« Radio/web radio: actualité et enjeux »
Lundi 12 février 2018
9h30-12h30
Présentation
Mathilde Bonazzi, docteure enseignante Lycée Rive Gauche
Intervenants :
Julien Baroghel, Parcours d'un jeune auteur radio
Judith Mayer, Création d'un média collaboratif en ligne : un projet pédagogique, professionnalisant et évolutif
Fred Musslin, Créer sa web radio : format et cible, élaboration d’une grille de programmes, promotion et développement d’audience
Sébastien Poulain, Aux origines des web radios
Lycée Rive Gauche, Toulouse
« Rendez-vous de la communication », quatrième édition
This PPT is about the ARM processors, family of processors,significance,applications and architectural features and Instruction Set Architecture useful for beginners
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Basic galois field arithmatics required for error control codesMadhumita Tamhane
Knowledge of Galois Fields is must for understanding Error Control Codes. This presentation undertakes concepts of Galois Field required for understanding Error Control Codes in very simple manner, explaining its complex mathematical intricacies in a structured manner.
Solutions Manual Digital & Analog Communication Systems (8th Edition) – Answe...JesseDaisy12
Solutions Manual Digital & Analog Communication Systems (8th Edition)
This is completed solutions manual for Digital and Analog Communication Systems 8th Editor.Edition (United States), by Leon W. Couch, II, Pearson/Prentice Hall, Upper Saddle River, NJ,
2011.
This Solutions Manual for Digital and Analog Communication Systems, 8th Edition (United States) contains complete solutions for the homework problems in the 8th Edition.
If the problem is designed for a MATLAB or MATHCAD computer solution, then the MATHCAD printed solution is shown. (MATHCAD solutions are shown since they clearly display the algorithms used and the output takes up less space.)
Click here to view Example:
(Chapter 1) : Solutions-Manual-Digital-&-Analog-Communication-Systems-8-editor Example
It is a minor project on how a dook knock alarm works.Is shows how one form of energy is transferred to another form of energy which follows the law of conservation of energy
« Les nouveaux moyens de diffusion » 16 h 00 - 17 h 30 le 19 mai 2017 Modérateurs : Stéphane VINCENT FRAN, Joaquim MIGUEZ FRAD’AUV Administrateurs de la CNRA Intervenants : Bruno BURTRE, Directeur de la Direction déléguée à l’Enseignement, à la Formation et au Conseil de l’INA Xavier FILLIOL, Fondateur de la régie radio 2.0 d’AdsRadios, membre du Geste, coorganisateur des Rencontres Radio 2.0Dr. Sébastien POULAIN, Trésorier du GRER (Groupement de Recherches et d’Etudes sur la Radio), chercheur, enseignant à l’Université Paris 3 Sorbonne Nouvelle.
CONGRÈS CNRA (Confédération Nationale des Radios Associatives) 2017
Palais du Luxembourg & E-Artsup (Ionis
Les 100 ans de la radio en France. 40 ans de radio libre. Un siècle d’aventur...Dr Sebastien Poulain
Les 100 ans de la radio en France. 40 ans de radio libre. Un siècle d’aventure, 1921/2021 Numéro Collector, HF éditions et La Lettre Pro de la Radio, Brive-la-Gaillarde, 2021, https://www.fetedelaradio.com/parution-dun-collector-sur-les-100-ans-de-la-radio/
Internet : Une révolution pour la radio et les journaux ?Weez Radio
Compte rendu de mon TPE de première Economique et Sociale. Questionnement sur l'avenir des journaux et de la radio face à l'explosion de la vague internet.
Avec Pierre Rafi, journaliste à Virgin Radio et co-fondateur de Radio LaRG' « Rencontre professionnelle : RADIO », organisé par Caroline Creton, Claire Mahéo et Julie Pasquer-Jeanne, jeudi 8 avril 2021 à 18h15, Université Catholique de l'Ouest Bretagne Sud U.C.O., Arradon
Avec Thierry Lefebvre « Introduction », in Thierry Lefebvre et Sebastien Poulain (sous la direction de), Radios libres, 30 ans de FM°: la parole libérée ?, INA/L’Harmattan, collection « Les médias en actes », Paris, 2016, https://lesradioslibres.wordpress.com/2016/11/08/introduction-sur-les-radios-libres-de-thierry-lefebvre-et-sebastien-poulain/
Basic galois field arithmatics required for error control codesMadhumita Tamhane
Knowledge of Galois Fields is must for understanding Error Control Codes. This presentation undertakes concepts of Galois Field required for understanding Error Control Codes in very simple manner, explaining its complex mathematical intricacies in a structured manner.
Solutions Manual Digital & Analog Communication Systems (8th Edition) – Answe...JesseDaisy12
Solutions Manual Digital & Analog Communication Systems (8th Edition)
This is completed solutions manual for Digital and Analog Communication Systems 8th Editor.Edition (United States), by Leon W. Couch, II, Pearson/Prentice Hall, Upper Saddle River, NJ,
2011.
This Solutions Manual for Digital and Analog Communication Systems, 8th Edition (United States) contains complete solutions for the homework problems in the 8th Edition.
If the problem is designed for a MATLAB or MATHCAD computer solution, then the MATHCAD printed solution is shown. (MATHCAD solutions are shown since they clearly display the algorithms used and the output takes up less space.)
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(Chapter 1) : Solutions-Manual-Digital-&-Analog-Communication-Systems-8-editor Example
It is a minor project on how a dook knock alarm works.Is shows how one form of energy is transferred to another form of energy which follows the law of conservation of energy
« Les nouveaux moyens de diffusion » 16 h 00 - 17 h 30 le 19 mai 2017 Modérateurs : Stéphane VINCENT FRAN, Joaquim MIGUEZ FRAD’AUV Administrateurs de la CNRA Intervenants : Bruno BURTRE, Directeur de la Direction déléguée à l’Enseignement, à la Formation et au Conseil de l’INA Xavier FILLIOL, Fondateur de la régie radio 2.0 d’AdsRadios, membre du Geste, coorganisateur des Rencontres Radio 2.0Dr. Sébastien POULAIN, Trésorier du GRER (Groupement de Recherches et d’Etudes sur la Radio), chercheur, enseignant à l’Université Paris 3 Sorbonne Nouvelle.
CONGRÈS CNRA (Confédération Nationale des Radios Associatives) 2017
Palais du Luxembourg & E-Artsup (Ionis
Les 100 ans de la radio en France. 40 ans de radio libre. Un siècle d’aventur...Dr Sebastien Poulain
Les 100 ans de la radio en France. 40 ans de radio libre. Un siècle d’aventure, 1921/2021 Numéro Collector, HF éditions et La Lettre Pro de la Radio, Brive-la-Gaillarde, 2021, https://www.fetedelaradio.com/parution-dun-collector-sur-les-100-ans-de-la-radio/
Internet : Une révolution pour la radio et les journaux ?Weez Radio
Compte rendu de mon TPE de première Economique et Sociale. Questionnement sur l'avenir des journaux et de la radio face à l'explosion de la vague internet.
Avec Pierre Rafi, journaliste à Virgin Radio et co-fondateur de Radio LaRG' « Rencontre professionnelle : RADIO », organisé par Caroline Creton, Claire Mahéo et Julie Pasquer-Jeanne, jeudi 8 avril 2021 à 18h15, Université Catholique de l'Ouest Bretagne Sud U.C.O., Arradon
Avec Thierry Lefebvre « Introduction », in Thierry Lefebvre et Sebastien Poulain (sous la direction de), Radios libres, 30 ans de FM°: la parole libérée ?, INA/L’Harmattan, collection « Les médias en actes », Paris, 2016, https://lesradioslibres.wordpress.com/2016/11/08/introduction-sur-les-radios-libres-de-thierry-lefebvre-et-sebastien-poulain/
Radios libres : retour sur le « big bang » de la democratisation mediatiqueDr Sebastien Poulain
Thierry Lefebvre et Sebastien Poulain, « Radios libres : retour sur le « big bang » de la démocratisation médiatique », The Conversation, 7 décembre 2021, 22h24, https://theconversation.com/radios-libres-retour-sur-le-big-bang-de-la-democratisation-mediatique-171377
La prospective radiophonique a l approche de la guerre entre exaltations tech...Dr Sebastien Poulain
« La prospective radiophonique à l’approche de la guerre entre exaltations technicistes et pacifistes », in Sebastien Poulain (sous la direction de), « La radio du futur : du téléchromophotophonotétroscope aux postradiomorphoses », Cahiers d’histoire de la radiodiffusion, n°132, avril-juin 2017, https://radiodufutur.wordpress.com/2017/10/24/sebastien-poulain-la-prospective-radiophonique-a-lapproche-de-la-guerre-entre-exaltations-technicistes-et-pacifistes/ et http://cohira.fr/cahier-n-132-avril-juin-2017/
Postradiomorphoses : petit bilan des mutations radiophoniques à l’ère du numé...Dr Sebastien Poulain
« Postradiomorphoses : petit bilan des mutations radiophoniques à l’ère du numérique », Radiography, 15 octobre 2013, http://radiography.hypotheses.org/906
Ceci est une présentation que j'ai faite lors des rencontres Futurism du festival Les Siestes Electroniques à Toulouse, en juin 2013. Je retrace l'histoire de la distribution de la musique, afin de mieux comprendre le contexte actuel du streaming et du téléchargement.
