Billet d'humeur dans le magazine Start : « Fais pas ci, fais pas ça, Viens ici, mets-toi là, Attention, prends pas froid, Ou sinon gare à toi, Mange ta soupe, allez, brosse toi les dents, Touche pas ça, fais dodo, Dis papa, dis maman, Fais pas ci fais pas ça » Qui aurait pu croire que l’injonction de Jacques Dutronc deviendrait le slogan de notre société déboussolée du début du 21 e siècle ? Les hérauts de l’interdiction, les chantres de la
réglementation, les régulateurs de la vie humaine ont pris le pouvoir...
Face à la situation inédite que nous traversons avec le Covid-19, de nouveaux comportements et attentes émergent.
Pour mieux appréhender cette situation et voir se dessiner le monde d’après, notre planning stratégique publie chaque semaine un cahier d'insights.
Luttons pour un monde de raison, un monde dans lequel la science et le progrès mènent au bonheur de tous. Toujours avec beaucoup d'espoir que l'Humanité se réconcilie avec elle-même et avec la Nature, nous présentons notre désir que tous nos chers amis réfléchissent en profondeur aux gigantesques problèmes qui nous affligent et s'engagent dans la lutte pour un monde meilleur de ce que les hommes et les femmes ont construit à ce jour.
Comprendre Les Enjeux Stratégiques HS n°31 - Les entretiens du directeur. Ent...Jean-François Fiorina
Hervé Juvin vient de publier La grande séparation – Pour une écologie des
civilisations (Le Débat / Gallimard, (octobre 2013). Grille de décryptage du
réel, la géopolitique nous enseigne que la diversité politique constitue un élément-clé
de notre condition humaine. De fait, toutes les tentatives visant à une uniformisation
déboucheront inéluctablement sur des explosions de violence. Aussi nous
exhorte-t-il à recourir à la géopolitique, exercice de reconnaissance des forces
à l’œuvre dans le temps long du monde. D’autant que la crise que les Européens
traversent trouve avant tout son origine dans le déni du réel
Serge Portelli, magistrat, vice-président au tribunal de Paris, président de la 12e Chambre correctionnelle, auteur de nombreux ouvrages, dont Le Traité de démagogie appliquée, avait préparé un nouvel ouvrage : Ruptures, dressant le bilan sans concession de 5 ans de gouvernement Sarkozy et réfutant la plupart des fausses évidences fondant sa politique de sécurité.
Face à la situation inédite que nous traversons avec le Covid-19, de nouveaux comportements et attentes émergent.
Pour mieux appréhender cette situation et voir se dessiner le monde d’après, notre planning stratégique publie chaque semaine un cahier d'insights.
Luttons pour un monde de raison, un monde dans lequel la science et le progrès mènent au bonheur de tous. Toujours avec beaucoup d'espoir que l'Humanité se réconcilie avec elle-même et avec la Nature, nous présentons notre désir que tous nos chers amis réfléchissent en profondeur aux gigantesques problèmes qui nous affligent et s'engagent dans la lutte pour un monde meilleur de ce que les hommes et les femmes ont construit à ce jour.
Comprendre Les Enjeux Stratégiques HS n°31 - Les entretiens du directeur. Ent...Jean-François Fiorina
Hervé Juvin vient de publier La grande séparation – Pour une écologie des
civilisations (Le Débat / Gallimard, (octobre 2013). Grille de décryptage du
réel, la géopolitique nous enseigne que la diversité politique constitue un élément-clé
de notre condition humaine. De fait, toutes les tentatives visant à une uniformisation
déboucheront inéluctablement sur des explosions de violence. Aussi nous
exhorte-t-il à recourir à la géopolitique, exercice de reconnaissance des forces
à l’œuvre dans le temps long du monde. D’autant que la crise que les Européens
traversent trouve avant tout son origine dans le déni du réel
Serge Portelli, magistrat, vice-président au tribunal de Paris, président de la 12e Chambre correctionnelle, auteur de nombreux ouvrages, dont Le Traité de démagogie appliquée, avait préparé un nouvel ouvrage : Ruptures, dressant le bilan sans concession de 5 ans de gouvernement Sarkozy et réfutant la plupart des fausses évidences fondant sa politique de sécurité.
Le transhumanisme déchaîne les passions : entre fascination et illusion, il attire autant qu'il effraie.
Se pose une foule de questions :
Les technologies vont-elles sauver l'humanité ? Va-t-on réellement pouvoir améliorer l'être humain ? S'agit-il de science fiction ? La modification de l'ADN est-elle un progrès ? L'homme va-t-il devenir immortel ? Que vont devenir nos sociétés ? Et si le transhumanisme tombait entre de mauvaises mains ?
Autant de questions que le philosophe Luc Ferry tente de répondre dans son ouvrage "La révolution transhumaniste" paru aux éditions Plon.
Il a accordé un entretien exclusif à la Société Française de Gériatrie et Gérontologie, SFGG.
Une Declaration Universelle des Droits de l’Humanite !Eric LEGER
Donner un contenu positif à l’idée d’humanité parce que, de part notre diversité, nous avons un destin commun de lutte, de préservation de la Terre-sol.
Bon 14 Juillet à toutes et à tous !
Dernier JT pour Jean-Pierre Pernaut, une page se tourne !
Noël arrive. L’année 2020 sera bientôt finie. L’approche de la date symbolique du 31décembre donne à penser qu’on tournera la page mais la crise sous ses différentes formes ne prendra pas fin après un réveillon atypique.
