La profession de sage-femme a été définie par la Cour des Comptes, dans son rapport de septembre 2011 sur la Sécurité Sociale, comme « profession médicale, spécialiste de la grossesse normale (dite physiologique), dont la formation est une des plus longues d’Europe et dont les compétences ne cessent de s’étendre ». Être sage-femme, signifie “avoir la sagesse, la connaissance de la femme”. Derrière cette dénomination, on trouve 2 % d’hommes. Malgré tout, le terme de “sage-femme” continue d’être défini comme “nom féminin” par le dictionnaire. La formation initiale des sages-femmes se déroule sur 5 années depuis 2001. Les étudiants désirant intégrer le cursus doivent valider le concours de fin de Première Année Commune aux Études de Santé (PACES). Ils suivent ensuite une formation de quatre années dans une école de sage-femme, les stages représentant deux tiers de l’activité d’un étudiant. reseauprosante.fr

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Sages-femmes : qui sont-elles ?
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La profession de sage-femme a été
son rapport de septembre 2011 sur la
Sécurité Sociale, comme « profession
médicale, spécialiste de la grossesse
normale (dite physiologique), dont
la formation est une des plus longues
d’Europe et dont les compétences ne
cessent de s’étendre ».
“avoir la sa-
gesse, la connaissance de la femme”.
Derrière cette dénomination, on trouve
comme “nom féminin” par le diction-
naire.
La formation initiale des sages-femmes
se déroule sur 5 années depuis 2001.
Les étudiants désirant intégrer le cur-
Première Année Commune aux Études
de Santé (PACES). Ils suivent ensuite
une formation de quatre années dans
une école de sage-femme, les stages
représentant deux tiers de l’activité d’un
étudiant.
A l’instar des autres professions médi-
cales(odontologie,médecineetpharma-
cie), les études de sage-femme sont en
Licence-Master-Doctorat. Les étudiants
diplômés en 2015 disposeront ainsi
d’un Diplôme d’Etat de sage-femme avec
un grade de Master. A l’heure actuelle, le
diplôme n’est reconnu, et donc rémuné-
ré, qu’à Bac + 3.
De plus, les écoles hospitalières ont en-
trepris des démarches en vue d’intégrer
l’Université de la façon la plus auto-
nome possible, comme l’a fait notam-
ment l’École Universitaire de Maïeu-
tique Marseille Méditerranée (EU3M).
Une fois diplômée, la sage-femme peut
exercer aussi bien en milieu hospita-
lier, qu’en cabinet libéral, ou encore
dans les centres de Protection Mater-
nelle et Infantile (PMI) en tant que
sage-femme territoriale. Elle peut éga-
lement devenir sage-femme cadre ou
sage-femme enseignante, désormais
après l’obtention d’un master en périna-
talité, ou encore faire de la recherche.
La profession de sage-femme est une
profession médicale dont les com-
par le Code
de la Santé Publique, compétences qui
s’étendent très largement autour de
la santé de la femme. La sage-femme
assure en toute autonomie le suivi
de grossesse ainsi que l’accouche-
ment physiologique, les soins pour la
mère et l’enfant après l’accouchement.
Depuis la loi du 21 juillet 2009 dite loi
*, elle peut également effectuer le
suivi gynécologique et la prescription
de la contraception, en dehors de toute
pathologie.
Par son rôle en matière de prévention
et de dépistage, elle est un acteur idéal,
au côté des médecins généralistes, des
soins de premier recours de la santé
de la femme.
La sage-femme est ainsi compétente
pour effectuer un suivi global de la
femme, autant sur le plan médical
ou psychologique que social, et peut
également prendre en charge la sur-
veillance des grossesses pathologiques
sur prescription d’un médecin.
Les sages-femmes sont des acteurs es-
sentiels de la santé des femmes aux
côtés des gynécologues médicaux, des
gynécologues obstétricaux et des méde-
cins généralistes.
Une prise en charge optimale des
femmes nécessite une réelle volonté
de coordination des professionnels
concernés, chacun intervenant selon
son domaine de compétence, et tout en
respectant le libre choix des patientes.
Les professionnels sages-femmes reven-
diquent aujourd’hui la reconnaissance
de leur profession, de leur autonomie
et de leurs responsabilités. Malgré le
fait que toutes les femmes ou presque
rencontrent une sage-femme au moins
une fois dans leur vie, la profession et
notamment les compétences restent
mal connues. C’est donc à nous tous,
professions de santé, d’apprendre à
connaître nos compétences respectives
l’intérêt des patients.
A bientôt au sein des centres hospitaliers, vous qui savez désormais
mieux qui sont les sages-femmes !
* HPST = Loi de 21 juillet 2009 portant réforme à l’Hôpital et relative aux Patients, à la Santé et aux Territoires.
Cédric Picaud
Président
Association Nationale des Étudiants Sages-Femmes
president@anesf.com
http://anesf.com
Association

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Les derniers acquis ! Rémunération, responsabilité accrue
Bientôt les sages-femmes libérales rémunérées autant que les médecins généralistes !
La Caisse nationale d’assurance maladie s’est engagée à augmenter le tarif de consultation et des visites qui sera bientôt égale à
celui des généralistes.
De 17 à 19 euros actuellement, les consultations et les visites devraient passer à 21 euros puis à 23 euros à partir de septembre
2013. (On compte environ 3000 sages-femmes en milieu libérale).
Des mesures incitatives en approche :
sur-dotées.
Un pouvoir de prescription
anti-sécrétoires gastriques).
L’ANESF, association loi 1901 est l’unique organe repré-
sentatif des étudiants sages-femmes. Créée en 1987, elle
représente aujourd’hui 4000 étudiants : elle est composée
d’un réseau de 29 associations actives sur les 35 écoles de
sages-femmes existantes. Depuis 2002, l’ANESF est adhé-
rente à la Fédération des Associations Générales Étudiantes
(FAGE). Ceci lui permet de s’impliquer dans les probléma-
tiques universitaires et surtout d’envisager l’avenir des étu-
diants sages-femmes dans le paysage de l’Enseignement
Supérieur.
Quelques-unes de ces thématiques
- Remplacements des sages-femmes par les étudiants
sages- femmes.
L’ANESF informe depuis plusieurs années ses étudiants sur
les modalités de remplacement des sages-femmes par les
la responsabilité et des assurances.
- Intégration universitaire
L’ANESF défend une revalorisation du statut de l’étudiant
sage-femme dans l’Université (Master 2), et revendique
. A ce
titre, les étudiants sages-femmes se sont mobilisés en
octobre 2006.
Sur appel de l’ANESF, 3500 étudiants sages-femmes de toute
la France ont manifesté le 24 octobre 2006 à Paris.
- Incitation des étudiants sages-femmes à la recherche
Les étudiants sages-femmes peuvent valider des unités d’en-
seignement pendant leurs études qui débouchent sur l’en-
trée en Master 2. Une campagne de l’ANESF vise à informer
les étudiants sur cette possibilité.
- Évaluation du programme des études
L’ANESF est présente au sein des commissions concernant
formation, Conseil de perfectionnement).
- Représentation à l’Université : Formation des élus, sen-
sibilisation aux élections
L’ANESF forme les associations à l’Université et ses problé-
matiques pour engager une dynamique de représentation
des étudiants sages-femmes en son sein.
- Solidarité, prévention, humanitaire : l’ANESF propose
des actions « clé en main » aux associations locales (organi-
sation d’actions pour le téléthon par exemple). Elle apporte
soutien et encouragements aux associations qui montent
des projets dans ce sens.