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Ucanss
PROTOCOLE D'ACCORD RELATIF À
L'ACCOMPAGNEMENT DES PERSONNELS
DANS LE CADRE DE LA TRANSFORMATION DE LA
DIRECTION DES SYSTÈMES D'INFORMATION (DSI)
DE LA BRANCHE RECOUVREMENT
Entre, d'une part :
- l'Union des Caisses Nationales de Sécurité Sociale, représentée par son Directeur,
dûment mandaté par le Comité exécutif le 14 décembre 2016 ;
et d'autre part :
- les Organisations Syndicales Nationales soussignées ;
Il est convenu ce qui suit :
PRÉAMBULE
La loi de financement de la Sécurité sociale pour 2017 prévoit, dans son article 105, le transfert à
l’Agence centrale des organismes de Sécurité sociale des missions et activités exercées par les
centres informatiques des organismes chargés du recouvrement de la Sécurité sociale ainsi que
les missions et activités informatiques d’études et développement, de production et d’éditique et
d’expertise technique exercées par l’Union pour le recouvrement des cotisations de Sécurité
sociale et d’Allocations familiales (Urssaf) d’île de France. La dissolution des centres informatiques
(Certi) et le transfert des activités citées supra de ces centres et de l’Urssaf Ile-de-France à
l’Agence centrale des organismes de Sécurité sociale seront effectifs à compter du 1er
janvier
2018.
Cette transformation se fera en maintenant tous les sites et en assurant une répartition des
missions et des personnels sur l’ensemble des implantations visées par l’annexe 1.
Les changements organisationnels envisagés peuvent constituer pour les salariés une évolution
de leur cadre de travail et/ou de leurs activités qui doit être accompagnée.
Les dispositions du protocole d'accord du 30 décembre 2013 relatif aux garanties conventionnelles
apportées dans le cadre de l'évolution des réseaux leur seront appliquées.
En outre les partenaires sociaux souhaitent renforcer les dispositions relatives au dialogue social
pour garantir la qualité de l'information et des échanges dans la conduite du changement et
assurer la transparence de la démarche.
Par ailleurs, les salariés continueront à bénéficier des dispositions en vigueur dans leur organisme
d'origine s'agissant notamment de la gestion des horaires individualisés et de l'aménagement du
temps de travail, pendant une période maximale de 15 mois à compter du 1er janvier 2018.
Pendant cette période, les accords de l'organisme prenant (Acoss) deviennent également
applicables aux salariés dont le contrat de travail a été transféré. Ainsi, pendant une période de 15
mois, ces salariés peuvent relever de plusieurs accords ou usages, et bénéficient des dispositions
les plus favorables issues de leur comparaison. Il appartiendra aux partenaires sociaux de l'Acoss,
organisme d'accueil, de renégocier les nouveaux accords.
L’Acoss proposera en outre, aux délégués syndicaux de l’organisme, postérieurement au transfert
2
des contrats de travail, l’ouverture d’une négociation sur le travail à distance.
TITRE 1
CHAMP D'APPLICATION
Article 1 : Personnels concernés
Le présent accord s'applique à l’ensemble des salariés :
- des centres régionaux de traitement de l'informatique de la branche Recouvrement,
- de l’Urssaf Ile-de-France exerçant des missions et activités informatiques d’études et
développement, de production et d’éditique et d’expertise technique, ainsi qu’aux salariés
exerçant des fonctions support de la direction informatique,
- de la Direction nationale des systèmes d’information de l'établissement public Acoss.
Article 2 : Garanties
Il est garanti à l'ensemble des salariés entrant dans le champ d'application du présent accord
qu’aucun licenciement économique individuel n'interviendra dans le cadre de la transformation de
la DSI et que toute mobilité fonctionnelle et géographique dans le cadre du projet de
transformation s'opérera sur la base du volontariat. De ce fait, les clauses de mobilité attachées
aux contrats de travail ne sont pas applicables à cette occasion.
TITRE Il
INTÉGRATION DES SALARIÉS À LA SUITE DU TRANSFERT
DE LEUR CONTRAT DE TRAVAIL
Article 3 : Processus d'affectation des salariés
Au 1er janvier 2018 l'organisation de la fonction informatique de la branche recouvrement évolue.
A cette date, chaque salarié tel que visé au I D de l’article 105 de la loi de financement de la
Sécurité sociale pour 2017, voit son contrat de travail transféré à l’Acoss sous l’effet de la loi.
L'affectation individuelle au 1er
janvier 2018 est notifiée par l’Acoss à l'issue du processus
d'information-consultation des instances représentatives concernées.
Les personnels qui seraient affectés sur de nouvelles missions et/ou activités en phase amont de
la transformation dans le cadre de la préparation de l’organisation cible bénéficieront des
dispositions du présent texte.
3
Le processus préparatoire d'affectation est réalisé dès mise en œuvre du présent accord.
3.1 – Processus d’affectation des salariés dans la nouvelle organisation de la fonction
informatique de la branche recouvrement
Conformément au protocole d'accord du 30 décembre 2013 relatif aux garanties conventionnelles
apportées dans le cadre de l'évolution des réseaux, quand une évolution ou reconversion doit
être envisagée, le salarié est informé précisément des incidences des changements mis en œuvre
par rapport à son activité professionnelle au cours d'un entretien.
A ce titre, une cellule accompagnement de la transformation de la DSI est mise en place sous la
responsabilité de l’Acoss. Elle accompagne en premier lieu la gestion des mobilités et la conduite
du changement.
Cette cellule est représentée sur chaque site.
Les salariés concernés par une évolution et/ou une reconversion professionnelle bénéficient
obligatoirement d'un entretien d'information et d'orientation dispensé par le représentant de la
cellule.
Ils peuvent, sur leur demande, se faire accompagner par un représentant du personnel.
Au cours de cet entretien, réalisé en présence physique du salarié, une information complète est
délivrée sur les possibilités d'évolution professionnelle au sein de la nouvelle structure de la DSI,
ou dans d'autres organismes, quelle que soit leur· branche de législation.
Le projet d'organisation est défini dans des conditions visant à maintenir l’affectation géographique
des salariés en place. Néanmoins, les souhaits de mobilité géographique qui pourraient être
exprimés par les agents font l'objet d'une étude et d'un échange avec la cellule accompagnement
de la transformation.
Les souhaits d'évolution ou de reconversion professionnelle formulés par le salarié dont l'activité
est modifiée ou supprimée à la suite du changement d'organisation sont recensés par le
représentant local de la cellule accompagnement de la transformation et centralisés au niveau de
l’Acoss et étudiés prioritairement.
A la suite de l'entretien d'information et d'orientation, une proposition d’affectation est transmise à
l'agent concerné assortie d'un délai de réponse d'un mois.
La proposition mentionne la nature et le contenu de l’emploi cible ainsi que les mesures
d’accompagnement individualisées offertes au salarié : tutorat, période de tuilage de l’activité, plan
individuel de formation (libellé des formations, nombre de jours de formation et planification
éventuelle).
En cas de réponse négative par l'agent, l'employeur formule de nouvelles propositions qui doivent
prioritairement porter sur un emploi sur le site, identique en termes d'activité et de qualification.
Dans l'hypothèse où de telles possibilités s'avéreraient elles aussi inexistantes, des propositions
portant sur un emploi différent en terme de qualification sont alors formulées.
4
1
En tout état de cause, le refus du salarié ne peut conduire à son licenciement économique
individuel.
Après trois propositions d'évolution professionnelle qui n'ont pu aboutir, un accompagnement RH,
qui peut notamment comporter un bilan professionnel, ou un bilan de compétences, est
obligatoirement proposé à l'intéressé, qui peut cependant le refuser.
