Hervé Juvin vient de publier La grande séparation – Pour une écologie des
civilisations (Le Débat / Gallimard, (octobre 2013). Grille de décryptage du
réel, la géopolitique nous enseigne que la diversité politique constitue un élément-clé
de notre condition humaine. De fait, toutes les tentatives visant à une uniformisation
déboucheront inéluctablement sur des explosions de violence. Aussi nous
exhorte-t-il à recourir à la géopolitique, exercice de reconnaissance des forces
à l’œuvre dans le temps long du monde. D’autant que la crise que les Européens
traversent trouve avant tout son origine dans le déni du réel
les Etats Unis d'Amérique exploite sa politique pour dominer le monde en donnant l'illusion d'une mondialisation créée pour aider les pauvres, les malades et les pays touchés par les crises économiques. En réalité, elle ne sert qu'à mettre les intérêts des hommes d'affaires comme objectif premier.
Oleg S. Chénine,
Président du Soviet de l’Union des Partis Communistes - Parti Communiste de l’Union Soviétique
Contribution au dixième Séminaire Communiste International, « La révolution socialiste mondiale dans les conditions de la globalisation impérialiste »
Bruxelles, 2-4 mai 2001
Futur des civilisations, civilisations du futur.
Michel Saloff Coste
Initiateur du Club de Budapest France et de l’Université intégrale
"La crise globale à laquelle l'humanité est confrontée affecte aujourd'hui toutes les personnes et toutes les sociétés. Si nous continuons au rythme actuel, au milieu de ce siècle notre Terre pourrait devenir en grande partie inhabitable pour l'humain et la plupart des autres formes de vie. "
Ervin Laszlo Déclaration d'Etat d'Urgence Global, Club de Budapest International le 30 Octobre 2008
"Nous sommes en plein milieu d’une crise financière, économique, sociale sans précédent ; nous sommes à la veille d’une catastrophe écologique planétaire ; nous devons maintenant inventer un monde nouveau où les folies d’hier ne seront plus possibles. C’est la responsabilité qui nous incombe. Nous savons tous maintenant vers quelles catastrophes peut nous conduire notre obstination à essayer de régler les problèmes du XXIe siècle avec les instruments et les idées du XXe siècle. Désormais, plus un seul d’entre nous ne pourra prétendre qu’il ne savait pas."
Discours du président de la République Française Nicolas Sarkozy ,
64ème Assemblée générale des Nations Unies New York le 23 septembre 2009
Nous vivons aujourd’hui la fin d’une vague de civilisation, d’une culture et d’un mode de pensée. Ce qu’on appelle la modernité s’est construit sur un a priori « instrumental » qui considère que minéraux, végétaux, animaux ne sont que des ressources d’un système économique !
A la fin l’homme n’est lui même qu’une ressource…. Ne parlons nous pas de « Directeur des Ressources humaines » ? Cette vision mécaniste du monde est certainement à l’origine de l’extraordinaire succès de la civilisation moderne. Mais ce succès se transforme en horreur, quand poussé à l’extrême il aboutit à la faillite de notre biodiversité, l’explosion planétaire de la misère et l’implosion économique.
Cette vision du monde était un progrès, elle est aujourd'hui un handicap. La pensée mécaniste n’est pas capable de résoudre les problèmes dont elle est à l’origine.
Nous ne trouverons des solutions que si nous sommes capables de comprendre le système dans lequel nous vivons d’un point de vue extérieur. Si nous sommes capables d’en comprendre les mécanismes de les démonter et de les remonter de manière pacifique dans le cadre d’un système plus complexe, non plus mécanique mais interactif, systémique et intégral.
Texte de l’intervention de Michel Geoffroy lors du Carrefour de l’Horloge du 23 mars 2017 qui portait à l’époque, c’est-à-dire avant les élections, le titre prémonitoire suivant : « L’oligarchie va-t-elle confisquer l’élection présidentielle ? ».
Polémia.
les Etats Unis d'Amérique exploite sa politique pour dominer le monde en donnant l'illusion d'une mondialisation créée pour aider les pauvres, les malades et les pays touchés par les crises économiques. En réalité, elle ne sert qu'à mettre les intérêts des hommes d'affaires comme objectif premier.
Oleg S. Chénine,
Président du Soviet de l’Union des Partis Communistes - Parti Communiste de l’Union Soviétique
Contribution au dixième Séminaire Communiste International, « La révolution socialiste mondiale dans les conditions de la globalisation impérialiste »
Bruxelles, 2-4 mai 2001
Futur des civilisations, civilisations du futur.
Michel Saloff Coste
Initiateur du Club de Budapest France et de l’Université intégrale
"La crise globale à laquelle l'humanité est confrontée affecte aujourd'hui toutes les personnes et toutes les sociétés. Si nous continuons au rythme actuel, au milieu de ce siècle notre Terre pourrait devenir en grande partie inhabitable pour l'humain et la plupart des autres formes de vie. "
Ervin Laszlo Déclaration d'Etat d'Urgence Global, Club de Budapest International le 30 Octobre 2008
"Nous sommes en plein milieu d’une crise financière, économique, sociale sans précédent ; nous sommes à la veille d’une catastrophe écologique planétaire ; nous devons maintenant inventer un monde nouveau où les folies d’hier ne seront plus possibles. C’est la responsabilité qui nous incombe. Nous savons tous maintenant vers quelles catastrophes peut nous conduire notre obstination à essayer de régler les problèmes du XXIe siècle avec les instruments et les idées du XXe siècle. Désormais, plus un seul d’entre nous ne pourra prétendre qu’il ne savait pas."
Discours du président de la République Française Nicolas Sarkozy ,
64ème Assemblée générale des Nations Unies New York le 23 septembre 2009
Nous vivons aujourd’hui la fin d’une vague de civilisation, d’une culture et d’un mode de pensée. Ce qu’on appelle la modernité s’est construit sur un a priori « instrumental » qui considère que minéraux, végétaux, animaux ne sont que des ressources d’un système économique !
A la fin l’homme n’est lui même qu’une ressource…. Ne parlons nous pas de « Directeur des Ressources humaines » ? Cette vision mécaniste du monde est certainement à l’origine de l’extraordinaire succès de la civilisation moderne. Mais ce succès se transforme en horreur, quand poussé à l’extrême il aboutit à la faillite de notre biodiversité, l’explosion planétaire de la misère et l’implosion économique.
Cette vision du monde était un progrès, elle est aujourd'hui un handicap. La pensée mécaniste n’est pas capable de résoudre les problèmes dont elle est à l’origine.
Nous ne trouverons des solutions que si nous sommes capables de comprendre le système dans lequel nous vivons d’un point de vue extérieur. Si nous sommes capables d’en comprendre les mécanismes de les démonter et de les remonter de manière pacifique dans le cadre d’un système plus complexe, non plus mécanique mais interactif, systémique et intégral.
Texte de l’intervention de Michel Geoffroy lors du Carrefour de l’Horloge du 23 mars 2017 qui portait à l’époque, c’est-à-dire avant les élections, le titre prémonitoire suivant : « L’oligarchie va-t-elle confisquer l’élection présidentielle ? ».
Polémia.