En France le reconfinement a pris fin remplacé par un couvre feu plus strict que celui d’avant le reconfinement. Le président est positif et les chiffres ne le sont pas vraiment. Les mondes de la culture, de la restauration et de la nuit ne comprennent pas pourquoi on leur impose une fermeture prolongée.
Dans le reste du monde, seule la Chine semble passée à autre chose alors que des pays comme l’Allemagne et les Pays-Bas reconfinent, que la Grande-Bretagne s’inquiète d’une
mutation du virus qui semble affecter le sud du pays...
Face à la situation inédite que nous traversons avec le Covid-19, de nouveaux comportements et attentes émergent.
Pour mieux appréhender cette situation et voir se dessiner le monde d’après, notre planning stratégique publie chaque semaine un cahier d'insights.
De l’homo economicus, roi de l'ancien monde à l’homo socius, premier occupant...espenel
Comment la mutation digitale ouvre une alternative à l’économie classique de rétention, au moment où ce système atteint les limites de sa viabilité sociale et écologique.
“la cupidité qui accumule l’avoir fait place à l’ingéniosité qui développe les savoir-faire. Il décuple ainsi l’utilité des objets en organisant les procédés de l’industrie et du commerce”
LES EFFONDREMENTS QUI MENACENT L'HUMANITÉ AU 21E SIÈCLE ET COMMENT ÉVITER LEU...Faga1939
Cet article a pour objectif de démontrer que le monde évolue pour les effondrements du capitalisme, de la mondialisation, de l'environnement, du social, de l'humanité et de tout dans le XXIe siècle, qui impose la nécessité de l'existence d'un gouvernement démocratique mondial qui soit capable d'éviter ses conséquences néfastes. Le sociologue Immanuel Wallerstein et l'économiste Michael Roberts pronostiquent l'effondrement du capitalisme et de la mondialisation dans le XXIe siècle. José Eustáquio Diniz Alves a affirmé que la Terre peut évoluer pour l'effondrement de l'environnement et social. John Casti pronostique l'effondrement de tout et Edgar Morin pronostique l'inévitabilité du désastre en raison de l'incapacité humaine de formuler une politique de civilisation et d'humanité. Une nouvelle société devra émerger et elle ne sera viable que si elle est dirigée par un gouvernement mondial démocratique, capable de planifier et de contrôler les systèmes chaotiques existants pour éviter les conséquences néfastes pour l’humanité de l’effondrement de tout. Il est urgent de construire une nouvelle société centrée sur de réels progrès économiques, politiques, sociaux et environnementaux. La crise intellectuelle de la pensée à l’époque contemporaine est ce qui fait que le monde dans lequel nous vivons fonctionne de manière chaotique, comme un navire à la dérive vers le désastre. Nous avons besoin d’un nouveau siècle des Lumières pour le 21e siècle. La protection de toutes les formes de vie et de la planète doit être au cœur de cette nouvelle pensée.
A travers la pandémie, vers un nouveau communisme ?Nicolae Sfetcu
Suite à la déclaration de la pandémie COVID-19, Slavoj Žižek a publié un livre intitulé « Pandemic!: COVID-19 Shakes the World », qui a déclenché une vague de réactions. Dans le livre, il présente comment les médias ont impitoyablement exploité ce sujet, accentuant la panique. De nombreuses études majeures ont prédit l'émergence d'une telle pandémie, mais ont été ignorées par tous les gouvernements, les déclarant exagérées. Žižek estime que la pandémie actuelle a conduit à la faillite du capitalisme « barbare » actuel, se demandant si le chemin que l'humanité empruntera est un néo-communisme (il se décrit lui-même comme un « radical de gauche » et un « communiste en non qualifié »).
Žižek fait valoir ces idées avec les mesures sociopolitiques pandémiques de la chancelière allemande Angela Merkel et du président français, et la nationalisation temporaire des chemins de fer par Boris Johnson. « Même le président américain Donald Trump a transféré des milliards de dollars aux Américains. Il a appelé à la reprise du secteur privé en termes de fournitures médicales. »
DOI: 10.13140/RG.2.2.28160.66566
Futur des civilisations, civilisations du futur.
Michel Saloff Coste
Initiateur du Club de Budapest France et de l’Université intégrale
"La crise globale à laquelle l'humanité est confrontée affecte aujourd'hui toutes les personnes et toutes les sociétés. Si nous continuons au rythme actuel, au milieu de ce siècle notre Terre pourrait devenir en grande partie inhabitable pour l'humain et la plupart des autres formes de vie. "
Ervin Laszlo Déclaration d'Etat d'Urgence Global, Club de Budapest International le 30 Octobre 2008
"Nous sommes en plein milieu d’une crise financière, économique, sociale sans précédent ; nous sommes à la veille d’une catastrophe écologique planétaire ; nous devons maintenant inventer un monde nouveau où les folies d’hier ne seront plus possibles. C’est la responsabilité qui nous incombe. Nous savons tous maintenant vers quelles catastrophes peut nous conduire notre obstination à essayer de régler les problèmes du XXIe siècle avec les instruments et les idées du XXe siècle. Désormais, plus un seul d’entre nous ne pourra prétendre qu’il ne savait pas."
