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Nkashama M. Jean-Claude
Licence 1 FASE
Septembre 2021
Université Protestante au Congo
Théorie de l’échange international
Résumé et exercices
Université Protestante au Congo
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PLAN
Première partie : Modèles d’avantages comparatifs
1. Modèles de différences technologiques de David Ricardo
1.1. Modèle 2× 2 × 1
1.2. Modèle 2× 𝑛 × 1
2. Modèle de dotations en facteurs de Heckscher, Ohlin et Samuelson (HOS)
Modèle 2× 2 × 2
Deuxième partie : Economies d’échelles et concurrence imparfaite
2.1. Economies d’échelles externes (EEE)
2.2. Economies d’échelles internes (EEI)
Adam Smith
Considéré comme étant le fondateur des sciences économiques avec sa publication en 1776 « La
richesse des nations ». La division du travail qui stipule que chaque travailleur doit se spécialiser
dans une tache bien précise, qui permet d’augmenter la productivité et donc de maximiser la
production.
- Cela favorise les échanges entre les individus ;
- Au niveau international, Smith parle d’Avantage Absolu pour que l’échange soit favorable;
c’est-à-dire que chaque pays a tendance à se spécialiser dans la production du bien dans lequel
il dispose d’un avantage absolu.
David Ricardo
1817, avec sa publication « des principes de l’économie politique et de l’ impôt » évoque la notion
d’avantage comparatif ou relatif ; c’est-à-dire, chaque pays doit se spécialiser dans le domaine où
il est le plus productif comparé aux autres pays. En participant au commerce international, le
pays pourra accroitre ses richesses et le marché mondial pourra bénéficier des biens aux prix les
plus compétitifs et attractifs possibles.
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1700 Adam Smith David Ricardo 1900
1776 1817
1800
Assistant
Nkashama M.
Jean-Claude
Modèle
d’avantage
comparatif
Historique
David Ricardo
2× 𝟐 × 𝟏
2× 𝑛 × 1
HOS
2× 2 × 2
Economies
d’Echelle
EEE
EEI
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Assistant
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Jean-Claude
Modèle
d’avantage
comparatif
Historique
David Ricardo
2× 𝟐 × 𝟏
2× 𝑛 × 1
HOS
2× 2 × 2
Economies
d’Echelle
EEE
EEI
Modèle 𝟐 × 𝟐 × 𝟏
C’est un modèle à deux pays, deux biens (secteurs) et un seul facteur de production. L’avantage
comparatif permet aux deux pays de produire et de commercialiser leurs produits.
Détermination de la spécialisation
La spécialisation est le processus par lequel les pays développent une autre activité pour laquelle
ils disposent d’une compétence ou d’un avantage particulier.
1ère approche : Cout d’opportunité. Cette approche revient à David Ricardo, appelée aussi
approche classique ou par la production fait référence à ce dont l’ont doit renoncer pour obtenir
quelque chose. La spécialisation par le cout d’opportunité provoque la division international du
travail (DIT), c’est-à-dire, partage rationnel des activités de production à l’échelle mondiale
aboutissant à une spécialisation de chaque pays dans le domaine où il est plus efficace.
- Les coefficients du travail, imput unitaire, quantité unitaire d’un bien (ex. nombre d’heure qu’il
faut pour produire une unité d’un bien 𝑎𝑥 𝑜𝑢 𝑎𝑦
- Les quantités unitaires de production ou rendements, productivité du facteur travail, output
unitaire 1/𝑎𝑥 𝑜𝑢 1/𝑎𝑦
- Les quantités totales ou production totale 𝑄𝑥 𝑜𝑢 𝑄𝑦
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Modèle
d’avantage
comparatif
Historique
David Ricardo
2× 𝟐 × 𝟏
2× 𝑛 × 1
HOS
2× 2 × 2
Economies
d’Echelle
EEE
EEI
2ème approche : Meilleur avantage absolue. Revient à Adam Smith, appelé aussi meilleure
performance ou par le commerce ou encore par le prix relatif. L’élément objectif qui permet
d’exporter est le prix relatif 𝑃𝑥 𝑜𝑢 𝑃𝑦 parce qu’en économie fermée, le prix relatif égalise le cout
d’opportunité.
- Spécialisation extrême : cette situation n’est possible que si le prix relatif d’équilibre (prix
relatif en vigueur au marché international), est compris entre les deux prix relatifs d’autarcie.
- Gain à l’échange : c’est ce que gagne chaque pays en participant au commerce. Il peut obtenir
une quantité de bien plus important par les importations tout en renonçant à produire
localement. Les importations permettent d’aller au-delà de la frontière de production, jusqu’à
atteindre les combinaisons des biens qui étaient non accessibles.
Spécialisation par la production
Avantage absolu Avantage relatif
On peut déterminer la spécialisation de
chaque pays en identifiant le pays le plus
performant en terme de production.
La valeur ajoutée est que même le pays le moins
performant est récupéré, donc peut produire et
commercer au marché international grâce au cout
d’opportunité.
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Modèle
d’avantage
comparatif
Historique
David Ricardo
2× 𝟐 × 𝟏
2× 𝑛 × 1
HOS
2× 2 × 2
Economies
d’Echelle
EEE
EEI
PA PB
X Y 𝑋∗
𝑌∗
𝐿𝑋 = 𝑎𝑋𝑄𝑋 𝐿𝑌 = 𝑎𝑌𝑄𝑌
𝐿 = 𝐿𝑋 + 𝐿𝑌 ⟹ 𝐿 = 𝑎𝑋𝑄𝑋+ 𝑎𝑌𝑄𝑌 (1)
𝐿∗ = 𝐿𝑋
∗
+ 𝐿𝑌
∗
⟹ 𝐿∗ = 𝑎𝑋
∗
𝑄𝑋
∗
+𝑎𝑌
∗
𝑄𝑌
∗
(1) Limite, frontière parce qu’on a une
combinaison accessible des deux biens et des
combinaisons non accessibles.
Courbe de transformation : c’est la combinaison
entre les productions accessibles et inaccessibles
(frontière de production). Met en relation les
deux secteurs. La représentation de cette courbe
passe par la détermination des quantités
extrêmes des biens.
𝑄𝑋 =
𝐿
𝑎𝑋
−
𝑎𝑌
𝑎𝑋
𝑄𝑌 → 𝑙𝑖𝑚𝑖𝑡𝑒
Si 𝑄𝑌 = 0
𝑄𝑋 =
𝐿
𝑎𝑋
⟹ 𝑄𝑋 =
1
𝑎𝑋
*L
Si 𝑄𝑋 = 0 𝑄𝑌 =
𝐿
𝑎𝑌
⟹ 𝑄𝑌 =
1
𝑎𝑌
𝐿𝑌
∆𝑄𝑋
∆𝑄𝑌
= −
𝑎𝑌
𝑎𝑋
La courbe de transformation étant négatif, les deux
quantités ne peuvent varier qu’en sens contraire.
Le rapport des coefficients techniques (cout d’opportunité), couts unitaires de production ou
quantités totales correspond à la quantité d’un bien qu’il faut sacrifier pour obtenir une unité
supplémentaire d’un autre bien.
−
𝑎𝑌
𝑎𝑋
= −
1
𝑎𝑋
1
𝑎𝑌
=
𝑄𝑋
𝑄𝑌
Taux de salaire : la rémunération des quantités de facteur d’un secteur (taux de salaire) est
fonction de la quantité unitaire de production
1
𝑎𝑋
.
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Modèle
d’avantage
comparatif
Historique
David Ricardo
2× 𝟐 × 𝟏
2× 𝑛 × 1
HOS
2× 2 × 2
Economies
d’Echelle
EEE
EEI
1
𝑎𝑋
=
𝑊𝑋
𝑃𝑋
⇒ 𝑊𝑋 =
𝑃𝑋
𝑎𝑋
(1)
1
𝑎𝑌
=
𝑊𝑌
𝑃𝑌
⇒ 𝑊𝑌 =
𝑃𝑌
𝑎𝑌
(2)
(1)=(2) ⇒
𝑎𝑋
𝑎𝑌
=
𝑃𝑋
𝑃𝑌
Le prix relatif de X en terme de Y
𝑃𝑋
𝑃𝑌
est la quantité de biens X qu’on peut échanger contre un
bien Y.
- En économie fermée, le cout d’opportunité d’un bien égalise son prix relatif.
- Le cout d’opportunité d’un secteur donné peut être pris comme le cout de production (le niveau
de gaspillage des ressources).
Le pays qui aura un faible niveau de gaspillage des ressources sera considéré comme étant le plus
performant.
cout d’opportunité : production
𝑎𝑋
𝑎𝑌
>
≠
<
𝑎𝑥
∗
𝑎𝑌
∗
Prix relatif : vente ou commerce
𝑃𝑋
𝑃𝑌
>
≠
<
𝑃𝑥
∗
𝑃𝑌
∗
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d’avantage
comparatif
Historique
David Ricardo
2× 𝟐 × 𝟏
2× 𝑛 × 1
HOS
2× 2 × 2
Economies
d’Echelle
EEE
EEI
Au marché international, l’offre et la demande serait relatif et le prix d’équilibre également
relatif.
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d’avantage
comparatif
Historique
David Ricardo
2× 𝟐 × 𝟏
2× 𝑛 × 1
HOS
2× 2 × 2
Economies
d’Echelle
EEE
EEI
Absence de spécialisation extrême
Production Commerce
Si le cout d’opportunité (marché interne) d’un
pays par rapport à un secteur donné égalise
le cout d’opportunité du marché
international.
𝑎𝑋
𝑎𝑌
=
𝑎𝑋𝑒
𝑎𝑌𝑒
𝑜𝑢
𝑄𝑌
𝑄𝑋
=
𝑄𝑌𝑒
𝑄𝑋𝑒
Lorsque le prix relatif d’un pays d’un secteur
donné égalise le prix relatif d’équilibre du
marché international dans la production et
vente de ce bien.
𝑃𝑋
𝑃𝑌
=
𝑃𝑋𝑒
𝑃𝑌𝑒
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Modèle
d’avantage
comparatif
Historique
David Ricardo
2× 𝟐 × 𝟏
2× 𝑛 × 1
HOS
2× 2 × 2
Economies
d’Echelle
EEE
EEI
Présence de spécialisation extrême
Production Commerce
Le cout d’opportunité du marché
international doit être compris entre les deux
couts d’opportunités d’autarcie.
𝑎𝑋
𝑎𝑌
<
𝑎𝑋𝑒
𝑎𝑌𝑒
<
𝑎𝑋
∗
𝑎𝑌
∗
Le prix relatif du marché international doit
être compris entre les deux prix relatifs
extrêmes.
𝑃𝑋
𝑃𝑌
<
𝑃𝑋𝑒
𝑃𝑌𝑒
<
𝑃𝑋
∗
𝑃𝑌
∗
Le commerce international a permis de :
- Elargir la courbe de transformation ;
- Atteindre la croissance économique ;
- Atteindre la combinaison qui n’était pas possible ;
La monnaie est un instrument de facilitation d’échanges entre les biens dans le modèle de
Ricardo.
Le taux de change est la conversion d’un prix du bien étranger en monnaie Nationale. Il
augmente à cause de la demande de monnaie à l’extérieure et de la consommation des biens à
l’étranger.
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Modèle
d’avantage
comparatif
Historique
David Ricardo
2× 𝟐 × 𝟏
2× 𝑛 × 1
HOS
2× 2 × 2
Economies
d’Echelle
EEE
EEI
Taux de change
Rôles Conséquences
- Comparer le niveau de prix entre 2 pays
- Changer le sens ou la direction du
commerce internationale.
Plus il y a la monnaie nationale en circulation,
plus la monnaie étrangère perd sa valeur.
- La variation du taux de change aura
permis de changer le sens ou la direction du
commerce international.
- Dans l’actualité, le taux de change est
utilisé dans les pays de grande puissance.
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Modèle
d’avantage
comparatif
Historique
David Ricardo
2× 𝟐 × 𝟏
2× 𝑛 × 1
HOS
2× 2 × 2
Economies
d’Echelle
EEE
EEI
Question 1
Supposons que les Etats-Unis et le japon
produisent deux types de bien, des ordinateurs
et du blé.
Cout du travail pour produire des ordinateurs
et du blé (nombre d’heures nécessaires).
1°) Dans l’exemple présenté, les Etats-Unis
disposent d’un avantage absolu dans les deux
activités. Qu’est-ce que cela signifie ?
Autrement dit, qu’est-ce qu’un avantage absolu
?
Les Etats-Unis disposent d’un avantage absolu
dans les deux activités :
Leur productivité est supérieure à celle du
japon pour chacune de deux productions,
autrement dit, ils produisent chacun de deux
biens à un cout inférieur au japon. 100 < 120 et
5 < 8
2°) Supposons que chaque pays dispose de 1200
heures de travail réparties équitablement entre
les deux activités (600 heures pour la
fabrication des ordinateurs, 600 heures pour la
fabrication du blé). Quelles sont les quantités
produites par chaque pays ?
Avec 1200 heures de travail réparties
équitablement entre les deux biens : 𝐿 = 𝑎 × 𝑄
et 𝐿∗
= 𝑎∗
× 𝑄∗
Les Etats-Unis produisent 𝑄 =
𝐿
𝑎
=
600
100
= 6
ordinateurs et 𝑄 =
𝐿
𝑎
=
600
5
=120 tonnes de blé.
Le Japon produit 𝑄∗ =
𝐿∗
𝑎∗ =
600
120
= 5 ordinateurs
et 𝑄∗
=
𝐿∗
𝑎∗ =
600
8
= 75 tonnes de blé.
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Modèle
d’avantage
comparatif
Historique
David Ricardo
2× 𝟐 × 𝟏
2× 𝑛 × 1
HOS
2× 2 × 2
Economies
d’Echelle
EEE
EEI
3°) En réduisant sa production de blé de 60
tonnes, quelle quantité supplémentaire
d’ordinateurs pourrait produire chaque pays
avec les heures de travail ainsi libérées ? Quel
pays augmente le plus sa production
d’ordinateurs en réduisant sa production de blé
?
En réduisant leur production de blé de 60
tonnes : Le Japon libère 𝐿∗
= 𝑎∗
× 𝑄∗
= 60 × 8 =
480 heures de travail ; avec ces heures il peut
produire 𝑄∗
=
𝐿∗
𝑎∗ =
480
120
= 4 ordinateurs.
Les Etats-Unis libèrent 𝐿 = 𝑎 × 𝑄 = 60 × 5 =
300 heures avec lesquelles ils peuvent produire
𝑄 =
𝐿
𝑎
=
300
100
= 3 ordinateurs. C’est donc le Japon
qui augmente le plus sa production
d’ordinateurs en réduisant sa production de blé.
4°) En réduisant sa production d’ordinateurs de
3 unités, quelle quantité supplémentaire de blé
pourrait produire chaque pays ? Quel pays
augmente le plus sa production de blé en
réduisant sa production d’ordinateurs ?
En réduisant sa production d’ordinateurs de 3
unités : le Japon libère 𝐿∗ = 𝑎∗ × 𝑄∗ = 3 × 120 =
360 heures ; il pourra produire 𝑄∗
=
𝐿∗
𝑎∗ =
360
8
=
45 tonnes supplémentaires de blé.
Les Etats-Unis libèrent 𝐿 = 𝑎 × 𝑄 = 3 × 100 =
300 heures ; ils pourront produire 𝑄 =
𝐿
𝑎
=
300
5
=
60 tonnes supplémentaires de blé.
Ce sont donc les Etats-Unis qui augmentent le
plus la production de blé en réduisant la
production d’ordinateurs.
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Modèle
d’avantage
comparatif
Historique
David Ricardo
2× 𝟐 × 𝟏
2× 𝑛 × 1
HOS
2× 2 × 2
Economies
d’Echelle
EEE
EEI
Question 2
Le Maroc et l’Algérie produisent 2 biens : les
tomates et les bicyclettes. Au Maroc, un
travailleur peut produire 20 bicyclettes ou 40
tonnes de tomates. En Algérie, un travailleur,
peut produire seulement 10 bicyclettes ou 10
tonnes de tomates. Sachant que les 2 pays ne
font pas de commerce et qu’il y a 100
travailleurs occupés à moitié dans les deux
activités :
a. Donner et commenter le tableau de
production des deux pays en situation
d’autarcie :
Tableau de production des tomates et des
bicyclettes du Maroc et de l’Algérie en situation
d’autarcie :
Selon la loi des avantages absolus le Maroc
détient un avantage absolu par rapport à
l’Algérie.
Toutefois, l’Algérie est moins désavantagée
dans la production de bicyclettes, le travailleur
algérien reste désavantagé mais moins par
rapport au marocain en produisant la moitié
(500/1000) = 0,5.
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Modèle
d’avantage
comparatif
Historique
David Ricardo
2× 𝟐 × 𝟏
2× 𝑛 × 1
HOS
2× 2 × 2
Economies
d’Echelle
EEE
EEI
b. Le Maroc veut se spécialiser dans la
production des tomates et réduit en
conséquence à seulement 40 le nombre de
travailleurs occupés à produire des bicyclettes.
De même, l’Algérie veut se spécialiser dans la
production des bicyclettes, et déplace 25 de ses
travailleurs de la production des tomates vers
la production des bicyclettes. Donner et
commenter le tableau de production des deux
pays après ce changement :
Voici le tableau de production dans la situation
d’une spécialisation partielle :
Après spécialisation la production totale des
tomates et des bicyclettes a augmenté
respectivement de 150 tonnes de tomates et 50
bicyclettes.
Question 3
On suppose deux pays ou groupes des pays, la
chine et l’union européenne. Dans le tableau ci-
dessous, on a les productions mensuelles
respectives d’un travailleur dans chacun des
deux secteurs, la confection des chemises et
l’assemblage d’automobiles.
Déterminez la performance de chaque pays.
On constate que chaque pays a un avantage
absolu : La Chine dans la production des
chemises 200 > 50 et L’UE dans la production
des voitures 5 < 10
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Modèle
d’avantage
comparatif
Historique
David Ricardo
2× 𝟐 × 𝟏
2× 𝑛 × 1
HOS
2× 2 × 2
Economies
d’Echelle
EEE
EEI
En terme de cout d’opportunité :
La Chine a un avantage comparatif dans la
production des chemises car elle est
relativement plus efficace dans la production de
ce bien 0,025 < 0,2 et automatiquement à
l’opposé, l’UE a un avantage comparatif dans la
production des voitures 40 > 5.
Question 4
Deux pays A et B produisant deux biens
(ordinateur et imprimante) en quantité totale
représentée dans le tableau ci-dessous :
a) Déterminez la spécialisation de chaque pays
Le pays A devra produire les deux biens car il
détient un avantage absolu face au pays B.
800 > 600 et 600 > 200.
En termes de cout d’opportunité :
Le pays A va se spécialiser dans la production
des imprimantes car son cout d’opportunité est
plus faible comparativement à celui du pays B
(1,3 < 3) ; et à l’opposer le pays B va se
spécialiser dans la production des Ordinateurs
(0,3 < 0,75).
b) Qu’est ce chaque pays gagne en participant
au commerce ?
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Modèle
d’avantage
comparatif
Historique
David Ricardo
2× 𝟐 × 𝟏
2× 𝑛 × 1
HOS
2× 2 × 2
Economies
d’Echelle
EEE
EEI
Le prix relatif étant égal au cout d’opportunité,
on aura :
Ordinateur:
Ordinateurs :
𝑃𝑜
∗
𝑃𝑖
∗ <
𝑃𝑜𝑒
𝑃𝑖𝑒
<
𝑃𝑜
𝑃𝑖
→ 0,3 <
𝑃𝑂𝑒
𝑃𝑖𝑒
< 0,75
Imprimantes :
𝑃𝑖
𝑃𝑜
<
𝑃𝑖𝑒
𝑃𝑜𝑒
<
𝑃𝑖
∗
𝑃𝑜
∗ → 1,3 <
𝑃𝑖𝑒
𝑃𝑜𝑒
< 3
Le pays B devra se spécialiser dans la
production et exportation des ordinateurs tout
en important les imprimantes tandisque le pays
A devra produire et exporter les imprimantes
tout en important les ordinateurs.
On pose
𝑃𝑂𝑒
𝑃𝑖𝑒
= 0,57 et par conséquent
𝑃𝑖𝑒
𝑃𝑜𝑒
=
1
0,57
= 1,75
Le volume d’importation potentiel des
imprimantes du pays B sera égale à 𝑄𝐼𝐴 ×
𝑃𝑂𝑒
𝑃𝑖𝑒
=
𝑄𝐼𝐵 → 600 × 0,57 = 342 > 200. En participant
au commerce le pays B gagne 342 − 200 = 142
Imprimantes.
Le volume d’importation des ordinateurs du
pays A sera égale à 𝑄𝑂𝐵 ×
𝑃𝑖𝑒
𝑃𝑜𝑒
= 𝑄𝑂𝐴 → 600 ×
1,75 = 1 050 > 800 . Le pays A gagnera
1 050 − 800 = 250 ordinateurs en participant
au commerce.
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Modèle
d’avantage
comparatif
Historique
David Ricardo
2× 𝟐 × 𝟏
2× 𝑛 × 1
HOS
2× 2 × 2
Economies
d’Echelle
EEE
EEI
Question 5
L’économie mondiale est composée de deux pays
(Angleterre et Portugal) et deux biens : le vin
qui symbolise la viticulture et le drap qui
symbolise l’industrie. Les deux pays ont des
niveaux de productivité différents et donc des
couts de production différents (le cout dépend
de la quantité de travail nécessaire pour
produire le bien) repris dans le tableau ci-
dessous :
a) Montrez que le Portugal dispose d’un
avantage absolu pour les deux productions ?
Le Portugal dispose d’un avantage absolu et est
plus efficace que l’Angleterre dans la production
des deux biens puisse qu’il utilise moins de
travailleurs : vin (80 < 120) et drap (90 < 100).
b) Calculez le rapport entre les couts de
production de l’Angleterre et ceux du Portugal
pour la production du vin et du drap.
120
80
= 1,5 Les couts de production de l’Angleterre
sont supérieurs de
120−80
80
× 100 = 50% à ceux
du Portugal pour la production du Vin.
100
90
= 1,11 Les couts de production de
l’Angleterre sont supérieurs de
100−90
90
× 100 =
10% à ceux du Portugal pour la production du
drap.
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Modèle
d’avantage
comparatif
Historique
David Ricardo
2× 𝟐 × 𝟏
2× 𝑛 × 1
HOS
2× 2 × 2
Economies
d’Echelle
EEE
EEI
c) Calculez le rapport entre les couts de production du Portugal et ceux de l’Angleterre pour la
production de vin et du drap.
80
120
= 0,6 Les couts de production du Portugal sont inférieurs de
80−120
120
× 100 = −0,33,3% à
ceux de l’Angleterre pour la fabrication du Vin.
90
100
= 0,9 Les couts de production du Portugal sont inférieurs de
90−100
100
× 100 = −10% à ceux de
l’Angleterre pour la fabrication du Drap.
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Modèle
d’avantage
comparatif
Historique
David Ricardo
2× 𝟐 × 𝟏
2× 𝒏 × 𝟏
HOS
2× 2 × 2
Economies
d’Echelle
EEE
EEI
Le modèle 𝟐 × 𝒏 × 𝟏 est un modèle qui se rapproche de la réalité. Deux pays, plusieurs biens
(secteurs) et un seul facteur (travail). Les secteurs sont indexés 𝑖 = 1,2, … , 𝑛 . Dans ce modèle de
Ricardo, c’est le progrès technique 𝒂𝒊 qui différencie les pays. 𝑎𝑖: coefficient du travail qui varie
d’un secteur à un autre.