Par ailleurs, les demandes des salariés qui exprimeraient un souhait de mobilité alors qu’ils ne
connaissent pas une évolution et/ou une reconversion professionnelle résultant de la
réorganisation, sont examinées par la cellule d’accompagnement de la transformation.
3.2 – Droit de rétractation
Après un délai de 3 mois, tout salarié ayant accepté l’affectation sur un nouvel emploi proposé par
l’employeur bénéficie, à sa demande, qui doit être formulée au cours du 4ème
mois suivant sa prise
de fonction, d’un entretien avec le représentant RH de son site pour examiner sa situation
professionnelle.
Il peut, sur sa demande, se faire accompagner par un représentant du personnel.
Cet entretien doit se dérouler dans un délai maximal d’un mois suivant la demande.
Il est l’occasion de faire un point de situation permettant au salarié et à l’employeur de vérifier les
conditions d’intégration dans le nouvel emploi.
Dans le mois qui suit cet entretien, le salarié peut exprimer un souhait de mobilité.
La direction de l’Acoss examine alors cette demande au regard des postes disponibles.
A cette occasion, les bilans professionnels ou de compétences peuvent être mobilisés, si le salarié
n’en a pas déjà bénéficié.
Toutefois, une nouvelle mobilité résultant de l’exercice par un salarié de sa faculté de rétractation
n’ouvre pas droit au versement de la prime de mobilité visée aux articles 5 ou 6 du présent accord.
3.3 – Vacances de postes
La transformation de la DSI est susceptible de créer de nouveaux emplois. Dans ce cadre des
vacances de poste sont diffusées.
Les candidatures aux postes vacants au sein de l’Acoss et des Certi émanant des personnels
entrant dans le champ d’application de l'accord sont systématiquement étudiées en priorité. En
conséquence, tout salarié relevant de ces dispositions, qui fait acte de candidature, bénéficie
automatiquement d'un entretien.
3.4 – Entretien d’information et d’orientation et entretien professionnel
L’entretien d’information et d’orientation prévu à l’article 3.1 est l’occasion de réaliser l’entretien
professionnel prévu à l’article L. 6315-1 du Code du travail.
Dans ces conditions, l’entretien d’information et d’orientation vaut entretien professionnel au sens
de la loi du 5 mars 2014.
5
Article 4 : Mesures d'accompagnement individuel
4.1 – Mesure d’accompagnement personnalisé à la prise de fonctions
En cas de mobilité fonctionnelle, le salarié concerné bénéficie, sur son temps de travail, de la
formation initiale ou de la formation complémentaire nécessaire à la tenue du nouvel emploi.
L'employeur engage alors tous les moyens budgétaires nécessaires à la formation du salarié,
le cas échéant avec une dotation spécifique complémentaire au plan de formation continue initial.
Sauf contraintes liées à l’organisation de la formation ou formulées par le salarié, la formation
envisagée a lieu au plus près de la prise de poste effective et préalablement à celle-ci.
4.2 – Mesure d’accompagnement des salariés ayant exprimé un souhait de mobilité
Des contacts sont établis avec les organismes géographiquement proches du lieu de travail du
salarié.
S'il est avéré que le projet professionnel du salarié coïncide, dans le cadre d'une mobilité
inter-organismes, avec les besoins de l'organisme sollicité, les organismes concernés
s'entendent sur les modalités de formation à dispenser.
À tout moment, le salarié peut demander le bénéfice d'un bilan professionnel ou d'un bilan de
compétences destiné à rechercher les actions de formation complémentaires qui s'avéreraient
nécessaires.
Par ailleurs, il est proposé au salarié une formation et un accompagnement aux techniques
d'élaboration du CV, de la lettre de motivation et aux entretiens de recrutement.
4.3 – Maintien du niveau de qualification et de la rémunération en cas de changement
d’emploi
Le niveau de qualification et la rémunération des salariés dont l'emploi n'est pas modifié sont
maintenus.
Le salarié qui change d'emploi bénéficie, en tout état de cause, du maintien de son niveau de
qualification et de sa rémunération.
Le montant de la rémunération visée ci-dessus tient compte du coefficient de qualification, des
points d'expérience, des points de compétences, ainsi que de l'ensemble des primes et indemnités
dont le salarié bénéficie à raison de son précédent emploi.
Cette garantie de maintien de rémunération est assurée à l'aide d'une prime exprimée en points,
résorbable en cas de promotion.
Cette prime entre dans la base de calcul de l'ancien salaire dans le cadre de l'application de la
règle des 105 % prévue à l'article 33 de la convention collective.
Le salarié, qui change d'emploi doit pouvoir conserver son affiliation au même régime de retraite
6
complémentaire qu'auparavant.
Enfin, ce changement ne doit pas remettre en cause les possibilités d'évolution professionnelle
ultérieure.
Article 5 : Mobilité fonctionnelle des salariés relevant de la convention collective
nationale de travail du 8 février 1957
Dans le cadre de la transformation de la DSI de la branche recouvrement, la mobilité fonctionnelle
s'entend par un changement d'emploi générique ou par un changement de famille professionnelle
par référence à la nomenclature des emplois Ucanss.
La liste des emplois génériques concernés fait l’objet de l’annexe 2 du présent accord.
Le salarié visé à l'article 1 qui accepte une mobilité fonctionnelle bénéficie d'une prime dont le
montant correspond à :
- un demi-mois du salaire brut normal de l'emploi précédent en cas de changement d'emploi
générique ;
- un mois du salaire brut normal de l'emploi précédent en cas de changement de famille
professionnelle.
Cette prime est versée en une fois lors de la prise de fonction.
Cet accompagnement de la mobilité fonctionnelle ne se cumule pas avec celui de la mobilité
géographique, l'accompagnement le plus favorable s'appliquant.
Article 6 : Mobilité géographique
Pour l'application du présent article, la mobilité s'entend d'un changement significatif du lieu de
travail.
Le changement significatif s'entend d'une augmentation du temps de trajet d'au moins
30 minutes aller-retour entre le domicile et le nouveau lieu habituel de travail du salarié.
L'augmentation de ce temps de trajet est appréciée sur une base objective.
6.1 – Volontariat
Dans le cadre des situations visées au paragraphe précédent, la mobilité géographique s'opère
sur la base du volontariat.
Tout salarié concerné peut inscrire dans la bourse des emplois gérée par l’Ucanss ses souhaits de
mobilité.
Dans l’hypothèse où les possibilités d'évolution professionnelle telles qu’énumérées à l’article 3
s’avèrent inexistantes, et sous réserve de l’acceptation du salarié concerné, l’employeur peut
prendre contact avec d'autres organismes, quelle que soit la branche de législation, du bassin
d’emploi concerné.
7
6.2 – Entretien avec l’organisme d’embauche lors d’une mutation
Afin de faciliter la démarche des salariés désireux d'obtenir une mutation, il est convenu que les
intéressés, quand ils font acte de candidature sur un poste déclaré vacant, bénéficient
automatiquement d'un entretien au niveau de l'organisme appelant.
6.3 - Aides à la mobilité
En cas de mobilité acceptée dans le cadre du présent article, le salarié concerné bénéficie d'une
prime d'un montant égal à deux mois de la rémunération brute normale de son ancien emploi. Elle
est versée, par l'organisme preneur, dès la prise de fonctions.
En outre, les salariés :
- dont le nouveau lieu de travail est distant d'au moins 35 km du domicile,
- ou, dont le nouveau lieu de travail induit une augmentation du temps de trajet aller-retour,
appréciée sur une base objective (site internet de simulation de kilométrage routier), entre le
domicile et le lieu habituel de travail d'au moins une heure,
bénéficient des dispositions qui suivent :
 Mobilité entraînant un changement de domicile
- le montant de la prime visée ci-dessus est porté à trois mois de la rémunération brute normale
du nouvel emploi ;
- un crédit de cinq jours ouvrés de congés exceptionnels rémunérés. Ce congé qui peut être
fractionné est à prendre dans les trois mois précédant ou suivant la réalisation effective de la
mobilité.
