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Chapitre 8 : L’architecture de base des
ordinateurs
• Introduction
• Architecture de base d’une machine
• La Mémoire Centrale
• UAL ( unité arithmétique et logique )
• UC ( unité de contrôle ou de commande )
• Jeu d’instructions , Format et codage d’une instruction
• Modes d’adressage
• Étapes d’exécution d’un instruction
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Objectifs
• Comprendre l’architecture d’une machine von newman.
• Comprendre les étapes de déroulement de l’exécution d’une
instruction.
• Comprendre le principe des différents modes d’adressage.
3. 1. Introduction
• Un programme est un ensemble d’instructions exécutées dans
un ordre bien déterminé.
• Un programme est exécuté par un processeur ( machine ).
• Un programme est généralement écrit dans un langage évolué
(Pascal, C, VB, Java, etc.).
• Les instructions qui constituent un programme peuvent être
classifiées en 4 catégories :
– Les Instructions d’affectations : permet de faire le transfert
des données
– Les instructions arithmétiques et logiques.
– Les Instructions de branchement ( conditionnelle et
inconditionnelle )
– Les Instructions d’entrées sorties.
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1. Introduction
• Pour exécuter un programme par une machine, on passe par les étapes
suivantes :
1. Édition : on utilise généralement un éditeur de texte pour écrire un
programme et le sauvegarder dans un fichier.
2. Compilation : un compilateur est un programme qui convertit le code
source ( programme écrit dans un langage donné ) en un programme
écrit dans un langage machine ( binaire ). Une instruction en langage
évolué peut être traduite en plusieurs instructions machine.
3. Chargement : charger le programme en langage machine dans
mémoire afin de l’exécuter .
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• Comment s’exécute un programme dans la machine ?
• Pour comprendre le mécanisme d’exécution d’un programme il
faut comprendre le mécanisme de l’exécution d’une instruction .
• Pour comprendre le mécanisme de l’exécution d’une instruction il
faut connaître l’architecture de la machine ( processeur ) sur la
quelle va s’exécuter cette instruction.
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2. Architecture matérielle d’une machine
( architecture de Von Neumann )
L’architecture de Von Neumann est composée :
• D’une mémoire centrale,
• D’une unité centrale UC , CPU (Central Processing Unit), processeur ,
microprocesseur.
•D’un ensemble de dispositifs d’entrées sorties pour communiquer avec
l’extérieur.
•Cette architecture est la base des architectures des ordinateurs.
Mémoire
Centrale
UC
Processeur
entrées
sorties
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2.1 La mémoire centrale
• La mémoire centrale (MC) représente l’espace de travail de l’ordinateur .
• C’est l’organe principal de rangement des informations utilisées par le
processeur.
• Dans un ordinateur pour exécuter un programme il faut le charger ( copier )
dans la mémoire centrale .
• Le temps d’accès à la mémoire centrale et sa capacité sont deux éléments
qui influent sur le temps d’exécution d’un programme ( performances
d’une machine ).
9. Structure d’un programme en MC
Partie données
( variables )
Partie instructions
………….
……….
}
11100001
11100001
11000001
11100001
11000001
11110000
1111111
1000000
0000000
Addition
Soustraction
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2.2 L’Unité Centrale ( UC)
• L’unité centrale (appelée aussi processeur , microprocesseur) à
pour rôle d’exécuter les programmes.
• L’UC est composée d’une unité arithmétique et logique (UAL) et
d’une unité de contrôle.
- L’unité arithmétique et logique réalise les opérations
élémentaires (addition, soustraction, multiplication, . . .) .
- L’unité de commande contrôle les opérations sur la mémoire
(lecture/écriture) et les opérations à réaliser par l’UAL selon
l’instruction en cours d’exécution.
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2.2.1 L’UAL
• L’unité arithmétique et logique réalise une opération élémentaire
(addition, ,soustraction, multiplication, . . .).
• L’UAL regroupe les circuits qui assurent les fonctions logiques et
arithmétiques de bases ( ET,OU,ADD,SUS,…..).
• L’UAL comporte un registre accumulateur ( ACC ) : c’est un registre
de travail qui sert a stocker un opérande (données )au début d’une
opération et le résultat à la fin.
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• L’UAL comporte aussi un registre d’état : Ce registre nous indique
l’état du déroulement de l’opération .
• Ce registre est composé d’un ensemble de bits. Ces bits s’appels
indicateurs (drapeaux ou flags).
• Ces indicateurs sont mis à jours ( modifiés )après la fin de l’exécution
d’une opération dans l’UAL.
• Les principeaux indicateurs sont :
– Retenue : ce bit est mis à 1 si l’opération génère une retenue.
– Signe :ce bit est mis à 1 si l’opération génère un résultat négative.
– Débordement :ce bit est mis à 1 s’il y a un débordement.
– Zero : ce bit est mis à 1 si le résultat de l’opération est nul.