Quelque soit le secteur ou technologie, le taux de salaire nominal (c’est le taux fixé dans le contrat
de travail) est la même dans les deux pays 𝒘 = 𝒘∗
.
𝑊
𝑃
est le taux de salaire réel qui correspond à la productivité ou un panier des biens et services.
On trouve un équivalant en biens et services. Exemple: le prix d’un crayon.
𝑊
𝑃
=
1
𝑎
→ 𝑃 = 𝑊 × 𝑎
Avec 𝑃 le coût du travail qui correspond au véritable cout de production.
Spécialisation
1. Approche direct (Production)
Le pays va se spécialiser dans la production du bien où le coût de travail est faible par rapport à
son correspondant d’autre pays.
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Jean-Claude
Modèle
d’avantage
comparatif
Historique
David Ricardo
2× 𝟐 × 𝟏
2× 𝒏 × 𝟏
HOS
2× 2 × 2
Economies
d’Echelle
EEE
EEI
• Détermination du coût de travail de chaque pays ;
• Comparaison des coûts de travail 𝑎𝑖𝑤
<
=
>
𝑎𝑖
∗
𝑤∗
• Le pays se spécialisera dans la production du bien où il aura un faible coût de travail.
Avoir un taux de salaire élevé alourdi le cout de travail et de production ; et devient
désavantageux pour le pays ; ce qui conduit à la délocalisation des unités de production.
2. Approche indirect (Commerce)
• Détermination des taux de salaire relatif :
𝑤∗
𝑤
• Détermination des productivités relatives :
𝑎𝑖
𝑎𝑖
∗
• Comparaison des salaires relatifs et productivités relatives
𝑎𝑖
𝑎𝑖
∗ <
𝑤∗
𝑤
ou
1
𝑎𝑖
∗
1
𝑎𝑖
<
𝑤∗
𝑤
• Le pays va se spécialiser dans la production du bien lui procurant un taux d’horaire relatif
faible à la productivité relative.
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Modèle
d’avantage
comparatif
Historique
David Ricardo
2× 𝟐 × 𝟏
2× 𝒏 × 𝟏
HOS
2× 2 × 2
Economies
d’Echelle
EEE
EEI
𝑃𝑟𝑜𝑓𝑖𝑡 = 𝑝𝑟𝑜𝑑𝑢𝑐𝑡𝑖𝑣𝑖𝑡é – 𝑠𝑎𝑙𝑎𝑖𝑟𝑒
Performance en terme d’importation
Pour importer, il faut être capable de produire dans peu de temps dans le pays exportateur.
𝑎𝑖𝑤 = 𝑎𝑖
∗
𝑤∗ → 𝑎𝑖
∗
=
𝑎𝑖𝑤
𝑤∗
Question 6
Deux pays A et B produisant 5 biens avec un seul facteur de production : le travail. On nous
donne les coefficients techniques repris dans le tableau ci-dessous :
Avec les taux de salaires nominaux de 10$/Heures et 20£/Heures respectivement pour les pays A
et B. le taux de change étant de E=5$/£.
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Modèle
d’avantage
comparatif
Historique
David Ricardo
2× 𝟐 × 𝟏
2× 𝒏 × 𝟏
HOS
2× 2 × 2
Economies
d’Echelle
EEE
EEI
a) Déterminez la spécialisation de chaque pays.
Le pays B est plus performant que A dans la production de tous les biens. Il a un avantage absolu
car met moins de temps dans la production des différents biens.
En termes de cout du travail :
On commence par convertir le taux de salaire nominal du pays B.
𝑤∗ = 20 × 5 = 100$/ℎ𝑒𝑢𝑟𝑒𝑠
Le pays A devra se spécialiser dans la production du café et cuivre et le pays B devra se
spécialiser dans la production de riz et savon. Concernant l’ordinateur, les deux pays seront
indifférents quant à sa production puisse que les coûts de travail dans les deux pays sont les
mêmes.
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Modèle
d’avantage
comparatif
Historique
David Ricardo
2× 𝟐 × 𝟏
2× 𝒏 × 𝟏
HOS
2× 2 × 2
Economies
d’Echelle
EEE
EEI
En terme du taux de salaire
𝑤
𝑤∗
=
10
100
= 0,1 𝑒𝑡
𝑤∗
𝑤
=
100
10
= 10
Le pays A devra se spécialiser dans la production du café et cuivre parce que les taux de salaire
relatif sont inférieurs aux productivités relatives dans la production de ces deux biens et par
conséquent, le pays B devra se spécialiser dans la production de riz et savon.
Concernant l’ordinateur, les deux pays seront indifférents quant à sa production puisse que le
salaire relatif égalise la productivité relative.
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Modèle
d’avantage
comparatif
Historique
David Ricardo
2× 𝟐 × 𝟏
2× 𝒏 × 𝟏
HOS
2× 2 × 2
Economies
d’Echelle
EEE
EEI
.b) Combien d’heures gagnera le pays B en important le café ?
𝑎𝑖
∗
=
𝑎𝑖𝑤
𝑤∗ = 36 × 0,1 = 3,6 ℎ𝑒𝑢𝑟𝑒𝑠
Le pays B gagnera 6𝐻 − 3,6𝐻 = 2,4𝐻 heures en important le café. Il va atteindre en peu de temps
(3,6H) la quantité de café qu’il aurait dû avoir en produisant en 6H.
Question 7
Deux pays A et B produisant 4 biens avec un seul facteur de production : le travail. On nous
donne les coefficients techniques repris dans le tableau ci-dessous :
Avec les taux de salaires nominaux de 100$/H et 20$/H respectivement pour les pays A et B.
a) Déterminez la spécialisation de chaque pays.
Le pays A est plus performant que B dans la production de tous les biens. Il a un avantage absolu
car met moins de temps dans la production des différents biens.
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Modèle
d’avantage
comparatif
Historique
David Ricardo
2× 𝟐 × 𝟏
2× 𝒏 × 𝟏
HOS
2× 2 × 2
Economies
d’Echelle
EEE
EEI
En termes de cout du travail
Le pays A devra se spécialiser dans la production des tables et chaises ; et le pays B devra se
spécialiser dans la production de bancs et écritoires.
En terme du taux de salaire
𝑤
𝑤∗
=
100
20
= 5 𝑒𝑡
𝑤∗
𝑤
=
20
100
= 0,2
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Modèle
d’avantage
comparatif
Historique
David Ricardo
2× 𝟐 × 𝟏
2× 𝒏 × 𝟏
HOS
2× 2 × 2
Economies
d’Echelle
EEE
EEI
Le pays A devra se spécialiser dans la production des tables et chaises parce les taux de salaire
relatif sont inférieurs aux productivités relatives dans la production de ces deux biens et par
conséquent, le pays B devra se spécialiser dans la production des bancs et écritoires.
b) Pourquoi le pays B va importer les tables ?
𝑎𝑖
∗
=
𝑎𝑖𝑤
𝑤∗ = 5 × 5 = 25 ℎ𝑒𝑢𝑟𝑒𝑠
Le pays B renonce à produire les tables pendant 50heures et préfère importer au pays A pour 25
heures. De ce fait, il gagnera 50𝐻 − 25𝐻 = 25 heures.
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Modèle
d’avantage
comparatif
Historique
David Ricardo
2× 𝟐 × 𝟏
2× 𝒏 × 𝟏
HOS
2× 𝟐 × 𝟐
Economies
d’Echelle
EEE
EEI
le modèle de Heckscher, Ohlin et Samuelson (HOS) est un modèle d’avantage comparatif
comprenant deux pays (Domestique et étranger), deux biens ou secteurs (X et Y) et deux facteurs
de production (K et L).
Postulat du Modèle 𝟐 × 𝟐 × 𝟐
▪ Deux coefficients techniques (deux technologies, deux techniques de production) ;
▪ Deux courbes de transformation (deux limites, deux frontières de production) ;
▪ Les facteurs sont parfaitement mobiles entre secteurs, mais immobiles entre pays 𝑤, 𝑤∗, 𝑟, 𝑟∗
▪ Les deux pays sont similaires en terme de préférence, de technologie et de productivité ;
▪ Les deux pays se diffèrent en terme des dotations factorielles ;
▪ L’environnement parfaitement concurrentiel.
▪ Contraintes des ressources :
𝐿 = 𝐿𝑋 + 𝐿𝑌 𝑒𝑡 𝐾 = 𝐾𝑋 + 𝐾𝑌
𝐿∗
= 𝐿𝑋
∗
+ 𝐿𝑌
∗
𝑒𝑡 𝐾∗
= 𝐾𝑋
∗
+ 𝐾𝑌
∗
▪ Le travail et le capital sont substituables
𝐾𝑖
𝐿𝑖
𝑖 =
𝑋
𝑌
dépendent négativement de
𝑟
𝑤
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Modèle
d’avantage
comparatif
Historique
David Ricardo
2× 𝟐 × 𝟏
2× 𝒏 × 𝟏
HOS
2× 𝟐 × 𝟐
Economies
d’Echelle
EEE
EEI
Objectif :
L’objectif du modèle HOS est d’identifier l’intensité factorielle (dans chaque secteur) qui nous
permettra de déterminer la spécialisation de chaque pays en terme de disponibilité factorielle ou
dotation factorielle. Il s’agit de déterminer le facteur le plus important (abondant) dans les deux
secteurs.
Dotation factorielle
La dotation factorielle est la combinaison de travail et capital propre à chaque pays. L’abondance
relative de l’un de deux facteurs donne alors un avantage comparatif au pays dans la production
qui l’utilise.
𝐿 = 𝑎𝑋𝑙𝑄𝑋𝑙 + 𝑎𝑌𝑙𝑄𝑌𝑙 𝑒𝑡 𝐾 = 𝑎𝑋𝑘𝑄𝑋𝑘 + 𝑎𝑌𝑘𝑄𝑌𝑘
𝑎𝑋𝑙 et 𝑎𝑌𝑙 : coefficients du travail, quantités unitaires de facteur travail qui correspondent à une
unité d’un bien X ou Y, niveau technique.
𝑎𝑋𝑘 et 𝑎𝑌𝑘 : coefficients du capital, quantités de facteur capital qui correspondent à une unité de
bien X ou Y.
Courbe de transformation
𝑄𝑋𝑙 =
𝐿
𝑎𝑋𝑙
−
𝑎𝑌𝑙
𝑎𝑋𝑙
𝑄𝑌𝑙 𝑒𝑡 𝑄𝑋𝑘 =
𝐿
𝑎𝑋𝑘
−
𝑎𝑌𝑘
𝑎𝑋𝑘
𝑄𝑌𝑘
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Modèle
d’avantage
comparatif
Historique
David Ricardo
2× 𝟐 × 𝟏
2× 𝒏 × 𝟏
HOS
2× 𝟐 × 𝟐
Economies
d’Echelle
EEE
EEI
Si 𝑄𝑌𝑙 = 0 → 𝑄𝑋𝑙=
𝐿
𝑎𝑋𝑙
et si 𝑄𝑥𝑙 = 0 → 𝑄𝑦𝑙=
𝐿
𝑎𝑦𝑙
∆𝑄𝑋𝑙
∆𝑄𝑌𝑙
= −
𝑎𝑌𝑙
𝑎𝑋𝑙
Le cout d’opportunité de Y en termes de X du facteur L ; le rapport des inputs unitaires.
L’inclinaison de la courbe de transformation est négative traduisant la quantité de bien X qu’il
faut sacrifier si l’on veut augmenter d’une unité le bien Y
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Modèle
d’avantage
comparatif
Historique
David Ricardo
2× 𝟐 × 𝟏
2× 𝒏 × 𝟏
HOS
2× 𝟐 × 𝟐
Economies
d’Echelle
EEE
EEI
.
∆𝑄𝑋𝑙
∆𝑄𝑌𝑙
= −
1
𝑎𝑋𝐿
1
𝑎𝑌𝑙
Le rapport des outputs unitaires ; productivité relative.
Performance
Dans le modèle HOS, on s’atèle au faible niveau de gaspillage des ressources qui correspond à un
faible cout d’opportunité pour déterminer la performance d’un pays. Il s’agit de déterminer
l’intensité factorielle selon 3 approches :
1. Par observation
L’observation est une approche en terme quantitatif qui permet de déterminer la courbe de
transformation d’intersection (limite entre les combinaisons accessibles). La courbe de
transformation d’intersection, appelée aussi la droite coudée nous donne les combinaisons qu’on
peut atteindre avec les deux facteurs de production.
Elle a deux pentes (particularités) ; on obtient les quantités optimales des biens X et Y
d’équilibres.
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Modèle
d’avantage
comparatif
Historique
David Ricardo
2× 𝟐 × 𝟏
2× 𝒏 × 𝟏
HOS
2× 𝟐 × 𝟐
Economies
d’Echelle
EEE
EEI
2. Couts d’opportunités
a) Cout d’opportunité intra sectoriel (inter
factoriel)
𝑎𝑌𝑘
𝑎𝑌𝑙
<
𝑎𝑋𝑘
𝑎𝑋𝑙
: il s’agit du nouveau modèle (pays
semblables)
b) Cout d’opportunité inter sectoriel (intra
factoriel)
𝑎𝑌𝑘
𝑎𝑋𝑘
<
𝑎𝑌𝑙
𝑎𝑋𝑙
: il s’agit du modèle d’avantage
comparatif (pays différents)
On dira que X est intensif en capital (K). Le
faible sacrifice contribue à identifier la
meilleure performance.
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Modèle
d’avantage
comparatif
Historique
David Ricardo
2× 𝟐 × 𝟏
2× 𝒏 × 𝟏
HOS
2× 𝟐 × 𝟐
Economies
d’Echelle
EEE
EEI
3. Par le graphique (analyse des variations)
Cette approche est la meilleure parmi les trois.
L’analyse de la variation se fait en deux étapes:
▪ Exprimer les deux courbes de
transformations : il faut déterminer les
quantités extrêmes.
▪ Déterminer l’intensité factorielle : on fait
varier un facteur dans le sens d’une
augmentation de manière graphique et on
vérifie si ca bénéficie à quel secteur.
Courbe de transformation
La courbe de transformation représente en
réalité l’offre de production.
Offre : courbe de transformation
Demande : droite d’iso-valeur : 𝑌 = 𝑃𝑥𝑄𝑥 + 𝑃𝑌𝑄𝑌
On ne parlera plus de courbe coudée mais de
courbe arquée (avec des biens substituables).
La pente de la courbe de transformation va
égaliser la pente de la courbe d’iso-valeur en
équilibre.
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d’avantage
comparatif
Historique
David Ricardo
2× 𝟐 × 𝟏
2× 𝒏 × 𝟏
HOS
2× 𝟐 × 𝟐
Economies
d’Echelle
EEE
EEI
Si les deux biens sont substituables, le cout
d’opportunité d’un bien égalise le prix relatif.
De manière simple et classique.
Pour produire une unité du bien X, on peut
combiner les facteurs L et K.
Le cout ou la rémunération de chaque facteur
est déterminé dans l’utilisation de l’un ou
l’autre facteur. La relation entre chaque facteur
et sa rémunération est de sens inverse
(décroissante).
L’abondance d’un facteur implique une
rémunération faible à cause de :
• La loi de l’offre et la demande
• La qualification
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d’avantage
comparatif
Historique
David Ricardo
2× 𝟐 × 𝟏
2× 𝒏 × 𝟏
HOS
2× 𝟐 × 𝟐
Economies
d’Echelle
EEE
EEI
En faisant varier l’un de facteur, on vise la
croissance économique ou la croissance de la
production.
La spécialisation en dotation factorielle d’un
pays se fait avec le facteur où il se sent le plus
fort en fonction de :
• La main d’œuvre qualifiée ;
• La production des ressources naturelles et
exportations.
Gain à l’échange
Il y a rupture d’équilibre lorsque OG=DG
Il y a ouverture économique lorsque L’OR ne
rencontre plus la DR.
En principe, c’est après avoir absorber la
production que l’on peut exporter. Et on peut
importer, lorsque la production intérieure est
insuffisante par rapport à la demande
intérieure.
Le point A indique l’équilibre entre O et D et le
point B indique le déséquilibre. La demande de
y étant supérieure à sa production (Dy>Qy), il
faudra importer pour combler l’insuffisance de
production.
Par contre la demande de x est inférieure à son
niveau de production (Dx<Qx), il faudra donc
exporter l’excédent de production.
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d’avantage
comparatif
Historique
David Ricardo
2× 𝟐 × 𝟏
2× 𝒏 × 𝟏
HOS
2× 𝟐 × 𝟐
Economies
d’Echelle
EEE
EEI
Causes des exportations :
• Les restes de la production intérieure après
consommation locale ;
• Un bien dont la demande intérieure est
nulle.
Causes des importations :
• Les biens dont la production locale est
insuffisante ;
• Les biens dont la production intérieure est
nulle.
La recherche du bien être conduit les nations
au commerce. Ce dernier permet d’aller au-delà
de la frontière de production.
Un pays bénéficiera des exportations d’un bien
Y si et seulement si sa demande du bien Y est
plus importante que sa production.
Offre = demande
Px Qx + Py Qy = Px Dx + Py Dy
Les exportations d’un pays couvrent les
importations d’un autre.
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d’avantage
comparatif
Historique
David Ricardo
2× 𝟐 × 𝟏
2× 𝒏 × 𝟏
HOS
2× 𝟐 × 𝟐
Economies
d’Echelle
EEE
EEI
Le terme d’échange représente le taux auquel
deux biens sont échangés l’un contre l’autre sur
le marché international. C’est le rapport des
prix à l’exportation sur les prix à l’importation.
La comparaison de gain à l’échange nécessite la
détermination du niveau d’importation de
chaque pays.
Egalisation de la balance commerciale
Hypothèses :
• Deux pays A et B
• B exporte X et importe Y
• A exporte Y et importe X
Supposons que deux pays disposent d’une
même courbe de demande.
Le terme de l’échange du pays étranger est
supérieur à celui du pays domestique. C’est-à-
dire, en terme de X, le bien être du pays
étranger est supérieur à celui du pays
domestique parce que le terme d’échange
exprime le bien être.
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d’avantage
comparatif
Historique
David Ricardo
2× 𝟐 × 𝟏
2× 𝒏 × 𝟏
HOS
2× 𝟐 × 𝟐
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EEE
EEI
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d’avantage
comparatif
Historique
David Ricardo
2× 𝟐 × 𝟏
2× 𝒏 × 𝟏
HOS
2× 𝟐 × 𝟐
Economies
d’Echelle
EEE
EEI
En cas d’ouverture, on s’éloigne des deux points
d’équilibre pour arriver au point 3 (point de
convergence). On constate que le terme de
l’échange du pays étranger se détériore alors
que celui du pays domestique s’améliore.
Le point 3 est le point d’égalisation des balances
commerciales. L’exportation de l’un correspond
aux importations de l’autre.
Variations de la demande relative (DR)
La variation de Y conduit à la variation de la
DR. En augmentant Y :
• Les quantités relatives augmentent ;
• Les termes de l’échange s’améliorent ;
• Les offreurs (producteurs) augmente le
niveau de production ;
• Les demandeurs (consommateurs)
améliorent des termes de l’échange. Ils vont
réduire la demande de X au détriment de Y
(effet de substitution) on remplace la
consommation de X par Y.
Le pays domestique va recevoir un revenu
provenant du pays étranger.
Croissance biaisée
Une croissance est dit biaisée s’il s’agit d’une
croissance d’un seul facteur qui explique la
détérioration des termes de l’échange.
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d’avantage
comparatif
Historique
David Ricardo
2× 𝟐 × 𝟏
2× 𝒏 × 𝟏
HOS
2× 𝟐 × 𝟐
Economies
d’Echelle
EEE
EEI
Il convient de s’interroger sur les sources réelles
de différence de productivité entre les pays.
Deux économistes ont fourni des réponses à
cette importante question : Eli Heckscher
(1879-1952) et Bertil Ohlin (1899-1979), dont la
théorie devient le fondement même des
avantages comparatifs. Cette théorie fut plus
tard raffinée par Paul Samuelson.
Les deux premiers auteurs attribuaient les
différences internationales de coûts de
production à deux causes :
• Les différences de dotation en facteurs;
• L’intensité en facteurs variable selon les
biens ; d’où la terminologie du modèle de
dotation factorielle, lequel repose sur des
hypothèses spécifiques.
Les principales hypothèses du modèle de
dotation factorielle peuvent être classées en
huit catégories :
(1) La dimensionnalité
Cette hypothèse vise à faciliter la
démonstration du gain d’échange en ne
considérant qu’un nombre fini de biens, de
facteurs et de pays. Le modèle simple postule
un monde à deux biens, deux pays (domestique
et étranger) et deux facteurs (capital et travail).
Une fois que les démonstrations requises seront
faites à l’aide de cette hypothèse de 2 × 2 × 2, la
tâche consistera à généraliser les résultats à un
monde comportant plusieurs pays, plusieurs
biens et plusieurs facteurs.
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comparatif
Historique
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2× 𝟐 × 𝟏
2× 𝒏 × 𝟏
HOS
2× 𝟐 × 𝟐
Economies
d’Echelle
EEE
EEI
(2) L’immobilité des facteurs entre pays
Cette hypothèse considère que les facteurs sont
mobiles à l’intérieur d’un pays et relativement
immobiles entre les pays. C’est d’ailleurs en
vertu de cette hypothèse et de l’existence même
d’un État qui différencie l’économie
internationale de l’économie régionale.
(3) Le libre-échange
Le libre échange signifie qu’il n’y a aucune
entrave au commerce, notamment pas de
barrières tarifaires ou non tarifaires.
(4) L’absence de coûts de transport
Cette hypothèse se comprend aisément et est
surtout utile pour écarter une situation
d’autarcie qui serait due simplement à des
coûts prohibitifs de transport.
(5) La concurrence sur les marchés des biens et
des facteurs
L’hypothèse sur les marchés concurrentiels est
centrale dans les premières phases d’une
démarche analytique. Rappelons qu’un marché
est dit concurrentiel dès qu’il y a de nombreux
offreurs qui, pris individuellement, n’ont aucun
impact sur les prix. Le prix déterminé par le
marché équivaut au coût marginal ou au
revenu marginal.
Dans ces conditions, la firme n’a pas d’autre
choix que de déterminer la quantité ainsi que la
combinaison des facteurs de façon à minimiser
ses coûts de production. Les prix des facteurs
sont également fixés par le marché. Plus
précisément, le salaire et la rente sont
déterminés d’avance dans chaque pays.
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David Ricardo
2× 𝟐 × 𝟏
2× 𝒏 × 𝟏
HOS
2× 𝟐 × 𝟐
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EEE
EEI
(6) La technologie identique entre pays et un
rendement d’échelle constant
La fonction de production qui est présumée
identique dans chacun des pays. Plus
précisément, les producteurs des deux pays ont
accès aux mêmes techniques de production. Le
choix d’un procédé de production dans un pays
n’est fonction que du prix des facteurs dans ce
pays. Ainsi, si les prix des facteurs sont
identiques entre pays, alors la quantité de
facteurs requise pour produire un bien ne
variera pas selon le pays.
On voit bien que c’est une des hypothèses les
plus restrictives du modèle d’Heckscher et
Ohlin, puisqu’il est bien connu qu’il y a des
disparités entre pays dans leur capacité
d’adoption des technologies de production.
(7) L’absence de revirement d’intensité en
facteur
Quant à la notion d’absence de revirement
d’intensité, elle signifie simplement qu’une
industrie intensive en travail le demeure en
tout temps.
