Oleg S. Chénine,
Président du Soviet de l’Union des Partis Communistes - Parti Communiste de l’Union Soviétique
Contribution au dixième Séminaire Communiste International, « La révolution socialiste mondiale dans les conditions de la globalisation impérialiste »
Bruxelles, 2-4 mai 2001
Texte de l’intervention de Michel Geoffroy lors du Carrefour de l’Horloge du 23 mars 2017 qui portait à l’époque, c’est-à-dire avant les élections, le titre prémonitoire suivant : « L’oligarchie va-t-elle confisquer l’élection présidentielle ? ».
Polémia.
Les États-Unis sont l'organisation exécutive en chef de l'empire de la capitale mondiale. C'est aux États-Unis que l'État fasciste défend le capitalisme mondialisé. Le gouvernement américain mène des tueries de drones, occupe des pays étrangers, crée et soutient des guérillas terroristes dans le monde entier, comme l'État islamique. Le gouvernement des États-Unis opprime et enquête sur sa propre population nationale. Est-ce que tout cela au service, et non l'agrandissement nationaliste, mais le service mondial des capitaux.
Pour l'unité des communistes, pour la défense de l'internationalisme prolétarien
Ludo Martens
Rapport de discussion présenté au Séminaire International organisé par le PCI (ML) India Janashaktii, 9 - 12 mars 1995.
Oleg S. Chénine,
Président du Soviet de l’Union des Partis Communistes - Parti Communiste de l’Union Soviétique
Contribution au dixième Séminaire Communiste International, « La révolution socialiste mondiale dans les conditions de la globalisation impérialiste »
Bruxelles, 2-4 mai 2001
Texte de l’intervention de Michel Geoffroy lors du Carrefour de l’Horloge du 23 mars 2017 qui portait à l’époque, c’est-à-dire avant les élections, le titre prémonitoire suivant : « L’oligarchie va-t-elle confisquer l’élection présidentielle ? ».
Polémia.
Les États-Unis sont l'organisation exécutive en chef de l'empire de la capitale mondiale. C'est aux États-Unis que l'État fasciste défend le capitalisme mondialisé. Le gouvernement américain mène des tueries de drones, occupe des pays étrangers, crée et soutient des guérillas terroristes dans le monde entier, comme l'État islamique. Le gouvernement des États-Unis opprime et enquête sur sa propre population nationale. Est-ce que tout cela au service, et non l'agrandissement nationaliste, mais le service mondial des capitaux.
Pour l'unité des communistes, pour la défense de l'internationalisme prolétarien
Ludo Martens
Rapport de discussion présenté au Séminaire International organisé par le PCI (ML) India Janashaktii, 9 - 12 mars 1995.
Ludo Martens
Discours prononcé par Ludo Martens, président du Parti du Travail de Belgique, lors de la Célébration du 80e anniversaire de la Révolution d'Octobre à Leningrad
Leningrad, Institut Smolny, 25 octobre 1997
LES RÉVOLUTIONS SOCIALES, LEURS FACTEURS DÉCLENCHEURS ET LE BRÉSIL ACTUELFernando Alcoforado
Cet article vise à analyser les facteurs déclencheurs des révolutions sociales qui se sont produites tout au long de l'histoire de l'humanité et à évaluer la possibilité de leur occurrence dans le Brésil contemporain.
NON À LA BARBARIE DANS LE MONDE EN DÉFENSE DE LA CIVILISATION Fernando Alcoforado
Cet article vise à dénoncer la barbarie dans laquelle l'humanité est soumise à travers l'histoire qui a atteint son plus haut niveau pendant l'existence du capitalisme à l'époque contemporaine et à lutter pour sa fin dans la défense des principes de civilisation.
Dans cet article, les différentes caractéristiques du fascisme sont présentées tout au long de l'histoire. Contrairement au fascisme ancien qui était et continue d'être nationaliste, le fascisme moderne est devenu, à l'époque contemporaine, le champion de la mondialisation et du néolibéralisme. Il n’existe dans chaque pays qu’un seul moyen de lutter contre le fascisme: la formation d’un large front démocratique qui, en unifiant les forces politiques de gauche et les libéraux démocrates, empêche la montée des fascistes au pouvoir car il est pratiquement impossible de renverser une dictature fasciste lorsque les fascistes sont déjà au pouvoir. D'autre part, il est difficile de lutter contre le fascisme résultant du processus de mondialisation économique et financière qui a conduit au totalitarisme moderne, puisqu'il opère à l'échelle mondiale et est enraciné dans toutes les parties du globe. Seule une action politique internationale antisystémique en faveur de la défense de l'humanité et contre la mondialisation et le néolibéralisme permettra de combattre et de vaincre le fascisme moderne.
Plaidoyer pour un nouveau projet socialisteMarc Jutier
[…] Une seule solution pour les États : reprendre le pouvoir de la monnaie… En effet, je dénonce depuis plus de 20 ans l’escroquerie à la base du système capitaliste : le système monétaire de Réserves Fractionnaires que pratique les banques depuis plus de deux siècles. Avec ce système, la planche à billet a toujours été une affaire privée pour les particuliers et les entreprises, mais depuis 40 ans, depuis le 3 janvier 1973 pour la France pour être plus précis, l’État, sous pression des banquiers, c’est interdit à lui même de créer la monnaie dont il a besoin. C’est évidemment une trahison des Messieurs Pompidou et Giscard et donc depuis le gouvernement se refuse à lui-même un privilège qu’il a accordé aux banques par la loi, il se fait le serviteur des banquiers et méprise le peuple. Pour qu’un gouvernement soit vraiment souverain, il faut qu’il reprenne son droit de créer un argent libre de dette.
Je finissais l’article (NEXUS) en disant que la « crise économique et financière globale serait un bienfait pour l’humanité. D’abord, on arrêterait de travailler, consommer et polluer en toute inconscience, et ensuite, ce pourrait être l’occasion d’une émancipation extraordinaire. Concrètement, matériellement, rien ne serait perdu. Seule la possibilité de mobiliser l’énergie humaine, le pouvoir sur l’autre est aboli. C’est une vraie révolution, une réelle abolition des privilèges. » Et que « les grands perdants seront les grands manipulateurs de finances. Pour 99 % de la population, cela ne sera pas bien grave. L’énergie de tout un chacun sera libérée du carcan, des chaînes de la finance internationale et de ses geôliers : les financiers. Certains pourraient se sentir un peu déboussolé et sans l’État et les processus démocratiques, les choses pourraient dégénérer. Mais restons calmes : la richesse, la vraie, notre énergie, n’aura pas disparu. Il n’y a pas eu de guerre en Europe depuis des dizaines d’années et grâce au travail et au génie humain nous avons des moyens de production d’une extraordinaire efficacité ; en fait, nous n’avons jamais été aussi riches. Le jour où les peuples réaliseront cela, nous pourrons enfin mettre en place une société de convivialité, de temps choisi, d’harmonie et de respect. »
Pour sortir de la crise monétaire absurde dans laquelle nous sommes englué, je propose donc depuis des années, les solutions du « 100 % money » et de l’assouplissement monétaire pour les peuples, c’est à dire, premièrement un contrôle de la totalité de la masse monétaire en circulation par l’ État et deuxièmement un revenu d’existence pour tout un chacun. Et il est évident que ces réformes ne pourront se faire qu’au niveau de l’État français en commençant par la nationalisation de toutes les banques françaises sans indemnités pour les actionnaires bien évidemment. En effet, comment se mettre d’acc
Utopie et distopie en confrontation tout au long de l'histoireFernando Alcoforado
Face à l'échec des Lumières, du marxisme et de la modernité dans la construction du bonheur humain, il est un défi immense pour les penseurs contemporains d'établir de nouveaux paradigmes et de nouvelles valeurs de comportement rationnel à formuler pour la société de notre époque. Les penseurs contemporains doivent se mobiliser pour réinventer un nouveau projet Lumières de société, tout comme les penseurs du XVIIIe siècle, afin de construire l'utopie d'un monde nouveau qui mettra fin à l'épreuve de l'humanité.
Ludo Martens
"Au milieu du XXième siècle est sorti le fameux livre "Panafricanisme ou communisme?" dans lequel Georges Padmore a tracé la perspective d'une Afrique indépendante, basée sur l'entreprise privée, adoptant une orientation sociale-démocrate et hostile au communisme.(1) Aujourd'hui, nous pouvons dire que ce panafricanisme-là a définitivement échoué.
