1. M U N I R U D D E E N L A L L M A H A M O O D :
Accroître le commerce dans la région
Afin de consolider les relations diplomatiques et valoriser le commerce dans la région, Enterprise Mauri-
tius et Small Enterprise Promotion Agency (Senpa) organisent une foire du 24 au 26 avril aux Seychelles.
Quelque 55 entreprises mauriciennes et seychelloises y participent. Le Mauritius International Trade
fair permet aux entreprises des secteurs du textile, d’ingénierie légère, d’agro-industrie, du mobilier,
des chaussures, d’artisanat, de la bijouterie et des services, entre autres, d’exposer leurs produits.
7w w w . l e m a t i n a l . c o m
LE MATINAL, PORT-LOUIS, MERCREDI 9 AVRIL 2014
LA BOURSE
OPENING CLOSING VOLUME P/E DIV. NET
PRICE PRICE TRADED RATIO YIELD ASSET
(RS) (RS) % VALUE(RS)
MARDI 8 AVRIL 2014
BANKS & INSURANCE
BBC 7.24 7.50 500 75.00 0.27 1.40
CIM Financial Services Ltd 8.00 8.00 314,000 10.96 2.75 3.66
MCB Group 215.00 214.50 134,518 11.82 2.84 123.76
Mauritian Eagle Ins. Co. Ltd 112.25 112.25 7.71 3.12 93.45
Mtius Union Ass. Co. Ltd 134.50 135.00 10900 10.42 3.70 85.95
SBM 1.06 1.06 5,525,448 5.75 5.66 0.64
Swan Insurance Co. Ltd 296.00 296.00 10.91 3.68 199.40
COMMERCE
CMP 27.00 27.00 180.00 1.85 54.84
ENL Commercial Ltd 23 23.2 3600 - 6.90 25.71
Harel Mallac Ltd 119.00 119.00 - 2.52 149.42
Innodis Ltd 55.50 55.50 7500 12.53 3.24 49.81
Ireland Blyth Ltd 108.00 106.00 11,020 13.38 2.36 63.37
Vivo Energy Mauritius Ltd 150.00 150.00 300 19.76 0.67 16.30
INDUSTRY
Gamma Civic Ltd 46.50 46.50 1300 12.02 1.94 17.90
Go Life Int. PCC (USD) 0.02 0.02 6.67 - 0.10
Phoenix Beverages Ltd 190.00 190.00 32.59 4.21 165.03
MCF Industry Ltd 23.00 23.00 41.82 4.35 34.48
Mauritius Oil Refineries Ltd 27.50 27.65 116 19.75 5.06 11.98
MSM Ltd 8.10 Suspended - - -
Plastic Industry (Mtius) Ltd 77.00 77.00 16.24 4.22 47.87
United Basalt Products Ltd 88.50 89.00 900 14.69 3.37 111.12
INVESTMENT
Atlantic Leaf Properties Ltd 1.00 1.00 - - -
Alteo Ltd 36.00 35.80 31,075 13.72 2.09 50.59
Belle Mare Holding Ltd 260.00 265.00 2000 25.58 3.02 427.78
Caudan Development Ltd 1.11 1.11 15300 22.20 3.60 3.53
CIEL Limited 7.00 7.00 132,200 18.82 2.00 7.83
Fincorp Investment Ltd 18.90 18.90 91,100 70.00 1.59 33.70
MDIT 5.92 5.90 800 7.02 5.25 4.13
National Inv. Trust Ltd 46.00 45.50 1090 98.91 1.32 68.95
Promotion and Dev. Ltd 85.25 85.25 - 1.76 182.55
P. O. L. I. C. Y Ltd 8.06 8.04 13100 15.46 4.98 5.78
RGRE Company Ltd (USD) 1.35 1.35 - 0.89 1.20
Rogers & Co. Ltd 203.25 203.25 2.93 2.95 332.08
ENL Land Ltd 50.00 50.00 9588 8.47 2.44 67.62
ENL Land Ltd (Preference Shares) 42.75 42.75 - 6.55 -
Terra Mauricia Ltd 39.30 38.50 6159 24.06 2.08 72.35
United Docks Ltd 70.00 70.00 - - 176.12
LEISURE AND HOTELS
Automatic Systems Ltd 112.25 113.00 767 9.74 8.85 11.23
New Mauritius Hotels Ltd 86.00 86.00 271 37.55 1.16 82.45
Lux Island Resorts Ltd 40.00 40.00 36,000 43.96 - 31.70
Sun Resorts Ltd 40.00 39.00 552,611 - - 57.35
PROPERTY DEVELOPMENT
