Une vision pertinente de la situation de la Grèce et de la zone Euro suite à la crise de 2008. Les agences de notations sont elles aussi abordées pour leurs impacts sur les événements qui ont suivis cette crise....
Powerpoint about ratings agency and their power in our economic judgement. it focuses especially on the greek area who mainly suffer from ratings depreciation.
Comment mesurer la performance d'une agence bancaire ? slim Oueslati
En raison des récents vents de panique financière (2007-2009) et tant que, les banques étant l'un de ses principaux acteurs, de nombreux pays ont commencé à chercher des modèles de gestion bancaire plus prudents, plus transparents et plus proactifs. Leurs objectifs se sont fixés afin de surmonter les failles critiques des systèmes bancaires classiques actuels.
Dans le développement rapide des marchés financiers, les banques sont face à une concurrence intense. Dans le cadre d’une telle restructuration des systèmes bancaires, comprendre “la performance bancaire” et son “monitoring” devient un enjeu important pour répondre aux besoins bancaires de développement stratégique.
Les déterminants de la performance des banques sont généralement constitués par des facteurs internes et externes.
Les facteurs internes se concentrent sur les fonctionnalités spécifiques à une banque telles que la taille, le capital, l'efficacité et le risque de crédit.
Les facteurs externes sont constitués par des variables macro-économiques et les caractéristiques de l'industrie telles que le taux d'intérêt le niveau de développement économique et la capitalisation boursière.
Ainsi, les changements dans les conditions économiques et leurs résultats peuvent influencer les systèmes de mesure et d'évaluation de la performance bancaire et il Il est devenu primordial de pouvoir disposer d’indicateurs de performance permettant d’évaluer à temps tout écart ou dérive par rapport aux objectifs stratégiques et opérationnels définis.
La question qui se pose à cet égard est comme suit : quelles sont les différents moyens d'évaluation et de mesure de la performance bancaire et comment ces moyens ont été adaptés aux agences bancaires ?
Une vision pertinente de la situation de la Grèce et de la zone Euro suite à la crise de 2008. Les agences de notations sont elles aussi abordées pour leurs impacts sur les événements qui ont suivis cette crise....
Powerpoint about ratings agency and their power in our economic judgement. it focuses especially on the greek area who mainly suffer from ratings depreciation.
Comment mesurer la performance d'une agence bancaire ? slim Oueslati
En raison des récents vents de panique financière (2007-2009) et tant que, les banques étant l'un de ses principaux acteurs, de nombreux pays ont commencé à chercher des modèles de gestion bancaire plus prudents, plus transparents et plus proactifs. Leurs objectifs se sont fixés afin de surmonter les failles critiques des systèmes bancaires classiques actuels.
Dans le développement rapide des marchés financiers, les banques sont face à une concurrence intense. Dans le cadre d’une telle restructuration des systèmes bancaires, comprendre “la performance bancaire” et son “monitoring” devient un enjeu important pour répondre aux besoins bancaires de développement stratégique.
Les déterminants de la performance des banques sont généralement constitués par des facteurs internes et externes.
Les facteurs internes se concentrent sur les fonctionnalités spécifiques à une banque telles que la taille, le capital, l'efficacité et le risque de crédit.
Les facteurs externes sont constitués par des variables macro-économiques et les caractéristiques de l'industrie telles que le taux d'intérêt le niveau de développement économique et la capitalisation boursière.
Ainsi, les changements dans les conditions économiques et leurs résultats peuvent influencer les systèmes de mesure et d'évaluation de la performance bancaire et il Il est devenu primordial de pouvoir disposer d’indicateurs de performance permettant d’évaluer à temps tout écart ou dérive par rapport aux objectifs stratégiques et opérationnels définis.
La question qui se pose à cet égard est comme suit : quelles sont les différents moyens d'évaluation et de mesure de la performance bancaire et comment ces moyens ont été adaptés aux agences bancaires ?
Les marchés de produits dérivés : lieux de spéculation ou de gestion des risq...Antoine Lindrec
Dénoncés comme responsable de la crise financière mondiale déclenchée en 2007, les produits dérivés sont des instruments financiers qui ont connu un fort développement à la fin des années 70 ; le début des « trente piteuses ». Cette période d’incertitude et d’instabilité a conduit l’innovation financière à la « marchéisation » intensive des risques. Pour comprendre les marchés de produits dérivés en tant que lieux de négociation des risques où se côtoient spéculation et gestion des risques, il faut étudier les principes et les mécanismes du système financier dans son ensemble.