Lorsque, bientôt, l'Afrique entrera dans le XXIième siècle, seul un panafricanisme basé sur le marxisme-léninisme pourra exprimer une position révolutionnaire, anti-impérialiste et socialiste."
COMMENT CONSTRUIRE UNE NOUVELLE SOCIÉTÉ POUR REMPLACER LE CAPITALISME MOURANT...FernandoAlcoforado1
Cet article vise à présenter une proposition de construction d'une nouvelle société pour remplacer le capitalisme mourant dans le monde qui contribue à l'émancipation complète de l'humanité de la souffrance séculaire qui lui est imposée depuis le XIIe siècle par les détenteurs du capital. La construction d'une nouvelle société devient une nécessité urgente, non seulement pour éliminer les problèmes politiques, économiques, sociaux et environnementaux insolubles et gigantesques causés par le capitalisme, mais aussi, compte tenu de la perspective de la fin de ce système au milieu du 21e siècle lorsque le taux de profit global et le taux de croissance du produit brut mondial atteindront zéro [1]. Cette situation montre que le système capitaliste mondial fonctionne conformément au principe d'entropie en présentant la tendance universelle à évoluer vers un désordre croissant et une autodestruction vers sa fin, ce qui impose la nécessité d'une nouvelle société à mettre en œuvre à travers le monde diamétralement opposé au capitalisme, c'est-à-dire au socialisme, qui est défendu et poursuivi depuis le XVIIIe siècle, mais différent de celui construit en Union soviétique et dans d'autres pays, c'est-à-dire le socialisme démocratique.
Ludo Martens
Discours prononcé par Ludo Martens, président du Parti du Travail de Belgique, lors de la Célébration du 80e anniversaire de la Révolution d'Octobre à Leningrad
Leningrad, Institut Smolny, 25 octobre 1997
LES RÉVOLUTIONS SOCIALES, LEURS FACTEURS DÉCLENCHEURS ET LE BRÉSIL ACTUELFernando Alcoforado
Cet article vise à analyser les facteurs déclencheurs des révolutions sociales qui se sont produites tout au long de l'histoire de l'humanité et à évaluer la possibilité de leur occurrence dans le Brésil contemporain.
NON À LA BARBARIE DANS LE MONDE EN DÉFENSE DE LA CIVILISATION Fernando Alcoforado
Cet article vise à dénoncer la barbarie dans laquelle l'humanité est soumise à travers l'histoire qui a atteint son plus haut niveau pendant l'existence du capitalisme à l'époque contemporaine et à lutter pour sa fin dans la défense des principes de civilisation.
Dans cet article, les différentes caractéristiques du fascisme sont présentées tout au long de l'histoire. Contrairement au fascisme ancien qui était et continue d'être nationaliste, le fascisme moderne est devenu, à l'époque contemporaine, le champion de la mondialisation et du néolibéralisme. Il n’existe dans chaque pays qu’un seul moyen de lutter contre le fascisme: la formation d’un large front démocratique qui, en unifiant les forces politiques de gauche et les libéraux démocrates, empêche la montée des fascistes au pouvoir car il est pratiquement impossible de renverser une dictature fasciste lorsque les fascistes sont déjà au pouvoir. D'autre part, il est difficile de lutter contre le fascisme résultant du processus de mondialisation économique et financière qui a conduit au totalitarisme moderne, puisqu'il opère à l'échelle mondiale et est enraciné dans toutes les parties du globe. Seule une action politique internationale antisystémique en faveur de la défense de l'humanité et contre la mondialisation et le néolibéralisme permettra de combattre et de vaincre le fascisme moderne.
Plaidoyer pour un nouveau projet socialisteMarc Jutier
[…] Une seule solution pour les États : reprendre le pouvoir de la monnaie… En effet, je dénonce depuis plus de 20 ans l’escroquerie à la base du système capitaliste : le système monétaire de Réserves Fractionnaires que pratique les banques depuis plus de deux siècles. Avec ce système, la planche à billet a toujours été une affaire privée pour les particuliers et les entreprises, mais depuis 40 ans, depuis le 3 janvier 1973 pour la France pour être plus précis, l’État, sous pression des banquiers, c’est interdit à lui même de créer la monnaie dont il a besoin. C’est évidemment une trahison des Messieurs Pompidou et Giscard et donc depuis le gouvernement se refuse à lui-même un privilège qu’il a accordé aux banques par la loi, il se fait le serviteur des banquiers et méprise le peuple. Pour qu’un gouvernement soit vraiment souverain, il faut qu’il reprenne son droit de créer un argent libre de dette.
Je finissais l’article (NEXUS) en disant que la « crise économique et financière globale serait un bienfait pour l’humanité. D’abord, on arrêterait de travailler, consommer et polluer en toute inconscience, et ensuite, ce pourrait être l’occasion d’une émancipation extraordinaire. Concrètement, matériellement, rien ne serait perdu. Seule la possibilité de mobiliser l’énergie humaine, le pouvoir sur l’autre est aboli. C’est une vraie révolution, une réelle abolition des privilèges. » Et que « les grands perdants seront les grands manipulateurs de finances. Pour 99 % de la population, cela ne sera pas bien grave. L’énergie de tout un chacun sera libérée du carcan, des chaînes de la finance internationale et de ses geôliers : les financiers. Certains pourraient se sentir un peu déboussolé et sans l’État et les processus démocratiques, les choses pourraient dégénérer. Mais restons calmes : la richesse, la vraie, notre énergie, n’aura pas disparu. Il n’y a pas eu de guerre en Europe depuis des dizaines d’années et grâce au travail et au génie humain nous avons des moyens de production d’une extraordinaire efficacité ; en fait, nous n’avons jamais été aussi riches. Le jour où les peuples réaliseront cela, nous pourrons enfin mettre en place une société de convivialité, de temps choisi, d’harmonie et de respect. »
Pour sortir de la crise monétaire absurde dans laquelle nous sommes englué, je propose donc depuis des années, les solutions du « 100 % money » et de l’assouplissement monétaire pour les peuples, c’est à dire, premièrement un contrôle de la totalité de la masse monétaire en circulation par l’ État et deuxièmement un revenu d’existence pour tout un chacun. Et il est évident que ces réformes ne pourront se faire qu’au niveau de l’État français en commençant par la nationalisation de toutes les banques françaises sans indemnités pour les actionnaires bien évidemment. En effet, comment se mettre d’acc
Utopie et distopie en confrontation tout au long de l'histoireFernando Alcoforado
Face à l'échec des Lumières, du marxisme et de la modernité dans la construction du bonheur humain, il est un défi immense pour les penseurs contemporains d'établir de nouveaux paradigmes et de nouvelles valeurs de comportement rationnel à formuler pour la société de notre époque. Les penseurs contemporains doivent se mobiliser pour réinventer un nouveau projet Lumières de société, tout comme les penseurs du XVIIIe siècle, afin de construire l'utopie d'un monde nouveau qui mettra fin à l'épreuve de l'humanité.
Ludo Martens
"Au milieu du XXième siècle est sorti le fameux livre "Panafricanisme ou communisme?" dans lequel Georges Padmore a tracé la perspective d'une Afrique indépendante, basée sur l'entreprise privée, adoptant une orientation sociale-démocrate et hostile au communisme.(1) Aujourd'hui, nous pouvons dire que ce panafricanisme-là a définitivement échoué.
Lorsque, bientôt, l'Afrique entrera dans le XXIième siècle, seul un panafricanisme basé sur le marxisme-léninisme pourra exprimer une position révolutionnaire, anti-impérialiste et socialiste."
