Cette présentation montre comment les crises se propagent-elles et quelles sont les actions correctives des États. Elle traite aussi l'impact de ces crises sur l'économie marocaine.
2. PLAN
IntroductionIntroduction
Axe 1Axe 1 : Généralités sur les crises
Axe 2Axe 2 : Les origines de la crise, sa diffusion, ses
conséquences et les moyens pour limiter son effet
Axe 3Axe 3 : L’impact de la crise sur l’économie marocaine et
réponse des autorités
ConclusionConclusion
3. Le terme de la crise financière est appliqué à une large
variété de situations dans lesquelles certaines institutions
financières ou de biens perdent soudainement une grande
partie de leur valeur. Au 19ème et au début du 20ème siècle,
de nombreuses crises financières ont été associés à la
panique bancaire, et de nombreuses récessions ont coïncidé
avec ces paniques.
Introduction
4. D'autres situations qui sont souvent appelés crises
financières sont des crashs boursiers et l'éclatement
d'autres bulles financières, crises monétaires, ou crises
immobilières causées par l'afflux de logements à la vente
qui pourront peut être trouvé preneur dans le futur.
Introduction
5. Problématique
Comment une crise attachée à un secteur ou un
à marché financier peut-elle se transformer en
une crise internationale? Et quelles sont les
actions correctives prisent par les états ?
6. Définition
Théorie de la crise
L’historique de la crise
Les crises contemporaines
Axe 1: Généralités sur les
crises
7. 1- Notion de Crise financière
Définir, de façon abstraite, ce qu'est une crise financière n'est ni aisé ni
pédagogique. En premier lieu, les crises ne sont pas circonscrites à un seul
domaine de la finance, mais peuvent en frapper plusieurs : le marché des
actions, des obligations, du crédit, des changes, de l'immobilier... La crise ne
se reproduit donc jamais tout à fait à l’identique(1).
(1) : Lacoste. O : Comprendre les crises financières; Éditions Eyrolles; page :25
Définition et comparaison
8. Phénomène économique matérialisé par un
dysfonctionnement des marchés de capitaux dû
principalement à des prises de risques mal maîtrisées, à la
dégradation de la solvabilité de certains emprunteurs publics
ou privés et/ou aux comportements spéculatifs de certains
opérateurs
Définition et comparaison
10. Crises bancaires :
Une crise bancaire est une situation dans laquelle
les banques ont une situation financière très dégradée : elles
doivent rembourser des créanciers, mais n’ont pas à leur
disposition immédiate l’argent disponible pour le faire.
Définition et comparaison
11. Définition et comparaison
Crise boursière :
est une crise de l'ensemble des valeurs boursières, qui
se déclenche par un manque de confiance de la part
des investisseurs. La chute des cours est alors rapide et
forte.
12. Crise de change :
Il est considéré qu’une monnaie connaît une crise de
change, notamment lorsque sa valeur exprimée dans une
autre monnaie subit une dépréciation, au cours d'une
année, supérieure à un certain seuil.(2)
(2) : Lacoste. O : Comprendre les crises financières; Éditions Eyrolles; page : 26
Définition et comparaison
13. Il y a quatre grandes interprétations:
- Libérale (laisser faire);
- Keynésienne (de Keynes);
- Schumpetérienne (de Schumpeter);
- Marxiste.
Théorie de la crise
14. 1. Le libéralisme
Pour les libéraux, le marché est autorégulateur.
Une crise est surtout l’arrivée de quelque chose
d’extérieur (une intervention de l’Etat par exemple)
qui vient perturber le marché.
Résoudre la crise signifie supprimer cette cause
« extérieure ».
Théorie de la crise
15. 2. keynésienne
Keynes ne croit pas au caractère autorégulateur du marché.
La correction d’un certains déséquilibres par le libre jeu de l’offre et
la demande est impossible :
le chômage ne peut être résorbé que grâce à l’instauration d’une
liberté complète sur le marché du travail.
La crise de 1929
Il faut une action de l’Etat régulatrice.
