1. 20substitl,lts
clerepas
oocéréans
ligneet forme
.,,.. tl :t!r]:,i{al:fiai.i'arll!}r!fi1.l-li,!aitJ-|!!:1li{ùt'
Q :
ç-=
|:
r -
c ! -
--
ô.r:F -
c r -
F =::-
www.60mllllons-mag.com 4,2O € I nANcEMÉIRopourArNE.ANlLtrs:6.40€.uJxEMBouRc:4,s0€.MAI 2008- N"427
6. W
=
;,?
ffii:,t
i
''.
1ii;
. ' i
, 1 . ,
LonguevieàEcarte
Famillenombreuse
0naeuchaud!
Ellerevientdeloin,cettecartequl
faitlebonheurde2,2milllonsde
famillesfrançalsesd'aumoins
troisenfantsmineurs! Crééeen
1921,cettevénérableinstitution
donnedroità desréductronsde
tarifSNCFde 30 à 75 %. C'est
I'undes piliersde la Politique
familialefrançaise.Ehbien,ce
pillera bienfailliêtresacrifiésur
l'autelde la rigueurbudgétaire.
Pour économiser70 mtllions
d'eurosannuelsversésà laSNCF
parl'État,rlaétécarrémentques-
tiondesupPrimerlacarte! Faites
doncdesenfants.. LetolléPro-
voquéparceProjeticonoclastea
faitsortirduboislesorganisations
familiales,en tête desquelles
l'Unionnationaledes associa-
tionsfamiliales(Unaf),dont les
représentantsontqulttél'ElYsée
le 11avril,le sourireauxlèvres.
Nonseulementla carteFamille
nombreuseestmatntenue,mais
elle pourraitbénéficierà des
famillesmodestesde molns
de trois enfants,ainsi qu'à
des famillesmonoParentales.
Condamnéedébutavril,lacarte
a donc sauvé sa Peau, et
elle devraitmême agrandirle
nombrede ses bénéficiaires
MagiqueI
Ententecordiale
Lesgéantsallmentaires
sojgnentlesmédecins
est.elleincompatibleavecl,équilibrealimentaire?1,|,ate|le
rainéparOuick.NousvouslaissonsdevinerlaréponseHeureu
coincidence,quatrejoursplustard,uneconférenceavecunintitu
2
z
9
identiqueétaltproposéeauxpaftlclpa
du Medec,le Congrèsdesmédeci
généralistes.Cettefois,c'estMcD
quipanainaitlasession'Et,parcequ
est leurgrandPartenaire,Coca-C
étaitaussiPrésentau Medec,av
unesessionintitulée
'.t Oueboive
IesFrançaisZI RéPonse: ilsneb<
ventpasassez,maisceuxquis'h
dratentle mieuxboivent"varié'iPo
êtrecomplet,signalonsqueplusle
autresgrandsgrouPesalimenta
parrainaientdesatellersousesslo
Vousavezditalicament?
Horslaloi
Lespubsautoscachentlecoz
99 % despublicitéspourlesvoltures
seraientillégales.C'estl'accusationpor-
téeparungrouped'organisationsnon
gouvernementales,dontRéseauaction
* climat,Agirpourl'environnementet
Greenpeace,Encause: laconsomma-
tiondecarburantet lesémissionsde
CO2desvéhicules,inscrttesencar
tèresriquiquisurlesaffichesetdans
magazines.Or,selonladirectiveeu
oéennedu13décembre1999,cesin
mationsdoiventêlre<facilementlisi
etaumoinsaussivisiblesI quelesin
mationsprincipalesdelapublicitéFoal
6 ' eo ttttton"deconsommateurs;n'427I mai2oog
7. Tnopgotrnmæmds
a
-
Quiprofitedela
flambeedesprix?
UneenquêtedelaRépressiondesfraudes,
montrequelesdistributeursontamplifiéla
haussedeceftainsproduitsalimentaires,
Orris'en meI le nlrrsdanSja
poche?Lesfabricantsoulesdis-
tributeurs? tinflationexcessive
decertainsproduitsalimentaires,
dénoncéedepuisplusieursmois
dansnoscolonnes,appelaitcette
question.Suiteà nosconstats,
l : l - ) i r o n T i n n n ô n é r e l o À o l cI v g t t g t o t s u ç t o
concurrence,oe la consomma-
TioneI de la rénressiondes
fraudes(DGCCRF)a enquêté
pour la premièrefois sur les
margesdesunset desautres.
Lesrésultats,collectésauprès
de quatorzecentralesd'achat
appartenantà septenseignes,
suscitentintérêtet perplexité.
En moyenne,les 216prodults
étudiésont augmentéde 7,1o/o
entrenovembre2007et janvier
2008 Dans certains
cas,lesenseignesont
réduitleurmarge,per-
mettant d'amortirla
haussedu prix.Elles
l'ontfaitsurlespâtes; alorsque
le prixnet qui leurest facturéa
bondide21,9 %,leprixdevente
publicn'a progresséque de
11,1 o/oMêmeobservationsur
le lait(+ 15,4oÂsur lafacture,
+ 13,4o/osur l'étiquette)ou sur
le riz(+ 10,9o/o,+ 6,3 %).À l'in-
verse, des grandessurfaces
ontaugmentéleurmarge,contri-
buantà renchérirles produits.
. ' n a + ^ ^ ^ , , ; ^ ' ^ ^ + ^ ^ ^ ^ ^ ^ , . " l ^
u ç ù L u ç g u r J u J t p d ) J U > u t t u
camembert,dontle prlxfacturé
progressede7 o/o,tandisquele
prixde ventepublicgrimpede
Si lesdistrihateurcontrédaitleursmargessurles
pâtes,celles-ci onta e*té sarlejambon.
9,7% ,surlescéréales,(+0,5%
sur lafacture,+ 4,8 % sur l'éti-
quette)et lejambon,dontletarif
facturéparlesfournisseursdimi-
nue de 2,9 oÂ,tdndisqu'une
haussede 0,6 % est observée
danslesrayons. Ouantauxfour-
nisserrrs l'cnnrrêIene nousdit
paspréciséments'ilsontexagéré
leurshaussesparrapportà l'évo-
lutiondesmatièrespremières,et
doncs'ilsontprofitéduprétexte
pouraccroîtreleurpropremarge
Seulecertitude,c'estleconsom-
mateurquirèglelanotefinale.
Bénoulezlesçâbles
LesprolongaTeurs
électriquesromportânt
plusieursdizainesde
mètresdecâbiesdoivent
Êtreentièremenfdéroulés
pourêtreutilisés.Sinon,
unrisqued'incendieexiste.
LaRÉpressiondes{raudesa
rappeléàl'ordreplusieurs
fabrieantsquinefaisaient
pasfigurerl'avertissement
defaçonclaire.
Laradisllumértque
LeConseilsupérieurde
l'audiovisuelalancéun
appelàcandidaturespour
laradionumérique,fin
mars,Lesradiosretenues
devrontcommencerà
émettredébut2ûû9dans
19grandesvilles.Pourles
recevoir,l'achatd'unposte
spécifiqueseranécessaire.
Marehéporterur" Boulette
-
crèvent
leplafond
Alorsorrelesfranr:hisesmédl-
cales,instauréesle1"'janvierder-
nier,continuentde susciterla
grognedes usagers,un couac
danslesystèmeinformatlquede
laSéculesa appliquéesun peu
troplargementCertainspatlents,
enthéorieexonérés(femmesen-
ceintes,bénéficiairesdelaCMU,
etc.)ont dû lespaver; d'autres
ont continuéà êtretaxés,alors
qu'ilsavaientatteintle plafond
annuelde 50 €. Des incidents
certesmarginauxau regarddu
nombrededossierstraités,mais
symboliquementmalvenus..,
116édiateurdel'émwgie
Leservicedumédiateur
natisnaldel'énergie
aenfinuneadresse.
Pourtouteréclamation
rûncei"nantunlitigeavec
unfournisseurdegaz
etd'électricité,adressez-
vousà ûenisMervilleau
21,bdHaussmann.75009
Paris.Té1.:0158036500.
Lemédiateurdoitêtre
saisiparécrit.llnepeut
intervenirqu'aprèsdes
contactsinfructueux
avecleserviceclient
dufournisseur,
Leprixdescolisdevientlourd Lesfranchises
2,9 o/o.l'augmentationmoyennedu prixd'envoidescolis,entrée
discrètementen vigueurdébutmars,peutsemblerdérisoire.Elle
le seraitsi lesprixn'avaitpasdéjàaugmentél'annéeprécédente,
portantlahausseà8,73% en deuxans Ellele seraitsi LaPoste
n'avaitpassuppriméletarifd'envoiéconomique(Coliéco)l'année
précédente,obligeantlescllentsà secontenterdestarifspluséle-
vés du ColissimoEllele seraitsi,autotal,lestarifsen France
n'étaientpas15,5% plusélevésqu'enEspagne,54,6% qu'en
AllemagneeT71,3 %
qu'enSuisse,commel'a
remarquélAutoritéde
régulationdescommu-
nicationsélectroniques
et des postes(Arcep).
Maisavecdessi...
Paurenvoyarunwlis,
lesFrançaispaiontheau-
eouppluscherqualeurs
mai2OOe: n"427.60 mllllonsdeconsommat.ura,7
8. uneépioémie
clefollesfactures
chezGazdeFrance
Davidvitdansunmodestequatre-piècesPourtant,
la facturede chauffagequ'ila reçuede Gazde
FranceestdigneduchâteaudeVersailles: plusde
1 millionde kilowattheures,soit56 000€ de gaz
dansl'annéeà payer! talfairen'estpassi anec-
dotiqueDepuisquelquesmois,lesplaintesde
consommateursconcernantdesfacturesde gaz
surestimées,ou carrémentfantaisistescomme
celledeDavid,semultiplientdanslecourrierreçu
à (60)) n/Vousavonsplusde casqu'avantde fac-
turationsqui posentproblème,témoigneunetélé-
conseillèrede Gazde France,quisouhaiterester
anonyme Lautreiour,un clientavaitsubiunpré-
lèvementmensuelde 1500€ t
La directionde l'entreprisedémenttouteaug-
mentationdunombrederéclamationsCelui-cidoit
être mis en rapportavecles 150000 factures
émiseschaquejour,sedéfendGazdeFranceSoit
Maisl'incapacitédu serviceclientsà réglerrapt-
dementcesproblèmespeut,elleaussi,expliquer
lahausseanormaledesplaintesDavidavaitreçu
safactureexorbitantedébutnovembreMalgréses
protestations,et l'évidenced'uneerreur,Gazde
Francea essayéchaquemois de préleverle
dixièmede lasomme(5600€)sursoncompte
afalluque<60rmettelenezdansledossierpour
que cesseenfincettemauvaiseplaisanterie
débutavril
Répitdans
lesinrrmeubles
LapremlèreétaPedemise
auxflûrmt$obligatolredes
astenseursencoProPriété
aétéreportéedu1*'juillet
?ûûSau31dénenrbi'e20iÛ
Ghermobile
[a CommissinnÊuitPeenns
critiquelestarifsdes
fnrfaitsdetÉiéPhanie
mcbileenFrancn.Dansscn
rappartannr;elsurles
ttil*eorns,Publiéenmars.
Bruxellesregrettequeles
prixtestentllreiafiYsfflenf
É/euésparrePPorfaux
fifffr€sËâYsueuruPÉens.
llsn'ontpasconnu, d'ame-
iioratianssignt'Êeafiu*s
cesdernrÉàresanneestt'
Mistergooclclealtient
partiellementparole
Mlstergooddealn'afaitqu'unpassurlesdeuxatte
dus Endécembredernier,nousavionsépingléI
vendeuràdlstancepourmauvaisaffichagedel'éc
participationetfacturationdesfraisdereprised'u
ancienmatériel.ll nousavaitassuréquetout re
treraitdansl'ordreavantlafin 2007Un engag
ment nontenudébut2008,commenousI or
signalédeslecteursvlgilants.Contactéà nouve
Mistergooddealnousa expliquéqueleprincipec
lareprisegratuiteétaitacquiset qu'ilnes'agiss
quede <délaisinformatiquestt'Defait,débutav
I'optronétaitenfingratuiteEnrevanche,pourl'É
fichagedel'écoparticlpation,onçenlinusit) aréf
chiri, Sonmontantn'estquede quelqueseurc
maisl'incluredansleprixd'appelpeutfaireperd
de précieusesplacesdanscertainscomparate
de prix.D'oul'attentismede lVistergoodde
d'autresvendeursLaréglementationestpourt
claire: l'écoparticipationfaitpartieducoÛttotal
produit.Alors,à quandl'adoptiond'unatfich
respectueuxdesconsommateurs?
t'â eged
l'écopartic
fran,qrridoft
felrepartfed
*siitfstrâ!dff
prorfrtf.sefa
ddsespÉré
âffçfidr#...
vousdonnentrendez-vous
chaquemois
dansl'émission
servicepublic
RetrouvezServicePublic
surFrancelnter
dulundiauvendredi
de10hà11h
aveclsabelleGiordano
FasdechanceautiraEe
ÉtrangecloubleieuàLaPoste
C'estl'histoired'unleu-concoursorga- bureauxde poste'déterminésparttr
niséparLaPosteendébutd,annéepour aUSort,participaientà l,opération,et,
accompagnerla promotiondescartes
téléphonlques.Dansles17000bureaux
de poste,lesusagersétaientinvitésà
remplirun bulletinet à le déposerdans
uneurneafindegagneruntéléphonepor-
tabled'unevaleurde 169€,ouunecarte
prépayéede 12ou 15€ Unjeugratuit
attrayant,avecses300téléphonesmis
enlot,quia remportéunfrancsuccèsA
telpointqu'uneinstructiondeladirection
généralea été envoyéedanstous les
bureauxau momentdu dépouillement
Elleorécisaitqu'enréalité,seuls1 000
les16000 bureauxnonretenusava
pourinstructionde < procéderà la t
tructiondesbulletins,r.Curieuseprr
dure,d'autantquele règlementPré
que </etirageausoftauralieuparmi'
lesbulletinsdÛmentremplis>' trll s
d'un tirageau sort en deuxPartie
défend-onà LaPoste,le hasardintert
avecuneégalitédechancespourtou
participants.l Uneexpltcatlonpeuc
patibleaveclesrèglesdesprobab
et qu'ilsignoraient.Rappelonsle sl
de La Poste'.rrEt la confiancegran
I , so tttttonadeconsommateursi n"427t mai2ooe
9. :err,. -
Aceuxquirépondentàson"sondage"surI'euro,leComptoirnumismatique
réserve,enrécompense,deseuros(rares)deFinlandeetunemontre
(gratuite),Maislecoliscontientdemauvaisessurprises...