COMMENT CONSTRUIRE UNE NOUVELLE SOCIÉTÉ POUR REMPLACER LE CAPITALISME MOURANT...FernandoAlcoforado1
Cet article vise à présenter une proposition de construction d'une nouvelle société pour remplacer le capitalisme mourant dans le monde qui contribue à l'émancipation complète de l'humanité de la souffrance séculaire qui lui est imposée depuis le XIIe siècle par les détenteurs du capital. La construction d'une nouvelle société devient une nécessité urgente, non seulement pour éliminer les problèmes politiques, économiques, sociaux et environnementaux insolubles et gigantesques causés par le capitalisme, mais aussi, compte tenu de la perspective de la fin de ce système au milieu du 21e siècle lorsque le taux de profit global et le taux de croissance du produit brut mondial atteindront zéro [1]. Cette situation montre que le système capitaliste mondial fonctionne conformément au principe d'entropie en présentant la tendance universelle à évoluer vers un désordre croissant et une autodestruction vers sa fin, ce qui impose la nécessité d'une nouvelle société à mettre en œuvre à travers le monde diamétralement opposé au capitalisme, c'est-à-dire au socialisme, qui est défendu et poursuivi depuis le XVIIIe siècle, mais différent de celui construit en Union soviétique et dans d'autres pays, c'est-à-dire le socialisme démocratique.
COMMENT RÉALISER DES UTOPIES PLANÉTAIRES VISANT À CONSTRUIRE UN MONDE MEILLEU...Faga1939
Cet article vise à présenter ce qu'il faut faire pour que les utopies planétaires se réalisent, visant à construire un monde meilleur et que son contraire, les dystopies planétaires, soit éliminé. L'histoire humaine regorge d'exemples d'utopies et de dystopies. D'excellents exemples d'utopie concernent les Lumières, le marxisme et la modernité qui ont échoué parce qu'ils n'ont pas tenu leurs promesses historiques de conquête du bonheur humain et de progrès ininterrompu au profit de l'humanité. Ce qui vient d'être décrit met en évidence l'impérieuse nécessité de réaliser 12 utopies visant à construire un monde meilleur aux quatre coins de la Terre, comme par exemple la conquête de la paix mondiale, la construction de la pleine démocratie dans tous les pays du monde, la prévalence des valeurs de civilisation sur la barbarie, la construction du socialisme démocratique en remplacement du capitalisme dans chaque pays et globalement pour éliminer le chaos économique et social aux niveaux national et mondial, la construction de villes vertes et intelligentes dans tous les pays du monde, l'utilisation de la science et de la technologie pour le bien de l'humanité, la conquête de l'immortalité des êtres humains ; la réalisation de la survie de l'humanité face à la dystopie représentée par les menaces d'extinction causées par les forces de la nature existant sur la planète Terre et venant de l'espace et la conquête du bonheur pour les êtres humains, individuellement et collectivement, avec le succès dans la réalisation des 11 utopies précédentes.
Figures de la philosophie et horizon cosmopolitique La mondialisation et les ...Daniel Dufourt
Figures de la philosophie et horizon cosmopolitique
La mondialisation et les apories d’une cosmopolitique
de la paix, de la citoyenneté et des actions
Journée de la philosophie à l’Unesco 2004
Unesco, Paris, 2006, 270 pages
livre revolucinário discute en profondeur la société post-capitaliste mentionné par Peter Drucker. Dans son livre - société post-capitaliste. livre fondamental pour enteder post-crise mondiale, et la transformation future du système capitaliste et de marché socialiste. Il traite également de l'avenir prometteur de la démocratie directe à la société et les travailleurs.
E indique une répartition équitable des revenus dans l'économie, sans nécessairement passer par des hausses d'impôts que Thomas Pikety propose dans son livre Capital au 21e siècle peut.
LES EFFONDREMENTS QUI MENACENT L'HUMANITÉ AU 21E SIÈCLE ET COMMENT ÉVITER LEU...Faga1939
Cet article a pour objectif de démontrer que le monde évolue pour les effondrements du capitalisme, de la mondialisation, de l'environnement, du social, de l'humanité et de tout dans le XXIe siècle, qui impose la nécessité de l'existence d'un gouvernement démocratique mondial qui soit capable d'éviter ses conséquences néfastes. Le sociologue Immanuel Wallerstein et l'économiste Michael Roberts pronostiquent l'effondrement du capitalisme et de la mondialisation dans le XXIe siècle. José Eustáquio Diniz Alves a affirmé que la Terre peut évoluer pour l'effondrement de l'environnement et social. John Casti pronostique l'effondrement de tout et Edgar Morin pronostique l'inévitabilité du désastre en raison de l'incapacité humaine de formuler une politique de civilisation et d'humanité. Une nouvelle société devra émerger et elle ne sera viable que si elle est dirigée par un gouvernement mondial démocratique, capable de planifier et de contrôler les systèmes chaotiques existants pour éviter les conséquences néfastes pour l’humanité de l’effondrement de tout. Il est urgent de construire une nouvelle société centrée sur de réels progrès économiques, politiques, sociaux et environnementaux. La crise intellectuelle de la pensée à l’époque contemporaine est ce qui fait que le monde dans lequel nous vivons fonctionne de manière chaotique, comme un navire à la dérive vers le désastre. Nous avons besoin d’un nouveau siècle des Lumières pour le 21e siècle. La protection de toutes les formes de vie et de la planète doit être au cœur de cette nouvelle pensée.
Ce document du président émérite de l'ILPS, Jose Maria Sison, a été prononcé lors de l'assemblée de lancement du Front populaire international à Bangkok, en Thaïlande, le 28 septembre 2022. Il présente un bref historique de l'ascension de l'impérialisme moderne à la domination, expose les contradictions et les crises actuelles qui secouent les pays du monde et l'ensemble du système capitaliste mondial, et offre quelques idées précieuses sur les perspectives de la lutte anti-impérialiste et de la résurgence du socialisme.
LES CAUSES D'ÉCHEC DANS LA CONSTRUCTION DU SOCIALISME ET SON FUTUR Fernando Alcoforado
Cet article vise les promesses du socialisme, son processus de construction dans plusieurs pays du monde, les causes de son échec avec les conclusions sur son avenir.
Comprendre Les Enjeux Stratégiques HS n°31 - Les entretiens du directeur. Ent...Jean-François Fiorina
Hervé Juvin vient de publier La grande séparation – Pour une écologie des
civilisations (Le Débat / Gallimard, (octobre 2013). Grille de décryptage du
réel, la géopolitique nous enseigne que la diversité politique constitue un élément-clé
de notre condition humaine. De fait, toutes les tentatives visant à une uniformisation
déboucheront inéluctablement sur des explosions de violence. Aussi nous
exhorte-t-il à recourir à la géopolitique, exercice de reconnaissance des forces
à l’œuvre dans le temps long du monde. D’autant que la crise que les Européens
traversent trouve avant tout son origine dans le déni du réel
Futur des civilisations, civilisations du futur.
Michel Saloff Coste
Initiateur du Club de Budapest France et de l’Université intégrale
"La crise globale à laquelle l'humanité est confrontée affecte aujourd'hui toutes les personnes et toutes les sociétés. Si nous continuons au rythme actuel, au milieu de ce siècle notre Terre pourrait devenir en grande partie inhabitable pour l'humain et la plupart des autres formes de vie. "
Ervin Laszlo Déclaration d'Etat d'Urgence Global, Club de Budapest International le 30 Octobre 2008
"Nous sommes en plein milieu d’une crise financière, économique, sociale sans précédent ; nous sommes à la veille d’une catastrophe écologique planétaire ; nous devons maintenant inventer un monde nouveau où les folies d’hier ne seront plus possibles. C’est la responsabilité qui nous incombe. Nous savons tous maintenant vers quelles catastrophes peut nous conduire notre obstination à essayer de régler les problèmes du XXIe siècle avec les instruments et les idées du XXe siècle. Désormais, plus un seul d’entre nous ne pourra prétendre qu’il ne savait pas."
Discours du président de la République Française Nicolas Sarkozy ,
64ème Assemblée générale des Nations Unies New York le 23 septembre 2009
Nous vivons aujourd’hui la fin d’une vague de civilisation, d’une culture et d’un mode de pensée. Ce qu’on appelle la modernité s’est construit sur un a priori « instrumental » qui considère que minéraux, végétaux, animaux ne sont que des ressources d’un système économique !
A la fin l’homme n’est lui même qu’une ressource…. Ne parlons nous pas de « Directeur des Ressources humaines » ? Cette vision mécaniste du monde est certainement à l’origine de l’extraordinaire succès de la civilisation moderne. Mais ce succès se transforme en horreur, quand poussé à l’extrême il aboutit à la faillite de notre biodiversité, l’explosion planétaire de la misère et l’implosion économique.