La radio en France du monopole à la libéralisation des ondesDr Sebastien Poulain
Seminario internazionale di studi - Viterbo, 13-14 Marzo 2018
Comitato scientifico: Luciano Cheles (Università Poitiers), Sante Cruciani (Università della Tuscia), Fabrice D’Almeida (Università Paris 2), Raffaello A. Doro (Università della Tuscia), Giovanni Fiorentino (Università della Tuscia), Marie-Anne Matard-Bonucci (Università Paris 8), Chiara Ottaviano (Cliomedia), Catia Papa (Università della Tuscia), Raffaella Petrilli (Università della Tuscia), Maurizio Ridolfi (Università della Tuscia), Antonio Varsori (Università Padova).Segreteria organizzativa: Agnese Bertolotti e Alessandro Di Meo.
Les postradiomorphoses : enjeux et limites de l appropriation des nouvelles t...Dr Sebastien Poulain
"Les postradiomorphoses : enjeux et limites de l’appropriation des nouvelles technologies radiophoniques", in Pascal Ricaud et Nozha Smati (sous la direction de), « Évolution des formats et modes d’expression radiophoniques », RadioMorphoses, n°2, 2017, http://www.radiomorphoses.fr/index.php/2017/02/21/postradiomorphoses/
En étudiant le cas de la radio associative Ici et Maintenant et la situation de la radio numérique terrestre française, cette contribution propose d’analyser la notion de prostradiomorphoses tout en le restituant dans la réalité sociale contemporaine. Il s’agit de mettre en lumière leurs enjeux et de rendre compte de leurs limites et d’émettre des hypothèses sur la façon dont la société va s’approprier les postradiomorphoses, en s’appuyant sur des études portant sur d’autres technologies.
Note de lecture Laurence Corroy Education aux medias en Europe. Histoire, enj...Dr Sebastien Poulain
POULAIN Sebastien, « Laurence Corroy (dir.), Éducation aux médias en Europe. Histoire, enjeux et perspectives », Questions de communication, n° 44, 2023/2, p. 478-480, https://www.cairn.info/revue-questions-de-communication-2023-2-page-478.htm
1Cet ouvrage dirigé par Laurence Corroy est publié dans une collection – « Éducation et médias » – fondée et dirigée par elle-même et Francis Barbey en 2016 chez L’Harmattan. Il se divise en dix articles correspondant à 1’étude de dix pays : Allemagne, Belgique, Espagne, France, Grèce, Italie, Portugal, Roumanie, Royaume-Uni, Suisse. C’est une réussite en soi car il fallait trouver des chercheur·es francophones spécialistes d’EMI (éducation aux médias et à l’information). Ces chapitres sont précédés d’un court « avant-propos » de L. Corroy où elle présente chacun d'eux.
2 L’ouvrage suit la publication de L’Éducation aux médias. Un point de vue africain (2017) de F. Barbey dans la même collection, et coïncide avec la publication dirigée par Éric Delamotte : Recherches francophones sur les éducations aux médias, à l’information et au numérique. Points de vue et dialogues (Villeurbanne, Presses de l’Enssib, 2022). Cette internationalisation comparative est-elle une coïncidence ? Est-ce parce que nous avons besoin de chercher des solutions ailleurs à des problèmes complexes et fortement évolutifs qui dépassent les capacités de réaction des autorités et acteur·ices de l’éducation ? Est-ce parce que les institutions supranationales jouent un rôle de plus en plus important dans l’EMI ? Est-ce parce que les États vont de plus en plus appliquer les mêmes politiques face aux mêmes problèmes ?
3 En effet, les États font face à l’apparition des mêmes médias (radio et télévision au XXe siècle et l’internet au XXIe siècle), des mêmes phénomènes (fake news, cyberharcèlement…), et sont en interaction avec les mêmes institutions supranationales (Commission européenne, Unesco – Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture –, Unicef – Fonds des Nations unies pour l’enfance –, Conseil de l’Europe). Au niveau de l’Union européenne (UE), on peut citer les réglementations ePrivacy, RGPD – règlement général sur la protection des données –, DMA – législation sur les marchés numériques –, DSA – législation sur les services numériques –, AMS – Advance Manifest System –, voire la décision de censurer le média RT (Russia Today) et l’agence Sputnik. Ce ne sont pas directement des outils de politique d’EMI, mais elles visent à protéger les usagers/usagères du média internet. D’ailleurs, il manque peut-être un article sur les politiques d’EMI des institutions supranationales – Commission européenne, Conseil de l’Europe, Unesco et Unicef – dans un ouvrage intitulé Éducation aux médias en Europe où plusieurs auteurs/autrices font référence aux définitions et aux actions-programmes de ces institutions qui vont sans doute prendre toujours plus d’importance dans l’avenir.
Genealogie meta-radiophonique d’une normalisation post-monopolistiqueDr Sebastien Poulain
Généalogie méta-radiophonique d’une normalisation post-monopolistique : les aléas des politiques d’éducation par les radios scolaires
lundi 27 novembre 2023 Canopé 23 rue du Maréchal Juin Strasbourg
Il s’agit dans ce document de faire une étude critique des politiques publiques du Ministère de l’Education d’éducation aux médias à travers les publications du CLEMI concernant les radios scolaires. La thèse défendue consiste à dire que les évolutions de la définition de ce qu’est une radio - et en particulier une radio scolaire - a eu des effets sur la possibilité de développer des radios scolaires. Dans les années 1980-1990, il y a une tentative de « radiophonisation » du scolaire dans le sens où les scolaires doivent se soumettre au monde radiophonique : règles administratives, technologies, gestion, personnels... Les RS sont alors principalement définies comme des radios associatives locales hertziennes mises en place par des acteurs et actrices du milieu scolaire et diffusant des contenus scolaires. Dans les années 2000-2020, il y a « scolarisation » de la radio dans le sens où les scolaires se libèrent des contraintes du monde radiophonique pour se focaliser sur les questions scolaires. Les radios scolaires sont alors principalement définies comme des contenus sonores – appelés « webradios » ou « podcasts » - à caractère scolaire mis en ligne sur internet par des acteurs et actrices du milieu scolaire. Cette évolution de la définition de « radiophonisation » du scolaire vers la « scolarisation » de la radio a fait passer d’une trentaine à des centaines de radios scolaires, c’est-à-dire d’un échec d’une politique d’éducation aux médias à une réussite. Toutefois, d’autres facteurs ont joué un rôle important : économiques (de nouveaux financements spécifiques), techniques (le développement d’internet) et politiques (la montée des enjeux de l’éducation aux médias liée aux attentats, au cyberharcèlement…).
Muriel Béasse, Sabine Bosler, Aise Celik, Faouzia Cherifi, Jean-Jacques Cheval, Matthieu Claure, Christelle Corgiat, Raphaël Dapzol, Marine De Lassalle, Christophe Deleu, Marcy Delsione Ovoundaga, Etienne Damome, Antoine Deiana, Christophe Deleu, Séverine Equoy Hutin, Carole Fagadé, Anne-Caroline Fiévet, Guillaume Garçon, Monica Ghiţă Stoica, Caroline Gillet, Hervé Glevarec, Fatima Gomis, Marc Gonon, Isabel Guglielmone, Nicolas Horber, Sylvain Joseph, Thierry Lefebvre, Florence Michaux-Colin, Sébastien Michon, Claire Moutarde, Sebastien Poulain, Laurence Prevost, Olivia Probst, Sébastien Rochat, Elsie Russier, Rachid Sadaoui, Blandine Schmidt, Eric Schweitzer, Elodie Tapsoba
Référence : FERRAND-BECHMANN Dan et POULAIN Sebastien, « Festivals, associations, services publics : les bénévoles font-ils tourner la France ? », The Conversation, 10 août 2023, 23h17, https://theconversation.com/festivals-associations-services-publics-les-benevoles-font-ils-tourner-la-france-209446
Ce sont près de 21 millions « participations bénévoles » – un même bénévole pouvant avoir plusieurs participations – qui irriguent le monde du bénévolat selon l’Insee. Ces « participations » représentant 580 000 emplois en équivalent temps plein dans 1,25 million d’associations (là où a traditionnellement lieu l’activité bénévole).
