Le gouvernement est en train de mener une politique visant à rendre les migrants des sans-papiers. À cause de la crise, de la précarité, des retards dans le renouvellement des permis de séjour et surtout de l'attitude des Préfectures et des préfectures de police (Questura), en 2014, 150.000 permis de séjour ont été rejetés. Les migrants sont ainsi contraints de demander plusieurs fois le renouvellement tout en payant, mais cela ne suffit jamais ! La préfecture de police (Questura) a commencé à retirer le titre de séjour permanent (carta di soggiorno obtenu après au moins cinq années de résidence), sous prétexte que les conditions requises pour son obtention n'existent plus. Pour les demandeurs d'asile et les réfugiés, la protection internationale est devenue un privilège pour quelques-uns et les politiques d'accueil sont devenues un outil d'exploitation.