L’avenir de l’aide humanitaire. Les ONGI en 2030Dominique Gross
Objectifs généraux :
• Ce rapport s’efforce de fournir une analyse exhaustive et rigoureuse des évolutions potentielles de l’écosystème humanitaire et de l’environnement mondial dans lequel il opère à l’horizon 2030
• Il a été conçu comme un document de réflexion pour stimuler la discussion sur le rôle des ONGI dans un écosystème humanitaire plus inclusif
• Il a été établi pour aider les ONGI à élaborer une stratégie qui pourrait répondre aux objectifs poursuivis à long terme
La première partie fournit une vue d’ensemble de la méthodologie employée pour l’élaboration de ce rapport. L’analyse prospective, dans laquelle les moteurs du changement sont examinés, a été divisée en trois parties distinctes : les changements mondiaux, les types de crises et de besoins humanitaires et l’écosystème humanitaire. Vingt-trois thèmes clés ont été identifiés dans les trois sous-parties de l’analyse. Chacun d’entre eux a été étudié séparément dans un dossier d’analyse spécifique (voir Annexe 2) puis résumé pour définir la base prospective de l’étude au début du rapport. L’analyse prospective examine les principales tendances et incertitudes de chaque thème. Elles permettent de mieux comprendre les forces qui peuvent façonner l’avenir.
Les scénarios mondiaux constituent la base du contexte envisagé dans lequel l’écosystème humanitaire pourrait opérer en 2030. Ils ont été élaborés en analysant les croisements entre les principales tendances et incertitudes examinées dans la base prospective. Quatre scénarios mondiaux sont explorés en détail pour délimiter dans quel environnement sera inscrit le rôle de l’écosystème humanitaire. Les scénarios forment un cadre pour comprendre les tendances et les incertitudes qui peuvent façonner l’avenir. Ils présentent différentes dynamiques mondiales que les acteurs de l’écosystème humanitaire peuvent se préparer à gérer.
Ensuite, une typologie des crises humanitaires est proposée. Ces regroupements se veulent, plutôt qu’une liste exhaustive, une représentation des types de besoins humanitaires auxquels les acteurs humanitaires devront faire face au cours de la période étudiée. Cette typologie, construite à partir de la base prospective, illustre les différentes catégories de crises et explore les implications de chacune pour un scénario donné.
Enfin, sont étudiés plusieurs profils organisationnels différents des ONGI. Ces profils présentent cinq différentes structures potentielles, chacune avec divers points forts et points faibles ainsi que des rôles contrastés dans l’écosystème humanitaire. Les profils organisationnels des ONGI permettent d’envisager les éléments qui rendront une structure efficace; les ressources, compétences et relations nécessaires; et la plus ou moins bonne adaptation des différents profils, selon les scénarios et les types de crises auxquels les ONGI pourraient avoir à répondre.
Article "La tyrannie du risque zéro" dans le magazine StartPascal Flamand
Billet d'humeur dans le magazine Start : « Fais pas ci, fais pas ça, Viens ici, mets-toi là, Attention, prends pas froid, Ou sinon gare à toi, Mange ta soupe, allez, brosse toi les dents, Touche pas ça, fais dodo, Dis papa, dis maman, Fais pas ci fais pas ça » Qui aurait pu croire que l’injonction de Jacques Dutronc deviendrait le slogan de notre société déboussolée du début du 21 e siècle ? Les hérauts de l’interdiction, les chantres de la
réglementation, les régulateurs de la vie humaine ont pris le pouvoir...
Un travail, écrit à plusieurs mains en mars 2012, puis revu en octobre 2014, qui a vocation à être enrichi, développé, approfondi à travers débats et rencontres.
La réflexion est nécessaire et se poursuit.
Nous vous le soumettons donc.
Paul Martin
Secrétaire national au logement
Délégué MdP Grand Est
De l’homo economicus, roi de l'ancien monde à l’homo socius, premier occupant...espenel
Comment la mutation digitale ouvre une alternative à l’économie classique de rétention, au moment où ce système atteint les limites de sa viabilité sociale et écologique.
“la cupidité qui accumule l’avoir fait place à l’ingéniosité qui développe les savoir-faire. Il décuple ainsi l’utilité des objets en organisant les procédés de l’industrie et du commerce”
COMMENT SAUVER L'HUMANITÉ DE LA DÉVASTATION SOCIALE, ÉCONOMIQUE, ENVIRONNEMEN...Fernando Alcoforado
Cet article dont le thème est «Comment sauver l'humanité de la dévastation sociale, économique, environnementale et des guerres au XXIe siècle» vise à proposer l'adoption de stratégies capables de faire face à trois crises dévastatrices qui menacent l'avenir de l'humanité au milieu du XXI siècle. La première crise est liée aux dommages économiques et sociaux produits par le capitalisme qui culmineront à sa fin prévisible au milieu du XXIe siècle, la deuxième crise concerne l'aggravation des dommages environnementaux produits par le capitalisme au XXIe siècle avec l'épuisement des ressources naturelles, l'émergence de nouvelles pandémies et le changement climatique mondial catastrophique, et la troisième crise peuvent résulter de l'aggravation des conflits dans les relations internationales produites par le capitalisme qui peut conduire le monde à faire face à la multiplicité des guerres localisées et même à une nouvelle guerre mondiale en le XXIe siècle. Cet article présente les stratégies nécessaires pour sauver l'humanité de la dévastation sociale, économique, environnementale et des guerres au 21ème siècle, soutenues par des recherches approfondies sur le développement du capitalisme et son avenir, sur la dégradation de l'environnement et ses conséquences néfastes, comme ainsi que sur les guerres qui ont éclaté dans l'histoire de l'humanité et qui pourraient éclater à l'avenir.
Note CLES - Comprendre Les Enjeux Stratégiques - Entretien avec Noël PONS, sp...Jean-François Fiorina
Paradis fiscaux, fraude fiscale, liens opaques entre économie, finance et crime organisé… La face noire de la mondialisation n’en finit pas de nous inquiéter ! Noël Pons nous aide à dénouer cet écheveau complexe.
Une enquête Harris Interactive pour Grenoble Ecole de Management réalisée en ligne du 24 au 27 février 2013 (soit après les Jeux Olympiques de Sotchi, après qu’Olexandre Tourtchinov soit désigné par le Parlement Ukrainien Président par intérim de l’Ukraine, mais avant l’intervention de la Russie dans la crise en Crimée).
L’avenir de l’aide humanitaire. Les ONGI en 2030Dominique Gross
Objectifs généraux :
• Ce rapport s’efforce de fournir une analyse exhaustive et rigoureuse des évolutions potentielles de l’écosystème humanitaire et de l’environnement mondial dans lequel il opère à l’horizon 2030
• Il a été conçu comme un document de réflexion pour stimuler la discussion sur le rôle des ONGI dans un écosystème humanitaire plus inclusif
• Il a été établi pour aider les ONGI à élaborer une stratégie qui pourrait répondre aux objectifs poursuivis à long terme
La première partie fournit une vue d’ensemble de la méthodologie employée pour l’élaboration de ce rapport. L’analyse prospective, dans laquelle les moteurs du changement sont examinés, a été divisée en trois parties distinctes : les changements mondiaux, les types de crises et de besoins humanitaires et l’écosystème humanitaire. Vingt-trois thèmes clés ont été identifiés dans les trois sous-parties de l’analyse. Chacun d’entre eux a été étudié séparément dans un dossier d’analyse spécifique (voir Annexe 2) puis résumé pour définir la base prospective de l’étude au début du rapport. L’analyse prospective examine les principales tendances et incertitudes de chaque thème. Elles permettent de mieux comprendre les forces qui peuvent façonner l’avenir.