Cette vision du monde était un progrès, elle est aujourd'hui un handicap. La pensée mécaniste n’est pas capable de résoudre les problèmes dont elle est à l’origine.
Nous ne trouverons des solutions que si nous sommes capables de comprendre le système dans lequel nous vivons d’un point de vue extérieur. Si nous sommes capables d’en comprendre les mécanismes de les démonter et de les remonter de manière pacifique dans le cadre d’un système plus complexe, non plus mécanique mais interactif, systémique et intégral.
les Etats Unis d'Amérique exploite sa politique pour dominer le monde en donnant l'illusion d'une mondialisation créée pour aider les pauvres, les malades et les pays touchés par les crises économiques. En réalité, elle ne sert qu'à mettre les intérêts des hommes d'affaires comme objectif premier.
DE L'EMPIRE ANCIEN À L'EMPIRE MONDIAL CONTEMPORAIN.pdfFaga1939
Cet article vise à présenter la trajectoire des empires et des impérialismes à travers l'histoire de l'humanité qui ont évolué vers l'impérialisme unifié ou l'empire mondial à l'époque contemporaine. Les anciens empires ont été dirigés par des États impériaux existant dans l'Antiquité jusqu'au XIXe siècle, auxquels ont succédé des impérialismes dirigés par des États nationaux du XIXe siècle jusqu'à la seconde moitié du XXe siècle lorsque l'impérialisme unifié ou l'empire mondial a émergé à partir de 1975. L'alliance militaire contre l'Union soviétique a été le premier pas fait par les pays impérialistes vers la construction d'un impérialisme unifié ou d'un empire mondial. La deuxième étape vers la construction d'un impérialisme unifié ou d'un empire mondial a eu lieu lorsque tous les pays impérialistes et leurs alliés sont arrivés à la conclusion qu'il était nécessaire d'intégrer les marchés mondiaux et l'économie mondiale en tant que stratégie capable de promouvoir la croissance économique et d'augmenter les profits mondiaux du capitalisme déclenchant le processus de mondialisation contemporaine à partir des années 1990. La troisième étape vers la construction d'un impérialisme unifié ou d'un empire mondial a eu lieu à partir de 1990 avec la fin de l'Union soviétique et du système socialiste d'Europe de l'Est, ce qui a encore a potentialisé le processus de mondialisation contemporaine avec l'incorporation dans le capitalisme des marchés de la Russie et des pays qui faisaient partie du système socialiste de l'Europe de l'Est. L'impérialisme unifié ou empire mondial a vu le jour en 1975 lorsqu'il s'est articulé à travers le G7, qui est le groupe des pays les plus industrialisés du monde, composé de l'Allemagne, du Canada, des États-Unis, de la France, de l'Italie, du Japon et du Royaume-Uni avec la participation, également, de l'Union européenne. Des organisations telles que le FMI, la Banque mondiale, l'OMC (Organisation mondiale du commerce) et l'OTAN (Organisation du Traité de l'Atlantique Nord) travaillent de manière articulée avec les pays membres du G7 visant à atteindre les objectifs d'un impérialisme unifié ou d'un empire mondial.
L'ÉVOLUTION DE LA PENSÉE ÉCONOMIQUE ET SES EFFETS SUR L'ÉCONOMIE MONDIALE À T...Fernando Alcoforado
Cet article vise à présenter l'évolution de la pensée économique mercantiliste, classique libérale, marxiste, néoclassique libérale et néolibérale qui a été adoptée par l'humanité à travers l'histoire avec la présentation de ses effets sur le développement économique, politique et social des nations et du monde.
Sources diagnostic 12-12 v1 - Produire selon nos besoinsSource(s)
Diagnostic ouvert pour le 3e atelier politique d'intelligence collective organisé par Source(s).
Problématique :
Produire selon nos besoins : les alternatives au modèle économique dominant sont elles crédibles ou souhaitables ?
Similaire à L’opportunisme de droite est le complice de la globalisation impérialiste (20)
Impact des Critères Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance (ESG) sur les...mrelmejri
J'ai réalisé ce projet pour obtenir mon diplôme en licence en sciences de gestion, spécialité management, à l'ISCAE Manouba. Au cours de mon stage chez Attijari Bank, j'ai été particulièrement intéressé par l'impact des critères Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance (ESG) sur les décisions d'investissement dans le secteur bancaire. Cette étude explore comment ces critères influencent les stratégies et les choix d'investissement des banques.
Conseils pour Les Jeunes | Conseils de La Vie| Conseil de La JeunesseOscar Smith
Besoin des conseils pour les Jeunes ? Le document suivant est plein des conseils de la Vie ! C’est vraiment un document conseil de la jeunesse que tout jeune devrait consulter.
Voir version video:
➡https://youtu.be/7ED4uTW0x1I
Sur la chaine:👇
👉https://youtube.com/@kbgestiondeprojets
Aimeriez-vous donc…
-réussir quand on est jeune ?
-avoir de meilleurs conseils pour réussir jeune ?
- qu’on vous offre des conseils de la vie ?
Ce document est une ressource qui met en évidence deux obstacles qui empêchent les jeunes de mener une vie épanouie : l'inaction et le pessimisme.
1) Découvrez comment l'inaction, c'est-à-dire le fait de ne pas agir ou d'agir alors qu'on le devrait ou qu'on est censé le faire, est un obstacle à une vie épanouie ;
> Comment l'inaction affecte-t-elle l'avenir du jeune ? Que devraient plutôt faire les jeunes pour se racheter et récupérer ce qui leur appartient ? A découvrir dans le document ;
2) Le pessimisme, c'est douter de tout ! Les jeunes doutent que la génération plus âgée ne soit jamais orientée vers la bonne volonté. Les jeunes se sentent toujours mal à l'aise face à la ruse et la volonté politique de la génération plus âgée ! Cet état de doute extrême empêche les jeunes de découvrir les opportunités offertes par les politiques et les dispositifs en faveur de la jeunesse. Voulez-vous en savoir plus sur ces opportunités que la plupart des jeunes ne découvrent pas à cause de leur pessimisme ? Consultez cette ressource gratuite et profitez-en !
En rapport avec les " conseils pour les jeunes, " cette ressource peut aussi aider les internautes cherchant :
➡les conseils pratiques pour les jeunes
➡conseils pour réussir
➡jeune investisseur conseil
➡comment investir son argent quand on est jeune
➡conseils d'écriture jeunes auteurs
➡conseils pour les jeunes auteurs
➡comment aller vers les jeunes
➡conseil des jeunes citoyens
➡les conseils municipaux des jeunes
➡conseils municipaux des jeunes
➡conseil des jeunes en mairie
➡qui sont les jeunes
➡projet pour les jeunes
➡conseil des jeunes paris
➡infos pour les jeunes
➡conseils pour les jeunes
➡Quels sont les bienfaits de la jeunesse ?
➡Quels sont les 3 qualités de la jeunesse ?
➡Comment gérer les problèmes des adolescents ?
➡les conseils de jeunes
➡guide de conseils de jeunes
L’opportunisme de droite est le complice de la globalisation impérialiste
1. 1
L’opportunisme de droite est le complice de la globalisation
impérialiste
Oleg S. Chénine,
Président du Soviet de l’Union des Partis Communistes -
Parti Communiste de l’Union Soviétique
Contribution au dixième Séminaire Communiste International,
« La révolution socialiste mondiale dans les conditions de la globalisation
impérialiste »
Bruxelles, 2-4 mai 2001
Le 19e congrès du PCUS s’est terminé le 14 octobre 1952. A la dernière
séance, Staline y a prononcé une brève allocution. Et bien que dans le rapport de
G.M.Malenkov, il est affirmé que « les contradictions, qui déchirent maintenant le
camp impérialiste, peuvent amener à la guerre d’un Etat capitaliste contre un autre »,
Staline s’est entièrement désolidarisé des vieux dogmes et donna la caractéristique
de la nouvelle situation dans le monde :
« Auparavant la bourgeoisie se considérait chef des nations, elle défendait les
droits et l’indépendance des nations, les plaçant ‘par dessus tout’. Maintenant il n’est
plus resté trace du ‘principe national’. Maintenant la bourgeoisie vend les droits et
l’indépendance des nations pour des dollars. Le drapeau de l’indépendance
nationale et de la souveraineté nationale a été jeté par dessus bord. » Joseph
Vissarionovitch Staline énonçait le fonds de ce phénomène, qu’on appelle
maintenant globalisation.