Oue pensez-vousde l'euro?
C'est par cette inoffensive
questronque commenceIe
courrierenvoyéparleComptoir
numismatiqueà des < experts
représentatifsr. La lettreest
accompagnéed'un sondage
surlamonnaieunique.Ledes-
tinatairey apprendqu'ila été
<sélectionnépourrecevoirdes
euros de Ia Finlandeet une
magnifiquemontre gratuite D.
Seulecontrainte: payer9,95€
do freic r'lo nnrfv v y v , L ,
GommentMarie-France
seletrouveprisonnière
Le Comptoirnumismatlque
insistesurlararetédespièces
finlandaises,lesmodèlesd'un
ou deuxcentimeséTanl( pra-
tiquementintrouvableset négo-
ciés au prix fort dans Ie cercle
descollectionneursD.Brel une
offretrèsséduisante.
< J'y ai répondu, car il me
manquequelquespièces fin-
landaises,témoigne Marie-
Frenna l'ai ran t ôh nlt rn ànn
I lqf lvg. J ar t vvut vr t PruJt uvJ
pièces luxembourgeoisesque
je n'avaispas commandées,Ie
toutaccompagnéd'unefacture
de33,48€ r Colèrede Marie-
France,qul détectedansune
clauseen caractèresminus-
culesqu'elleva régulièrement
recevoirdespièces,commesi
elles'étaitabonnée.Ellerédige
une lettresaléeau Comptoir
numismatique,exigeantdes
timbrespourrenvoyerla mar-
chandise.Lasociétéaccepte,
saufqu'ellenes'exécutepas...
Huitmoisaprès,Marie-France
reçoituncouniermuscléde la
sociétélnfoscorepow ( recou-
vrer))unecréancede 54,99€
au nom du Comptolrnumis-
matique,accompagnéedefrais
derecouvrementpourunmon-
tant de 10,80€ : totalement
illégal.Conseilléeparleréseau
anti-arnaquedel'UFC-Ouechoi-
sirde Ouimper,ellefinirapar
recevoirlestimbreslulpermet-
tantde renvoyerlespièces.
Plusde300victimes
entroisans
Mais qui se cachederrière
cettesociétédomiciliéedans
le Bas-Rhln,quiauraitfaitplus
de 300 victimesdepuistrois
ans? lls'agitde lasociétéalle-
mande,HelvetischesMùnzron-
torGmbH,quia unesuccursale
en SuissebaptiséeKirchberg.
Un montagequi permetde
diluerles responsabilités.La
directiondépartementaledes
fraudes(DDCCRF)duBas-Rhin
a dresséunprocès-verbalpour
publicitédenatureà induireen
erreurà I'encontrede HMK,
puisl'atransmisauparquetde
Strasbourg.
* i;t.*l*
r!r,
Éd s
r y d * #
cadrede 1'é
;i '^'ûdi!rryL'd^
vouf
L119 coli* PN ador
;àr Àc TÔlrc
'r:,ii.^"'
Souseouvertdegra
donnelieaàI'envoi
lierdepiècesnoncom-
mandées,sansqu'aucun
abonnementn'aitété
coneluaupréalable.
Sivousavezété piégé,écrivez
à la sociétéquevousne sou-
haitezpasrecevoirde cadeau
et quevousexigezl'envoide
timbrespourle retourducolis.
AdressezunecopieauRéseau
anti-arnaque,UFC-OueChoisir,
3, allée de Roz-Avel,29000
Ouimper.Parcouniel:arnaques-
infos@ufc-quechoisir.org
mal2oo8{n'427t6omllllonsdeconsommat"rr,,9
10. O Suitedenosenquêtes
Dêpassementsd'honoraires:
lesspêcialisteséoingtés
Destarifsdeconsultationtrèsvariables,sou-
ventélevés,parfoisprohibitifs,telsétaient
les prrncipauxenseignementsde notre
enquêtesurlesdépassementsd'hono-
raires,menéesurunéchantillonde
plus de mrlle médecinst'60''
n' 426,avril2008).PossiblePorte
desortiepourl'usager: privilégier
lesspécialistesen secteur
'l
censês,saul
exceptions,respecterlestarifsde conven-
tlon négociésavecla Sécuritésocialeet
moinsélevésOui,maisvoilà,il semblerait
que,pouruncertainnombredespécialistes,
l'exceptionsoitdevenuela règle.C'esten
tout cas ce qu'aestiméle Conseilde la
concurrenceDébutavril,donnantraisona
l'associationFamillesrurales,ila condamné
à uneamendeglobalede 814000€ sept
syndicatsdemédecinsspécialisteslibéraux'
Delafindel'année2001audébutde2005,
cesderniersauraientincitéleursadhérents
ï1ûiftSile{fl8âoes s' ient
desecteur
'1
à majorerleurshonoratresattn
de compenserI'absencede revalorisation
du tarifqu'ilssontautorisésa pratiqueren
vertudeleursaccordsaveclescaissesd'as-
surance-maladieLeconseila estiDéà 180
millionsd'eurosleshonorairesindÛment
obtenusLessyndicatsdemédecinsontfait
appeldecettedécision.Mais,quellequesort
l'issuede cetteaffaire,unechoseest cer
taine: lespatientsvictimesdecechantage
n'aurontledroità aucuneindemnisation'
LamraindanslePanier
ccliscount
condamne
0 &**{Ë**s*n{l*s ns$veflæsebllgeT!*eas
lluent&$dsllnsersrespeeterdèçaetétô
snrrTarû{â{e?
LeCamitéinterministérieldelasécuritérou"
tière.quis'€$1tenuie t3 fiâvrier2tIÛ8,a créé
densuvellesobligationspourfaireencorehals-
serlamortalitésurlesroutes*4615mortsen
2û0?,conTreplusdeI Û0Ûen2002'Beaucoup
tropd'accidentssonttouioursdusà une
absencedevisibilité.
À partirdu1o'iuillet2ÛÛ8,toutautamobiliste
devrapossÉderdanssaboîteàgantsungilet
jaunerétro-réfléchissant,etuntrianglede
signalisationdansson coffre'Attention,
I'anendefarTaitaireserade135€.
Lescyclistesaussisontconcernés: en2006,
20% deceuxquisontmortsroulaientalors
qu'ilfaisaitnuit,ouqu'ily avaitpeudelumino-
sité"Le!u'septembre?ÛÛ8,ceuxquipédale-
rcntpendantlanuithorsagglnméraTiondevront
porterungilet,sinonl'amçndes'é!èverajusflu'à
75€.$achezquevûtresneiÉtéd'assuranee
distribueparfoisgraTuitementufigiiÊt'
& Lmplem*a*céellt*wriereelralpmrtæ
auscia;fivtfeË"!elttecorltrel'illcÛ*!
*giïrsâé*ilt'",*ia[**çlsernhlçr*sâtrr&$Tt*të
des*ause*d'r*eeldemtsïfinlrtels"'
UalcoolesteneffeTtoujourslapremièrecause
demortalité.En2007,sitouslesautomobiiistes
avaientrespectél'interdictiun,1 271vies
auraientétésauvÉes!
Pourvremédier,nousprévoyonsdesmesures
clenaturerépressive: unéthyiotestantidé-
marrageserainstallésurlevéhiculedetout
automobilistecoupabledeconduitesousl'em-
prised'alcoal.Eis'iii+: l"'i ::- ':- :- eiut
serasYstématique|.'le-:: :-- :: -:
S P * * r s n i l e s m e s u r e sl i : : i r i - ' l -
q{leves.Àsenvisagez:-3 :: !: -'
***plusenrblématiqr.::s
^
ûui,nousallonsins:as- ::: :':--=-'::lylo-
testàlasortiedesdisci:::-;: :i -:-! nler-
dironsbientôttouterê':: : : :: : -:rs les
staïions-service.Nousle-:-::-: :-ss!aux
callectivitéslocalesd ?.- :-' :: ::-s qul
transportentdesenfanL' =-'
"
-r=--' :rtidé-
marrage,auplustar-iier: -------- ^OOt
Enfin,à destinationdu:r: -: - -: : -i Plan
decommunicationsera?-I i : r'iI :lmFl€
message
'.s Soufflez,i:- i r-i-';-- rlfaut
créerle réflexedutes:: : -::: ': -::;';ndu
tauxd'alcoolémie.
l0 ;eomllllonsdeconsommateursIn'427:mai2ooe
11. Ratatouille
lesproducteursdelêgumes
carrefourcarottait
Danslesannées2000,lespro-
ducteursde légumespayaient
fort cherà Carrefourdespresta-
tionsde miseen avantde leurs
produits,qui n'étaientpasvrai-
mentvisiblesdansles rayons
Pourcemotil lacourd'appelde
Canefourimposaitlepaienent
de auxprodueteurc,
Caenacondamnéle18marsder-
nierlasociétéInterdis(groupe
Carrefour)à verser.-1million
d'eurosdedommageset intérêts
à laFédérationnationaledespro-
ducteursde légumes(FNPL).
r Cespratiquesdemargearrière
ont eu pour effet de réduirela
margedesproducteurs,lesame-
nant souventà vendreen des-
sous du prix de production >,
expliquelaFNPL.Leprojetdeloi
surlamodernisationde l'écono-
mie,actuellementendiscussion
au Parlement,prévoitla sup-
pressionpureet simplede ces
margesarrière,ces prestatlons
plusou moinsréellesfacturées
au prix fort par les grandes
surfacesauxfournisseurspour
mettreenavantleursproduits
=
Les BntenFarc
& LsKXm$Q&JsrNY€mNsæW&L
mai2oo8n"421 ilomirrronsdeconsommat"ur.'ll
Danslespharmacies,
lesprixgrimpentaussi
uPourlapremièrefois,lesdérem-
boursements des médicaments
intervenusle 1"'janvier2008n'ont
pas conduità une haussegQné-
raliséedesprix.rTelleétaitlaposr-
tionduministèredelaSanté,que
nousavonsinterrogésurlaques-
tiondébutavrilCertes,onestloin
des augmentationseffarantes
(jusqu'à400%l quenousavions
observéesaprèsla précédente
vaguededéremboursements,en
mars2006: "seulement"10 %
de haussesur lesveinotoniques
(lamajoritédes164médicaments
déremboursés),selonlaFédérationdessyndlcatspharmaceutiques
de France(FSPF).Certainsexemplesvalentquandmêmeledétour.
UnlecteurnousindiqueavoirtrouvéleClimaxolà 10,80€ labouteille
de60ml,alorsquecellede30 mlcoûtait1,61€ l'andernierOuant
auPneumorel,unmédicamFFtutilisédansletraitementde latoux,
sonprixauraitsubiunehaussedeprèsde70 o/odepuisjanvier,selon
laFSPEDequoimodérerl'enthousiasmedu minisrere.
12. ,
,,,r *l
Bienarrosé
Desvinscnarges
enpesticicles
Lesvinsbic.:-. ;.3rerdenouveauxadeptes
Selonunee:-l- : -:iiéefinmarset coordorr
néeparlere==' - : ;::ioneuropéencontreles
pestlcldesLc-' , : -'t ce),lesrésldusde pesti-
cidessonts,:.:^-:. lues et nombreuxdans
lesvinsiss-- := =:'cultureconventionnelle,
alorsqu'ilss:-. l-:s r.rentabsentsdansceux
dol':nrin'rl--=- - ^,-:.re l-étudea uneporteeu v , q v , , v u r L v
limitée: qLa-:-.=:: -:eilles,dontsixbio,pro-
venantprir::' =--=^ide France,dAutriche
et dAllema;-= - - - ::é analysées.De plus,
a u c u n el i r . = - - . ' - a l e a u t o r i s é ep o u rl e
rarsin(iln'e-:, ::: ::: lour levin)n'estdépas-
sée.[étuc= - =- -=:cellepas moinsque
lesviticulte--:::-. --3grosutilisateursde
nocticidec:- - : -=. ::TniersSeretrouvent
nonseule-:- -:-- :: ': sins,maisaussidans
levin,corr-= --= --::lante étudedel'lnra
raiie/|'enl se
in"maisausi
Aufeu!
Desclêtecteurscle
fumêeinefficaces
Ennovembre2Ciô ô0'rtesiaiTdixdétecteurs
defumée:seuiso-a:'emodèlesremplissaient
correctementle-' - ssionI Alertée,laCom-
missionde séc-r,:édes consommateurs
(CSC)a procéoéa seso'opresessaiset vient
d'émettreunavisnonmoinsinquiétant.Selon
elle,de tropnonb'elx appareilstardentà
slgnalerunfeu couvant,et unemajoritésont
incapablesde détecterun feu localisé.Peu
onéreux,ceséquipementspeuventpourtant
sauveroenomo[eusesvies A condition,bien
sûr,de ne pasachetern'importequol.
Suiteà l'articleiniituléLesdémarcheursne
jouentpas en direct,publiéle 27 mars
2008,DirectÉnergie,envertudesondroit
deréponse,tientaapporterlesprécisions
sutvantes.
