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Somnolence au volant, danger sous-estimé et un problème de santé publique
1. LA SOMNOLENCE AU VOLANT, UN DANGER
SOUS-ESTIMÉ ET UN PROBLÈME DE
SANTÉ PUBLIQUE
Résultats d’une enquête sur le réseau
autoroutier marocain
ADM** – CHU RABAT ( Service de Pneumologie* –HIS)
M. El Ftouh*, A. Derradji**, A. Jniene*, M.T. El Fassy Fihry*
2. INTRODUCTION
• Les accidents de la voie publique (AVP)
constituent un véritable fléau mondial en raison
du nombre élevé de victimes:
• l'accidentologie routière représentait en 2002 la
neuvième cause de mortalité dans le monde.
• en 2020 elle est pressentie comme la troisième
cause.
INTRODUCTION
3. INTRODUCTION
• Au Maroc, les AVP constituent un problème
majeur de santé publique ( Décès et handicap
physique):
En 2011, 4066 Décès
hausse de 11,6% /2010.
14 milliards de dirhams, soit environ 2% du PIB,
le Maroc occupe ainsi le premier rang au niveau
arabe, et le 6ème
à l'échelle mondiale.
INTRODUCTION
4. INTRODUCTION
• Les facteurs de risque des AVP :
la somnolence au volant (SV) ou hypovigilance
qui :
*serait impliquée dans 20% des accidents
*constituerait la première cause de mortalité sur
autoroute.
• La SV peut être de 3 origines : comportementale,
pathologique ou iatrogénique.
INTRODUCTION
5. • Déterminer les principaux facteurs de risque à
l’origine de la SV:
* Comportementale
* Pathologique
OBJECTIFS
6. 1ère phase :
• Juillet 2012
• Données épidémiologiques et cliniques ainsi que les
habitudes du sommeil ( questionnaire)
2ème phase :
• Mai, juin, juillet 2013
• Enregistrement polygraphique ou polysomnographique
des personnes suspectes de SAOS ainsi que le bilan
d’autres maladies respiratoires pouvant donner une
somnolence diurne
MATERIEL ET METHODE
7. • Etude prospective et descriptive
( Kénitra, Bouznika, Bouskoura ).
• Tous les conducteurs ont répondu anonymement à un
questionnaire pré-établi
• Données démographiques et cliniques, ainsi que des
données en rapport avec le sommeil et la conduite
automobile.
MATERIEL ET METHODEMATERIEL ET METHODE
8.
9.
10. Le SPSS permet l’analyse des 954 fiches
indépendamment qu’elles soient complètes ou
pas.
Analyse statistique
11. • 954 conducteurs ont participé à l’étude.
• Le sexe masculin : 91,6% des cas.
• L’âge moyen était de 40 ans ± 11,3
• La tranche d’âge prédominante était de 26 à 45
ans dans 62,9% des cas.
• L’IMC moyen était de 26 ± 4.
RESULTATS
12. Données Nombre (%)
HTA 62 (6,5)
BC 24 (2,5)
Cardiopathie 12 (1,3)
Diabète 47 (5)
Tabagisme 292 (30,9)
Ethylisme 67 (7,2)
Antécédents médicaux et toxiques
RESULTATS
13. Données en rapport avec le sommeil ( l’année précédente)
• La durée moyenne de sommeil était de 7 heures ± 1,7.
• 307 sujets (34,5%) dormaient moins de 7 heures.
• 542 (57,1%) sujets ont rapporté la notion de sieste.
• 266 (28%) auraient des difficultés pour s’endormir
• 30(3,2%) ont rapporté la notion de prise médicamenteuse
pour dormir.
RESULTATS
14. Modifications du sommeil durant la dernière
semaine avant le départ en voyage
226 (23,7%) Conducteurs ont réduit la durée de
leur sommeil habituel la semaine avant le
voyage pour divers motifs
RESULTATS
15. Données Nombre (%)
Lever la nuit pour uriner 365 (38,5)
Ronflements nocturnes 348 (36,6)
Suffocation 152 (16)
Somnolence diurne devant la TV 408 (42,8)
Somnolence diurne dans la voiture 349 (36,8)
Somnolence diurne en étant passager 179 (32,2)
Céphalées matinales 229 (24,1)
Fatigue au cours de la journée 602 (63,4)
Perte de la concentration 283 (30)
Perturbation de la vie sexuelle 40 (4,5)
Dormir au volant 296 (31,1)
Signes diurnes et nocturnes suggestifs d’une pathologie du sommeil
RESULTATS
16. Signes diurnes et nocturnes suggestifs d’une pathologie du
sommeil ( associations)
• Ronflements + somnolence diurne : 238
• Ronflements + somnolence diurne+ suffocation : 57
• Obésité + somnolence : 87
Polygraphie ou polysomnographie et gazométrie
RESULTATS
18. RESULTATS
Données en rapport avec la conduite automobile
• 296 (31%) sujets ont rapporté la notion
d’endormissement au volant dont le quart a
rapporté un endormissement au cours du mois
précédent l’enquête.
• Par ailleurs sur un trajet de 500 Km sur autoroute
42,4% s’arrêtent moins de 2 fois.