Le financement court terme (d’une durée inférieure à un an) permet de financer l’activité quotidienne d’une entreprise ou d’une TPE à la différence des financements moyen terme (entre 1 et 5 ans) et long terme (d’une durée supérieure à 5 ans) destinés aux investissements.
Groupama banque - Stratégie Digitale point presse 22 mai 2014Antoine Wintrebert
- Un client équipé en bancassurance est 4 fois plus fidèle qu’un client équipé uniquement en assurance
- Des offres couplées banque et assurance qui couvrent de
larges univers de besoins et favorisent le multi-équipement
Dans 7 cas sur 10, un produit bancaire est vendu en complément d'un produit d'assurance
- Une approche d’épargne globale développée par tous les
réseaux commerciaux proposant une gamme complète de
produits
- intégration plus forte du métier bancaire dans les réflexes
de vente
- Une digitalisation avancée des back offices de la banque
- De nouvelles fonctionnalités pour l'appli mobile en octobre 2014
- En juin 2014, positionnement sur les réseaux sociaux
Rapport final - Mémoire de fin d'études - Bâle III - Nouvelle réglementation ...Youcef Benchicou
Nouvelle réglementation prudentielle : Quel impact
sur la performance des banques marocaines ?
Le financement bancaire représente un moteur de la croissance de l’économie, principalement là où l’intermédiation financière est plus poussée. Les pouvoirs publics se retrouvent donc devant l’obligation de militer pour la résilience du système financier. Dans le cadre de leurs missions, les superviseurs bancaires œuvrent pour la mise en place d’une réglementation prudentielle qui obligerait les banques à disposer d’une assise financière solide nécessaire pour faire face aux différents risques et périls. Si la crise financière a confirmé les besoins en termes d’adaptation de la régulation prudentielle, les institutions financières ont dénoncé toutefois le coût trop élevé des nouvelles exigences bâloises, un coût qui pèserait forcément sur l’activité bancaire et, par conséquent, sur l’activité économique. A partir de ce constat, nous menons une étude d’impact dont l’objectif serait alors de démontrer et d’évaluer l’impact d’une modification au niveau des exigences minimales sur la performance du secteur bancaire.
Cette publication est également disponible sur Wordpress sur: https://youcefbenchicou.wordpress.com/
A quoi est dû la persistance de l'influence de la notation malgré les critiques, et son intégration dans l’univers des institutions chargées de la réglementation du risque comme par exemple le comité de Bâle pour le contrôle bancaire?
Cet article à pour objectif d'apporter des éléments de réponse à cette question en analysant le processus d'institutionnalisation de la notation dans le secteur bancaire. Il combine la démarche de notation mise en oeuvre par les agences de rating, les décisions du cadre réglementaire et les faits qui ont favorisé et imposé les pratiques de rating; ce qui fait peser finalement de fortes pressions sur les dirigeants des banques et influence leur gouvernance.
Les marchés de produits dérivés : lieux de spéculation ou de gestion des risq...Antoine Lindrec
Dénoncés comme responsable de la crise financière mondiale déclenchée en 2007, les produits dérivés sont des instruments financiers qui ont connu un fort développement à la fin des années 70 ; le début des « trente piteuses ». Cette période d’incertitude et d’instabilité a conduit l’innovation financière à la « marchéisation » intensive des risques. Pour comprendre les marchés de produits dérivés en tant que lieux de négociation des risques où se côtoient spéculation et gestion des risques, il faut étudier les principes et les mécanismes du système financier dans son ensemble.
Le financement court terme (d’une durée inférieure à un an) permet de financer l’activité quotidienne d’une entreprise ou d’une TPE à la différence des financements moyen terme (entre 1 et 5 ans) et long terme (d’une durée supérieure à 5 ans) destinés aux investissements.
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Nouvelle réglementation prudentielle : Quel impact
sur la performance des banques marocaines ?
Le financement bancaire représente un moteur de la croissance de l’économie, principalement là où l’intermédiation financière est plus poussée. Les pouvoirs publics se retrouvent donc devant l’obligation de militer pour la résilience du système financier. Dans le cadre de leurs missions, les superviseurs bancaires œuvrent pour la mise en place d’une réglementation prudentielle qui obligerait les banques à disposer d’une assise financière solide nécessaire pour faire face aux différents risques et périls. Si la crise financière a confirmé les besoins en termes d’adaptation de la régulation prudentielle, les institutions financières ont dénoncé toutefois le coût trop élevé des nouvelles exigences bâloises, un coût qui pèserait forcément sur l’activité bancaire et, par conséquent, sur l’activité économique. A partir de ce constat, nous menons une étude d’impact dont l’objectif serait alors de démontrer et d’évaluer l’impact d’une modification au niveau des exigences minimales sur la performance du secteur bancaire.