(8) Les préférences identiques des
consommateurs d’un pays à l’autre
On présume qu’il existe une similarité de la
fonction de demande d’un pays à l’autre, c’est-à-
dire qu’avec un prix donné et un même niveau
de revenu, les quantités d’un bien demandées
par les consommateurs seront identiques. Les
pays ne diffèrent que par la quantité disponible
des deux facteurs, capital (K) et travail (L).
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2× 𝒏 × 𝟏
HOS
2× 𝟐 × 𝟐
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EEE
EEI
Théorèmes fondamentaux
Sur la base des hypothèses énoncées
précédemment, Heckscher-Ohlin, ainsi que
d’autres économistes, ont formulé des
théorèmes dans le seul but de prévoir le flux du
commerce entre les pays, ainsi que l’effet du
commerce dans la répartition des revenus entre
les membres d’une société.
• Théorème d’Heckscher-Ohlin : « S’il y a libre-
échange, chaque pays exporte le bien intensif
en son facteur abondant. »
• Théorème de Rybczynski : « Une hausse de
dotation d’un facteur de production provoque
une hausse de production du bien intensif en
ce facteur et une diminution de la production
du bien intensif en l’autre facteur sous
l’hypothèse de plein emploi. »
• Théorème de Stolper-Samuelson : « Une
hausse du prix relatif d’un bien provoque une
hausse du prix réel du facteur utilisé
intensément dans la production de ce bien et
une réduction du prix réel de l’autre facteur
quel que soit le numéraire. »
• Théorème d’égalisation du prix des facteurs :
« Le libre-échange rend égale la
rémunération des facteurs entre les pays et
sert de substitut pour la mobilité externe des
facteurs. »
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Historique
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2× 𝟐 × 𝟏
2× 𝒏 × 𝟏
HOS
2× 𝟐 × 𝟐
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EEE
EEI
Question 8
En vous basant sur les coefficients techniques
ci-après :
Déterminez l’intensité factorielle de chaque
secteur de production
Par observation, on constate que X a en
abondance L (3) et Y utilise plus de K (2)
Cout d’opportunité inter sectoriel
X est intensif en L car sacrifie moins de L (1)
que K (2) ; tandis que Y est intensif en K car
sacrifie moins de K (1) que L (3)
Par l’analyse des variations
En déterminant les quantités extrêmes
En faisant varier K par une augmentation, on
passe du point d’équilibre 1 à 2 avec
conséquence l’augmentation de y et la baisse de
X ce qui explique que K est en abondance dans
Y. l’accroissement de L conduit au point
d’équilibre 3 dans lequel X s’accroit et Y baisse ;
d’où L est intensif dans X.
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d’avantage
comparatif
Historique
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2× 𝟐 × 𝟏
2× 𝒏 × 𝟏
HOS
2× 𝟐 × 𝟐
Economies
d’Echelle
EEE
EEI
Question 9
La production d’une tonne d’acier requiert 10
unités de travail et 5 unités de capital. La
production d’une tonne de blé requiert 2 unités
de travail et 4 unités de capital. Dans la même
économie, l’offre de travail est de 100 unités et
l’offre de capital est de 100 unités.
a) Faites le graphique des contraintes de
travail et de capital pour la production de
l’économie.
En déterminant les quantités extrêmes
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Modèle
d’avantage
comparatif
Historique
David Ricardo
2× 𝟐 × 𝟏
2× 𝒏 × 𝟏
HOS
2× 𝟐 × 𝟐
Economies
d’Echelle
EEE
EEI
b) Déterminez la frontière de production
Il s’agit de la courbe de transformation
d’intersection (courbe coudée).
c) Supposez que l’offre de travail soit portée à
110, quel effet cela aurait-il sur les possibilités
de production ?
En déterminant les quantités extrêmes
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d’avantage
comparatif
Historique
David Ricardo
2× 𝟐 × 𝟏
2× 𝒏 × 𝟏
HOS
2× 𝟐 × 𝟐
Economies
d’Echelle
EEE
EEI
En augmentant l’offre de travail, on observe un
déplacement de la contrainte de travail vers la
droite. La frontière de production s’étend de
manière biaisée en faveur de la production
d’Acier puisse que la quantité d’acier s’accroisse
alors que celle de blé baisse.
Question 10
Un pays qui peut produire deux biens, pétrole
et vêtement avec une quantité unitaire des
facteurs travail et capital disponible dans
chaque secteur.
a) Représentez les expressions de courbe de
transformation
En déterminant les quantités extrêmes
b) Identifiez l’intensité factorielle de chaque
secteur
Par observation, le pétrole est intensif en K
(8>2) et le vêtement en L (6>3).
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d’avantage
comparatif
Historique
David Ricardo
2× 𝟐 × 𝟏
2× 𝒏 × 𝟏
HOS
2× 𝟐 × 𝟐
Economies
d’Echelle
EEE
EEI
Cout d’opportunité inter sectoriel
Le pétrole est intensif en K car sacrifie la même
quantité de facteur (3) mais obtient plus de K
(8) ; tandis que le vêtement est intensif en L car
sacrifie moins de L (1) que K (8).
Par l’analyse des variations
En faisant varier K par une augmentation, on
passe du point d’équilibre 1 à 2 avec
conséquence l’augmentation du pétrole et la
baisse des vêtements ce qui explique que K est
en abondance dans le pétrole. L’accroissement
de L conduit au point d’équilibre 3 dans lequel
les vêtements augmentent et le pétrole baisse ;
d’où L est intensif dans les vêtements.
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On est en présence d’économies d’échelles
lorsque :
• La variation de la production est beaucoup
plus importante que la variation des facteurs
de production. (rendements d’échelles
croissants).
• L’augmentation du volume de production
implique la baisse du cout moyen de
production.
Rendements d’échelles
le rendement d’échelle traduit le degré
d’homogénéité de la fonction d production. On
prend une fonction de production à deux
facteurs K et L. Il y a rendements d’échelles
lors de l’augmentation simultanée de tous les
facteurs de production dans une même
proportion.
On compare
F(𝜆𝐾, 𝜆𝐿) à 𝜆𝐹(K, L)
• Si F(𝜆𝐾, 𝜆𝐿) = 𝜆𝐹(K, L) R.E Constants
• F(𝜆𝐾, 𝜆𝐿) < 𝜆𝐹(K, L) R.E Décroissants
Les couts sont croissants à LT (deséconomies
d’échelles)
• F(𝜆𝐾, 𝜆𝐿) > 𝜆𝐹(K, L) R.E Croissants
Les couts des firmes sont décroissants à LT.
Exemple:
1) F(𝐾, 𝐿) =KL+K²+L²
Que se passe t-il si on double les facteurs de
production?
F(2𝐾, 2𝐿) = 2K2L+ 2𝐾 2+ 2𝐿 2
= 4KL+4𝐾2
+ 4𝐿2
= 4 (KL+K²+L²)
R.E croissants
Assistant
Nkashama M.
Jean-Claude
Modèle
d’avantage
comparatif
Historique
David Ricardo
2× 𝟐 × 𝟏
2× 𝒏 × 𝟏
HOS
2× 𝟐 × 𝟐
Economies
d’Echelles
EEE
EEI
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Concernant la fonction de production du type
Cobb-Douglas :
F(K,L) = A(𝐾𝛼
𝐿𝛽
)
F(𝜆𝐾, 𝜆𝐿) = A 𝜆𝐾 𝛼
𝜆𝐿 𝛽
= A 𝜆𝛼+𝛽 𝐾𝛼𝐿𝛽
• 𝛼 + 𝛽 > 1 R.E Croissants
• 𝛼 + 𝛽 = 1 R.E Constants
• 𝛼 + 𝛽 < 1 R.E Décroissants
Liens R.E et Couts moyens (CM)
• Cm > CM → 𝐶𝑀 croissant et R.E Décroissant
• Cm = CM → 𝐶𝑀 constant et R.E Constant
• Cm< CM → 𝐶𝑀 décroissant et R.E Croissant
R.E et Economies d’échelles (divergence)
• R.E : notion de court terme. On s’intéresse à
l’accroissement des fonctions de production.
• Economies d’échelles : notion de long terme.
R.E et Economies d’échelles (liens)
• Le R.E croissant conduit à la décroissance
des CM qui entraine les économies d’échelles.
• Faire des économies d’échelles entrainent la
baisse des CM ; mais cette baisse n’est pas
du au même facteurs.
En présence d’économies d’échelles, la
production d’un bien s’accroit de façon plus que
proportionnelle à la quantité de facteurs
employés.
• Les entreprises existantes peuvent
augmenter leur taille.
• Il peut y avoir l’entrée des nouvelles
entreprises sur le marché.
Assistant
Nkashama M.
Jean-Claude
Modèle
d’avantage
comparatif
Historique
David Ricardo
2× 𝟐 × 𝟏
2× 𝒏 × 𝟏
HOS
2× 𝟐 × 𝟐
Economies
d’Echelles
EEE
EEI
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Existence des économies d’échelles
Les raisons de l’existence des économies
d’échelle proviennent de trois principales
sources :
• Le principe d’indivisibilité des facteurs
On soutient qu’on ne peut augmenter les
facteurs de production que par unités entières,
ce qui place la production à un niveau plus
élevé. Ainsi, s’il faut un emploi pour produire
deux tonnes de blé et que l’on désire disposer de
trois tonnes de blé, on ne saurait engager la
moitié d’un emploi, plutôt une unité entière
supplémentaire. Toutefois, avec deux employés,
la production passe à cinq tonnes de blé. Ici, on
double les facteurs et la production fait plus que
doubler.
• La division du travail
Les grandes firmes ont beaucoup plus de
latitude à spécialiser les travailleurs dans des
tâches où ils performent mieux, d’où une
meilleure productivité et un accroissement
substantiel de la production.
• Les coûts fixes
Ils s’amortissent avec la quantité de production.
Certaines industries présentent un coût fixe
d’exploitation fort élevé (chemin de fer,
hydroélectricité, hôpitaux, école, aéronautique),
de sorte que le coût unitaire de production
diminue avec la hausse du niveau de
production.
Bref, lorsqu’il y a économie d’échelle, la
spécialisation contribue à la hausse du bien-
être global : chaque pays produit le bien où il
bénéficie d’économie d’échelle
Assistant
Nkashama M.
Jean-Claude
Modèle
d’avantage
comparatif
Historique
David Ricardo
2× 𝟐 × 𝟏
2× 𝒏 × 𝟏
HOS
2× 𝟐 × 𝟐
Economies
d’Echelles
EEE
EEI
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Assistant
Nkashama M.
Jean-Claude
Modèle
d’avantage
comparatif
Historique
David Ricardo
2× 𝟐 × 𝟏
2× 𝒏 × 𝟏
HOS
2× 𝟐 × 𝟐
Economies
d’Echelles
EEE
EEI
Alfred Marshall (1879) a été le premier à
introduire la distinction entre les économies
d’échelles internes (EEI) et externes (EEE) à la
firme.
EEE
On s’intéresse à la taille de l’industrie ou
secteur (S) et non à la taille de l’entreprise.
Il y a EEE lorsque l’efficacité d’une firme
quelconque est influencée positivement par la
taille du secteur ou du pays.
Toutes les entreprises du secteur alors qu’elles
gardent la même taille, voient leurs couts de
production diminuer suite à une augmentation
de la production globale.
Le cout unitaire de production dépend alors de
la taille du secteur mais pas de celle de la firme.
Exemple: Silicon Valley.
L’industrie fait référence à toute entreprise qui
produit la même chose (biens homogènes) et
sont en concurrence pure et parfaite (CCP).
Déterminants
• Biens homogènes ;
• Libre circulation de l’information ;
• Absence des barrières ;
• Atomicité des agents (plusieurs petites
entreprises, aucunes ne contrôle le marché)
P=CM=Cm
EEE et les échanges internationaux
Les EEE ne favorisent pas les échanges
internationaux. Cette économie a pour effet de
défavoriser (toutes choses restants égales par
ailleurs) les nations qui produisent des volumes
importantes d’un bien (Pays A), il en découle
que l’entrée sur le marché international des
nouveaux exportateurs (Pays B) capables
potentiellement de produire à des couts
unitaires plus faibles, peut alors être
impossible.
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Assistant
Nkashama M.
Jean-Claude
Modèle
d’avantage
comparatif
Historique
David Ricardo
2× 𝟐 × 𝟏
2× 𝒏 × 𝟏
HOS
2× 𝟐 × 𝟐
Economies
d’Echelles
EEE
EEI
B a un taux de salaire plus faible que A.
Le pays B pourrait approvisionner le marché
mondial des meilleurs conditions (2) mais son
entré sur le marché est impossible.
Un nouveau pays ne peut d’emblée s’emparer
de tout le marché mondial et une production
dans B d’une quantité inférieure à Q* se fait
toujours à un cout supérieur à celui atteint en A
en raison des EEE.
Il n’y a pas d’EE au niveau de l’entreprise,
l’industrie est composée dans chaque pays de
nombreuses firmes en CPP. La concurrence fait
donc baisser le prix au niveau du CM, au Cm
les firmes feraient des pertes.
Conséquences
1) La taille du marché intérieur d’une nation
peut en présence d’économies d’échelles
externes être un facteur explicatif du
commerce international (procure un
avantage certain sur les autres nations).
2) Les spécialisations internationales
résultants des EEE sont stables, même si les
avantages comparatifs se modifient (un
nouveau pays accède aux technologies
capables de produire à un cout unitaire plus
fiables suite aux faibles couts salariaux ne
pourra pas entrer sur le marché).
3) La date d’entrée dans la production des
firmes d’un pays devient un facteur essentiel
pour expliquer la spécialisation
internationale.
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Assistant
Nkashama M.
Jean-Claude
Modèle
d’avantage
comparatif
Historique
David Ricardo
2× 𝟐 × 𝟏
2× 𝒏 × 𝟏
HOS
2× 𝟐 × 𝟐
Economies
d’Echelles
EEE
EEI
4) Les économies d’échelles constituent donc
une barrière à l’entrée d’un secteur. En
économie internationale, c’est un argument en
faveur de la protection des industries
naissantes.
Si B (nouvel entrant) protège son marché
national, il produira pour son marché intérieur
d’abord. Dès qu’il atteindra Q*, il pourra
affronter le marché international.
Dans le cas des EEE, le libre échange peut
avoir un impact négatif sur le bien être de la
nation.
À l’abri de la concurrence, B, si sa demande
nationale le lui permet, peut produire une
quantité 𝑄3 supérieur à un cout inférieur au
prix des importations.
Le commerce international peut être source de
pertes.
En pratique il est difficile à trouver ce cas de
figure.
En EEE, le CM dépend du secteur et le profit
économique s’annule lorsque le 𝑃 = 𝐶𝑀
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EEI
On est en présence EEI lorsqu’il y a
augmentation de la taille de l’entreprise
(Volume de production) où la production des
entreprises (Q) et cela implique la baisse du
cout moyen de production.
Donc, seule l’augmentation de la taille de
l’entreprise conduit à ces économies d’échelles.
(R.E croissants).
La production d’une grande firme est
supérieure à la somme des productions
d’entreprises plus petites.
On est dans une situation de concurrence
imparfaite. En présence d’une ou quelques
entreprises qui contrôlent toutes les parts du
marché.
Les entreprises de grande taille, en augmentant
leurs volumes de production qui contribuent à
la baisse du CM, permet de contrôler le marché
et d’absorber les petites entreprises.
Les déterminants des EEI
1) Niveau élevé des couts fixes (F)
Il faut absolument que la production soit élevée
pour absorber les couts fixes. exemple:
aéronautique, énergétique.
2) Division du travail
Conduit souvent à une forme de spécialisation
de la main d’œuvre. Amélioration de la
productivité de la main d’œuvre suite à la
spécialisation.
EEI et les échanges internationaux
Face à des économies d’échelles internes, les
marchés deviennent oligopolistiques ou
monopolistiques.
Assistant
Nkashama M.
Jean-Claude
Modèle
d’avantage
comparatif
Historique
David Ricardo
2× 𝟐 × 𝟏
2× 𝒏 × 𝟏
HOS
2× 𝟐 × 𝟐
Economies
d’Echelles
EEE
EEI
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Le nombre des firmes dépend pour une fonction
de demande donnée, de la fonction de cout. Si
celle-ci présente des EEI pour l’ensemble des
quantités demandées, le marché est un
monopole.
Sur un marché contestable (pas de barrières),
les firmes installées fixent leur prix à un niveau
égale à leur CM.
Si P>CM, l’entrée de concurrents potentiels
aura lieu parce qu’elle est profitable et le prix
sera ramené au CM.
Supposons que la fonction de demande pour un
bien quelconque soit identique dans deux pays
(A et B). En revanche, les CM diffèrent en
raison par exemple des dotations factorielles.
Le marché étant contestable, il existe une firme
dans chaque pays en raison des R.E Croissants
: monopole.
Conséquences
• Le marché mondial (somme de deux marchés
nationaux) est approvisionné par le
monopoleur du pays B.
• Les consommateurs gagnent à l’ouverture
des nations aux échanges : le prix est plus
faibles, les quantités consommées sont plus
importantes.
L’existence d’EEI dans le marché contestable se
traduit par l’émergence des monopoles
mondiaux.
Assistant
Nkashama M.
Jean-Claude
Modèle
d’avantage
comparatif
Historique
David Ricardo
2× 𝟐 × 𝟏
2× 𝒏 × 𝟏
HOS
2× 𝟐 × 𝟐
Economies
d’Echelles
EEE
EEI
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Principales structures de marchés
1. Monopole
Présence d’un seul vendeur dans une industrie donnée
𝑄 = 𝐴 − 𝐵𝑃 → 𝑃 =
𝐴
𝐵
−
𝑄
𝐵
.
𝑅𝑇 = 𝑄 × 𝑃 = 𝑄
𝐴
𝐵
−
𝑄
𝐵
. =
𝐴𝑄
𝐵
−
𝑄2
𝐵
𝑄′
= 𝑄 + ∆𝑄 et 𝑅𝑇′
= 𝑅𝑇 + ∆𝑅𝑇
Assistant
Nkashama M.
Jean-Claude
Modèle
d’avantage
comparatif
Historique
David Ricardo
2× 𝟐 × 𝟏
2× 𝒏 × 𝟏
HOS
2× 𝟐 × 𝟐
Economies
d’Echelles
EEE
EEI
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𝑃′
=
𝐴
𝐵
−
𝑄′
𝐵
=
𝐴
𝐵
−
𝑄 + ∆𝑄
𝐵
.
𝑅𝑇′ = 𝑄′ × 𝑃′ = 𝑄 + ∆𝑄
𝐴
𝐵
−
𝑄 + ∆𝑄
𝐵
.
𝑅𝑇′ =
𝐴𝑄
𝐵
−
𝑄2
𝐵
−
Q∆𝑄
𝐵
+
A∆𝑄
𝐵
−
Q∆𝑄
𝐵
−
∆𝑄2
𝐵
Si ∆𝑄 est faible, ce que son carré sera beaucoup plus faible (on peut l’éliminer).
𝑅𝑇′
=
𝐴𝑄
𝐵
−
𝑄2
𝐵
−
Q∆𝑄
𝐵
+
𝐴
𝐵
−
𝑄
𝐵
∆𝑄
𝑅𝑇′
= 𝑅𝑇 + 𝑃∆𝑄 −
Q∆𝑄
𝐵
→ 𝑅𝑇′
− 𝑅𝑇 = 𝑃 −
𝑄
𝐵
∆𝑄
∆𝑅𝑇 = 𝑃 −
𝑄
𝐵
∆𝑄 →
∆𝑅𝑇
∆𝑄
= 𝑃 −
𝑄
𝐵
= 𝑅𝑚
𝐶𝑇 = 𝐹 + 𝐶𝑄 ; 𝐶𝑀 =
𝐹
𝑄
+ 𝐶 ; 𝐶𝑚 =
∆𝐶𝑇
∆𝑄
+ 𝐶
Si Q augmente, le CM baisse, nous sommes en présence des économies d’échelles.
Assistant
Nkashama M.
Jean-Claude
Modèle
d’avantage
comparatif
Historique
David Ricardo
2× 𝟐 × 𝟏
2× 𝒏 × 𝟏
HOS
2× 𝟐 × 𝟐
Economies
d’Echelles
EEE
EEI
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Condition de maximisation
𝑹𝒎 = 𝑪𝒎
𝑅𝑀 (𝑃) > 𝐶𝑀 permet de dégager le profit.
𝑃 −
𝑄
𝐵
= 𝐶 → 𝑃 = 𝐶 +
𝐵
𝑄
𝑅𝑀 = 𝐶𝑀 → 𝑙𝑒 𝑝𝑟𝑜𝑓𝑖𝑡 𝑒𝑠𝑡 𝑛𝑢𝑙
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Nkashama M.
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Modèle
d’avantage
comparatif
Historique
David Ricardo
2× 𝟐 × 𝟏
2× 𝒏 × 𝟏
HOS
2× 𝟐 × 𝟐
Economies
d’Echelles
EEE
EEI
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La situation en CPP est meilleure qu’au monopole.
𝑃𝑀 > 𝑃𝐶𝑃𝑃 ; 𝑄𝐶𝑃𝑃 > 𝑄𝑀 ; 𝐶𝑀𝐶𝑃𝑃 < 𝐶𝑀𝑀
Les consommateurs ont accès aux biens à un faible prix et les producteurs produisent à un faible
couts.
𝑃𝑀 > 𝐶𝑀 les profits élevés réalisés par le monopoleur attirent généralement des concurrents. D’où
il est rare de rencontrer des situations de monopole pur ; très souvent c’est l’oligopole. Nous allons
beaucoup nous focaliser sur un cas particulier d’oligopole ; à savoir : la concurrence
monopolistique.
La situation de monopole peut se justifier dans 3 cas :
• Présence des rendements croissants ne permet pas aux petites entreprises d’ être rentable. Si
le cout fixe augmente, le niveau de production pour lequel le CM va augmenter est très élevé :
Cm < CM.
Exemple : production des logiciels, le cout de recherche augmente, le Cm est quasi nul. On aura
toujours le profit puisse que le P > Cm à condition que le CM < P.
• Innovation : découverte des nouveaux procédés technologiques ;
• L’Etat peut crée des monopoles publics : le profit comptable égale à la différance 𝑅𝑇 − 𝐶𝑇
Assistant
Nkashama M.
Jean-Claude
Modèle
d’avantage
comparatif
Historique
David Ricardo
2× 𝟐 × 𝟏
2× 𝒏 × 𝟏
HOS
2× 𝟐 × 𝟐
Economies
d’Echelles
EEE
EEI
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2. Concurrence monopolistique
La concurrence monopolistique est une
situation de monopole avec présence de
concurrence. Il fallait attendre les nouvelles
théories du commerce international pour que la
différenciation des produits soit vraiment
retenue dans l’analyse des échanges
internationaux.
Cette différenciation peut porter sur :
• La qualité du produit (voitures plus
puissantes, plus rapides, plus économes en
carburant…) ; elle est dite verticale.
• La variété des caractéristiques d’un produit
à qualité identique (emballage, couleurs,
proximité…) ; elle est dite horizontale.
Pour expliquez les échanges des biens
similaires différenciés, Krugman recourt à un
modèle de différenciation des produits qui
exclut par définition la CPP. Son modèle
s’appuie sur une situation de Concurrence
monopolistique mise à jour par Chamberlin
(1933).
