1. ENTRE-TEMPS …
BRUSQUEMENT,
ET ENSUITE
ENTRE-TEMPS, les œuvres
commencent à m’intercepter, à avoir un
sens, contrairement aux premières pour
lesquelles je prêtais moins d’attention.
J’essaye d’imaginer à ma manière un
sens, surement très loin de celui de
départ. C’est d’ailleurs en arrivant dans
une salle ayant le sol recouvert de pulls,
et d’une panthère rose dans une position
pour le moins douteuse (qui a choqués
les plus fragiles !) que je me suis
demandée quels traumatismes l’artiste a
pu avoir dans son enfance…
BRUSQUEMENT, je reçois un
appel, on me prévient que le bus est prêt
à partir … Oups ! Je suis encore au
musée … J’ai été hypnotisée par
l’œuvre de Gustavo Speridião, celle qui
comportait une multitude d’images,
retraçant l’histoire. Certaines
m’évoquaient une période, d’autre
m’était totalement inconnues. Mais j’ai
lu chaque commentaire, apprécié
chaque image, j’en ai ris et j’en même
presque pleuré.
2. ENSUITE, après avoir couru jusqu’au car, avoir eu droit à une visite guidée
plutôt originale de Lyon et fermer la parenthèse «Gustavo Speridião », j’ai
enfin pu reprendre le cours de la visite. D’autres œuvres m’ont touchée,
troublée, suscité mon attention (ou pas) … Une fois les deux lieux d’exposition
visités : le Musée d’Art Contemporain et la Sucrerie, je me suis dit que je
reviendrai, que j’essayerai de comprendre ces artistes qui paraissent parfois en
total décalage. Cette biennale, que j’ai adorée, m’aura fait connaître à ma plus
grande joie Gustavo Speridião et bien d’autres artistes.