Discours du président de la République Française Nicolas Sarkozy ,
64ème Assemblée générale des Nations Unies New York le 23 septembre 2009
Nous vivons aujourd’hui la fin d’une vague de civilisation, d’une culture et d’un mode de pensée. Ce qu’on appelle la modernité s’est construit sur un a priori « instrumental » qui considère que minéraux, végétaux, animaux ne sont que des ressources d’un système économique !
A la fin l’homme n’est lui même qu’une ressource…. Ne parlons nous pas de « Directeur des Ressources humaines » ? Cette vision mécaniste du monde est certainement à l’origine de l’extraordinaire succès de la civilisation moderne. Mais ce succès se transforme en horreur, quand poussé à l’extrême il aboutit à la faillite de notre biodiversité, l’explosion planétaire de la misère et l’implosion économique.
Cette vision du monde était un progrès, elle est aujourd'hui un handicap. La pensée mécaniste n’est pas capable de résoudre les problèmes dont elle est à l’origine.
Nous ne trouverons des solutions que si nous sommes capables de comprendre le système dans lequel nous vivons d’un point de vue extérieur. Si nous sommes capables d’en comprendre les mécanismes de les démonter et de les remonter de manière pacifique dans le cadre d’un système plus complexe, non plus mécanique mais interactif, systémique et intégral.
Le papier commence par une rétrospective des débats sur l'origine de la vie : le virus ou la cellule ? Le virus a besoin de la cellule pour se répliquer, mais la cellule est une forme plus évoluée à l'échelle évolutive de la vie. De plus, l'étude des virus soulève des questions conceptuelles et philosophiques pressantes sur leur nature, leur classification et leur place dans le monde biologique.
Le sujet des pandémies est abordé à partir de l'existentialisme d'Albert Camus et Sartre, du remplacement du rituel d'exclusion par le mécanisme disciplinaire de Michel Foucault, et de l'hypothèse Gaia, développée par James Lovelock et soutenue dans la pandémie actuelle par Bruno Latour. Les dimensions sociales des pandémies, leur lien avec le réchauffement climatique, qui a conduit à une augmentation des maladies infectieuses, et la déforestation de vastes zones, qui ont provoqué la migration des virus de leur zone d'origine (leur « réservoir ») sont mis en évidence ci-dessous. L'éthique des pandémies est abordée sous plusieurs points de vue philosophiques, dont le plus important dans une crise de telles dimensions globales est l'utilitarisme qui consiste à maximiser les bénéfices pour la société en conflit direct avec la vision ordinaire (kantienne) du respect des personnes en tant qu'individus.
Après une rétrospective du virus COVID-19 qui a causé la pandémie actuelle, son cycle de vie et son histoire, avec un accent sur la philosophie de la mort, est discuté le concept de biopouvoir initialement développé par Foucault, en référence à la pratique des États modernes de contrôle des populations, et le débat généré par Giorgio Agamben qui déclare que ce qui se manifeste dans cette pandémie est la tendance croissante des États à utiliser l'état d'urgence comme un paradigme normal de gouvernement. Une autre approche intéressante et très débattue est celle générée par les travaux de Slavoj Žižek, qui déclare que la pandémie actuelle a conduit à la faillite du capitalisme « barbare » actuel, se demandant si le chemin que l'humanité empruntera est un néocommunisme. Un autre effet négatif important est la désocialisation, avec la conclusion de certains philosophes que nous ne pouvons pas exister indépendamment de nos relations avec les autres, que l'humanité d'une personne dépend de l'humanité de ceux qui l'entourent.
La dernière section est consacrée à prédire à quoi ressemblera le monde après la pandémie, et il y a déjà des signes de changement de paradigme, y compris la disparition soudaine de l'idéologie du « mur » : une toux a suffi à rendre soudain impossible d'échapper à la responsabilité qui chaque individu l'a envers tous les êtres vivants pour le simple fait qu'il fait partie de ce monde et du désir d'en faire partie. Le tout est toujours impliqué en partie, car tout est, en un sens, dans tout et dans la nature il n'y a pas de régions autonomes qui font exception.
La pandémie COVID-19 semble restaurer la suprématie qui appartenait autrefois à la polit
Le transhumanisme déchaîne les passions : entre fascination et illusion, il attire autant qu'il effraie.
Se pose une foule de questions :
Les technologies vont-elles sauver l'humanité ? Va-t-on réellement pouvoir améliorer l'être humain ? S'agit-il de science fiction ? La modification de l'ADN est-elle un progrès ? L'homme va-t-il devenir immortel ? Que vont devenir nos sociétés ? Et si le transhumanisme tombait entre de mauvaises mains ?
Autant de questions que le philosophe Luc Ferry tente de répondre dans son ouvrage "La révolution transhumaniste" paru aux éditions Plon.
Il a accordé un entretien exclusif à la Société Française de Gériatrie et Gérontologie, SFGG.
Une Declaration Universelle des Droits de l’Humanite !Eric LEGER
Donner un contenu positif à l’idée d’humanité parce que, de part notre diversité, nous avons un destin commun de lutte, de préservation de la Terre-sol.
Bon 14 Juillet à toutes et à tous !
Dernier JT pour Jean-Pierre Pernaut, une page se tourne !
Noël arrive. L’année 2020 sera bientôt finie. L’approche de la date symbolique du 31décembre donne à penser qu’on tournera la page mais la crise sous ses différentes formes ne prendra pas fin après un réveillon atypique.