Les scénarios mondiaux constituent la base du contexte envisagé dans lequel l’écosystème humanitaire pourrait opérer en 2030. Ils ont été élaborés en analysant les croisements entre les principales tendances et incertitudes examinées dans la base prospective. Quatre scénarios mondiaux sont explorés en détail pour délimiter dans quel environnement sera inscrit le rôle de l’écosystème humanitaire. Les scénarios forment un cadre pour comprendre les tendances et les incertitudes qui peuvent façonner l’avenir. Ils présentent différentes dynamiques mondiales que les acteurs de l’écosystème humanitaire peuvent se préparer à gérer.
Ensuite, une typologie des crises humanitaires est proposée. Ces regroupements se veulent, plutôt qu’une liste exhaustive, une représentation des types de besoins humanitaires auxquels les acteurs humanitaires devront faire face au cours de la période étudiée. Cette typologie, construite à partir de la base prospective, illustre les différentes catégories de crises et explore les implications de chacune pour un scénario donné.
Enfin, sont étudiés plusieurs profils organisationnels différents des ONGI. Ces profils présentent cinq différentes structures potentielles, chacune avec divers points forts et points faibles ainsi que des rôles contrastés dans l’écosystème humanitaire. Les profils organisationnels des ONGI permettent d’envisager les éléments qui rendront une structure efficace; les ressources, compétences et relations nécessaires; et la plus ou moins bonne adaptation des différents profils, selon les scénarios et les types de crises auxquels les ONGI pourraient avoir à répondre.
Article "La tyrannie du risque zéro" dans le magazine StartPascal Flamand
Billet d'humeur dans le magazine Start : « Fais pas ci, fais pas ça, Viens ici, mets-toi là, Attention, prends pas froid, Ou sinon gare à toi, Mange ta soupe, allez, brosse toi les dents, Touche pas ça, fais dodo, Dis papa, dis maman, Fais pas ci fais pas ça » Qui aurait pu croire que l’injonction de Jacques Dutronc deviendrait le slogan de notre société déboussolée du début du 21 e siècle ? Les hérauts de l’interdiction, les chantres de la
réglementation, les régulateurs de la vie humaine ont pris le pouvoir...
Un travail, écrit à plusieurs mains en mars 2012, puis revu en octobre 2014, qui a vocation à être enrichi, développé, approfondi à travers débats et rencontres.
La réflexion est nécessaire et se poursuit.
Nous vous le soumettons donc.
Paul Martin
Secrétaire national au logement
Délégué MdP Grand Est
De l’homo economicus, roi de l'ancien monde à l’homo socius, premier occupant...espenel
Comment la mutation digitale ouvre une alternative à l’économie classique de rétention, au moment où ce système atteint les limites de sa viabilité sociale et écologique.
“la cupidité qui accumule l’avoir fait place à l’ingéniosité qui développe les savoir-faire. Il décuple ainsi l’utilité des objets en organisant les procédés de l’industrie et du commerce”
COMMENT SAUVER L'HUMANITÉ DE LA DÉVASTATION SOCIALE, ÉCONOMIQUE, ENVIRONNEMEN...Fernando Alcoforado
Cet article dont le thème est «Comment sauver l'humanité de la dévastation sociale, économique, environnementale et des guerres au XXIe siècle» vise à proposer l'adoption de stratégies capables de faire face à trois crises dévastatrices qui menacent l'avenir de l'humanité au milieu du XXI siècle. La première crise est liée aux dommages économiques et sociaux produits par le capitalisme qui culmineront à sa fin prévisible au milieu du XXIe siècle, la deuxième crise concerne l'aggravation des dommages environnementaux produits par le capitalisme au XXIe siècle avec l'épuisement des ressources naturelles, l'émergence de nouvelles pandémies et le changement climatique mondial catastrophique, et la troisième crise peuvent résulter de l'aggravation des conflits dans les relations internationales produites par le capitalisme qui peut conduire le monde à faire face à la multiplicité des guerres localisées et même à une nouvelle guerre mondiale en le XXIe siècle. Cet article présente les stratégies nécessaires pour sauver l'humanité de la dévastation sociale, économique, environnementale et des guerres au 21ème siècle, soutenues par des recherches approfondies sur le développement du capitalisme et son avenir, sur la dégradation de l'environnement et ses conséquences néfastes, comme ainsi que sur les guerres qui ont éclaté dans l'histoire de l'humanité et qui pourraient éclater à l'avenir.
Note CLES - Comprendre Les Enjeux Stratégiques - Entretien avec Noël PONS, sp...Jean-François Fiorina
Paradis fiscaux, fraude fiscale, liens opaques entre économie, finance et crime organisé… La face noire de la mondialisation n’en finit pas de nous inquiéter ! Noël Pons nous aide à dénouer cet écheveau complexe.
Une enquête Harris Interactive pour Grenoble Ecole de Management réalisée en ligne du 24 au 27 février 2013 (soit après les Jeux Olympiques de Sotchi, après qu’Olexandre Tourtchinov soit désigné par le Parlement Ukrainien Président par intérim de l’Ukraine, mais avant l’intervention de la Russie dans la crise en Crimée).
Aux sources idéologiques de l''impasse actuelle
« L’Europe surmonte toujours les crises qu’elle affronte. » Une idée répandue dans les cénacles autorisés, qui postule que lorsque le désir d’Europe n’est plus, la raison s’y substitue. Pourtant, la crise dure. Et elle n’est plus seulement identitaire
Cles120 - Géopolitique de la compétitivité | Une extension du domaine de la l...Jean-François Fiorina
La compétitivité est devenue l’un des impératifs catégoriques de la gouvernance contemporaine. Réservée initialement aux activités économiques, "la compétitivité est aujourd’hui un concept central dans le discours public. Les nations doivent être compétitives au même titre que des entreprises", constate Gilles Ardinat, professeur agrégé de géographie dans son ouvrage sur la Géographie de la compétitivité (Prix Le Monde de la recherche universitaire 2013).
À l’instar du classement annuel du Forum économique mondial de Davos, les pays sont désormais comparés à l’aune de critères relatifs à leur compétitivité. Cette évolution ne va pourtant pas de soi.
En soulignant la transposition de concepts économiques dans le champ lexical et les pratiques de la sphère publique, elle interroge plus fondamentalement la relation entre nation, économie et territoire.
Or ce qui est valable pour l’entreprise l’est-il forcément pour l’État? Et en changeant d’échelle,la compétitivité n’illustre-t-elle pas l’une des facettes nouvelles des traditionnelles rivalités interétatiques?
Plaquette du concours post-bac "ascension sociale"
Un concours qui offre une perspective d'études sur 5 ans dont les 2 premières se passent dans un autre établissement
Entretien avec le Général de St-Chamas, Commandant de la Légion Etrangère
Ils sont chaque année ovationnés lors du défilé du 14 juillet.