Tourd'abord,ilconvientdepréciserquele
démarchagea domicilen'estqu'urdes
modesdecommercialisationdesesoffres
choisisparDirectÉnergieCettedernière
développeeneffetdepuisquelquetemps
desméthodesdeventedirecte(possibilité
desouscrirepartéléphoneenappelantIe
0 820161716,ouà partrrdusiteInternet
deDrrecttnergte)
À la,ecturedevotrearticle,DirectEnergie
vousconfirmeq..r'ellefaitappel,enmatiere
dedémarchagea domicile,a desdémar
cheursindépendants,agissanta tit'eindi-
viduelsousleurpropreresponsabilitéDe
+ ^ ; + l ^ ^ ^ É - + ; ^ , ' ^ ô . + i ô m l f i e ê ê c n â r / ô l r êl d l L , l u ) p l o t l . 1 u s ù ù L l v l I l o L r J U v J
arrielo reriplont des co'nnortements délin-' L v v v v v ' ' i F
quants,pénalementsanctionnés,et iln'est
pasdansI'intérêtdeDirectÉnergiedeles
cautionner,voiredelesencourager.
f'oe nraT.nrêc cnnt q/nôn/mêq dtr nêrtev s J P , u L , v u v r u v r r L J / '
d'imageet devaleurpourDirectÉnergie
quia d'ailleursmisenplace,commevous
ne manquezpasoe le rappeler,oespro-
cesspermettantde lesprévenir,et donc
de les limiter.Pourautant,s'agissant
d'actesindividuelsmalhonnêtes,ilssont
impossiblesà anticiperpar définition
(saufà placerungendarmederrierechaque
vendeur)
Ainsi,les contratspasséspar Direct
É . o . ^ i o r r r o n l e q a n f 1 p 5 6 i o ^ n À n À À m n r
L l l ç r 9 r ç o v ç u l v J u l l L r w P l l ù ç ù u v u ç l r l o l -
chagefixentprécisémentlessanctions
quis'appliquerontencasdemanquements
d e s d é m a r c h e u r sa ' e u r s o b l i g a t i o n s
élémentaires
De fait,DirectÉnergiene tolèreaucun
manquen"entdesdémarcheurs: lessanc-
tionsprévuesaucontratsonteffectivement
appliquées(parexemple,non-rémunéra-
tiondesbonsdesouscrlptionsignésàtort
parun consommateur,demandede sus-
pensionde l'agrémentdu commerclal
concerné)Ceformalismecontractuelest
accompagnéd'unepolitiquedeformation
récurrentedestinéeà rappelerauxdémar-
cheurslesprincipesimpératifsquienca-
drentledémarchage
Ce dispositifne seraitpassuffisants'il
n'étaitpascompletépardesprocessde
contrôledesbonsde souscription,que
DirectÉnergieestseul,parmilesfournis
seursd'électriciré,à développerAuxfins
dedétecterd'éventuelleserreurs,chaque
bondesouscriptionfaitl'objetd'uncontrÔle
visueldecohérence(complétudedesinfor-
mations,..)Chaquebonde souscription
erronéest alorsretournéau démarcheur
pourvérification
Outrece premierfiltrequalitatif,chaque
consommateurquiasignéunbondesous-
criptionseracontactépartéléphone(appel
debienvenue)parDirectEnetg;edansles
quinzejoursdelasignaiuredubondesous-
criptionAucoursdecetappel,leconsom-
mateurpourraainsiconfirmersonaccord
ou se rétracter.Uncourrierde bienvenue
est égalementtransmisà chacundes
consommateursayantsouscritI'unedes
offresde DirectÉnergie.
À chaqueétape,le consommateura Ia
faculïéde se rétracter,force étant de
constaterquelesdélaisde rétractatlon
accordésparDirectÉnergieauregardde
cequiprécedetpresderroisserrainesen
moyenne)sontbiensupérieursaudélaide
septjoursaccordéparlaloiet permettent
d'atténuerlargementlesrisquesrelatifsà
despratiquesdedémarchageabusif.
Aufinal,unconsommateurquiesrdevenu
clientde DirectÉnergiel'aelfectivement
souhaité,touslesmoyensétantmisen
ceuvrepoLrdétecterdessousc'iptionsron
volontairesLalibertédu consommateur
résidedanslechoixdesoffresauxquelles
il entendsouscrire.DirectÉnergieestle
seulfournisseurà mettreen placeun
contrÔlequalitatifpermettantauconsom-
mateurde confirmerlibrementsoncholx
! ^ - ^ ^ : À . ^ : ^ l ^ ; " ^ ^
u E I l l o l l l ç l g Ë u l o l l ç s
L"ar&P*raxæd<*:'"6#*t
Curieuxdroit de réponse,DirectÉnergiene contredit en rien l'article
pubfiépar <60>lemois dernier.D'ailleurs,depuiscettepublication,nous
avonsencorereçu plusieurstémoignagesde consommateurs: ils se plaignent
des mêmes dérapagesde démarcheurs"indépendants" vendant des contrats
Direct Énergie,et entretenantla confusionavecEDE
l'avaitdéjàs: - l-: =- .105.
-
12t eomttttonsdeconsommateursi n"427I mai20oB
14. l-originedecetteenquêteréside
dansun constat: certainesPer-
sonnesauxaboisontaccumulé
trois,cinq,dix,vingtcréditsà la
consommation,les PréciPitant
au fond du gouffre.Le PrinciPe
est malheureusementbten
connu: on souscrltun nouveau
prêtpourrembourserle Précé-
dent,acculéParles menaces
desorganlsmesfinanciers.
Selonle dernierrapportde la
Banquede Francesur le sulet,
63,5% des dossiersde suren-
dettementincluentdescréances
liéesauxcréditsPermanents.Et,
parmi ces dossiers,on de-
compteen moyennesixcrédits
revolvingparsurendetté,contre
quatreen 2001.CommentPeut-
onaccorderautantdePrêtsà un
mêmefoyer? N'Ya-t-ilaucune
règlepourlimiterunetellefré-
nésie ? Le Prêteurvérifie-t-il
sérieusementlasituationducan-
didatà l'emPruntavantde don-
ner son accord? Autant de
questionsqui nous assaillent
faceà ce phénomèned'accu-
mulationdu Plusmauvaisdes
prêtsà laconsommation: lecré-
dit revolving.EgalementaPPelé
créditpermanent,ils'agitdeces
sommesd'argentconstamment
disponibles,quel'onutiliseà sa
gulse,et quel'onremboursePar
petitesmensualitésà destaux
d'intérêtvertlgineux,Prochesde
l'usure.Pasmoinsde 17,2mil
liardsd'eurosde créditPerma
l4 'eo mttttonsdeconsommateurs:n'427lmai20og
lesprêteursI
irresponsablesI
Nousavonsdemandéàdixclientstrèsendettésdeserendredansdesgrandsmagasins
pourvérifiers'ilspouvaientobtenirunecarteassortied'unnouveaucrédit.Sicertains
professionnelsontlogiquementrefusélademande,d'autresn'ontpaseudetelsscrupules'''
Lt0NELMAUcAIN.EMMANuELMnSsrt-orruÈvRt,ÉcOruOmtSt.G0RINNELAM0USSIÈRr-poUvnrAU'JURISTE'
CARTEDEFIDELITE
ETDECREDIT
Lescartesdemagasins
ontundoubleobiectif
pourlesenseignes:
fidéliserIeclientet
owrirunelignedecrédit
permanent,queleclient
utiliseraoupas.
15. nentaccordésparlessociétés
specialiséesont été utilisesen
2007Lesorganismesprêteurs,
pourquile produitestextrême-
ment rentable,ont-ilstendance
à eccordcr ne t/nê r1o cfédit à
n'importequi,n'importecom-
ment,enincluantlerisqued'im-
payé dans les considérables
intérêtsqu'ilsempochent?
Vérifierlessoupçons
surlesprocédures
Et puis,il existecertainstémoi-
gnagesaccusateurs.Celuide
LaurencePecaut-Rivolier,par
exemple.Cettejuged'instance
avudéfilerbeaucoupd'emprun-
teursincapablesde rembourser
lescrédltsqu'onleuravaittrop
+acilementaccordés.Ellepointe
dudoigtlesorganismesprêteurs
et leursintermédiaires,c'est-â-
direlesmagasinsqurdélivrent
l o c e a r f a c t F r â a t t a m m a n + àI t t v g u Ç r t u t r Ç r t L t o
I'audience,desconsommateurs
affirmentqu'aumomentderem-
plir le contratil leur a eté forte
ment suggére de ne pas
renseigner certaines cases,
notammentcellessurl'existence
decréditsencours,pouréviterle
risquederefusD,a-t-elleaffirmé
lorsd'uncolloqueorganisépar
l'lnstitutnationalde laconsom-
mation(lNC)enjuindernier.
Faceà cessoupçons,lessocié-
tésdecréditexpliquentqu'elles
onttoutesdesprocéduresleur
permettantdeJUgeraumieuxla
demandeet que lesdéfautsde
paiementsontrarissimes
( 98 % desdossierssontsoldés
intégralementet 94 %one ren-
contrentaucunincidentdepaie-
ment, autre que technique>,
affirmePascalRoussarie,de
Cetelem,leleaderfrançaisdans
ce domaine,quiexpliqueaussi
quel'organismerefuse30 7odes
demandesde crédit.Cesorga-
nismesassurentcontrôlerles
feux verts accordéspar les
enseignes,même si cette
enquéteentretientledoute
Aucoursdes63visiteseffectuées,lesdixclientsmystèreavaientpourinstruction
d'obtenirlacartedefidélitéassortied'uncréditpermanentpourdesbesoinspersonnels.
enrépondantsincèrementàtouteslesquestionsetenfournissanttouslesjustificatifs
qu'onleurdemanderait.Maissouvent,onneleurapasdemandégrand-chose...
Pointcommunàtousnosclients
mystère; ilssupportenttousun
tauxd'endettement(oud'effort)
d'environ50 %, dû à leursdé-
pensesde logement(loyerou
créditimmobilier)et au rem-
boursementde créditsà la
consommation.lls'agitdevrais
clients,auxquelsilseraitprudent
denepasaccorderde prêtsup-
plémentaire,selonnous.llsne
mententpassurleursituationet
vontauboutde ladémarcheen
signantlecontratAutotal,notre
enquêteportesursoixante-trois
visites,un échantillonqui per-
met de dégagerde grandes
tendances
Lesrésultatssontà lafoischo-
quantset incohérentsCho-
quanted'abord,la légèretéde
cerTainsvendeurs:aucunevéri-
ficationdelasituationdudeman-
deurn'esteffectuée,et lecrédit
est accordéles yeuxfermés,
quelquefoismêmeen triturant
la réalitéChoquanteaussi,la
vente forcée de l'assurance
décèsinvaliditéà prixexorbitant,
: l n r c n r r ' o l l o o c f n o n c é n A + r au r v r r v u u i l v U J L u g r t o ç v v L t ç
facultativeIncohérente,lafaçon
aveclaquelleles créditssont
octroyés; nosclientsonttantôt
obtenudescrédits,tantôtes-
srrvédesrefrrs sensortel'on
sacheréellementlefondement
de décisionssi contradictoires
magasinset desorganismesde
crédit,d'autantqu'aucunemise
engarden'a étéfaiteauxclients
au momentde lasignaturedu
contrat.u Nousrefusonsundos-
siersur quatre,plaide-t-onchez
Accord,labanquedAuchan,qui
donne pourtantI'impression
d'ouvrirlargementlesvannesdu
e r a d i t I a n a r c n n n a l 5 ' 4 a + n a a
u l u u l L . L U p v r o v t i l t o t t t C J L P A J
commissionnésur la vente et
nous n'apparaissonsque dans
un dossierde surendettement
sur wngt.D
Pourceuxquiont décrochéun
nouveaucrédit,lesfondsétaient
en généraldisponiblesrmmé-
diatementou sous48 heures
Enépluchantlescontratssignés
par les clientsmystère,nous
avonsremarquéun type de
clausesurprenant.Au boutde
six mois,la réserved'argent
bondit automatiquement,de
1 500à 7 500€ chezAuchan,
parexemple.Oualors,lecontrat
(Suitepage 18)
I
e S4 ?â ries cËen+*srçie$#83Ë
ritrbæc*epte*s,maiEr* un
fawÉtaulxd'end*ÊtsmrenÈ.
Alorsque,selonnous,untaux
d'effortde 50 % auraitdû inci-
ter à refusertout nouveaucré-
dit, une large majorité des
vendeursa délivréla cartedu
magasin,assortied'un crédit
permanent,lequel a parfois
atteintplusieursmilliersd'euros.
Cerésultatmetdirectementen
cause la responsabilitédes
..rs;*î;i,]:::.]:1;!;:i]î.]1î::*;:f;:*:g;lg**19ii{1i;:i'1]:ï'.iei*;i:,:l;i:gij€11]*'.i;ia].]i*}i!i:'f{
i Undevoirdemiseengarde l',,
, {.r-Au.rn textelégalnepréciselesobligationsconseillerdoitapprécieraumieuxlasituationdu .t_ . - . - _ r r
$ du vendeurquioctroieun crédit.Cependant,candidatà l'emprunt.Pourcela,ildoits'informeri
" la Uourde cassationa estiméque le prêteur sur ses capacitésfinancières(revenus,siTua-:i,:
i avaitundevoirdemisedegarde.[étenduede tionpatrimoniale,charges...).ll appartientau j1-
!i cedevoirvarieselonquel'emprunteufestavertiprêteurd'apporterla preuvequ'ila respectéi
ou pa.s.CetteappréciationesÏfaiteaucaspar sondevoirde miseen garde
î cas.À l'emprunteurnonaverti,le prêteurest # Leclient,desoncôté,a undevoirdesincé- !ï
g tenu d'apporterunelnformationrenforcée,à ritésursasituationfinancièreet danslesélé- i:
$ savoirunealertesurlesrisquesd'endettementmentsqu'iltransmetauprêteur. î
i4 tiésaucréditsollicité,auregarddesescapaci- Certainescartesdemagasinsdonnentaccèsà -,
! tésfinancières. des opérationscommercialesdont il serait I
ï Û t-emagasinest un intermédiaireen opéra- dommagede se priver.Aprèsla souscriptionii
i tionde banquemandatéparl'organismede d'unecarte,<60rconseillede suspendrela -,
*l crédit Ce dernierest responsabledes actes lignedecrédit,conformémentà l'articleL.311-9t
$ réalisésparle vendeurpoursoncompte Le alinéa4 ducodede laconsommation t
mai2oo8' n"427:60 millionsdeconsommateurs: 15
16. Ellessontdix.DixPersonnes
endifficultéfinancière,àqui
<60rademandédesolliciter
descartesdecréditdansun
maximumdemagasins'Elles
onttouslesiustificatifset
doiventrépondredemanière
sincèreettransParente.