Plus récemment, on observe une montée de groupes informels : collectifs radicaux, ZAD, réseaux sociaux, gilets jaunes, engagements à la carte. Les bénévoles s’y engagent sans contrepartie financière, librement et pour aider d’autres personnes, y compris pour la gestion administrative de ces structures et souvent pour défendre une cause. Ce phénomène a pris beaucoup d’ampleur depuis plusieurs décennies. Les motifs ? Un désir d’aider les autres (matériellement ou psychologiquement), une envie de lien social, d’être un citoyen actif ou de militer, parfois parce qu’on est concerné (associations de malades). Beaucoup de secteurs attirent les bénévoles : droits humains, écologie, culture, patrimoine, sécurité, etc.
Multiplication des dispositifs de travail bénévole
Cette attraction pour le bénévolat est encouragée par l’État. Au-delà des atouts fiscaux traditionnels dont les associations bénéficient sur les dons (66 % de réduction) et sur leur imposition, l’État utilise les bénévoles pour mettre en œuvre ses politiques climatiques, antiterroristes ou démographiques, etc. Pour cela, il « désétatise » et délègue des missions d’intérêt général aux associations, et même à des structures lucratives.
Créées par une loi de 2001, les Sociétés coopératives d’intérêt collectif (SCIC) où collaborent des associations, des collectivités territoriales et des entreprises sont de plus en plus plébiscitées. La loi Économie sociale et solidaire de 2014 a créé l’agrément « Entreprise solidaire d’utilité sociale ». La loi dite Pacte de 2019 a imposé de prendre en considération les impacts sociaux et environnementaux, et encourage les sociétés à but lucratif à « redéfinir leur raison d’être ».
Multiplication des dispositifs de travail bénévole
Cette attraction pour le bénévolat est encouragée par l’État. Au-delà des atouts fiscaux traditionnels dont les associations bénéficient sur les dons (66 % de réduction) et sur leur imposition, l’État utilise les bénévoles pour mettre en œuvre ses politiques climatiques, antiterroristes ou démographiques, etc. Pour cela, il « désétatise » et délègue des missions d’intérêt général aux associations, et même à des structures lucratives.
Les médias peuvent-ils changer le monde pour le rendre durable, soutenable, écologique ? Vaste question ! On se doute qu’ils ont des effets non négligeables compte-tenu de leurs rôles dans nos vies. Mais quels sont les médias qui veulent changer ce monde ? C’est l’objet du présent article.
Nous sommes habitués à recevoir des informations plutôt déplaisantes depuis le 18ème siècle où a été créé la presse papier. Face à l’apocalypse socio-écologique que nous sommes en train de créer et vivre, il semble que nous ayons besoin d’informations qui nous redonnent de l’espoir.
D’autant plus que les médias traditionnels (presse écrite, radio et télévision) sont critiqués de toute part et souffrent d’un manque de confiance comme le montre le baromètre annuel de La Croix sur la confiance dans les médias qui montre que le média radio est celui qui inspire le plus confiance.
Et 32% des personnes interrogées par le Reuters Institute dans sa dernière étude annuelle évitent régulièrement ou parfois les actualités, tandis que 52% sont plus enclins à lire plus d’articles du même journal et 60% à partager l’article lorsque l’on propose une solution selon Nina Fasciaux, rédactrice et coordinatrice du Solutions Journalism Network en Europe, qui est intervenue lors du Festival de l’Info Locale fin juin à Nantes.
D’où l’apparition du journalisme positif, d’impact, de solutions, de construction qui se distingue des formes de journalisme habituels. Selon l’étude du Solutions Journalism Network et l’Engaging News Project menée auprès de 755 Américains adultes, le journalisme orienté vers la solution est prometteur sur au moins trois dimensions :
• Le lecteur a davantage le sentiment d’être bien informé par ce type de journalisme orienté solution
• La confiance se renforce entre le lectorat et les organes de presse promouvant ce type de journalisme
• L’engagement des lecteurs augmente : nombre de partages sociaux, du nombre de lectures sur le site, du même auteur, sur le même sujet…
Une soirée de Convergences – jeudi 5 septembre 2019 19h00–21h00 (voir annexe 1 ci-dessous) – était justement intitulée « Pour changer le monde, commençons par le raconter autrement » et avait 3 problématiques :
• De quelle façon les médias peuvent-ils contribuer à faire évoluer les représentations et les comportements vers un monde plus durable ?
• Comment faire émerger de nouveaux récits pour inspirer le plus grand nombre et provoquer des déclics ?
• Comment les leviers de l’information, de la fiction et du divertissement peuvent-ils être mobilisés pour accélérer la transition écologique, sociale et démocratique ?
Ci-dessus une photo de la soirée du 6 septembre 2019 #YouthWeCan ! “Les jeunes s’engagent pour le climat” à Convergences.
Note de lecture Thierry LEFEBVRE L’Aventurier des radios libres Jean Ducarroi...Dr Sebastien Poulain
Source : Note de lecture, « Thierry Lefebvre, L’Aventurier des radios libres : Jean Ducarroir (1950-2003), Paris, Glyphe, coll. Histoire et société, 2021, 280 p. », RadioMorphoses, n°9, 2023, https://journals.openedition.org/radiomorphoses/3930
9 | 2023
Notes, conduites, synopsis, partitions : écrire et composer la radio
Note de lecture
Thierry LEFEBVRE, L’Aventurier des radios libres : Jean Ducarroir (1950-2003)
Paris, Glyphe, coll. Histoire et société, 2021, 280 p.
Sébastien Poulain
https://doi.org/10.4000/radiomorphoses.3930
Référence(s) :
Thierry LEFEBVRE, L’Aventurier des radios libres : Jean Ducarroir (1950-2003). Paris, Glyphe, coll. Histoire et société, 2021, 280 p.
Plan | Texte | Citation | Auteur
Plan
Historiographie réparatrice
Le radiolibriste aventurier et sa chute
Conclusions post-radiolibristes
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1Ayant rendu compte de la structure de l’ouvrage L’Aventurier des radios libres : Jean Ducarroir (1950-2003) et de la place de J. Ducarroir dans l’histoire de la radio (Questions de communication, n°40, 2021, p. 568-572), je vais insister ici sur la place « réparatrice » de ce livre dans l’historiographie radiolibriste et sur le mystère de la « chute » post-radiolibriste de J. Ducarroir.
Historiographie réparatrice
2Négliger L’Aventurier du fait de l’importance de La bataille des radios libres. 1977-1981 (2008) – qui est aujourd’hui une référence pour toute recherche sur les « radios libres », voire sur les médias militants - parce qu’elle ne concernerait qu’un seul acteur - et de surcroit un acteur peu connu - serait une erreur. En fait, La bataille constitue la matrice dont Thierry Lefebvre tire les fils dans ses ouvrages suivants - notamment Carbone 14 : Légende et histoire d’une radio pas comme les autres (2012) et François Mitterrand pirate des ondes. L’affaire Radio Riposte (2019) -, et en particulier dans L’Aventurier qui permet d’humaniser davantage le mouvement et de nous informer sur ses acteurs et leur quotidien de militant. En effet, T. Lefebvre publie des archives inédites, dont certaines auraient pu figurer dans La bataille : photos, retranscriptions d’émission, de réunions, scénario de film, articles de journalistes, archives de J. Ducarroir, d’autres radiolibristes et de l’INA. Comme dans La bataille, L’Aventurier comprend des annexes avec des « repères chronologiques », un index des patronymes et un index des stations. Si L’Aventurier (280 p.) contient moins de pages que La bataille (424 p.), T. Lefebvre cite 156 radios dans L’Aventurier contre 226 dans La bataille. J. Ducarroir permet à T. Lefebvre de revisiter et approfondir une grande partie de cette « bataille » sur laquelle il travaille depuis le début des années 2000 et pour laquelle il a cherché vainement « à contacter ce personnage incontournable » (p. 12) alors que ce dernier décède justement à ce moment-là, en 2003.