J'ai souhaité en savoir plus sur cette institution, entre géopolitique et leadership
Géopolitique des classes moyennes - J.F. Fiorina s'entretient avec Julien DamonJean-François Fiorina
Professeur associé à Sciences Po (Master Urbanisme), enseignant à HEC et chroniqueur au quotidien Les Échos, Julien Damon est un spécialiste des questions de pauvreté et d’exclusion. Dans son récent ouvrage – Les classes moyennes, Puf, 2013 – il s’interroge sur l’avenir de ces dernières. Un thème d’une brûlante actualité à l’heure où elles se trouvent sur le devant de la scène et en pleine ébullition dans les pays émergents, pendant qu’elles semblent perdre pied dans l’univers occidental.
NL mensuelle de l'AGERA - Association des Grandes Ecole Rhône-Alpes
Du côté des commissions
Echo des manifestations
Actualités Vie des écoles
Parmi les sujets, retour sur le colloque "apprendre pour innover et innover pour apprendre" qui s'est tenu à Lyon le 18 novembre
Note CLES - Les entretiens du directeur n°39, Géopolitique de la contrefaçon,...Jean-François Fiorina
La contrefaçon tue. La contrefaçon aujourd’hui relève très clairement de la sphère criminelle. Tel est le constat sans ambiguïté dressé par le criminologue et criminaliste français Pierre Delval, l’un des meilleurs spécialistes mondiaux de la contrefaçon. Celle-ci touche essentiellement des produits de consommation courants, mettant en danger la sécurité des personnes et la santé publique.
SOURCE(S) - diagnostic politique - 1er atelierSource(s)
Diagnostic partagé du 1er atelier du laboratoire politique SOURCE(S)
Les participants à l'atelier ont pu réagir au diagnostic affiché sur un mur en y collant des post-its :
- rouge : nuance / désaccord
- jaune : fait
- vert : argument
Merci aux sourciers =)
Une Declaration Universelle des Droits de l’Humanite !Eric LEGER
Donner un contenu positif à l’idée d’humanité parce que, de part notre diversité, nous avons un destin commun de lutte, de préservation de la Terre-sol.
Bon 14 Juillet à toutes et à tous !
Nous vivons aujourd'hui au Brésil, une catastrophe unique, comme Walter Benjamin, essayiste, critique littéraire, traducteur, philosophe et sociologue juif allemand, associé à l'école de Francfort, a dit que l'enfer n'est pas ce qui va arriver, mais c'est cette vie ici et maintenant. Nous vivons au Brésil une ère dont la caractéristique principale est l'approfondissement de la barbarie en raison de l'existence: 1) d'un système politico-institutionnel corrompu et démoralisé; 2) un système économique défaillant; et 3) une société en cours de désintégration. Demande l'élection d'un président de la République rassemblant la nation autour d'un projet commun de développement national et permettant de construire un nouveau pacte social au Brésil, à travers une Assemblée Nationale Constituante, pour mener une profonde réforme politique, économique de l'Etat et de l'administration publique dans le pays.
Plaidoyer pour un nouveau projet socialisteMarc Jutier
[…] Une seule solution pour les États : reprendre le pouvoir de la monnaie… En effet, je dénonce depuis plus de 20 ans l’escroquerie à la base du système capitaliste : le système monétaire de Réserves Fractionnaires que pratique les banques depuis plus de deux siècles. Avec ce système, la planche à billet a toujours été une affaire privée pour les particuliers et les entreprises, mais depuis 40 ans, depuis le 3 janvier 1973 pour la France pour être plus précis, l’État, sous pression des banquiers, c’est interdit à lui même de créer la monnaie dont il a besoin. C’est évidemment une trahison des Messieurs Pompidou et Giscard et donc depuis le gouvernement se refuse à lui-même un privilège qu’il a accordé aux banques par la loi, il se fait le serviteur des banquiers et méprise le peuple. Pour qu’un gouvernement soit vraiment souverain, il faut qu’il reprenne son droit de créer un argent libre de dette.
Je finissais l’article (NEXUS) en disant que la « crise économique et financière globale serait un bienfait pour l’humanité. D’abord, on arrêterait de travailler, consommer et polluer en toute inconscience, et ensuite, ce pourrait être l’occasion d’une émancipation extraordinaire. Concrètement, matériellement, rien ne serait perdu. Seule la possibilité de mobiliser l’énergie humaine, le pouvoir sur l’autre est aboli. C’est une vraie révolution, une réelle abolition des privilèges. » Et que « les grands perdants seront les grands manipulateurs de finances. Pour 99 % de la population, cela ne sera pas bien grave. L’énergie de tout un chacun sera libérée du carcan, des chaînes de la finance internationale et de ses geôliers : les financiers. Certains pourraient se sentir un peu déboussolé et sans l’État et les processus démocratiques, les choses pourraient dégénérer. Mais restons calmes : la richesse, la vraie, notre énergie, n’aura pas disparu. Il n’y a pas eu de guerre en Europe depuis des dizaines d’années et grâce au travail et au génie humain nous avons des moyens de production d’une extraordinaire efficacité ; en fait, nous n’avons jamais été aussi riches. Le jour où les peuples réaliseront cela, nous pourrons enfin mettre en place une société de convivialité, de temps choisi, d’harmonie et de respect. »
Pour sortir de la crise monétaire absurde dans laquelle nous sommes englué, je propose donc depuis des années, les solutions du « 100 % money » et de l’assouplissement monétaire pour les peuples, c’est à dire, premièrement un contrôle de la totalité de la masse monétaire en circulation par l’ État et deuxièmement un revenu d’existence pour tout un chacun. Et il est évident que ces réformes ne pourront se faire qu’au niveau de l’État français en commençant par la nationalisation de toutes les banques françaises sans indemnités pour les actionnaires bien évidemment. En effet, comment se mettre d’acc
Figures de la philosophie et horizon cosmopolitique La mondialisation et les ...Daniel Dufourt
Figures de la philosophie et horizon cosmopolitique
La mondialisation et les apories d’une cosmopolitique
de la paix, de la citoyenneté et des actions
Journée de la philosophie à l’Unesco 2004
Unesco, Paris, 2006, 270 pages
Similaire à Comprendre Les Enjeux Stratégiques HS n°31 - Les entretiens du directeur. Entretien avec Hervé Juvin (20)
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L'entretien géopolitique : Kevin Veyssière, créateur de FC Geopolitics, la géopolitique dans le foot (ou vice-versa)
Ma newsletter géopolitique.
Pour découvrir toutes les dimensions et acteurs de la géopolitique (et qui sait permettre aux étudiants d'avoir des infos ou des compléments pour avoir de meilleures notes et réussir leurs examens ou concours)
Sortie de notre nouvelle plaquette du PGE
Tout #espritGEM
Faire le bon choix
Devenir Inside
Apprendre différemment
(Se) réaliser
Dépasser les frontières
S'exprimer en toute liberté
Plusieurs événements survenus ces dernières années imposent d’interroger l’avenir de l’Union. Le Brexit, la mutation de la PAC, la montée des populismes, la crise italienne ou catalane soulèvent des interrogations quant à la solidité de cette construction. L’ensemble de l’Union ne va-t-il pas se laisser entrainer dans une longue vague de désintégration ? Quelle Europe nous attend dans les années à venir : une Europe de l’Union ou une Europe des Unions ?
