1. Le cor d’harmonie
Il a un large pavillon qui s'ouvre vers l'arrière et une forme en-
roulée bien caractéristique. Autrefois utilisé essentiellement comme
instrument d'appel à la chasse, il tient aujourd'hui à l'orchestre un
rôle brillant, surtout dans la musique classique et romantique. Il pos-
sède quatre pistons qui permettent de jouer toutes les notes de la
gamme et de changer de tonalité, mais on peut aussi modifier la hau-
teur du son en introduisant la main dans le pavillon.
2. HISTORIQUE
Antiquité : 4000 av. J.-C. à 500 apr. J.-C.
Les ancêtres du cor étaient des conques marines et des cornes d'animaux. Ins-
truments de la chasse et de la guerre, ils avaient pour fonction première d'ef-
frayer un animal ou un ennemi.
Moyen Age-Renaissance : VIe-XVIe siècle
Taillé dans une défense d'éléphant ou d'un autre animal, il s'appelait alors
l'olifant et était très populaire. A Roncevaux, Roland jouait de l'olifant pour
appeler Charlemagne à son secours. Mais les soldats comme lui utilisaient plu-
tôt un cor en métal de forme circulaire.
Baroque : XVIIe siècle
Le cor de chasse, qui à l'origine n'était qu'une trompe, s'allonge et, pour ne pas
être trop encombrant, s'enroule sur lui-même.
Classicisme : XVIIIe siècle
Au début du XVIIIe siècle, on a l'idée de faire varier la longueur du tube de
l'instrument en ajoutant des petits tubes de longueurs différentes : le cor de
chasse devient alors le cor d'harmonie. En 1750, un corniste fait une autre dé-
couverte importante : il s'aperçoit par hasard qu'en mettant la main dans le
pavillon il obtient une note plus haute d'un demi-ton.
Romantisme : XIXe siècle
Il est muni de pistons avant même la trompette, mais ceux-ci ne seront vraiment
adoptés qu'à la fin du XIXe siècle.