Deux pays ayant les mêmes dotations
factorielles, utilisent les mêmes technologies à
EEI pour produire des biens différenciés seront
conduits à échanger malgré leur parfaite
similitude dans les conditions d’offre. C’est le
résultat des préférences des consommateurs
des deux pays pour la variété.
L’ouverture des économies engendre les effets
suivants :
• Le nombre des variétés disponibles
augmentent ;
• Il existe un effet de rationalisation de la
production. Certaines firmes vont tout de
même disparaitre.
• Les économies d’échelles sont mieux
exploités, les firmes produisent des séries
plus longues.
• L’utilité des consommateurs augmente.
Assistant
Nkashama M.
Jean-Claude
Modèle
d’avantage
comparatif
Historique
David Ricardo
2× 𝟐 × 𝟏
2× 𝒏 × 𝟏
HOS
2× 𝟐 × 𝟐
Economies
d’Echelles
EEE
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L’échange avec l’étranger permet de consommer
un plus grand nombre des variétés.
Déterminants de la concurrence monopolistique
1) Biens homogènes
Les biens sont supposés être différenciés par les
consommateurs ; mais les producteurs
produisent un même bien. Chaque firme
dispose d’un monopole sur sa variété.
Exemples : beaucoup d’entreprises produisent
des T-shirts, mais sans contrefaçons. Seul
Adidas peut produire des t-shirts Adidas.
Ce pouvoir protège partiellement chaque firme
de la concurrence.
2) Variétés des biens
Chaque entreprise peut fixer son prix et
considérer les prix de ses concurrentes comme
une donnée.
Ainsi, la demande adressée à une entreprise est
plus importante si le prix des concurrentes est
plus élevé et peut prendre cette forme.
S: taille du marché, vente totale dans le secteur;
n : nombre des firmes du secteur ;
Q: ventes de l’entreprise ;
b : paramètre de relativité, terme constant
indiquant la réponse des ventes au prix, mesure
de degré de différenciation.
P : prix de sa variété;
: prix moyen fixé par ses concurrents.
par hypothèse :
Assistant
Nkashama M.
Jean-Claude
Modèle
d’avantage
comparatif
Historique
David Ricardo
2× 𝟐 × 𝟏
2× 𝒏 × 𝟏
HOS
2× 𝟐 × 𝟐
Economies
d’Echelles
EEE
EEI
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Hypothèses de la concurrence monopolistique
• Indépendance
Un grand nombre d’entreprises, chaque
entreprise représente une fraction insignifiante
du marché. Le choix d’une entreprise n’influe
pas sur les autres.
• Libre entrée sur le marché
• Information parfaite
Informations sur les prix et caractéristiques des
biens échangés sont accessibles.
• Différenciation des produits
Implications des hypothèses
• Différenciation des produits
Si la firme souhaite augmenter sa production,
elle doit vendre à un prix inférieur. Elle va agir
comme au monopole (price maker).
Plus une firme réussit à différencier son produit
de celui des firmes rivales, plus elle dispose
d’un pouvoir de monopole. Rm=Cm
• Fluidité
En présence des profits économiques, des
nouvelles firmes vont apparaitre. Le cas
contraire, elles vont disparaitre.
Avantage de la concurrence monopolistique
Elle offre l’avantage d’expliquer simultanément
les trois faits majeurs des échanges
contemporains. Elle explique l’apparition du
commerce intrabranche par le jeu simultané et
complémentaire des trois déterminants :
• Rendements d’échelles ;
• Effet pro compétitif des échanges ;
• Diversification des variétés disponibles pour
la consommation.
Assistant
Nkashama M.
Jean-Claude
Modèle
d’avantage
comparatif
Historique
David Ricardo
2× 𝟐 × 𝟏
2× 𝒏 × 𝟏
HOS
2× 𝟐 × 𝟐
Economies
d’Echelles
EEE
EEI
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𝐶𝑇 = 𝐹 + 𝐶𝑄 ; 𝐶𝑀 =
𝐹
𝑄
+ 𝐶 𝐶𝑀 = 𝐶𝑚 → 𝐶 = 𝐶𝑚
𝐶 > 0 ; 𝐹 > 0 𝑅𝑚 = 𝑃 −
𝑄
𝐵
𝐶 = 𝐶𝑚 → 𝐶 = 𝑃 −
𝑄
𝐵
𝑄 = 𝑆
1
𝑛
− 𝑏 𝑃 − ത
𝑃 𝑏 ≥ 0 → 𝑄 =
𝑆
𝑛
− 𝑆𝑏𝑃 + 𝑠𝑏 ത
𝑃 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑃 = ത
𝑃
𝑄 =
𝑆
𝑛
𝐶𝑀 =
𝐹
𝑄
+ 𝐶 en dérivant par rapport à Q : 𝐶𝑀′
= −
𝐹
𝑄2 < 0 𝐶𝑀 =
𝐹′𝑛
𝑆
+ 𝐶
En raison des F, l’entreprise dispose des R.E Croissant. Le CM est toujours décroissant ; chaque
entreprise dispose donc d’une technologie exhibant des EEI. Plus b est élevé, plus l’élasticité prix
croisée de la demande des consommateurs pour la variété i est forte.
𝑄 = 𝑆
1
𝑛
− 𝑏 𝑃 − ത
𝑃 𝑄 = 𝑆
1
𝑛
− 𝑆𝑏 𝑃 − ത
𝑃 → 𝑄 = 𝐴 − 𝑆𝑏𝑃 → 𝑄 = 𝐴 − 𝐵𝑃
𝑅𝑚 = 𝑃 −
𝑄
𝐵
𝑄 =
𝑆
𝑛
→ 𝑅𝑚 = 𝑃 −
𝑆
𝑛𝐵
= 𝑃 −
𝑆
𝑛𝑆𝑏
→ 𝑅𝑚 = 𝑃 −
1
𝑛𝑏
𝑅𝑚 = 𝐶𝑚 → 𝑃 −
1
𝑛𝑏
= 𝐶 → 𝑃 = 𝐶 +
1
𝑛𝑏
Assistant
Nkashama M.
Jean-Claude
Modèle
d’avantage
comparatif
Historique
David Ricardo
2× 𝟐 × 𝟏
2× 𝒏 × 𝟏
HOS
2× 𝟐 × 𝟐
Economies
d’Echelles
EEE
EEI
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Intégration économique
L’intégration économique est le passage de
l’autarcie à l’union économique. Il y a
intégration économique lorsque les pays
constituent un espace (marché) commun.
Etapes d’intégration économique
1) Les accords de libre-échanges (ALE)
Les ALE ou accords préférentiels supposent
l’élimination des tarifs et des quotas
d’importation (réduction et suppression des
obstacles au commerce) entre pays signataires.
Il peut se limiter à quelques secteurs ou viser la
totalité des échanges.
2) L’union douanière (UD)
Outre la suppression des obstacles internes au
commerce, elle exige des pays l’harmonisation
de leurs politiques commerciales extérieures.
Cela suppose l’imposition d’un tarif extérieur t
de quotas d’importation communs sur les
produits provenant de pays tiers.
3) Le marché commun (MC)
Au-delà des dispositions habituelles de l’UD, il
supprime les obstacles à la circulation des
personnes, des capitaux, des facteurs de
productions et d’autres ressources à l’intérieur
de la zone, tout en éliminant les barrières non
tarifaires au commerce.
4) Union économique
Elle suppose un MC auquel s’ajoute
l’harmonisation des politiques conjoncturelles
(monétaires et budgétaires) ainsi que des
politiques relatives au marché du travail, au
développement régional, aux transports et à
l’industrie.
L’UC s’accompagne souvent d’une monnaie
commune et exige des institutions
supranationales qui adoptent des lois sur le
commerce pour assurer une application
uniforme des règles à l’intérieur de l’union.
La suppression d’incertitudes liées aux taux de
change améliore les échanges commerciaux.
Assistant
Nkashama M.
Jean-Claude
Modèle
d’avantage
comparatif
Historique
David Ricardo
2× 𝟐 × 𝟏
2× 𝒏 × 𝟏
HOS
2× 𝟐 × 𝟐
Economies
d’Echelles
EEE
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Implication d’une intégration économique
L’intégration économique conduit à :
• L’élargissement des firmes (n1 à n2) qui
conduit à l’accroissement de la taille du
marché.
• L’accès à plus de facteurs de production qui
explique le déplacement (baisse) de la courbe
de CM vers la droite (CM1 à CM2).
• La baisse des prix (P1 à P2), qui sera
bénéfique pour les consommateurs n’est
qu’une conséquence de la baisse du CM.
Résolution du modèle
Pour pouvoir comprendre les conséquences sur
l’échange international du modèle de
concurrence monopolistique, il nous faut
d’abord d’étudier ses valeurs d’équilibres.
• Quelle quantité vend chaque entreprise et à
quel prix ?
• Quelle influence exerce la taille du marché et
le nombre d’entreprise sur cet équilibre ?
Assistant
Nkashama M.
Jean-Claude
Modèle
d’avantage
comparatif
Historique
David Ricardo
2× 𝟐 × 𝟏
2× 𝒏 × 𝟏
HOS
2× 𝟐 × 𝟐
Economies
d’Echelles
EEE
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𝜋 = 𝑅𝑇 − 𝐶𝑇 = 𝑃𝑄 − 𝐹 + 𝐶𝑄 = 𝑃𝑄 − 𝐹 − 𝐶𝑄
𝜋 = 𝑃
1
𝑛
− 𝑏 𝑃 − ത
𝑃 − 𝐶
1
𝑛
− 𝑏 𝑃 − ത
𝑃 − 𝐹 = 𝑃 − 𝐶
1
𝑛
− 𝑏 𝑃 − ത
𝑃 − 𝐹
𝜋 = 𝑃
1
𝑛
− 𝑏𝑃2 + 𝑏𝑃 ത
𝑃 −
1
𝑛
𝐶 + 𝑏𝐶𝑃 − 𝑏𝐶 ത
𝑃
∆𝜋
∆𝑃
= 0 →
1
𝑛
− 2𝑏𝑃 + 𝑏 ത
𝑃 + 𝑏𝐶 = 0
𝑃 = ത
𝑃 →
1
𝑛
− 2𝑏𝑃 + 𝑏𝑃 + 𝑏𝐶 = 0 →
1
𝑛
− 𝑏𝑃 + 𝑏𝐶 = 0 → −𝑏𝑃 = −
1
𝑛
− 𝑏𝐶
𝑃 =
1
𝑛𝑏
+ 𝐶
À ce prix, le profit maximal est garantit pour n’importe quel nombre de firmes. Ce qui nous
intéresse est l’équilibre de LT. Le nombre de firmes pour lequel le profit est nul.
𝐶𝑀 = 𝑅𝑀 𝑒𝑡 𝑅𝑀 = 𝑃 →
𝑛𝐹
𝑆
+ 𝐶 =
1
𝑛𝑏
+ 𝐶 →
𝑛𝐹
𝑆
=
1
𝑛𝑏
𝑛 =
𝑆
𝑏𝐹
Une augmentation dans la dimension du marché entraine une augmentation du nombre
d’entreprises. Ce qui entraine une plus grande variété disponible du produit.
Assistant
Nkashama M.
Jean-Claude
Modèle
d’avantage
comparatif
Historique
David Ricardo
2× 𝟐 × 𝟏
2× 𝒏 × 𝟏
HOS
2× 𝟐 × 𝟐
Economies
d’Echelles
EEE
EEI
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Prix, quantités et recettes à l’équilibre
𝑃 =
1
𝑛𝑏
+ 𝐶 ; 𝑛𝑒 =
𝑆
𝑏𝐹
→ 𝑃𝑒 =
𝐹
𝑏𝑆
+ 𝐶
Une augmentation de la taille du marché fera baisser le prix. Les consommateurs bénéficieront de
plus de choix à un prix faibles qu’en situation d’autarcie.
La production de longue période est :
𝑄 =
𝑆
𝑛
→ 𝑄𝑒 = 𝑏𝐹𝑆
L’échelle de production de chaque firme augmentera avec la taille du marché.
Les recettes totales d’une entreprise s’élève en longue période à :
𝑅𝑇 = 𝑃𝑒
𝑄𝑒
=
𝐹
𝑏𝑆
+ 𝐶 𝑏𝐹𝑆 → 𝑅𝑇𝑒
= 𝐹 + 𝐶 𝑏𝐹𝑆
Tout élargissement du marché est bénéfique à l’entreprise puisse qu'il améliore ses recettes.
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Jean-Claude
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d’avantage
comparatif
Historique
David Ricardo
2× 𝟐 × 𝟏
2× 𝒏 × 𝟏
HOS
2× 𝟐 × 𝟐
Economies
d’Echelles
EEE
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Gains issus de l’échange
• L’échange international accroit la dimension
du marché ;
• Dans le cadre d’une industrie, un marché
mondial intégré est bien plus vaste qu’un
marché national. Permet à chaque pays de se
spécialiser dans un nombre restreint de
variétés du même produit pour profiter des
avantages des économies d’échelles et obtenir
par l’importation des autres variétés du
même produit.
• Les consommateurs de chaque pays
bénéficient des prix plus faibles et de plus
des variétés disponibles du fait d’une
production à plus grande échelle. Lorsque le
CM baisse, la recette totale augmente.
Question 11
La fonction de cout total d’une firme en
monopole est donnée par la relation suivante :
CT=2Q²-3Q
La fonction de demande de marché est donnée
par l’équation suivante : P= -2Q²+19
a) Déterminez le prix de vente et le volume de
production permettant au monopoleur de
maximiser son profit.
Cm=Rm ; Cm=4Q-3
RT=PQ= -2Q²+19Q ; Rm= -4Q+19
4Q-3= -4Q+19
Q=2,75
P= -2(2,75)+19 = 13,5
b) Calculez le profit optimal
Profit = RT-CT
RT= -2(2,75)²+19(2,75)=37,125
CT=2(2,75)²-3(2,75)=6,875
Profit=37,125-6,875= 30,25
Assistant
Nkashama M.
Jean-Claude
Modèle
d’avantage
comparatif
Historique
David Ricardo
2× 𝟐 × 𝟏
2× 𝒏 × 𝟏
HOS
2× 𝟐 × 𝟐
Economies
d’Echelles
EEE
EEI
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c) Supposons que la firme ait un comportement
concurrentiel et propose un prix de vente égal
au cout marginal. Calculez le prix de vente
correspondant ainsi que le volume de
production.
Cm =P ; Cm = 4Q -3 = 4(2,75) -3 = 8
P = - 2Q+19 ; 8 = -2Q+19 ; Q = 5,55
d) Supposons que la fonction de cout marginal
identifiée en (Q) corresponde dans sa partie
supérieure au Cout moyen, à la fonction d’offre
d’un marché partiel composé de nombreuses
firmes concurrentielles. Calculez les quantités
et le prix d’équilibre de ce marché à court
terme.
Cm = CM
4Q – 3 = -2Q+19 ; 6Q = 22 ; Q = 3,6
P = -2Q+19 = -2(3,6)+19 =11,8
RT = PQ =11,8 (3,6) = 42,4
CT = 2Q²-3Q = 2(3,6)² - 3(3,6) =15,12
Profit = RT-CT = 42,4-15,12 = 27,28
Question 12
Considérons un marché en CPP comprenant
100 firmes ayant toutes, les mêmes coûts de
production. Chaque firme est donc
représentative (des conditions de production de
toutes les autres). La firme représentative a la
fonction de cout suivante : CT (Q) =Q²+40.
Sur le marché, la demande totale est une
fonction décroissante exprimée par la relation :
Qd= -100P+2000
a) Calculez la fonction d’offre individuelle et la
fonction d’offre agrégée.
En CPP, le profit est maximal si P=Cm
Cm=2Q
Offre individuelle (on exprime Q en fonction de
P)
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Modèle
d’avantage
comparatif
Historique
David Ricardo
2× 𝟐 × 𝟏
2× 𝒏 × 𝟏
HOS
2× 𝟐 × 𝟐
Economies
d’Echelles
EEE
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P=2Q ; Q=P/2
Offre globale
Q = nQ = 100 (P/2) ; Q= 50P
b) Calculez le prix d’équilibre du marché sur la
courte période.
Offre globale égale à la demande globale
50P= -100P+2000 ; P =13,3
c) Calculez l’équilibre du producteur à court
terme
Il s’agit de déterminer le volume de production
qui maximise le profit individuel ainsi que le
profit global.
Chaque firme produit Q = P/2 =13,3/2 = 6,66
CM=CT/Q=Q+40/Q=6,66+40/6,66=12,66
Profit individuel = (P-CM)Q = (13,3 - 12,66) 6,66
= 4,466
Profit global = 100 (4,466) = 446,6
d) A long terme, quelle est la quantité
d’équilibre produite par la firme individuelle ?
A long terme P=CM=Cm
Q+40/Q =2Q ; Q = 6,33
e) Calculez l’équilibre de marché de long terme
P=Cm ; P=2Q = 2(633) = 12,66
La quantité échangée sur le marché est de
Qd= -100(12,66) +2000 =734
A l’équilibre, chaque firme offre Q=6,33 ; or la
demande du marché est de 734 unités
produites. Il y a donc Qd/Qs = 734/633 = 115,95
firmes sur le marché de long terme.
Assistant
Nkashama M.
Jean-Claude
Modèle
d’avantage
comparatif
Historique
David Ricardo
2× 𝟐 × 𝟏
2× 𝒏 × 𝟏
HOS
2× 𝟐 × 𝟐
Economies
d’Echelles
EEE
EEI
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Question 13
Imaginons que des variétés soient produites par
une industrie en situation de concurrence
monopolistique. La demande qui s’adresse à
chaque producteur est de la forme :
Chaque entreprise dispose d’une fonction de
cout telle que son cout marginal est de 5 000 $
et ses couts fixes de 750 000 000 $. Le cout total
est alors : 𝐶𝑇 = 750 000 000 + 5 000𝑄.
Supposons maintenant qu’il existe deux pays,
l’Italie enregistre des ventes annuelles de 900
000 voitures, tandis que l’Allemagne vend 1 600
000 voitures.
Hormis la taille du marché, ces deux pays ne
diffèrent en rien ; ils font face aux mêmes couts
de production et les consommateurs ont les
mêmes préférences.
En absence de commerce, l’Italie compte 6
producteurs et l’Allemagne 8 producteurs.
Comparez les situations d’autarcie et de marché
intégré.
Assistant
Nkashama M.
Jean-Claude
Modèle
d’avantage
comparatif
Historique
David Ricardo
2× 𝟐 × 𝟏
2× 𝒏 × 𝟏
HOS
2× 𝟐 × 𝟐
Economies
d’Echelles
EEE
EEI
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En s’ouvrant au libre-échange, la demande
mondiale sera de S=1 600 000 + 900 000 = 2 500
000 Voitures.
Le marché intégré comprend plus de firme que
sur chaque marché d’autarcie, chacune
produisant davantage et à un prix faible. La
situation de tous les agents s’améliore après
intégration. Les consommateurs ont un choix
plus large à un prix faible et chaque firme
produit davantage ce qui génère des gains
d’échelles.
La baisse des couts moyens (Prix) conduit
automatiquement à la hausse de la recette
totale.
Assistant
Nkashama M.
Jean-Claude
Modèle
d’avantage
comparatif
Historique
David Ricardo
2× 𝟐 × 𝟏
2× 𝒏 × 𝟏
HOS
2× 𝟐 × 𝟐
Economies
d’Echelles
EEE
EEI
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Question 14
Un petit groupe des producteurs de boissons
gazeuses arrivent à différencier leur produit. La
demande du marché à laquelle doit répondre
l’ensemble des producteurs est la suivante :
Q =1350 – 45P
Toutes les firmes ont la même taille et la même
fonction de cout total moyen : CM=0,1q² -3q+40.
Trouvez le prix et quantité d’équilibre et dites si
à long terme, les firmes évoluent en
concurrence monopolistique.
En concurrence monopolistique P=CM à long
terme ; où l’expression de P représente la
demande individuelle.
q = Q/n = (1350 – 45P)/n ; q n =1350-45P
La demande individuelle P = (1350 - q n)/45 (0)
P = CM ; (1350 - q n)/45 = 0,1q² -3q+40
30 – qn/45 = 0,1q² -3q+40
-0,02 qn = 0,1q² -3q+10
-nq= 5q²-150q +500 (1)
or P=RM
CT=CM *Q ; CT=0,1q3 -3q² +40q
Cm=0,3q² -6q+40
RT=RM*Q ; RT=30Q – q²n/45
Rm=30 – qn/22,5
Rm=Cm
30 – 0,04 qn= 0,3q² -6q+40
– 0,04 qn= 0,3q² -6q+10
– qn= 7,5 q² - 150q+250 (2)
Assistant
Nkashama M.
Jean-Claude
Modèle
d’avantage
comparatif
Historique
David Ricardo
2× 𝟐 × 𝟏
2× 𝒏 × 𝟏
HOS
2× 𝟐 × 𝟐
Economies
d’Echelles
EEE
EEI
Jackonkashama@gmail.com Page 73/73
(2) dans (1)
7,5 q² - 150q+250=5q²-150q +500
2,5q² - 250 =0 ; q² = 100 ; q = 10 (3)
La production optimale de chaque firme est de
10 unités.
Pour trouver le nombre optimal de firme
(3) Dans (2)
– qn= 7,5 q² - 150q+250
– 10n= 7,5 (10)² - 150 (10)+250
– 10n= 750 - 1500+250
-n= -500/10 ; n=50 (4)
Pour déterminer le prix d’équilibre
(4) dans (0)
P = (1350 - q n)/45 = 30 – qn/45
P = 30 – 10(50)/45 = 30 – 11,1
P = 19
La demande du marché est Q =1350 – 45P
Q = 1350 – 45 (19) = 1350 – 855
Q = 495
RT = PQ= 19 (10) = 190
CT=0,1q3 – 3q²+40q = 0,1(10)3 – 3 (10)² + 40 (10)
CT=100-300+400=200
Profit = RT-CT = 190-200
Profit = -10
A long terme, la firme évoluant en concurrence
monopolistique réalisera des pertes de 10.
Assistant
Nkashama M.