Les nouveaux paysages politiques américains posent la question de la sécurité future de l’Europe confrontée à la diminution de la participation les Etats-Unis à l’OTAN mais également la question des sanctions à ceux qui commerceraient avec leur « ennemis ». Enfin, la défiance des opinions publiques à l’égard de l’Europe, alimentée par les classes politiques nationales, est en augmentation et soulève, quant à elle, la question de la légitimité de cet ensemble.
L’Union européenne demeure une puissance, un modèle susceptible de peser sur le destin du monde, auquel elle a déjà beaucoup apporté en termes de culture, de droit et de normes. Les entreprises européennes sont parmi les leaders dans de nombreux secteurs de l’économie et sont de véritables acteurs de la géopolitique aussi bien européenne que mondiale.
Tout ne dépend pas de Bruxelles. Les mutations européennes se développent sous l’influence directe des transformations complexes d’un monde contemporain animé par de nouvelles forces, de nouvelles identités et de nouveaux réseaux. Dans le même temps, les transformations européennes internes ont un impact direct sur l’influence de l’Europe dans la gouvernance mondiale. Cela déterminera le rôle que joueront dans un avenir proche, ses institutions, ses citoyens et ses entreprises.
Cet événement organisé par GEM cherchera à observer cet espace géopolitique unique dans ses nuances et sa complexité pour tenter de comprendre son nouveau rôle dans le XXIe siècle.
Le Groupe de Recherche en Entrepreneurship &
Leadership et ESCA Ecole de Management
Organisent un
COLLOQUE INTERNATIONAL
Sous le thème :
« Entrepreneuriat, innovation et
développement en Afrique »
Présentation de la 6ème édition
Ce festival est un lieu de rencontre et d'échange de tous les acteurs de l'entrepreneuriat : créateurs, starts-up, porteurs de projet, banquiers, incubateurs ou toute personne qui souhaiterait se lancer
"Marketing, le magazine qui peut sauver ton partiel", une publication des étu...Jean-François Fiorina
Ce magazine présente de façon claire et imagée les concepts marketing que doivent maîtriser les élèves de 1A pour leurs partiels de marketing .
Il propose également des témoignages d'experts ainsi que la comparaison de stratégies marketing de différentes entreprises.
Il est entièrement conçu par les élèves du TD Ulysse
A chaque stratégie, son type de partenariat
Présentation des différentes possibilités de collaboration
Elles sont plus nombreuses et variées qu'on ne le pense !
Contributions de l'AGERA (Association des Grandes Ecoles en Rhône-Alpes Auver...Jean-François Fiorina
L’AGERA : un acteur important de l’enseignement
supérieur en Auvergne Rhône-Alpes
L’AGERA regroupe 40 grandes écoles localisées en Rhône-Alpes et Auvergne :
o 23 Ecoles d’ingénieurs,
o 7 Ecoles de Management et de Sciences Politiques,
o 6 Ecoles d’Architecture, d’Art et de Design
o 4 Ecoles à enseignement spécialisé (CNAM Rhône-Alpes, ENSAM
Chambéry, IRUP : Institut Régional Universitaire Polytechnique, ESA :
Ecole de Santé des Armées).
Ces écoles comptent 33000 étudiants soit 12% de la population étudiante de
Rhône-Alpes Auvergne ce qui fait de notre réseau la plus importante
conférence régionale de grandes écoles.
L’AGERA travaille étroitement avec la Conférence des Grandes Ecoles, en
relayant régionalement des chantiers conduits nationalement ou en étant force
de proposition par rapport à des initiatives conduites en région.
La pluralité des formations et des Ecoles fédérées à l’AGERA apporte une grande
richesse au travers de projets transdisciplinaires alliant ingénierie, management,
art et est porteur de nombreuses innovations. Ainsi les doubles diplômes
Ingénieurs Managers, Ingénieurs Architectes, l’utilisation des plateformes
technologiques de types Grands Ateliers de l’Isle D’Abeau par des étudiants de
formations diverses, le Learning lab IDEA commun à l’ECL et EMLyon qui met à
disposition des salles de créativité utilisées aussi bien par les enseignants que les
étudiants de l’école d’ingénieur et de l’école de management.
L’AGERA se donne plusieurs missions :
- représentation de ses membres auprès des instances
régionales et nationales,
- animation de groupes de travail thématiques permettant le partage des
meilleures pratiques et la mutualisation de moyens : (ex : réforme de la taxe
d’apprentissage et de la formation professionnelle) production de livrables (ex :
guide des plateformes technologiques, actes pour les Journées Pays).
Ces groupes de travail pilotent des manifestations de type Rencontres des
Etudiants Internationaux, Journée Portes Ouvertes, Journée Pays,
- Think Tanks, prospective : organisation de colloques sur le thème de
l’innovation, de l’appétence pour l’industrie, de l’innovation pédagogique, Etude
sur la Santé et Sécurité au Travail, Mission aux Etats-Unis,
- Promotion et développement des Ecoles du réseau : le site web, les Echos de
l’AGERA, les communiqués et conférences de presse.
Les commissions (composées de personnels des Ecoles), dont les thématiques
peuvent évoluer dans le temps sont les suivantes : apprentissage, formation
Nous rapportons dans ce document la perception du climat des affaires par les responsables financiers français et la comparons aux résultats obtenus en Europe et dans le reste du monde. Nous évaluons également les sources de risque pour l’entreprise ainsi que les prévisions de croissance des ratios clés de gestion.
En question d’actualité, nous rapportons la volonté des entreprises d’établir ou d’intensifier des relations d’affaires avec des pays ayant récemment connu une amélioration du contexte géopolitique (Cuba, Iran et Grèce).
D’après l’article:
Thriving in Central Network Positions :
The Role of Political Skills
Journal of Management - DOI :
10.1177/0149206315571154
Kristin L. Cullen, Alexandra Gerbasi,
Donna Chrobot-Mason, 2015
Alexandra Gervasi, Professeur à GEM
Quand un salarié acquiert une place centrale dans les échanges
quotidiens entre collaborateurs, de par sa fonction ou son
expertise, il risque d’être submergé sous le poids
des sollicitations. Comment prévenir le
désengagement, le burn-out ou le
départ pur et simple de
l’entreprise ?
Pour innover efficace, ne vous trompez pas de marque - GEM LAB Executive Summ...Jean-François Fiorina
Vaut-il mieux développer ses innovations en interne ou en externe pour percer sur un marché en phase de croissance ? La question est loin d’être tranchée. En revanche, une étude menée sur 300 banques américaines montre que la
stratégie de marque du nouveau produit est un élément important du débat.
Une étude menée par Chirag Patel et Christophe Haon, Professeurs à GEM
GEM LAB Executive Summaries #16
L’essentiel de la recherche à Grenoble Ecole de Management
par Ana Garcia-Granero est post-doctorante au
département Management et Technologie
de GEM
Certes, une équipe dirigeante capable de prendre des risques a plus de
chances qu’une autre de réussir à innover. Mais son action sera
bien plus efficace si elle crée dans l’entreprise un
climat propice à la prise de risque. C’est ce
que montre une étude menée dans
182 PME italiennes et
espagnoles.