En France le reconfinement a pris fin remplacé par un couvre feu plus strict que celui d’avant le reconfinement. Le président est positif et les chiffres ne le sont pas vraiment. Les mondes de la culture, de la restauration et de la nuit ne comprennent pas pourquoi on leur impose une fermeture prolongée.
Dans le reste du monde, seule la Chine semble passée à autre chose alors que des pays comme l’Allemagne et les Pays-Bas reconfinent, que la Grande-Bretagne s’inquiète d’une
mutation du virus qui semble affecter le sud du pays...
Face à la situation inédite que nous traversons avec le Covid-19, de nouveaux comportements et attentes émergent.
Pour mieux appréhender cette situation et voir se dessiner le monde d’après, notre planning stratégique publie chaque semaine un cahier d'insights.
De l’homo economicus, roi de l'ancien monde à l’homo socius, premier occupant...espenel
Comment la mutation digitale ouvre une alternative à l’économie classique de rétention, au moment où ce système atteint les limites de sa viabilité sociale et écologique.
“la cupidité qui accumule l’avoir fait place à l’ingéniosité qui développe les savoir-faire. Il décuple ainsi l’utilité des objets en organisant les procédés de l’industrie et du commerce”
LES EFFONDREMENTS QUI MENACENT L'HUMANITÉ AU 21E SIÈCLE ET COMMENT ÉVITER LEU...Faga1939
Cet article a pour objectif de démontrer que le monde évolue pour les effondrements du capitalisme, de la mondialisation, de l'environnement, du social, de l'humanité et de tout dans le XXIe siècle, qui impose la nécessité de l'existence d'un gouvernement démocratique mondial qui soit capable d'éviter ses conséquences néfastes. Le sociologue Immanuel Wallerstein et l'économiste Michael Roberts pronostiquent l'effondrement du capitalisme et de la mondialisation dans le XXIe siècle. José Eustáquio Diniz Alves a affirmé que la Terre peut évoluer pour l'effondrement de l'environnement et social. John Casti pronostique l'effondrement de tout et Edgar Morin pronostique l'inévitabilité du désastre en raison de l'incapacité humaine de formuler une politique de civilisation et d'humanité. Une nouvelle société devra émerger et elle ne sera viable que si elle est dirigée par un gouvernement mondial démocratique, capable de planifier et de contrôler les systèmes chaotiques existants pour éviter les conséquences néfastes pour l’humanité de l’effondrement de tout. Il est urgent de construire une nouvelle société centrée sur de réels progrès économiques, politiques, sociaux et environnementaux. La crise intellectuelle de la pensée à l’époque contemporaine est ce qui fait que le monde dans lequel nous vivons fonctionne de manière chaotique, comme un navire à la dérive vers le désastre. Nous avons besoin d’un nouveau siècle des Lumières pour le 21e siècle. La protection de toutes les formes de vie et de la planète doit être au cœur de cette nouvelle pensée.
A travers la pandémie, vers un nouveau communisme ?Nicolae Sfetcu
Suite à la déclaration de la pandémie COVID-19, Slavoj Žižek a publié un livre intitulé « Pandemic!: COVID-19 Shakes the World », qui a déclenché une vague de réactions. Dans le livre, il présente comment les médias ont impitoyablement exploité ce sujet, accentuant la panique. De nombreuses études majeures ont prédit l'émergence d'une telle pandémie, mais ont été ignorées par tous les gouvernements, les déclarant exagérées. Žižek estime que la pandémie actuelle a conduit à la faillite du capitalisme « barbare » actuel, se demandant si le chemin que l'humanité empruntera est un néo-communisme (il se décrit lui-même comme un « radical de gauche » et un « communiste en non qualifié »).
Žižek fait valoir ces idées avec les mesures sociopolitiques pandémiques de la chancelière allemande Angela Merkel et du président français, et la nationalisation temporaire des chemins de fer par Boris Johnson. « Même le président américain Donald Trump a transféré des milliards de dollars aux Américains. Il a appelé à la reprise du secteur privé en termes de fournitures médicales. »
DOI: 10.13140/RG.2.2.28160.66566
Futur des civilisations, civilisations du futur.
Michel Saloff Coste
Initiateur du Club de Budapest France et de l’Université intégrale
"La crise globale à laquelle l'humanité est confrontée affecte aujourd'hui toutes les personnes et toutes les sociétés. Si nous continuons au rythme actuel, au milieu de ce siècle notre Terre pourrait devenir en grande partie inhabitable pour l'humain et la plupart des autres formes de vie. "
Ervin Laszlo Déclaration d'Etat d'Urgence Global, Club de Budapest International le 30 Octobre 2008
"Nous sommes en plein milieu d’une crise financière, économique, sociale sans précédent ; nous sommes à la veille d’une catastrophe écologique planétaire ; nous devons maintenant inventer un monde nouveau où les folies d’hier ne seront plus possibles. C’est la responsabilité qui nous incombe. Nous savons tous maintenant vers quelles catastrophes peut nous conduire notre obstination à essayer de régler les problèmes du XXIe siècle avec les instruments et les idées du XXe siècle. Désormais, plus un seul d’entre nous ne pourra prétendre qu’il ne savait pas."
Discours du président de la République Française Nicolas Sarkozy ,
64ème Assemblée générale des Nations Unies New York le 23 septembre 2009
Nous vivons aujourd’hui la fin d’une vague de civilisation, d’une culture et d’un mode de pensée. Ce qu’on appelle la modernité s’est construit sur un a priori « instrumental » qui considère que minéraux, végétaux, animaux ne sont que des ressources d’un système économique !