Jean-Claude
Modèle
d’avantage
comparatif
Historique
David Ricardo
2× 𝟐 × 𝟏
2× 𝒏 × 𝟏
HOS
2× 𝟐 × 𝟐
Economies
d’Echelles
EEE
EEI

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Théorie de l'échange international : résumé et exercices résolus

  • 1. Nkashama M. Jean-Claude Licence 1 FASE Septembre 2021 Université Protestante au Congo Théorie de l’échange international Résumé et exercices
  • 2. Université Protestante au Congo Jackonkashama@gmail.com Page i/i PLAN Première partie : Modèles d’avantages comparatifs 1. Modèles de différences technologiques de David Ricardo 1.1. Modèle 2× 2 × 1 1.2. Modèle 2× 𝑛 × 1 2. Modèle de dotations en facteurs de Heckscher, Ohlin et Samuelson (HOS) Modèle 2× 2 × 2 Deuxième partie : Economies d’échelles et concurrence imparfaite 2.1. Economies d’échelles externes (EEE) 2.2. Economies d’échelles internes (EEI)
  • 3. Adam Smith Considéré comme étant le fondateur des sciences économiques avec sa publication en 1776 « La richesse des nations ». La division du travail qui stipule que chaque travailleur doit se spécialiser dans une tache bien précise, qui permet d’augmenter la productivité et donc de maximiser la production. - Cela favorise les échanges entre les individus ; - Au niveau international, Smith parle d’Avantage Absolu pour que l’échange soit favorable; c’est-à-dire que chaque pays a tendance à se spécialiser dans la production du bien dans lequel il dispose d’un avantage absolu. David Ricardo 1817, avec sa publication « des principes de l’économie politique et de l’ impôt » évoque la notion d’avantage comparatif ou relatif ; c’est-à-dire, chaque pays doit se spécialiser dans le domaine où il est le plus productif comparé aux autres pays. En participant au commerce international, le pays pourra accroitre ses richesses et le marché mondial pourra bénéficier des biens aux prix les plus compétitifs et attractifs possibles. Jackonkashama@gmail.com Page 01/73 1700 Adam Smith David Ricardo 1900 1776 1817 1800 Assistant Nkashama M. Jean-Claude Modèle d’avantage comparatif Historique David Ricardo 2× 𝟐 × 𝟏 2× 𝑛 × 1 HOS 2× 2 × 2 Economies d’Echelle EEE EEI
  • 4. Jackonkashama@gmail.com Page 02/73 Assistant Nkashama M. Jean-Claude Modèle d’avantage comparatif Historique David Ricardo 2× 𝟐 × 𝟏 2× 𝑛 × 1 HOS 2× 2 × 2 Economies d’Echelle EEE EEI Modèle 𝟐 × 𝟐 × 𝟏 C’est un modèle à deux pays, deux biens (secteurs) et un seul facteur de production. L’avantage comparatif permet aux deux pays de produire et de commercialiser leurs produits. Détermination de la spécialisation La spécialisation est le processus par lequel les pays développent une autre activité pour laquelle ils disposent d’une compétence ou d’un avantage particulier. 1ère approche : Cout d’opportunité. Cette approche revient à David Ricardo, appelée aussi approche classique ou par la production fait référence à ce dont l’ont doit renoncer pour obtenir quelque chose. La spécialisation par le cout d’opportunité provoque la division international du travail (DIT), c’est-à-dire, partage rationnel des activités de production à l’échelle mondiale aboutissant à une spécialisation de chaque pays dans le domaine où il est plus efficace. - Les coefficients du travail, imput unitaire, quantité unitaire d’un bien (ex. nombre d’heure qu’il faut pour produire une unité d’un bien 𝑎𝑥 𝑜𝑢 𝑎𝑦 - Les quantités unitaires de production ou rendements, productivité du facteur travail, output unitaire 1/𝑎𝑥 𝑜𝑢 1/𝑎𝑦 - Les quantités totales ou production totale 𝑄𝑥 𝑜𝑢 𝑄𝑦
  • 5. Jackonkashama@gmail.com Page 03/73 Assistant Nkashama M. Jean-Claude Modèle d’avantage comparatif Historique David Ricardo 2× 𝟐 × 𝟏 2× 𝑛 × 1 HOS 2× 2 × 2 Economies d’Echelle EEE EEI 2ème approche : Meilleur avantage absolue. Revient à Adam Smith, appelé aussi meilleure performance ou par le commerce ou encore par le prix relatif. L’élément objectif qui permet d’exporter est le prix relatif 𝑃𝑥 𝑜𝑢 𝑃𝑦 parce qu’en économie fermée, le prix relatif égalise le cout d’opportunité. - Spécialisation extrême : cette situation n’est possible que si le prix relatif d’équilibre (prix relatif en vigueur au marché international), est compris entre les deux prix relatifs d’autarcie. - Gain à l’échange : c’est ce que gagne chaque pays en participant au commerce. Il peut obtenir une quantité de bien plus important par les importations tout en renonçant à produire localement. Les importations permettent d’aller au-delà de la frontière de production, jusqu’à atteindre les combinaisons des biens qui étaient non accessibles. Spécialisation par la production Avantage absolu Avantage relatif On peut déterminer la spécialisation de chaque pays en identifiant le pays le plus performant en terme de production. La valeur ajoutée est que même le pays le moins performant est récupéré, donc peut produire et commercer au marché international grâce au cout d’opportunité.
  • 6. Jackonkashama@gmail.com Page 04/73 Assistant Nkashama M. Jean-Claude Modèle d’avantage comparatif Historique David Ricardo 2× 𝟐 × 𝟏 2× 𝑛 × 1 HOS 2× 2 × 2 Economies d’Echelle EEE EEI PA PB X Y 𝑋∗ 𝑌∗ 𝐿𝑋 = 𝑎𝑋𝑄𝑋 𝐿𝑌 = 𝑎𝑌𝑄𝑌 𝐿 = 𝐿𝑋 + 𝐿𝑌 ⟹ 𝐿 = 𝑎𝑋𝑄𝑋+ 𝑎𝑌𝑄𝑌 (1) 𝐿∗ = 𝐿𝑋 ∗ + 𝐿𝑌 ∗ ⟹ 𝐿∗ = 𝑎𝑋 ∗ 𝑄𝑋 ∗ +𝑎𝑌 ∗ 𝑄𝑌 ∗ (1) Limite, frontière parce qu’on a une combinaison accessible des deux biens et des combinaisons non accessibles. Courbe de transformation : c’est la combinaison entre les productions accessibles et inaccessibles (frontière de production). Met en relation les deux secteurs. La représentation de cette courbe passe par la détermination des quantités extrêmes des biens. 𝑄𝑋 = 𝐿 𝑎𝑋 − 𝑎𝑌 𝑎𝑋 𝑄𝑌 → 𝑙𝑖𝑚𝑖𝑡𝑒 Si 𝑄𝑌 = 0 𝑄𝑋 = 𝐿 𝑎𝑋 ⟹ 𝑄𝑋 = 1 𝑎𝑋 *L
  • 7. Si 𝑄𝑋 = 0 𝑄𝑌 = 𝐿 𝑎𝑌 ⟹ 𝑄𝑌 = 1 𝑎𝑌 𝐿𝑌 ∆𝑄𝑋 ∆𝑄𝑌 = − 𝑎𝑌 𝑎𝑋 La courbe de transformation étant négatif, les deux quantités ne peuvent varier qu’en sens contraire. Le rapport des coefficients techniques (cout d’opportunité), couts unitaires de production ou quantités totales correspond à la quantité d’un bien qu’il faut sacrifier pour obtenir une unité supplémentaire d’un autre bien. − 𝑎𝑌 𝑎𝑋 = − 1 𝑎𝑋 1 𝑎𝑌 = 𝑄𝑋 𝑄𝑌 Taux de salaire : la rémunération des quantités de facteur d’un secteur (taux de salaire) est fonction de la quantité unitaire de production 1 𝑎𝑋 . Jackonkashama@gmail.com Page 05/73 Assistant Nkashama M. Jean-Claude Modèle d’avantage comparatif Historique David Ricardo 2× 𝟐 × 𝟏 2× 𝑛 × 1 HOS 2× 2 × 2 Economies d’Echelle EEE EEI
  • 8. 1 𝑎𝑋 = 𝑊𝑋 𝑃𝑋 ⇒ 𝑊𝑋 = 𝑃𝑋 𝑎𝑋 (1) 1 𝑎𝑌 = 𝑊𝑌 𝑃𝑌 ⇒ 𝑊𝑌 = 𝑃𝑌 𝑎𝑌 (2) (1)=(2) ⇒ 𝑎𝑋 𝑎𝑌 = 𝑃𝑋 𝑃𝑌 Le prix relatif de X en terme de Y 𝑃𝑋 𝑃𝑌 est la quantité de biens X qu’on peut échanger contre un bien Y. - En économie fermée, le cout d’opportunité d’un bien égalise son prix relatif. - Le cout d’opportunité d’un secteur donné peut être pris comme le cout de production (le niveau de gaspillage des ressources). Le pays qui aura un faible niveau de gaspillage des ressources sera considéré comme étant le plus performant. cout d’opportunité : production 𝑎𝑋 𝑎𝑌 > ≠ < 𝑎𝑥 ∗ 𝑎𝑌 ∗ Prix relatif : vente ou commerce 𝑃𝑋 𝑃𝑌 > ≠ < 𝑃𝑥 ∗ 𝑃𝑌 ∗ Jackonkashama@gmail.com Page 06/73 Assistant Nkashama M. Jean-Claude Modèle d’avantage comparatif Historique David Ricardo 2× 𝟐 × 𝟏 2× 𝑛 × 1 HOS 2× 2 × 2 Economies d’Echelle EEE EEI
  • 9. Au marché international, l’offre et la demande serait relatif et le prix d’équilibre également relatif. Jackonkashama@gmail.com Page 07/73 Assistant Nkashama M. Jean-Claude Modèle d’avantage comparatif Historique David Ricardo 2× 𝟐 × 𝟏 2× 𝑛 × 1 HOS 2× 2 × 2 Economies d’Echelle EEE EEI Absence de spécialisation extrême Production Commerce Si le cout d’opportunité (marché interne) d’un pays par rapport à un secteur donné égalise le cout d’opportunité du marché international. 𝑎𝑋 𝑎𝑌 = 𝑎𝑋𝑒 𝑎𝑌𝑒 𝑜𝑢 𝑄𝑌 𝑄𝑋 = 𝑄𝑌𝑒 𝑄𝑋𝑒 Lorsque le prix relatif d’un pays d’un secteur donné égalise le prix relatif d’équilibre du marché international dans la production et vente de ce bien. 𝑃𝑋 𝑃𝑌 = 𝑃𝑋𝑒 𝑃𝑌𝑒
  • 10. Jackonkashama@gmail.com Page 08/73 Assistant Nkashama M. Jean-Claude Modèle d’avantage comparatif Historique David Ricardo 2× 𝟐 × 𝟏 2× 𝑛 × 1 HOS 2× 2 × 2 Economies d’Echelle EEE EEI Présence de spécialisation extrême Production Commerce Le cout d’opportunité du marché international doit être compris entre les deux couts d’opportunités d’autarcie. 𝑎𝑋 𝑎𝑌 < 𝑎𝑋𝑒 𝑎𝑌𝑒 < 𝑎𝑋 ∗ 𝑎𝑌 ∗ Le prix relatif du marché international doit être compris entre les deux prix relatifs extrêmes. 𝑃𝑋 𝑃𝑌 < 𝑃𝑋𝑒 𝑃𝑌𝑒 < 𝑃𝑋 ∗ 𝑃𝑌 ∗ Le commerce international a permis de : - Elargir la courbe de transformation ; - Atteindre la croissance économique ; - Atteindre la combinaison qui n’était pas possible ; La monnaie est un instrument de facilitation d’échanges entre les biens dans le modèle de Ricardo. Le taux de change est la conversion d’un prix du bien étranger en monnaie Nationale. Il augmente à cause de la demande de monnaie à l’extérieure et de la consommation des biens à l’étranger.
  • 11. Jackonkashama@gmail.com Page 09/73 Assistant Nkashama M. Jean-Claude Modèle d’avantage comparatif Historique David Ricardo 2× 𝟐 × 𝟏 2× 𝑛 × 1 HOS 2× 2 × 2 Economies d’Echelle EEE EEI Taux de change Rôles Conséquences - Comparer le niveau de prix entre 2 pays - Changer le sens ou la direction du commerce internationale. Plus il y a la monnaie nationale en circulation, plus la monnaie étrangère perd sa valeur. - La variation du taux de change aura permis de changer le sens ou la direction du commerce international. - Dans l’actualité, le taux de change est utilisé dans les pays de grande puissance.
  • 12. Jackonkashama@gmail.com Page 10/73 Assistant Nkashama M. Jean-Claude Modèle d’avantage comparatif Historique David Ricardo 2× 𝟐 × 𝟏 2× 𝑛 × 1 HOS 2× 2 × 2 Economies d’Echelle EEE EEI Question 1 Supposons que les Etats-Unis et le japon produisent deux types de bien, des ordinateurs et du blé. Cout du travail pour produire des ordinateurs et du blé (nombre d’heures nécessaires). 1°) Dans l’exemple présenté, les Etats-Unis disposent d’un avantage absolu dans les deux activités. Qu’est-ce que cela signifie ? Autrement dit, qu’est-ce qu’un avantage absolu ? Les Etats-Unis disposent d’un avantage absolu dans les deux activités : Leur productivité est supérieure à celle du japon pour chacune de deux productions, autrement dit, ils produisent chacun de deux biens à un cout inférieur au japon. 100 < 120 et 5 < 8 2°) Supposons que chaque pays dispose de 1200 heures de travail réparties équitablement entre les deux activités (600 heures pour la fabrication des ordinateurs, 600 heures pour la fabrication du blé). Quelles sont les quantités produites par chaque pays ? Avec 1200 heures de travail réparties équitablement entre les deux biens : 𝐿 = 𝑎 × 𝑄 et 𝐿∗ = 𝑎∗ × 𝑄∗ Les Etats-Unis produisent 𝑄 = 𝐿 𝑎 = 600 100 = 6 ordinateurs et 𝑄 = 𝐿 𝑎 = 600 5 =120 tonnes de blé. Le Japon produit 𝑄∗ = 𝐿∗ 𝑎∗ = 600 120 = 5 ordinateurs et 𝑄∗ = 𝐿∗ 𝑎∗ = 600 8 = 75 tonnes de blé.
  • 13. Jackonkashama@gmail.com Page 11/73 Assistant Nkashama M. Jean-Claude Modèle d’avantage comparatif Historique David Ricardo 2× 𝟐 × 𝟏 2× 𝑛 × 1 HOS 2× 2 × 2 Economies d’Echelle EEE EEI 3°) En réduisant sa production de blé de 60 tonnes, quelle quantité supplémentaire d’ordinateurs pourrait produire chaque pays avec les heures de travail ainsi libérées ? Quel pays augmente le plus sa production d’ordinateurs en réduisant sa production de blé ? En réduisant leur production de blé de 60 tonnes : Le Japon libère 𝐿∗ = 𝑎∗ × 𝑄∗ = 60 × 8 = 480 heures de travail ; avec ces heures il peut produire 𝑄∗ = 𝐿∗ 𝑎∗ = 480 120 = 4 ordinateurs. Les Etats-Unis libèrent 𝐿 = 𝑎 × 𝑄 = 60 × 5 = 300 heures avec lesquelles ils peuvent produire 𝑄 = 𝐿 𝑎 = 300 100 = 3 ordinateurs. C’est donc le Japon qui augmente le plus sa production d’ordinateurs en réduisant sa production de blé. 4°) En réduisant sa production d’ordinateurs de 3 unités, quelle quantité supplémentaire de blé pourrait produire chaque pays ? Quel pays augmente le plus sa production de blé en réduisant sa production d’ordinateurs ? En réduisant sa production d’ordinateurs de 3 unités : le Japon libère 𝐿∗ = 𝑎∗ × 𝑄∗ = 3 × 120 = 360 heures ; il pourra produire 𝑄∗ = 𝐿∗ 𝑎∗ = 360 8 = 45 tonnes supplémentaires de blé. Les Etats-Unis libèrent 𝐿 = 𝑎 × 𝑄 = 3 × 100 = 300 heures ; ils pourront produire 𝑄 = 𝐿 𝑎 = 300 5 = 60 tonnes supplémentaires de blé. Ce sont donc les Etats-Unis qui augmentent le plus la production de blé en réduisant la production d’ordinateurs.
  • 14. Jackonkashama@gmail.com Page 12/73 Assistant Nkashama M. Jean-Claude Modèle d’avantage comparatif Historique David Ricardo 2× 𝟐 × 𝟏 2× 𝑛 × 1 HOS 2× 2 × 2 Economies d’Echelle EEE EEI Question 2 Le Maroc et l’Algérie produisent 2 biens : les tomates et les bicyclettes. Au Maroc, un travailleur peut produire 20 bicyclettes ou 40 tonnes de tomates. En Algérie, un travailleur, peut produire seulement 10 bicyclettes ou 10 tonnes de tomates. Sachant que les 2 pays ne font pas de commerce et qu’il y a 100 travailleurs occupés à moitié dans les deux activités : a. Donner et commenter le tableau de production des deux pays en situation d’autarcie : Tableau de production des tomates et des bicyclettes du Maroc et de l’Algérie en situation d’autarcie : Selon la loi des avantages absolus le Maroc détient un avantage absolu par rapport à l’Algérie. Toutefois, l’Algérie est moins désavantagée dans la production de bicyclettes, le travailleur algérien reste désavantagé mais moins par rapport au marocain en produisant la moitié (500/1000) = 0,5.
  • 15. Jackonkashama@gmail.com Page 13/73 Assistant Nkashama M. Jean-Claude Modèle d’avantage comparatif Historique David Ricardo 2× 𝟐 × 𝟏 2× 𝑛 × 1 HOS 2× 2 × 2 Economies d’Echelle EEE EEI b. Le Maroc veut se spécialiser dans la production des tomates et réduit en conséquence à seulement 40 le nombre de travailleurs occupés à produire des bicyclettes. De même, l’Algérie veut se spécialiser dans la production des bicyclettes, et déplace 25 de ses travailleurs de la production des tomates vers la production des bicyclettes. Donner et commenter le tableau de production des deux pays après ce changement : Voici le tableau de production dans la situation d’une spécialisation partielle : Après spécialisation la production totale des tomates et des bicyclettes a augmenté respectivement de 150 tonnes de tomates et 50 bicyclettes. Question 3 On suppose deux pays ou groupes des pays, la chine et l’union européenne. Dans le tableau ci- dessous, on a les productions mensuelles respectives d’un travailleur dans chacun des deux secteurs, la confection des chemises et l’assemblage d’automobiles. Déterminez la performance de chaque pays. On constate que chaque pays a un avantage absolu : La Chine dans la production des chemises 200 > 50 et L’UE dans la production des voitures 5 < 10
  • 16. Jackonkashama@gmail.com Page 14/73 Assistant Nkashama M. Jean-Claude Modèle d’avantage comparatif Historique David Ricardo 2× 𝟐 × 𝟏 2× 𝑛 × 1 HOS 2× 2 × 2 Economies d’Echelle EEE EEI En terme de cout d’opportunité : La Chine a un avantage comparatif dans la production des chemises car elle est relativement plus efficace dans la production de ce bien 0,025 < 0,2 et automatiquement à l’opposé, l’UE a un avantage comparatif dans la production des voitures 40 > 5. Question 4 Deux pays A et B produisant deux biens (ordinateur et imprimante) en quantité totale représentée dans le tableau ci-dessous : a) Déterminez la spécialisation de chaque pays Le pays A devra produire les deux biens car il détient un avantage absolu face au pays B. 800 > 600 et 600 > 200. En termes de cout d’opportunité : Le pays A va se spécialiser dans la production des imprimantes car son cout d’opportunité est plus faible comparativement à celui du pays B (1,3 < 3) ; et à l’opposer le pays B va se spécialiser dans la production des Ordinateurs (0,3 < 0,75). b) Qu’est ce chaque pays gagne en participant au commerce ?
  • 17. Jackonkashama@gmail.com Page 15/73 Assistant Nkashama M. Jean-Claude Modèle d’avantage comparatif Historique David Ricardo 2× 𝟐 × 𝟏 2× 𝑛 × 1 HOS 2× 2 × 2 Economies d’Echelle EEE EEI Le prix relatif étant égal au cout d’opportunité, on aura : Ordinateur: Ordinateurs : 𝑃𝑜 ∗ 𝑃𝑖 ∗ < 𝑃𝑜𝑒 𝑃𝑖𝑒 < 𝑃𝑜 𝑃𝑖 → 0,3 < 𝑃𝑂𝑒 𝑃𝑖𝑒 < 0,75 Imprimantes : 𝑃𝑖 𝑃𝑜 < 𝑃𝑖𝑒 𝑃𝑜𝑒 < 𝑃𝑖 ∗ 𝑃𝑜 ∗ → 1,3 < 𝑃𝑖𝑒 𝑃𝑜𝑒 < 3 Le pays B devra se spécialiser dans la production et exportation des ordinateurs tout en important les imprimantes tandisque le pays A devra produire et exporter les imprimantes tout en important les ordinateurs. On pose 𝑃𝑂𝑒 𝑃𝑖𝑒 = 0,57 et par conséquent 𝑃𝑖𝑒 𝑃𝑜𝑒 = 1 0,57 = 1,75 Le volume d’importation potentiel des imprimantes du pays B sera égale à 𝑄𝐼𝐴 × 𝑃𝑂𝑒 𝑃𝑖𝑒 = 𝑄𝐼𝐵 → 600 × 0,57 = 342 > 200. En participant au commerce le pays B gagne 342 − 200 = 142 Imprimantes. Le volume d’importation des ordinateurs du pays A sera égale à 𝑄𝑂𝐵 × 𝑃𝑖𝑒 𝑃𝑜𝑒 = 𝑄𝑂𝐴 → 600 × 1,75 = 1 050 > 800 . Le pays A gagnera 1 050 − 800 = 250 ordinateurs en participant au commerce.
  • 18. Jackonkashama@gmail.com Page 16/73 Assistant Nkashama M. Jean-Claude Modèle d’avantage comparatif Historique David Ricardo 2× 𝟐 × 𝟏 2× 𝑛 × 1 HOS 2× 2 × 2 Economies d’Echelle EEE EEI Question 5 L’économie mondiale est composée de deux pays (Angleterre et Portugal) et deux biens : le vin qui symbolise la viticulture et le drap qui symbolise l’industrie. Les deux pays ont des niveaux de productivité différents et donc des couts de production différents (le cout dépend de la quantité de travail nécessaire pour produire le bien) repris dans le tableau ci- dessous : a) Montrez que le Portugal dispose d’un avantage absolu pour les deux productions ? Le Portugal dispose d’un avantage absolu et est plus efficace que l’Angleterre dans la production des deux biens puisse qu’il utilise moins de travailleurs : vin (80 < 120) et drap (90 < 100). b) Calculez le rapport entre les couts de production de l’Angleterre et ceux du Portugal pour la production du vin et du drap. 120 80 = 1,5 Les couts de production de l’Angleterre sont supérieurs de 120−80 80 × 100 = 50% à ceux du Portugal pour la production du Vin. 100 90 = 1,11 Les couts de production de l’Angleterre sont supérieurs de 100−90 90 × 100 = 10% à ceux du Portugal pour la production du drap.
  • 19. Jackonkashama@gmail.com Page 17/73 Assistant Nkashama M. Jean-Claude Modèle d’avantage comparatif Historique David Ricardo 2× 𝟐 × 𝟏 2× 𝑛 × 1 HOS 2× 2 × 2 Economies d’Echelle EEE EEI c) Calculez le rapport entre les couts de production du Portugal et ceux de l’Angleterre pour la production de vin et du drap. 80 120 = 0,6 Les couts de production du Portugal sont inférieurs de 80−120 120 × 100 = −0,33,3% à ceux de l’Angleterre pour la fabrication du Vin. 90 100 = 0,9 Les couts de production du Portugal sont inférieurs de 90−100 100 × 100 = −10% à ceux de l’Angleterre pour la fabrication du Drap.
  • 20. Jackonkashama@gmail.com Page 18/73 Assistant Nkashama M. Jean-Claude Modèle d’avantage comparatif Historique David Ricardo 2× 𝟐 × 𝟏 2× 𝒏 × 𝟏 HOS 2× 2 × 2 Economies d’Echelle EEE EEI Le modèle 𝟐 × 𝒏 × 𝟏 est un modèle qui se rapproche de la réalité. Deux pays, plusieurs biens (secteurs) et un seul facteur (travail). Les secteurs sont indexés 𝑖 = 1,2, … , 𝑛 . Dans ce modèle de Ricardo, c’est le progrès technique 𝒂𝒊 qui différencie les pays. 𝑎𝑖: coefficient du travail qui varie d’un secteur à un autre. Quelque soit le secteur ou technologie, le taux de salaire nominal (c’est le taux fixé dans le contrat de travail) est la même dans les deux pays 𝒘 = 𝒘∗ . 𝑊 𝑃 est le taux de salaire réel qui correspond à la productivité ou un panier des biens et services. On trouve un équivalant en biens et services. Exemple: le prix d’un crayon. 𝑊 𝑃 = 1 𝑎 → 𝑃 = 𝑊 × 𝑎 Avec 𝑃 le coût du travail qui correspond au véritable cout de production. Spécialisation 1. Approche direct (Production) Le pays va se spécialiser dans la production du bien où le coût de travail est faible par rapport à son correspondant d’autre pays.