Radios internationales : des outils de mobilisation du grand public en pleine...Dr Sebastien Poulain
Source : Thierry Lefebvre et Sebastien Poulain, « Radios internationales : des outils de mobilisation du grand public en pleine transformation », The Conversation, 28 mars 2023, 21h30, https://theconversation.com/radios-internationales-des-outils-de-mobilisation-du-grand-public-en-pleine-transformation-200325
Partout dans le monde, les autorités politiques ont longtemps détenu le monopole aussi bien des radios locales et nationales que des radios internationales, ce qui leur permettait de faire passer les messages souhaités à leurs propres populations, mais aussi à celles des pays étrangers vers lesquels leurs radios diffusaient.
Nos recherches récentes montrent que ce modèle ancien est désormais largement dépassé.
La désétatisation de la radio et son internationalisation grâce à sa numérisation/webification ont modifié les rapports de force communicationnels.
On distingue aujourd'hui trois types de radios de mobilisation. Les radios étatiques de mobilisation (REM) ont d’abord cédé du terrain face aux radios civiles de mobilisation) (RCM, lesquelles sont devenues, grâce à Internet, accessibles dans le monde entier, se muant donc en radios civiles de mobilisation internationales (RCMI). Ces trois types de radios cohabitent de nos jours dans un paysage médiatique qui n'a plus grand-chose à voir avec celui d'il y a une vingtaine d'années.
Les monopoles nationaux des radios étatiques de mobilisation (REM) durant les guerres internationales
La radio fut un enjeu politique dès l’origine : citons les causeries de Franklin D. Roosevelt, les radios « blanches » et « noires » durant la « drôle de guerre » – qui amorce la « guerre des ondes » –, les instructions aux résistants diffusées par « Radio Londres »…
Durant la guerre froide (et jusqu’à aujourd’hui pour certaines radios), les Alliés s’installèrent sur les ondes pour continuer leur travail hétéronomique (c’est-à-dire visant à imprégner les auditeurs de lois/normes politiques, sociales et culturelles). Par exemple, le gouvernement américain multiplia les stations : Voice of America, RIAS (Radio in the American Sector, principalement tournée vers l’Allemagne de l’Est), Radio Free Europe/Radio Liberté et Radio Free Asia, Azadi (destinée à l’Afghanistan) ou encore Farda (diffusant en farsi vers l’Iran)…
Selon la chercheuse Anne-Chantal Lepeuple, toutes ces radios visaient à favoriser la diffusion des idées libérales au sein des peuples des pays ciblés, en mettant en place une « politique d’érosion graduelle » des régimes en place.
Aujourd’hui, RFE/RL diffuse en 27 langues et dans 23 pays « où la liberté de la presse est menacée et où la désinformation est omniprésente ». Elle joue son rôle de « radio de substitution », selon l’expression de Jacques Sémelin désignant les radios qui se substituent aux radios locales et se distinguent des « radios de représentation » – celles qui promeuvent les États qui les financent, à l’instar de la BBC, de Deutsche Welle ou de RFI.
POULAIN Sebastien, « Une micro-radio d’organisation douce : les postradiomorphoses entre mobilisation, décélération et communication », in Pascal Ricaud et Lara Van Dievoet (sous la direction de), « Radio en mobilité : Programmes, pratiques, techniques et perspectives », RadioMorphoses, n°7, 2021, https://journals.openedition.org/radiomorphoses/2257
Les « micro-radios d’organisation » sont une nouvelle génération de postradiomorphoses issues des radios d’organisation, webradios et podcasts. Au-delà de leur utilité informationnelle, communicationnelle, RH, marketing pour les organisations qui les mettent en place, elles peuvent avoir d’autres fonctions dans les sociétés urbaines contemporaines en tentant de modifier le cours des flux urbains. L’étude de l’une de ces radios permet de mettre en exergue plusieurs effets envisageables de celles-ci : mobilisation, attraction, fixation, localisation, décélération des acteurs mobiles urbains. Si ces radios « lentes » ou « douces » font face à des difficultés, elles sont susceptibles de jouer un nouveau rôle dans le « continuum sociotechnique » pour faire société autrement et ouvrir le champ des possibles.
Organizational micro-radios are a new generation of postradiomorphoses originate in organizational radios, webradios and podcasts. Beyond their information, communication, HR and marketing usefulness for the organizations that set them up, they can have other functions in contemporary urban societies by trying to modify the course of urban flows. The study of one of these radios makes it possible to highlight several possible effects of these: mobilization, attraction, fixation, localization, deceleration of urban mobile actors. If these “slow” or “soft” radios face difficulties, they are likely to play a new role in the “socio-technical continuum” to create society differently and open up the field of possibilities.
Las microradios organizacionales son una nueva generación de postradiomorfosis originadas en radios organizacionales, webradios y podcasts. Más allá de su utilidad de información, comunicación, RRHH y marketing para las organizaciones que los establecieron, pueden tener otras funciones en las sociedades urbanas contemporáneas al tratar de modificar el curso de los flujos urbanos de la "sociedad líquida". El estudio de una de estas radios, permite destacar varios posibles efectos de estas: movilización, atracción, fijación, localización, desaceleración de los actores móviles urbanos. Si estas radios "lentas" o "blandas" enfrentan dificultades, es probable que desempeñen un nuevo papel en el "continuo socio-técnico" para crear una sociedad diferente y abrir el campo de posibilidades.
« Le podcast comme outil faustien de gafamisation de la radio ? », 10e Colloque international du GRER, « La radio dans l’univers audio Expressions, concurrences et contextes », 10e Colloque international du GRER (Groupe de recherches et d’études sur la radio)
Département d’information et de communication
Université Laval à Québec
9 au 11 novembre 2022
https://radiodansuniversaudio.com/
Jour 1 (09 Nov) - Salle CSL 3788
09:00 Ouverture du colloque et mots de bienvenue par Henri Assogba Professeur titulaire à l’Université Laval et responsable du comité d’organisation, Étienne Damome Maître de conférences HDR à l’Université Bordeaux Montaigne et président du GRER, Guylaine Martel Directrice du département d’information et de communication, Université Laval, Guillaume Pinson Doyen de la Faculté des lettres et sciences humaines, Université Laval
09:30 La radio dans l'univers audio : sociologie d'une fragmentation Conférence inaugurale par Hervé Glevarec Directeur de recherche au CNRS, Université de Paris Cité
10:30 Pause-café
10:45 Table ronde d’ouverture : « Mutations de l’univers audio du point de vue des acteurs »
par Julien Morissette Directeur artistique de Transistor Média et fondateur du Festival de la radio numérique à Gatineau / Québec, Jean-Nicolas Gagné, Directeur général de Qub Radio, la radio numérique de Québécor / Québec, Natacha Mercure Première directrice stratégie et contenus audionumériques à Radio-Canada, Silvain Gire, Cofondateur et directeur éditorial d'Arte Radio / France,
Modératrices, Colette Brin Professeure titulaire à l’Université Laval, Marie-Laurence Rancourt, Directrice artistique et générale de Magnéto
12:00 Pause déjeuner
12:00 Pause déjeuner
1er panel scientifique présidé par Jean-Jacques Cheval, Professeur à l’Université Bordeaux Montaigne
14:00 Radiophonique ou radionumérique : l'un dans l'autre ou l'autre dans l’un par Séverine Equoy Hutin professeure des Universités en sciences de l'information et de la communication à l'Université de Bourgogne Franche-Comté / France.