Théorie de la crise
16. 3. Le marxisme
La crise est un élément inhérent au capitalisme. Elle fait partie de son
fonctionnement.
Elle provient du caractère à la fois anarchique et inégalitaire de la production :
Anarchique car chaque entreprise décide d’augmenter la production en vue de davantage de profit.
Inégalitaire, car les détenteurs de capitaux s’enrichissent au détriment des travailleurs.
La production s’accroît, la consommation pas aussi vite. D’où la crise
provient d’une surproduction.
Théorie de la crise
17. 4. Schumpeter (1883-1950)
Pour Schumpeter, l’économie est cyclique, passant par des
phases d’essor et de récession.
Il faut assurer que l’expansion revienne le plus vite possible.
Or, c’est le rôle des « nouveaux » entrepreneurs qui peuvent
faire redémarrer l’économie. Il faut donc les avantager au
détriment des anciens secteurs.
Théorie de la crise
19. La crise de la tulipumania 1637
Historique des crises
20. La crise de la tulipumania 1637
Au tournant des XVI é et XVII é siècles, la Hollande découvre
les tulipes. Leur rareté et leur nouveauté en poussent les prix à
la hausse. Bientôt, dans les années 1630, elles deviennent un
objet de spéculation.(3)
(3) : Lacoste. O : Comprendre les crises financières; Éditions Eyrolles; page : 27
Historique des crises
21. La crise de la tulipumania 1637
En 1637, sans qu’on sache très bien ce qui motive le
retournement, certains commencent à vendre, puis sont imités
par d’autres qui prennent peur en voyant les premiers se
débarrasser de leurs bulbes. La frénésie à l’achat se mue en
panique à la vente.(4) et par la suite les prix des tulipes ont subit
une très forte dépréciation
Historique des crises
22. Crise Viennoise de 1873
La Grande Dépression débute le vendredi 9 mai 1873 à Vienne où
la bource s’effondre sous le poids de la spéculation, provoquant
la faillit de plusieurs banques viennoises, sous le poids des
emprunts hypothécaires.
La récession est rapide : les banques européennes manquent de
liquidités et ne se font plus confiance, rendant les prêts
interbancaires extrêmement coûteux.
Le krach affecte peu de temps ensuite la Bourse de New York
Historique des crises
23. Lacoste. O : Comprendre les crises financières; Éditions Eyrolles; page : 36
24. La crise de 1929
Le krach de 1929 est une crise boursière qui se déroula à la Bourse
de New York entre le 24 octobre et le 29 octobre 1929. Cet
événement marque le début de la grande dépression, la plus
grande crise économique du Xxe siècle. Les jours-clés du krach
ont hérité de surnoms distincts : le 24 octobre est appelé jeudi
noir, le 28 octobre est le lundi noir, et le 29 octobre est le mardi
noir.
Historique des crises
25. La période contemporaine a été le théâtre d’une multitude
de crises.
Certaines études estiment d’ailleurs que les années
consécutives à la Seconde Guerre mondiale, les « Trente
glorieuses » en quelque sorte, ont été relativement
épargnées, mais que la fréquence des crises s’est accrue
depuis les années 1970.
Crises contemporaines
26. Le krach d’octobre 1987
La Bourse de New York connaît une hausse depuis le
deuxième trimestre 1982. Depuis cette date, l’indice
Dow Jones a triplé. Puis, à partir du 25 août 1987, le
mouvement est remis en cause. La Bourse devient plus
volatile et les cours connaissent une baisse modérée.
Le 19 octobre, Ce jour-là, l’indice Dow Jones des
valeurs industrielles subit une baisse de 22,6 %.(6)
Crises contemporaines
(6)Lacoste. O : Comprendre les crises financières; Éditions Eyrolles; page : 40
27.
28. La crise asiatique de 1997 et 1998
La crise asiatique débute le 2 juillet 1997 avec la décision de laisser flotter
le baht thaïlandais après que celui-ci a subi une série d’attaques
spéculatives.