A la fin l’homme n’est lui même qu’une ressource…. Ne parlons nous pas de « Directeur des Ressources humaines » ? Cette vision mécaniste du monde est certainement à l’origine de l’extraordinaire succès de la civilisation moderne. Mais ce succès se transforme en horreur, quand poussé à l’extrême il aboutit à la faillite de notre biodiversité, l’explosion planétaire de la misère et l’implosion économique.
Cette vision du monde était un progrès, elle est aujourd'hui un handicap. La pensée mécaniste n’est pas capable de résoudre les problèmes dont elle est à l’origine.
Nous ne trouverons des solutions que si nous sommes capables de comprendre le système dans lequel nous vivons d’un point de vue extérieur. Si nous sommes capables d’en comprendre les mécanismes de les démonter et de les remonter de manière pacifique dans le cadre d’un système plus complexe, non plus mécanique mais interactif, systémique et intégral.
Le papier commence par une rétrospective des débats sur l'origine de la vie : le virus ou la cellule ? Le virus a besoin de la cellule pour se répliquer, mais la cellule est une forme plus évoluée à l'échelle évolutive de la vie. De plus, l'étude des virus soulève des questions conceptuelles et philosophiques pressantes sur leur nature, leur classification et leur place dans le monde biologique.
Le sujet des pandémies est abordé à partir de l'existentialisme d'Albert Camus et Sartre, du remplacement du rituel d'exclusion par le mécanisme disciplinaire de Michel Foucault, et de l'hypothèse Gaia, développée par James Lovelock et soutenue dans la pandémie actuelle par Bruno Latour. Les dimensions sociales des pandémies, leur lien avec le réchauffement climatique, qui a conduit à une augmentation des maladies infectieuses, et la déforestation de vastes zones, qui ont provoqué la migration des virus de leur zone d'origine (leur « réservoir ») sont mis en évidence ci-dessous. L'éthique des pandémies est abordée sous plusieurs points de vue philosophiques, dont le plus important dans une crise de telles dimensions globales est l'utilitarisme qui consiste à maximiser les bénéfices pour la société en conflit direct avec la vision ordinaire (kantienne) du respect des personnes en tant qu'individus.
Après une rétrospective du virus COVID-19 qui a causé la pandémie actuelle, son cycle de vie et son histoire, avec un accent sur la philosophie de la mort, est discuté le concept de biopouvoir initialement développé par Foucault, en référence à la pratique des États modernes de contrôle des populations, et le débat généré par Giorgio Agamben qui déclare que ce qui se manifeste dans cette pandémie est la tendance croissante des États à utiliser l'état d'urgence comme un paradigme normal de gouvernement. Une autre approche intéressante et très débattue est celle générée par les travaux de Slavoj Žižek, qui déclare que la pandémie actuelle a conduit à la faillite du capitalisme « barbare » actuel, se demandant si le chemin que l'humanité empruntera est un néocommunisme. Un autre effet négatif important est la désocialisation, avec la conclusion de certains philosophes que nous ne pouvons pas exister indépendamment de nos relations avec les autres, que l'humanité d'une personne dépend de l'humanité de ceux qui l'entourent.
La dernière section est consacrée à prédire à quoi ressemblera le monde après la pandémie, et il y a déjà des signes de changement de paradigme, y compris la disparition soudaine de l'idéologie du « mur » : une toux a suffi à rendre soudain impossible d'échapper à la responsabilité qui chaque individu l'a envers tous les êtres vivants pour le simple fait qu'il fait partie de ce monde et du désir d'en faire partie. Le tout est toujours impliqué en partie, car tout est, en un sens, dans tout et dans la nature il n'y a pas de régions autonomes qui font exception.
La pandémie COVID-19 semble restaurer la suprématie qui appartenait autrefois à la polit
LES PRINCIPALES PEURS QUE LES HUMAINS SONT CONFRONTÉS DANS LA VIE ET COMMENT ...Faga1939
Cette article vise à présenter les principales peurs auxquelles les êtres humains sont confrontés dans la vie avec ses diverses caractéristiques, la peur comme arme de domination et de contrôle social et comment les surmonter sous ses diverses formes. La peur est apparue de différentes manières selon le temps et le lieu, comme la peur de la mort, la peur des forces de la nature, la peur de Satan ou du diable, la peur de la nuit, la peur de l'insécurité, la peur des pandémies, la peur d'un autre être humain , peur des guerres, peur du terrorisme, peur du communisme et peur du nazifascisme. La peur de Satan ou du diable et la peur de la nuit nécessitent une éducation et un traitement psychothérapeutique pour les surmonter. Surmonter la peur des forces de la nature doit passer par la diffusion des connaissances scientifiques à travers l'éducation formelle et les médias de masse afin de la clarifier. Surmonter la peur de l'insécurité et la peur du terrorisme exigent l'implantation dans chaque pays d'une société capable d'éliminer les inégalités sociales et la violence basée sur l'État de bien-être social dans lequel prévaut la coopération entre tous les individus, ainsi que d'éviter l'existence du terrorisme d'État imposées par des dictatures ou des États totalitaires. La peur des guerres ne sera surmontée que lorsqu'il y aura un gouvernement mondial capable d'arbitrer les conflits internationaux et d'assurer la paix mondiale. La peur du communisme et la peur du fascisme nazi ne seront surmontées que lorsque l'État-providence sera mis en place dans tous les pays du monde pour mettre fin à l'injustice sociale. Enfin, la peur de la mort doit être confrontée à une assistance médicale aux personnes pour prolonger la vie de chaque individu en pleine santé à être assisté par un traitement psychothérapeutique et religieux dans le cas des individus qui professent une religion pour faire face à une mort inévitable.