- le remboursement des frais liés à la recherche d'un logement, soit une prise en charge dans le
cadre des dispositions conventionnelles en vigueur des frais inhérents au voyage de
reconnaissance (transport, hôtel, repas, dans la limite de trois nuitées maximum) pour le salarié
et son conjoint ou situation assimilée, ainsi que pour ses enfants à charge. Les frais d'agence
afférents à la location ou à l'achat de la nouvelle résidence sont pris en charge par le nouvel
organisme employeur sur présentation de facture, à concurrence d'un montant maximum de
1 500 euros ;
- l'aide de l'organisme d'accueil dans la recherche d'un logement, notamment dans le cadre de sa
politique de contribution à l'effort de construction employeur ;
- le remboursement pour le salarié et sa famille (conjoint ou situation assimilée et enfants à
charge) des frais de transport sur la base des dispositions conventionnelles en vigueur;
- la prise en charge intégrale des frais de déménagement avec présentation préalable au
remboursement de trois devis à l'organisme preneur, qui notifie par écrit au salarié concerné
son accord sur le devis le plus économique, le remboursement s'effectuant sur présentation
d'une facture détaillée et acquittée ;
- les facilités nécessaires à l'insertion professionnelle du conjoint (ou assimilé) dans la zone
géographique d'accueil. A cet effet, si le conjoint (ou assimilé) est salarié de l'institution, les
caisses nationales étudient avec le concours des organismes de la région considérée, toutes
8
les possibilités d'un reclassement dans un poste d'un niveau équivalent ; si le conjoint (ou
assimilé) n'est pas salarié de l'institution, les possibilités d'emploi existant au sein ou à
l'extérieur de l'institution, dans la région concernée, sont explorées et il est mis à la disposition
du conjoint (ou assimilé) une assistance à la recherche d'un emploi.
Ces avantages sont également accordés, dès lors qu'il en remplit les conditions, au salarié ayant
bénéficié de l'indemnité de double résidence visée ci-dessous, quand il procède à son
déménagement dans le cadre de sa mobilité.
 Mobilité entraînant une double résidence
Le salarié qui est contraint à une double résidence, bénéficie d'une indemnité.
Le montant journalier de cette indemnité correspond pendant trois mois à celui de l'indemnité
conventionnelle qui est servie pour les déplacements entrainant un découcher, majoré de celui
d'une indemnité correspondant à un déplacement obligeant à prendre un repas à l'extérieur.
A l'issue de ces trois mois, le salarié, qui remplit toujours les conditions, bénéficie du
remboursement de ses frais supplémentaires d'hébergement liés à sa double résidence, dûment
justifiés, dans la limite de huit cents euros mensuels, pendant 15 mois.
Ce montant est revalorisé au 1er
janvier de chaque année en fonction du taux d'évolution annuelle
constaté de l'indice INSEE "Hôtellerie y compris pension", ou de tout indice qui viendrait à s'y
substituer, publié au bulletin mensuel de statistique.
Il bénéficie, en outre, en métropole, du remboursement de ses frais de déplacement, sur la base
des tarifs conventionnels, à raison d'un transport aller-retour hebdomadaire entre ses lieux de
résidence, et ce pendant une durée de 18 mois.
 Mobilité n'entraînant ni changement de domicile, ni double résidence
Dans ce cas, le salarié bénéficie du remboursement, à la charge de l'employeur, soit d'un
abonnement à un mode de transport en commun correspondant au trajet entre son domicile et son
nouveau lieu de travail, soit du remboursement des frais engagés sur la base du montant des
indemnités kilométriques visées aux articles 7 et 8 du protocole d’accord du 23 juillet 2015 relatif
aux frais de déplacement.
Cette prise en charge est assurée, tant que le salarié remplit les conditions définies ci dessus,
pendant une durée qui ne peut excéder 18 mois, à compter de la date de prise des nouvelles
fonctions.
Article 7 : Management à distance
Dans le cadre de la transformation de la DSI, un plus grand nombre de salariés peut être amené à
travailler sous le pilotage d'un responsable présent sur un autre site. Dans ce cas un
accompagnement spécifique en formation est mis en place à leur attention ainsi qu'à celle de leurs
managers.
9
Article 8 : Aide au travail à temps partiel
Dans le cas où des salariés entrant dans le champ d'application du présent accord, âgés d'au
moins 57 ans à la date d'effectivité de l'une des situations visées à l'article 1 souhaitent bénéficier
d'une autorisation de travail à temps partiel, quelle que soit la durée hebdomadaire de
travail, les cotisations patronales et salariales d'assurance vieillesse, y compris de retraite
complémentaire, sont calculées sur la base d'un salaire à temps plein jusqu'au départ à la retraite.
Les cotisations patronales, ainsi que la part de cotisations salariales correspondant au différentiel
entre le montant des cotisations calculées sur la base d'un travail à temps plein, et celles
calculées sur la base du travail à temps partiel, sont prises en charge par l'employeur.
Article 9 : Congé de fin de carrière
Le congé de fin de carrière visé par l'article 3.2 du protocole d'accord du 8 mars 2016 relatif au
compte épargne temps dans les organismes de Sécurité sociale, est, dans le cadre des situations
visées à l'article 1 du présent accord, ouvert aux salariés âgés de 55 ans et plus.
Pour les intéressés, le nombre de jours épargnés au titre de l'allocation vacances, de la
gratification annuelle, et de l'indemnité de départ à la retraite, ne peut pas dépasser un plafond de
douze mois au total à la date du début du congé de fin de carrière.
La durée du congé de fin de carrière correspond au solde des jours épargnés dans le compte
épargne temps dans la limite des dispositions légales.
Article 10 : Mobilité externe
10.1 – Bilan de compétences et congé pour validation des acquis de l’expérience
Le salarié souhaitant développer un projet professionnel bénéficie de plein droit, à sa demande,
d'un bilan de compétences.
S'il désire s'engager dans une démarche de validation des acquis de l'expérience, il bénéficie d'un
accompagnement de l'employeur qui lui donne toutes les facilités nécessaires à la constitution du
dossier.
Les frais inhérents à ces actions ne sont pas à la charge du salarié.
10.2 - Création ou reprise d'entreprise
Le salarié porteur d'un projet de création, ou de reprise d'entreprise, peut bénéficier d'un congé, ou
d'une période de travail à temps partiel, conformément à la législation en vigueur.
Toutefois, par dérogation aux dispositions du code du travail, ce congé est ouvert au salarié sans
condition d’ancienneté et sans qu'il soit possible de lui opposer un refus fondé sur une précédente
demande de création ou de reprise d'entreprise intervenue dans les 3 ans précédents.
Le congé, ou la demande de travail à temps partiel, sont de droit.
10.3 - Position de détachement
Nonobstant les dispositions de l'article 40 de la convention collective du 8 février 1957, les
personnels visés par le présent accord obtiennent, sur leur demande, leur détachement dans un
des organismes visés à l'article R.111.1 du code de la Sécurité sociale ou dans un emploi relevant
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d'une institution visée aux titres Il, Ill et IV du livre 9 du code de la Sécurité sociale ou dans un
emploi relevant d'une administration publique ou d'une collectivité publique territoriale, dans un
organisme chargé d'une mission de service public ou relevant du code de la mutualité, dans une
organisation internationale, dans un organisme social d'un territoire d'outre-mer ou d'un pays
étranger, dans une entreprise publique ou privée.