14:25 « Flux vs stock : le direct sauve-t-il la radio face à l’audio ? » par Frédéric Antoine Professeur à l’Université de Namur / Belgique
14:50 « The Serial productions, from remediation to innovation » par Ella Waldmann Doctorante à l’Université Paris Cité / France
15:15 Pause-café
Jour 1 (09 Nov) - Salle CSL 3788
2e panel scientifique présidé par Nozha Smati, Enseignante-chercheure à l’Université de Lille
15:45 « La Radio Tunisienne dans l’univers audio : Réflexion sur les nouveaux contextes professionnels, les enjeux technologiques et les défis de contenus médiatiques » par Soumaya Berjeb, IPSI - Université de la Manouba / Tunisie
16:10 « Le podcast comme outil faustien de gafamisation de la radio ? » par Sébastien Poulain Chercheur associé au MICA - l’Université Bordeaux Montaigne / France
Référence : « "Une autre redevance est possible" : quelles alternatives à la suppression de la Contribution à l'Audiovisuel Public ? », interview de Simon Becquet, RAM 05, 4 juillet 2022, https://ram05.fr/une-autre-redevance-est-possible-quelles-alternatives-a-la-suppression-de-la-contribution-a-laudiovisuel-public
Note de lecture Thierry Lefebvre - L Aventurier des radios libres : Jean Duc...Dr Sebastien Poulain
Référence : POULAIN Sebastien, note de lecture, « Thierry Lefebvre, L’Aventurier des radios libres : Jean Ducarroir (1950-2003). Paris, Glyphe, coll. Histoire et société, 2021, 280 p. », Questions de communication, n°40, 2021, http://journals.openedition.org/questionsdecommunication/27690, https://doi.org/10.4000/questionsdecommunication.27690 et https://www.cairn.info/revue-questions-de-communication-2021-2-page-568.htm
Bien qu’il existe aujourd’hui de nombreux articles de scientifiques sur le monde radiophonique, cela reste moins traité que sur les autres médias. Thierry Lefebvre est actuellement le seul universitaire français à publier régulièrement des ouvrages sur ce sujet (entre ses autres ouvrages sur l’histoire des sciences). Spécialiste des « radios libres », il a commencé son travail de recherche par une approche globale du mouvement radiolibriste dans La Bataille des radios libres. 1977-1981 (Paris, Nouveau Monde Éd., 2008). Dans cette même dynamique, il a dirigé plusieurs livraisons des Cahiers d’histoire de la radiodiffusion sur la fin des années 1970 et le début des années 1980. Puis, il choisit une approche plus individuelle à travers l’étude d’une station de radio dans Carbone 14. Légende et histoire d’une radio pas comme les autres (Bry-sur-Marne, Éd. de l’INA, 2012). Malgré sa programmation très libre et ses émissions illégales, cette radio ne peut pas être qualifiée de « radio libre » au sens du livre précédent – c’est-à-dire une radio qui milite contre le monopole principalement entre 1977 et 1981. Par la suite, il a étudié un événement-radio (ou radio-événement) politique via l’étude de Radio Riposte dans François Mitterrand pirate des ondes. L’affaire Radio Riposte (Paris, Éd. Le Square, 2019). Malgré le travail de préparation et les conséquences, cette radio n’a duré que quelques minutes, avant son brouillage et sa saisie.
Je me permets de signaler que T. Lefebvre et moi avons dirigé deux ouvrages. D’abord, Radios libres, 30 ans de FM : la parole libérée ? (Paris, Éd. L’Harmattan, 2016) qui a permis d’élargir le spectre d’étude grâce à des approches de chercheurs internationaux, de professionnels de la radio, d’archivistes et d’une cinéaste – ce sont les actes du premier colloque sur les radios libres organisé par le Groupe de recherches et d’études de la radio (Grer). Ensuite, Les Radios locales : histoires, territoires et réseaux (Paris, Éd. L’Harmattan, 2021) qui permet, quant à lui, d’étendre le spectre temporel avec l’étude de radios plus anciennes (les toutes premières expériences radiophoniques ou Radio Solitude en Cévennes de France Culture) et de radio beaucoup plus récentes (les webradios locales).
Avec Françoise Dumaine, Alain Zanotti, Benoît Dumaine, Sebastien Poulain, « Généraliser l'Empreinte Solidaire® dans la gestion d'actifs », axes « Quel modèle social pour « faire avec » nos vulnérabilités ? » et « Quelle voie pour une économie soutenable ? », Contribution – « Covid-19 : pour un « après » soutenable », séminaire « Soutenabilités » cycle 1 février-juillet 2020, France stratégie, juillet 2020, https://www.strategie.gouv.fr/projets/seminaire-soutenabilites, https://www.strategie.gouv.fr/publications/covid-19-un-apres-soutenable-synthese-contributions, https://www.strategie.gouv.fr/actualites/modele-social-faire-nos-vulnerabilites, https://www.strategie.gouv.fr/actualites/une-economie-soutenable, https://www.strategie.gouv.fr/sites/strategie.gouv.fr/files/atoms/files/seminaire_soutenabilite_-_covid-19_-_contributions_web.pdf et https://www.strategie.gouv.fr/sites/strategie.gouv.fr/files/atoms/files/generaliser_l_empreinte_solidairer_dans_la_gestion_d_actifs.pdf
New deal, refondation, résilience, soutenabilité : la finalité est claire. Nous avons la connaissance
des besoins, il y a urgence à agir. L'Empreinte Solidaire®, comme marqueur de l'engagement
inclusif des grands investisseurs institutionnels et une loi Pacte élargie sur l'Assurance-vie
(l'enveloppe). La doctrine AMF sur "engagement" et critères ESG évolue, les cadres d'application
doivent innover pour répondre à cette ouverture et l'urgence du monde d'après. Pour un
changement d'échelle renforçant le S de ESG, dans sa profondeur solidaire. Face à la récession
en formation, aux laissés-pour-compte à venir, les jeunes notamment, il faut une réponse massive
public-privé. La réponse se veut innovante et pragmatique, avec une réelle intentionnalité pour
embarquer les acteurs et les inciter à agir sur le terrain d'un solidaire dédié au post-covid. https://
www.empreinte-solidaire.com/
Référence : préparation en français de l’article « Kein Programm links von der Mitte. Öffentlich-rechtlicher Rundfunk in Frankreich », fondation Friedrich-Ebert, mars 2022, https://www.fes.de/themenportal-geschichte-kultur-medien-netz/artikelseite/kein-programm-links-von-der-mitte-oeffentlich-rechtlicher-rundfunk-in-frankreich, http://library.fes.de/pdf-files/a-p-b/19078.pdf et https://fr.slideshare.net/SebastienPoulain/kein-programm-links-von-der-mitte-ffentlichrechtlicher-rundfunk-in-frankreich
Kein Programm links von der Mitte. Öffentlich-rechtlicher Rundfunk in FrankreichDr Sebastien Poulain
Note « Kein Programm links von der Mitte. Öffentlich-rechtlicher Rundfunk in Frankreich », fondation Friedrich-Ebert, Paris, mars 2022, https://www.fes.de/themenportal-geschichte-kultur-medien-netz/artikelseite/kein-programm-links-von-der-mitte-oeffentlich-rechtlicher-rundfunk-in-frankreich et http://library.fes.de/pdf-files/a-p-b/19078.pdf
Le bénévolat d’entreprise sociale : une nouvelle forme d'engagement des citoy...Dr Sebastien Poulain
Camille Morel (PACTE, Université Grenoble-Alpes et chargée de recherche) et Sebastien Poulain (Mica, Université Bordeaux Montaigne)
, « Le bénévolat d’entreprise sociale : une nouvelle forme d'engagement des citoyens et ses limites », sous la responsabilité de Dan Ferrand Bechmann et Damiano de Facci (Réseau thématique-RT 35 « Sociologie des mondes associatifs » de l’Association française de sociologie-AFS), séminaire « (R)évolutions des formes de l'engagement, sociologie du bénévolat », groupe de travail (GT) 32, Association Internationale des Sociologues de Langue Française (AISLF), 22 mars 2022, 14h00-17h30, https://www.aislf.org/revolutions-des-formes-de-lengagement
Amélie Deschenaux et Sandrine Cortessis, Potentielles nouvelles modalités d’engagement et résistances au sein d’une forme traditionnelle d’engagement bénévole de visite à l’hôpital (Suisse)Sebastien Poulain et Camille Morel, Le bénévolat d’entreprise sociale : une nouvelle forme d'engagement des citoyens et ses limites Marie-Anne Dujarier, présentation de Trouble dans le travail : sociologie d'une catégorie de pensée
Damiano De Facci, La solidarité par le bas, comment répondre à la crise sanitaire (France)
Eric Gagnon, Les impacts de la pandémie, du confinement et des mesures sanitaires sur les organisations où œuvrent les bénévoles ainés et sur les bénévoles eux-mêmes. stratégies organisationnelles et stratégies individuelles visant à maintenir cet engagement.
Yves Raibaud, Travail gratuit et bénévolat dans une perspective féministe "Qui encaisse le travail gratuit“ et ”trouble dans le bénévolat": ces deux énoncés, posés côte à côte, sont stimulants. Le travail gratuit est historiquement et universellement le travail des femmes, ce qui fait penser aux care studies. Trouble fait inévitablement penser à Gender Trouble. Y-a-t-il du trouble dans le bénévolat lorsque certains hommes, certaines femmes, certains autres, ne sont pas à la place où on les attend ?Dan Ferrand-Bechmann, Nouvelles formes de bénévolat, l'écoute à distance : les incontournables deviennent contournables, conclusion sur la valeur du bénévolat.
