2. DÉFINITION
Représentation = Structure de symboles pour décrire un
modèle (une approximation) du monde dans le contexte d’une
tâche particulière.
Connaissance = Fait, manière de connaître.
La représentation des connaissances désigne un ensemble
d’outils et de technologies destinés d’une part à représenter et
d’autre part d’organiser le savoir humain pour l’utiliser et le
partager.
Wikipédia français 2
3. LA REPRÉSENTATION DES CONNAISSANCES AU WEB
SÉMANTIQUE
Pour être effectif, le Web sémantique suit les principes suivants :
Tout objet du Web possède une étiquette ;
Toute étiquette est lisible par les agents logiciels et par les êtres
humains ;
Toute étiquette représente fidèlement l’objet ;
Toute étiquette est disposée dans un espace commun de
lisibilité, espace explorable virtuellement par l’ensemble des
humains et des agents logiciels,
La sélection de l’étiquette rendant accessible l’objet en tant que
ressource. 3
4. DÉFINITION
Un “ Objet” = une page Web, un ensemble de pages ou un site,
un service, un média (image, son, vidéo), des données plus ou
moins structurées, etc.
Une “étiquette” = métadonnée
C’est donc à ce niveau que réside la représentation des
connaissances au sein du Web sémantique. 4
6. Resource Description Framework (RDF)
C’est un standard du W3C pour décrire les ressources Web
Resource: pages, images, vidéos, tout ce qui peut être
identifié par une URI
Description: attributs, caractéristiques, et relations entre
ressources
Framework: modèle, langage et syntaxe pour cette
description 6
7. POUR QUOI LE BESOIN DU RDF ?
Le RDF est destiné aux situations où les informations sont
traitées par des applications au lieu d'être seulement
affichées pour les personnes.
Il est tout particulièrement conçu pour représenter des
métadonnées à propos de ressources Web
Traitement des informations, pas seulement la
consultation
7
8. RDF offre un environnement commun pour l'expression des
informations, qui peuvent ainsi être échangées entre les
applications sans perte de sens.
RDF permet une annotation sémantique des ressources.
Le moteur de recherche :
exploite les annotations
effectue des inférences élémentaires
retrouve des documents pertinents
RDF
8
9. RDF repose sur un modèle de triplets:
( ressource/subject, propriété/predicate, valeur/object)
1. Une ressource peut être: une page web, une partie d'une page,
un site web entier, un autre type de document(une ressource
est désignée par une URI).
2. Une propriété de cette ressource
3. Une valeur pour cette propriété
RDF
9
10. EXEMPLE
Soit l’énoncé suivant:
Wells est l'auteur du livre: La Guerre des Mondes.
Cela se transpose en composantes RDF:
Sujet / Ressource: http://www.xul.fr/Wells Prédicat /
Propriété: Auteur de
Objet / Littéral: « La Guerre des Mondes »
L'écriture formelle RDF devient:
<rdf>
<Description about="http://www.xul.fr/Wells">
<s:auteur>La Guerre des Mondes</s:auteur>
</Description>
</rdf> 10
12. QU'EST-CE QUE RDF N'EST PAS ?
RDF n'est pas un langage de programmation : il ne
possède pas une syntaxe unique mais peut se traduire sous
plusieurs formes.
RDF n'est pas fait spécifiquement pour présenter des
données : étant un modèle conceptuel très élémentaire, il
pourrait le devenir, mais telle n'est pas sa destination
première.
RDF n'est pas un format de données. 12
Notes de l'éditeur
est plus communément appelée
mais ce peut aussi être
; c’est une information sur les données. Les métadonnées sont utilisées pour décrire les connaissances contenues dans les ressources.
Plus concrètement, le Web sémantique repose sur une architecture appelée Semantic Web Stack 20, la pile
du Web sémantique, présentée sur la figure 9. Il s’agit essentiellement d’une illustration de la hiérarchie des
langages (XML, RDF, RDFS, OWL, etc.) utilisés dans le Web sémantique. Il est important de noter que toutes
ces technologies ont été normalisées dans les dix dernières années par le consortium W3C21 afin de permettre
le passage à l’échelle duWeb sémantique. On remarque également que si du bas de la pile jusqu’au niveau ontologie
des langages ont été acceptés et standardisés, il n’y a pas encore de consensus concernant les technologies
à employer au niveau des couches supérieures 22.