Cette publication est également disponible sur Wordpress sur: https://youcefbenchicou.wordpress.com/
A quoi est dû la persistance de l'influence de la notation malgré les critiques, et son intégration dans l’univers des institutions chargées de la réglementation du risque comme par exemple le comité de Bâle pour le contrôle bancaire?
Cet article à pour objectif d'apporter des éléments de réponse à cette question en analysant le processus d'institutionnalisation de la notation dans le secteur bancaire. Il combine la démarche de notation mise en oeuvre par les agences de rating, les décisions du cadre réglementaire et les faits qui ont favorisé et imposé les pratiques de rating; ce qui fait peser finalement de fortes pressions sur les dirigeants des banques et influence leur gouvernance.
La titrisation: transformer des créances en liquidité. ingénierie financière Soufiane MERROUN OUAHHABI
Exposé sous thème la titrisation réalisé dans le cadre du cours : montage et ingénierie financière, par le etudiants du Master : MANAGEMENT COMPTABLE ET FINANCIER a l'ENCG Fès.
This Fund is authorized in Luxembourg and regulated by the Commission de Surveillance du Secteur Financier.
Carne Global Fund Managers (Luxembourg) S.A. is authorised in Luxembourg and regulated by the Commission de Surveillance du Secteur Financier.
This Key Investor Information Document is accurate as at 02.02.2017.
Comment disposer d’un modèle dynamique de gestion des risques clients ?Pénélope Cardera
Lors de cette web conférence des responsables du credit management, des analystes crédit et des consultants évoquent les outils, indicateurs et processus de gestion des risques clients.
- Comment déployer un scoring sur ses clients ?
- Quels processus pour un recouvrement optimisé ?
- Comment gérer le plus finement possible ses encours clients ?
- Comment dimensionner et organiser ses équipes ? Comment mettre en place une gestion pro-active de ses risques clients?
À travers leurs expériences et des exemples concrets, nos interlocuteurs apportent des réponses précises sur les meilleures pratiques tant en France qu’à l’international.
www.au-group.fr
Tribune de Bruno Poulin, Président d'Ossiam, société de gestion spécialiste du smart beta et des ETF de stratégie, sur les « robo-advisors ». Retrouvez cette tribune dans l'Agefi Hebdo du 22 - 28 octobre 2015.
Over the last years, 5 sectors attracted more than 75% of the total inflow of FDI: telecommunications, real estate, tourism, industry and banking.
Since 2008, FDI in the industry sector is on a continuous rise. The economic profil of Morocco is changing. This proves the relevance of the National Pact for Industrial Emergence (Emergence, 2009 – 2015). Morocco has focused on encouraging niche industries for export and on international promotion of emerging services to businesses. As a result, relocation of services, the automotive sector and transport and logistics are all thriving.
Reforming trade in services and negotiation processes in moroccoAdil Diani
Morocco has signed, ratified, and implemented several Free Trade Agreements (FTAs) and is engaged in discussions with other partners. Issues that concern the market of services are gaining in importance in Morocco’s foreign trade policy. Moreover, Morocco has continued to reform its sectoral policies, making notable progress in services sector performances in a bid to diversify its economy.
This paper tries to outline some features that concern the trade in services policies and reforms in Morocco and its negotiation process adopted by enforcing bilateral, regional and multilateral agreements.
2. Ce que ne dit pas la Notation
Les agences insistent beaucoup sur le fait que le rating représente une
opinion, et non une quelconque forme de garantie ou d’engagement de leur
part, ce qui au regard de la loi américaine les met à l’abri de poursuites de la
part des investisseurs.
Par ailleurs le rating permet une évaluation relative des différents émetteurs,
mais ne constitue pas une évaluation de la probabilité de défaut absolue
d’un émetteur. Cette remarque a d’ailleurs une certaine pertinence si l’on
considère que, dans l’absolu, des conditions économiques adverses peuvent être
susceptibles de fragiliser l’ensemble des agents sans nécessairement modifier
leur positionnement relatif.
Le rating constitue une évaluation du risque de crédit à l’exclusion de tout
autre risque. Il ne donne aucune indication sur la rentabilité potentielle d’un
investissement, ni sur la volatilité des titres émis. Le rating ne dit rien non plus
sur la liquidité d’un titre, c’est-à-dire la possibilité de trouver un prix et une
contrepartie de marché pour acheter ou vendre ce titre.