Bluelife Ltd 8.80 8.80 32,732 2.06 - 8.84
Le Meritt Holdings Ltd 5.82 5.82 11.88 3 0.93
SUGAR
Omnicane Ltd 89.00 89.00 2 14.26 3.09 132.19
TRANSPORT
Air Mauritius Ltd 16.90 16.90 5100 - - 29.94
FOREIGN
Dale Capital Group Ltd 3.50 3.50 - - -
FUNDS / GBL COMPANIES
SACRE Fund Ltd ( USD ) 5.60 5.60 7.47 2.32 5.75
EXCHANGE TRADED FUND( ETF )
NewGold Issuer Limited 403.75 403.75
NewPlat 434.25 434.25
LE MARCHÉ OFFICIEL
‘‘L’émission des obligations islamiques
souveraines a des avantages’’
De quelle façon, le 11e
sommet de l’IFSB organisé
par la Banque de Maurice
contribuera au secteur
financier ?
Ce sommet contribuera de
plusieurs façons. D’abord, cela
fait partie du gouvernement
de promouvoir le pays en tant
que centre financier internatio-
nal pour les investissements
transfrontaliers. Quel soit con-
ventionnel, éthique ou islami-
que, le but final est que le pays
en tire des avantages. Dans le
court terme, le sommet sera une
plate-forme de marketing et dans
le long terme, les retours poten-
tiels seront en termes de crois-
sance des activités économi-
ques dans le secteur des ser-
vices financiers. C’est une autre
perspective qui illustre un avan-
tage direct dans le service finan-
cier, en particulier pour des insti-
tutions financières non bancaires.
Il y aurait une multitude d’oppor-
tunités avec des pays où nous
avons des accords de non double
imposition et Maurice peut tirer
profit des instruments
financiers islamiques. Nous ne
serons pas le premier pays qui
prendra avantage de la finance is-
lamique. Les Bermudes, le Luxem-
bourg, le Singapour et Hong Kong
en tirent déjà avantage.
Croyez-vous dans le succès de la
finance islamique à Maurice,
même si nous ne sommes pas
un État islamique ?
Nous devons comprendre qu’il y a
une différence entre la religion et
la finance islamique. La finance
islamique fait partie d’une re-
prise des éthiques religieuses isla-
miques dans les affaires interna-
tionales qui se développent dans
les juridictions où la loi et la reli-
gion ne sont pas en conflit. Ces
éthiques islamiques sont des
normes universelles dans chaque
religion. Dans notre contexte, les
transactions financières islami-
ques sont couvertes par les lois du
pays. La loi mauricienne est
établie comme la bonne loi du con-
trat, que ce soit pour les transac-
tions financières domestiques ou
internationales. Par contre, les
principes religieux islamiques
sont suivis et appliqués par les par-
ties dans la transaction comme des
principes éthiques et non pas
comme des principes légaux. Ces
contrats sont toujours appliqués
dans le judiciaire mauricien.
Quels sont, selon vous, les pro-
duits islamiques qui peuvent
être promus à Maurice ?
On peut pratiquement offrir tout
mode de financement sous les ins-
truments financiers islamiques.
Cependant, la principale diffé-
rence est que la relation entre la
banque islamique avec les four-
nisseurs de fonds et les utilisa-
teurs de fonds n’est pas fondée sur
une relation prêteur-emprunteur.