Avec Jacques Attali (conseiller d’État, auteur de Histoire des médias), Francis Lec (président de Radio Amiens), Jean-Louis Auduc (professeur agrégé d’histoire, fondateur de Radio Risposte, membre du Conseil des sages de la laïcité), Stéphane Demilly (sénateur de la Somme), Henri Sannier (journaliste), Guy Vadepied (député honoraire), « Les 40 ans des radios libres et de Radio Amiens. Liberté d’expression, économie, médias et jeunes », Conseil départemental de la Somme, Amiens, 9 novembre 2021, https://lesradioslibres.wordpress.com/2021/11/08/9-novembre-2021-les-40-ans-des-radios-libres-et-de-radio-amiens/
Challenges Radio : Bolloré n'enraye pas la chute des audiences à Europe 1 Dr Sebastien Poulain
Interview avec Guillaume Echelard pour l'article « Radio: le virage éditorial de Bolloré à Europe 1 n'enraye pas la chute des audiences », challenges.fr, 14 janvier 2022 à 18h22, https://www.challenges.fr/media/radio-le-virage-editorial-de-bollore-a-europe-1-nenraye-pas-la-chute-des-audiences_796648
Le benevolat d’entreprises entre nouvelle delegation de service public et app...Dr Sebastien Poulain
Camille Morel et Sebastien Poulain, « Le bénévolat d’entreprises entre nouvelle délégation de service public et appropriation entrepreneuriale », « Richesses et ambiguïtés du travail bénévole », in Nicolas Da Silva et Pascale Molinier (sous la direction de), Nouvelle revue de psychosociologie, n°32, automne 2021, https://www.editions-eres.com/ouvrage/4830/le-travail-benevole
Gouvernance inclusive et alliances inédites pour un territoire plus innovantDr Sebastien Poulain
Camille Morel et Sebastien Poulain, « Gouvernance inclusive et alliances inédites pour un territoire plus innovant : le cas de la SCIC Citeomix à Mirecourt dans les Vosges », Session 1 « Innovations sociales, projets alternatifs et réseautage : des leviers pour une transition des territoires durable ? », animée par Nassima Hakimi (laboratoire Pacte) et Iharivola Randrianasolo (laboratoire CITERES), Journée d’étude à destination des jeunes chercheur.euse.s « Les capacités transformatives des réseaux dans la fabrique des territoires », laboratoire CITERES (Université de Tours) et PACTE (Université de Grenoble), https://cjcpacteciteres.sciencesconf.org/, Cité des Territoires, Grenoble, 15 novembre 2018, https://cjcpacteciteres.sciencesconf.org/data/pages/20181115_Programme_Journee_Jeunes_Chercheurs_2018_modifie.pdf, https://www.slideshare.net/SebastienPoulain/gouvernance-inclusive-et-alliances-indites
Camille Morel et Sebastien Poulain, « Gouvernance inclusive et alliances inédites pour un territoire plus innovant : le cas de la SCIC Citeomix à Mirecourt dans les Vosges », Session 1 « Innovations sociales, projets alternatifs et réseautage : des leviers pour une transition des territoires durable ? », animée par Nassima Hakimi (laboratoire Pacte) et Iharivola Randrianasolo (laboratoire CITERES), Journée d’étude à destination des jeunes chercheur.euse.s « Les capacités transformatives des réseaux dans la fabrique des territoires », laboratoire CITERES (Université de Tours) et PACTE (Université de Grenoble), https://cjcpacteciteres.sciencesconf.org/, Cité des Territoires, Grenoble, 15 novembre 2018, https://cjcpacteciteres.sciencesconf.org/data/pages/20181115_Programme_Journee_Jeunes_Chercheurs_2018_modifie.pdf (actes non publiés)
Le benevolat d entreprises sociales une nouvelle forme de benevolat condition...Dr Sebastien Poulain
Camille Morel et Sebastien Poulain, « Le bénévolat d’entreprises sociales : une nouvelle forme de bénévolat conditionnée par l’éthique » (Communication #1775), Groupes de travail émergents (GTE) 09 - Sociologie du bénévolat « Le bénévolat entre travail, éthique et engagement », 17h00-19h00, jeudi 15 juillet 2021, « La société morale », XXIème congrès de l’Association Internationale des Sociologues de Langue Française (AISLF) Tunis, 12-16 juillet 2021, https://congres2021.aislf.org/, https://congres2021.aislf.org/pages/38-prog.php?groupe=GTE09
Le benevolat d entreprises sociales une nouvelle forme de benevolat condition...
Aux origines des web radios
1. Lundi 12 février 2018
9h30-12h30
Présentation
Mathilde Bonazzi, docteure enseignante Lycée Rive Gauche
Intervenants :
Julien Baroghel, Parcours d'un jeune auteur radio
Judith Mayer, Création d'un média collaboratif en ligne : un projet
pédagogique, professionnalisant et évolutif
Fred Musslin, Créer sa web radio : format et cible, élaboration
d’une grille de
programmes, promotion et développement d’audience
Sébastien Poulain, Aux origines des web radios
Lycée Rive Gauche, Toulouse
« Rendez-vous de la communication », quatrième édition
« Radio/web radio:
actualité et enjeux »
2.
3. Plan
• I Archéologie des webradios
• II L’histoire de la radio
• III Les radios libres
• IV Les webradios
• V Les postradiomorphoses
• VI Actualité de la recherche sur la radio
4.
5. La découverte des ondes radio par Heinrich HERTZ (1886-1888)
1895: Les premières transmissions du « télégraphe sans fils » de Guglielmo
MARCONI
1897 : Création de la sociétéWirelessTelegraph and Signal Company
1898 : Ouverture de la première usine de radios au monde, à Chelmsford,
Angleterre.
La radio & la webradio = long processus d’innovation
7. 1898 : Eugène DUCRETET
première liaison française par radio en émettant des sons depuis la
Tour Eiffel jusqu'au Panthéon (ce qui représente environ 4 km)
Tour Eiffel: construction, en principe, éphémère
ExpositionUniverselle de 1889
24 Décembre 1921 : émission du premier programme de radio depuis
l’émetteur militaire de la Tour Eiffel
Création de la station publique Radio Tour Eiffel
1922 : Création de Radiola, première station privée
18. Histoire de la radio en une slide !
• L’invention de la radio depuis la fin du 19ème siècle.
• La liberté dans les années 1920 et 1930.
• La montée du contrôle et de la censure à l’approche de la guerre.
• La guerre des ondes pendant la II GM.
• Le monopole et les radios périphériques après la guerre.
• La bataille des « radios libres » de 1977 à 1981.
• La libéralisation de la bande FM en 1981.
• Les postradiomorphoses : RNT, webradios, podcasts.
19.
20. Les radios pirates offshore
1962 Radio Merkur, au large de Copenhague
1964 Radio Caroline, radio « au large » émettant depuis un bateau
Radio London
Radio City
Radio 390
Radio Scotland
Radio 270…
= radio ludique (non militante) + commerciale + musicale : le rock !
23. Les « radios libres » italiennes
• Radio Alice à Bologne,
• Radio Lara à Bologne,
• Radio Popolare à Milan,
• Radio Bra Onde Rosse à Bra,
• Radio Città Futura à Rome…
24. Equipe de Radio Alice
Crédits : Collectif a/traverso, Radio Alice, radio libre, édition Jean-Pierre Delarge, juin 1977
25. 1969-1977-1981 : Les radios libres en France
Radio Campus Lille (1969) : étudiants de l'université de Lille
Radio Fil Bleu (1977) : radio libérale de droite faite par des membres du Parti Républicain
Radio Verte (1978) : militants contre les centrales nucléaires
Radio « SOS Emploi » de la CFDT (1978) : de Longwy contre la fermeture de sites
sidérurgiques
Radio « Lorraine Cœur d’Acier » (1979) : créée par la CGT de Longwy contre la
fermeture de sites sidérurgiques
Radio-Riposte (1979) : François Mitterrand
Radio Ici et Maintenant (1980) : expérimentation, interactivité
26. La 1ère émission de Radio
Verte
Avec Jean-Edern Hallier,
Antoine Lefébure, Alain
Hervé et Brice Lalonde
le 13 mai 1977
27. Radio « SOS Emploi » de la CFDT (décembre1978)
38. 1984 : la publicité, les réseaux
« Le loup libre dans la bergerie libre ! »
39. La radio à Toulouse aujourd’hui
Actuellement, 13
radios associatives,
sur une trentaine de
stations privées, se
partagent les ondes
toulousaines.
Campus FM ; FMR ; Radio Présence ; Radio de la Save ; Toulouse FM ;
Radio Galaxie ; Radio Occitania ; Radio Axe Sud ; Radio Kol Aviv ; Radio
Mon Païs, Canal Sud ; Altitude FM ; Pireneus ; France Bleu Toulouse
43. 1ère webradio !
La première radio sur Internet a été lancée
par Carl Malamud en 1993.
Son nom : "Internet Talk Radio"
Il s’agit d’un talk-show où est interviewé
chaque semaine un expert en informatique.