Article "Un an de télétravail et de COVID" dans le magazine StartPascal Flamand
Billet d'humeur dans le magazine Start : Retour d’expérience d’un chef d’entreprise et de ses équipes; autres considérations oiseuses sur la résilience des organisations…
Article "quand les licornes voleront..." dans le magazine StartPascal Flamand
Billet d'humeur dans le magazine Start : Oyez, oyez braves gens, un récent – à l’aune temporelle de cette noble institution, reconnue pour sa jeunesse et son agilité -rapport du Sénat (à retrouver sur senat.fr) met en avant les manques cruels et flagrants de notre industrie numérique nationale....
This document provides the table of contents for a training manual on Keycloak. The table of contents lists 17 chapters that cover topics like using Keycloak SPIs, debugging Keycloak, configuring logging, multifactor authentication, user federation, authentication flows, OpenID Connect, UMA, and examples of using offline tokens. It provides an overview of the content included in the training manual.
This document provides an overview of Keycloak and discusses how to set up and use Keycloak for identity and access management. It covers Keycloak concepts, installation, configuration of realms and clients, integration with applications, and examples of OAuth 2.0, OpenID Connect, and SAML usage with Keycloak. Debugging and analyzing Keycloak implementations is also demonstrated.
This document provides an overview of using the User Managed Access (UMA) protocol and Keycloak for authorization. It describes UMA concepts like request tokens, resources, and permissions. It then demonstrates a sample UMA photo sharing application implemented with Keycloak. The application allows users to create photo albums, share albums with other users, and request access that can be approved or revoked. It also shows how to interact with the UMA functionality through REST APIs to perform actions like requesting access tokens, viewing resources, and managing permissions.
This document provides an overview of training for KeyCloak - Redhat SSO advanced topics. It covers various prerequisites and then discusses several advanced KeyCloak topics like using the SPI to add a custom event listener, debugging KeyCloak SPIs using Eclipse, configuring the KeyCloak logger, enabling multifactor authentication using OTP, understanding MFA concepts in KeyCloak, mapping LDAP groups to KeyCloak roles, getting an access token from LDAP values, using client scopes, understanding client authenticators, understanding token usage including offline tokens, examples of using offline tokens, understanding KeyCloak user federation, customizing the KeyCloak authentication flow, using the Apache mod_auth_openidc module with KeyCloak
This document provides an overview of training for Red Hat Single Sign-On (RH-SSO). It covers prerequisites, installing RH-SSO, starting the RH-SSO server, creating realms and users, and examples of using RH-SSO with client applications. Specific topics covered include cloning RH-SSO examples, registering applications with RH-SSO, configuring the Keycloak adapter, and testing login flows. The document also provides pointers for understanding OAuth2, OpenID Connect, and using RH-SSO's REST API and authorization services.
This document provides an agenda and overview for an OpenIDM training covering topics like installation, configuration of connectors, reconciliation, provisioning workflows, security hardening, and more. The training includes hands-on exercises for connecting OpenIDM to data sources like XML, LDAP, SQL and Active Directory and demonstrating reconciliation, mapping, role-based access control and provisioning workflows.
Pourquoi Busit et Jaguards rapprochent leurs offres : Les deux entreprises, l'une basée à Nice et l'autre à Sophia-Antipolis, rapprochent leur offre individuelle en une offre commune. Le but, notamment, est d'adresser un marché plus large avec une solution de bout en bout. A commencer par la maintenance industrielle
JAGUARDS, éditeur de solutions de gestion opérationnelle, de maintenance et de traçabilité des évènements de sécurité, et BUSIT, éditeur de solutions de pilotage IoT, Big Data et analytique dédiées à la gouvernance et la maîtrise énergétique du bâtiment et de l’industrie, sont heureuses d’annoncer leur partenariat en vue de proposer une offre commune, pour répondre aux enjeux de maintenance industrielle.
La tribune ce que booster apporte à semantic expertsPascal Flamand
SemanticExperts à l'honneur dans la Article La Tribune à l'occasion du challenge Booster PACA avec la solution de gestion de crise et des risques Jaguards Collectivités
This document discusses the Core Token Service (CTS) in OpenAM 13.5. It provides an overview of CTS and its requirements. It also covers the architectural considerations for CTS including active/passive and affinity configurations. Additionally, it outlines the steps to configure CTS including OpenDJ setup, CTS files import, and OpenAM configuration. Managing CTS tokens and monitoring CTS with SNMP are also addressed. Pointers to documentation and knowledge base articles on CTS are provided.
Jaguards, la solution orientée sécurité qui permet à Janua de se distinguer. Avec son logiciel de main courante, la PME installée à Sophia-Antipolis adresse les situations de crise en s'appuyant sur les besoins métiers. Une façon de gérer l'information et de traiter les problématiques qui s'inscrivent dans les besoins de sécurisation actuels.