Cet aspect s’est fait cruellement sentir lors de la dernière crise financière quand
de nombreux investisseurs se sont trouvés dans l’impossibilité de liquider leurs
positions sur des titres pourtant notés « triple A ».
Le rating ne donne pas d’indication sur la probabilité de défaut d’un
émetteur, ni sur la perte potentielle en cas de défaut. Il ne donne pas non
plus d’avis sur la qualité d’un émetteur en tant que contrepartie, autre que
le risque de crédit qu’il représente.
3. Le Processus de Notation
La notation est généralement établie à la demande de l’émetteur, mais elle
peut aussi être déclenchée par l’agence de rating elle-même.
Un comité de notation formé d’analystes, directeurs et analystes junior est
formé. Ce comité recueille les données disponibles, publiques ou non, sur
l’émetteur et sur son marché. Une fois le rating établi, l’agence continue de
suivre l’émetteur, et peut être amenée à le réviser périodiquement.
La notation des produits structurés tels que les ABS ou MBS suit un processus
différent. En effet, le produit est construit (« structuré », comme son nom
l’indique) par le sponsor, qui est toujours à l’origine de la demande de notation,
en vue d’obtenir un certain rating (pour plus de précisions, voir la page sur la
titrisation). Le processus de rating devient alors itératif, l’agence conseillant le
structureur, celui-ci soumet une proposition, si l’objectif de rating n’est pas
atteint il revoit sa copie… ou va voir une autre agence. On voit alors nettement à
quel conflit d’intérêts les agences sont confrontées, et il n’est pas surprenant
que certaines aient cédé à une certaine complaisance vis-à-vis de leurs
clients qui sont, rappelons-le, ceux-là même qu’elles sont censées noter, et
qui ne les paieront que si le rating est finalement publié.
Comme dans le cadre de la notation des émetteurs, l’agence continue de
surveiller le titre noté après avoir publié son rating initial, en particulier le
comportement du pool de collatéral face aux conditions économiques, et peut
être amenée à revoir le rating.
L’information et les modèles ayant servi à établir le rating des produits
structurés sont rarement rendus publics, au contraire de ce qui se passe dans
le cadre des obligations émises par les entreprises, qui sont tenues de rendre
publiques un certain nombre de données (bilan, compte de résultat) les
concernant.
4. Le Rôle des Agences de Notation dans le Système Financier
Les agences de notation sont des acteurs incontournables des marchés. En effet
les notations sont abondamment utilisées dans le cadre réglementaire d’une
part, et aussi dans les stratégies de nombreux investisseurs.
Au niveau réglementaire, l’approche dite « standard » d’application du ratio de
solvabilité repose complètement sur les ratings des agences de crédit.
Pour être éligibles aux opérations de refinancement des banques centrales, les
titres doivent avoir un rating minimum.
De même, les objectifs de gestion de nombreux investisseurs s’appuient sur
les ratings : un OPCVM peut par exemple avoir dans ses objectifs de détenir
80% d’actifs émis par des émetteurs notés au minimum « BBB ». Les
indicateurs de suivi du risque de crédit dans les banques de financement et
d’investissement s’appuient également sur les ratings.
Enfin, les ratings conditionnent la prime de risque qu’un émetteur qui veut se
financer sur les marchés va devoir payer. Cette prime de risque détermine de
combien le taux qu’il va devoir servir aux investisseurs doit être supérieur au
taux des émetteurs notés « triple A » pour que ses titres soient souscrits.
5. Impact de la Notation
Dans le cas d'une entreprise cherchant à se financer, la notation obtenue sera
déterminante pour les conditions de l'opération. Que ce soit par financement
bancaire ou par émission d'obligations sur le marché, plus la note sera élevée et
plus l'entreprise trouvera des fonds bon marché à des taux d'intérêt faibles.
A l'inverse, une mauvaise note signifiera un taux d'intérêt plus élevé et des
difficultés pour mettre sur pied un financement. La différence de niveaux entre
les taux d'intérêt constituera la prime de risque.
Le problème devient notamment important pour les Etats ou les sociétés
situées dans la catégorie "spéculative". Les investisseurs institutionnels,
principaux pourvoyeurs de fonds du marché, ne prennent pas de risques et
n'investissent pas sur ce type de valeurs. Boucler une émission obligataire
pour une telle société devient dès lors un casse tête.
La note n'est pas figée est évolue ensuite tout au long de la vie des obligations
par exemple. Une révision de la note à la baisse peut faire baisser le cours du
titre visé. De même, un changement d'évaluation à la hausse peut faire monter le
cours. Les investisseurs sont très attentifs aux modifications de notes ou aux
mises sous surveillance des titres.