Comprendre Les Enjeux Stratégiques HS n°31 - Les entretiens du directeur. Entretien avec Hervé Juvin
1. CLES
Comprendre Les Enjeux Stratégiques
Les entretiens géopolitiques mensuels
du directeur
n°31 - décembre 2013
n°31
Géopolitique, peuples, mondialisation
Jean-François Fiorina s’entretient avec Hervé Juvin
Hervé Juvin vient de publier La grande
séparation – Pour une écologie des
civilisations (Le Débat / Gallimard,
octobre 2013). Grille de décryptage du
réel, la géopolitique nous enseigne que la
diversité politique constitue un élément-clé
de notre condition humaine. De fait, toutes
les tentatives visant à une uniformisation
déboucheront inéluctablement sur des
explosions de violence. Aussi nous
exhorte-t-il à recourir à la géopolitique,
exercice de reconnaissance des forces
à l’œuvre dans le temps long du monde.
D’autant que la crise que les Européens
Hervé Juvin : liée à l’histoire, la géopolitique permet de comprendre les
constantes identitaires, donc l’esprit profond des peuples.
traversent trouve avant tout son origine
dans le déni du réel.
Votre dernier ouvrage constitue un cri d’alarme contre les excès de la mondialisation. Vous
observez que la domination du droit, des normes et des traitements statistiques, donne du
réel une perception tronquée, à tel point dîtes-vous que "l’Etat se sépare de la nation et
ne connaît plus les peuples, il devient le colon de la ferme mondialisée". Qu’est-ce qui, à
vos yeux, justifie ce constat iconoclaste ?
Pour resituer cette observation dans son contexte, revenons-en aux origines. Depuis une dizaine d’années, avec le soutien de Pierre Nora et Marcel Gauchet, dans le
cadre de la revue et de la collection Le Débat (éditions Gallimard), je poursuis une
réflexion sur un thème qui me tient à cœur. A savoir l’intuition que nous sommes
en train de vivre, en l’espace d’une seule génération, des changements de la condition humaine totalement nouveaux au regard des milliers d’années qui nous ont
précédés. Ainsi, plus jamais naître, aimer, souffrir, mourir ne seront ce qu’ils étaient
il y a seulement un siècle, où il n’y avait ni antidouleur, ni antibiotique… Nous avons
dépassé ce stade, à tel point que l’on peut parler d’une industrie des corps. Même
la reproduction peut aujourd’hui être choisie et maîtrisée.
Second constat : hier, la nature était ce contre quoi l’homme devait se battre pour
exister. Or, dorénavant, le climat, la température, sont ce que l’homme en fait. La
multiplication des événements climatiques extrêmes, leur brutalité, l’aggravation
des dégâts qui deviennent inassurables, en témoignent. Troisième facteur à prendre
en compte : la transformation de notre condition politique. Elle est d’ordre politique. Traditionnellement, les collectivités humaines, en quête de leur autonomie,
choisissent – selon leurs héritages parfois immémoriaux – de se donner leurs lois
et leur manière de vivre indépendamment de toute autre collectivité humaine. Ce
qui s’appelle liberté politique et qui se traduit dans les faits par la souveraineté des
Etats et le principe de non-ingérence dans les relations internationales, se réalise
concrètement par la frontière dans l’espace et par l’identité dans le temps.
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2. Or nous voyons bien que nous sommes sortis de ce cadre. L’ingérence est
omniprésente, notamment sous le prétexte des droits de l’homme… Sous couvert
d’humanisme, on multiplie les frappes de drones. Toute souveraineté est battue
en brèche. Les superpuissances s’arrogent le droit de dire le bien et le mal sur
l’ensemble de la planète. La diplomatie de l’émotion fait que l’on déclenche des
guerres au seul motif que des images diffusées au journal de 20 heures font pleurer
et provoquent un basculement des opinions.
En réalité, une vision post-politique et post-nationale, élaborée dans certaines
organisations internationales, vise à saper l’unité interne des nations et à reconnaître
le principe de mobilité absolue et d’installation de tout être humain sur l’ensemble
de la planète. Un vaste marché des hommes s’installe, et prétend en finir avec
l’ordre politique des Etats et des Nations ! Le résultat est que nous sommes en
train de sortir d’une conception de la vie sociale et politique telle que nous la
vivions depuis plusieurs milliers d’années. La frontière s’arrête-t-elle désormais
à la peau de l’individu ? L’individu est-il désormais seul face au monde, et à luimême ? C’est là bel et bien une question de fond, qui engage notre manière de vivre
ensemble telle que nous le concevions depuis des siècles. Cela me paraît être une
transformation de notre condition humaine que l’Union européenne entreprend
de réaliser, qui l’isole de la plupart des autres régions du monde, qui bouleverse
directement notre appréhension du monde et notre conception de la géopolitique.
Nous sommes aujourd’hui plongés dans une mondialisation qui sort de son lit. Cette
mondialisation était destinée à rendre les échanges économiques plus efficaces.
Nous avons basculé dans tout autre chose, dans une mondialisation conçue comme
un système post-national et post-politique, niant la souveraineté des nations mises
sous dépendance. Dès lors, les droits de l’homme – conçus comme le droit de
l’individu de se dissocier indéfiniment de la communauté qui l’a nourri, porté et
éduqué – bouleversent de fait toutes les règles de "l’être-ensemble" et du "fairesociété" qui existaient jusque-là. Le rôle même de l’Etat est contesté par cet univers
de droits abstraits et déracinés.
Nous assistons à une
transformation de notre
condition humaine qui va
bien au-delà de ce que nous
pouvons imaginer,
qui bouleverse directement
notre appréhension du
monde et notre conception
de la géopolitique.
Pire, l’Etat se trouve désormais en charge de l’application de règles qui s’imposent
à lui, de Droits que la nation et le peuple doivent honorer, le cas échéant contre
leur volonté et au-dessus de leurs moyens ! Et ce constat s’étend à l’échelle de la
planète. Partout, l’Etat se trouve sommé d’être – au nom des droits des individus – le
garant des grands investisseurs internationaux, des institutions financières, opposés
à la volonté nationale et aux choix démocratiques. Cette mutation dans l’ordre
international me paraît être à la fois capitale et terriblement inquiétante. Une telle
phase de transformation de notre modernité est d’ores et déjà à l’œuvre dans
notre "vieille Europe". Le monde politique de l’Etat-nation, garant de la continuité
de la nation entendue comme une entité politique circonscrite dans l’espace par la
frontière et dans le temps par l’identité, s’achève. Et l’Etat ne se révèle plus à nous
que comme le gérant de la ferme mondialisée, en attendant d’être le protecteur
des colons !
Selon vous, pourquoi en est-on arrivé là ? Les élites ont-elles failli ?