La crise se propage à d'autres pays de l’Asie (Malaisie, Philippines,
Indonésie, puis la Corée du Sud). Dans ces pays, les monnaies partent
également à la baisse, ainsi que les cours boursiers (d’environ 50 % entre
début juillet et la fin de 1997).(7)
Crises contemporaines
(7)Lacoste. O : Comprendre les crises financières; Éditions Eyrolles; page : 43
29. La crise russe 1998
Dans la lignée da la crise asiatique, en 1998 la Russe traverse la crise la plus
grave de son histoire.
Les signes de la crise, sont apparus en 1995 lorsque le gouvernement russe
décide de financer sa dette publique non plus par l'émission de monnaie, mais par
l'emprunt. Malgré le risque d'une hausse du montant des impayés .
Et pour arriver à financer ces dettes le gouvernement a émis des titres
financiers les GKO, avec des taux d'intérêt annuels très élevés de 70 %.
Le 17 août 1998, l’abondance du rouble avec un effet dévastateur immédiat sur
l’échange des titres GKO, ce qui a produit un défaut sur la dette russe.
Crises contemporaines
31. Axe 2 : Les origines de la crise, sa
diffusion, ses conséquences et les moyens
pour limiter son effet
32. Aux origines de la crise
Les 3 D: déréglementation/
dérégulation, décloisonnement,
désintermédiation
La notation
l'endettement des américains
la spéculation
La titrisation
Les “subprimes"
33. Les 3 D
Déréglementation décloisonnement désintermédiation
Dans un contexte de
déréglementation les
institutions internationales
(FMI, Banque Mondiale,...)
ont été très en retrait. Elles
n’ont pas pu ou voulu
imposer des règles
prudentielles.
Elles ne sont pas capables de
gérer la question des paradis
fiscaux qui permettent de
créer des structures
financières opaques,
incontrôlables
tous le monde peut
intervenir sur tous les
compartiments de
marché ⇒ disparition
des distinctions
banque commerciale /
banque d’affaires,
banque / assurance ⇒
concurrence accrue,
baisse des marges et
quête de nouveaux
clients
finance directe
plutôt
qu’indirecte
34. La notation
La notation financière est l'appréciation du risque de
solvabilité financière d’une entreprise, d’un Etat ou d’une
autre collectivité publique, nationale ou locale et enfin d’une
opération (emprunt, emprunt obligataire, opération de
financement structurée, titrisation , etc.).Elle consiste à
attribuer une note correspondant aux perspectives de
remboursement des engagements envers les créanciers,
fournisseurs, banque, détenteurs d’obligation, etc.
35.
36. Les agences agréées doivent remplir ces critères:
L’objectivité
L’information du public
L’indépendance
Niveau des ressources suffisant
La transparence
Crédibilité
37. Comment sont attribuées les notes ?
La manière d’attribution d’une note est propre à
chaque agence
Pour une entreprise: éléments qualitatifs et quantitatifs
Pour un Etat: politique monétaire, stabilité…
On distingue deux grandes catégories de notes:
les « investment grade » ou « high grade », de AAA à BBB,
pour les émissions les plus fiables .
les « speculative grade » ou « below investment grade », de
BB à D, pour les émissions les moins sûres voire très risquées.
On distingue deux grandes catégories de notes:
les « investment grade » ou « high grade », de AAA à BBB,
pour les émissions les plus fiables .
les « speculative grade » ou « below investment grade », de
BB à D, pour les émissions les moins sûres voire très risquées.
41. Le prix des actifs peut évoluer de
façon autonome…
Du fait de la spéculation, les actifs
peuvent atteindre des prix qui ne
reflètent plus les fondamentaux.
Les acheteurs ne visent plus
seulement les revenus courants de
ces actifs (dividendes, intérêts,
loyers)…
Ils sont en quête de plus-values
On parle alors de bulle
spéculative.
La spéculation
42. La valeur
d’un actif
augmente
Cet actif est
source de
plus-values
Ces plus-
values sont
un revenu
Les revenus
déterminent
la valeur des
actifs
43. Mais les bulles peuvent
éclater...