La durée de la période de détachement est au maximum de 2 ans.
Au terme de cette période, l'intéressé qui en fait la demande est appelé à occuper un emploi d'un
niveau au moins équivalent à celui qu'il tenait précédemment.
Durant la période de détachement, les dispositions de la convention collective ne sont pas
applicables aux salariés en position de détachement, sauf celles relatives au régime de
prévoyance et aux avantages accordés aux membres de la famille d'un agent décédé.
TITRE Ill
DIALOGUE SOCIAL ET INFORMATION DES SALARIÉS
Article 11 : Dialogue social
Les instances représentatives du personnel concernées sont régulièrement informées et
consultées sur l'état d'avancement du processus de transformation de la DSI, notamment
s'agissant des affectations, conformément aux textes en vigueur relatif à leurs attributions.
11.1 - Information et consultation des représentants du personnel
Les organismes concernés s’attacheront en permanence à organiser une mise en œuvre de leurs
obligations légales en matière d’information et de consultation des instances représentatives du
personnel qui permette d’assurer un dialogue social de qualité.
Dans ce cadre, le comité d'entreprise est régulièrement informé de l’application dans les
organismes concernés du présent protocole d'accord.
L'employeur s'engage à communiquer aux représentants du personnel la liste des emplois
concernés par les situations visées à l'article 3 du présent accord.
Afin d'assurer, dans les meilleures conditions, une harmonisation optimale de l'information diffusée
auprès des personnels, l’Acoss délivre une information détaillée sur les conséquences prévisibles
de l'opération, au cours de réunions qui rassemblent les secrétaires des comités d'entreprises,
ainsi que les délégués syndicaux des organismes concernés.
Ces réunions, qui devront intervenir préalablement à toute décision, ne dégagent en aucun cas la
responsabilité de l'employeur quant à ses obligations en matière d'information et de consultation
des représentants du personnel telles que prévues par la réglementation en vigueur.
11
11.2 - Mise en place d'une réflexion associant les délégués syndicaux et les représentants
de la section syndicale
Une réflexion est engagée entre l’Acoss, les délégués syndicaux, et les représentants de section
syndicale, des organismes concernés.
Elle porte sur l’harmonisation du statut collectif et l’organisation des IRP qui pourrait être
envisagée une fois le transfert des contrats de travail réalisé.
A cette occasion, l’Acoss transmet une cartographie des accords locaux existants avant la date
des transferts aux délégués syndicaux et représentants de section syndicale des organismes
concernés.
Article 12 : Mise en place d'un suivi des mobilités et bilan semestriel au plan national
L’Acoss se dote d'un suivi spécifique des mobilités réalisées dans le cadre du présent accord.
Un bilan de ces mobilités est fait aux partenaires sociaux dans le cadre des INC branche
recouvrement.
La cellule accompagnement de la transformation est chargée d'examiner les difficultés pouvant
être rencontrées par des salariés dans le cadre de la mise en œuvre du présent accord.
Article 13 : Information des salariés
L’Acoss s'engage à porter à la connaissance des salariés, par tous moyens adaptés, l'intégralité
des dispositions du présent accord. La lettre DSI Info est l'un des vecteurs d'information utilisés.
TITRE IV
DISPOSITIONS DIVERSES
Article 14 : Articulation avec les dispositions conventionnelles existantes
Les dispositions du présent accord ne se cumulent pas avec les avantages de même nature
contenus dans d'autres textes conventionnels, notamment le protocole d'accord du
30 décembre 2013 relatif aux garanties conventionnelles apportées dans le cadre de
l'évolution des réseaux.
En cas de dispositions portant sur le même objet, la disposition la plus favorable au salarié
s'applique.
12
Article 15 : Durée et caractère impératif de l'accord
Le présent accord est conclu à durée déterminée jusqu'au 30 septembre 2019, date à laquelle il
cessera de produire ses effets.
Le présent accord s'applique sous réserve de l'agrément prévu par le code de la Sécurité sociale.
Il ne vaut en aucun cas engagement unilatéral de l'employeur.
Il est d’application impérative à l’ensemble des organismes du régime général de Sécurité sociale.
Fait à Paris, le 28/02/2017
Au siège de l’Ucanss
18 avenue Léon Gaumont
75980 PARIS CEDEX 20
C.F.D.T.- PSTE
C.F.T.C.
C.F.E.-C.G.C.
C.G.T. - F.O. FEC
UCANSS
13
ANNEXE 1
Liste des sites et organismes concernés
1 - Centres régionaux de traitement de l’informatique :
 CIPAM
 UNICA
 CIRSO
 CIRTI
 CERTI Nancy
 CERTI Lille
 CIRTIL
2 – Urssaf d’Île-de-France :
Missions et activités informatiques :
 d’études et développement,
 de production et d’éditique,
 d’expertise technique,
 ainsi que les salariés exerçant des fonctions support de la direction informatique.
3 - Acoss :
 Direction Nationale des Systèmes d’Information (DNSI)
14
ANNEXE 2
Liste des emplois génériques de la famille professionnelle
« Gestion des systèmes d’information »,
et des codes de la nomenclature interbranche des emplois associés
 Concepteur développeur (code 13.05.01.xx)
 Intégrateur d’applications (code 13.05.02.xx)
 Paramétreur de progiciel (code 13.05.03.xx)
 Qualifieur (code 13.05.04.xx)
 Chargé de validation / Recette (code 13.05.05.xx)
 Architecte applicatif et logiciel du SI (code 13.05.06.xx)
 Consultant MOA du SI (code 13.05.07.xx)
 Gestionnaire Infrastructures Matériel Logiciel (IML) (code 13.06.01.xx)
 Administrateur Infrastructures Matériel Logiciel (IML) (code 13.06.02.xx)
 Intégrateur de production (code 13.06.03.xx)
 Expert Infrastructures Matériel Logiciel (IML) (code 13.06.04.xx)
 Administrateur bases de données (code 13.06.05.xx)
 Gestionnaire de production (code 13.06.06.xx)
 Architecte technique (code 13.06.07.xx)
 Assistant fonctionnel (code 13.07.01.xx)
 Technicien support utilisateurs (code 13.07.02.xx)
 Chargé d’affaires (code 13.07.03.xx)
 Expert méthode et qualité (code 13.08.01.xx)
 Expert sécurité du SI (code 13.08.02.xx)
 Gestionnaire de portefeuille(s) de projet (code 13.09.01.xx)
 Urbaniste (code 13.09.02.xx)
 Technicien éditique (code 15.05.01.xx)
 Comptable (code 10.01.01.xx)
 Aide comptable (code 10.01.03.xx)
 Référent technique en comptabilité (code 10.01.04.xx)
 Gestionnaire des biens et services (code 16.01.02.xx)
 Conducteur de travaux (code 16.02.03.xx)
 Technicien TCE (code 16.03.01.xx)
 Référent entretien maintenance (code 16.03.06.xx)
 Gestionnaire ressources humaines (code 12.01.01.xx)
 Gestionnaire RH spécialisé (code 12.01.02.xx)
 Consultant RH (code 12.01.03.xx)
 Gestionnaire administratif des RH (code 12.02.01.xx)
 Chargé de communication (code 14.01.01.xx)
 Assistante de direction (code 14.04.01.xx)
 Secrétaire (code 14.04.02.xx)
 Webmestre (code 14.05.04.xx)
 Technicien traitement de l’information (code 14.06.01.xx)
 Animateur d’équipe (code 17.01.01.xx)
 Responsable d’une unité (code 17.01.02.xx)
15
 Responsable adjoint (code 17.01.03.xx)
 Responsable de service (code 17.01.04.xx)
 Responsable de secteur (code 17.01.05.xx)
 Managers réseaux et projets (code 17.02.01.xx)
 Chefs de projets (code 17.02.05.xx)
 Coordonnateurs de projets (code 17.02.06.xx)
 Attaché de direction (code 17.02.08.xx)
 Manager de secteur (code 17.03.01.xx)
 Manager de branche (code 17.03.02.xx)
 Conseiller qualité (code 09.03.01.xx)
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IDCC 218 accompagnement du personnel

  • 1. Ucanss PROTOCOLE D'ACCORD RELATIF À L'ACCOMPAGNEMENT DES PERSONNELS DANS LE CADRE DE LA TRANSFORMATION DE LA DIRECTION DES SYSTÈMES D'INFORMATION (DSI) DE LA BRANCHE RECOUVREMENT