Article "La tyrannie du risque zéro" dans le magazine Start
1. st a r t A im e
L E S O P I N I O N S
82 START MAGAZINE
Q
ui aurait pu croire que l’injonction
de Jacques Dutronc deviendrait le
slogan de notre société
déboussolée du début du 21e
siècle ? Les
hérauts de l’interdiction, les chantres de la
réglementation, les régulateurs de la vie
humaine ont pris le pouvoir. Ou comment
nos dirigeants publics sont passés en
quelques années du « je dépense donc je
suis » au « j’interdis donc je suis ». Spéciale
dédicace à toutes celles, tous ceux qui ont
vécus un Noël et un Réveillon tronqué (6
maximum !) émaillés de controverses et
engueulades familiales ou amicales sur la
situation présente (et pesante).
La crise du COVID19 ou les polémiques au-
tour de la 5G sont des exemples flagrants
de l’aversion au risque qui mine notre pré-
sent. Nous vivons, sans toujours le soupçon-
ner, un glissement insidieux vers l’idée d’une
société idéale où le danger n’existerait plus
et où la sécurité serait totale. Le principe de
précaution est devenu roi et depuis 2004 en
France, « lorsque la réalisation d’un dom-
mage, bien qu’incertaine en l’état des
connaissances scientifiques, pourrait affec-
ter de manière grave et irréversible l’environ-
nement, les autorités publiques veillent, par
application du principe de précaution et
dansleursdomainesd’attributions,àlamise
en œuvre de procédures d’évaluation des
risques et à l’adoption de mesures provi-
soires et proportionnées afin de parer à la
réalisation d’un dommage ». Sous couvert
des meilleures intentions du monde, la dic-
tature du principe de précaution est deve-
nue la norme en matière d’environnement
et de santé publique, se transformant peu à
peu en principe d’interdiction.
Comprenons-nous bien : il n’est pas ques-
tion danscet article de remettre en question
la réalité de la pandémie et sa gravité, ni de
remettre en cause l’utilité des gestes bar-
rièresetdetouteslesmesuresvisantàéviter
une explosion de notre système de santé ;
notre propos n’est pas non plus de nier l’ur-
gence ni la gravité des atteintes environne-
mentales. Mais il s’agirait plutôt de
comprendre pourquoi la France, pays des
lumières et des encyclopédistes, patrie de
Pasteur et de moult éminents scientifiques,
se retrouve à être un des seuls pays d’Eu-
rope où nous avons besoin d’une attesta-
tion dérogatoire pour sortir de chez nous (le
mot des parents à la maîtresse d’école ?) et
l’un des pays du monde où la population est
là moins encline à se faire vacciner... Les
deux seraient-ils liés ? Entre des Français qui
demandent tout à l’état, même l’impossible,
qui contestent toutes les décisions du
même état, qui recherchent systématique-
ment des coupables et des responsables si
celanesepassepascommeprévu;unead-
La tyrannie
du risque zéro
DE PASCAL FLAMAND
« Fais pas ci, fais pas ça
Viens ici, mets-toi là
Attention, prends pas froid
Ou sinon gare à toi
Mange ta soupe, allez, brosse toi les dents
Touche pas ça, fais dodo
Dis papa, dis maman
Fais pas ci fais pas ça »
2. st ar t Ai me
L E S O P I N I O N S
START MAGAZINE 83
ministration qui tergiverse, réglemente, dé-
crète et en réalité ne cherche qu’à se proté-
ger; un gouvernement qui communique,
interdit mais ne sait pas délivrer et donner
un cap, l’auteur à l’impression qu’une rela-
tion mortifère parents/adolescents voire
enfants s’est petit à petit créée au sein de
notre pays, le risque majeur étant à terme
l’instauration d’un « totalitarisme » normatif
doux et convenable mâtiné d’un immobi-
lisme total de notre société.
L’inquiétude,lapeuretl’angoissepa-
ralysentnotresociété
Les média amplifient la phobie de la popu-
lationendonnantauxévènementslointains
plus de consistance et d’importance que la
réalité quotidienne vécue par la majorité
d’entre nous. L’aversion au risque, la re-
cherche d’une communauté idéale où le
danger n’existerait plus et où la sécurité se-
rait totale sont les nouvelles tendances do-
minantes d’une société de consommation
en perte de repères. La mort semble être
devenue un phénomène de plus en plus
inacceptable comme le démontre le dé-
compte anxiogène journalier des victimes
de la pandémie !
Un autre exemple flagrant (et plus léger, je
vous l’accorde) est celui du touriste
moderne : on ne voyage plus pour rencon-
trer l’autre, découvrir une culture étrangère ;
mais on y regarde à deux fois avant de par-
tir dans un pays où l’insécurité est bien
moindre que chez nous, on s’enferme dans
un club ou hôtel ultra sécurisés et comble
de la déliquescence de notre goût pour
l’aventure, d’aucuns souscrivent une assu-
rance contre les aléas divers et variés ou de-
mandent le remboursement de leur séjour
en cas de mauvais temps ! L’impondérable,
la sérendipité, l’imprévu sont devenus la
hantise de notre société, le principe de pré-
caution et la prévention des risques s’étant
peu à peu transformés en culture du risque
zéro !
Lerisquezéropeut-il,doit-ilêtreun
objectifdesantépubliqueoudepoli-
tiqueenvironnementale?
Depuis le début de la crise pandémique,
cette logique sanitariste a été amplifiée.