AUCHAN BanqueAccord
-
ÉriiCôRÂN/r-A
--"Èi;;ii;à;C,;
--
BUT Fidem
"ôÀRRË-FôiiR------
s2h----
---
-CÀ3r
tio
"---"-
Ë;;ôi,;d;i'iô--ôÂ3ïô-R-AMÀ-----
ë;êàlri
-----
"ôôNËôRÂriÀ-----
Êà;;ï
---"-
-bÂhî- --------
M?iËrr;;;ô
-
-
DÉôÂi-tilôù-
-----
ÂËôri;
----
-ôô5ïôRï --""---
Ëln"a'€ï
----
-
MRÈRIcôiÀôË
-
Sdtiô:u'iè-
---
-?IrN-qUl9--"----iil-'-r"l----
((
AccédanteàlaProPriété
dansleLoiret,célibatairc
vRevenumensuel:
'l
€
, Echéancesmensuelles
* CartedecréditdâiàPossédée:
Carrefçur{réservede €)
v Tauxd'effart:5ttla(avantJ
60%{après)
sËesfeà vivre: 545€(avant)
€(aprÈs)
tts us
ç-û_srp1{-_._.._l. €---
aB us
ATJTHAN R
M SFART I €
AccédanteàlaProPriÉté
à Diion,32ans,célibataire
vBevenumensuel:2 50ÛI
, Ethéancesmensuel!es
s Tauxd'effart:5t %{avant}
59%(apràsj
eÆesfeàvivre: | 12tî (avant)
Ê{après)
MANTANT ITS
8B US
.çAï!Nt-."..
.G"0..S.P9-E!".__I
aAudébutdel'entretienchez
Canforama,la conseillèrem'a
demandésiievoulais1 €
porteAude,dontlamoitiédes
revenuspartdéiàenrembour-
sementsdecrédits"Aufinal'
elleaobtenu4300€'Auchan
neluiademandéaucuniustifi-
catifderevenus.tasinoluia
réclamélemontôntdesmen-
sualitésducréditimmobilier,
CarrefouretCastaramales
coordonnégsdesonemPloYeur'
Carrefourluia{aitsignerune
déclarationdechargesetde
ressources.Castoramaluia
refusélecrédit,Auderegret-
tantalorsl'abseneedemotif,
ç JAI
LocataireàStrasbourg'
$élibatairÊ
* ftevenumensuel:1 €
* Loyer:45t€
v CrÉditsencrurs: €
p Tauxd'effart:5A%bvant)
61%(après)
e.Æesfeà vivre: €{avanti
Srû€(après)
ftfonnq,srFgs " trs
tB LiS
"4!j"çH4N"" - z"gppl
Ë
Lamoitiédesressources
mensuellesd'AnnePartdans
sonloyeretdanslerembour-
sementdeseseréditsàla
consommation.Pourtant,t'il
esffrèsf aciled'avoirunuédit
chezAuchana"note-t-elle
avecétonnement;elieaefTec-
ilvementpusllteniruneligne
decréditde2000€,avec
uneassurancePrécochee.
LePrintempsn'êPasnon
plusestimÉquesûnmodeste
resteàvivredeû5Û€Pcuvait
constituerunabstacleà
I'actroid'uncréditde150Û€'
LogégratuitementàNantes,
célibataire
, Rlvenumensuel: 145tî
vEchéancestré encours:
€
v Tauxd"effart'+8%(avantJ
56%(après)
efiesleà vivre: €(avant]
r bprès)
r - - - - - - - - - - -
I
I
I
i ",Êfir r l f V
LocataireàLille,3lans'
célibataire
* Revenumensuel: | €;
v Laver:37A€;
, Echéancescréditsencaurs:
E
v Tauxd'effort'52%(avant)
ffi %(après)
r Êesteà vivre: 8(avant)
StS€(après)
l6 , so mllllonsdeconsommateursi n"427i mai2ooe
17. ALrrÉtiei'abienvu:laconseillère
AuchanaenregisTrépërerreur
unemensLralitÉdecréditimnro-
bilierde30ûËalarsqu'Âurélie
rembourse600€.* te cefaÉla
demandeestacceptée,ot:serve-
t-elle.Mais/; vendeusem'a
déconseillédefairemesacfiafs
à u'édit,ffir le tauxatteint
I9%ri.Sagerernffrqile,laseule
precautianquinausa6tÉ
rapportéedanstouteI'enquête"
ChezDécathlon,ledossier
n'estpaspassé.pourcause
detropfortendettemenl$5t %
aulieudes33%aut*risés+lui
précise-t-on.nllntresituatian
ffiânquedeséru cnnfirme
lecanseillerdeMrBrieaiage.
Fourtant,j'ai arrondivoscré
à trtnais.ut
MalEréses48%d'endeftement,
Frédéricapudécrochertrois
nouvelles caftes.Lavisitede
GoSportI'achaqué.a Pasde
contraledubulletindesalaire,
pasdeEuesiloJlsslJrffiêsôufi"Ës
prêts.C'estfaciledeseretrou-
veravecunuéditàLr er sans
discern*ment.r Leconseiller
MrBricolage,lui,a bien
demandécesrenseignements,
maisn/ nesemhlaitpase yé
pârffiut tauxd'endettemzntb.
1x
ilanieladumalàs'ensortiçavee
unresTeàvivrede65û€parmais.
Pourtant,AuchanetCarrefnur
luiaccarrientunnouve*ucrédil.
Auchanasafaçondevendre
l'assurance.* tn meditqu'elle
astgratuitependantdeuxmnis,
pursc'estâtxoidemerçtracter
sije n"enveuxplus.n
DEVStû€Ill
Locataireà Lille"3ûans,
célihat*ire
v Revenumensuel:l- t
vLaver: E
, Echéancescrâ Ênûûurs:
néant
* Tauxd'effort:48%{avant}
86%{apràs}
sSesfeà vivre: Ê{avant}
514t {aprÈs}
ûE
frs
"ïu_çlt1v__"_- -.-_1_-___t_-
CAfrfr UR ffs
CASffiA 2€
st sP0ffr
n t t T
É u t
Davidatrouvéiaplupartdes
conseillersfortaimai:les,cer-
tainsmcntrantleurdéceulion
lorsqu'ilnepouvaitabtenirla
cartedumagasin"GoSport
sernbleavoirtoutefoisplacésa
nouveflecarte"tirst".tandis
que8uta égalementaccordé
rapidementleprêt,malgréles
48!/od'endettement.Chez
Auchan.lecréditliéàIncarte
Visa,Accordaétôrefusé.arars
cueceluidelacarteÀccard
debaseétaitaccepté.
te mcntantaccordéestde
150t€immédiatement.Maisll
bondiraà75ûû€danssixmois
s'iln'ypasd'incidentdepare-
mont"S'ilI'utilise,tavidse
retrûuveradrncdansquelques
moisavecuntauxd'endette-
mentde8û%etunresteàvivre
de274Ë...Autrementdit
surendettéjusqu'aucou.
Lesccnseillersne$ontpastous
sisympathiques,finalement...
Aeeédnnteà laprepriété
à Lille,?8ans.
célibataire
eËeuenumensuel:'î €
'* Echéaneesçéditsen cours:
{
v eaftedecrÉditdéjà
possédéc: tarrefour
(réservet Ê)
* Tauxd'effort:42%{avant)
V3%{apràs)
bÆesfeà vivre:613â(avant)
t lapràs)
Carlonpresquepleinpourtharlotte,qui,malgré5û0€derembour-
sementsmensudlsdecréditspouri 2ûû€derevenusseiliement,
adécrochéneufprêts,suronzemagasinsvisités.Âvecquelques
surprises.ttJe suisétonnéedelafae aveclaquelleafipeut
obtenirla carteCasino.Lacunseil!èrea crueà roufesrnÊsdÉiclâ-
I5t€enliquide! r Cheztastorama,lacai'teffétéÉgalementvite
accordÉe,averuncréditde20tût. nLavendeusem'a liqué
quemaréservepnurraêtreallongéeavecd'autresjustificatifs.n
LecontratMrBricolageindique15ûûSderevenus,alorsque
Charlottea bienpréciséqu'ellegagnait1200€...
s J'Al
tw
_p"q-{fgryr___.__._J_."_s___
AARTY 2 Ë
BAT
,I
8
t_ËA
Locataireà tille,59ans,
eélibataire
pfrevenumensuel:I {
v Lnyer:t €
* khéancesué encaurs:
ç Tauxd'effort:5t %(avantj
72%(après)
eÆesfeètvivre: 479€{avant}
219Ê(après)
MANTANT T$
08"
etMrBricalagepourjustifierlerefus.Maistouslesautres
magasinsontaccordÉ45fi€à3û0ûêdecréditpÊrrnânefit...
Surprised'EmileehezCasino: $J'aiannsncé t derembaur-
sernenTdecrÉrlit,rnaiselleanotéû., SiÉmileutilisaittous
cesnûuveâilxprôts,ilneluiresteraifque21S€pourvivre"
Pourtenterdevivre,pli:tôÎ...
mai2oo8 . 421 60millionsdeconsommat"rr" l7
18. f"---"I
i
{tJçtt-H" .-.
ûAËtrFFÛtftr
trASr$&t
F+Îalçré*aquaiitédenraPriÉ-
taire,etunrestcàvivre
de13fl0€,PhiiiPP*aéProuvé
degrandesdifficuit*sàlbtenir
l*scariesdemandées'
PrlncipaimntifrlerefusP*ur
cehnrdeiais: l'irnPartar:cede
sesrembrurs*:'nenlsmensuels
decrridit,c*mffie*n luia*'xPii-
qr-rÉpar{oissansménaç*ment"
t ehezAuchan,iecreCifa ete
ac€epteverbaiement,maisie
do,srcpcsse''âTrs#rÆ*ilsYJs
di.mp*s*rone* rarsondcfott
farxd'endeifernenr.Ë
Seuieex*ePtionv4rit*i:ie:
f;arrcfour,*ù tn luiatctrt't'*
4ûûûËderféditnsôfis
â#rijns ri.iiidx,avec
4Ë
rsdssf*rmafilesfrÈsr$rl*i'fesl"
re#flVJW'Æ
lntérimaire,
Seine'Saânt-#enis,4{l*cls'
loeatæirs,e*!ihaËair*
r,Æglenumgns*ef:f S
v.Layer: f
r Fcliriansescrédifsri':eûûrs:
sflûg
r Tauxd'e{lar|'47Ya{avant}
ç5%faprésl
effesfeSYlYi"e:f f*l'*nli
{,'{apr$sl
##
tÆtrs #Æ
ment,plilsieursfci*demandee,
ait]cuÉunrÔledansienaleui
descttsccre,méinesic'esÏ
difficilededÉterminerlequel'.
AyantlaparticulsrilÉd'être
intérimaire,Fierreat0nilueies
fcrtunesdiversesIcrsd* *es
visltes,dérrncha;:teinqcré-
ditssurneufclemand*$,ffr/*c
desmontantsstilvânttres
Él€ve$.ffÆiJ f€/TlPs,Jâ
rcnseillÊrem'* r/enrrndrides
r*nselgnemenrs5ânsleslusfl-
{i*rpærdesdocu/t'}cnis"5/lea
farce!'adhésincii /'assurance
endlsonfqu'e!t8étâttitiilue
densJaçarte,ete!!sa mchÉ
defactcæss#lanesr/sns
Iceerniraf.pthezÛécathian'
iavendeuse* mentiannéun
mûntântderevenussuPétie*r
Malgréce!e.lariemandeaété
re;etée.l!sembieqtiei'ancier-
netédeFierredanss*niage-
ss*ËFtËI trs
3fl
$
æ
AeeédantâilaPræPriété
à Bordeæux,té!ibeÊairs
r Æevsnumensyei:/ #
, Écfisiancescrddfsenç$rJrs:
t t '
eÏauxd'effarf:48tç{avant}
5#%{spr*sj
a Ëest*â i'ivi"e;I fffCI€fsY*lrj
Ë/apr*sl
$Ë{ffrurÆiuF#g$##{Éstrs
OF
r4sfi/n ft su f r n t t 4 v
f f ù
l$ ' eo mllllonsdeconsommateursI n'427 mai2oo8
USUTAES
lndiquequelesociétéPrêteune
sommetrès élevée(10000 €
chezCasino,et même21 000€
pourMr Bricolage),maisquele
clienta volonrairementllmltesa
réserveutilisableCetteclause
effarantenePeuts'exPliquerque
parunevolontéde détournerla
loiChatelCelle-ciobligeeneffet
le prêteurà établirun nouveau
contratencasd'augmentatlondu
montantdu crédit Certaines
sociétésde crédit ont trouvé
plussimPled'octroYerunetres
grossesommeàterme,qu'elles
dissimulentsousJn PrètPlus
modestedansunPremiertemPs'
e S? % dssvc*deussl:'+nË
d*rc?aBndé*ue*el3u*t!Éie*ÈÉ?
-$s-lsv-q*u:,
B4€ % :t'o*ÊPmséffuctlÊÏ*
quesÈÈ*risur i'cxËstenc*
de *rédiÈçelt ûsÈ'trs"
SilapluPartdesmagasins"col-
lent"de nouveauxcréditsa des
personnesen granddifficulté,
c'est que les Procéduresen
magasinsontd'uneincroyabie
légèreté.La PluPartdes ven-
deursde créditne vérifientPas
sérieusementla situattondu
candidatà l'emPruntLesdeux
tiersne réclamentaucunjustifi-
catifde fevenus,quelques-uns
n'abordantmèmePasla ques-
tion.Seulsvingtet unmagaslns
sursoixante-troisvisitésontde-
mandéuneouPlusieursfeuilles
de paie,et quatreontexlge,en
plus,unavlsd'imPosltisPr /Vous
étudionsla cohérencede la de-
mande,et donc lestYPesdePro'
positionsfaitesParlesmagastns
constttuentunParametreimPor-
fant,justifiePascalRoussarte,
pourCetelemLordinateurdonne
un premierfeu orangeou vert
LamiseenPlacedéfinitived'un
dossierPasse Par les mains
d'unconseillel:) Etonnantaussl,
41 o/odesvendeursn'interrogent
paslecandidatsurseséventuels
creditsen couTSEt Parmiceux
quileTont,17o/onedemandent
même Pas le montantdes
échéancesmensuelles! Notons
quelquesPratiquesPlusrespon-
sables,CarrefourfaitremPlirau
cand'oatunesYnthesede ses
ressourceset de sescharges
D'autresmentionnentleschar-
ges et les revenusdéclarées
dans Lecontrat.Très bten,à
condrtronquel'emPrunteurreltse
avecv gilancelesinformattons
avantdeslgner.
ASSUfiÂrufrr
r 39 % desvendeursûnt
fortemer:ÉlneitéÉceËËe*t
t 36 % or:téditéiecsntrat
aveclacasedei'assurance
précoehée.
