1. PAGE : SOUS COMPOSANTE « ETUDES STRATEGIQUES, MARKETING ET
D’IMPACT »
SYNTHÈSE DES ETUDES ET CONSULTATIONS
Une étude de marché a été effectuée par M. Gérard Doucet, consultant international en 2001.
Cette étude a analysé les points suivants : (i) la notoriété et l’image des différentes banques et
établissements financiers auprès des populations cibles ; (ii) le rôle des systèmes informels :
usuriers, famille, amis, structures de solidarités, etc. ; (iii) les attentes de services financiers :
sécurisation de l’épargne, accès au crédit ; (iv) l’appréciation du niveau de l’épargne stable
(matelas de sécurité) et des possibilités d’investissement monétaire ; (v) les attentes en
matière de crédits (objets, montants) et l’appréciation du « coût du crédit » relativement aux
services qu’il apporte ; (vi) les motivations et freins à la constitution d’une banque de
proximité, l’appréciation du rôle et des qualités des dirigeants, ainsi que des critères
déterminants du mode de fonctionnement.
Dans un souci d'actualiser les données, elle a été réactualisée par un cabinet malgache en
2003. Ainsi, un contrat a été passé avec le cabinet Gama consult (sélectionné sur 3
proposants) pour la réalisation d’une étude de marché et d’implantation au niveau des
communes de Tsivory, Mahaly, Elonty et Marotsiraka. Elle a été administrée auprès de 256
individus dont près de 67% sont âgés entre 27 et 52 ans et représentant les différentes couches
socio professionnels. Cette actualisation a permis de dégager les réelles attentes en matière de
services financiers et de préciser l'échantillonnage des enquêtes dans le but de mieux cibler la
catégorie des populations vulnérables. En plus d’une analyse approfondie des domaines qui
touchent la culture, le dynamisme de groupe et la cohésion sociale, l’éducation, la sécurité et
la potentialité économique de la zone, l’étude a indiquée les faisabilités technique,
économique et sociale de la mise en place d’institution de microfinance dans la zone du
Mandrare, avec une proposition d’implantation progressive. En général, cette étape consiste à
vérifier, compléter et mettre à jour les informations de la zone d'intervention dans le but
d'avoir une meilleure connaissance du milieu.
Plusieurs missions ont été organisées dans la zone du Projet dans le but d’appuyer celui-ci à
définir les stratégies et les modalités de mise en œuvre de la composante. Mais il s’agit aussi
de discuter du modèle ou de la forme d’institution de microfinance adaptée au contexte
général de la zone. Outre les deux études citées plus haut, il convient de signaler la mission
d’appui effectuée par M. Errol Lapierre, consultant international, en janvier puis en mai 2003.
Cette mission recommande une approche plus prudente dans la mise en œuvre du programme.
Une projection a été faite conjointement avec la cellule avec comme hypothèse la mise en
place graduellement sur une période de trois ans, par un opérateur, de trois caisses principales
et de six guichets.
Il faut signaler également les missions effectuées par les personnes mandataires du FIDA et
de l’UNOPS dans le cadre des missions d’appui ou de supervision du Projet et celle de la
direction concernée auprès du Ministère de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche en août
2003. Des différentes recommandations formulées à l’issue de ces missions, certaines sont
favorables pour le démarrage du processus de mise en place d’institution inspiré du modèle
mutualiste, tandis que d’autres s’interrogent sur l’adaptabilité de l’approche et de la viabilité
du système à mettre en place dans la zone du haut bassin du Mandrare. Jusqu’à cette période,
les discussions tournent autour de la forme ou modèle d’IMF approprié à implanter dans la
zone du projet. Cette situation commençait à laisser place à une attitude moins optimiste et
2. sceptique vis à vis du programme. Il a fallu connaître les conclusions de la dernière mission
de consultation pour s’assurer de la faisabilité du programme.
Par conséquent, suite à la recommandation de la mission d’appui du FIDA en juillet 2003,
une mission conduite par un expert national, travaillant avec le CIDR, M. Charlot
Razakaharivelo, Directeur de l’institution Volamahasoa a eu lieu en septembre 2003. Le but
de cette mission est d’étudier les différentes alternatives de modèle d’IMF adapté à la zone
du haut bassin du Mandrare. A l’issue de son intervention, la mission a produit un diagnostic
méthodologique et opérationnel pour les IMF dans la zone du Projet. Cette étude confirme en
effet le modèle initial proposé, c’est à dire la mise en place d’institutions de type mutuelle
d’épargne et de crédit mais avec une hypothèse de neuf caisses regroupées en une seule
mutuelle au niveau des 9 communes et encadrées par un opérateur.