Le mot "élites" est un mot piégé. Ne cédons pas à la facilité confinant au manichéisme
qui viserait à opposer une France d’en haut à une France d’en bas. Le phénomène
de rupture est plus complexe. Il y a rupture de l’intérêt commun et du lien politique
entre différentes catégories de la population ; pour les uns, la Nation demeure
un foyer protecteur, solide et identifiant, tandis quelle devient pour d’autres un
cadre trop petit qu’il faut faire éclater. Et cette rupture résulte de la césure qu’a
constituée l’annonce de la non-convertibilité du dollar en or (Nixon, août 1971).
C’est pour moi la date essentielle d’où tout procède. Avec ce basculement, la
sphère financière américaine se trouve alors en mesure d’émettre de la monnaie,
de faire de l’endettement privé sans contrepartie, tout en pouvant se servir au
passage. Cela entraîne en Europe la mise en place d’une pseudo industrie financière
qui pousse à l’endettement des Etats. Ce processus constitue pour cette "industrie
financière" un formidable moyen d’enrichissement, en trafiquant purement et
simplement la dette publique.
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3. Nous vivons sous cette férule du monde financier, lequel a en plus attiré les
meilleurs éléments des grandes écoles. D’où la perception ressentie par certains
observateurs selon laquelle une partie des "élites" aurait failli à son rôle. En fait, la
liberté du financier pour lequel tout se calcule en taux d’intérêt et en plus-value
à prendre, s’accorde avec le dogme de l’absence de frontières et de la mobilité
absolue des hommes pour susciter le rêve d’un homme nouveau, l’homme de nulle
part, de rien, pur objet de son choix. Cet état de fait lamine nos classes moyennes.
Car il permet de fournir l’armée de réserve des travailleurs, laquelle aboutit à
casser les salaires grâce à de la main d’œuvre importée à bas coût, concept que
Karl Marx avait déjà parfaitement saisi en son temps. Parce qu’il casse les solidarités
nationales et les structures de la société ; les "bobos" sont du côté des exclus
quand il s’agit de mépriser le "petit bourgeois" !
Pensez-vous que la géopolitique permette de revenir sur ces dérives et favorise un retour à
une appréhension correcte du réel ? Quelle est votre définition de la géopolitique ?
La géopolitique est la science de l’être profond
des organisations politiques, de leurs intangibles, et l’analyse de leurs rapports. Elle ne peut
se comprendre sans la puissance. En ce sens,
elle nous permet au moins de comprendre le
pourquoi de ces dérives, de les décrire, ce qui
est essentiel si l’on veut les corriger. La géopolitique se révèle ainsi être une science indispensable pour le décideur, l’investisseur ou le
manager, pour la simple raison que géopolitique
signifie retour au réel. La crise que nous traversons – et qui est plus particulièrement propre
à l’Europe – trouve son origine dans le déni du
réel. Le "Vieux continent", et tout spécialement
la France, ne veulent pas voir le monde tel qu’il
est. Or la géopolitique nous ramène aux réalités et nous oblige justement à voir le monde réel, à prendre en compte les facteurs
historiques, sociaux, culturels, religieux, etc. dans toute leur complexité. Et souvent,
ces tendances de fond perdurent.
La géopolitique est la
science des tendances
de long terme des
organisations politiques et
l’analyse de leurs rapports.
La géopolitique ne peut se
comprendre sans le rapport
à la puissance.
Prenez l’exemple de la lettre que le chef des Bambaras envoie au lieutenant-colonel
Gallieni vers 1865 pour lui demander de protéger son peuple des attaques des
Touaregs : vous avez très exactement le schéma de l’intervention française au Mali
aujourd’hui ! Forme particulière de l’appréhension intelligente des phénomènes
historiques, la géopolitique me paraît indispensable à tout dirigeant d’abord
parce qu’elle constitue un exercice de reconnaissance du réel. Lequel exercice
pose la question de ce qui fonde les communautés politiques, donc la question
des frontières. Sortons des clichés ! Les frontières sont en train de renaître. Pour
preuve : qui va aujourd’hui se promener dans le désert de Lybie ou du Niger ?
Qui va faire du trekking au nord-Pakistan ou en Afghanistan ? Même à Madagascar,
l’ambassade de France conseille la prudence à ses employés ! Ce n’est pas un
hasard si les Occidentaux quittent en masse certaines régions du monde, comme
l’Erythrée ou le nord du Nigéria où leur sécurité n’est plus garantie. Nous sommes
bien obligés de constater que, nous autres Occidentaux, nous nous faisons une
représentation extrêmement illusoire du monde. La mondialisation veut nous faire
croire que l’on circule partout librement. Rien n’est plus faux. On peut aller sur
n’importe quel aéroport et de là vers n’importe quel grand hôtel international ou
palais des congrès. Ce n’est pas pour autant que l’on peut réellement circuler dans
les banlieues ou les villages alentour, bien au contraire. On a donc bien un effet
mondialisation, qui permet d’aller d’un confetti territorial à un autre, par avion
le plus souvent, et de zone sécurisée en zone sécurisée. Mais on va de moins en
moins à l’intérieur des pays, pour cause évidente d’insécurité, racket, enlèvement,
agression… Ce double mouvement se développe très rapidement. Mais ce qui me
frappe le plus, c’est le déni du réel complet des responsables politiques occidentaux
à l’endroit de ce constat, accompagné d’une absence tout aussi complète de
conscience collective !
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4. Selon vous, la géopolitique, qui constitue une grille de décryptage du réel, peut-elle nous
aider à nous prémunir d’une pensée unique qui s’efforce de tout uniformiser sur la planète,
en allant parfois jusqu’à refuser aux peuples le droit à vivre comme ils le souhaitent et
selon leurs paradigmes ?
La géopolitique me paraît
faire partie intégrante du
bagage de base du manager
comme du dirigeant qui se
projettent dès aujourd’hui
dans le monde de
l’après-globalisation.
Nous nous trouvons
aujourd’hui à la lisière
du moment du grand
basculement, où les forces
de séparation vont ramener
le monde à sa condition
naturelle d’existence qui
est par nature la diversité
politique.
Oui bien sûr. D’abord parce que liée à l’histoire, la géopolitique met en relief les
constantes identitaires, autrement dit l’esprit profond des peuples, quels que soient
les peuples et les continents. Prenons un exemple, la Chine. Je m’inscris en faux
contre les affirmations qui visent à faire croire que la Chine veut s’imposer comme
le nouvel empire. Une approche géopolitique intégrant les facteurs historiques,
politiques et culturels relativise largement une telle approche. Prenons l’aventure
de l’eunuque chinois – et grand amiral – Zheng He au tout début du XVe siècle, qui
réunit la flotte la plus puissante que le monde d’alors eut connu. Pour l’anecdote,
le plus gros de ses bateaux offre alors un tonnage trois cents fois supérieur à celui
d’une Caravelle européenne… L’amiral conduit plusieurs missions d’exploration
pendant deux décennies, sans aucune velléité de conquête, en direction de l’Inde et
de l’Afrique. Il s’agit plutôt de montrer la puissance de la Chine. Sans plus. Mais une
révolution néo-confucianiste a lieu, recentrant les activités sur le cœur du pays, sur
la paix civile, l’harmonie du royaume. Pour les initiateurs de ce mouvement, aller à
l’étranger n’est pas bon pour l’équilibre intérieur. Il peut en résulter des confrontations avec des idées et des modes de vie contraires aux lois éternelles de l’empire
du Milieu. On détruit la flotte, ordre est donné de ne plus construire dorénavant de
grands bateaux. Et interdiction est faite aux navigateurs chinois de se lancer dans
des expéditions lointaines.