44. Le groupe « Severe Tire Damage » a fait le premier concert sur
internet. C’était le 24 juin 1993
C’est un groupe de…….. Palo Alto, Californie. Ls utilisent des
technologies pour faire leur musique.
Un des chanteurs - Steven Rubin – vocals avait travaillé pour Apple.
Le batteur - Mark Weiser - dirigeait les technologies chez Xerox PARC. Il es
mort en 1999 : fin du groupe ou presque.
45. Premier grand concert !
• 18 novembre 1994
• Rolling Stones
• La prestation a duré 20 minutes, depuis le Cotton
Bowl à Dallas.
• 200 personnes seulement ont pu l’écouter par
internet.
• Mick Jagger : "Je tiens à souhaiter la bienvenue à
tous ceux qui sont montés sur Internet ce soir et
qui sont dans le M-bone et j'espère que tout ne
s'effondrera pas."
MBone Broadcast : YouTube de l’époque
46. La première radio transformée en webradio
• Le 7 novembre 1994, WXYC (89.3 FM Chapel Hill, Caroline du Nord, États-Unis)
est devenue la première station de radio traditionnelle à annoncer sa diffusion sur
Internet.
• WXYC a utilisé une radio FM connectée à un système de SunSite, connu plus tard sous le nom d'Ibiblio, avec le
logiciel CU-SeeMe de Cornell.
47. Le décollage des webradios
Il faut attendre le début des années 2000 pour une prise d'intérêt importante des radios
FM existantes pour la diffusion sur Internet, que ce soit en lecture en continu (netradio)
ou par des podcasts (balados), indifféremment du fait que les stations soient publiques,
commerciales ou associatives.
Des entreprises de presse ou de l'audiovisuel (Télérama, Libération, Arte, etc.) ont
également profité de la montée en puissance d'Internet dans les foyers et les bureaux
pour créer leurs propres radios en ligne, à l'instar d'Arte radio, première webradio
française de service public, créée en 2002.
25 ans d’ARTE Radio en 2017
48. Les webradios = des radios sur le web…
Applications, sites internet
50. Deezer, Spotify, Apple Music, Tidal,
Google Play Music, Amazon Prime
Music et Amazon Music Unlimited…
Webradios musicales et commerciales sur les sites de streaming et applications
Attention !!! Les droits d’auteur existent aussi sur internet (cf la Sacem)
51. Audiences par webradio
- De nouvelles radios apparaissent
- Des changements dans les hiérarchies
52. • Radionomy : 7386 webradios en 2017
http://www.radioactu.com/audience-de-la-radio-digitale-les-bons-scores-de-radionomy/
Ecoutes actives france : nombre d’écoutes d’une radio sur internet, ouvertes de puis 30 secondes ou
plus depuis la France, quel que soit le terminal utilisé.
Audiences par plateformes
(groupes/réseaux) de webradio
L’Alliance pour les chiffres de la presse et des médias (ACPM)
53. Beaucoup de radios et webradios dans
l’enseignement
atelier de formation à la Web radio animé par un formateur du CLEMI sur
le stand de l’AEFE (Agence pour l'enseignement français à l'étranger) au
Salon européen de l’éducation (11 au 14 mars 2016) avec « Radio BPR »
(ou « Budapest Radio »)
http://www.aefe.fr/vie-du-reseau/toute-lactualite/le-stand-de-laefe-lere-de-la-web-radio-au-salon-europeen-de-leducation-2016
56. Écoles de commerce
ISG Paris : ISG Radio
Audencia Nantes : FM’Air
Grenoble École de management : Micro-Ondes
Rouen Business School : Rou’On Air
Reims Management School : On AirMS
Euromed Management : Dynam’hit
IESEG School of Management : NePap Radio
ESC Toulouse : CulturESC
ESC Rennes : Descibel
EM Strasbourg : EM Radio
BSB (Esc Dijon) : Iradi'Esc
Iscom : Iscool
EDHEC : REC - Radio EDHEC Campus
HEC : Hechoes - FMR
ISC : Voice
ESG : ESGMS Media
INSEEC : Inseec’Ond
ESC Clermont : Radio’Actif
École des dirigeants et créateurs d'entreprise : Radio Ooh
EM Normandie : L’Havrai Radio
Bordeaux Ecole de Management : Start hit
ESC Saint-Etienne : Propulsound Radio
ESC Troyes : Radio Trente Troyes Tours
Écoles d'ingénieurs
Ponts et Chaussées : uPonts the air
HEI : GB Radio
INSA Toulouse : Radio Insa
EPITA : Air Radio
EFREI : Ready’O
École centrale d'électronique : No
Larsen
ENSEA : Radio Fuse
École centrale de Nantes : Nuclérez
École centrale de Lyon : Beatbox
École polytechnique : X-Ray
École centrale Paris : Radio Pi
INSA Lyon : Gatsun
INSA Rennes : Le Mégaphone
Sup Info : Sup Radio
ESTP : Radio ESTP
ENSTA : Bruitage
Autres grandes écoles
Sciences Po : Radio Science Po
ENS Lyon : TrENSistor
École nationale supérieure
d'architecture de Nancy : Radar
ENS Cachan : WebRadio
Cachanaise
École normale supérieure (rue d'Ulm
— Paris) : TrENSmission
Université Paris-1 Panthéon-
Sorbonne : Sorb’On Air
Dauphine : Dauphine On Air
Sciences Po Bordeaux : Radio Lado
Sciences Po Aix : Sciences Po Hertz
La Confédération des Radios de
Grandes Écoles est une association à
but non lucratif regroupant 47
webradios
57.
58.
59. Le contexte de la transition médiatique
• La radio, de même que la presse écrite et la télévision, tendent à se
dissoudre dans un espace médiatique numérique multidimensionnel tout en
conservant tout de même en grande partie leur identité traditionnelle et leur
audience massive (mais vieillissante).
• Il y a visualisation (images et vidéos : montrer le dire) et transcription (écrire
le dire) de la radiophonie de même qu’il y a « audiovisualisation » de la
presse écrite (en ligne à l’origine ou pas) et transcription de la télévision.
• Les radios engendrent des télévisions (NRJ 12, BFM TV) tandis que des
télévisions engendrent des radios (tentative de LCI sur la RNT avec LCI
Radio, et en quelque sorte Arteradio).
• Enfin, la presse écrite, elle-même, et comme dans les années 1980, crée des
radios à l’image de Télérama avec Télérama radio ou de L’Equipe avec RTL-
L’Equipe.
60. Les postradiomorphoses
• La radio va continuer d’exister.
• Mais elle se métamorphose.
• En effet, elle ne peut pas faire comme si le numérique
(internet, téléphone mobile, RNT) n’existait pas.
• D’où l’idée de postradio.
• Et cette postradio continue d’évoluer.
• D’où l’idée de postradiomorphoses.
61. Les postradiomorphoses : web radio / radio sur le web
Il y a un enrichissement considérable des contenus méta-radiophoniques :
1) pré-radiophonie : les fréquences et les programmes annoncés des semaines
en avance avec des extraits
2) synchro-radiophonie : titres des émissions, noms des interprètes et auteurs
des chansons, noms des invités et des animateurs, heures de début et de fin
des émissions, vidéos, images, photos, diaporama, du tagging (marquage de
chanson que l’on aime) ou encore de l’information sur l’actualité, la météo, les
sports, la circulation automobile.
3) péri-radiophonie : coulisses, bibliographie, webographie, biographie des invités
et animateurs, présentation des émissions, réseaux sociaux, blogs, forums
4) post-radiophonie : comptes-rendus d’émissions, gestion des podcasts
POULAIN Sebastien, « Postradiomorphoses : petit bilan des mutations radiophoniques à l’ère du
numérique », Radiography, 15 octobre 2013, http://radiography.hypotheses.org/906
62. Les postradiomorphoses : spatialisation et temporalisation
L’espace et le temps de l’écoute radiophonique évoluent. Si la possibilité d’écouter des
radios étrangères/internationales - radio Moscou, BBC, VOA, RFI… - ne date pas
d’aujourd’hui, il est possible d’écouter les émissions de n’importe quelle radio de
n’importe quel pays pourvu qu’elle soit en ligne. Le rapport au territoire s’en trouve
modifié, et provoque de nouvelles pratiques d’écoute : découverte de radios lointaines,
maintien du lien avec un pays d'origine...
Il y a délinéarisation, élasticité du moment de l’écoute. A la radio historique de flux, du
direct, de l’oubli et de l’éphémère s’ajoute la radio patrimoniale à la demande, archivée,
décalée, augmentée, complémentaire, de rattrapage et même par « portions » (trois
minutes à partir d’une heure d’émission).