Le mécanisme peut s'inverser....
Dépréciation des
actifs
On s’en
débarrasse en
les vendant
Ils engendrent
des moins-
values
Leur valeur
diminue encore
44. La spéculation
Elle est favorisée par le développement
d'instruments financiers de plus en plus
sophistiqués...
... et qui échappent de plus en plus aux règles
“prudentielles”
ce qui conduit à prendre de plus en plus de
risques (“aléa moral”)
45. Les marchés à terme
Une technique ancienne et très classique
Elle permet aux entreprises de se
garantir contre des variations de
cours de matières premières ou de
devises.
C’est donc une logique de couverture
Une technique qui favorise la
spéculation...
46. une compagnie aérienne fixe ses tarifs plusieurs
mois à l’avance. Si le pétrole baisse elle ferait un
profit supplémentaire, mais si le pétrole augmente
elle risque de perdre de l’argent et de ne plus
pouvoir fonctionner. Elle n’a probablement pas
intérêt à prendre ce risque.
Pour se prémunir contre la hausse de cours du
pétrole elle achète à terme son pétrole à un prix
fixé d’avance à partir duquel elle définit sa
politique tarifaire.
Exemple
47.
48. Subprimes
Au commencement, il y a des ménages
pauvres qui rêvent de s’acheter un logement.
Compte tenu de leurs ressources et donc des
risques de défaut de paiement, ils ne peuvent
emprunter qu’à des taux plus élevés que les
ménages aisés : ils ne bénéficient pas de la
« prime », autrement dit des taux plus faibles
offerts aux ménages aisés, d’où le terme
« subprime » en anglais.
49. On ne prête pas qu'aux riches...
Les banques imaginent de leur proposer des
prêts à taux d’intérêt variables, faibles au
moment de la signature du contrat mais qui
peuvent ensuite beaucoup s’élever.
Et pour se couvrir en cas de défaut de
paiement, les banques « hypothèquent » la
maison : elles peuvent la saisir et la revendre.
50. Au début tout va bien...
Au départ, un ménage emprunte de l’argent pour acheter
une maison.
Cette maison vaut 100. Le ménage, sans apport
personnel et malgré de faibles revenus , emprunte 100.
Le prix de l’immobilier augmente, la maison vaut 150.
Comme une maison peut garantir plusieurs prêts,
certaines banques proposent aux ménages de nouveaux
prêts pour un montant de 50.
Difficile de résister : des ménages empruntent pour
acheter d’autres biens, une voiture par ex
51. Puis tout bascule...
Le marché de l’immobilier baisse. La
maison vaut désormais moins cher que
le crédit contracté –moins de 100 dans
notre exemple.
Et au même moment, les charges de
remboursement s’alourdissent car les
taux d’intérêt (non fixes) augmentent.
52. Crise des subprimes...
En réponse aux premiers défauts de
paiement , les banques demandent aux
ménages de renvoyer la clé de leur
maison par la poste.
Ces ménages sont libérés de leur dette
mais se retrouvent sans toit. La banque,
elle, récupère un bien dont la valeur ne
fait que baisser.
53. La titrisation éparpille le risque...
Transformation de prêt bancaire illiquide (créance) en
titre financier négociable sur le marché des capitaux.
Pourquoi la titrisation?:
Permet à la banque à l’origine des prêts de
poursuivre son activité sans augmenter ses fonds
propres
Permet de transférer le risque de crédit (défaut de
paiement, faillite) sur les investisseurs privés
54. Refiler le mistigri...
« Grâce » à des innovations financières très complexes,
les crédits subprimes sont transformés en produits
financiers.
Ces produits financiers risqués (risque de défaut de
paiement des débiteurs) sont mélangés à d’autres
produits de meilleure qualité et sont vendus à des
banques d’investissement.
Comme des fraises pourries à l'intérieur d'une
barquette de fraises....
55. Par la titrisation, les prêteurs initiaux
transforment des créances en produits financiers.