  • 2. Entre, d'une part : - l'Union des Caisses Nationales de Sécurité Sociale, représentée par son Directeur, dûment mandaté par le Comité exécutif le 14 décembre 2016 ; et d'autre part : - les Organisations Syndicales Nationales soussignées ; Il est convenu ce qui suit : PRÉAMBULE La loi de financement de la Sécurité sociale pour 2017 prévoit, dans son article 105, le transfert à l’Agence centrale des organismes de Sécurité sociale des missions et activités exercées par les centres informatiques des organismes chargés du recouvrement de la Sécurité sociale ainsi que les missions et activités informatiques d’études et développement, de production et d’éditique et d’expertise technique exercées par l’Union pour le recouvrement des cotisations de Sécurité sociale et d’Allocations familiales (Urssaf) d’île de France. La dissolution des centres informatiques (Certi) et le transfert des activités citées supra de ces centres et de l’Urssaf Ile-de-France à l’Agence centrale des organismes de Sécurité sociale seront effectifs à compter du 1er janvier 2018. Cette transformation se fera en maintenant tous les sites et en assurant une répartition des missions et des personnels sur l’ensemble des implantations visées par l’annexe 1. Les changements organisationnels envisagés peuvent constituer pour les salariés une évolution de leur cadre de travail et/ou de leurs activités qui doit être accompagnée. Les dispositions du protocole d'accord du 30 décembre 2013 relatif aux garanties conventionnelles apportées dans le cadre de l'évolution des réseaux leur seront appliquées. En outre les partenaires sociaux souhaitent renforcer les dispositions relatives au dialogue social pour garantir la qualité de l'information et des échanges dans la conduite du changement et assurer la transparence de la démarche. Par ailleurs, les salariés continueront à bénéficier des dispositions en vigueur dans leur organisme d'origine s'agissant notamment de la gestion des horaires individualisés et de l'aménagement du temps de travail, pendant une période maximale de 15 mois à compter du 1er janvier 2018. Pendant cette période, les accords de l'organisme prenant (Acoss) deviennent également applicables aux salariés dont le contrat de travail a été transféré. Ainsi, pendant une période de 15 mois, ces salariés peuvent relever de plusieurs accords ou usages, et bénéficient des dispositions les plus favorables issues de leur comparaison. Il appartiendra aux partenaires sociaux de l'Acoss, organisme d'accueil, de renégocier les nouveaux accords. L’Acoss proposera en outre, aux délégués syndicaux de l’organisme, postérieurement au transfert 2
  • 3. des contrats de travail, l’ouverture d’une négociation sur le travail à distance. TITRE 1 CHAMP D'APPLICATION Article 1 : Personnels concernés Le présent accord s'applique à l’ensemble des salariés : - des centres régionaux de traitement de l'informatique de la branche Recouvrement, - de l’Urssaf Ile-de-France exerçant des missions et activités informatiques d’études et développement, de production et d’éditique et d’expertise technique, ainsi qu’aux salariés exerçant des fonctions support de la direction informatique, - de la Direction nationale des systèmes d’information de l'établissement public Acoss. Article 2 : Garanties Il est garanti à l'ensemble des salariés entrant dans le champ d'application du présent accord qu’aucun licenciement économique individuel n'interviendra dans le cadre de la transformation de la DSI et que toute mobilité fonctionnelle et géographique dans le cadre du projet de transformation s'opérera sur la base du volontariat. De ce fait, les clauses de mobilité attachées aux contrats de travail ne sont pas applicables à cette occasion. TITRE Il INTÉGRATION DES SALARIÉS À LA SUITE DU TRANSFERT DE LEUR CONTRAT DE TRAVAIL Article 3 : Processus d'affectation des salariés Au 1er janvier 2018 l'organisation de la fonction informatique de la branche recouvrement évolue. A cette date, chaque salarié tel que visé au I D de l’article 105 de la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2017, voit son contrat de travail transféré à l’Acoss sous l’effet de la loi. L'affectation individuelle au 1er janvier 2018 est notifiée par l’Acoss à l'issue du processus d'information-consultation des instances représentatives concernées. Les personnels qui seraient affectés sur de nouvelles missions et/ou activités en phase amont de la transformation dans le cadre de la préparation de l’organisation cible bénéficieront des dispositions du présent texte. 3
  • 4. Le processus préparatoire d'affectation est réalisé dès mise en œuvre du présent accord. 3.1 – Processus d’affectation des salariés dans la nouvelle organisation de la fonction informatique de la branche recouvrement Conformément au protocole d'accord du 30 décembre 2013 relatif aux garanties conventionnelles apportées dans le cadre de l'évolution des réseaux, quand une évolution ou reconversion doit être envisagée, le salarié est informé précisément des incidences des changements mis en œuvre par rapport à son activité professionnelle au cours d'un entretien. A ce titre, une cellule accompagnement de la transformation de la DSI est mise en place sous la responsabilité de l’Acoss. Elle accompagne en premier lieu la gestion des mobilités et la conduite du changement. Cette cellule est représentée sur chaque site. Les salariés concernés par une évolution et/ou une reconversion professionnelle bénéficient obligatoirement d'un entretien d'information et d'orientation dispensé par le représentant de la cellule. Ils peuvent, sur leur demande, se faire accompagner par un représentant du personnel. Au cours de cet entretien, réalisé en présence physique du salarié, une information complète est délivrée sur les possibilités d'évolution professionnelle au sein de la nouvelle structure de la DSI, ou dans d'autres organismes, quelle que soit leur· branche de législation. Le projet d'organisation est défini dans des conditions visant à maintenir l’affectation géographique des salariés en place. Néanmoins, les souhaits de mobilité géographique qui pourraient être exprimés par les agents font l'objet d'une étude et d'un échange avec la cellule accompagnement de la transformation. Les souhaits d'évolution ou de reconversion professionnelle formulés par le salarié dont l'activité est modifiée ou supprimée à la suite du changement d'organisation sont recensés par le représentant local de la cellule accompagnement de la transformation et centralisés au niveau de l’Acoss et étudiés prioritairement. A la suite de l'entretien d'information et d'orientation, une proposition d’affectation est transmise à l'agent concerné assortie d'un délai de réponse d'un mois. La proposition mentionne la nature et le contenu de l’emploi cible ainsi que les mesures d’accompagnement individualisées offertes au salarié : tutorat, période de tuilage de l’activité, plan individuel de formation (libellé des formations, nombre de jours de formation et planification éventuelle). En cas de réponse négative par l'agent, l'employeur formule de nouvelles propositions qui doivent prioritairement porter sur un emploi sur le site, identique en termes d'activité et de qualification. Dans l'hypothèse où de telles possibilités s'avéreraient elles aussi inexistantes, des propositions portant sur un emploi différent en terme de qualification sont alors formulées. 4