Absolumentinadmissible: lors-
que le clientobtientun crédit,
plusd'un tiersdes vendeurs
"fourguent"l'assurancedéces
invalidité,pourtantfacultative,
sansmêmeobtenirle consen-
tement de l'emPrunteur.Nos
clientsmYstèreavaientPourtant
la consignede ne Pasla sous-
crireFaceà l'insistance- ou la
ruse- decertainsvendeurs,Plu-
sieurssontrePartisavec.Des
pratiquesd'autantPlusanor-
malesqueletauxdel'assurance
décèsinvaliditéde ces crédits
peutatteindre6 à 7 % Paran'
soit dix fois Plusque le taux
considérécommenormal.Cela
peutfaireculminerletauxeffec-
tif global(TEG)à Prèsde30 % !
Si cetteassurance,facultative,
est en fait imPosée,et donc
obligatoire,celarevientà cons-
tater l'existencede Pratlques
19.
20. ,:aatia:
r:i.:tl: r.:t]i:tll]li]l,l:i:il:al
Peut-onreformer
deconduire?Examencoûteux,délaisd'attenteinterminables...obtenirlepermis
estdevenuunvéritableparcoursducombattant.Legouvernement
tenteuneénièmeréforme.Va-t-onverslafinducasse-tête?
PATRICECTERGEAU
Lannée2001auraété unenou-
velleannéedifficilepourle per-
misdeconduire.Pasforcément
entefmesderéussite,maisplu-
tôt entermesdedélaisd'attente
a I'examendeconduite.Eneffet,
danscertainsdepartements,ils
pouvaientatteindresixmoisIAu
pointquede nombreusesvoix
sesontélevées(syndicatsd'ins-
necTêrrrs renrésentan15 flgg
auto-écoles,parlementaires)
n n r r r r a l e r r a r l a m e l a i c o
F n r  n n n e a l a 1 Q d  n a m h r o À ^ "L r I r g v v r r ù ç , 1 9 r u u ç u ç r I r u t ç u ç t -
nier,le gouvernementa lancé
unemissiond'auditsur le per-
misde conduire,quidevaitren-
dre ses conclusionsfin avril.
MenéeparDominiqueLebrun,
uningénieurdespontset chaus-
sés,ellea ladifficilemissionde
proposerune réformeglobale
non seulementde l'examen,
jugétropdifficile,maisausside
laformation,accuséed'êtreina-
daptéeauxenjeuxde lasécurité
routiere,et dontlecoûtest mal
accepte par les candidats
Lourdetâche.
Carle permis,une institution
qui sembleimmuable,a déjà
connubiendeschangementsau
coursdecesdernieresannées:
rallongementde l'épreuve,évo-
lutiondes modesde contrôle
des connaissances,nouvelles
ThématiorreslJnedesmodifi-
cationsmajeures,maisinvisible
auxyeuxdu candidat,concerne
l'attributiondesplacesà l'examen
nretinrro Prénédommpnt établiv , u U v e v
enfonctiondunombredecandi-
datsinscrits,lecalculdesplaces
attribuéesauxécolessefaitdoré-
navantenfonctlondunombrede
premièresprésentationsa l'exa-
menpratrque.
Lesvicesd'unesolution
théoriquementbonne
Le but de cettemodification?
Favoriserles"bonnes"écoles,
e
'oct-À-.liro
nallac nr ri nnJ
Y-''": teptus
forttauxderéussiteà l'examen
A I ' i n r i a r c o l a c " m a r r r r a i o " A + ^
r r r u u v u l ù ç L c -
hlicqomontq r.êrY ôli OréSen-
tenttropderedoublants(àcause
d'unepedagogieinadaptée,ou
nârceôrr'ilsnrésenTentleurs
élèvestroptot)aurontde moins
o n m n i n q d o n l e n o c
Q é n l rr i c : n t c r r r l o n a n i o r . ê q / e -
temenetientpascomptedecer-
tainesréalitéssurleterrainEn
premierIieu,l'auto-écolenepeut
pasto;joursrepousserla pré-
sentationd'unéleve,soitparce
qu'ila uneembaucheenvuequi
nenessite le nermis qnit nour des
raisonsfinancières.Ensuite,le
dispositifpeutinciterlesécoles
de conduiteà se montrertrop
séler:Iivcs.eTà refrrse'deséleves
quin'auraientpasle bonprofil
Enfin,ilcompliquesingulièrement
laviedesredoublants,les"ajorr-
^^^" ^,,^^^.+^i^^^^,,.^_écoles| v ù , _ 4 u v u ç r L o i l r E ) o u L U -
ne veulent plus prendreen
charcrcFn cffeT nrésenterun
candidatpourladeuxièmefois,
n ' o c t h r r n n t h ê ô t r ê r e ^ n n r r n t r
u ç o L r r y P U L r r u v u s r J U r I v u v L o
de placesà venirpulsqu'lln'er^-
. l ^ ^ - l ^ ^ ^ - ^ + ^ l - . i i i , ^
L tu d p d J u d r r J r c u u r I r p l o u r r t u
préfectorale.On voitdoncdes
candidats malheureux a ler
d'écoleen école,leurdossie'
c n t t c l o h r a c o t q 1 7 q f É i m r + i a r ^
J U U J r U U r U J , U L J y J L V r r r o L l . l u ç -
mont raioléc Piro nortei._,nspro-
fessionnelspeuscrupuleuxles
âccênIênIrrntemns lerrffaCtU-
rentdesfraisde dossieret une
dizained'heuresde conduite,
avantde es renvoyeren prétex-
tantunmanquedeplaces
Desdélaisd'aftente
quis'étirent
l ^ ^ ! ^ i ^ i ^ ! r ^ + + ^ ^ + ^ ^ ^
Les oerars0 allenLepour une
deuxièmeprésentationontdonc
connuune croissancedrama-
i i n r r o F + n ^ r r r n ê n a c n a r a l r a
' i ^ l ^ ^ ^ ^ - l i - l a + ,
ses acqurs,re LiirilurudLajourne
Polêmique:lesrêsultats
desêcolessurInternet!
{.t}Cefutannoncéà l'issuedu
derniercomitéinterministê
rieldelaSécuritéroutiere: le
1"'juin,lesservicesde l'État
(préfectures,DDE)devront
rendreaccessiblessur le
Net lesrésultatsde chaque
auto-écoleaux épreuves
théoriqueset pratiques,que
cnacunpourracompareraux
chiffresdéoartementauxet
nationaux.Unanimes,les
orofessionnelsont demandé
l'abandonde cettemesure.
dénonçantle fait que ces
donnéessont parfoisplus
représentativesde la nature
du quartieroù estimplantée
une auto-écoleoue de ses
réellescapacitéspédago-
giques.Plusieursétablisse-
ments ont même menacé
d'afficher,en regardde ces
chiffres,lestaux de réussite
par inspecteur...De quoi
améliorerlesrelationsentre
professionnelsde l'appren-
tissagede laconduite!
20, so miilonscteconsommaleursrn"427i mai20oB
21. UNSIIONGPARCOURS.
lhtenirIepermisdeconduiii'
estsouventl'aboutissement
d'unparcourclongetcoûteux.
Chaqueannée,cesontenviron
700ilMpernisdecatégorieB
quisontdélivrésenFrance.
doitcontinuerà prendrerégu-
lièrementdes leçons,à une
moyennede 32 € de I'heure.
Sanssurprise,c'estdanslesquar-
tierslesplus"difficiles"quela
situationa peséleplus.
Nonseulementparcequecer-
tainespopulations,moinsscora-
risées,avantparfoislabarrièrede
lalangueàsurmonter;ontplusde
mal à obtenirle permis,mais
parcequ'ellesnepeuventseper-
mettrede paverdes heuresde
conduitesupplémentairesAprès
^ ^ l ^ ^ ^ i ' ^ ^ ^ l ^ - ^ ^ +
ueril, oil |lil se tamenler que
c'estdanscesquartiersquela
conduitesanspermisse répand
le plus . De leurcôté,lesorga-
nisationsprofessionnelles,lesfor-
mateurscommelesinspecteurs,
tlennentle mêmediscoursde-
puisdesannées: peuimportela
méthode,iln'Va pasassezd'ins-
pecteurspourpermettredetenir
desdélaisraisonnables.
Comment peut-on manquer
d'inspecteursdu permis de
conduireet delasécuritéroutière
(IPCSR),alorsque 500 postes
supplémentairesont été créés
cesdernièresannées?C'estque
cespostessontvenuscompen-
ser,à l'unitéprès,l'augmentation
deladuréede l'épreuve,passée
de 22 à 35 minutes.Celafait
500nouveauxinspecteurs,mais
pasde placessupplémentaires.
Dansle mêmetemps,rienn'est
venucompenserni le passage
aux35 heures(créantunbesoin
estiméà unecentainedepostes)
niladisparitiondupermismilitaire
(unecinquantainede postes).
D'où le chiffre couramment
admisde150postesmanquants.
À celase greffeun autfe pro-
blème: l'andernier,85 000per-
misontétéinvalidésparpertede
points.A ces invalidationsvien-
nent s'ajouterles annulations
prononcéesparlajustice,quiren-
voient tous les conducteurs
a n n a n ' ^ Â ^ À l ' Â ^ ^ l ^
u v r t u ç t t t ç ù o t ç u u t u
[Étatetlesformateurs
serenvoientlaballe
Difficiled'estimerce querepré-
sente ce surcroît d'activité
Vingt,trente,quarante,cinquante
postes? Ce qui est sûr,c'est
qu'ilsmanquentcruellement,sur-
toutlesmoisd'été,quandlesétu-
diants viennents'inscrireen
masseetquelesinspecteursten-
tentdepartirenvacances...Pour
résoudredéfinitivementle pro-
mai2ooea,n"427t6omilionsdeconsommat"ur.'2l
blème, affirment des syndi-
calistes,il suffirait de créer
200 postes.Unegoutted'eau,
comparéaux clnq millionsde
fonctionnairesque la France
comptedéjà.Mais,encestemps
deréductiondeseffectifsdansla
fonctionpublique,l'Étatserefuse
à les créer.Avec un argument
immuable:silesauto-écolespré-
sentaientdesélèvesau niveau,
et non pasle plusrapidement
possible,letauxgénéralderéus-
siteseraitmeilleuçet le nombre
actueld'inspecteurssuffirait
Les écolesde conduiterétor-
quentqu'ellessontdansunmar-
ché r:nnr:rrrrontiolot nu'il gg{
difficiled'annoncerà uncandidat
quivientde payefO heuresde
conduitequ'iln'estpasprêt,si
l'onne peutluifairetoucherdu
doinf la ré:lité dc l'cxamen.
Chosequiseraittoutà faltenvr-
sageablesi le nombrede places
nêrmettâitr^lelc rcnrésenter
quinzejours aprèsun échec,
commelaloll'yautorise
Laréformetarde
àvoirlejour
Prisà partieà de nombreuses
reprisesaucoursdecesderniers
mois, le gouvernements'est
lancédansun tourbillonde pro-
posltionsdiverseset parfois
contradictoires.[uned'entreelles
visaità privatiserI'examen.Après
r r n a i n r r r n é o ^ a n r À r r a r l ^ ^ i ^ ^
u r r ç j v u r r r ç ç u c v r ç v q u v ù l l l ù -
pecteurs,finfévrier,elleaétéoffi-
ciellementabandonnée.Ouant
auxautresmesuresévoquées,un
prochaincomitéinterministériel
delaSécuritéroutièredevrait,au
débutde l'été,confirmercelles
qui sont retenues.Maisl'effer-
vescencebrouillonnedecesder-
niersmoisest-elleannonciatrice
d'uneréformeen profondeur?
Nombrede professionnelsdu
secteurdisentendouter.
Enattendant,ilfaudraitpeut-être
que l'oncessede renvoyerdos
à doslesinspecteurset lesfor-
mateurs.Ence sens,l'annonce
- trèscontestée- de lapublica-
tiondestauxde réussiteécole
parécolerisquedeneservirqu'à
mettrede l'huilesur le feu (voir
encadrépage20l.Ellepassesous
silenceunpointfondamental: le
permisn'estpasunsimplepapier
quel'onachètepouravoirledroit
de rouler,maisle résultatd'une
formationà laconduite.Unefor-
mationquidevraitêtreaccessible
à tous,quiestappeléeà mettre
aussil'accentsurlaconduiteéco-
nomlqueet,bienplusencore,sur
l^ ^A^,,.i+A .^, ,+;À.^
to ùEUut tLE I uu LtËtE
P o r c n n n o n ' l o n n n r o n,--,- rropose
d'afficherle tauxd'accidentalité
observédanslesdeuxannées
qui suiventIa sortiede I'auto-
ér:nle nlrtôt nrê sos ggççç5
à l'examen,Unedonnée,ceftes,
dérangeante,maisqui permet-
traitdesefaireuneidéeréellede
la qualitéd'une formation,et
doncd'envisagerdifféremment
lac rl6noncoc da +amnc n+ À'nr
r ç o u g P ç r r o ç o u ç L ç r r r v o v t u o l -
gentnécessairesavantde pren-
dreseullevolant r
22. II
I
1
Amap,Jardinsdecocagne,magasinsdeproducteurs...Denouveauxcircuits
dedistributionsedéveloppent,plusrémunérateursp0urlesagriculteurs.
Cesformulesdeventedirecterépondentàlademandecroissante,delapaft
desconsommateurs,deproduitssains,goûteuxetéquitables'
FRANCKSEURET
Le camion rouge et blanc
attaquelapetlteruequigrimPe
aucentresocioculturel.Comme
tous les mercredis, vers
18 heures t VoilàLaurentqui
arriver, commente Jeanne
Bocquet,présldentede lAsso-
ciationpourle maintiend'une
agriculturepaysanne(Amap)du
quartierdu Roy-d'Espagne,à
Marseille.Sixconsommateurs-
adhérentsde l'associationsont
venus aider le maraÎcherde
Saint-Rémy-de-Provence,unvil-
lageà unecentainede kilomè-
tres,à assurerladistributionde
seslégumes.