  • 21. Jackonkashama@gmail.com Page 19/73 Assistant Nkashama M. Jean-Claude Modèle d’avantage comparatif Historique David Ricardo 2× 𝟐 × 𝟏 2× 𝒏 × 𝟏 HOS 2× 2 × 2 Economies d’Echelle EEE EEI • Détermination du coût de travail de chaque pays ; • Comparaison des coûts de travail 𝑎𝑖𝑤 < = > 𝑎𝑖 ∗ 𝑤∗ • Le pays se spécialisera dans la production du bien où il aura un faible coût de travail. Avoir un taux de salaire élevé alourdi le cout de travail et de production ; et devient désavantageux pour le pays ; ce qui conduit à la délocalisation des unités de production. 2. Approche indirect (Commerce) • Détermination des taux de salaire relatif : 𝑤∗ 𝑤 • Détermination des productivités relatives : 𝑎𝑖 𝑎𝑖 ∗ • Comparaison des salaires relatifs et productivités relatives 𝑎𝑖 𝑎𝑖 ∗ < 𝑤∗ 𝑤 ou 1 𝑎𝑖 ∗ 1 𝑎𝑖 < 𝑤∗ 𝑤 • Le pays va se spécialiser dans la production du bien lui procurant un taux d’horaire relatif faible à la productivité relative.
  • 22. Jackonkashama@gmail.com Page 20/73 Assistant Nkashama M. Jean-Claude Modèle d’avantage comparatif Historique David Ricardo 2× 𝟐 × 𝟏 2× 𝒏 × 𝟏 HOS 2× 2 × 2 Economies d’Echelle EEE EEI 𝑃𝑟𝑜𝑓𝑖𝑡 = 𝑝𝑟𝑜𝑑𝑢𝑐𝑡𝑖𝑣𝑖𝑡é – 𝑠𝑎𝑙𝑎𝑖𝑟𝑒 Performance en terme d’importation Pour importer, il faut être capable de produire dans peu de temps dans le pays exportateur. 𝑎𝑖𝑤 = 𝑎𝑖 ∗ 𝑤∗ → 𝑎𝑖 ∗ = 𝑎𝑖𝑤 𝑤∗ Question 6 Deux pays A et B produisant 5 biens avec un seul facteur de production : le travail. On nous donne les coefficients techniques repris dans le tableau ci-dessous : Avec les taux de salaires nominaux de 10$/Heures et 20£/Heures respectivement pour les pays A et B. le taux de change étant de E=5$/£.
  • 23. Jackonkashama@gmail.com Page 21/73 Assistant Nkashama M. Jean-Claude Modèle d’avantage comparatif Historique David Ricardo 2× 𝟐 × 𝟏 2× 𝒏 × 𝟏 HOS 2× 2 × 2 Economies d’Echelle EEE EEI a) Déterminez la spécialisation de chaque pays. Le pays B est plus performant que A dans la production de tous les biens. Il a un avantage absolu car met moins de temps dans la production des différents biens. En termes de cout du travail : On commence par convertir le taux de salaire nominal du pays B. 𝑤∗ = 20 × 5 = 100$/ℎ𝑒𝑢𝑟𝑒𝑠 Le pays A devra se spécialiser dans la production du café et cuivre et le pays B devra se spécialiser dans la production de riz et savon. Concernant l’ordinateur, les deux pays seront indifférents quant à sa production puisse que les coûts de travail dans les deux pays sont les mêmes.
  • 24. Jackonkashama@gmail.com Page 22/73 Assistant Nkashama M. Jean-Claude Modèle d’avantage comparatif Historique David Ricardo 2× 𝟐 × 𝟏 2× 𝒏 × 𝟏 HOS 2× 2 × 2 Economies d’Echelle EEE EEI En terme du taux de salaire 𝑤 𝑤∗ = 10 100 = 0,1 𝑒𝑡 𝑤∗ 𝑤 = 100 10 = 10 Le pays A devra se spécialiser dans la production du café et cuivre parce que les taux de salaire relatif sont inférieurs aux productivités relatives dans la production de ces deux biens et par conséquent, le pays B devra se spécialiser dans la production de riz et savon. Concernant l’ordinateur, les deux pays seront indifférents quant à sa production puisse que le salaire relatif égalise la productivité relative.
  • 25. Jackonkashama@gmail.com Page 23/73 Assistant Nkashama M. Jean-Claude Modèle d’avantage comparatif Historique David Ricardo 2× 𝟐 × 𝟏 2× 𝒏 × 𝟏 HOS 2× 2 × 2 Economies d’Echelle EEE EEI .b) Combien d’heures gagnera le pays B en important le café ? 𝑎𝑖 ∗ = 𝑎𝑖𝑤 𝑤∗ = 36 × 0,1 = 3,6 ℎ𝑒𝑢𝑟𝑒𝑠 Le pays B gagnera 6𝐻 − 3,6𝐻 = 2,4𝐻 heures en important le café. Il va atteindre en peu de temps (3,6H) la quantité de café qu’il aurait dû avoir en produisant en 6H. Question 7 Deux pays A et B produisant 4 biens avec un seul facteur de production : le travail. On nous donne les coefficients techniques repris dans le tableau ci-dessous : Avec les taux de salaires nominaux de 100$/H et 20$/H respectivement pour les pays A et B. a) Déterminez la spécialisation de chaque pays. Le pays A est plus performant que B dans la production de tous les biens. Il a un avantage absolu car met moins de temps dans la production des différents biens.
  • 26. Jackonkashama@gmail.com Page 24/73 Assistant Nkashama M. Jean-Claude Modèle d’avantage comparatif Historique David Ricardo 2× 𝟐 × 𝟏 2× 𝒏 × 𝟏 HOS 2× 2 × 2 Economies d’Echelle EEE EEI En termes de cout du travail Le pays A devra se spécialiser dans la production des tables et chaises ; et le pays B devra se spécialiser dans la production de bancs et écritoires. En terme du taux de salaire 𝑤 𝑤∗ = 100 20 = 5 𝑒𝑡 𝑤∗ 𝑤 = 20 100 = 0,2
  • 27. Jackonkashama@gmail.com Page 25/73 Assistant Nkashama M. Jean-Claude Modèle d’avantage comparatif Historique David Ricardo 2× 𝟐 × 𝟏 2× 𝒏 × 𝟏 HOS 2× 2 × 2 Economies d’Echelle EEE EEI Le pays A devra se spécialiser dans la production des tables et chaises parce les taux de salaire relatif sont inférieurs aux productivités relatives dans la production de ces deux biens et par conséquent, le pays B devra se spécialiser dans la production des bancs et écritoires. b) Pourquoi le pays B va importer les tables ? 𝑎𝑖 ∗ = 𝑎𝑖𝑤 𝑤∗ = 5 × 5 = 25 ℎ𝑒𝑢𝑟𝑒𝑠 Le pays B renonce à produire les tables pendant 50heures et préfère importer au pays A pour 25 heures. De ce fait, il gagnera 50𝐻 − 25𝐻 = 25 heures.
  • 28. Jackonkashama@gmail.com Page 26/73 Assistant Nkashama M. Jean-Claude Modèle d’avantage comparatif Historique David Ricardo 2× 𝟐 × 𝟏 2× 𝒏 × 𝟏 HOS 2× 𝟐 × 𝟐 Economies d’Echelle EEE EEI le modèle de Heckscher, Ohlin et Samuelson (HOS) est un modèle d’avantage comparatif comprenant deux pays (Domestique et étranger), deux biens ou secteurs (X et Y) et deux facteurs de production (K et L). Postulat du Modèle 𝟐 × 𝟐 × 𝟐 ▪ Deux coefficients techniques (deux technologies, deux techniques de production) ; ▪ Deux courbes de transformation (deux limites, deux frontières de production) ; ▪ Les facteurs sont parfaitement mobiles entre secteurs, mais immobiles entre pays 𝑤, 𝑤∗, 𝑟, 𝑟∗ ▪ Les deux pays sont similaires en terme de préférence, de technologie et de productivité ; ▪ Les deux pays se diffèrent en terme des dotations factorielles ; ▪ L’environnement parfaitement concurrentiel. ▪ Contraintes des ressources : 𝐿 = 𝐿𝑋 + 𝐿𝑌 𝑒𝑡 𝐾 = 𝐾𝑋 + 𝐾𝑌 𝐿∗ = 𝐿𝑋 ∗ + 𝐿𝑌 ∗ 𝑒𝑡 𝐾∗ = 𝐾𝑋 ∗ + 𝐾𝑌 ∗ ▪ Le travail et le capital sont substituables 𝐾𝑖 𝐿𝑖 𝑖 = 𝑋 𝑌 dépendent négativement de 𝑟 𝑤
  • 29. Jackonkashama@gmail.com Page 27/73 Assistant Nkashama M. Jean-Claude Modèle d’avantage comparatif Historique David Ricardo 2× 𝟐 × 𝟏 2× 𝒏 × 𝟏 HOS 2× 𝟐 × 𝟐 Economies d’Echelle EEE EEI Objectif : L’objectif du modèle HOS est d’identifier l’intensité factorielle (dans chaque secteur) qui nous permettra de déterminer la spécialisation de chaque pays en terme de disponibilité factorielle ou dotation factorielle. Il s’agit de déterminer le facteur le plus important (abondant) dans les deux secteurs. Dotation factorielle La dotation factorielle est la combinaison de travail et capital propre à chaque pays. L’abondance relative de l’un de deux facteurs donne alors un avantage comparatif au pays dans la production qui l’utilise. 𝐿 = 𝑎𝑋𝑙𝑄𝑋𝑙 + 𝑎𝑌𝑙𝑄𝑌𝑙 𝑒𝑡 𝐾 = 𝑎𝑋𝑘𝑄𝑋𝑘 + 𝑎𝑌𝑘𝑄𝑌𝑘 𝑎𝑋𝑙 et 𝑎𝑌𝑙 : coefficients du travail, quantités unitaires de facteur travail qui correspondent à une unité d’un bien X ou Y, niveau technique. 𝑎𝑋𝑘 et 𝑎𝑌𝑘 : coefficients du capital, quantités de facteur capital qui correspondent à une unité de bien X ou Y. Courbe de transformation 𝑄𝑋𝑙 = 𝐿 𝑎𝑋𝑙 − 𝑎𝑌𝑙 𝑎𝑋𝑙 𝑄𝑌𝑙 𝑒𝑡 𝑄𝑋𝑘 = 𝐿 𝑎𝑋𝑘 − 𝑎𝑌𝑘 𝑎𝑋𝑘 𝑄𝑌𝑘
  • 30. Jackonkashama@gmail.com Page 28/73 Assistant Nkashama M. Jean-Claude Modèle d’avantage comparatif Historique David Ricardo 2× 𝟐 × 𝟏 2× 𝒏 × 𝟏 HOS 2× 𝟐 × 𝟐 Economies d’Echelle EEE EEI Si 𝑄𝑌𝑙 = 0 → 𝑄𝑋𝑙= 𝐿 𝑎𝑋𝑙 et si 𝑄𝑥𝑙 = 0 → 𝑄𝑦𝑙= 𝐿 𝑎𝑦𝑙 ∆𝑄𝑋𝑙 ∆𝑄𝑌𝑙 = − 𝑎𝑌𝑙 𝑎𝑋𝑙 Le cout d’opportunité de Y en termes de X du facteur L ; le rapport des inputs unitaires. L’inclinaison de la courbe de transformation est négative traduisant la quantité de bien X qu’il faut sacrifier si l’on veut augmenter d’une unité le bien Y
  • 31. Jackonkashama@gmail.com Page 29/73 Assistant Nkashama M. Jean-Claude Modèle d’avantage comparatif Historique David Ricardo 2× 𝟐 × 𝟏 2× 𝒏 × 𝟏 HOS 2× 𝟐 × 𝟐 Economies d’Echelle EEE EEI . ∆𝑄𝑋𝑙 ∆𝑄𝑌𝑙 = − 1 𝑎𝑋𝐿 1 𝑎𝑌𝑙 Le rapport des outputs unitaires ; productivité relative. Performance Dans le modèle HOS, on s’atèle au faible niveau de gaspillage des ressources qui correspond à un faible cout d’opportunité pour déterminer la performance d’un pays. Il s’agit de déterminer l’intensité factorielle selon 3 approches : 1. Par observation L’observation est une approche en terme quantitatif qui permet de déterminer la courbe de transformation d’intersection (limite entre les combinaisons accessibles). La courbe de transformation d’intersection, appelée aussi la droite coudée nous donne les combinaisons qu’on peut atteindre avec les deux facteurs de production. Elle a deux pentes (particularités) ; on obtient les quantités optimales des biens X et Y d’équilibres.
  • 32. Jackonkashama@gmail.com Page 30/73 Assistant Nkashama M. Jean-Claude Modèle d’avantage comparatif Historique David Ricardo 2× 𝟐 × 𝟏 2× 𝒏 × 𝟏 HOS 2× 𝟐 × 𝟐 Economies d’Echelle EEE EEI 2. Couts d’opportunités a) Cout d’opportunité intra sectoriel (inter factoriel) 𝑎𝑌𝑘 𝑎𝑌𝑙 < 𝑎𝑋𝑘 𝑎𝑋𝑙 : il s’agit du nouveau modèle (pays semblables) b) Cout d’opportunité inter sectoriel (intra factoriel) 𝑎𝑌𝑘 𝑎𝑋𝑘 < 𝑎𝑌𝑙 𝑎𝑋𝑙 : il s’agit du modèle d’avantage comparatif (pays différents) On dira que X est intensif en capital (K). Le faible sacrifice contribue à identifier la meilleure performance.
  • 33. Jackonkashama@gmail.com Page 31/73 Assistant Nkashama M. Jean-Claude Modèle d’avantage comparatif Historique David Ricardo 2× 𝟐 × 𝟏 2× 𝒏 × 𝟏 HOS 2× 𝟐 × 𝟐 Economies d’Echelle EEE EEI 3. Par le graphique (analyse des variations) Cette approche est la meilleure parmi les trois. L’analyse de la variation se fait en deux étapes: ▪ Exprimer les deux courbes de transformations : il faut déterminer les quantités extrêmes. ▪ Déterminer l’intensité factorielle : on fait varier un facteur dans le sens d’une augmentation de manière graphique et on vérifie si ca bénéficie à quel secteur. Courbe de transformation La courbe de transformation représente en réalité l’offre de production. Offre : courbe de transformation Demande : droite d’iso-valeur : 𝑌 = 𝑃𝑥𝑄𝑥 + 𝑃𝑌𝑄𝑌 On ne parlera plus de courbe coudée mais de courbe arquée (avec des biens substituables). La pente de la courbe de transformation va égaliser la pente de la courbe d’iso-valeur en équilibre.
  • 34. Jackonkashama@gmail.com Page 32/73 Assistant Nkashama M. Jean-Claude Modèle d’avantage comparatif Historique David Ricardo 2× 𝟐 × 𝟏 2× 𝒏 × 𝟏 HOS 2× 𝟐 × 𝟐 Economies d’Echelle EEE EEI Si les deux biens sont substituables, le cout d’opportunité d’un bien égalise le prix relatif. De manière simple et classique. Pour produire une unité du bien X, on peut combiner les facteurs L et K. Le cout ou la rémunération de chaque facteur est déterminé dans l’utilisation de l’un ou l’autre facteur. La relation entre chaque facteur et sa rémunération est de sens inverse (décroissante). L’abondance d’un facteur implique une rémunération faible à cause de : • La loi de l’offre et la demande • La qualification
  • 35. Jackonkashama@gmail.com Page 33/73 Assistant Nkashama M. Jean-Claude Modèle d’avantage comparatif Historique David Ricardo 2× 𝟐 × 𝟏 2× 𝒏 × 𝟏 HOS 2× 𝟐 × 𝟐 Economies d’Echelle EEE EEI En faisant varier l’un de facteur, on vise la croissance économique ou la croissance de la production. La spécialisation en dotation factorielle d’un pays se fait avec le facteur où il se sent le plus fort en fonction de : • La main d’œuvre qualifiée ; • La production des ressources naturelles et exportations. Gain à l’échange Il y a rupture d’équilibre lorsque OG=DG Il y a ouverture économique lorsque L’OR ne rencontre plus la DR. En principe, c’est après avoir absorber la production que l’on peut exporter. Et on peut importer, lorsque la production intérieure est insuffisante par rapport à la demande intérieure. Le point A indique l’équilibre entre O et D et le point B indique le déséquilibre. La demande de y étant supérieure à sa production (Dy>Qy), il faudra importer pour combler l’insuffisance de production. Par contre la demande de x est inférieure à son niveau de production (Dx<Qx), il faudra donc exporter l’excédent de production.
  • 36. Jackonkashama@gmail.com Page 34/73 Assistant Nkashama M. Jean-Claude Modèle d’avantage comparatif Historique David Ricardo 2× 𝟐 × 𝟏 2× 𝒏 × 𝟏 HOS 2× 𝟐 × 𝟐 Economies d’Echelle EEE EEI Causes des exportations : • Les restes de la production intérieure après consommation locale ; • Un bien dont la demande intérieure est nulle. Causes des importations : • Les biens dont la production locale est insuffisante ; • Les biens dont la production intérieure est nulle. La recherche du bien être conduit les nations au commerce. Ce dernier permet d’aller au-delà de la frontière de production. Un pays bénéficiera des exportations d’un bien Y si et seulement si sa demande du bien Y est plus importante que sa production. Offre = demande Px Qx + Py Qy = Px Dx + Py Dy Les exportations d’un pays couvrent les importations d’un autre.
  • 37. Jackonkashama@gmail.com Page 35/73 Assistant Nkashama M. Jean-Claude Modèle d’avantage comparatif Historique David Ricardo 2× 𝟐 × 𝟏 2× 𝒏 × 𝟏 HOS 2× 𝟐 × 𝟐 Economies d’Echelle EEE EEI Le terme d’échange représente le taux auquel deux biens sont échangés l’un contre l’autre sur le marché international. C’est le rapport des prix à l’exportation sur les prix à l’importation. La comparaison de gain à l’échange nécessite la détermination du niveau d’importation de chaque pays. Egalisation de la balance commerciale Hypothèses : • Deux pays A et B • B exporte X et importe Y • A exporte Y et importe X Supposons que deux pays disposent d’une même courbe de demande. Le terme de l’échange du pays étranger est supérieur à celui du pays domestique. C’est-à- dire, en terme de X, le bien être du pays étranger est supérieur à celui du pays domestique parce que le terme d’échange exprime le bien être.
  • 38. Jackonkashama@gmail.com Page 36/73 Assistant Nkashama M. Jean-Claude Modèle d’avantage comparatif Historique David Ricardo 2× 𝟐 × 𝟏 2× 𝒏 × 𝟏 HOS 2× 𝟐 × 𝟐 Economies d’Echelle EEE EEI
  • 39. Jackonkashama@gmail.com Page 37/73 Assistant Nkashama M. Jean-Claude Modèle d’avantage comparatif Historique David Ricardo 2× 𝟐 × 𝟏 2× 𝒏 × 𝟏 HOS 2× 𝟐 × 𝟐 Economies d’Echelle EEE EEI En cas d’ouverture, on s’éloigne des deux points d’équilibre pour arriver au point 3 (point de convergence). On constate que le terme de l’échange du pays étranger se détériore alors que celui du pays domestique s’améliore. Le point 3 est le point d’égalisation des balances commerciales. L’exportation de l’un correspond aux importations de l’autre. Variations de la demande relative (DR) La variation de Y conduit à la variation de la DR. En augmentant Y : • Les quantités relatives augmentent ; • Les termes de l’échange s’améliorent ; • Les offreurs (producteurs) augmente le niveau de production ; • Les demandeurs (consommateurs) améliorent des termes de l’échange. Ils vont réduire la demande de X au détriment de Y (effet de substitution) on remplace la consommation de X par Y. Le pays domestique va recevoir un revenu provenant du pays étranger. Croissance biaisée Une croissance est dit biaisée s’il s’agit d’une croissance d’un seul facteur qui explique la détérioration des termes de l’échange.
  • 40. Jackonkashama@gmail.com Page 38/73 Assistant Nkashama M. Jean-Claude Modèle d’avantage comparatif Historique David Ricardo 2× 𝟐 × 𝟏 2× 𝒏 × 𝟏 HOS 2× 𝟐 × 𝟐 Economies d’Echelle EEE EEI Il convient de s’interroger sur les sources réelles de différence de productivité entre les pays. Deux économistes ont fourni des réponses à cette importante question : Eli Heckscher (1879-1952) et Bertil Ohlin (1899-1979), dont la théorie devient le fondement même des avantages comparatifs. Cette théorie fut plus tard raffinée par Paul Samuelson. Les deux premiers auteurs attribuaient les différences internationales de coûts de production à deux causes : • Les différences de dotation en facteurs; • L’intensité en facteurs variable selon les biens ; d’où la terminologie du modèle de dotation factorielle, lequel repose sur des hypothèses spécifiques. Les principales hypothèses du modèle de dotation factorielle peuvent être classées en huit catégories : (1) La dimensionnalité Cette hypothèse vise à faciliter la démonstration du gain d’échange en ne considérant qu’un nombre fini de biens, de facteurs et de pays. Le modèle simple postule un monde à deux biens, deux pays (domestique et étranger) et deux facteurs (capital et travail). Une fois que les démonstrations requises seront faites à l’aide de cette hypothèse de 2 × 2 × 2, la tâche consistera à généraliser les résultats à un monde comportant plusieurs pays, plusieurs biens et plusieurs facteurs.
  • 41. Jackonkashama@gmail.com Page 39/73 Assistant Nkashama M. Jean-Claude Modèle d’avantage comparatif Historique David Ricardo 2× 𝟐 × 𝟏 2× 𝒏 × 𝟏 HOS 2× 𝟐 × 𝟐 Economies d’Echelle EEE EEI (2) L’immobilité des facteurs entre pays Cette hypothèse considère que les facteurs sont mobiles à l’intérieur d’un pays et relativement immobiles entre les pays. C’est d’ailleurs en vertu de cette hypothèse et de l’existence même d’un État qui différencie l’économie internationale de l’économie régionale. (3) Le libre-échange Le libre échange signifie qu’il n’y a aucune entrave au commerce, notamment pas de barrières tarifaires ou non tarifaires. (4) L’absence de coûts de transport Cette hypothèse se comprend aisément et est surtout utile pour écarter une situation d’autarcie qui serait due simplement à des coûts prohibitifs de transport. (5) La concurrence sur les marchés des biens et des facteurs L’hypothèse sur les marchés concurrentiels est centrale dans les premières phases d’une démarche analytique. Rappelons qu’un marché est dit concurrentiel dès qu’il y a de nombreux offreurs qui, pris individuellement, n’ont aucun impact sur les prix. Le prix déterminé par le marché équivaut au coût marginal ou au revenu marginal. Dans ces conditions, la firme n’a pas d’autre choix que de déterminer la quantité ainsi que la combinaison des facteurs de façon à minimiser ses coûts de production. Les prix des facteurs sont également fixés par le marché. Plus précisément, le salaire et la rente sont déterminés d’avance dans chaque pays.