Ils se défont en quelque sorte du risque (défaut
de paiement, etc.) sur des investisseurs.
Ces « titres pourris » se diffusent dans tout le
système financier
Crise de confiance
56. Crise de confiance
Les banques d’investissement commencent à se
rendre compte qu’une partie des crédits immobiliers
sur lesquels reposent ces titres ne sera pas
remboursée.
Les possesseurs de ces « titres pourris » cherchent
à s’en débarrasser mais ne trouvent personne pour les
racheter.
Les cours des actions de banques et sociétés
d’assurance s’effondrent aux Etats-Unis…
…mais aussi en Europe
61. La contagion
les difficultés avaient commencé dès
2007
Mais les banques centrales avaient
injecté des liquidités et joué leur rôle
de “prêteur en dernier recours"
62. La chute de Lehman Brothers
La banque Lehman Brothers annonce 3,9 Mds $ de pertes
au 3e
trimestre.
Bank of america et/ou la Barclays sont candidats à la
reprise
La Fed refuse de donner sa garantie contrairement à ce
qu’elle avait fait pour JP Morgan à la reprise de Bear Stearns
Faillite de Lehman Brothers (14 septembre)
Pourquoi ? La volonté de faire un exemple pour lutter
contre l’aléa moral ? Volonté de préserver des disponibilités
pour faire face aux difficultés d’AIG ? Paulson, ancien
membre de Goldman Sachs ne veut pas être accusé de
favoriser son ancienne activité ?
Vague de concentration dans le système financier
63. Les difficultés bancaires s’étendent
Belgique : Fortis. Sauvetage de la banque par les trois États du Bénélux (11,2 mds €
le 28 septembre 2008). Puis reprise par BNP Paribas pour 15 mds € (6 octobre 2008).
Sauvetage de Dexia par les gouvernements belge, français et luxembourgeois.
Allemagne :
IKB est sauvée par l’État (octobre 2007) avant d’être reprise par un fonds américain
(août 2008). Sachsen LB (octobre 2007) demande l’aide de l’État puis est rachetée
par LBBW.
Bayern LB réclame de l’aide et surtout Hypo Real Estate en grande difficulté est
finalement sauvée par l’intervention de l’État qui garantit les dépôts bancaires.
(octobre 2008)
Grande Bretagne :
La banque Alliance & Leicester est rachetée par l’espagnol Santander (14 juillet 2008)
qui possède déjà Abbey National
La banque Halifax Bank Of Scotland (HBOS), spécialisée dans les crédits
immobiliers (première banque britannique dans l’immobilier) est rachetée par
Lloyds TSB (18 septembre 2008)
la banque Bradford & Bingley est sauvée par l’intervention du gouvernement
(nationalisation) et de la banque espagnole Santander (via Abbey National) (29
septembre)
L’État entre au capital de RBS (50%) et HBOS (70%) : augmentation de capital et
devient majoritaire (12 octobre 2008)
64. "Credit crunch"
La situation actuelle est telle que les banques ne se
font plus confiance. Elles refusent donc de se prêter
entre elles et c’est la banque centrale qui doit fournir
les liquidités aux marchés.
une crise au départ financière se transmet au reste de
l’économie car les restrictions de crédit affaiblissent la
consommation et l’investissement, donc la croissance
Multiplication des plans de sauvetage et de
relance
(non traités dans ce diaporama)
65. Le crédit Crunch et ses
conséquences...
La crise bancaire provoque une contraction de l’offre
de crédit.
Les banques deviennent plus exigeantes sur les
conditions d’obtention de prêts. Taux d’intérêt plus
forts et conditions d’endettement plus sévères
Les entreprises ne peuvent plus se financer :
financement de l’investissement ou crédit à court
terme
Les particuliers obtiennent plus difficilement les
crédits immobiliers et les prêts à la consommation.
Réduction de la consommation et de
l’investissement
Récession !