RESULTATS
19. Facteurs P
Sexe 0,008
IMC 0,03
Dormir moins de 7 h < 0,001
Ronflements nocturnes 0,02
Suffocation 0,01
Somnolence diurne devant la télévision < 0,001
Somnolence diurne lors de la conduite d’une voiture < 0,001
Somnolence diurne étant passager dans un transport < 0,001
Céphalées matinales 0,02
Fatigue pendant la journée 0,03
Perte de la concentration < 0,001
Facteurs influençant l’endormissement au volantRESULTATS / ETUDE ANALYTIQUE
20. Etude analytique
• Les AVP constituent la principale cause de mortalité des
moins de 45 ans.
• Parmi les causes évitables, la SV constitue un risque
majeur, souvent sous-estimé par les conducteurs qui
serait à l’origine de 20% de l’ensemble des accidents.
• En France, avec un accident mortel sur trois sur autoroute
(37% en 2011) et un sur cinq sur l’ensemble du réseau
français, la somnolence est la première cause de
mortalité sur la route, devant la vitesse et la
consommation d’alcool.
DISCUSSION
21. DISCUSSION
• Une étude Française
*28% des conducteurs ont eu au moins un épisode sévère de
somnolence (avec obligation de s’arrêter),
*11% des conducteurs ont eu un presque accident avec sortie de
route ou franchissement de ligne non contrôlé dont la moitié était en
rapport avec le sommeil.
• Une autre étude Française impliquant 35004 conducteurs 8,9 % ont
reporté au moins 1 fois par mois la notion de somnolence au volant
imposant l’arrêt de conduite, 31,1% ont reporté le presque accident
dont la moitié était en rapport avec le sommeil.
• Dans notre étude, 296 (31%) sujets ont rapporté la notion
d’endormissement au volant dont le quart a rapporté un
endormissement au cours du mois précédent l’enquête.
DISCUSSION
22. DISCUSSION
• Une étude réalisée aux Etats-Unis avait distingué trois
groupes de conducteurs particulièrement exposés au
risque d’accidents dus à la fatigue :
les jeunes, et en particulier les sujets de sexe masculin âgés
de 16 à 29 ans,
les personnes travaillant en équipes de nuit ou ayant des
horaires de travail prolongés et irréguliers,
les personnes présentant des apnées du sommeil non traitées,
obésité hypoventilation ou des narcolepsies.
DISCUSSION
23. DISCUSSION
• Une autre étude a permis de mettre en évidence:
*Sur de longues distances, sous pression, sur des routes monotones
(cas du réseau autoroutier) ou mal connues,
Après avoir consommé de l’alcool,
Dans des conditions météorologiques extrêmes,
A des heures normalement consacrées au sommeil,
Après un sommeil de mauvaise qualité et à certains moments de la
journée pendant lesquels le conducteur se sent généralement
somnolent.
DISCUSSION
24. DISCUSSION
• Dans notre étude le sexe masculin, la surcharge pondérale, le
manque de sommeil et la présence d’un certain nombre de
signes en rapport avec une maladie du sommeil étaient
retrouvés comme facteur de risque de la somnolence au
volant.
• Notre étude a permis également de trouver que sur un trajet
de 500 Km sur une autoroute 42,4% ne s’arrêtent pas ou peu
sur un long trajet ce qui est à l’origine d’une fatigue lors de la
conduite ainsi qu’une diminution de la vigilance. Or les
recommandations stipulent qu’il faut un arrêt tous les 200 Km.
DISCUSSION
25. DISCUSSION
• La SV peut donc être de 3 origines :
*comportementale (privation de sommeil, conduite nocturne…),
*pathologique (syndrome d’apnée-hypopnée obstructives du
sommeil en premier lieu,SOH, narcolepsie…),
*iatrogénique (prise de certains médicaments comme les
benzodiazépines, les antihistaminiques ou les opioïdes…).
DISCUSSION
26. • La SV secondaire au SAHOS est due à la fragmentation
du sommeil et à la somnolence diurne induite par ce
syndrome. Le risque d’accident en cas de cette pathologie
varie, selon les études de 2 à 8.
• Les principaux signes cliniques de cette maladie sont les
ronflements nocturnes, la somnolence diurne excessive et
les apnées. Ces signes ont été retrouvés respectivement
dans notre étude dans 36,6%, 36 ,8% et 16% des cas.
DISCUSSION
27. DISCUSSION
Causes comportementales et iatrogéniques
Reconnaitre les signes d’hypovigilance,
Anticiper la somnolence au volant,
Détecter et tenir compte des premiers signes de fatigue,
Connaître et respecter ses limites,
Se méfier des périodes d’absences,
Apprendre à connaître sa propre horloge biologique,
Effectuer des pauses fréquentes d’une durée de 15 à 20 min, au
minimum toutes les deux heures ou tous les 200 km,
Prendre la route après une nuit de sommeil réparateur sans dette de
sommeil,
Eviter de partir après une journée de travail sans s’être reposé,
Eviter les repas copieux, riches en sucres avant le départ
Éviter les médicaments qui donnent une somnolence.
DISCUSSION
28. Pathologiques
- Assurer le dépistage et le diagnostic d’une
maladie respiratoire liée au sommeil
- Assurer le traitement et le suivi d’une maladie
déjà diagnostiquée.
Visite médicale+++++
DISCUSSION
29. CONCLUSION
- Etude descriptive a donné une idée globale sur le profil
de nos conducteurs. Sensibilisation++++
- Etude analytique a fait ressortir les facteurs de risque
statistiquement significatifs. Dépistage +++++
- La deuxième partie de l’étude donnera une idée sur le
pourcentage présentant une pathologie respiratoire liée
au sommeil( SAOS, SOH) méconnue et non traitée.
- visite médicale ?
CONCLUSION