  • 42. Jackonkashama@gmail.com Page 40/73 Assistant Nkashama M. Jean-Claude Modèle d’avantage comparatif Historique David Ricardo 2× 𝟐 × 𝟏 2× 𝒏 × 𝟏 HOS 2× 𝟐 × 𝟐 Economies d’Echelle EEE EEI (6) La technologie identique entre pays et un rendement d’échelle constant La fonction de production qui est présumée identique dans chacun des pays. Plus précisément, les producteurs des deux pays ont accès aux mêmes techniques de production. Le choix d’un procédé de production dans un pays n’est fonction que du prix des facteurs dans ce pays. Ainsi, si les prix des facteurs sont identiques entre pays, alors la quantité de facteurs requise pour produire un bien ne variera pas selon le pays. On voit bien que c’est une des hypothèses les plus restrictives du modèle d’Heckscher et Ohlin, puisqu’il est bien connu qu’il y a des disparités entre pays dans leur capacité d’adoption des technologies de production. (7) L’absence de revirement d’intensité en facteur Quant à la notion d’absence de revirement d’intensité, elle signifie simplement qu’une industrie intensive en travail le demeure en tout temps. (8) Les préférences identiques des consommateurs d’un pays à l’autre On présume qu’il existe une similarité de la fonction de demande d’un pays à l’autre, c’est-à- dire qu’avec un prix donné et un même niveau de revenu, les quantités d’un bien demandées par les consommateurs seront identiques. Les pays ne diffèrent que par la quantité disponible des deux facteurs, capital (K) et travail (L).
  • 43. Jackonkashama@gmail.com Page 41/73 Assistant Nkashama M. Jean-Claude Modèle d’avantage comparatif Historique David Ricardo 2× 𝟐 × 𝟏 2× 𝒏 × 𝟏 HOS 2× 𝟐 × 𝟐 Economies d’Echelle EEE EEI Théorèmes fondamentaux Sur la base des hypothèses énoncées précédemment, Heckscher-Ohlin, ainsi que d’autres économistes, ont formulé des théorèmes dans le seul but de prévoir le flux du commerce entre les pays, ainsi que l’effet du commerce dans la répartition des revenus entre les membres d’une société. • Théorème d’Heckscher-Ohlin : « S’il y a libre- échange, chaque pays exporte le bien intensif en son facteur abondant. » • Théorème de Rybczynski : « Une hausse de dotation d’un facteur de production provoque une hausse de production du bien intensif en ce facteur et une diminution de la production du bien intensif en l’autre facteur sous l’hypothèse de plein emploi. » • Théorème de Stolper-Samuelson : « Une hausse du prix relatif d’un bien provoque une hausse du prix réel du facteur utilisé intensément dans la production de ce bien et une réduction du prix réel de l’autre facteur quel que soit le numéraire. » • Théorème d’égalisation du prix des facteurs : « Le libre-échange rend égale la rémunération des facteurs entre les pays et sert de substitut pour la mobilité externe des facteurs. »
  • 44. Jackonkashama@gmail.com Page 42/73 Assistant Nkashama M. Jean-Claude Modèle d’avantage comparatif Historique David Ricardo 2× 𝟐 × 𝟏 2× 𝒏 × 𝟏 HOS 2× 𝟐 × 𝟐 Economies d’Echelle EEE EEI Question 8 En vous basant sur les coefficients techniques ci-après : Déterminez l’intensité factorielle de chaque secteur de production Par observation, on constate que X a en abondance L (3) et Y utilise plus de K (2) Cout d’opportunité inter sectoriel X est intensif en L car sacrifie moins de L (1) que K (2) ; tandis que Y est intensif en K car sacrifie moins de K (1) que L (3) Par l’analyse des variations En déterminant les quantités extrêmes En faisant varier K par une augmentation, on passe du point d’équilibre 1 à 2 avec conséquence l’augmentation de y et la baisse de X ce qui explique que K est en abondance dans Y. l’accroissement de L conduit au point d’équilibre 3 dans lequel X s’accroit et Y baisse ; d’où L est intensif dans X.
  • 45. Jackonkashama@gmail.com Page 43/73 Assistant Nkashama M. Jean-Claude Modèle d’avantage comparatif Historique David Ricardo 2× 𝟐 × 𝟏 2× 𝒏 × 𝟏 HOS 2× 𝟐 × 𝟐 Economies d’Echelle EEE EEI Question 9 La production d’une tonne d’acier requiert 10 unités de travail et 5 unités de capital. La production d’une tonne de blé requiert 2 unités de travail et 4 unités de capital. Dans la même économie, l’offre de travail est de 100 unités et l’offre de capital est de 100 unités. a) Faites le graphique des contraintes de travail et de capital pour la production de l’économie. En déterminant les quantités extrêmes
  • 46. Jackonkashama@gmail.com Page 44/73 Assistant Nkashama M. Jean-Claude Modèle d’avantage comparatif Historique David Ricardo 2× 𝟐 × 𝟏 2× 𝒏 × 𝟏 HOS 2× 𝟐 × 𝟐 Economies d’Echelle EEE EEI b) Déterminez la frontière de production Il s’agit de la courbe de transformation d’intersection (courbe coudée). c) Supposez que l’offre de travail soit portée à 110, quel effet cela aurait-il sur les possibilités de production ? En déterminant les quantités extrêmes
  • 47. Jackonkashama@gmail.com Page 45/73 Assistant Nkashama M. Jean-Claude Modèle d’avantage comparatif Historique David Ricardo 2× 𝟐 × 𝟏 2× 𝒏 × 𝟏 HOS 2× 𝟐 × 𝟐 Economies d’Echelle EEE EEI En augmentant l’offre de travail, on observe un déplacement de la contrainte de travail vers la droite. La frontière de production s’étend de manière biaisée en faveur de la production d’Acier puisse que la quantité d’acier s’accroisse alors que celle de blé baisse. Question 10 Un pays qui peut produire deux biens, pétrole et vêtement avec une quantité unitaire des facteurs travail et capital disponible dans chaque secteur. a) Représentez les expressions de courbe de transformation En déterminant les quantités extrêmes b) Identifiez l’intensité factorielle de chaque secteur Par observation, le pétrole est intensif en K (8>2) et le vêtement en L (6>3).
  • 48. Jackonkashama@gmail.com Page 46/73 Assistant Nkashama M. Jean-Claude Modèle d’avantage comparatif Historique David Ricardo 2× 𝟐 × 𝟏 2× 𝒏 × 𝟏 HOS 2× 𝟐 × 𝟐 Economies d’Echelle EEE EEI Cout d’opportunité inter sectoriel Le pétrole est intensif en K car sacrifie la même quantité de facteur (3) mais obtient plus de K (8) ; tandis que le vêtement est intensif en L car sacrifie moins de L (1) que K (8). Par l’analyse des variations En faisant varier K par une augmentation, on passe du point d’équilibre 1 à 2 avec conséquence l’augmentation du pétrole et la baisse des vêtements ce qui explique que K est en abondance dans le pétrole. L’accroissement de L conduit au point d’équilibre 3 dans lequel les vêtements augmentent et le pétrole baisse ; d’où L est intensif dans les vêtements.
  • 49. Jackonkashama@gmail.com Page 47/73 On est en présence d’économies d’échelles lorsque : • La variation de la production est beaucoup plus importante que la variation des facteurs de production. (rendements d’échelles croissants). • L’augmentation du volume de production implique la baisse du cout moyen de production. Rendements d’échelles le rendement d’échelle traduit le degré d’homogénéité de la fonction d production. On prend une fonction de production à deux facteurs K et L. Il y a rendements d’échelles lors de l’augmentation simultanée de tous les facteurs de production dans une même proportion. On compare F(𝜆𝐾, 𝜆𝐿) à 𝜆𝐹(K, L) • Si F(𝜆𝐾, 𝜆𝐿) = 𝜆𝐹(K, L) R.E Constants • F(𝜆𝐾, 𝜆𝐿) < 𝜆𝐹(K, L) R.E Décroissants Les couts sont croissants à LT (deséconomies d’échelles) • F(𝜆𝐾, 𝜆𝐿) > 𝜆𝐹(K, L) R.E Croissants Les couts des firmes sont décroissants à LT. Exemple: 1) F(𝐾, 𝐿) =KL+K²+L² Que se passe t-il si on double les facteurs de production? F(2𝐾, 2𝐿) = 2K2L+ 2𝐾 2+ 2𝐿 2 = 4KL+4𝐾2 + 4𝐿2 = 4 (KL+K²+L²) R.E croissants Assistant Nkashama M. Jean-Claude Modèle d’avantage comparatif Historique David Ricardo 2× 𝟐 × 𝟏 2× 𝒏 × 𝟏 HOS 2× 𝟐 × 𝟐 Economies d’Echelles EEE EEI
  • 50. Jackonkashama@gmail.com Page 48/73 Concernant la fonction de production du type Cobb-Douglas : F(K,L) = A(𝐾𝛼 𝐿𝛽 ) F(𝜆𝐾, 𝜆𝐿) = A 𝜆𝐾 𝛼 𝜆𝐿 𝛽 = A 𝜆𝛼+𝛽 𝐾𝛼𝐿𝛽 • 𝛼 + 𝛽 > 1 R.E Croissants • 𝛼 + 𝛽 = 1 R.E Constants • 𝛼 + 𝛽 < 1 R.E Décroissants Liens R.E et Couts moyens (CM) • Cm > CM → 𝐶𝑀 croissant et R.E Décroissant • Cm = CM → 𝐶𝑀 constant et R.E Constant • Cm< CM → 𝐶𝑀 décroissant et R.E Croissant R.E et Economies d’échelles (divergence) • R.E : notion de court terme. On s’intéresse à l’accroissement des fonctions de production. • Economies d’échelles : notion de long terme. R.E et Economies d’échelles (liens) • Le R.E croissant conduit à la décroissance des CM qui entraine les économies d’échelles. • Faire des économies d’échelles entrainent la baisse des CM ; mais cette baisse n’est pas du au même facteurs. En présence d’économies d’échelles, la production d’un bien s’accroit de façon plus que proportionnelle à la quantité de facteurs employés. • Les entreprises existantes peuvent augmenter leur taille. • Il peut y avoir l’entrée des nouvelles entreprises sur le marché. Assistant Nkashama M. Jean-Claude Modèle d’avantage comparatif Historique David Ricardo 2× 𝟐 × 𝟏 2× 𝒏 × 𝟏 HOS 2× 𝟐 × 𝟐 Economies d’Echelles EEE EEI
  • 51. Jackonkashama@gmail.com Page 49/73 Existence des économies d’échelles Les raisons de l’existence des économies d’échelle proviennent de trois principales sources : • Le principe d’indivisibilité des facteurs On soutient qu’on ne peut augmenter les facteurs de production que par unités entières, ce qui place la production à un niveau plus élevé. Ainsi, s’il faut un emploi pour produire deux tonnes de blé et que l’on désire disposer de trois tonnes de blé, on ne saurait engager la moitié d’un emploi, plutôt une unité entière supplémentaire. Toutefois, avec deux employés, la production passe à cinq tonnes de blé. Ici, on double les facteurs et la production fait plus que doubler. • La division du travail Les grandes firmes ont beaucoup plus de latitude à spécialiser les travailleurs dans des tâches où ils performent mieux, d’où une meilleure productivité et un accroissement substantiel de la production. • Les coûts fixes Ils s’amortissent avec la quantité de production. Certaines industries présentent un coût fixe d’exploitation fort élevé (chemin de fer, hydroélectricité, hôpitaux, école, aéronautique), de sorte que le coût unitaire de production diminue avec la hausse du niveau de production. Bref, lorsqu’il y a économie d’échelle, la spécialisation contribue à la hausse du bien- être global : chaque pays produit le bien où il bénéficie d’économie d’échelle Assistant Nkashama M. Jean-Claude Modèle d’avantage comparatif Historique David Ricardo 2× 𝟐 × 𝟏 2× 𝒏 × 𝟏 HOS 2× 𝟐 × 𝟐 Economies d’Echelles EEE EEI
  • 52. Jackonkashama@gmail.com Page 50/73 Assistant Nkashama M. Jean-Claude Modèle d’avantage comparatif Historique David Ricardo 2× 𝟐 × 𝟏 2× 𝒏 × 𝟏 HOS 2× 𝟐 × 𝟐 Economies d’Echelles EEE EEI Alfred Marshall (1879) a été le premier à introduire la distinction entre les économies d’échelles internes (EEI) et externes (EEE) à la firme. EEE On s’intéresse à la taille de l’industrie ou secteur (S) et non à la taille de l’entreprise. Il y a EEE lorsque l’efficacité d’une firme quelconque est influencée positivement par la taille du secteur ou du pays. Toutes les entreprises du secteur alors qu’elles gardent la même taille, voient leurs couts de production diminuer suite à une augmentation de la production globale. Le cout unitaire de production dépend alors de la taille du secteur mais pas de celle de la firme. Exemple: Silicon Valley. L’industrie fait référence à toute entreprise qui produit la même chose (biens homogènes) et sont en concurrence pure et parfaite (CCP). Déterminants • Biens homogènes ; • Libre circulation de l’information ; • Absence des barrières ; • Atomicité des agents (plusieurs petites entreprises, aucunes ne contrôle le marché) P=CM=Cm EEE et les échanges internationaux Les EEE ne favorisent pas les échanges internationaux. Cette économie a pour effet de défavoriser (toutes choses restants égales par ailleurs) les nations qui produisent des volumes importantes d’un bien (Pays A), il en découle que l’entrée sur le marché international des nouveaux exportateurs (Pays B) capables potentiellement de produire à des couts unitaires plus faibles, peut alors être impossible.
  • 53. Jackonkashama@gmail.com Page 51/73 Assistant Nkashama M. Jean-Claude Modèle d’avantage comparatif Historique David Ricardo 2× 𝟐 × 𝟏 2× 𝒏 × 𝟏 HOS 2× 𝟐 × 𝟐 Economies d’Echelles EEE EEI B a un taux de salaire plus faible que A. Le pays B pourrait approvisionner le marché mondial des meilleurs conditions (2) mais son entré sur le marché est impossible. Un nouveau pays ne peut d’emblée s’emparer de tout le marché mondial et une production dans B d’une quantité inférieure à Q* se fait toujours à un cout supérieur à celui atteint en A en raison des EEE. Il n’y a pas d’EE au niveau de l’entreprise, l’industrie est composée dans chaque pays de nombreuses firmes en CPP. La concurrence fait donc baisser le prix au niveau du CM, au Cm les firmes feraient des pertes. Conséquences 1) La taille du marché intérieur d’une nation peut en présence d’économies d’échelles externes être un facteur explicatif du commerce international (procure un avantage certain sur les autres nations). 2) Les spécialisations internationales résultants des EEE sont stables, même si les avantages comparatifs se modifient (un nouveau pays accède aux technologies capables de produire à un cout unitaire plus fiables suite aux faibles couts salariaux ne pourra pas entrer sur le marché). 3) La date d’entrée dans la production des firmes d’un pays devient un facteur essentiel pour expliquer la spécialisation internationale.
  • 54. Jackonkashama@gmail.com Page 52/73 Assistant Nkashama M. Jean-Claude Modèle d’avantage comparatif Historique David Ricardo 2× 𝟐 × 𝟏 2× 𝒏 × 𝟏 HOS 2× 𝟐 × 𝟐 Economies d’Echelles EEE EEI 4) Les économies d’échelles constituent donc une barrière à l’entrée d’un secteur. En économie internationale, c’est un argument en faveur de la protection des industries naissantes. Si B (nouvel entrant) protège son marché national, il produira pour son marché intérieur d’abord. Dès qu’il atteindra Q*, il pourra affronter le marché international. Dans le cas des EEE, le libre échange peut avoir un impact négatif sur le bien être de la nation. À l’abri de la concurrence, B, si sa demande nationale le lui permet, peut produire une quantité 𝑄3 supérieur à un cout inférieur au prix des importations. Le commerce international peut être source de pertes. En pratique il est difficile à trouver ce cas de figure. En EEE, le CM dépend du secteur et le profit économique s’annule lorsque le 𝑃 = 𝐶𝑀
  • 55. Jackonkashama@gmail.com Page 53/73 EEI On est en présence EEI lorsqu’il y a augmentation de la taille de l’entreprise (Volume de production) où la production des entreprises (Q) et cela implique la baisse du cout moyen de production. Donc, seule l’augmentation de la taille de l’entreprise conduit à ces économies d’échelles. (R.E croissants). La production d’une grande firme est supérieure à la somme des productions d’entreprises plus petites. On est dans une situation de concurrence imparfaite. En présence d’une ou quelques entreprises qui contrôlent toutes les parts du marché. Les entreprises de grande taille, en augmentant leurs volumes de production qui contribuent à la baisse du CM, permet de contrôler le marché et d’absorber les petites entreprises. Les déterminants des EEI 1) Niveau élevé des couts fixes (F) Il faut absolument que la production soit élevée pour absorber les couts fixes. exemple: aéronautique, énergétique. 2) Division du travail Conduit souvent à une forme de spécialisation de la main d’œuvre. Amélioration de la productivité de la main d’œuvre suite à la spécialisation. EEI et les échanges internationaux Face à des économies d’échelles internes, les marchés deviennent oligopolistiques ou monopolistiques. Assistant Nkashama M. Jean-Claude Modèle d’avantage comparatif Historique David Ricardo 2× 𝟐 × 𝟏 2× 𝒏 × 𝟏 HOS 2× 𝟐 × 𝟐 Economies d’Echelles EEE EEI
  • 56. Jackonkashama@gmail.com Page 54/73 Le nombre des firmes dépend pour une fonction de demande donnée, de la fonction de cout. Si celle-ci présente des EEI pour l’ensemble des quantités demandées, le marché est un monopole. Sur un marché contestable (pas de barrières), les firmes installées fixent leur prix à un niveau égale à leur CM. Si P>CM, l’entrée de concurrents potentiels aura lieu parce qu’elle est profitable et le prix sera ramené au CM. Supposons que la fonction de demande pour un bien quelconque soit identique dans deux pays (A et B). En revanche, les CM diffèrent en raison par exemple des dotations factorielles. Le marché étant contestable, il existe une firme dans chaque pays en raison des R.E Croissants : monopole. Conséquences • Le marché mondial (somme de deux marchés nationaux) est approvisionné par le monopoleur du pays B. • Les consommateurs gagnent à l’ouverture des nations aux échanges : le prix est plus faibles, les quantités consommées sont plus importantes. L’existence d’EEI dans le marché contestable se traduit par l’émergence des monopoles mondiaux. Assistant Nkashama M. Jean-Claude Modèle d’avantage comparatif Historique David Ricardo 2× 𝟐 × 𝟏 2× 𝒏 × 𝟏 HOS 2× 𝟐 × 𝟐 Economies d’Echelles EEE EEI
  • 57. Jackonkashama@gmail.com Page 55/73 Principales structures de marchés 1. Monopole Présence d’un seul vendeur dans une industrie donnée 𝑄 = 𝐴 − 𝐵𝑃 → 𝑃 = 𝐴 𝐵 − 𝑄 𝐵 . 𝑅𝑇 = 𝑄 × 𝑃 = 𝑄 𝐴 𝐵 − 𝑄 𝐵 . = 𝐴𝑄 𝐵 − 𝑄2 𝐵 𝑄′ = 𝑄 + ∆𝑄 et 𝑅𝑇′ = 𝑅𝑇 + ∆𝑅𝑇 Assistant Nkashama M. Jean-Claude Modèle d’avantage comparatif Historique David Ricardo 2× 𝟐 × 𝟏 2× 𝒏 × 𝟏 HOS 2× 𝟐 × 𝟐 Economies d’Echelles EEE EEI
  • 58. Jackonkashama@gmail.com Page 56/73 𝑃′ = 𝐴 𝐵 − 𝑄′ 𝐵 = 𝐴 𝐵 − 𝑄 + ∆𝑄 𝐵 . 𝑅𝑇′ = 𝑄′ × 𝑃′ = 𝑄 + ∆𝑄 𝐴 𝐵 − 𝑄 + ∆𝑄 𝐵 . 𝑅𝑇′ = 𝐴𝑄 𝐵 − 𝑄2 𝐵 − Q∆𝑄 𝐵 + A∆𝑄 𝐵 − Q∆𝑄 𝐵 − ∆𝑄2 𝐵 Si ∆𝑄 est faible, ce que son carré sera beaucoup plus faible (on peut l’éliminer). 𝑅𝑇′ = 𝐴𝑄 𝐵 − 𝑄2 𝐵 − Q∆𝑄 𝐵 + 𝐴 𝐵 − 𝑄 𝐵 ∆𝑄 𝑅𝑇′ = 𝑅𝑇 + 𝑃∆𝑄 − Q∆𝑄 𝐵 → 𝑅𝑇′ − 𝑅𝑇 = 𝑃 − 𝑄 𝐵 ∆𝑄 ∆𝑅𝑇 = 𝑃 − 𝑄 𝐵 ∆𝑄 → ∆𝑅𝑇 ∆𝑄 = 𝑃 − 𝑄 𝐵 = 𝑅𝑚 𝐶𝑇 = 𝐹 + 𝐶𝑄 ; 𝐶𝑀 = 𝐹 𝑄 + 𝐶 ; 𝐶𝑚 = ∆𝐶𝑇 ∆𝑄 + 𝐶 Si Q augmente, le CM baisse, nous sommes en présence des économies d’échelles. Assistant Nkashama M. Jean-Claude Modèle d’avantage comparatif Historique David Ricardo 2× 𝟐 × 𝟏 2× 𝒏 × 𝟏 HOS 2× 𝟐 × 𝟐 Economies d’Echelles EEE EEI
  • 59. Jackonkashama@gmail.com Page 57/73 Condition de maximisation 𝑹𝒎 = 𝑪𝒎 𝑅𝑀 (𝑃) > 𝐶𝑀 permet de dégager le profit. 𝑃 − 𝑄 𝐵 = 𝐶 → 𝑃 = 𝐶 + 𝐵 𝑄 𝑅𝑀 = 𝐶𝑀 → 𝑙𝑒 𝑝𝑟𝑜𝑓𝑖𝑡 𝑒𝑠𝑡 𝑛𝑢𝑙 Assistant Nkashama M. Jean-Claude Modèle d’avantage comparatif Historique David Ricardo 2× 𝟐 × 𝟏 2× 𝒏 × 𝟏 HOS 2× 𝟐 × 𝟐 Economies d’Echelles EEE EEI