La globalisation, concept à multiples significations, bien que de circulation
relativement récente, possède son histoire. En son temps, les régents de « l’empire
céleste », les empereurs romains, et la « reine des mers », la Grande Bretagne, ont
prétendu au caractère mondial de leurs actions. La formation d’un mouvement social,
économique, spirituel global, s’emparant de pratiquement tout le globe terrestre et
des aspects principaux de la vie de l’humanité et désigné comme la civilisation
occidentale remonte au 19e siècle. Pourtant, la seconde moitié du siècle passé a
conduit à des corrections vraiment spécifiques et à des compléments de ce
processus.
Citons encore une pensée de J.V.Staline, prononcée dans les années 30 :
« Plus on marchera de l’avant, plus on aura de succès, plus s’irritent les vestiges des
classes exploiteuses brisées, plus vite passeront-elles à des formes plus aiguës du
combat. » Cette évocation ne vise pas seulement à exprimer le profond regret d’avoir
oublié les recommandations du chef dans des temps pas si lointains, mais à utiliser
l’approche dialectique marxiste-léniniste-stalinienne et à trouver l’optimisme, en
évaluant la situation mondiale actuelle, afin d’examiner la condamnation historique
de la globalisation et les moyens de la vaincre.
Au milieu du 19e siècle, il devient évident que tous les événements
importants, déterminant la marche de l’histoire mondiale, se passent dans les pays
2. 2
d’Europe et aux Etats-Unis. « La bourgeoisie, par la voie de l’exploitation du marché
mondial, déclarent, dans le Manifeste du Parti Communiste, Karl Marx et Friedrich
Engels, a rendu la production et la consommation de tous les pays cosmopolite. Par
les perfectionnements rapides de tous les moyens de production et par un
allégement incessant des moyens de communication, elle entraîne dans la
civilisation toutes les nations, même les plus barbares. »
C’est particulièrement pertinent quand on réalise que les plus grands succès
dans le développement de la technique, de la science, des forces de production, ne
correspondent pas à l’aspiration de l’humanité à la réalisation d’un idéal social, en
harmonie avec tous les domaines de la vie sociale. La rupture dans la situation
socio-économique entre capitalistes et travailleurs salariés, l’aggravation de
l’opposition des classes dans les pays avancés du capitalisme, ont conduit à la
création par Marx et Engels de l’idéologie communiste scientifiquement fondée. Cette
rupture véritable de la tendance capitaliste globalisante du développement, qui a en
vérité une signification historique mondiale, a été réalisée par le parti de Lénine en
Octobre 1917.
La base socio-économique, organisationnelle, idéologique et stratégique de la
politique de globalisation impérialiste (ultra-impérialisme du 21e siècle) se forme
sous nos yeux. Si on compare les facteurs importants des buts et des valeurs du
projet de globalisation américano-sioniste et du projet socialiste (communiste),
l’absence de perspective historique du premier devient tout à fait évidente.
L’objet de la globalisation impérialiste – par définition – est le monde entier.
Toutefois, dans la théorie et surtout dans les actions pratiques, une délimitation
tranchante s’établit entre l’humanité «principale » et l’humanité « auxiliaire et non-
rentable », à laquelle les fonctionnaires « civilisés » de l’ONU attribuent deux tiers de
la population du globe. Des possibilités colossales d’action sur les processus
mondiaux sont concentrées dans les mains d’un groupe très étroit de personnes et
d’organisations. « Les corporations transnationales, comme le remarque le dirigeant
du peuple cubain Fidel Castro, sont des organisations possédant de grandes
possibilités, une grande richesse et plus de pouvoir que tous les gouvernements
ensemble. Plus elles fusionnent, plus elles se rendent maîtres des finances, de la
production et de l’économie mondiale, propulsées par les lois aveugles et
incontrôlées de leurs systèmes. Ainsi elles accélèrent davantage l’arrivée de la
crise. »
L’objet de la régulation socialiste économique à grande échelle est avant tout
le processus de reproduction sociale. Ce processus est coordonné par un centre
unique économique, l’Etat. Sur le plan international, une balance de développement
progressif s’établit comme suit : d’un côté entre le milieu de vie de la société humaine
et le système technique qu’elle a créé, de l’autre entre les intérêts de développement
des pays distincts comme de certains instituts internationaux, qui résolve les
problèmes de coordination, par exemple dans les domaines de la science, du
transport et de la communication, de la conquête du cosmos, de la mise en valeur de
l’Antarctique, etc.
La profondeur du conflit entre les deux tendances envisagées apparaît encore
plus clairement lors de la confrontation du sens et du but de l’économie. La
régulation globalisante a pour but l’enrichissement sans frein des sujets de
l’économie, c’est-à-dire avant tout les multinationales, le contrôle sur l’espace
3. 3
économique mondiale, l’obtention du profit sous différentes formes, surtout comme
rente financière. La régulation globale s’appuie sur la force de l’argent, et ne mise
pas en premier lieu sur les besoins économiques mais financiers. Cette tendance,
démontrée par Marx, - « A la place de tous les sentiments physiques et spirituels on
arrive à une aliénation de tous ces sentiments, à un sentiment de possession » - a
atteint la limite de « primitivisation » complète de l’homme. Toutes les valeurs se
convertissent en coût, les différences qualitatives en quantitatives, et la liberté de la
personne (pour laquelle luttent tant de libéraux-globalisateurs) en liberté de vendre et
d’acheter tous et tout.
Le but et le sens du processus de la régulation socialiste de l’économie est
le développement optimal de tous les secteurs de l’économie ; la création d’une base
matérielle pour le développement diversifié et surtout spirituel de la société et de
l’homme ; l’aspiration à la réalisation du principe de justice sociale, non seulement
dans la répartition, mais aussi dans tous les domaines de la vie sociale et
économique ; la garantie pour chaque individu, chaque collectivité, chaque peuple,
de chances égales de réaliser les besoins spirituels de toute la société et de chacun
de ses membres.
A la fin du 20e siècle, avec le développement de la vie économique (et pas
seulement économique) selon des scénarios élaborés par les sujets de la régulation
globale, les liens économiques entre pays ont acquis la forme d’une toile d’araignée
financière. La bulle spéculative géante, créée par les Etats-Unis avec l’aide du Fonds
Monétaire International, a atteint une dimension de 300 trillions de dollars, pour une
production mondiale n'atteignant que 40 trillions. Les Etats industriellement
développés principaux comme l’Allemagne, la France, l’Italie, mais aussi le Japon et
la Chine, prennent davantage conscience que leurs intérêts économiques et
politiques entrent en contradiction directe avec le diktat du dollar, avec l’inévitable
interruption totale du système des valeurs et financier, imposé au monde par les
Etats-Unis.
De même, dans la sphère économique de la partie « secondaire » de la
communauté mondiale, à laquelle appartiennent aussi les pays de la C.E.I., on
impose, au lieu de production réelle des valeurs de consommation, le fantôme du
marché, le fétichisme monétaire. Ainsi dans le domaine de la conception du monde,
tout l’espace est comblé par la masse irréelle, « virtuelle » d’informations. Au siècle
technotronique, l’écran résout tout. Dans cette masse, dominent le rejet de la
nécessité du progrès social et la conception de la « fin de l’histoire », la valeur de
consommation bourgeoise et l’anti-collectivisme réactionnaire, la propagande pour la
licence morale et le droit du plus fort, le discrédit du travail et le culte de la richesse.
Ces « émanations » de l’idéalisme informationnel privent carrément les citoyens
ordinaires et la nouvelle génération du sentiment du danger, de défense
psychologique envers le système d’aliénation et d’exploitation. Ce système, avec ses
possibilités techniques actuelles de contrainte par des forces intéressées non au
développement de la société mais à sa dégradation, conduit inévitablement à la
catastrophe, nucléaire ou écologique, de la civilisation ou de la morale.
Dans le pays qui s’impose au monde comme modèle à imiter, la criminalité
atteint des taux records. Les groupes de la population non-traditionnels (plus
exactement : hors de la tradition) augmentent, les homosexuels comptent déjà
jusqu’à 15% de la population, les membres des sectes, etc. Néanmoins, pour les
4. 4
systèmes financiers puissants, qui contrôlent pratiquement tout le réseau télévisé
comme aux Etats-Unis ou comme en Israël, où se concentrent des personnes
possédant la double citoyenneté, une telle évolution parait nécessaire pour la
formation accélérée d’un nouvel ordre mondial et d’un gouvernement mondial.