Aujourd'hui,les75membresde
lAmap,qui se sontengagésà
acheterun panierà 20 € Par
semainedurantsixmoiset à le
prépayer,aurontdroit a deux
kilosde pommede terre,deux
bottes de carottes, quatre
navets,un kilode blettes,une
bottede radiset depersil,250g
nouvellespersonnesvtennent
s'inscriresurnotrelisted'attente,
qui compte désormais une
quarantainede noms,Preclse
JeanneBocquet Même avec
20 % de nos adhérents en
moyennequi ne renouvellent
pasleurengagementd'unesar
sons sur I'autre - Parcequ'ils
demenagent,trouventlePrtnciPe
contraignantouencoren'ontPas
le temps de "gérer" leurs
légumes-, nous ne Parvenons
pasà absorberlesnouveauxrns-
crits Depuis notre création,en
mai 2006, une secondeAmaP
s'estconstituée>
Laventedirecte
s'estprofessionnalisée
Le succèsde ces associatlons
s'inscritdansun phénomene
pluslarge: ledéveloPPementde
laventedirectedesProduitsde
la ferme, du Producteurau
consommateur.BiensÛr,lescir-
cuits sans intermédiaireont
toujoursexisté,beaucouPd'agri-
culteursvendanttradltionnelle-
ment leur productionà leurs
voisinsou sur les marchés.
u Mais ilsse sontProfessionna-
lisés et prennent auiourd'hui
de nouvellesformes), précise
FrédéricErnou,chargéde mis-
sionà lAssembléePermanente
des chambres d'agriculture
(Apca).Au premierrangdes-
quellesles AmaPet d'autres
dispositlfsd'engagementdans
la durée, comme celui des
quelque90Jardinsdecocagne.
CesderniersemPloientdesPer-
sonnesen insertionProfession-
nelle; lesadhérentss'engagent
a achetertouteslessemaines
deslégumespendantunan.
De nombreuxmagasinsde
producteursontaussivu lejour
ces dernièresannées,une
centaineen France,d'aPrès
AurélieDumonet,l'animatrice
dAgriculteursen ventecollec-
tivedirecte(Avec)Rhône-AlPes,
qul regroupe24 Points de
pointsde vente.Cesderniers
fonctionnenttous selon les
mêmesrègles.lls regrouPent
au minimumsix exPloitations,
de mesclun,deuxsaladeset un
bouquetde roquetteRienque
des légumesde saison,certt-
fiés bio rrC'estce quim'a inci-
tée à rejoindrelAmaP,Précise
Marie-Laure,uneconsultante
de 41 ans. Je voulais des
légumes frais qui aient du
goût et qui soientsains.Bien
sùr, cela m'oblige à cuisiner
davantage.Il fautêtre inventif:
en hiver,les légumessont sou-
ventlesmêmesd'unesemaine
à l'autre! t
ll existeraitaujourd'huientre
500et 700Amapdanstoutela
France- avecuneforteimPlan-
tationen Provence-AlPes-Côte
dAzur, Rhône-Alpes,Midl-
Pyrénées,Aqultaineet Île-de-
France-, représentantentre
70000et 140000 consomma-
teurs Un essorfulgurantPour
unmouvementapparuenFrance
il y a toutjustesePTans. u A
chaquedistribution,deuxou trois
22, eomirnonsdeconsommateurs!n'4271mai2oo8
23. DEPLUSENPIUS
D'ADEPTES
C'estlebonmoment
pourlarécoltedans
cetteexploitationdes
Bouches-du-Bhône(I).
Lespaniercdefruitset
légumesbiodesaison
sontpréparésparles
îen-nierc..IIssont.parfois
prepayesunana
l'avancel2).Ladisûihu-
tionalieuunefoispar
semaineàlaferme,
pourplusieurcAnap(3).
z
z
z
afinde proposerunegamme
suffisammentlarge; les pro-
duitsvendussontfabriquéspar
lesproducteurseux-mêmes,et
ces derniersdoiventassurer
unepermanenceà tourde rôle
en magasrn.
0ns'organiseaussi
surleWeb
Autre nouveauté: les sites
Internetdeventedeproduitsde
la ferme CommeTerroir-direct.
com.Crééparun groupement
d'unecentaineu d'exploitations
familialeset artisanalesdepetite
dimensionrtdes Cévenneset
du Languedoc-Roussillon,ce
site proposeaux habitantsde
Montpellier(Hérault),Nîmeset
Sommières(Gard)de livrer,dans
un pointrelais,despaniersde
fruits et légumes,ceufs,etc.
Septans aprèssa création,il
reçoitentre200 et 250 com-
mandesparsemaine.De nom-
breuxautressitesontvu lejour,
à ladifférenceprèsqu'ilsn'ont
pasété crééspar des produc-
teurs,maispardessoclétésqui
s'approvisionnentauprèsdeces
dernierspour revendreà des
clients.ll ne s'agitdoncpasde
ventedirecte,maisd'unevente
en circuitcourt,avecun seul
intermédiaire.Certainsassurent
la livraison dans plusieurs
régions,s'affranchlssantduprin-
cipede proximitéentrezones
de productionet de consom-
mation; tandisque d'autres
limitentla livraisondans les
départementsproches. Ces
nouvellesformesdedistribution
directeviennenten compléter
de plusanciennes,quise sont
modernisées.Eneffet,de nom-
breuxexploitantsvendantà la
f o r m a r r n o n a r T i o d o l a-- ,,urpro-
duction,souventen produits
transformés(patés,yaourts,
cnnfitrrres ) eI crrriont déve-
loppé une activité d'accueil
(repas,hébergement,etc.),se
sont regroupésau sein de
ventedirecte:lespointsàvêrifier
(8 Le prix : à compareravec
ceuxdesproduitsde qualité
comparable.Avecsouventde
bonnessurprisesà la clé,
pour les fruits et légumes
notammentou aveclaviande
achetéepar caissettede plu-
sieurskilos.directementau
producteur.Plusdifficiledese
livrerà cetexercicepour les
Amap,car la quantitévarie
d'une semaine à I'autre.
<Maisassumersolidairement
Iesrisques,etprofiterdessur-
plus, fait partie du contrat.Sur
l'année,on s'y retrouve lar-
gement4 assurecet ama-
pien. Le prix du panierest
fixé.avantle débutde la sai-
son,aprèsdiscussionsentre
adhérentset producteur,en
fonctiondesprix moyensdu
marchélocal.
6 La gamme de produits:
elle est limitée dans les
Amap,qui sontorganisées
autourd'un seulmaraîcher;
certainesAmap offrenttoute-
foislapossibilitédesouscrire,
en complément,un contrat
ceuf,painouviande...Surles
siteslnternet,lesmarchéset
danslesmagasinscollectifs,
la gammeesttrèsétendue,
mêmesi ellese limiteaux
oroduitsdesaison.
@ Le mode de livraison: tes
producteursdesAmap,ainsi
que certainssitesInternet,
assurentlalivraisondansdes
pointsrelais; d'autressites
livrentà domicile.
Q lJengagement: seulesles
Amap et les Jardins de
cocagnedemandentunenga-
gement du consommateur
dans la durée (respective-
ment,éixmoiset unan),sans
possibilité de se rétracter
avantle terme et sansinter-
ruptionpourcongés.
@ Les signes de qualité :
dansledomainealimentaire,
seulsle labelAB (agriculture
biologique),le labelRouge
et lAppellation d'origine
contrôléesont des signes
de qualité officiellement
reconnuset dontI'attribution
estsoumiseà descontrôles.
Lesautresn'offrentcomme
garantiesque celles que
leurs promoteursveulent
bienleurdonner.Ycomoris
le terme < produits fer-
miersD,qui ne répond,pour
I'instant,à aucunedéfinition
officielle, sauf pour les
volailleset lefromage.
réseaux,tels que Bienvenueà
la ferme(5 500 membres)ou
encoreAccueilpaysan(700)
D'autres,invitantà lacueillette,
font leurpublicitésur Internet
Et la ventesur les marchésa
aussiévolué,aveclacréationde
rendez-vousréservésaux pro-
ducteurs(marchésdesproduc-
teursdepays- avec150lieux-,
- ^ . ^ L Â ^
i l r o r u r r E ù p o y ù o i l ù . , /
mai2oo8.n"421i60millionsdeconsommat.rr"' 2 3
24. SMARTORRENT-Baub
C'estlecasà Marseilleoù,tous
lesmercredismatins,le cours
Julien,au cæur de la ville,
accueillele marchépaysande
lAssociationpourle développe-
mentdeI'emploiagricoleet rural
(Adear).q Vousavezdes cour-
gettes? > < Non,il fautattendre
encorequelquessemaines.>
JérômeLaplane,maraîcherbio,
a l'habrtuded'expliquerqu'iln'y
a iciquedesproduitsdesaison,
provenantde Ia région.lnutrle
d'espérertrouverdestomates
enhiver,ouencoredesbananes
I ns clients nrrise nressent
devantlesstands,peuventache-
ter des fruitset des légumes
locaux,de laviande,du miel...
Lespaysanssonttrès
satisfaitsdusystème
u Les 25 à 30 exposantssonf
tousdesproducteurs,à l'excep
tion des deux boulangers,qui
travaillenttoutefois avec des
céréalesbio produites dans la
région,expliquecelulqui est le
représentantde lAdearsur ce
marché.Etceuxquine sontpas
bio ont très peu recoursaux
intrantschimiques. lls doivent
respecter la Charte de I'agri-
culture paysanne,qui précise
que les productions hors sol
sont interdites,ainsiqueles trai-
tementssystématiques,etc. ))
JérômeLaplanecommercialise
30 % de saproductlonict,10o/o
directementà lafermeet lereste
vr,adeux Amap. ( La vente
directerevalorisenotre métier
qui a souventété déconsidéré
explique-t-ll.Avant,il y avaitle
médecinde famille,maintenant,
il y a le paysande famille.> Elle
permetaussiauxagriculteursde
mieuxgagnerleurvie,quelque
soitlecircuitchoisi;65 % duprix
deventerevientà ceuxquiven-
dentvrblesiteTerroir-directcom ;
80 à 90 o/o,àuxproducteursdes
magasinsAvec; et 100%, aux
exposantssur les marchéset
auxfournisseursdAmap.Lejour
mêmeou lasalade- noncertr
fiéebio- sevendait0,80€ plèce
sur le marchépaysandu cours
Julien,entre300et 400produc-
teursmanifestaientà quelques
dizainesde kilomètresde là
pour protestercontrele trop
farbleprlxd'achatde leurpro-
duction(de0,15 à 0,25€) parles
intermédiairesapprovisionnant
lesgrandessurfaces,quilesven-
daientautourde 1€
Certes,la comparaisona ses
limites,car le modèleécono-
m i n r r o n ' o c t n e c l o m  m a l l a
polycultureest beaucoupplus
contralgnanteet coÛteuseen
tempsquelamonoculture),mais
o l l o n ' a n ô c f n â e m ^ i n e r  ' ,  l ^
ç i l ç r r ç r | ç o t p a o I r r v i l r J l U V U l d -
trice. u Sije n'avaispas aban-
donné Ie circuit long pour la
ventedirecte,je n'auraisjamais
pu survivrer, témoigneLaurent
Fouchard,lemaraîcherquiécoule
désormaislesquatrehectares
de sa productionà troisAmap,
dontcelledu Roy-d'Espagne
Etlesconsommateurs
enredemandent
Côfé âchêtêrrrsc'cqt cor.lventlA
quêtedu goûtquiprime.Non
sansraisons,carquidit moins
d'intermédiairesditplusdefraÈ
cheur.<Toutce quej'ai apporté
ce soir a été cueilli ce matin D,
résumeLaurentPor.56p6.r //)z
a un ecarténormeentrela qua-
lité deslégurpesqueI'on trouve
ici et celledes légumesachetés
en grandesurfaceou chez un
détaillantr, témoigneFabrice,
37 ans,auteur.ll vienttousles
mercredismatins faire ses
coursesaumarchépaysan.</ct
poursuit-il,il n'y a que des pro-
duits de saison.Ce n'est quand
même pas très naturelde man-
ger des tomates en hiver.Pas
étonnantqu'ellesn'aientaucun
goût ! r Uneautremotivation
concernelasanté.Beaucoupde
producteursayantopté pourla
ventedirectecommercialisent
desproduitscertifiésagriculture
biologique(AB)et lesautresassu-
Lesproducteurcdebio
ontI'habituded'aller
vendredirectement
leurslruiE et légumes
surlesmarchés
traditionnels,comme
ici à Vannes,
dansle Morbihan.
6
-
24 taomrrrronscreconsommateursrn'427!mai2oog
rentsouvent,sansapporterbeau-
coupplusde garantlesqueleur
bonnefoi,n'utiliserquepeuou
pasd'intrantschimiques.<Méme
si l'argumentreliantproximitéet
garantiesanitaireest lornd'aller
de soi,le faitdesavoird'oit vient
ce qu'ilsmangentet de connaÈ
trel'agriculteurrassurelesgens,
expliqueClaireLamine,sociologue
à l'lnstitutnationaldelarecherche
agronomique(lnra)(").C'estencore
plus vraienAmap,où unerelation
de confiancese construit,basée
sur un dialoguerégulieret des
visitessur Ie lieu même de pro-
duction.r Lapréférencelocale
a une autrevertu : ltmlterles
émissionsdes oaz à effet de
c o r r a l o c l é n r r m a c n ' â / ^ 6 + 6 ^ ^
ù ç r r ç , r ç r r ç V u r r r v J r r u y d l l t P O D
traversé toute I'Europe en
camion.[achatdirectrevêtmême
pour certainsacheteursune
dimensionéthique-assurerau
producteurunemeilleurerému-
nération- voirepolltique,ensou-
tenantunealternativeaumodèle
commercialdominant.Larésis-
tanceestdansl'assiette... I
l l*l LesAmap:un.nouveau
pacteentrepr00ucrcursetconsom-
mateurs?parClaireLamine,éditions
YvesMichel,2008,14€.
26. ffiffigq#*{JruÊ--&Mffiâ&ru*Hâ
[annéedernière,i'airéservéavec
mafemmeunecroisièrefluviale
surIesiteInternetOPodo'fr:six
iours,..LavalléeduRhinroman-
tique,laHollandeet sestulipesrr.
ll s'agissaitdenotrevoYagede
noces.Lapublicitésurlesitesem-
blaittrèsattrayanteet laconseil-
lèrequei'aieueautéléPhone
étaittrèsrassurante'Nousavons
,S régléd'avancePlusde 1000€.Le
Ê iourJ,tout étaitcommePrévu,à
undétailprès: lamoYenne
d'âgedestouristesétait
de85ans! Nousétions
troisfoisplusieuneset les
seulsdenotregénération
sur le bateau.Je n'ai Pas
pris la croisièreet lorsquei'ai
envoyéunePlainteauPresta-
taireCroisiEuroPe,disant
quec'étaitunePublicitémen-
songère,il n'apasvoulume
dédommager.Hassurance
que j'ai prisene reconnaÎt
pasce genrede situation.
