1. NOS ClieNTS NOS ClieNTS
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Leurs photos sont souvent publiées dans
le BàO, le Flash, le Clic Hebdo et plus
récemment sur le site Intranet dédié à la
convention du personnel. Josyane et Julien
PIFFAUT sont les photographes profession-
nels qui ont arpenté les 160 tables au pas
de course, le 18 septembre dernier, pour
vous permettre de revivre, par la suite, ce
moment à travers leurs magnifiques clichés.
Le studio PIFFAUT, basé à Chalon-sur-Saône,
c’est avant tout une histoire de famille avec la
succession de 3 générations, depuis les années
60, mais surtout la transmission d’une véritable
passion. Le duo Josyane et Julien, mère et fils, arpente
les routes de la Saône-et-Loire et de la Côte d’Or le plus souvent
dans leur activité. L’une est « habitée » par le métier depuis son
plus jeune âge, ce qu’elle doit à son père Georges PILLOT, qui lui a
donné goût au métier et apporté l’enseignement de base consolidé
ensuite à travers un apprentissage à Lyon puis Dijon. Le second vit
et retrouve ses passions (vin, musique…) à travers la photo, un
univers qu’il a découvert lors des vacances scolaires au studio et
de formations BAC Pro et CAP. Mais découvrir d’autres activités,
d’autres métiers (de l’industrie au monde hospitalier) en faisant le
sien est tout aussi enrichissant nous confie-t-il.
Au-delà de l’événementiel pour lequel nous les sollicitons, ils
interviennent également pour des reportages industriels, des maga-
zines, des prises de vue en studio ou techniques mais également
des portraits d’enfants, des mariages, de la mode… Pour eux, la
photo doit avant tout raconter une histoire à chaque fois unique
et magique, un objectif primordial que tous les deux se fixent à
chacune de leur mission et qui signe leur style. Si aujourd’hui la
montée des photographes amateurs leur fait parfois de l’ombre,
le studio PIFFAUT sait toujours se démarquer en apportant des
conseils, des préconisations, une écoute et une personnalisation à
chacun de leur client
VOUS LES CONNAISSEZ TOUS
OU PRESQUE POUR LES
AVOIR APERÇUS LORS DE NOS
ÉVÉNEMENTS (MÉDAILLES DU
TRAVAIL, PRIX DE LA DYNA-
MIQUE AGRICOLE, ASSEMBLÉE
GÉNÉRALE…). DISCRETS,
ÉQUIPÉS DE LEUR APPAREIL
À MULTIPLES ZOOMS, ILS SE
FONDENT AU DÉCOR POUR
DÉNICHER LA PHOTO, LE
MOMENT, L’INSTANT CLÉ
QUI SAURA IMMORTALISER
LES MANIFESTATIONS DE LA
BANQUE…
Zoom sur
le studio PIFFAUT
CREATHES, microencapsuleur d’idées
> Toute l’équipe de CREATHES.
> Les trois générations rassemblées.
C’EST AVANT TOUT
UNE HISTOIRE DE FAMILLE.
Déborah DIGOY
> Convention du personnel BPBFC. > Compagnie Les Voca People.
> Hervé HUILIER,
fondateur et dirigeant
de CREATHES.
Vincent PRENEY, Directeur d’agence à Belfort
Jean Jaurès, nous a fait découvrir une société
cliente dont le savoir-faire est de microencap-
suler des idées.
Nous sommes tous des consommateurs… aver-
tis… oui quand vous aurez découvert le principe de
la microencapsulation de CREATHES. Explications
par Hervé HUILIER, fondateur et dirigeant de
CREATHES accompagné de son assistante, Sophie
PERALDO.
> Pouvez-vous nous présenter CREATHES ?
Hervé HUILIER : Mon expérience professionnelle
a toujours été liée à la recherche et au développe-
ment dans le domaine de la microencapsulation
dans différentes industries. CREATHES (contraction
de Create The Solution) a été créée en 2008. J’ai
d’abord commencé avec un ingénieur et un techni-
cien de laboratoire. Aujourd’hui nous sommes 7,
une équipe principalement féminine, créative et
hautement qualifiée (ingénieurs, docteurs). Nous
sommes installés sur 300 m2 comprenant un
laboratoire et un atelier pilote. Nous avons un chiffre
d’affaires de 360 K€ avec un objectif de 500 K€€
pour l’exercice qui suit. CREATHES est un laboratoire
spécialisé dans la prestation Recherche et
Développement en microencapsulation.
> Pouvez-vous nous expliquer ce qu’est la
microencapsulation ?
HH : Il s’agit d’une technologie qui permet
d’enrober des molécules liquides ou solides dans
une capsule pour les libérer où l’on veut, si on veut
et quand on veut. La microencapsulation comporte
de nombreux avantages : protéger le principe actif,
contrôler ou retarder la libération d’un produit,
améliorer la formulation du produit. La taille de la
microcapsule : entre 1 et 100 microns.
> Sur quel produit peut-on appliquer cette
technique ?