  • 5. 1 En tout état de cause, le refus du salarié ne peut conduire à son licenciement économique individuel. Après trois propositions d'évolution professionnelle qui n'ont pu aboutir, un accompagnement RH, qui peut notamment comporter un bilan professionnel, ou un bilan de compétences, est obligatoirement proposé à l'intéressé, qui peut cependant le refuser. Par ailleurs, les demandes des salariés qui exprimeraient un souhait de mobilité alors qu’ils ne connaissent pas une évolution et/ou une reconversion professionnelle résultant de la réorganisation, sont examinées par la cellule d’accompagnement de la transformation. 3.2 – Droit de rétractation Après un délai de 3 mois, tout salarié ayant accepté l’affectation sur un nouvel emploi proposé par l’employeur bénéficie, à sa demande, qui doit être formulée au cours du 4ème mois suivant sa prise de fonction, d’un entretien avec le représentant RH de son site pour examiner sa situation professionnelle. Il peut, sur sa demande, se faire accompagner par un représentant du personnel. Cet entretien doit se dérouler dans un délai maximal d’un mois suivant la demande. Il est l’occasion de faire un point de situation permettant au salarié et à l’employeur de vérifier les conditions d’intégration dans le nouvel emploi. Dans le mois qui suit cet entretien, le salarié peut exprimer un souhait de mobilité. La direction de l’Acoss examine alors cette demande au regard des postes disponibles. A cette occasion, les bilans professionnels ou de compétences peuvent être mobilisés, si le salarié n’en a pas déjà bénéficié. Toutefois, une nouvelle mobilité résultant de l’exercice par un salarié de sa faculté de rétractation n’ouvre pas droit au versement de la prime de mobilité visée aux articles 5 ou 6 du présent accord. 3.3 – Vacances de postes La transformation de la DSI est susceptible de créer de nouveaux emplois. Dans ce cadre des vacances de poste sont diffusées. Les candidatures aux postes vacants au sein de l’Acoss et des Certi émanant des personnels entrant dans le champ d’application de l'accord sont systématiquement étudiées en priorité. En conséquence, tout salarié relevant de ces dispositions, qui fait acte de candidature, bénéficie automatiquement d'un entretien. 3.4 – Entretien d’information et d’orientation et entretien professionnel L’entretien d’information et d’orientation prévu à l’article 3.1 est l’occasion de réaliser l’entretien professionnel prévu à l’article L. 6315-1 du Code du travail. Dans ces conditions, l’entretien d’information et d’orientation vaut entretien professionnel au sens de la loi du 5 mars 2014. 5
  • 6. Article 4 : Mesures d'accompagnement individuel 4.1 – Mesure d’accompagnement personnalisé à la prise de fonctions En cas de mobilité fonctionnelle, le salarié concerné bénéficie, sur son temps de travail, de la formation initiale ou de la formation complémentaire nécessaire à la tenue du nouvel emploi. L'employeur engage alors tous les moyens budgétaires nécessaires à la formation du salarié, le cas échéant avec une dotation spécifique complémentaire au plan de formation continue initial. Sauf contraintes liées à l’organisation de la formation ou formulées par le salarié, la formation envisagée a lieu au plus près de la prise de poste effective et préalablement à celle-ci. 4.2 – Mesure d’accompagnement des salariés ayant exprimé un souhait de mobilité Des contacts sont établis avec les organismes géographiquement proches du lieu de travail du salarié. S'il est avéré que le projet professionnel du salarié coïncide, dans le cadre d'une mobilité inter-organismes, avec les besoins de l'organisme sollicité, les organismes concernés s'entendent sur les modalités de formation à dispenser. À tout moment, le salarié peut demander le bénéfice d'un bilan professionnel ou d'un bilan de compétences destiné à rechercher les actions de formation complémentaires qui s'avéreraient nécessaires. Par ailleurs, il est proposé au salarié une formation et un accompagnement aux techniques d'élaboration du CV, de la lettre de motivation et aux entretiens de recrutement. 4.3 – Maintien du niveau de qualification et de la rémunération en cas de changement d’emploi Le niveau de qualification et la rémunération des salariés dont l'emploi n'est pas modifié sont maintenus. Le salarié qui change d'emploi bénéficie, en tout état de cause, du maintien de son niveau de qualification et de sa rémunération. Le montant de la rémunération visée ci-dessus tient compte du coefficient de qualification, des points d'expérience, des points de compétences, ainsi que de l'ensemble des primes et indemnités dont le salarié bénéficie à raison de son précédent emploi. Cette garantie de maintien de rémunération est assurée à l'aide d'une prime exprimée en points, résorbable en cas de promotion. Cette prime entre dans la base de calcul de l'ancien salaire dans le cadre de l'application de la règle des 105 % prévue à l'article 33 de la convention collective. Le salarié, qui change d'emploi doit pouvoir conserver son affiliation au même régime de retraite 6
  • 7. complémentaire qu'auparavant. Enfin, ce changement ne doit pas remettre en cause les possibilités d'évolution professionnelle ultérieure. Article 5 : Mobilité fonctionnelle des salariés relevant de la convention collective nationale de travail du 8 février 1957 Dans le cadre de la transformation de la DSI de la branche recouvrement, la mobilité fonctionnelle s'entend par un changement d'emploi générique ou par un changement de famille professionnelle par référence à la nomenclature des emplois Ucanss. La liste des emplois génériques concernés fait l’objet de l’annexe 2 du présent accord. Le salarié visé à l'article 1 qui accepte une mobilité fonctionnelle bénéficie d'une prime dont le montant correspond à : - un demi-mois du salaire brut normal de l'emploi précédent en cas de changement d'emploi générique ; - un mois du salaire brut normal de l'emploi précédent en cas de changement de famille professionnelle. Cette prime est versée en une fois lors de la prise de fonction. Cet accompagnement de la mobilité fonctionnelle ne se cumule pas avec celui de la mobilité géographique, l'accompagnement le plus favorable s'appliquant. Article 6 : Mobilité géographique Pour l'application du présent article, la mobilité s'entend d'un changement significatif du lieu de travail. Le changement significatif s'entend d'une augmentation du temps de trajet d'au moins 30 minutes aller-retour entre le domicile et le nouveau lieu habituel de travail du salarié. L'augmentation de ce temps de trajet est appréciée sur une base objective. 6.1 – Volontariat Dans le cadre des situations visées au paragraphe précédent, la mobilité géographique s'opère sur la base du volontariat. Tout salarié concerné peut inscrire dans la bourse des emplois gérée par l’Ucanss ses souhaits de mobilité. Dans l’hypothèse où les possibilités d'évolution professionnelle telles qu’énumérées à l’article 3 s’avèrent inexistantes, et sous réserve de l’acceptation du salarié concerné, l’employeur peut prendre contact avec d'autres organismes, quelle que soit la branche de législation, du bassin d’emploi concerné. 7