Chadi Yazbeck,Par couniel
qL TVffiê'qMgruY
"rffirTbl&ffi{F*HryË
4/4de champignonsde Parisde
marqueÉco+. uétiquettePrécise
850ml de contenant,800g Poids
net et 460g poidsnet égoutté'
Or,aprèségouttage,la Pesée
révèle404g de Poidsnet,soit
moins56g de Produit.J'aiuti-
lisédeuxbalancesafinde ne
oasavoirde doute.Lesdeux
balancesindiquentle même
poids: 404g. J'essaiede
contacterÉco+ sur leursite,
mais pasmoyen ! C'estPour-
quoije me Permetsde vous
écrire,carje trouveque Payer
un oroduitmoinscher,mais
avecmoinsde Produit,ce n'est
paséconomique!
Jean-Piene Blaireau,
par couniel
J'aimeraisréagirà lapropositiondesup-
pressiondela publicitésurleschaînes
publiques.Geseraitidéalsi celan'avait
pasderésultatsnéfastes.Maispourquoine
pasdire:chiche! pourassureruncontre-
pouvoireninstaurantdesémissionsd'éveil
à la réflexionetenfaisantdela créativité,
deI'humouretdeI'irrévérence?Créons
desémissionsCharliePlusouCanardPlus
oubienAuechoisirPlusou60Millions Plus
quidonneraientuneboufféed'airfrais'
PieteVignes/84 Le Pontet
giruffi#æKffiffiÂ!*1"qffiffi "
pe* Tffi#SHr4æÂLr-Âh$T .
J'ai remarquérécemment,
contretoutelogique,I'apparition
d'un suremballagecartonautour
dessaladièresSauPiquetet
du fromageTartareCôtésud.
Au lieude fairePaYerdesécotaxes
au consommateur,neserait-ilPas
plusjudicieuxquel'Etatcontrôle
lesoroduitset lessoumette
à un genred'autorisation
de misesur le marché(AMM)
suivantun critèreécologique,pour
éviterde tels retoursen arrière?
Alexandra Martinez, Par couniel
.-,{
' :
i " ! j
, -t'"i récemmentpeséune boîte '. " - - ---'
*
Auchana communiquérécemmentsur( laprotectiond'espèces
de poissonsll; aurayonpoissonnerie'ily a effectivementdesaffiches'
. , - - : r . - ^ ^ - ^ ^ l ^
du moinschezceluide Pau.Hier(débutmars),il y avaitLrnegrande
annoncedanscedernier,< Barsen promotionl' J'ai demandéauven-
7 d"r, de me montrerI'affichecachéepar cettenouvellepromotion; on
pouvaity lire: < Auchans'engage." pour Ia protection du bar en ne vendant
enAtlantiquenord.ll argumentealorsquece n'estpasdu bar'maisdu loup I
Cejeunehommeestdevenuconfusquandj'ai commencéà luidonner
"i::Yt:
sur lesmodesde vie et la reproduction du Dicentrarchuslabrax,communemenl
appelébarcommunou loup...Fairede la publicitéautourd'engagement
écologiqueestune chose,ne pasrespectercetengagementen estune autre'
Maisfairepasserun produitqu'ons'estengagéà ne plusvendrepourun autre
26 ,eomlllionsdeconsommateurs1n'427imai2oog
produit,c'estPlusque mentir... Frédéric Désirée/ 64 Pau
27. !rJtil'lri"È[i:'ii:if]r$Fài:ii-.[Iij+;ir.{iÉJi,i]:ii.;_i{-irlt t:r
Nousn'avonspasréussià faireuneréservationsurInternet
pour fe ballet le Corsaire,donnéau palaisGarnieren janvier.
INousavonsdoncoptépourlaréservationtétéphonique.ouinze Notfe dOSSief SUf lgs
liiJffiiH iïi:ï j:1;i:ffi":l;:,;ïi,""'ïi;il::ff ryffie#ffiffiwffiffiw-tr*trâK-idÈ
-
setransrormeronten...vingt-cinqminutes.Entout,laréserva fêagif les intgfnaUtgstion nousa coûté 14,72C.Devantun tel abus,nous avonsalerté
:"
-,1i.:T detacutrure. M.etMmeBreg/7'Buc
Vousêtesnombreuxàtrouverlafactureunpeu
ntssont30% moinschersenAllemagne.
Unteldifférentielde prixne peutintervenirquedansJemepermetsderevenirsurvotrearticleÉthique: desbanquesde petite le cadred,ententesentregrandsacteurs. impourevertulléu.et 2008).Gertes,votreargumentations'appuiesurdes,niry*r,
sérieusesetétayées'Jeregrettetoutefoisqueleseffortsentreprispai Lescrientsqui remplissentleurchariotde leursmarquescertainsgroupesbancairesnesoientpasdavantageévoqués,neserait-ce habituellessanscomparersonttrèslargementmajori-qu'autitred'encouragement'Tropsouvent,seulslesaspectsnégatifssont taires.c'est le silencede la majoritéqui donnetoute
ôi'Ë,",,i.i.";;';;;',,"danslemilieubancairesurlesquestionsd,environnement,maisje
voudraissoulignerlecheminparcouruenpeudetemps,notamment Je nesuispasd,accordavecLulu.Jefaistrèsatten-parnotregroupebancaire(créditmutueldeloire-Atlantiqueet tion etje prendslesmeilleursrapportsqualité/prix.
centre-0uest)'À I'instardecertainescollectivitéslocales,nous Toutefois.pournousnourrir,noussommesbienobli-avonslancéunAgenda21(programmed'actionspourlexXl"siècle gésoeconsommer,quecesoitchezresunsou resdanslesdomainessociaux,économiquesetenvironnementaux) autres,harddiscountou hautdegamme.ll estalors
e trèsfacilede nousprendreenorages. Moi
t
rs Comparerlesprix?Je n,aipasattendula déclaration
s- de madameLagarde[laministredel,Économie]pour
a lefaire.[ennui,c'estquecertainsarticlessontmoinsErruur'pc'ueremps'aucunedesesproblématiquesnemobilisait chersdansun magasin,certainsdansun autre.ce quilesbanques.Laprisedeconscienceetlamobilisationsont veutdirequ,onva êtreobligédefairelescoursesàdésormaisinéversibles' JacquesTestard, plusieursendroits,avecfraisd,essenceen sus? skchargédu développementdurable au Créditmutuel LACO
Dansla rubrique"plusc,estgros,plusçamarchei
3,33€. ManifestementlesFrançaisnesaventplusfaireJe tiensà signalerla porositéde certainsbrocsmoteursHDr lesmurtiprications. RobertGeorgy'en
o Cherchezl,erreur: un paquetde 250g de pâtes
,,,,";:ii::ii",:;l.,iiffiï: I'Ji;;î1.,iff.ïï;5. 4,99€/kgI SelonLeclerc.cetécaftestdû aufaitqu,il
MichelBouteloup/28Nogent-le-Rotrou s'agitde deuxfournisseursdifférents.pendantdes
annees,on nousa expliquéqu,acheterengrande
Nousavonscontactécitroën qui nous affirmene pas quantitécoûtaitmoinscher... MoniqueMichelonavoiridentifiéde problèmegénéralde fuite sur ses
moteurs' si d'autres consommateursont connu les mêmes Effectivement,j'ai déjàconstatéqu,ilvalaitmieuxache-déboiresque vous' ils peuventnousécrire. terà l'unitéqueparlotde deux. GératdineBertrand
mai2oo81n"421',60
miillonsdeconsommat
"ur"
r27
29. I
lln
3lafamilleCinqminutesdepréparationettroispetitesheuresd'attentesuffisentpourprofiter
d'unpainmaison.NotretestmontrequeI'onpeuttrouverdebonsmodèlesàmoins
de100€.Aufinal,lepainrevientmoinscherqu'enboulangerie.
BENJAMINDOURIEZ.AXELTELEBOY,II'ICÉIUITUR.
Petit,vous aimiezjouer à la
dînette? Devenuadulte,vous
adorerezjouer au boulanger.
Grâceauxmachinesà pain,cela
seramême un jeu d'enfant.ll
faut d'abordverserles ingré-
dientsdanslacuvede l'appareil.
Et ensuite? Rien! Pétrissage,
phasesde repos,cuisson la
machinequi permetde s'amu-
serà fairesonproprepainmai-
son gère tous les étapes
automatiquement.Plaisirsup-
plémentaire: le départdifféré,
dont disposenttous les mo-
dèles,permetdeprogrammerla
cuissonunsoirpourseréveiller
avecunpainchaudlelendemarn.
Uneutilisationplutôt
destinésà lafainille
Plusde900000machinesà pain
ont trouvépreneurl'annéeder-
nière,soittroisfoisplusqu'ily a
deuxans.Commeon ne cratnt
paslejeudemotsfacile,ondira
que ces appareilsse vendent
commedespetitspains.Enfait,
rlspermettentsurtoutde faire
desgrospains: 750g au mini-
mumsurlaplupartdesmodèles.
Certains,plusrares,permettent
de confectionnerdespainsde
500g. Lesmachinesà painsont
donc plutôtdestinéesaux fa-
millesOualorsauxcélibataires
dévoreursde painsen toute
occasion.On peuts'y convertir
sansla moindrenotionde bou-
langerie.Lesnoticesfontoffice
de mini-livrede recettes,avec
plusleurschoixde pains,et sou-
ventde briochesoude gâteaux
Sacheztout de même qu'un
soupçonde méticulositéest
nécessaire.[ordre d'incorpora
tiondesingrédientsest crucial
pourrêusstrsespatnsmatson:
suivezbienles instructionsdes
recettes.Choisissezles ingré-
dientslesplusadaptés: lafarine
de type45 est moinslndiquée
quelafarineditepanifiable(type
55),et lalevuredeboulangerest
préférableà lalevureà gâteaux.
Denombreuxélémentsexté-
rieurspeuventempêcherun
painde bienlever.Ainsi,une
eautropfroideperturbel'action
de lalevureOuelquesgram-
mesdeselentroppeuventéga-
lementlimiterlacroissancedes
cellulesdelalevure.
Desreceftes
pourtouslesgoûts
Lavantagedu fait-maisonest
que l'on peut tâtonnerpour
adapter les recettes à son
goût.l-ajoutdebeurreoud'huile
rend la mie plus tendre.Le
sucrecomptebeaucoupdans
l'aspectdorédu pain,et dans
songoût,biensûr
Enfait,aucunemachineparmi
les modèlestestésne reprend
la recettedu paintraditionnel
françaisCelle-cine comporte
que quatreingrédients: eau,
farine,levureet sel.lVaisrien
n'empêchede l'essayerdans
unemachineà pain D'ailleurs,
nousl'avonsfait,cequia permis
detestertouslesmodèlesavec
uneseuleet mêmerecette.
Pourle reste,les noticesdes
machrnesproposentdes re-
a ê + i a e a l ô n â r n ^ ^ m--,,,porïanï
matièregrasse,sucreou lait.ll
s'agitde rendrelepainplusten-
dre,quitteà s'éloignerunpeude
laconsistancedupainachetéen
boulangerie.
E
=
ô
mai2oo81n"427t6omttfionsdeconsommat.ur.,29
30. Oa
,;-
&@@ Trèsbon20à 17
S@ Bon16,5à 1 3
@ Acceptable12,5à 10
S Insulfisant9,5à 7
$S Trèsinsulfisant6,5à 0
Lesp0urcentagesentreparenthèsesexpf!ment
lepoidsdechaquecritèredanslanotati0nflnaLe
Prixindicatif
Poids(enkilos)
DimensionsHx Lx P{encentimètres)
Longueurcordon(enmètre)
Volumecuve(enlitres)
Puissanceannoncée(enwatts)
Interrupteurmarche/arrêt
Nombrederotors
Nombredeprogrammes
Poidsdupain(engrammes)
Programmerapide
Programmepainsucréoubrioché
Programmepainsansgluten
Programmebaguettes
1kgpainbasique
1kgpainfrançais
1kgbrioche
Painbasiqueouclassiqueounormal
Painfrançais
Brioche
:r:ji-:i1 t-:.lr !l l:i l:+:l.r
, l : r ' t t ; i
120t
5,68
3 3 x 3 6 x 2 8 , 5
0,s
3,05
600
Non
I
1 n
750/1100
0ui
0ui
Non
Non
::-_:!rt_l
I . r : ' 1 .
5 0 €
6,1
29,5x28x41
0,7
3,3
600
Non
1
1 2
700/900
0ui
0ui
Non
Non
1 , 1 5€
0,73€
3,54€
:i 'r;1ii-:;;i:'r-
. . : I i - r l , :
130€
5,9
30,5x27x42
1,06
3,64
1650
Non
2
1 4
?50/1000/1500
0ui
0ui
0ui
0ui
0,91€
0,73€
3,60C
8 0 €
4,56
2 9 , 5 x 2 9 x 3 2
1 , 1 4
2,85
6 1 0
Non
1
1 2
500i750/1000
0ui
0ui
Non
Non
0,81€
0,ô8€
3,49€
: . , - ' . i ; :
:: .. :l:t;
8 0 €
6,61
29,5x46x29
0,63
3,2
800
0ui
2
1 0
750/1300/160o
0ui
Non
Non
Non
1,128
0,710
{ù&
'=
g*
@ @
H'
@ @
rÀ/dft
@@/@
@@/@
: I
'j:=
It,t?
3:l
llii,lJi
@@/o
@/@
@/@
:i ir"
r::::i
lr.,]7
i.9
/Ârâ
@@/@
@@/@
@
@o
ig;,S/**
*irs
{..*i'Ë
'ê -)
Ë
1 ')F e
0,75€
3,69€
r:li:1::;,.,ri.
:::': l
@@
{*}
@@
- : , . , - l : .
Painbasiqueouclassiqueaprès2h/24h
Painfrançaisaprès2h/24h
Briocheaprès2h/24h
Sécurité
Consommationd'énergie
Fi.tl:tË:*.r+ilqs.++
lls'agitdelarecettedepainlaplusclassique
proposéedanslanoticedechaqueappareil.
[évaluation"Aptitudeàlafonction"porte
surladuréeduprogramme(3h 15enmoyenne)
etl'aspectdupainobtenu,notammentsalevée.
Lorsdeladégustatlon,cespainsontétégloba-
lementappréciés,mêmesiceluideSeverin
aétéjugéunpeutropsucré.24heuresaprès
lafindelacuisson,lespainssontmoins
appréciés:lescroûtesperdentencroustillant,
lamieetlegoûtsemodifient.