C’est en fait le principal facteur
qui détermine la manière dont les
deux banques islamiques et les
banques conventionnelles travail-
lent. La relation se fonde sur un in-
vestisseur (déposant, dépositaire)
et les partenaires de l’investisse-
ment conjoint pour le bailleur de
fonds et l’acheteur (locataire,
partenaires de co-investissement
pour l’utilisateur de fonds). De
toute façon, il s’agit simplement
d’une transaction commerciale en-
tre les deux parties. Je dois
ajouter qu’à côté des produits fi-
nanciers islamiques, l’industrie
halal tels que l’hôtellerie, le
tourisme médical, le Food &
Beverage, la pharmaceutique
et les textiles constituent des
opportunités pour Maurice et
les entreprises mauriciennes.
Sommes-nous en retard
sur la finance islamique ?
Nous sommes encore en retard.
Une des raisons est que le concept
n’est pas bien compris par les prin-
cipaux acteurs qui sont les ban-
quiers, les comptables, les audi-
teurs et d’autres professionnels.
Il est maintenant temps pour une
banque d’offrir ses services. Et,
c’est une fois que les produits et
les services sont offerts que nous
trouverons les bénéfices et les
avantages. Dans plusieurs pays,
l’émission d’obligations islami-
ques souveraines est sous la forme
de marketing ou la promotion de la
finance islamique. Cela ne veut
pas dire que nous devons émettre
une obligation souveraine pour
promouvoir la finance islamique,
mais l’émission des obligations is-
lamiques souveraines est avan-
tageuse pour le pays. Le gouverne-
ment doit les considérer.
Quels sont les obstacles qui
peuvent empêcher le dévelop-
pement de la finance islami-
que à Maurice ?
La conscientisation se présente
comme la solution clé pour enlever
cette barrière. En se basant sur
mes discussions, la finance isla-
mique est à peine comprise par la
communauté musulmane. Nous ne
devons pas voir la finance islami-
que et les services bancaires is-
lamiques comme des produits reli-
gieux. Une fois qu’on l’a compris,
les aspects éthiques des produits et
les avantages que nous pouvons en
gagner sont davantage considérés.
Ainsi, tout le monde en tirera
avantage. — anisha.m@lematinal.mu
Muniruddeen Lallmahamood.
La Banque de Maurice tiendra, pour la première fois, le 11e sommet du Islamic Financial Services Board
(IFSB) en mai. Plusieurs experts de la finance islamique y participeront. Muniruddeen Lallmahamood,
consultant en finance islamique, avance que les obligations islamiques souveraines comportent des
avantages pour le gouvernement. — Propos recueillis par Anisha Madayah.
“Nous ne devons
pas voir la finance
islamique et les
services bancaires
islamiques comme
des produits religieux.”
Labaisseduprix
dusucreaffectera
lesrevenus
sucriersde2014
Il est fort probable que les revenus
sucriers 2014 pour la récolte
de juin à novembre 2013
seraient moindres, selon un
communiqué du Syndicat des
sucres de Maurice daté du 8 avril.
En effet, les mesures spéciales
prises par la Commission euro-
péenne en 2013 pour augmenter
l’offre du sucre sur le marché
de l’Union européenne, ainsi
que la baisse du cours mondial du
prix du sucre en sont les princi-
pales causes.
Le prix moyen de la tonne de
sucre blanc raffiné livré en
Europe a été estimé à 725 euros
en mai 2013 pour passer à 629 euros
la tonne en février 2014, selon la
Commission européenne. De
plus, pour le syndicat, depuis la fin
du ‘Protocole sucre’ en 2009 et
l’abandon des prix garantis,
l’Europe achète le sucre au cours
mondial.
De ce fait, le prix de la tonne de
sucre a été revu à Rs 16 000 pour la
récolte de 2013 contre une estima-
tion initiale de Rs 16 500 la tonne en
juin 2013, a précisé le syndicat.
De plus, le prix payé aux
producteurs mauriciens sera aussi
affecté. Pour la récolte 2012, le
syndicat avait acheté la tonne
du sucre aux producteurs à
Rs 17 573. Depuis janvier 2013,
ce prix ne cesse de diminuer.
Pour rappel, Statistics Mauri-
tius a estimé la production
sucrière de 2013 à 410 000 tonnes,
soit une hausse de 1,2% par
rapport à 2012. — redaction@lematinal.mu
Le prix moyen de la
tonne de sucre blanc
raffiné livré en Europe,
a été revu à la baisse.