  • 8. 6.2 – Entretien avec l’organisme d’embauche lors d’une mutation Afin de faciliter la démarche des salariés désireux d'obtenir une mutation, il est convenu que les intéressés, quand ils font acte de candidature sur un poste déclaré vacant, bénéficient automatiquement d'un entretien au niveau de l'organisme appelant. 6.3 - Aides à la mobilité En cas de mobilité acceptée dans le cadre du présent article, le salarié concerné bénéficie d'une prime d'un montant égal à deux mois de la rémunération brute normale de son ancien emploi. Elle est versée, par l'organisme preneur, dès la prise de fonctions. En outre, les salariés : - dont le nouveau lieu de travail est distant d'au moins 35 km du domicile, - ou, dont le nouveau lieu de travail induit une augmentation du temps de trajet aller-retour, appréciée sur une base objective (site internet de simulation de kilométrage routier), entre le domicile et le lieu habituel de travail d'au moins une heure, bénéficient des dispositions qui suivent :  Mobilité entraînant un changement de domicile - le montant de la prime visée ci-dessus est porté à trois mois de la rémunération brute normale du nouvel emploi ; - un crédit de cinq jours ouvrés de congés exceptionnels rémunérés. Ce congé qui peut être fractionné est à prendre dans les trois mois précédant ou suivant la réalisation effective de la mobilité. - le remboursement des frais liés à la recherche d'un logement, soit une prise en charge dans le cadre des dispositions conventionnelles en vigueur des frais inhérents au voyage de reconnaissance (transport, hôtel, repas, dans la limite de trois nuitées maximum) pour le salarié et son conjoint ou situation assimilée, ainsi que pour ses enfants à charge. Les frais d'agence afférents à la location ou à l'achat de la nouvelle résidence sont pris en charge par le nouvel organisme employeur sur présentation de facture, à concurrence d'un montant maximum de 1 500 euros ; - l'aide de l'organisme d'accueil dans la recherche d'un logement, notamment dans le cadre de sa politique de contribution à l'effort de construction employeur ; - le remboursement pour le salarié et sa famille (conjoint ou situation assimilée et enfants à charge) des frais de transport sur la base des dispositions conventionnelles en vigueur; - la prise en charge intégrale des frais de déménagement avec présentation préalable au remboursement de trois devis à l'organisme preneur, qui notifie par écrit au salarié concerné son accord sur le devis le plus économique, le remboursement s'effectuant sur présentation d'une facture détaillée et acquittée ; - les facilités nécessaires à l'insertion professionnelle du conjoint (ou assimilé) dans la zone géographique d'accueil. A cet effet, si le conjoint (ou assimilé) est salarié de l'institution, les caisses nationales étudient avec le concours des organismes de la région considérée, toutes 8
  • 9. les possibilités d'un reclassement dans un poste d'un niveau équivalent ; si le conjoint (ou assimilé) n'est pas salarié de l'institution, les possibilités d'emploi existant au sein ou à l'extérieur de l'institution, dans la région concernée, sont explorées et il est mis à la disposition du conjoint (ou assimilé) une assistance à la recherche d'un emploi. Ces avantages sont également accordés, dès lors qu'il en remplit les conditions, au salarié ayant bénéficié de l'indemnité de double résidence visée ci-dessous, quand il procède à son déménagement dans le cadre de sa mobilité.  Mobilité entraînant une double résidence Le salarié qui est contraint à une double résidence, bénéficie d'une indemnité. Le montant journalier de cette indemnité correspond pendant trois mois à celui de l'indemnité conventionnelle qui est servie pour les déplacements entrainant un découcher, majoré de celui d'une indemnité correspondant à un déplacement obligeant à prendre un repas à l'extérieur. A l'issue de ces trois mois, le salarié, qui remplit toujours les conditions, bénéficie du remboursement de ses frais supplémentaires d'hébergement liés à sa double résidence, dûment justifiés, dans la limite de huit cents euros mensuels, pendant 15 mois. Ce montant est revalorisé au 1er janvier de chaque année en fonction du taux d'évolution annuelle constaté de l'indice INSEE "Hôtellerie y compris pension", ou de tout indice qui viendrait à s'y substituer, publié au bulletin mensuel de statistique. Il bénéficie, en outre, en métropole, du remboursement de ses frais de déplacement, sur la base des tarifs conventionnels, à raison d'un transport aller-retour hebdomadaire entre ses lieux de résidence, et ce pendant une durée de 18 mois.  Mobilité n'entraînant ni changement de domicile, ni double résidence Dans ce cas, le salarié bénéficie du remboursement, à la charge de l'employeur, soit d'un abonnement à un mode de transport en commun correspondant au trajet entre son domicile et son nouveau lieu de travail, soit du remboursement des frais engagés sur la base du montant des indemnités kilométriques visées aux articles 7 et 8 du protocole d’accord du 23 juillet 2015 relatif aux frais de déplacement. Cette prise en charge est assurée, tant que le salarié remplit les conditions définies ci dessus, pendant une durée qui ne peut excéder 18 mois, à compter de la date de prise des nouvelles fonctions. Article 7 : Management à distance Dans le cadre de la transformation de la DSI, un plus grand nombre de salariés peut être amené à travailler sous le pilotage d'un responsable présent sur un autre site. Dans ce cas un accompagnement spécifique en formation est mis en place à leur attention ainsi qu'à celle de leurs managers. 9
  • 10. Article 8 : Aide au travail à temps partiel Dans le cas où des salariés entrant dans le champ d'application du présent accord, âgés d'au moins 57 ans à la date d'effectivité de l'une des situations visées à l'article 1 souhaitent bénéficier d'une autorisation de travail à temps partiel, quelle que soit la durée hebdomadaire de travail, les cotisations patronales et salariales d'assurance vieillesse, y compris de retraite complémentaire, sont calculées sur la base d'un salaire à temps plein jusqu'au départ à la retraite. Les cotisations patronales, ainsi que la part de cotisations salariales correspondant au différentiel entre le montant des cotisations calculées sur la base d'un travail à temps plein, et celles calculées sur la base du travail à temps partiel, sont prises en charge par l'employeur. Article 9 : Congé de fin de carrière Le congé de fin de carrière visé par l'article 3.2 du protocole d'accord du 8 mars 2016 relatif au compte épargne temps dans les organismes de Sécurité sociale, est, dans le cadre des situations visées à l'article 1 du présent accord, ouvert aux salariés âgés de 55 ans et plus. Pour les intéressés, le nombre de jours épargnés au titre de l'allocation vacances, de la gratification annuelle, et de l'indemnité de départ à la retraite, ne peut pas dépasser un plafond de douze mois au total à la date du début du congé de fin de carrière. La durée du congé de fin de carrière correspond au solde des jours épargnés dans le compte épargne temps dans la limite des dispositions légales. Article 10 : Mobilité externe 10.1 – Bilan de compétences et congé pour validation des acquis de l’expérience Le salarié souhaitant développer un projet professionnel bénéficie de plein droit, à sa demande, d'un bilan de compétences. S'il désire s'engager dans une démarche de validation des acquis de l'expérience, il bénéficie d'un accompagnement de l'employeur qui lui donne toutes les facilités nécessaires à la constitution du dossier. Les frais inhérents à ces actions ne sont pas à la charge du salarié. 10.2 - Création ou reprise d'entreprise Le salarié porteur d'un projet de création, ou de reprise d'entreprise, peut bénéficier d'un congé, ou d'une période de travail à temps partiel, conformément à la législation en vigueur. Toutefois, par dérogation aux dispositions du code du travail, ce congé est ouvert au salarié sans condition d’ancienneté et sans qu'il soit possible de lui opposer un refus fondé sur une précédente demande de création ou de reprise d'entreprise intervenue dans les 3 ans précédents. Le congé, ou la demande de travail à temps partiel, sont de droit. 10.3 - Position de détachement Nonobstant les dispositions de l'article 40 de la convention collective du 8 février 1957, les personnels visés par le présent accord obtiennent, sur leur demande, leur détachement dans un des organismes visés à l'article R.111.1 du code de la Sécurité sociale ou dans un emploi relevant 10