F:ædr:Fr**r;ar-t
Cespains,suivantlarecettedupaintraditionnel
français,sontglobalementm0insréussisque
lesprécédents.llsontdumalàleverets'affais-
sent.PourleKenwood8M250,lecentredupain
est5cmplusbasquelesbords! Logiquement,
lanotededégustations'enressent'DansI'en-
semble,ilssontjugésassezfades,avecune
odeurdelevure.SeulleFar,bienlevéetavec
unemiehomogène,s'ens0rtcorrectement.
#e'i+chtt
Lesbriochessontplutôtréussies:bienlevées,
biendorées,avecunemieaéréeetdebongoût
@@/@
@/@
@@/@
::l, r:1..r::
'
j:
@ @
: .
" ' : l l r .
r"À
30 oomlttionsdeconsommateursn'427 mat2ooe
31. 1 5 0 € 8 0 e 100€ 4 0 €
8,29 6,17
130€
7,64
33,5x40,5x26,531x34,5x25 31x38,5x27,5 29,5x28x41,5 27,5x43x29
AVOI
,
1
I TENCOMBREMENT
Avecleurs5 à 8 kg,lesmachinesà painsont
desacrésengins.EllesontI'encombrement
d'unpetitfourà picro-ondes.Prévoyezune
placesuffisantesurvotreplande travail,et
éventuellementdansvosplacards.
LFS PROGRAMMES
Lesmachinesà painproposentgénérale-
mentunedizainedeprogrammesOutredif-
férentstypesde pains,pâtesou brioches,
ellespermettentde fairedesconfitures.La
différencepeutsefairesurlespoidspropo-
séspourlesprogrammesclassiques: les
modèlespermettantde préparerdespains
de 500 g sont peu nombreux,la plupart
démarrantà 750g.
I-EPRIXDE REVIENT
Linvestissementdansunemachineà oain
oeut être raoidementrentabilisé.Selon
noscalculs,quiintègrentle coûtdesingré-
dientset de l'électricitéconsomméepar
l'appareil,1 kg de painfrançaisrevlenten
moyenneà 0,72€ Ce n'estmêmepasle
prixd'unebaguettede250g danslaplupart
desboulangeriesI
LESACCESSOIRES
Touslesmodèlesdenotreessaifournissentun
gobeletet unecuillèrepourdoserlesingré-
dients.Onapprécielaprésenced'unpetitcro-
chet métallique,bienutilepour retirerle
pétrisseurquirestecoincédanslepainaprès
lacuissonPournotreessai,ilestfourniavec
White& Brown, lVoulinexOW 5003 00,
Severin;Faret ProllneLemodèleRiviera& Bar
n'ena pasbesoin,sonpétrisseurserabattant
automatrouement0endantlacursson.
r
C te orsrclv
[apparencepeutaussiavoirsonimportance
danslechoixd'unappareilquirisquede res-
ter visibleen permanencedanslacuisine.
Rectangulaireouovale,enplastiqueblanc(le
pluscourant)oudansunmatériaumoinsordi-
naire...À chaquemodèlesesspécificités.
6,25
0,84 0,780,98
800850645480
U U I0uiU U I0uiNon
U U I0ui
No n0uiU U I0uiU U I
Non0uiU U I0ui0ui
3,4
730
3,16
15 11
750/1000/1250 500/750/1000 500/750/1000 7501100011200
0ui Non
1 0
NonNonN 0 n
1 0
90011125
Non
0,79€ 0,79€ 0,67€
Non
0,86€
0,72E 0,728 0,69€ 0,72C 0,75€
3,56€ 3,50€ 3,44E 3,60€ 3,78€
F l ê
@o@ @ @ @
@@/@ @@/@
e)@ @ eÇo
@
@
@/@ @/o @/û
@/@ @/g o/@
@/@ @@/@@ @/@
Moulinex0W500300estpénalisépar
laduréeassezlongueduprogramme(3h45)
@@/@ o/Ë
@/@ @/@
@ @
@ @ @
@
laplusbrûlanteestlehublot,quidépasse
souventles100"C(123'CsurlaProlinel).
Securité
Aucunproblèmedesécuritéélectrique.Mais
attentionauxbrûlures:pendantlacuisson,le
corpsdelamachineàpainmontejusqu'à60"C
surlesmachineslesmoinschaudes,34"C
surlaProlineet86'CsurlaDelonghi.Lapartie
Cons*mmaÉiond'énergie
Ellevariepresquedusimpleoudouble.Pour
leprogramme"painbasique",laMoulinex
0W200030consomme266Wh,alorsquela
plusgourmande(Severin)avale463Wh,soit
leniveaudesgrosappareilsélectroménagers.
mai2008.n'421 i60mlllionsdeconsommat"rr., 3l
32. SécuritéLesrnachifiesontététestées
avectruisrecettes.D'abord
aveclarecettedePainlaPlus
elassiquefournieP4rIanoticeI
cesrecettcsétaientdoncdiffé-
rentesd'unaPPareilà I'autre.
Ënsuite,aveeunereÊetteÊam-
munedepainiraditionnellran-
çais{10Udeleuurebaulangère,
5{H}g delarinetYPe55,3S}g
d'eau.1cuillèreàcafêdesel
finl.Enfin,aveeunerecettede
brioche,làencorecomrasne
àtouteslesmachines.
Lasécuritéélectrique
estétudiéeselon
lesprescriPtionsdes
normesNFËNÛCI335-1
erNFtN 60335-2-9.
Nousvérifionsnotam-
menTqueTesParties
métalliquessantbien
reliÉesàiaPrise
deterre{vairphatacr-desscsletqu'aucunepartiesoustensltn
n'estaccessibTe.Pourévaluerlerisquedebrûlureaccidentelle'
lestempératuresdesdif'férentespartiesextérieuresdeI'appareil
sontmesuréesencoursdecuisson,
Unebonnemachineà
painguidonnedeheaux
résultatsdecuisson
etdesPainsaPPréciés'
SonprinciPaldé{aut
estd'ètregourmande...
enélectricité.Ellefigure
aussiparmilesmodàles
lespluschers.
Aptitudeà
lafonctionet
dégustation
l-esrecettessonT
réalisÉesdans
unesaiieàternPé-
ratureambiante
de2û"C.Lesinçré-
dientsrêfrigérés
sontàunetempératurede6"C.iesôutressontàlatempératurede
Tapièce.À lafindelacuisson.ieshauteursminirnaleetmaximale
despainssontmesurées.Laciégustationestréaliséeparuniury
entraînédedixÊersonnes'LeuriugementptrteàlafoissurI'aspect'
I'odeuret[egoùtdechaquepainouhrioche.2heuresaprès
lafindelacuissan"Cettedégustationestrépétéeaprès24heures
deconservationdansuntorchûn.Parailleurs,nousavonsmesuré
latonsommatitnélectriquedesmaehinespendantchaqueretefie'
Gommoditêd'emPloi
NousavonsPrisencomPte
dansnotreévaluationlafaci-
litédeprogrammationetde
réalisationdelaPâte,lebruit
defonctionnement,iaPhase
deretraitdelacuveetdu
nain,lenettoYagedeI'aPPareil
ainsiquelerangement.
CesaspectsnePosentguère
deoroblèrnes:lesmachines
à painsontsimPlesàutiliser.
Lanotedecommaditéd'em-
ploiinciutégalementlaclarté
desnoticesetlarichesse
desrecettesquisontfournies
aveclamachine.
**il ë
Notreavl6
Lepetitprixdecette
machineà painenfait
unmodèleséduisant,
surtoutsi l'onest
amateurdebrioche.
Làencore,le PrinciPal
défautrésidedans
uneconsommaÉion
électriqueexcessive'
Moulinexselanceclanslaminibaguettte
ff [un des deux modèles
Moulinex de notre essai
(leOW 500300) Permetde
confectionnerquatremini-
baguettes.Nousavonstesté
cettefonctionoriginale,en
respectantscruPuleusement
lesinstructionsdela notice'
Sansatteindrele niveaude
cellesvenduesen boulan-
gerie,les baguettesobte-
nuesn'ontPastrop à rougir
de la comParaison.llasPect
est proche,même si les
fentessont un Peumolns
marquées. Le goût est
agréable,malgréunecroûte
un peuépaisse.Toutefois,à
I'issuedu Programme,les
baguettesnousont semblé
un peutroPcuites.
û Maisily a unecontrainte:
alorsque,Pourréaliserun
pain,tout est automatisé,
la fonction"baguettes"de
ce modèle requiert une
interventionde l'utilisateur.
Aprèst h 20 de Pétrissage
etdelevéedanslamachine,
il faut le façonnermanuel-
lement : I'utilisateurdoit
donc être Présent à ce
moment. Reste ensuite
la cuisson(50 minutes).
lmpossible,donc,de Pro-
grammerun déPartdifféré.
Notreavls
Sivoussauhaitezun
modèlepeugourmanden
électricitÉ.celui-làesl
le meilleur.0nréduira
enGoresaco*sornnration
enn'oubliantPasdele
débrancheraPrèsusage,
caril n'ya Pasd'interruP'
teurmarchelarrêt.
32 'eo mlllionsdeconsommateursin'427 Imai2oo8
34. sont-ilssFairesonpleindecourseshebdomadairesparInternet,celafonctionneplutôtbien,
commelemontrenotretestdesquatregrandscybermarchés.A conditiond'habiter
dansunezonedelivraisonetd'accepterlesdifférentesrestrictionsdecommande.
BENJAMTNoouRltz.nuRÉltENBUss0N,tottcÉrutruR.PATRIcIAF0ucHER,JURlsrE.
Remplirsonpanlerde courses
sansquittersondomicile.Nepas
slalomerdans les alléesbon-
dées.Ne pasfairelaqueueà la
caisse.Ne pasporterlespacks
d'eaudu chariotaucoffre,ni du
coffreà lamaison.Attendretran-
quillementlelivreur: deuxjours
plustard,ilviendraposertoutes
lesvictuaillesdansl'entréeVu
souscet angle,lescoursesali-
mentairessur Internetont de
quoisédulre.Alors,faut-ilaban-
donnerlechariotpourlasouris?
Uneoffresuffisantemais
pastouioursaccessible
Lessupermarchésenligne,ou
cvhermarchés se fonf douce-v ï v v " '
m ê n t r n ê n l a n o q r r r l c N e t l l s
connaissentunecroissancede
30à 40 % chaqueannée,selon
lesprofessionnelsMaisilsn'ont
pasencoretailléde croupières
auxgrandessurfacestradition-
nellesdelamêmefaçonqueles
.nmmêrcântcdrrnet l'ontfait
dansdes secteurscomme le
tourismeet les produitshigh-
tech n C'estuneévolutionplus
qu'unerévolutionr, reconnaÎt
JeanlVonnier,directeurgénéral
dAuchandirecT< Le décollage
est récent, ajoute Roland
Coutas,P-DG deTelemarket
Sans /es connexionsInternet
€'rLesdifférentesétapesd'utiii-
sationdusiteparunclientontété
testées:outilsderecherchedes
produits,mémorisationdeslistes
decourse,validationdelacorn-
mande,paiement.
{i Unecommandeaétépassée
aunrèsdechacundessites,réu-
nissantdesproduitsvariés:frais,
surgelés,conserves,liquides.
iégumes,maisaussidesproduits
choisispourleurfragilitéibou-
teillesen verre,æufs...).La
livraisona étédemandéeà une
adressesurParis.
'ë Lerespectdesdispositions
législativess'appliquantaucom-
merceélectroniquea étévéri-
fié:accessibilitédesconditions
généralesdevente,identifica-
tiondeI'entreprise,processus
devalidationdecommande.
sienneet lyonnaisesont des-
serviespar les quatregrands.
Certainss'aventurentPlusloin,
sans forcément convalncre
Houras'enorgueillitdelivrerdans
vingt-troisdépartements.Maisil
fautaccepterlesniveauxdePrtx
élevésqu'ilpratique(voirenca-
dré page 37) ( Pas de com-
mentairessurcesujetr, tranche
un porte-paroledu site.
Lazonede livralsondeTelemar-
ketest encorepluslarge.Mais,
en dehorsde l'Île-de-France,le
site livrepar ChronoPostA Y
regarderde plusprès,la com-
mandeest alorssoumiseà de
multiplescontraintes: fraissuP-
plémentaires,rlgiditédes ho-
rairesdelivraison,restrictionsde
commandesplusnombreuses.
Desprixplus.élevés
quenmagasln
Les cybermarchéssont donc
un luxepour consommateurs
urbains,qui plusest Pastrop
regardantssurlesétiquettes.Car
leursecondetare,c'est le Prix
Contrairementà cequisePasse
dansd'autressecteurs,Internet
nefaitpasbaisserlesétiquettes
dansl'alimentaireet lesProduits
de grandeconsommation.La
logistiquenécessaireau fonc-
tlonnementd'un cybermarché
hautdébit,il était vainde vendre
à un client cinquanteproduits,
ce quiest aujourd'huiIecontenu
d'unpaniermoyencheznous.))
Pourconvaincrelesconsomma-
teursd'achetertoutesleursvic-
tuaillespa.écraninterposé,ilfaut
nrre l'offrc soit srrffisante.ll
existequatregrandscybermar-
chés,que nousavonstestes:
Auchandirect,Houra,Ooshopet
Telemarket.ll n'y a que chez
Houraquele cyberclientpourra
trouverautantde produitsque
dansun hypermarché(50000).
Les autres sites annoncent
moinsde 10000 prodults,soit
l'équivalentd'un petit super-
marché.Enréalité,ce n'estpas
vraimentunegêne.Ony trouve
largementdequoifairesonPlein
de courseshebdomadairesou
bimensuelles: sontdlsponibles
aussibienlesyaourtsque les
shampooings,lessurgelésque
lesprodultsd'entretien,lesfruits
frais (mêmeparfoisen bio !)
quelesharicotsenconserve.Si
Houradlstancesesconcurrents
en nombrede produits,c'est
parcequ'ilintègredes raYons
plusvariés,commela puéricul-
ture,lesproduitsde jardinage,
lapapeterie...
Leprincipalproblèmedescyber-
marchésc'est leuraccès,dont
sont privés la majorité des
Français.Seuleslesrégionspart-
3 4 ' oomitttonsdeconsommateurs;n"427i mai2ooe