Encore un aspect, peut-être le plus important, bien que le plus passé sous
silence, de la globalisation. Pour élargir leur zone de contrôle, les globalisateurs
choisissent généralement – surtout après l’effondrement de l’URSS – non la
coopération économique ou culturelle, mais ils misent sur la violence, avec l’aide,
avant tout, du bloc armé de l’Otan. Ils insistent sur « l’absence de pertes », sur
« l’obtention d’un profit maximum », c’est à dire sur l’impunité, sur la réduction au
maximum de leurs pertes, en tuant un nombre maximum d’hommes chez leurs
victimes. La « guerre du Golfe » est significative : pour chaque Américain tué, il y a
eu mille Irakiens tués. Naturellement, une telle proportion ne peut être obtenue que si
on se donne pour tâche de supprimer tout le monde et non seulement ceux qui
portent l’uniforme militaire.
En Corée, en 1950-1953, les « forteresses volantes » américaines ont
bombardé impunément des populations pacifiques, des monuments culturels. Au
Viêt-nam, les Etats-Unis ont largement utilisé l’arme chimique, le napalm, ils ont
incendié des villages entiers, avec pour résultat la mort de plus de 500.000 habitants
du pays. Dans ces guerres impitoyables, les Etats-Unis ont tué surtout la population
civile. Si la proportion des victimes civiles a atteint 5% au cours de la Première
Guerre mondiale, et dans la Seconde Guerre mondiale 50% (ce fut déjà le « mérite
brillant » de l’Allemagne fasciste de Hitler), lors des guerres de Corée c’était 84%, au
Viêt-nam près de 90% de civils. Ce furent des guerres américaines pour détruire
toute la population des pays socialistes. Et ils sont prêts à poursuivre ces guerres
contre les peuples qui ne sont pas d’accord avec la politique pratiquée par les
« civilisateurs ».
Sans doute dans le chiffre énorme des victimes, un autre facteur a joué un
rôle. Il s’agit d’un autre moyen de lutte contre la population « non-rentable » et
« excédentaire » : le blocus. La population est privée de produits, de médicaments,
on organise la disparition « pacifique ». Ce moyen est aussi appliqué en Russie,
avec le concours actif du régime, arrivé au pouvoir il y a 10 ans. On ne peut pas
qualifier de « naturelle » la baisse de la population, égale à près de 6 millions, en 8
ans. La mortalité dans le pays est plus que deux fois plus grande que la natalité.
60% de la population touche un revenu inférieur au minimum vital. On cultive le culte
de la violence, du sexe libre, de l’alcool et de la tabagie. Le niveau d’instruction et
d’éducation s’abaisse fortement. La base sociale frappée par l’alcoolisme, la drogue,
le sida et la criminalité s’élargit.
Les traits de base de la politique de globalisation sont apparus assez
pleinement dans l’exemple de l’activité de subversion contre l’Union soviétique. Pour
la destruction de l’URSS et du régime social soviétique, le sommet de la « société
élitaire globalisatrice » a mobilisé toutes ses forces et possibilités. L’irruption massive
dans notre pays a conduit à trois directions principales : militaro-politique, socio-
économique et culturelle-idéologique.
La suggestion sarcastique d’un des philosophes slavophiles du 19e siècle aux
partisans de la civilisation européenne (c’est-à-dire de la globalisation) - « affaiblir ce
principe populaire » qui résiste à cette civilisation - était adressée aux
5. 5
contemporains. Toutefois elle paraissait prophétique : la voie de l’affaiblissement du
principe populaire fut adoptée et réalisée, avec les conséquences aggravantes
qu’elle fut l’œuvre de la partie dissidente de l’intelligentsia soviétique (surtout
« créatrice ») et des traîtres du sommet du Parti et d’Etat. Sous le slogan « du retour
dans le courant de la civilisation mondiale», on a sapé, ébranlé et détruit par tous les
moyens les racines de l’unité de cette société, de ce type culturel et historique et de
cette nouvelle formation socio-économique, qui formaient la base de
l’épanouissement et de la puissance de l’Union soviétique, de cette formation qui
pouvait réellement devenir la base de la solidarité entre toutes les parties de
l’humanité.
Précisément cette solidarité, l’internationalisme prolétarien, peut et doit
devenir l’arme principale dans la lutte contre la globalisation impérialiste. Les
interventions des nationalistes-patriotes contre la globalisation doivent sans doute
être saluées, avec ceux-ci on peut collaborer, mais notre tâche principale c’est de
renforcer le front de gauche, les forces des travailleurs. C’est pourquoi toutes
déformations, mots d’ordre falsifiés, courants opportunistes à l’intérieur de ce front
sont mortellement dangereuses.
L’opportunisme au sein du mouvement communiste dans notre pays, dans les
pays d’Europe a une longue histoire. Lors du 19e Congrès du P.C.U.S. déjà
mentionné, fut acceptée entre autres la résolution suivante :
« 1. Estimer indispensable et opportun de mener le remaniement du
programme existant du parti.
2. Lors du remaniement du programme, se laisser guider par les positions de
principe de l’œuvre du camarade Staline « Problèmes économiques de l’Union
soviétique. » 4. Soumettre le projet remanié du parti à l’attention du Congrès
suivant du Parti Communiste de l’Union soviétique »
Toutefois N. Khrouchtchev, au Congrès suivant, le 20e Congrès, et en fait lors d’un
Plénum Elargi du Comité Central (car le 24 février 1956 le congrès a épuisé l’ordre
du jour et a accompli son travail, mais le rapport mentionné ci-dessus de
Khrouchtchev a été communiqué oralement le 25 février), a commis une double
trahison.
Au lieu du programme, il a fait passer une résolution « sur le culte de la
personnalité et ses conséquences ». Mais vers 1961, il a écarté de fait les membres
de la commission de programme du travail (Khrouchtchev lui-même n’était pas inclus
dans la commission, comme on le voit, d’après ses propres indications), et cela a
conduit à l’acceptation d’un « programme de construction du communisme » anti-
marxiste par son continu. Il a fournit un terrain riche pour le développement
impétueux du révisionnisme et de l’opportunisme à l’échelle historique mondiale.
Plus tôt encore, au 21e Congrès de 1959, Khrouchtchev a déclaré « la victoire entière
et définitive du socialisme en URSS », ce qui était faux et prématuré, et une
conséquence de la tendance du groupe dirigeant du Parti pour des solutions rapides
et faciles.
Du point de vue théorique, toute la période de 10 années de la direction de
Khrouchtchev peut être caractérisée comme le refus de développement créateur du
marxisme, comme du néo-trotskisme, comme une évidente fuite en avant, comme du
gauchisme, ce qui se transforme inévitablement en opportunisme de droite. Ceci
6. 6
confirme l’estimation du danger des déviations de droite et de gauche dans le
mouvement communiste, estimation faite par Staline: « les deux sont pires ».
L’élimination des documents du parti, par Khrouchtchev, de la proposition
suivante, fut un coup puissant porté au P.C.U.S. :
« Dans le parti, il ne peut y avoir deux disciplines, l’une pour les dirigeants,
l’autre pour les membres ordinaires… Etre juste et honnête devant le parti, ne
pas admettre dissimulation, ni altération de la vérité. La fausseté d’un
communiste face au parti et la tromperie du parti sont un mal néfaste et
incompatible avec la présence dans les rangs du parti. A n’importe quel poste,
un communiste doit choisir des cadres d’après les indices des qualités
politiques et pratiques. Le choix des cadres d’après les indices de la parenté
et du népotisme, de l’origine et du dévouement personnel sont inadmissibles.
La violation de ces normes, le choix des cadres selon les relations d’amitié, de
dévouement personnel, de copinage régional et de parenté, sont
incompatibles avec la présence dans les rangs du parti. »
Il est caractéristique que, justement sur ce thème, il a exprimé la thèse
opposée avec pathos au 19e Congrès du P.C.U.S., où sur demande du Comité
Central, il a fait rapport sur les changements dans le statut du parti.