Nous n’acceptons pas que le virus circule de
façon minime et calculée pour préserver un
minimum de liberté individuelle (et de re-
venu pour certaines entreprises..). Compre-
nons-nous bien : le confinement était
nécessaire pour éviter la saturation des hô-
pitaux, et les gestes barrière s’imposaient. Il
ne s’agit pas de remettre cela en question.
Mais vient un moment où la vie doit repren-
dre, où nous devons pouvoir avoir des des-
transformer l’humanité en inhumanité ? La
mort biologique prévaut-elle sur la mort
communautaire, sociétale, sur une privation
certaine de liberté et une disparition du libre
arbitre ? Notre société progressera et survi-
vra grâce à la prise de risque !
Refuser la prise de risque reviendrait à
condamner notre société, au mieux à l’im-
mobilisme, au pire à sa décadence. À la fin
du Moyen-Age, le continent européen était
en mauvaise posture, ravagé par plusieurs
épidémies (et oui, nos ancêtres ont connu
entre 1347 et 1352 cinq années de pandé-
mie de la peste noire qui a tuée entre 30%
et 50% de la population européenne..) et
plusieurs siècles de guerres. Malgré tout, de
grandes expéditions d’exploration décidè-
rent de naviguer vers l’inconnu et ont per-
mis à l’Europe de connaître une renaissance
artistique et culturelle, un âge d’or et un dé-
veloppement majeur.
L’innovation est systématiquement le pro-
duit d’une prise de risque, l’échec cuisant
peut en être le résultat, mais l’innovation
peut aussi produire de grandes avancées
technologiques, sociétales et humaines.
Plutôt que de vouloir supprimer tout risque
au nom d’une sécurité illusoire, peut-être
faudrait-il encourager la témérité et l’action,
Il n’est pas question de minimiser ou de nier
les risques sanitaires ou environnementaux
mais plutôt d’analyser sereinement et col-
lectivement les situations pour une prise de
risque mesurée et assumée. Le hasard, la
chance ou la malchance sont des phéno-
mènes naturels ayant existé depuis l’aube
de l’humanité, vouloir les supprimer ou les
obérer 83serait totalement utopique (et ir-
responsable). Il serait sans doute plus avisé
de tirer avantage des incertitudes et de l’in-
connu qui sont le lot commun de toutes les
périodes historiques pour les transformer en
opportunité de réussites collectives et de
progrès partagé.
Georges Bernanos ne disait-il pas « l’espé-
rance est un risque à courir » et René Char
« Impose ta chance, serre ton bonheur et va
vers ton risque. A te regarder, ils s'habitue-
ront. »
seins futurs et nous projeter vers l’avenir. De-
vrons-nous rester sur un choix binaire et
simpliste, écouter ceux qui crient le plus fort
dans les médias et sur les réseaux sociaux,
les ayatollah hygiénistes (ou écologistes
pour revenir à la 5G) contre les irresponsa-
bleségoïstesetindividualistes ?N’existerait-
il pas une voie médiane, un bon sens
collectif, profitants à toutes et tous ? Une
idée partagée par le plus grand nombre du
progrès et du bien commun ?
Vivreensociétécomportedes
risques(vivretoutsimplement
aussi)!
Notre statut de mortel n’est-il pas ce qui
donne tout son sel et toute sa beauté à la
vie ? Les philosophes se sont exprimés sur
le sujet depuis des temps immémoriaux.
Vladimir Jankélévitch écrit en 1963 dans
« L’aventure, l’ennui, le sérieux » que « La vie
est l'ensemble des chances qui nous sous-
traient journellement à la mort. » et Maurice
Maerterlinck en 1934 : « Que serait la vie s'il
n'y avait pas la mort ? Qui oserait la vivre ?
Car seule la peur, d'ailleurs absurde, de la
mort, nous aide à prolonger la vie jusqu'aux
déserts de la vieillesse. ». Science sans limite,
égalitarisme, risque zéro… La tentation de
l’homme-dieu revient sur le devant de la
scène avec le mouvement trans-huma-
niste qui promet d’en finir avec la mort :
l’homme en sera-t-il plus libre, sera-t-il plus
vivant, sera-t-il plus heureux parce que le
monde de demain sera celui du risque
zéro ? Hors du risque de mort, pas d’huma-
nité !
La situation actuelle nous fait courir un
autre risque: celui d’un effondrement de la
collectivité a moyen terme, faute de sens et
de projets partagés. Sans perspective ni
consensus social qui guident les choix, cette
société du risque zéro est l’illustration de
cette aseptisation bactériologique et so-
ciale qui se déploie dans la gestion de la
pandémie actuelle. Ne plus risquer, c’est une
illusion de consensus, mais c’est surtout
l’immobilisme et le début de la décadence.
On pourrait se réjouir de la prise de pouvoir
des experts dans la prise de décision des
politiques mais en réalité ils ne prennent en
compte que le risque sanitaire et nullement
le risque sociétal et humain. De surcroît,
cette parole d’expert est très pratique pour
occulter l’absence de consensus sur le ni-
veau de risque que nous serions prêts à ac-
cepter collectivement. Cet acharnement
hygiéniste, cette doxa du risque zéro per-
mettent certes de réduire le risque de mort
biologique ou virale, mais ne conduisent-ils
pas finalement à la possibilité mortifère de
«IMPOSETACHANCE,
SERRETONBONHEUR
ETVAVERSTON
RISQUE.ATE
REGARDER,ILS
S'HABITUERONT»