  • 60. Jackonkashama@gmail.com Page 58/73 La situation en CPP est meilleure qu’au monopole. 𝑃𝑀 > 𝑃𝐶𝑃𝑃 ; 𝑄𝐶𝑃𝑃 > 𝑄𝑀 ; 𝐶𝑀𝐶𝑃𝑃 < 𝐶𝑀𝑀 Les consommateurs ont accès aux biens à un faible prix et les producteurs produisent à un faible couts. 𝑃𝑀 > 𝐶𝑀 les profits élevés réalisés par le monopoleur attirent généralement des concurrents. D’où il est rare de rencontrer des situations de monopole pur ; très souvent c’est l’oligopole. Nous allons beaucoup nous focaliser sur un cas particulier d’oligopole ; à savoir : la concurrence monopolistique. La situation de monopole peut se justifier dans 3 cas : • Présence des rendements croissants ne permet pas aux petites entreprises d’ être rentable. Si le cout fixe augmente, le niveau de production pour lequel le CM va augmenter est très élevé : Cm < CM. Exemple : production des logiciels, le cout de recherche augmente, le Cm est quasi nul. On aura toujours le profit puisse que le P > Cm à condition que le CM < P. • Innovation : découverte des nouveaux procédés technologiques ; • L’Etat peut crée des monopoles publics : le profit comptable égale à la différance 𝑅𝑇 − 𝐶𝑇 Assistant Nkashama M. Jean-Claude Modèle d’avantage comparatif Historique David Ricardo 2× 𝟐 × 𝟏 2× 𝒏 × 𝟏 HOS 2× 𝟐 × 𝟐 Economies d’Echelles EEE EEI
  • 61. Jackonkashama@gmail.com Page 59/73 2. Concurrence monopolistique La concurrence monopolistique est une situation de monopole avec présence de concurrence. Il fallait attendre les nouvelles théories du commerce international pour que la différenciation des produits soit vraiment retenue dans l’analyse des échanges internationaux. Cette différenciation peut porter sur : • La qualité du produit (voitures plus puissantes, plus rapides, plus économes en carburant…) ; elle est dite verticale. • La variété des caractéristiques d’un produit à qualité identique (emballage, couleurs, proximité…) ; elle est dite horizontale. Pour expliquez les échanges des biens similaires différenciés, Krugman recourt à un modèle de différenciation des produits qui exclut par définition la CPP. Son modèle s’appuie sur une situation de Concurrence monopolistique mise à jour par Chamberlin (1933). Deux pays ayant les mêmes dotations factorielles, utilisent les mêmes technologies à EEI pour produire des biens différenciés seront conduits à échanger malgré leur parfaite similitude dans les conditions d’offre. C’est le résultat des préférences des consommateurs des deux pays pour la variété. L’ouverture des économies engendre les effets suivants : • Le nombre des variétés disponibles augmentent ; • Il existe un effet de rationalisation de la production. Certaines firmes vont tout de même disparaitre. • Les économies d’échelles sont mieux exploités, les firmes produisent des séries plus longues. • L’utilité des consommateurs augmente. Assistant Nkashama M. Jean-Claude Modèle d’avantage comparatif Historique David Ricardo 2× 𝟐 × 𝟏 2× 𝒏 × 𝟏 HOS 2× 𝟐 × 𝟐 Economies d’Echelles EEE EEI
  • 62. Jackonkashama@gmail.com Page 60/73 L’échange avec l’étranger permet de consommer un plus grand nombre des variétés. Déterminants de la concurrence monopolistique 1) Biens homogènes Les biens sont supposés être différenciés par les consommateurs ; mais les producteurs produisent un même bien. Chaque firme dispose d’un monopole sur sa variété. Exemples : beaucoup d’entreprises produisent des T-shirts, mais sans contrefaçons. Seul Adidas peut produire des t-shirts Adidas. Ce pouvoir protège partiellement chaque firme de la concurrence. 2) Variétés des biens Chaque entreprise peut fixer son prix et considérer les prix de ses concurrentes comme une donnée. Ainsi, la demande adressée à une entreprise est plus importante si le prix des concurrentes est plus élevé et peut prendre cette forme. S: taille du marché, vente totale dans le secteur; n : nombre des firmes du secteur ; Q: ventes de l’entreprise ; b : paramètre de relativité, terme constant indiquant la réponse des ventes au prix, mesure de degré de différenciation. P : prix de sa variété; : prix moyen fixé par ses concurrents. par hypothèse : Assistant Nkashama M. Jean-Claude Modèle d’avantage comparatif Historique David Ricardo 2× 𝟐 × 𝟏 2× 𝒏 × 𝟏 HOS 2× 𝟐 × 𝟐 Economies d’Echelles EEE EEI
  • 63. Jackonkashama@gmail.com Page 61/73 Hypothèses de la concurrence monopolistique • Indépendance Un grand nombre d’entreprises, chaque entreprise représente une fraction insignifiante du marché. Le choix d’une entreprise n’influe pas sur les autres. • Libre entrée sur le marché • Information parfaite Informations sur les prix et caractéristiques des biens échangés sont accessibles. • Différenciation des produits Implications des hypothèses • Différenciation des produits Si la firme souhaite augmenter sa production, elle doit vendre à un prix inférieur. Elle va agir comme au monopole (price maker). Plus une firme réussit à différencier son produit de celui des firmes rivales, plus elle dispose d’un pouvoir de monopole. Rm=Cm • Fluidité En présence des profits économiques, des nouvelles firmes vont apparaitre. Le cas contraire, elles vont disparaitre. Avantage de la concurrence monopolistique Elle offre l’avantage d’expliquer simultanément les trois faits majeurs des échanges contemporains. Elle explique l’apparition du commerce intrabranche par le jeu simultané et complémentaire des trois déterminants : • Rendements d’échelles ; • Effet pro compétitif des échanges ; • Diversification des variétés disponibles pour la consommation. Assistant Nkashama M. Jean-Claude Modèle d’avantage comparatif Historique David Ricardo 2× 𝟐 × 𝟏 2× 𝒏 × 𝟏 HOS 2× 𝟐 × 𝟐 Economies d’Echelles EEE EEI
  • 64. Jackonkashama@gmail.com Page 62/73 𝐶𝑇 = 𝐹 + 𝐶𝑄 ; 𝐶𝑀 = 𝐹 𝑄 + 𝐶 𝐶𝑀 = 𝐶𝑚 → 𝐶 = 𝐶𝑚 𝐶 > 0 ; 𝐹 > 0 𝑅𝑚 = 𝑃 − 𝑄 𝐵 𝐶 = 𝐶𝑚 → 𝐶 = 𝑃 − 𝑄 𝐵 𝑄 = 𝑆 1 𝑛 − 𝑏 𝑃 − ത 𝑃 𝑏 ≥ 0 → 𝑄 = 𝑆 𝑛 − 𝑆𝑏𝑃 + 𝑠𝑏 ത 𝑃 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑃 = ത 𝑃 𝑄 = 𝑆 𝑛 𝐶𝑀 = 𝐹 𝑄 + 𝐶 en dérivant par rapport à Q : 𝐶𝑀′ = − 𝐹 𝑄2 < 0 𝐶𝑀 = 𝐹′𝑛 𝑆 + 𝐶 En raison des F, l’entreprise dispose des R.E Croissant. Le CM est toujours décroissant ; chaque entreprise dispose donc d’une technologie exhibant des EEI. Plus b est élevé, plus l’élasticité prix croisée de la demande des consommateurs pour la variété i est forte. 𝑄 = 𝑆 1 𝑛 − 𝑏 𝑃 − ത 𝑃 𝑄 = 𝑆 1 𝑛 − 𝑆𝑏 𝑃 − ത 𝑃 → 𝑄 = 𝐴 − 𝑆𝑏𝑃 → 𝑄 = 𝐴 − 𝐵𝑃 𝑅𝑚 = 𝑃 − 𝑄 𝐵 𝑄 = 𝑆 𝑛 → 𝑅𝑚 = 𝑃 − 𝑆 𝑛𝐵 = 𝑃 − 𝑆 𝑛𝑆𝑏 → 𝑅𝑚 = 𝑃 − 1 𝑛𝑏 𝑅𝑚 = 𝐶𝑚 → 𝑃 − 1 𝑛𝑏 = 𝐶 → 𝑃 = 𝐶 + 1 𝑛𝑏 Assistant Nkashama M. Jean-Claude Modèle d’avantage comparatif Historique David Ricardo 2× 𝟐 × 𝟏 2× 𝒏 × 𝟏 HOS 2× 𝟐 × 𝟐 Economies d’Echelles EEE EEI
  • 65. Jackonkashama@gmail.com Page 63/73 Intégration économique L’intégration économique est le passage de l’autarcie à l’union économique. Il y a intégration économique lorsque les pays constituent un espace (marché) commun. Etapes d’intégration économique 1) Les accords de libre-échanges (ALE) Les ALE ou accords préférentiels supposent l’élimination des tarifs et des quotas d’importation (réduction et suppression des obstacles au commerce) entre pays signataires. Il peut se limiter à quelques secteurs ou viser la totalité des échanges. 2) L’union douanière (UD) Outre la suppression des obstacles internes au commerce, elle exige des pays l’harmonisation de leurs politiques commerciales extérieures. Cela suppose l’imposition d’un tarif extérieur t de quotas d’importation communs sur les produits provenant de pays tiers. 3) Le marché commun (MC) Au-delà des dispositions habituelles de l’UD, il supprime les obstacles à la circulation des personnes, des capitaux, des facteurs de productions et d’autres ressources à l’intérieur de la zone, tout en éliminant les barrières non tarifaires au commerce. 4) Union économique Elle suppose un MC auquel s’ajoute l’harmonisation des politiques conjoncturelles (monétaires et budgétaires) ainsi que des politiques relatives au marché du travail, au développement régional, aux transports et à l’industrie. L’UC s’accompagne souvent d’une monnaie commune et exige des institutions supranationales qui adoptent des lois sur le commerce pour assurer une application uniforme des règles à l’intérieur de l’union. La suppression d’incertitudes liées aux taux de change améliore les échanges commerciaux. Assistant Nkashama M. Jean-Claude Modèle d’avantage comparatif Historique David Ricardo 2× 𝟐 × 𝟏 2× 𝒏 × 𝟏 HOS 2× 𝟐 × 𝟐 Economies d’Echelles EEE EEI
  • 66. Jackonkashama@gmail.com Page 64/73 Implication d’une intégration économique L’intégration économique conduit à : • L’élargissement des firmes (n1 à n2) qui conduit à l’accroissement de la taille du marché. • L’accès à plus de facteurs de production qui explique le déplacement (baisse) de la courbe de CM vers la droite (CM1 à CM2). • La baisse des prix (P1 à P2), qui sera bénéfique pour les consommateurs n’est qu’une conséquence de la baisse du CM. Résolution du modèle Pour pouvoir comprendre les conséquences sur l’échange international du modèle de concurrence monopolistique, il nous faut d’abord d’étudier ses valeurs d’équilibres. • Quelle quantité vend chaque entreprise et à quel prix ? • Quelle influence exerce la taille du marché et le nombre d’entreprise sur cet équilibre ? Assistant Nkashama M. Jean-Claude Modèle d’avantage comparatif Historique David Ricardo 2× 𝟐 × 𝟏 2× 𝒏 × 𝟏 HOS 2× 𝟐 × 𝟐 Economies d’Echelles EEE EEI
  • 67. Jackonkashama@gmail.com Page 65/73 𝜋 = 𝑅𝑇 − 𝐶𝑇 = 𝑃𝑄 − 𝐹 + 𝐶𝑄 = 𝑃𝑄 − 𝐹 − 𝐶𝑄 𝜋 = 𝑃 1 𝑛 − 𝑏 𝑃 − ത 𝑃 − 𝐶 1 𝑛 − 𝑏 𝑃 − ത 𝑃 − 𝐹 = 𝑃 − 𝐶 1 𝑛 − 𝑏 𝑃 − ത 𝑃 − 𝐹 𝜋 = 𝑃 1 𝑛 − 𝑏𝑃2 + 𝑏𝑃 ത 𝑃 − 1 𝑛 𝐶 + 𝑏𝐶𝑃 − 𝑏𝐶 ത 𝑃 ∆𝜋 ∆𝑃 = 0 → 1 𝑛 − 2𝑏𝑃 + 𝑏 ത 𝑃 + 𝑏𝐶 = 0 𝑃 = ത 𝑃 → 1 𝑛 − 2𝑏𝑃 + 𝑏𝑃 + 𝑏𝐶 = 0 → 1 𝑛 − 𝑏𝑃 + 𝑏𝐶 = 0 → −𝑏𝑃 = − 1 𝑛 − 𝑏𝐶 𝑃 = 1 𝑛𝑏 + 𝐶 À ce prix, le profit maximal est garantit pour n’importe quel nombre de firmes. Ce qui nous intéresse est l’équilibre de LT. Le nombre de firmes pour lequel le profit est nul. 𝐶𝑀 = 𝑅𝑀 𝑒𝑡 𝑅𝑀 = 𝑃 → 𝑛𝐹 𝑆 + 𝐶 = 1 𝑛𝑏 + 𝐶 → 𝑛𝐹 𝑆 = 1 𝑛𝑏 𝑛 = 𝑆 𝑏𝐹 Une augmentation dans la dimension du marché entraine une augmentation du nombre d’entreprises. Ce qui entraine une plus grande variété disponible du produit. Assistant Nkashama M. Jean-Claude Modèle d’avantage comparatif Historique David Ricardo 2× 𝟐 × 𝟏 2× 𝒏 × 𝟏 HOS 2× 𝟐 × 𝟐 Economies d’Echelles EEE EEI
  • 68. Jackonkashama@gmail.com Page 66/73 Prix, quantités et recettes à l’équilibre 𝑃 = 1 𝑛𝑏 + 𝐶 ; 𝑛𝑒 = 𝑆 𝑏𝐹 → 𝑃𝑒 = 𝐹 𝑏𝑆 + 𝐶 Une augmentation de la taille du marché fera baisser le prix. Les consommateurs bénéficieront de plus de choix à un prix faibles qu’en situation d’autarcie. La production de longue période est : 𝑄 = 𝑆 𝑛 → 𝑄𝑒 = 𝑏𝐹𝑆 L’échelle de production de chaque firme augmentera avec la taille du marché. Les recettes totales d’une entreprise s’élève en longue période à : 𝑅𝑇 = 𝑃𝑒 𝑄𝑒 = 𝐹 𝑏𝑆 + 𝐶 𝑏𝐹𝑆 → 𝑅𝑇𝑒 = 𝐹 + 𝐶 𝑏𝐹𝑆 Tout élargissement du marché est bénéfique à l’entreprise puisse qu'il améliore ses recettes. Assistant Nkashama M. Jean-Claude Modèle d’avantage comparatif Historique David Ricardo 2× 𝟐 × 𝟏 2× 𝒏 × 𝟏 HOS 2× 𝟐 × 𝟐 Economies d’Echelles EEE EEI
  • 69. Jackonkashama@gmail.com Page 67/73 Gains issus de l’échange • L’échange international accroit la dimension du marché ; • Dans le cadre d’une industrie, un marché mondial intégré est bien plus vaste qu’un marché national. Permet à chaque pays de se spécialiser dans un nombre restreint de variétés du même produit pour profiter des avantages des économies d’échelles et obtenir par l’importation des autres variétés du même produit. • Les consommateurs de chaque pays bénéficient des prix plus faibles et de plus des variétés disponibles du fait d’une production à plus grande échelle. Lorsque le CM baisse, la recette totale augmente. Question 11 La fonction de cout total d’une firme en monopole est donnée par la relation suivante : CT=2Q²-3Q La fonction de demande de marché est donnée par l’équation suivante : P= -2Q²+19 a) Déterminez le prix de vente et le volume de production permettant au monopoleur de maximiser son profit. Cm=Rm ; Cm=4Q-3 RT=PQ= -2Q²+19Q ; Rm= -4Q+19 4Q-3= -4Q+19 Q=2,75 P= -2(2,75)+19 = 13,5 b) Calculez le profit optimal Profit = RT-CT RT= -2(2,75)²+19(2,75)=37,125 CT=2(2,75)²-3(2,75)=6,875 Profit=37,125-6,875= 30,25 Assistant Nkashama M. Jean-Claude Modèle d’avantage comparatif Historique David Ricardo 2× 𝟐 × 𝟏 2× 𝒏 × 𝟏 HOS 2× 𝟐 × 𝟐 Economies d’Echelles EEE EEI
  • 70. Jackonkashama@gmail.com Page 68/73 c) Supposons que la firme ait un comportement concurrentiel et propose un prix de vente égal au cout marginal. Calculez le prix de vente correspondant ainsi que le volume de production. Cm =P ; Cm = 4Q -3 = 4(2,75) -3 = 8 P = - 2Q+19 ; 8 = -2Q+19 ; Q = 5,55 d) Supposons que la fonction de cout marginal identifiée en (Q) corresponde dans sa partie supérieure au Cout moyen, à la fonction d’offre d’un marché partiel composé de nombreuses firmes concurrentielles. Calculez les quantités et le prix d’équilibre de ce marché à court terme. Cm = CM 4Q – 3 = -2Q+19 ; 6Q = 22 ; Q = 3,6 P = -2Q+19 = -2(3,6)+19 =11,8 RT = PQ =11,8 (3,6) = 42,4 CT = 2Q²-3Q = 2(3,6)² - 3(3,6) =15,12 Profit = RT-CT = 42,4-15,12 = 27,28 Question 12 Considérons un marché en CPP comprenant 100 firmes ayant toutes, les mêmes coûts de production. Chaque firme est donc représentative (des conditions de production de toutes les autres). La firme représentative a la fonction de cout suivante : CT (Q) =Q²+40. Sur le marché, la demande totale est une fonction décroissante exprimée par la relation : Qd= -100P+2000 a) Calculez la fonction d’offre individuelle et la fonction d’offre agrégée. En CPP, le profit est maximal si P=Cm Cm=2Q Offre individuelle (on exprime Q en fonction de P) Assistant Nkashama M. Jean-Claude Modèle d’avantage comparatif Historique David Ricardo 2× 𝟐 × 𝟏 2× 𝒏 × 𝟏 HOS 2× 𝟐 × 𝟐 Economies d’Echelles EEE EEI
  • 71. Jackonkashama@gmail.com Page 69/73 P=2Q ; Q=P/2 Offre globale Q = nQ = 100 (P/2) ; Q= 50P b) Calculez le prix d’équilibre du marché sur la courte période. Offre globale égale à la demande globale 50P= -100P+2000 ; P =13,3 c) Calculez l’équilibre du producteur à court terme Il s’agit de déterminer le volume de production qui maximise le profit individuel ainsi que le profit global. Chaque firme produit Q = P/2 =13,3/2 = 6,66 CM=CT/Q=Q+40/Q=6,66+40/6,66=12,66 Profit individuel = (P-CM)Q = (13,3 - 12,66) 6,66 = 4,466 Profit global = 100 (4,466) = 446,6 d) A long terme, quelle est la quantité d’équilibre produite par la firme individuelle ? A long terme P=CM=Cm Q+40/Q =2Q ; Q = 6,33 e) Calculez l’équilibre de marché de long terme P=Cm ; P=2Q = 2(633) = 12,66 La quantité échangée sur le marché est de Qd= -100(12,66) +2000 =734 A l’équilibre, chaque firme offre Q=6,33 ; or la demande du marché est de 734 unités produites. Il y a donc Qd/Qs = 734/633 = 115,95 firmes sur le marché de long terme. Assistant Nkashama M. Jean-Claude Modèle d’avantage comparatif Historique David Ricardo 2× 𝟐 × 𝟏 2× 𝒏 × 𝟏 HOS 2× 𝟐 × 𝟐 Economies d’Echelles EEE EEI
  • 72. Jackonkashama@gmail.com Page70/73 Question 13 Imaginons que des variétés soient produites par une industrie en situation de concurrence monopolistique. La demande qui s’adresse à chaque producteur est de la forme : Chaque entreprise dispose d’une fonction de cout telle que son cout marginal est de 5 000 $ et ses couts fixes de 750 000 000 $. Le cout total est alors : 𝐶𝑇 = 750 000 000 + 5 000𝑄. Supposons maintenant qu’il existe deux pays, l’Italie enregistre des ventes annuelles de 900 000 voitures, tandis que l’Allemagne vend 1 600 000 voitures. Hormis la taille du marché, ces deux pays ne diffèrent en rien ; ils font face aux mêmes couts de production et les consommateurs ont les mêmes préférences. En absence de commerce, l’Italie compte 6 producteurs et l’Allemagne 8 producteurs. Comparez les situations d’autarcie et de marché intégré. Assistant Nkashama M. Jean-Claude Modèle d’avantage comparatif Historique David Ricardo 2× 𝟐 × 𝟏 2× 𝒏 × 𝟏 HOS 2× 𝟐 × 𝟐 Economies d’Echelles EEE EEI
  • 73. Jackonkashama@gmail.com Page71/73 En s’ouvrant au libre-échange, la demande mondiale sera de S=1 600 000 + 900 000 = 2 500 000 Voitures. Le marché intégré comprend plus de firme que sur chaque marché d’autarcie, chacune produisant davantage et à un prix faible. La situation de tous les agents s’améliore après intégration. Les consommateurs ont un choix plus large à un prix faible et chaque firme produit davantage ce qui génère des gains d’échelles. La baisse des couts moyens (Prix) conduit automatiquement à la hausse de la recette totale. Assistant Nkashama M. Jean-Claude Modèle d’avantage comparatif Historique David Ricardo 2× 𝟐 × 𝟏 2× 𝒏 × 𝟏 HOS 2× 𝟐 × 𝟐 Economies d’Echelles EEE EEI
  • 74. Jackonkashama@gmail.com Page 72/73 Question 14 Un petit groupe des producteurs de boissons gazeuses arrivent à différencier leur produit. La demande du marché à laquelle doit répondre l’ensemble des producteurs est la suivante : Q =1350 – 45P Toutes les firmes ont la même taille et la même fonction de cout total moyen : CM=0,1q² -3q+40. Trouvez le prix et quantité d’équilibre et dites si à long terme, les firmes évoluent en concurrence monopolistique. En concurrence monopolistique P=CM à long terme ; où l’expression de P représente la demande individuelle. q = Q/n = (1350 – 45P)/n ; q n =1350-45P La demande individuelle P = (1350 - q n)/45 (0) P = CM ; (1350 - q n)/45 = 0,1q² -3q+40 30 – qn/45 = 0,1q² -3q+40 -0,02 qn = 0,1q² -3q+10 -nq= 5q²-150q +500 (1) or P=RM CT=CM *Q ; CT=0,1q3 -3q² +40q Cm=0,3q² -6q+40 RT=RM*Q ; RT=30Q – q²n/45 Rm=30 – qn/22,5 Rm=Cm 30 – 0,04 qn= 0,3q² -6q+40 – 0,04 qn= 0,3q² -6q+10 – qn= 7,5 q² - 150q+250 (2) Assistant Nkashama M. Jean-Claude Modèle d’avantage comparatif Historique David Ricardo 2× 𝟐 × 𝟏 2× 𝒏 × 𝟏 HOS 2× 𝟐 × 𝟐 Economies d’Echelles EEE EEI
  • 75. Jackonkashama@gmail.com Page 73/73 (2) dans (1) 7,5 q² - 150q+250=5q²-150q +500 2,5q² - 250 =0 ; q² = 100 ; q = 10 (3) La production optimale de chaque firme est de 10 unités. Pour trouver le nombre optimal de firme (3) Dans (2) – qn= 7,5 q² - 150q+250 – 10n= 7,5 (10)² - 150 (10)+250 – 10n= 750 - 1500+250 -n= -500/10 ; n=50 (4) Pour déterminer le prix d’équilibre (4) dans (0) P = (1350 - q n)/45 = 30 – qn/45 P = 30 – 10(50)/45 = 30 – 11,1 P = 19 La demande du marché est Q =1350 – 45P Q = 1350 – 45 (19) = 1350 – 855 Q = 495 RT = PQ= 19 (10) = 190 CT=0,1q3 – 3q²+40q = 0,1(10)3 – 3 (10)² + 40 (10) CT=100-300+400=200 Profit = RT-CT = 190-200 Profit = -10 A long terme, la firme évoluant en concurrence monopolistique réalisera des pertes de 10. Assistant Nkashama M. Jean-Claude Modèle d’avantage comparatif Historique David Ricardo 2× 𝟐 × 𝟏 2× 𝒏 × 𝟏 HOS 2× 𝟐 × 𝟐 Economies d’Echelles EEE EEI