  • 11. d'une institution visée aux titres Il, Ill et IV du livre 9 du code de la Sécurité sociale ou dans un emploi relevant d'une administration publique ou d'une collectivité publique territoriale, dans un organisme chargé d'une mission de service public ou relevant du code de la mutualité, dans une organisation internationale, dans un organisme social d'un territoire d'outre-mer ou d'un pays étranger, dans une entreprise publique ou privée. La durée de la période de détachement est au maximum de 2 ans. Au terme de cette période, l'intéressé qui en fait la demande est appelé à occuper un emploi d'un niveau au moins équivalent à celui qu'il tenait précédemment. Durant la période de détachement, les dispositions de la convention collective ne sont pas applicables aux salariés en position de détachement, sauf celles relatives au régime de prévoyance et aux avantages accordés aux membres de la famille d'un agent décédé. TITRE Ill DIALOGUE SOCIAL ET INFORMATION DES SALARIÉS Article 11 : Dialogue social Les instances représentatives du personnel concernées sont régulièrement informées et consultées sur l'état d'avancement du processus de transformation de la DSI, notamment s'agissant des affectations, conformément aux textes en vigueur relatif à leurs attributions. 11.1 - Information et consultation des représentants du personnel Les organismes concernés s’attacheront en permanence à organiser une mise en œuvre de leurs obligations légales en matière d’information et de consultation des instances représentatives du personnel qui permette d’assurer un dialogue social de qualité. Dans ce cadre, le comité d'entreprise est régulièrement informé de l’application dans les organismes concernés du présent protocole d'accord. L'employeur s'engage à communiquer aux représentants du personnel la liste des emplois concernés par les situations visées à l'article 3 du présent accord. Afin d'assurer, dans les meilleures conditions, une harmonisation optimale de l'information diffusée auprès des personnels, l’Acoss délivre une information détaillée sur les conséquences prévisibles de l'opération, au cours de réunions qui rassemblent les secrétaires des comités d'entreprises, ainsi que les délégués syndicaux des organismes concernés. Ces réunions, qui devront intervenir préalablement à toute décision, ne dégagent en aucun cas la responsabilité de l'employeur quant à ses obligations en matière d'information et de consultation des représentants du personnel telles que prévues par la réglementation en vigueur. 11
  • 12. 11.2 - Mise en place d'une réflexion associant les délégués syndicaux et les représentants de la section syndicale Une réflexion est engagée entre l’Acoss, les délégués syndicaux, et les représentants de section syndicale, des organismes concernés. Elle porte sur l’harmonisation du statut collectif et l’organisation des IRP qui pourrait être envisagée une fois le transfert des contrats de travail réalisé. A cette occasion, l’Acoss transmet une cartographie des accords locaux existants avant la date des transferts aux délégués syndicaux et représentants de section syndicale des organismes concernés. Article 12 : Mise en place d'un suivi des mobilités et bilan semestriel au plan national L’Acoss se dote d'un suivi spécifique des mobilités réalisées dans le cadre du présent accord. Un bilan de ces mobilités est fait aux partenaires sociaux dans le cadre des INC branche recouvrement. La cellule accompagnement de la transformation est chargée d'examiner les difficultés pouvant être rencontrées par des salariés dans le cadre de la mise en œuvre du présent accord. Article 13 : Information des salariés L’Acoss s'engage à porter à la connaissance des salariés, par tous moyens adaptés, l'intégralité des dispositions du présent accord. La lettre DSI Info est l'un des vecteurs d'information utilisés. TITRE IV DISPOSITIONS DIVERSES Article 14 : Articulation avec les dispositions conventionnelles existantes Les dispositions du présent accord ne se cumulent pas avec les avantages de même nature contenus dans d'autres textes conventionnels, notamment le protocole d'accord du 30 décembre 2013 relatif aux garanties conventionnelles apportées dans le cadre de l'évolution des réseaux. En cas de dispositions portant sur le même objet, la disposition la plus favorable au salarié s'applique. 12
  • 13. Article 15 : Durée et caractère impératif de l'accord Le présent accord est conclu à durée déterminée jusqu'au 30 septembre 2019, date à laquelle il cessera de produire ses effets. Le présent accord s'applique sous réserve de l'agrément prévu par le code de la Sécurité sociale. Il ne vaut en aucun cas engagement unilatéral de l'employeur. Il est d’application impérative à l’ensemble des organismes du régime général de Sécurité sociale. Fait à Paris, le 28/02/2017 Au siège de l’Ucanss 18 avenue Léon Gaumont 75980 PARIS CEDEX 20 C.F.D.T.- PSTE C.F.T.C. C.F.E.-C.G.C. C.G.T. - F.O. FEC UCANSS 13
  • 14. ANNEXE 1 Liste des sites et organismes concernés 1 - Centres régionaux de traitement de l’informatique :  CIPAM  UNICA  CIRSO  CIRTI  CERTI Nancy  CERTI Lille  CIRTIL 2 – Urssaf d’Île-de-France : Missions et activités informatiques :  d’études et développement,  de production et d’éditique,  d’expertise technique,  ainsi que les salariés exerçant des fonctions support de la direction informatique. 3 - Acoss :  Direction Nationale des Systèmes d’Information (DNSI) 14
  • 15. ANNEXE 2 Liste des emplois génériques de la famille professionnelle « Gestion des systèmes d’information », et des codes de la nomenclature interbranche des emplois associés  Concepteur développeur (code 13.05.01.xx)  Intégrateur d’applications (code 13.05.02.xx)  Paramétreur de progiciel (code 13.05.03.xx)  Qualifieur (code 13.05.04.xx)  Chargé de validation / Recette (code 13.05.05.xx)  Architecte applicatif et logiciel du SI (code 13.05.06.xx)  Consultant MOA du SI (code 13.05.07.xx)  Gestionnaire Infrastructures Matériel Logiciel (IML) (code 13.06.01.xx)  Administrateur Infrastructures Matériel Logiciel (IML) (code 13.06.02.xx)  Intégrateur de production (code 13.06.03.xx)  Expert Infrastructures Matériel Logiciel (IML) (code 13.06.04.xx)  Administrateur bases de données (code 13.06.05.xx)  Gestionnaire de production (code 13.06.06.xx)  Architecte technique (code 13.06.07.xx)  Assistant fonctionnel (code 13.07.01.xx)  Technicien support utilisateurs (code 13.07.02.xx)  Chargé d’affaires (code 13.07.03.xx)  Expert méthode et qualité (code 13.08.01.xx)  Expert sécurité du SI (code 13.08.02.xx)  Gestionnaire de portefeuille(s) de projet (code 13.09.01.xx)  Urbaniste (code 13.09.02.xx)  Technicien éditique (code 15.05.01.xx)  Comptable (code 10.01.01.xx)  Aide comptable (code 10.01.03.xx)  Référent technique en comptabilité (code 10.01.04.xx)  Gestionnaire des biens et services (code 16.01.02.xx)  Conducteur de travaux (code 16.02.03.xx)  Technicien TCE (code 16.03.01.xx)  Référent entretien maintenance (code 16.03.06.xx)  Gestionnaire ressources humaines (code 12.01.01.xx)  Gestionnaire RH spécialisé (code 12.01.02.xx)  Consultant RH (code 12.01.03.xx)  Gestionnaire administratif des RH (code 12.02.01.xx)  Chargé de communication (code 14.01.01.xx)  Assistante de direction (code 14.04.01.xx)  Secrétaire (code 14.04.02.xx)  Webmestre (code 14.05.04.xx)  Technicien traitement de l’information (code 14.06.01.xx)  Animateur d’équipe (code 17.01.01.xx)  Responsable d’une unité (code 17.01.02.xx) 15
  • 16.  Responsable adjoint (code 17.01.03.xx)  Responsable de service (code 17.01.04.xx)  Responsable de secteur (code 17.01.05.xx)  Managers réseaux et projets (code 17.02.01.xx)  Chefs de projets (code 17.02.05.xx)  Coordonnateurs de projets (code 17.02.06.xx)  Attaché de direction (code 17.02.08.xx)  Manager de secteur (code 17.03.01.xx)  Manager de branche (code 17.03.02.xx)  Conseiller qualité (code 09.03.01.xx) 16