66. Les moyens pour limiter l'effet des crises
financières
L'utilisation
des finances
publiques
La mobilisation
de la politique
monétaire
67. La mobilisation
de la politique
monétaire
Un
refinancement
massif par la
banque centrale
Importance du
en dernier
prêteur ressort
baisser les taux d’intérêt
augmenter les montants du
refinancement accordé aux
banques commerciales
assouplir les procédures de
refinancement, utiliser des
méthodes « non
conventionnelles »
Les cas où l’intervention
du PDR est justifiée par la
théorie
Les problèmes rencontrés
dans la réalité
Quel PDR au niveau
international ?
68. L'utilisation des
finances publiques
Pourquoi l’État
agit en «
financeur en
dernier ressort »
des banques
Comment l’État
peut soutenir le
secteur bancaire
L’impuissance de
l’invitation faite aux
actionnaires…
et celle de la
garantie des dépôts
le refinancement en
liquidités
l’apport par L’État de
capitaux propres aux
banques
le rachat par L'État
des actifs « pourris » qui
encombrent le bilan des
banques
Le soutien de
l'activité
réelle
Une facture
très lourde
69. Impact de la crise sur l’économie
marocaine et réponse des autorités
70. 1- Impact de la crise sur l’économie
marocaine
2- Réponse des autorités marocaines
3- Conclusion
Plan du partie
72. Le Maroc n’a pas été touché par la première vague de la
crise pour deux raisons :
Solidité du secteur
financier marocain
(absence de titres
toxiques, faible recours
du système bancaire au
marché financier
international, faible
proportion de
l’endettement en devise
(environ 20%))
Impact de la crise sur l’économie marocaine
Stabilité du cadre
macroéconomique au cours
des cinq dernières années (un taux
de croissance annuel moyen de
plus de 5%, une inflation maîtrisée
(-3%), un déficit budgétaire ne
dépassant pas les 3%, un compte
courant de la balance des
paiements excédentaire depuis
2001 jusqu’en 2007)
73. Le Maroc commence à être impacté par la crise à
travers le canal réel à partir du 4ème
trimestre de
2008 :
Les résultats du quatrième trimestre 2008 par rapport à la
même période de 2007 montrent une évolution défavorable
du secteur extérieur :
- baisse des exportations (hors OCP) : 18,3%
- baisse des recettes touristiques: 15,5%
- baisse des transferts des MRE: 15%
- baisse des investissements directs étrangers: 2,3 MM$
contre 2,8 MM$ en 2007
Compte tenu de ces évolutions, le compte courant de la
balance des paiements a enregistré un déficit de 5,2% du PIB.
Impact de la crise sur l’économie marocaine
74. L’année 2008:
Malgré les développements défavorables au niveau des comptes
extérieurs, l’économie marocaine a continué à faire preuve de résilience
aux chocs exogènes comme le montre les résultats de l’année 2008:
- croissance : 5,6%
- excédent budgétaire : 0,4% du PIB pour la 2ème année de suite
- inflation maîtrisée à 3,9%
- niveau confortable des avoirs extérieurs qui se sont établis à 22,5
MM.$US permettant de couvrir plus de 6 mois d’importations
Impact de la crise sur l’économie marocaine
75. Durant les 9 premiers mois de l’année 2009: poursuite de
la détérioration des indicateurs liés au secteur extérieur
Dans un contexte marqué par la baisse de la demande mondiale
ainsi que la baisse des cours du pétrole et des autres matières
premières, les neuf premiers mois de l’année 2009 ont été marqués
par :
- baisse des exportations (hors OCP) : 17%
- recul des recettes voyage: 8,8%
- baisse des transferts des MRE : 9,7%
- baisse des investissements étrangers de plus de 30%
Impact de la crise sur l’économie marocaine
76. Au fil des mois, on remarque une atténuation du rythme des
baisses notamment des recettes voyages et des transferts des
MRE
Les niveaux réalisés par les recettes voyage et les transferts des MRE, à fin
septembre 2009, démontrent une atténuation du rythme de baisse de ces
deux postes au fil des mois.
Ce rythme de baisse était:
- pour les recettes voyages de 21,6% en mars 2009, de 13,6% en
juin 2009 et de 8,8% en septembre 2009.