HH : Il existe de nombreuses possibilités d’applica-
tions – agroalimentaire, adhésif, textile, couche
bébé, cosmétique, industrie papier, passeport,
textile, détergence. Quelques exemples simples
aident à mieux comprendre. Un chewing-gum
durera plus longtemps en bouche s’il libère ses
arômes progressivement à la mastication. Même
chose en cosmétique ou en parfumerie pour
prolonger les fragrances. Un médicament sera bien
plus efficace s’il passe la barrière gastrique pour
atteindre l’organe choisi (un laxatif par exemple qui
se prend oralement et qui se libère au bon endroit).
Selon le même principe, ce qui peut soigner, peut
servir aussi à tuer efficacement une population de
rongeurs nuisibles de plus en plus résistante aux
raticides classiques. Un assouplissant ménager agira
bien mieux, par rupture mécanique, une fois le
vêtement porté.
> Quels sont vos clients ?
HH : Nous travaillons sur des marchés divers avec
des grands groupes comme ESSILOR, LACTALIS,
MERCK, THALÈS, SHISEIDO, VALMONT COSMÉ-
TIQUE. Il s’agit principalement de partenaires dont
le département R&D est implanté en France.
> Comment travaillez-vous avec ces socié-
tés porteuses de projets ?
HH : Nous définissons et validons le cahier des
charges avec nos clients en répondant aux
contraintes techniques et économiques du projet.
Nous apportons une solution à partir de la tech-
nologie la plus adaptée et de l’application finale
choisie par le client. Nous soutenons ensuite notre
client dans la phase d’évaluation du produit. Enfin
nous apportons un support technique spécifique
pour la mise en production des microcapsules et
de l’application finale. Nous accompagnons notre
client dans la sélection de l’outil de production
(sur le site du client ou d’un sous-traitant). Nous
sommes équipés, depuis peu, d’un atelier pilote qui
est l’intermédiaire entre le laboratoire et la produc-
tion. Nous assurons la production des premiers lots
permettant à nos clients le lancement sur le marché
de leur produit. Ceci leur permet ainsi de limiter les
risques et différer leurs investissements.
> Comment la Banque Populaire
accompagne CREATHES dans ce défi ?
HH : La Banque Populaire nous a accompagnés
lors de notre déménagement en 2012 dans de
nouveaux locaux. Ces bâtiments nous ont permis
d’abriter les activités de formulation et ainsi pour
la société d’être en mesure de « répondre à la
demande croissante de ses clients des secteurs
de la chimie, du textile, de la cosmétique et de
l’agroalimentaire ». Nous avons un laboratoire avec
des machines financées par la Banque Populaire,
qui permettent de mesurer, chauffer, refroidir,
mélanger…
> Quel est le projet le plus fou
que l’on a voulu vous confier ?
HH : Le plus fou, ce n’est pas forcément le mot
exact car nous avons eu des demandes irréalisables
comme refroidir la planète. Notre valeur ajoutée
est de concevoir des solutions à partir de choses
existantes. On peut parler du projet ESSILOR qui
vient de se terminer et pour qui nous avons réalisé
une lingette antibuée. Nous avons accompagné
notre client jusqu’à l’industrialisation.
BàO > Quel est le projet qui vous tient le plus à cœur ?
HH : Il s’agit d’un projet dans le domaine de
l’agriculture et dont le but est de fertiliser les
cultures avec des produits naturels. Nous disposons
aujourd’hui de solutions techniques respectueuses
de l’environnement (matières premières naturelles,
technologie sans réaction chimique), industrialisées
ou en cours de développement, répondant à
l’industrie de l’alimentation animale ou l’agricul-
ture. Mais là, nous ne pouvons pas trop en dire à
ce stade, histoire de conserver un peu d’avance !
> Que peut-on vous souhaiter pour l’avenir ?
HH : À ce jour, nous avons entrepris de nombreux
projets dans le domaine de l’agriculture. Ce sera le
pilier de notre développement futur. Nous relevons
de nouveaux défis avec pour objectif d’apporter
des solutions dans un délai relativement court, du
cahier des charges jusqu’à l’industrialisation. Notre
souhait : être le centre technique privé de référence
de la microencapsulation en France. La production
pilote nécessitera des locaux spécifiques afin d’avoir
une vitrine de notre entreprise et apporter des
solutions industrielles bien plus importantes.
> Vous êtes entourés de jeunes
collaborateurs, parlez-nous d’eux ?
HH : Jeunes oui et principalement une équipe fémi-
nine puisque nous ne sommes que 2 hommes sur
les 7 collaborateurs de CREATHES. Nous sommes
une équipe soudée avec des projets communs.
Nous travaillons ensemble et comme il s’agit de
projets, il y a des moments fluctuants mais tout
le monde y trouve son compte. Je suis entouré
d’une équipe qui aime pratiquer le sport alors si
dans la journée, un de mes collaborateurs a envie
de faire un footing, pas de problème. Le point fort
de CREATHES : une compétence stratégique basée
sur un large portefeuille de technologies matures
en interne, un atelier de transfert permettant
l’industrialisation et la production mais aussi une
méthodologie qui fait ses preuves « on dépense le
temps au début du projet, l’argent à la fin ».
Voilà une entreprise qui n’a pas fini de nous
surprendre. Nous souhaitons à CREATHES,
dont le défi est de répondre à l’infiniment
petit, un infiniment grand succès
Propos recueillis par Isabelle CAPLIEZ
d'un projet
Janvier 2015