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2.2.2 Unité de contrôle
• Le rôle de l'unité de contrôle (ou unité de commande ) est de :
– coordonner le travail de toutes les autres unités ( UAL ,
mémoire,…. )
– et d'assurer la synchronisation de l'ensemble.
• Elle assure :
– la recherche ( lecture ) de l’instruction et des données à partir de
la mémoire,
– le décodage de l’instruction et l’exécution de l’instruction en
cours
– et prépare l’instruction suivante.
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• L’unité de contrôle comporte :
– Un registre instruction (RI) : contient l’instruction en cours
d’exécution. Chaque instruction est décoder selon sont code
opération grâce à un décodeur.
– Un registre qui s’appel compteur ordinal (CO) ou le compteur de
programme (CP ) : contient l’adresse de la prochaine instruction
à exécuter (pointe vers la prochaine instruction à exécuter ).
Initialement il contient l’adresse de le première instruction du
programme à exécuter.
– Un séquenceur : il organise ( synchronise ) l’exécution des
instruction selon le rythme de l’horloge, il génère les signaux
nécessaires pour exécuter une instruction.
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Remarque
• Le microprocesseur peut contenir d’autres registres autre que
CO,RI et ACC.
• Ces registres sont considérés comme une mémoire interne (
registre de travail ) du microprocesseur.
• Ces registres sont plus rapide que la mémoire centrale , mais le
nombre de ces registre est limité.
• Généralement ces registres sont utilisés pour sauvegarder les
données avant d’exécuter une opération.
• Généralement la taille d’un registre de travail est égale à la taille
d’un mot mémoire
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3.Jeu d’instructions
• Chaque microprocesseur possède un certain nombre limité d’instructions
qu’il peut exécuter. Ces instructions s’appelles jeu d’instructions.
• Le jeu d’instructions décrit l’ensemble des opérations élémentaires que le
microprocesseur peut exécuter.
• Les instructions peuvent être classifiées en 4 catégories :
– Instruction d’affectation : elle permet de faire le transfert des données
entre les registres et la mémoire
• Écriture : registre mémoire
• Lecture : mémoire registre
– Les instructions arithmétiques et logiques ( ET , OU , ADD,….)
– Instructions de branchement ( conditionnelle et inconditionnelle )
– Instructions d’entrées sorties.
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3.1 Codage d’une instruction
• Les instructions et leurs opérandes ( données ) sont stocké dans la
mémoire.
• La taille d’une instruction ( nombre de bits nécessaires pour la représenter
en mémoire ) dépend du type de l’instruction et du type de l’opérande.
• L’instruction est découpée en deux parties :
– Code opération ( code instruction ) : un code sur N bits qui indique
quelle instruction.
– La champs opérande : qui contient la donnée ou la référence ( adresse
) à la donnée.
Code opération Opérande
•Le format d’une instruction peut ne pas être le même pour toutes les
instructions.
•Le champs opérande peut être découpé à sont tours en plusieurs champs
N bits K bits
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Machine à 3 adresses
• Dans ce type de machine pour chaque instruction il faut préciser :
– l’adresse du premier opérande
– du deuxième opérande
– et l’emplacement du résultat
Code opération Opérande1 Opérande2 Résultat
Exemple :
ADD A,B,C ( CB+C )
•Dans ce type de machine la taille de l’instruction est grand .
• Pratiquement il n’existent pas de machine de ce type.
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Machine à 2 adresses
• Dans de type de machine pour chaque instruction il faut préciser :
– l’adresse du premier opérande
– du deuxième opérande ,
• l’adresse de résultat est implicitement l’adresse du deuxième
opérande .
Code opération Opérande1 Opérande2
Exemple :
ADD A,B ( BA +B )
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Machine à 1 adresses
• Dans de type de machine pour chaque instruction il faut préciser
uniquement l’adresse du deuxième opérande.
• Le premier opérande existe dans le registre accumulateur.
• Le résultat est mis dans le registre accumulateur.
Code opération Opérande2
Exemple :
ADD A ( ACC(ACC) + A )
Ce type de machine est le plus utilisé.
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4. Mode d’adressage
• La champs opérande contient la donnée ou la référence ( adresse )
à la donnée.
• Le mode d’adressage définit la manière dont le microprocesseur va
accéder à l’opérande.
• Le code opération de l’instruction comportent un ensemble de bits
pour indiquer le mode d’adressage.
• Les modes d’adressage les plus utilités sont :
– Immédiat
– Direct
– Indirect
– Indexé
– relatif
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4.1 Adressage immédiat
• L’opérande existent dans le champs adresse de l’instruction
Code opération Opérande
Exemple :
ADD 150
Cette commande va avoir l’effet suivant : ACC(ACC)+ 150
Si le registre accumulateur contient la valeur 200 alors
après l’exécution son contenu sera égale à 350
ADD 150
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4.2 Adressage direct
• Le champs opérande de l’instruction contient l’adresse de l’opérande (
emplacement en mémoire )
• Pour réaliser l’opération il faut le récupérer ( lire ) l’opérande à partir
de la mémoire. ACC (ACC)+ (ADR)
ADD 150
30
Exemple :
On suppose que l’accumulateur
continent la valeur 20 .
