Stif ponctualité ratp et sncf transilien de janvier a juin 2013
Bus RATP : Ligne 63 archibus
1. À la déCouVeRte
LA DÉCOUVERTE
de l’aRChIteCtuRe
DE L’ARCHITECTURE
63
ContemPoRaIne
CONTEMPORAINE
À PaRIs
PARIS PAVILLON DE L’ARSENAL
1 4
2-10 boulevard Suchet, 16e 1 avenue d’Iéna, 16e
Immeuble de logements PalaIs d’Iéna
Jean Walter, architecte ConseIl éConomIque et soCIal
1931 (ancien musée des travaux publics)
Auguste Perret, architecte
1939, 1946, 1960
« En mettant en vente à la limite du bois de Boulogne, c’est-à-dire devant la plus belle promenade Lors de l’ouverture de l’Exposition internationale de 1937, le musée des Travaux publics n’existe pas
du monde des terrains provenant du dérasement de l’enceinte fortifiée, la Ville de Paris vous encore mais l’idée en est déjà fixée. Auguste Perret en sera l’architecte et l’entrepreneur. Implanté
offre quelques perles de son écrin [...] tout y sera harmonie et mesure », ventait un dépliant sur une parcelle triangulaire, le bâtiment en suit les contours sous la forme d’un volume symétrique,
publicitaire. C’est ainsi que Jean Walter construit cet ensemble résidentiel de grand luxe ordonné composé de deux ailes réunies par une rotonde semi-cylindrique. Perret met au point de manière
de pilastres colossaux dont émergent des tourelles octogonales, qui offre à ses occupants de magistrale ce qu’il appelle « un abri souverain ». Le bâtiment est constitué de deux ossatures
généreux toits-jardins flottant sur le bois. Jean Walter, devenu millionnaire grâce à ses mines indépendantes imbriquées l’une dans l’autre et repose sur d’authentiques colonnes, à la manière des
de plomb et de zinc de Zellidja au Maroc, se réserve, dans la partie haute, un des plus beaux temples grecs antiques. Il met ici au point un ordre architectural sous la forme de ces fines colonnes
appartements avec vue sur le bois. plus étroites à la base qu’au sommet. Le musée est aussi un hymne au béton qui s’exprime dans tout
le bâtiment par les formes et la texture même de la matière. La maîtrise de tous les détails, les
grandes salles hypostyles ou encore l’escalier à double révolution en font un « monument parfait ».
2 Le musée ferme en 1955 et le Conseil économique et social s’y installe en 1959. En 1960, Paul Vimond,
115 avenue Henri-Martin, rue Octave- élève de Perret, achève l’aile de l’avenue du Président-Wilson.
Feuillet, rue de Franqueville, 16e
Immeuble de logements 5
Michel Roux-Spitz, architecte
11-13 avenue du Président-Wilson, 16e
1931
musée d’aRt modeRne et
PalaIs de tokyo
André Aubert, Marcel Dastugue,
Cet ensemble de logements, le plus important construit à Paris par Michel Roux-Spitz, est le Jean-Claude Dondel, Paul Viard,
dernier des immeubles de « la série blanche », commencée en 1928 avec l’immeuble de la rue
architectes
Guynemer qui lui assura sa notoriété. Contrairement aux autres immeubles de la série, il occupe
1937
un îlot entier et la façade sur l’avenue est d’une conception différente, les bow-windows à trois
pans ont disparu relégués à l’arrière, et elle est animée par de légères inflexions et deux rangées aménagement intérieur du Palais
de hublots. Les logements luxueux et très grands sont soit en angle, soit traversants. Trois cours de tokyo : Anne Lacaton et
apportent air et lumière au cœur de l’îlot. Michel Roux-Spitz installe son agence, qui compte alors Jean-Philippe Vassal, arch., 2001
une cinquantaine de personnes, dans l’immeuble de la rue Octave-Feuillet. Réaménagement du musée d’art
moderne : Patrick Rubin, arch., 2007
3 L’Exposition internationale des arts et techniques dans la vie moderne de 1937 est l’occasion de
Place du Trocadéro, 16e construire trois musées sur la colline de Chaillot. En raison de son financement initial, le Palais de
PalaIs de ChaIllot Tokyo comprend encore aujourd’hui deux musées d’art moderne. À l’est le musée de la Ville de Paris,
à l’ouest, celui de l’État. Le projet choisi parmi les 130 réponses du concours, dans lesquelles
Léon Azéma, Louis-Hippolyte Boileau,
figuraient entre autres celles de Le Corbusier, Mallet-Stevens, Tony Garnier, représente la tendance
Jacques Carlu, architectes,
classicisante de l’architecture des années 1930 : monumentale et épurée. Après une longue période
1937 de fermeture, le Palais de Tokyo a retrouvé sa vocation dédiée aux arts contemporains avec, en 2001,
Restructuration de l’aile est : la réhabilitation emblématique des architectes Anne Lacaton et Jean-Philippe Vassal. L’aménagement
Cité de l’architecture et du de la dernière partie du bâtiment vient de leur être confié.
patrimoine, JF Bodin, arch., 2007 VoIR aussI
Réhabilitation de l’aile ouest : Immeuble de logements
Musée de l’Homme, Brochet, Lajus, 18 avenue du Président-Wilson, 16e
Henri Tauzin, architecte, 1913
Pueyot, arch., projet en cours
En 1934, les commissaires de l’Exposition de 1937 décident de conserver en le transformant
le vieux palais du Trocadéro construit par Davioud en 1878. Loin de se contenter de le modifier,
les architectes ouvrent largement le parvis en rasant le palais central remplacé par une esplanade
libre véritable belvédère sur la ville, encadrée par deux pavillons qui constituent l’extrémité des
deux ailes courbes de l’ancien palais. Les façades, monumentales sont rythmées par de colossaux
pilastres en pierre qui soutiennent une large corniche. Des escaliers tout aussi monumentaux
descendent vers les bassins, fontaines et jardins du Trocadéro. La construction s’est faite au
milieu de vives critiques et d’une pétition signée par des artistes et intellectuels tels que Picasso,
Matisse et Cocteau.
-
int
e Sa ce
lis pi
Ég Sul
5
4
3
1 2
6
POUR EN SAVOIR PLUS : PAVILLON DE L’ARSENAL - 21 BD MORLAND 75004 PARIS - WWW.PAVILLON-ARSENAL.COM