Même si aujourd’hui la course effrénée des Chinois pour les matières premières
constitue un vrai danger, il n’en reste pas moins que dans l’esprit, les Chinois ne
paraissent pas manifester d’appétence pour un projet réellement impérialiste. Une
grille d’analyse semblable pourrait être développée au sujet de l’Iran. C’est l’un
des seuls ensembles politiques cohérents dans une zone où l’on trouve surtout
des conglomérats ethniques, religieux, culturels, qui n’ont tenu que parce que des
régimes autoritaires, se réclamant du socialisme, laïcs, multiethniques et multiculturels, ont jugulé tout débordement par une main de fer. Sans porter de jugement
moral ou de valeur, la question que nous devons nous poser est de savoir si la destruction de la Lybie, de l’Irak ou de la Syrie, favorisée aujourd’hui par l’Occident, ne
va pas déboucher sur des séismes géopolitiques de grande ampleur, qui à terme, ne
nous seront pas forcément favorables - et feront de plus le malheur de populations
qui s’enfoncent dans la guerre civile.
Vous qui avez mené une brillante carrière dans les hautes sphères politiques et internationales, quels conseils prodigueriez-vous aujourd’hui à des étudiants en école de commerce,
futurs cadres et managers de demain ? Les encourageriez-vous à utiliser la géopolitique
comme outil de travail dans leurs fonctions à venir ?
Oui, la géopolitique est par nature un outil de travail. Il n’est pas question de
s’enfermer dans sa tour d’ivoire. On va continuer à travailler avec tous les pays
du monde, donc nécessairement avec des gens qui n’ont ni nos croyances ni notre
mentalité – notre mindset comme diraient les Anglo-saxons. De fait, la géopolitique
me paraît faire partie intégrante du bagage de base du manager comme du dirigeant
qui se projette dès aujourd’hui dans le monde de l’après-globalisation.
Surtout, il faut reconnaître que la géopolitique nous enseigne que la diversité
politique s’impose comme un élément constitutif de notre condition humaine.Toutes
les tentatives visant à une uniformisation et à l’instauration à l’échelle mondiale du
règne du même, déboucheront inéluctablement sur des explosions de violence.
Nous nous trouvons aujourd’hui à la lisière du moment du grand basculement, où
les forces de séparation vont ramener le monde à sa condition naturelle d’existence
qui est par nature la diversité politique. Malheureusement, ce mouvement risque de
se faire avec d’autant plus de violence que l’uniformisation mondialiste a été imposée
aux peuples.
n
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5. Hervé Juvin
Ecrivain et essayiste français,
né à Malestroit ( Morbihan ),
Hervé Juvin a fait ses études à
Sciences Po Paris. Après avoir
intensivement pratiqué l’orgue et
la course à pied, s’être intéressé
au cinéma expérimental et à la
photographie, s’être essayé à
l’écriture de chansons blues
et rock, il écrit des ouvrages
touristiques, des nouvelles, des
scénarios.
à la connaissance du public les
véritables montants des pertes
du Crédit lyonnais. En 1999, son
rapport sur la création de l’euro
met en garde sur les faiblesses
politiques de la construction
économique, financière et monétaire de l’Europe, telle qu’il a
pu l’observer pendant cinq, ans,
en qualité de secrétaire général
A partir des années 1980, son
expérience professionnelle de
conseiller auprès d’institutions
financières le conduit à publier
plusieurs ouvrages qui décrivent
les marchés boursiers, les nouveaux métiers de la banque, la
construction européenne.
Il participe au débat et à la
réflexion collective à travers
la création et l’animation
de centres de réflexion, la
publication d’articles et de livres,
à travers aussi ses conférences
et interventions publiques.
En 1989, il crée le groupe Equinoxe, l’un des premiers think
tank français. Equinoxe fera
date. En 1989, son rapport sur
l’urgence de voir les Français
détenir la majorité du capital
des sociétés du CAC 40 contribue à la naissance du PEA. En
1995, le rapport "Dérives bancaires" est le premier à porter
de la Fondation Finance, une
fondation présidée par M. Raymond Barre.
En 1995, il publie Le devoir de
Gestion, prix du Meilleur livre
d’économie de l’année, sur la
nécessité pour les Français de
gérer leur projet de vie, et de
s’assurer eux-mêmes contre les
grands risques de la vie.
A partir des années 2000,
Hervé
Juvin
donne
une
nouvelle ambition à son travail
d’essayiste ; il s’attache à
spécifier les traits dominants de
ce qui constitue, pour lui, une
révolution de notre condition
humaine et à caractériser la
sortie en cours de cinq à six
mille ans d’expérience politique,
sociale et morale. Cette ambition
prend une dimension nouvelle
quand il quitte le cadre français
et européen pour travailler et
vivre à Madagascar, en Chine et
en Inde, à partir de 2004.
A ce titre, chez Gallimard, dans
la collection Le Débat, il publie
en 2005 L’avènement du corps
– quand mon corps est mon seul
patrimoine, qui sera traduit entre
autres, en anglais et publié par
Verso sous le titre The coming
of the body (2010), en 2008
Produire le monde – pour
une croissance écologique,
et en 2010 Le renversement
du monde – politique de la
crise. Il a publié avec Gilles
Lipovestsky, en avril 2010 chez
Grasset, L’Occident mondialisé
– controverse sur la culture
planétaire, traduit et publié en
cinq langues. Il vient de publier
chez Gallimard en octobre 2013
La grande séparation : pour une
écologie des civilisations.
Biographie extraite du blog
d’Hervé Juvin : http://juvin2012.
com/
Raison d’être des “Entretiens du Directeur”
En rencontrant tous les mois des
personnalités de haut niveau qui
pratiquent la géopolitique, JeanFrançois Fiorina aime à rappeler
que l’intérêt de l’ESC Grenoble
pour cette discipline répond à des
objectifs bien précis :
“Notre volonté est d’inciter nos partenaires et nos étudiants à faire
preuve d’un nouvel état d’esprit. Il
s’agit de leur proposer non seulement une grille de lecture du réel
adaptée aux enjeux du monde
contemporain, mais aussi de nouveaux outils d’aide à la décision.
Pour les entreprises, il s’agit d’être
capable de réagir le mieux et le
plus rapidement possible. Pour nos
étudiants, il s’agit moins d’évoluer
sur le court terme que de se préparer à une course de fond.
D’où une formation qui vise davantage à former les esprits qu’à
apprendre de simples techniques,
qui, de toute façon, évolueront.
Pour les uns comme pour les
autres, il est cependant impératif
de bien comprendre l’intérêt de la
géopolitique, non pas comme référent universitaire abstrait, mais
comme méthode permettant d’approcher et cerner le monde dans sa
complexité, afin d’être au plus près
des enjeux réels. La géopolitique
doit servir à gagner des marchés,
ou du moins à ne pas en perdre.
Autrement dit, elle constitue une
clé précieuse pour évoluer dans
le monde d’aujourd’hui, et surtout
de demain”. (Communication & Influence n°19, mai 2010).
n
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