- pour les transferts des MRE de 14,6% en mars 2009, de 12,3%
en juin 2009 et de 9,7% en septembre 2009.
Impact de la crise sur l’économie marocaine
77. Résultats attendus en 2009 :
- la croissance se situerait autour de 5,3%
- le déficit budgétaire serait maîtrisé à environ 2,7% contre une
prévision initiale de 2,9% du PIB
- le taux d’inflation maîtrisé autour de 2%
- le compte courant de la balance des paiements devrait se situer
entre 4 et 4,5% du PIB
Impact de la crise sur l’économie marocaine
78. Impact de la crise sur l’économie marocaine
Source : HCP, impact de la crise mondiale sur l’économie marocaine
80. A- Anticipation de la criseA- Anticipation de la crise
B- Réactivité face à la criseB- Réactivité face à la crise
C- Préparation de l’après criseC- Préparation de l’après crise
Réponse des autorités marocaines
81. Préservation du pouvoir
d’achat du citoyen et
relèvement du revenu des
ménages
Réponse des autorités marocaines
A- Anticipation de la crise (projet de loi
de finances 2009)
- Relance de
l’investissement
(augmentation de 18%
- Mise en placer d’un
dispositif d’accélération du
rythme des engagements
des dépenses
82. Institution, au
début de février
2009, d’un
Comité de
veille
stratégique
public – privé
Réponse des autorités marocaines
B- Réactivité face à la crise
Mise en place
d’un dispositif
de monitoring
pour suivre
l’évolution des
conjonctures
sectorielles.
Adoption du
plan
d’urgence :
accompagner
les entreprises
les plus
touchées
(textile, cuir,
équipements
automobiles)
83. Réponse des autorités marocaines
C- Préparation de l’après crise
Le projet de loi de finances pour l’année 2010, en cours deLe projet de loi de finances pour l’année 2010, en cours de
préparation, consacre :préparation, consacre :
- la préservation du pouvoir d’achat des ménages (poursuite de la réforme- la préservation du pouvoir d’achat des ménages (poursuite de la réforme
de l’IR, mise en place de la seconde tranche de l’augmentation des salairesde l’IR, mise en place de la seconde tranche de l’augmentation des salaires
et soutient des prix des produits de base à travers le système deet soutient des prix des produits de base à travers le système de
compensation (14 MMDH))compensation (14 MMDH))
- l’augmentation des investissements publics (20% par rapport à 2009)- l’augmentation des investissements publics (20% par rapport à 2009)
- l’accélération du rythme des réformes et de la mise en œuvre des- l’accélération du rythme des réformes et de la mise en œuvre des
politiques sectorielles (plan Maroc vert, eau et environnement, énergie,politiques sectorielles (plan Maroc vert, eau et environnement, énergie,
plan émergence industriel, le Maroc numérique, tourisme, justice etplan émergence industriel, le Maroc numérique, tourisme, justice et
éducation)éducation)
84. Quatre facteurs essentiels ont contribué à notre avis à laQuatre facteurs essentiels ont contribué à notre avis à la
réalisation de ces performances :réalisation de ces performances :
- les acquis et les réformes accumulés qui ont permis le renforcement du- les acquis et les réformes accumulés qui ont permis le renforcement du
potentiel de l'économie nationale;potentiel de l'économie nationale;
- l'efficacité des mesures prises dans le cadre de la loi de finances 2009, en- l'efficacité des mesures prises dans le cadre de la loi de finances 2009, en
particulier celles visant le renforcement de la demande intérieure;particulier celles visant le renforcement de la demande intérieure;
- les performances records de la campagne agricole;- les performances records de la campagne agricole;
- les mesures prises par le gouvernement en coordination avec le secteur- les mesures prises par le gouvernement en coordination avec le secteur
privé dans le cadre du Comité de veille stratégique pour faire face à laprivé dans le cadre du Comité de veille stratégique pour faire face à la
crise.crise.
Conclusion