24 H de Mouscron : un événement sportif et festif, mais surtout humanitaire !
Programme Parti Atomique 2018
1. Programme 2018
Sonnet nucléaire
Ni gauches ni adroits, nous ne voulons être
Pas plus du centre que cantonnés aux extrêmes,
Montrant aux citoyens que c'est bien d'eux-mêmes
Que le salut politique viendra peut-être.
Pluraliste, radical, écolo, social,
Nonante-neuf pour cent sérieux quoique aussi
Nonante-neuf pour cent absurde, le parti
Atomique promeut à Mons le convivial.
Cela n'aura jamais rapporté une voix
Mais, autres que ces politiques à la noix,
Nous traçons notre voie : la pure vérité.
Solidaires et anarcho-guignolesques,
Nous voulons protéger, sur un mode burlesque,
Bien-être, justice, nature, et quitter.
Projet communal
La Sagradalatrava
construire la flèche de la Collégiale Sainte-Waudru (192 mètres)
Pourquoi ?
– tourisme : à Barcelone, un projet semblable fait venir beaucoup de monde depuis presque deux siècles,
remplissant, directement, les caisses des commerçants et, indirectement, les finances publiques ;
– écologie : un refuge de plus, en complément du Beffroi, pour les faucons pèlerins qui nous débarrassent
efficacement des pigeons ;
– sport : quel excellent lieu pour la varappe! autrement dit, pour l'escalade ; sans compter qu'on pourra
facilement y organiser un marathon vertical ;
– culture : à Mons, on aime manifestement les travaux qui n'en finissent pas : autant les regrouper tous en
un seul endroit ; de plus, une fois la construction achevée, cette flèche fera de notre collégiale la plus haute
église du monde, ce qui déchire assurément ;
– architecture et esthétique : sans sa tour, la collégiale est trop massive, lui manquant l'aspect élancé
qu'elle mériterait d'avoir, au grand bénéfice de l'élégance urbaine ;
– économie locale : appelons des ouvriers et des entreprises belges, montoises au mieux, pour travailler sur
ce projet, ce qui créera de l'emploi et de la fierté ;
– social : la tour fournira des logements sociaux pour personnes isolées, afin de leur permettre de quitter la
rue et de s'y domicilier, pour qu'elles obtiennent l'aide sociale nécessaire à leur dignité et à leur réinsertion.
Comment ?
On organisera, comme en Espagne, un financement participatif du projet. Appel sera fait aux écoles d'architecture
locales et aux entreprises du coin. Une future taxe sur la connerie (possession de SUV ou 4x4, grosses fautes
d'orthographe publiques, nuisances sonores extrêmes...) viendrait alimenter le projet en fonds publics.
Ne (surtout) pas jeter sur la voie publique !!! Editeur responsable : B. Coppens – Rue des Carrières 7 – 7011 GHLIN
2. L'Orient-Express à Mons
(re)développer les liaisons conventionnelles vers l'étranger (dont Mons-Paris)
Pourquoi ?
– mobilité : la présence du TGV à Mons ne légitime pas la construction d'une gare pharaonique et, sur des
voies conventionnelles, il ne vaut guère mieux qu'un train normal ; il faut redévelopper les liaisons
traditionnelles mais régulières vers Valenciennes, Maubeuge et, par-delà, Paris ;
– tourisme : un arrêt à Mons de ce train prestigieux amènera des touristes aisés de tous horizons,
notamment de Grande-Bretagne et de France ;
– culture : l'Orient-Express, on le sait trop peu, est un symbole de la paix entre les peuples d'Europe,
condition de sa circulation à travers autant de contrées ; les voitures qui le composent sont en elles-mêmes
des objets d'art et leur survenue ne peut qu'enrichir le patrimoine local.
Comment ?
Le trajet Londres-Calais-Paris sera légèrement détourné pour desservir la Belgique. La libéralisation du rail
permettra plus facilement d'attirer les investisseurs et le train original. La remise en état des voies et liaisons
traditionnelles vers la France est une condition préalable à ce projet ; cela nous permettra en tout cas, Orient-
Express ou pas, de redynamiser la mobilité ferroviaire locale, spécialement vers l'étranger.
Des pots de fleur pour les déracinés
rendre Mons très attractif pour les braves gens (quitte à le rendre répulsif pour les c...)
Pourquoi ?
– immigration et émigration : il importe peu d'attirer les « classes moyennes supérieures » mais toutes
sortes de personnes, notamment les réfugiés politiques, économiques, climatiques... du moment que ces
gens, riches ou pauvres, aient les qualités minimales requises pour « faire société » avec nous ;
– sécurité : le problème, ce n'est pas tant l'insécurité, c'est la confiance : il est important de (re)créer du lien
entre les autochtones eux-mêmes et, surtout, entre ceux-ci et les étrangers ;
– cohésion sociale et convivialité : avoir un pot de fleur, c'est aussi avoir un endroit à fleurir, bref un
domicile visiblement accueillant.
– esthétique et nature : davantage de fleurs, c'est aussi plus de beauté dans la ville et la fin consécutive de
cette triste opinion qui voudrait que « les étrangers ne font rien pour nous que salir notre ville » : au
contraire, ils l'embelliraient, la fleuriraient, l'embaumeraient.
Comment ?
Une visite à l'administration communale permettra aux étrangers d'obtenir gratuitement un pot de fleur (une
jardinière, précisément : à placer dehors, donc). Les Montois d'origine recevront, eux, une fleur : ils seront invités à
l'offrir au déraciné de leur choix afin de faire avec lui connaissance, et plus si affinités. La société, ça commence par
de petits gestes et des paroles bienveillantes : chez nous, il fera – même si c'est chichement – bon vivre.
Nous proposons aussi de : construire un orvaloduc qui débouchera sur la Grand-Place ; instituer des
retenues pour les profs, parents et directions ; installer des caméras pour surveiller les caméras de surveillance ; etc.
Prenez connaissance du reste de notre programme sur notre page Facebook!
Ne (surtout) pas jeter sur la voie publique !!! Editeur responsable : B. Coppens – Rue des Carrières 7 – 7011 GHLIN