Khrouchtchev retire l’article 131 de la Constitution de l’URSS :
« Chaque citoyen est tenu de garder et de renforcer la propriété
sociale, socialiste, comme base sacrée et inviolable du régime soviétique,
comme origine de la vie prospère et culturelle de tous les travailleurs. Les
personnes qui attentent à la propriété sociale, socialiste, sont des ennemis du
peuple. »
Peut-être le plus grand crime de Khrouchtchev est-il d’avoir supprimé le
mécanisme de contrôle et de stimulation de la diminution du prix de revient. Il a
proclamé que la politique stalinienne de baisse systématique des prix était
aventureuse. Cette démarche en particulier a servi de base pour la réforme de 1965,
qui a confirmé définitivement la catégorie capitaliste du profit comme critère de
l’efficacité dans l’économie socialiste.
Souvent, on entend que le terme « dictature du prolétariat », bien que
rigoureusement scientifique, paraît irréfléchi sur le plan socio-économique, qu’il incite
la conscience primitive vers une violence incontrôlée. L’histoire a prouvé clairement
que dans une société de classe, l’Etat est simplement indispensable comme appareil
de violence d’une de ces classes pour garantir sa domination. Quel que soit
l’emballage de l’Etat exploiteur - « la société des chances égales », « la démocratie
la plus large », « le respect des droits de l’homme », etc. - son essence est
invariable : la dictature des propriétaires, de la bourgeoisie. Son alternative, c’est la
dictature du prolétariat.
On ne peut accuser Staline de conservatisme, ni d’aventurisme.
L.M.Kaganovitch avait raison quand dans ses derniers souvenirs, il attribuait à
Staline la qualité d’une exceptionnelle prudence politique. Et dans la conclusion de
« Problèmes économiques du socialisme en URSS », il proposait l’introduction
pesée, mais ferme, d’un large système d’échange de produits direct entre ville et
7. 7
campagne et, de-là même, la réduction de la sphère d’activité de l’échange de
marchandises.
A présent il est incontestable que Staline fut le principal stratège économique
du pays pendant trois décennies. A l’exception des deux premières années de la
guerre, il n’a pas laissé descendre les tempos annuels réels de croissance de la
production sous 10%. Bien qu’on essaie de l’effacer de la mémoire populaire, dans
les années d’après guerre, il a réalisé une baisse annuelle des prix comme forme
essentielle de l’augmentation du niveau de vie des travailleurs. Staline a clairement
montré comment on peut diriger un grand pays, utiliser le pouvoir à des fins de
progrès du socialisme.
Staline fut aussi conséquent dans les affaires internationales. Sous Staline la
politique extérieure d’après guerre fut conduite en tenant précisément compte que
les fruits de la grande victoire doivent être gardés entièrement, en partie pour
confirmer le socialisme en URSS et en partie pour consolider le camp socialiste.
Dans le dernier cas, il ne faut pas se laisser entraîner par son élargissement, mais il
faut assimiler solidement ce qui est acquis.
Les conférences de Moscou des représentants des partis communistes en
1957 et 1960 ont été visiblement influencées par les congrès du P.C.U.S., qui se
tenaient sous Khrouchtchev. Elles ont déclaré que le P.C.U.S. est le parti, non de la
classe ouvrière, mais l’avant-garde de tout le peuple, et par conséquent la thèse sur
la dictature du prolétariat a été retirée des documents du mouvement communiste
international. On s’est expliqué, non sur la lutte entre deux systèmes, mais sur leur
coexistence pacifique, ce qui a provoqué une vive critique de la part du Parti
Communiste Chinois.
Dans la déclaration de la Conférence des représentants des partis
communistes et ouvriers en novembre 1960, il était dit : « Maintenant les possibilités
socio-économiques de restauration du capitalisme sont liquidées, non seulement en
Union soviétique, mais aussi dans d’autres pays socialistes. Les forces unies du
camp socialiste garantissent solidement chaque pays socialiste des attentats de la
part de la réaction impérialiste. Ainsi la cohésion des Etats socialistes dans un camp
uni, l’unité solide et la puissance toujours montante de ce camp garantit dans le
cadre de tout le système une victoire complète du socialisme. »
Cette position, tout comme une série d’autres, pêchent par des exagérations,
par l’absence de dialectique, par la confusion entre désir et réalité.
Dans les documents de la Conférence des représentants des partis
communistes et ouvriers, on peut toutefois rencontrer des formulations tout à fait
justes encore aujourd’hui :
« L’opportunisme de droite s’efforce
de diffamer l’enseignement du marxisme-léninisme, de le proclamer périmé et
de le remplacer par une idéologie réformiste, niant la lutte des classes, la
révolution socialiste et la dictature du prolétariat ;
d’escamoter les contradictions de la société bourgeoise ;
de nier le rôle de la classe ouvrière comme force révolutionnaire principale ;
de considérer comme absolues les méthodes parlementaires, de dégrader
8. 8
l’importance de la lutte de masse extraparlementaire.
Comme de règle, l’opportunisme « de gauche » s’unit au dogmatisme et
conduit à la routine sectaire.
Bien qu’ils formulent des thèses différentes, l’opportunisme « de droite » et
celui « de gauche » s’entrelacent souvent, la communauté de l’orientation anti-
révolutionnaire les relie. Le révisionnisme dans la théorie ouvre la voie à la
pratique opportuniste. L’opportunisme de droite signifie le glissement des
positions de liquidation, l’accord avec la social-démocratie en politique et
idéologie. Les opportunistes de gauche se dissimulent sous une phrase ultra-
révolutionnaire et poussent les masses à des actions aventuristes, et le parti
sur la voie du sectarisme.
Aussi différentes qu’elles soient, les déviations de marxisme-léninisme à droite
ou à gauche conduisent finalement à des conséquences identiques nuisibles :
elles affaiblissent la capacité de lutte des partis communistes, elles sapent les
positions révolutionnaires de la classe ouvrière et l’unité des forces anti-
impérialistes.
Souvent l’opportunisme de gauche et de droite partagent le trait commun de la
capitulation devant le nationalisme, et parfois passent directement aux
positions nationalistes. Lénine a découvert ce lien il y a longtemps : « la
parenté idéologique et politique, le lien, même l’identité de l’opportunisme et
du social-nationalisme ne fait aucun doute ». »
Mais ce qui est bien exposé dans la théorie, n’est pas toujours observé dans
la pratique. Et les semences empoisonnées de l’opportunisme semées par
Khrouchtchev ont commencé à donner des pousses abondantes déjà au début des
années 60.
Ainsi le Plénum du Bureau Central du P.C. de Norvège écrivait dans sa
déclaration de janvier 1963 : « Nous, le P.C. de Norvège, prendrons notre propre
position sur les différentes questions de caractère idéologique. »
Et voici la position du P.C. Italien : « Il est possible que nous devions trouver
de nouvelles formes d’unité entre les partis, en conservant le respect maximum de
l’autonomie de chacun d’eux, en retenant les sentiments de responsabilité pour
laquelle nous nous sommes toujours comportés avec zèle, parce que nous avons
exigé les premiers de refuser la théorie de l’Etat et du parti-dirigeant. La
responsabilité, la démocratie, la diffusion des idées entre différents partis et à
l’intérieur de chaque parti sont la voie qu’on peut prendre pour sauver et consolider
l’unité. »
« La société socialiste italienne doit être basée sur la démocratie dans des
conditions du principe de la majorité libre et démocratiquement exprimée… »
(L.Longo, interventions de mai 1963 et novembre 1964).
Voilà encore quelques exemples : « Le Parti Communiste Français, admettant
le système multipartite, a proposé la collaboration durable et étroite entre parti
communiste et socialiste, non seulement pour aujourd’hui, dans la lutte contre le
régime du pouvoir personnel et pour la démocratie, mais aussi demain afin de
construire ensemble le socialisme, créant avec succès les conditions pour sa
9. 9
réalisation, grâce à une large union démocratique entre classe ouvrière, paysannerie
au travail, intelligentsia et couches moyennes ». (V.Rochet, novembre 1964)
« Les organisations démocratiques de notre pays sont maintenant tellement
fortes, que, en utilisant correctement leur puissance unifiée, on peut liquider la
domination du capital et atteindre le pouvoir populaire. » (Programme du PC de
Suède, 1964)
Si le Congrès International de 1957 s’est tenu sous le signe du détrônement
du « culte de la personnalité », en 1969, le thème principal était, face à l’ordre du jour
officiel, le maoïsme (« sectarisme de gauche ») et les événements de
Tchécoslovaquie de 1968. Les divergences idéologiques se sont renforcée, une
critique ouverte s’est manifestée à l’égard du P.C.U.S.