Enfin, il est important de souligner que les notations attribuées ne sont en
aucun lieu des recommandations d'achat ou de vente de titres, il s'agit
uniquement de l'estimation du risque de solvabilité à un instant donné et
mesuré de manière statistique.
6. Leur Rôle dans la Crise des Subprimes
Les agences de notation ont le part de responsabilité dans la crise des
subprimes.
En notant AAA des opérations financières développées sur les crédits
hypothécaires, sous-évaluant le ainsi le risque encouru par les investisseurs, les
agences de notation ont participé à la formation d’une bulle spéculative. Leur
tort a été de ne pas réévaluer à temps la solvabilité des émetteurs.
En refusant de dégrader les notes des émetteurs qui apparaissaient déjà peu
solvables, puis en abaissant brutalement leurs notes lorsque le marché de
l’immobilier s’est retourné, les agences de notation ont aggravé l’engagement
des États dans une crise systémique.
Si Standard & Poors, Fitch et Moody’s n’avaient pas participé à la
mécanique des crédits titrisés, ou n’avaient pas accordé trop généreusement
des notes AAA sur les paquets titrisés, le risque réel aurait sans doute été
mieux appréhendé et l’éclatement de la bulle spéculative moindre.
7. Les limites des Agences de Notation
Les agences de notation sont soumises à des conflits d’intérêt qui
amoindrissent leur fiabilité depuis quelques années :
Les émetteurs payent les agences de notations pour être notées : les
agences de notation sont déficitaires et dépendantes de leurs émetteurs.
Ces dernières années les notations de produits structurés) ont représenté
jusqu’à 50 % du chiffre d’affaires des agences. La rémunération fournie
par les émetteurs leur est indispensable et leur permet de publier chacune
des centaines de milliers de notes.
Le mélange des activités de conseil et de notation : l’agence
n’intervient pas seulement comme évaluateur d’une entreprise déjà
existante : elle conseille également les opérations en cours de montage.
Elle fait partie du processus qui constitue le produit.
Les agences de notations peinent à évaluer correctement certaines opérations
financières de plus en plus complexes et entravent la fiabilité des notations.
Rappelez vous Vivendi Universal, qui faisait faillite deux semaines après
avoir été estampillé AAA.
Au cœur de la bulle internet, 90% des notes attribuées étaient positives et
incitaient à l’achat, au mépris de l’endettement considérable des sociétés de
l’ère informatique (Worldcom : 29,3 milliards de dollars, Global Crossing :
12,4 milliards). Ce n’est qu’en juin 2002, alors que les indices boursiers avaient
déjà perdu 40% en deux ans, au niveau mondial, que les agences ont commencé
baisser leurs notes des entreprises cotées sur les bourses du monde.
Les agences de notation n’ont anticipé aucune des crises importantes
malgré les dettes considérables impliquées. Pendant la crise mexicaine, qui
débutait fin 1994, Standard & Poor’s n’ont abaissé leur rating qu’en février de
l’année suivante, tandis que Moody’s ne changeait pas son appréciation. Elles
n’ont pas non plus vu arriver la crise asiatique de 1997. Au contraire, par leurs
décisions tardives ou brutales, elles ont parfois accentué les difficultés (Brésil en
1999 ; Argentine en 2001).
8. Le Cas de la Grèce
Depuis des mois, on savait que la dette et le déficit de la Grèce étaient trop
lourds pour que l’économie tienne debout. Les 27 pays de la zone euro ont
réfléchi pendant trois mois avant de convenir de déployer un plan de sauvetage
conjointement avec le FMI de plus 110 milliards d’euros ; de quoi remplacer la
valeur commerciale des marchés.
Une fois de plus, malgré des mois de marasme et de scandales répétés
(Goldman Sachs aurait aidé la Grèce à maquiller le montant de sa dette
pour que le pays rentre dans la zone euro), il aura fallu plus de 3 mois à
Standard & Poor’s pour abaisser la note de la Grèce.
En dégradant brutalement la note du pays en désormais spéculative (et
susceptible de l’abaisser encore), l’agence a assené le pays qui ne peut plus
emprunter sur les marchés, tant les taux ont augmenté.
La Grèce est le premier pays de l’Union européenne à subir une telle crise
systémique, et si les pays de la zone euro se sont assemblés pour empêcher la
faillite du pays, on mesure bien le double impact de l’abaissement à retardement
d’une note, en cas de défaut d’un pays indépendant économiquement et
financièrement de toute entité.