LevéedefondsdeCielpourdavantaged’investissements
Afin de concrétiser sa levée de
fonds pour le financement de
ses divers projet, le conseil
d’administration de CIEL a dé-
cidé de demander à ses action-
naires l’autorisation de lever
un montant maximum de Rs 2
milliards. Ainsi les action-
naires seront appelés à se
prononcer sur cette augmenta-
tion de capital lors d’une as-
semblée spéciale, le dernier
jeudi du mois d’avril. La direc-
tion de la compagnie espère,
ainsi, compléter cette opéra-
tion avant le 30 juin, selon un
communiqué officiel publié
par le groupe CIEL.
Il est également annoncé
que le Listing Committee de la
Stock Exchange of Mauritius
(SEM) a approuvé les Listings
Particulars qui accompagne-
ront la convocation des action-
naires à cette assemblée. Les
actionnaires recevront sous
peu les documents officiels liés
à cette levée de fonds, mais
ces informations ont déjà été
publiées sur le site Internet
de la Stock Exchange of Mau-
ritius.
Avec des développements
importants principalement
dans le secteur touristique à
travers le rachat d’une part
additionnelle de 10% du groupe
hôtelier Sun Resorts dont il est
déjà l’actionnaire principal,
CIEL devra prévoir des capi-
taux pour participer à l’aug-
mentation de capital annoncée
par SRL et soutenir l’Offre
publique d’achat (OPA) déclen-
chée sur cette compagnie.
‘‘L’ouverture de son capital
à des investisseurs privés
permettra à CIEL de lever des
montants importants, tout
en nous donnant la possibilité
de nous associer à des parte-
naires stratégiques qui croient
au potentiel de développement
de Maurice et de la région.
Nous nous attendons à ce que
le montant minimum investi
par un investisseur soit de Rs
200 millions. Nous pensons
lever près de Rs 2 milliards
auprès de cinq ou six investis-
seurs européens, privés et in-
stitutionnels’’, a déclaré
Jérôme de Chasteauneuf de
CIEL.
D’autre part, le pôle finan-
cier de CIEL devrait connaître
une croissance importante
avec l’acquisition envisagée de
la deuxième plus grosse ban-
que malgache, la BNI. Cette
dernière est une filiale de la
banque européenne, le Crédit
Agricole qui a décidé de se
désengager de l’Afrique.
Cette levée de fonds est donc
un élément essentiel pour per-
mettre au groupe CIEL de fi-
nancer la croissance de ses
pôles financiers et hôteliers,
ainsi que des secteurs émer-
gents tels que la santé dans le
pays et en Afrique. ‘‘Nous
avons la conviction que ce
‘Private Placement’ est la
meilleure solution pour trou-
ver les fonds supplémentaires
nécessaires à la croissance
du groupe. Malgré le niveau
d’endettement très raisonnable
du groupe, il n’est pas dans le
meilleur intérêt de la com-
pagnie de se “surendetter”
pour financer nos nouveaux
développements. Trop de dettes
détruisent la valeur et ne per-
mettent pas à la compagnie de
payer des dividendes à un taux
adéquat’’, a précisé Jérôme de
Chasteauneuf.
‘‘Les investisseurs straté-
giques ciblés sont un mélange
de conglomérats multisec-
toriels européens qui ont
déjà un vif intérêt pour notre
région et des institutions
financières de développement
dont l’expertise et la vaste
expérience en Afrique et dans
l’Océan Indien seront un
atout supplémentaire pour
CIEL’’, a mentionné le di-
recteur exécutif de CIEL.
De plus, la direction de
CIEL croit fermement que les
projets d’expansion du groupe
vont permettre non seulement
un renforcement du capital,
mais aussi le développement
du réseau international de
CIEL. — redaction@lematinal.mu
Le conseil d’administration de Ciel a annoncé, en mars, son intention de lever des
fonds pour le financement de divers projets de développement du groupe à Maurice,
dans la région et en Afrique.
“La direction du groupe croit fermement
que les projets d’expansion vont permettre
non seulement un renforcement du capital,
mais aussi le développement du réseau
international du groupe Ciel.”
Jérôme de Chasteauneuf.