« Nous estimons que la tendance à coller des étiquettes et à prononcer des
arrêts idéologiques, par ceux qui se tiennent sur d’autres positions, est négative. On
essaie d’expliquer n’importe quelles divergences par une « déviation » de la pureté
de l’enseignement, pendant qu’on ne sait pas qui devrait être le gardien de cette
pureté. Cela signifie en fait non seulement aiguiser ces divergences, mais aussi se
couper des voies vers la compréhension des raisons objectives, des intérêts réels,
qui se trouvent à leur source. » (E.Berlinguer, P.C. Italien) Ici se situe le début de la
racine de « l’Eurocommunisme », celui-là même qui, dans la seconde moitié du
siècle passé, s’est substituée au marxisme-léninisme en qualité de base idéologique
de nombreux partis communistes d’Europe occidentale et conduisit à leur
dégénération.
Maintenant nous voyons particulièrement que « l’eurocommunisme » ne fut
rien d’autre qu’une forme contemporaine d’un opportunisme d’extrême droite. Il est
responsable de la chute du mouvement communiste ouest-européen. Et aussi la
raison de la disparition de l’arène politique européenne d’une série de partis
communistes qui, il y a un demi-siècle, étaient l’avant-garde et la fierté du
mouvement anti-impérialiste révolutionnaire mondial.
C’est pourquoi pratiquement tous les partis communistes des pays capitalistes
développés sont intervenus contre l’usage de la force pour résoudre la crise en
Tchécoslovaquie en 1968. G.Husak a donné une réplique digne :
« Les cercles impérialistes prennent toujours sainement en compte dans la
politique et l’économie les facteurs réels. Nous serions des fantaisistes et non
des socialistes scientifiques, si nous ne partions pas de l’estimation réelle des
faits.
En fin de compte, ce sont les gens qui font la politique, mais ils ne possèdent
pas toujours des qualités idéales. Dans l’étape du passage au socialisme
surviennent des problèmes de caractère objectif et subjectif. Des
contradictions et des divergences surviennent. Il faut distinguer leur caractère
particulier ou essentiel. Sur les questions particulières on peut discuter et
débattre. S’il s’agit des principes de notre doctrine et de notre politique, il faut
lutter conséquemment.
Nous sommes étonnés que certains partis frères ici, ne connaissant que
superficiellement les choses et notre développement, tirent des
10. 10
conclusions hâtives concernant la problématique tchécoslovaque.
Objectivement, cela s’oppose à nos intérêts.
Notre propre expérience montre que le mot d’ordre de souveraineté, privé de
contenu de classe, est aminci et sert comme une arme efficace aux forces
opportunistes de droite, révisionnistes et anti-socialistes.
Pour nous, il ne peut être question d’unité formelle et sans principe, de
compromis sur des questions de principe. Une riche expérience nous apprend
que les compromis opportunistes ne résolvent rien et que tôt ou tard ils se
retournent contre le mouvement révolutionnaire et le peuple des travailleurs. »
Mais le document final de la Conférence Internationale de 1969 relève :
« Les communistes accordent une importance décisive à l’unité de la classe
ouvrière, s’expriment pour la collaboration avec les socialistes et les sociaux-
démocrates, pour établir un courant démocratique progressif et construire la
société socialiste de l’avenir.
L’impérialisme est impuissant à recouvrer l’initiative historique qu’il a perdue, à
faire revenir en arrière le développement du monde actuel. Le système
socialiste mondial, la classe ouvrière mondiale, toutes les forces
révolutionnaires déterminent la voie principale du développement de
l’humanité. »
Ceci orientait le parti vers l’indulgence, élargissait de façon non fondée la base
sociale.
Ainsi toutes les tendances négatives dans le mouvement communiste et
ouvrier, y compris en Union soviétique, ont leur source dans une histoire pas
tellement lointaine. Les événements de la fin de l’an passé et du début de cette
année, dont nous avons informé les partis frères, et dont les initiateurs furent les
opportunistes de droite contemporains avec à la tête la direction du plus grand Parti
Communiste (seulement par appellation) de la Fédération Russe, y trouvent leur
origine.
Pour les participants à la conférence, il est intéressant de connaître une des
déclarations de G.Ziouganov au « Plénum » du 20 janvier 2001, que la commission
de contrôle de l’UPC-PCUS du 24 février a d’ailleurs reconnue contraire aux statuts
et illégale : « Une des plus grandes réalisations du 20e siècle fut la création d’une
grande Union, qui fut le flambeau et l’espoir de tous les travailleurs, et la création de
l’Union européenne, qui aujourd’hui prospère et conduit assez intelligemment et avec
clairvoyance sa politique. »
Et encore une opinion de l’ex-frère d’armes G.Ziouganov à l’Union Nationale
Patriotique Russe : « Les sociaux-démocrates de l’Europe du modèle des années 90
ont su de façon magistrale, en partant de la position des intérêts nationaux, s’intégrer
dans les processus globaux, trouver ce « juste milieu », qui tenait compte à la fois
des lois de l’évolution humaine, y compris les processus globaux des années 90, et
de la spécificité nationale qui pourrait résister à l’effacement de l’identité nationale. »
Cette déclaration est faite alors que dans les campagnes de Serbie, du Kosovo et de
Metokhi, les projectiles à l’uranium continuent à semer la mort invisible, silencieuse.
Ce sont les traces des tirs et bombardements de l’Otan, soutenus
11. 11
inconditionnellement par les sociaux-démocrates d’Europe, qui forment le noyau de
l’Internationale socialiste et dirigent le gouvernement de 13 pays de l’Europe
occidentale. Voilà un exemple avec lequel nos opposants « constructifs-
intransigeants » essaient d’inspirer le peuple.
Nous resterons fermement sur des positions de classe, révolutionnaires,
prolétaires, et mènerons un combat décidé pour attirer de larges masses de
travailleurs à nos côtés.
La formule de Lénine reste toujours actuelle : « L’opportunisme consiste à
sacrifier les intérêts fondamentaux pour gagner des avantages particuliers et
temporaires. Voilà le clou de la définition théorique de l’opportunisme. » Cette
position est concrétisée par les paroles du camarade Guss Hall, décédé récemment :
« Dans la situation actuelle, l’appui excessif à « l’indépendance du parti » peut
mener au nationalisme. Les cadres, éduqués par les idées d’autonomie et
d’indépendance, peuvent se transformer en gens tendant à mener une
politique de nationalisme étroit.
Les partis se sont transformés en puissantes organisations de masse. C’était
un phénomène positif. Mais ce qui était négatif, c’est qu’ils sont devenus des
partis larges, de tout le peuple, partant des positions du nationalisme et
d’absence de classes. Ils se sont transformés en partis de masse sur le
compte du recul des positions d’avant-garde de la classe ouvrière.
Le rapport des forces est aujourd’hui différent, différente est la pression de
l’adversaire, et par conséquent l’influence de l’opportunisme a changé. Mais
aussi longtemps que dure la lutte entre deux classes opposées, il sera
nécessaire de lutter contre l’opportunisme. »
Le dirigeant du peuple coréen, le camarade Kim Jong Il, parle de façon
expressive et convainquante du danger extrême de l’opportunisme, dont l’essence
consiste à s’inscrire dans la civilisation « mondiale », c’est-à-dire américaine :
« Aujourd’hui le plus nuisible et dangereux est l’obséquiosité envers les impérialistes
des Etats-Unis. Apparenté avec le sentiment de la peur, l’admiration envers les
Etats-Unis, cette obséquiosité cause un grand dommage à la lutte révolutionnaire
des peuples. Il sert de poison idéologique le plus nuisible, il paralyse la conscience
de classe des gens. »
Aujourd’hui nous devons dire nettement : sans victoire sur l’opportunisme on
ne peut atteindre l’unité du mouvement communiste. Mais sans cette unité on ne
peut vaincre le danger mortel pour tout l’humanité que représente la globalisation
impérialiste.
Moscou, mars 2001.