A la fin de l’exécution nous
allons avoir la valeur 50 ( 20 +
30 ) 150
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4.3 Adressage indirect
• La champs adresse contient l’adresse de
l’adresse de l’opérande.
• Pour réaliser l’opération il faut :
– Récupérer l’adresse de l’opérande à partir de la
mémoire.
– Par la suite il faut chercher l’opérande à partir
de la mémoire.
ACC (ACC)+ ((ADR))
• Exemple :
• Initialement l’accumulateur contient la valeur
20
• Il faut récupérer l’adresse de l’adresse (150).
• Récupérer l’adresse de l’opérande à partir de
l’adresse 150 ( la valeur 200 )
• Récupérer la valeur de l’opérande à partir de
l’adresse 200 ( la valeur 40 )
Additionner la valeur 40 avec le contenu de
l’accumulateur (20) et nous allons avoir la
valeur 60
ADD 150
200
40
150
200
30. 30
4.4 Adressage indexé
• L’adresse effectif de l’opérande est relatif à une zone mémoire.
• L’dresse de cette zone se trouve dans un registre spécial ( registre
indexe ).
• Adresse opérande = ADR + (X)
ADD 150
30
50
Registre d’indexe
+
Remarque : si ADR ne contient pas une valeur
immédiate alors
Adresse opérande = (ADR )+ (X)
200
31. 31
4.5 Adressage relatif
• L’adresse effectif de l’opérande est relatif a une zone mémoire.
• L’dresse de cette zone se trouve dans un registre spécial ( registre de base ).
• Ce mode d’adressage est utilisée pour les instructions de branchement.
Adresse = ADR + (base)
BR 150
ADD
100
Registre de base
+
250
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5. Cycle d’exécution d’une instruction
• Le traitement d’une instruction est décomposé en trois phases :
– Phase 1 : rechercher l’instruction à traiter et décodage
– Phase 2 : rechercher de l’opérande et exécution de l’instruction
– Phase 3 : passer à l’instruction suivante
• Chaque phase comporte un certain nombre d’opérations
élémentaires ( microcommandes ) exécutées dans un ordre bien
précis ( elle sont générées par le séquenceur ).
• La phase 1 et 3 ne change pas pour l’ensemble des instructions ,
par contre la phase 2 change selon l’instruction et le mode
d’adressage
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• Exemple1 : déroulement de l’instruction d’addition en mode immédiat
ACC(ACC)+ Valeur
– Phase 1 : ( rechercher l’instruction à traiter )
• Mettre le contenu du CO dans le registre RAM RAM (CO)
• Commande de lecture à partir de la mémoire
• Transfert du contenu du RIM dans le registre RI RI (RIM)
• Analyse et décodage
– Phase 2 : (traitement )
• Transfert de l ’opérande dans l’UAL UAL (RI).ADR
• Commande de l’exécution de l’opération ( addition )
– Phase 3 : ( passer à l’instruction suivante )
• CO (CO )+ 1
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• Exemple 2 : déroulement de l’instruction d’addition en mode direct
ACC(ACC)+ (ADR)
– Phase 1 : ( rechercher l’instruction à traiter )
• Mettre le contenu du CO dans le registre RAM RAM (CO)
• Commande de lecture à partir de la mémoire
• Transfert du contenu du RIM dans le registre RI RI (RIM)
• Analyse et décodage
– Phase 2 : ( décodage et traitement )
• Transfert de l’adresse de l ’opérande dans le RAM RAM (RI).ADR
• Commande de lecture
• Transfert du contenu du RIM vers l’UAL UAL (RIM)
• Commande de l’exécution de l’opération ( addition )
– Phase 3 : ( passer à l’instruction suivante )
• CO (CO )+ 1
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• Exemple 3 : Déroulement de l’instruction d’addition en mode indirect
ACC(ACC)+ ((ADR))
– Phase 1 : ( rechercher l’instruction à traiter )
• Mettre le contenu du CO dans le registre RAM RAM (CO)
• Commande de lecture à partir de la mémoire
• Transfert du contenu du RIM dans le registre RI RI (RIM)
• Analyse et décodage
– Phase 2 : ( décodage et traitement )
• Transfert de l’adresse de l ’opérande dans le RAM (RI).ADR
• Commande de lecture /* récupérer l’adresse */
• Transfert du contenu du RIM vers le RAM RAM(RIM)
• Commande de lecture /* récupérer l’opérande */
• Transfert du contenu du RIM vers l’UAL UAL (RIM )
• Commande de l’exécution de l’opération ( addition )
– Phase 3 : ( passer à l’instruction suivante )
• CO (CO )+ 1