Si la radio permettait déjà une écoute en mouvement et flexible, ce phénomène est
fortement accentué par la multiplication des canaux de distributions (opérateur
téléphonique, FAI, RNT, satellite) et des terminaux de réception (récepteur numérique,
PC, mobile, TV).
63. Les postradiomorphoses : l’interactivité
Les auditeurs semblent plus que jamais en demande d’interactivité et de réactivité, domaines
dans lesquels les réseaux sociaux sont devenus maitres. Donc, les radios sont amenées à
donner la possibilité de participer au « récit radiophonique » (y compris dans des émissions où
leur parole était peu prise en compte auparavant)via:
une ouverture d’antenne, leurs commentaires sur les sites internet, des SMS, des tweets, des « likes »,
des e-mails, des messages dans des « fils » de forums.
Cette parole est contrôlée parfois a posteriori (pour les commentaires) alors que les radios ont
toujours tenté de contrôler au maximum a priori les auditeurs : y compris les émissions avec
participation du public où les auditeurs subissent la plupart du temps un interrogatoire au
standard de la radio, notamment quant à leurs intentions radiophoniques et leurs capacités en
communication orale.
Chacun est invité à s'exprimer sur tout, partout, tout le temps, avec tout le monde. Cela aboutit à
une forme de journalisme « participatif » de type « réflexif ». Les auditeurs ne sont pas
forcément producteurs d’informations de première main, mais ils commentent, critiquent,
réfléchissent, partagent les liens hypertextes ce qui aboutit à un enrichissement variable : du
répétitif inintéressant à la réflexion approfondie et argumentée.
64. Les postradiomorphoses : les réseaux socionumériques
Aujourd’hui il est difficile de ne pas parler des effets du numérique sur la radio et donc des
réseaux sociaux numériques qui créent une vie en partie parallèle à la radiophonie mais qui
ont plusieurs utilités pour les radios :
- se démarquer des autres radios en étant plus réactif, notamment sur l’information,
- augmenter son audience,
- mesurer son poids (en comptant le nombre de personnes qui suivent les comptes),
- susciter des réactions à travers des commentaires, petits sondages, jeux, concours,
- transcrire et rendre visibles des propos qui étaient jusqu’à présent oubliés assez vite après avoir été
prononcés,
- avoir davantage d’interaction avec les auditeurs,
- valoriser les animateurs, invités, auditeurs,
- créer des partenariats,
- mettre en place du storytelling,
- diffuser des contenus journalistiques, communicationnels, marketing,
- faire la promotion de ses actions, programmes, podcasts…
65. Les postradiomorphoses : artistiques &
documentaires
Au-delà de la radio traditionnelle (parlée et
musicale), c’est la radio artistique et documentaire
qui a pu se développer.
Alors que les radios traditionnelles donnent très peu
d’espace aux artistes et documentaristes, internet
leur donne une visibilité inédite.
Ce n’est plus vraiment de la radio (au sens où on
définirait la radio comme du « flux sonore
organisé »), mais il y a émulation, découverte,
métissage…
66. Les postradiomorphoses : musique à la carte
Les auditeurs ont un choix cornélien parmi une galaxie de radios numériques très
spécialisées.
Les demandes de titre de chanson est une activité traditionnelle de la radio, en
particulier de la radio musicale. Mais les webradios permettent aux auditeurs
d’influencer le cours des musiques diffusées grâce à un simple clic: les webradios
proposent des directions de programmation qui sont infléchies par les préférences des
auditeurs.
Cela aboutit à des webradios individualisées à la limite des listes d’écoute personnelle
(« play list ») où il y a peu de déceptions mais aussi peu de découvertes et où
l’auditeur peut ne plus être en contact avec la publicité (s’il y a abonnement) et plus du
tout avec des journalistes (bulletins d’information) et des animateurs. Il y a une perte
d’incarnation, d’humanité, de socialisation et d’identification.
67. Les postradiomorphoses : RH, marques, marketing
Il y a une montée en puissance de la place des personnels spécialisés dans le
marketing, le planning stratégique, la communication et les technologies liées à la
numérisation des radios.
Le métier radiophonique traditionnel (l’animation d’une antenne) est au centre d’une
galaxie de canaux numériques (sites internet, blogs, réseaux sociaux, applications, e-
mails, forums…) où chacun, du personnel administratif aux techniciens en passant par
les auditeurs, est invité à réagir, préparer, commenter pour peser sur la programmation
et le devenir des émissions et de la radio en général.
Mais il existe de plus en plus des formes de décentralisation (par rapport au métier
traditionnel) de par l’existence de portails internet produisant des contenus
(informations, divertissements…) parfois totalement indépendants des contenus
radiophoniques du fait de l’importance de certaines émissions ou de certains
animateurs dont la notoriété, l’activité multimédiatique et les moyens techniques
(compte et page Facebook, compte Twitter, blog) sont tels que leur audience se
détache de la radio elle-même : Laurent Gerra, Nicolas Canteloup, Laurent Ruquier…
68. Les postradiomorphoses : radio numérique terrestre (RNT)
• La RNT bénéficie de soutiens institutionnels à travers des rapports officiels (Hamelin en
faveur, mais les rapports Tessier et Kessler étaient en défaveur…), l’appui d’un Premier
ministre (Jean-Marc Ayrault), une loi du 5 mars 2007 qui prévoit son déploiement (mais sans
date fixée), du CSA…
• La RNT bénéficie aussi de soutiens d’acteurs privés : organismes, stations, syndicats,
lobbys (le SIRTI, Les Indés Radios, CNRA, l’organisme professionnel DR France, le
fabricant de récepteurs Pure, le diffuseur VDL…). Ceux-ci ont lancés des appels multi-
acteurs (à l’image de «°La Radio Numérique pour Tous°» lancé par le SNRL en mai 2010) et
créé un organisme de coordination doté d’une charte (« l’Alliance pour la RNT » constituée
en octobre 2014, entre le SIRTI, le SNRL et le WorldDMB afin de coordonner des actions
favorisant un déploiement rapide de la RNT tant au niveau local que national auprès du
CSA, des pouvoirs publics, des industriels, des distributeurs, des éditeurs).
Au final, le lancement effectif a eu lieu le 20 juin 2014 à Paris, Marseille et Nice en bande III
(en parallèle à la diffusion en FM) en attendant Strasbourg, Lyon, Nantes, Toulouse, Lille,
Bordeaux, Rennes. Le CSA a publié en décembre 2015 son calendrier d’appels à
candidatures qui prévoit une extension progressive de la couverture de la RNT d’ici 2023 (Un
premier calendrier avait déjà été annoncé le 10 mai 2012 pour des appels entre juin 2012 et
avril 2013.).
69. Les postradiomorphoses : radio numérique terrestre (RNT)
La RNT dispose d’avantages grâce à :
• l’installation du numérique sur certains récepteurs depuis septembre 2010,
• l’augmentation des programmes grâce à 102 stations RNT en décembre 2014 (L’assemblée plénière du CSA du
15 janvier 2013 avait décidé de délivrer 106 autorisations.) à Paris (6 multiplex), Marseille (4 multiplex) et Nice
(4 multiplex),
• l’anonymat de l’auditeur (à la différence de la radio IP ou mobile où le profilage et la géolocalisation sont
possibles),
• un son de la même qualité qu’un CD (meilleur rapport signal/bruit, bande passante et diaphonie bien meilleures,
absence d'interférences entre stations),
• la gratuité pour l’auditeur (en dehors du poste de radio et de l’électricité alors qu’il faut un abonnement internet
pour la radio IP),
• des données associées (titre et auteur du morceau de musique, photos, images, jeux…),
• la possibilité de réécouter une émission (podcast), plus de liberté éditoriale (par rapport à la possible hégémonie
des « télécoms » sur internet et par téléphone),
• plus de viabilité (par rapport aux radios diffusées uniquement sur internet où un modèle économique n’est
envisageable que pour des grands groupes et pour les radios payantes «°de niche°», par exemple ciblées
CSP+)…
70. Les postradiomorphoses : radio numérique terrestre (RNT)
Les limites :
• Depuis déjà quelques années, bon nombre d’acteurs de la radiophonie (à l’image des holdings du «°Bureau de
la Radio°» : RTL, NextradioTV, Lagardère et NRJ) restent prudents, voire sceptiques quant à la progression de
la Radio Numérique Terrestre (RNT) compte-tenu du risque d’éparpillement des audiences et du manque de
profitabilité pour certaines radios ou réseaux commerciaux.
• Le ministère de la Communication a annoncé en septembre 2012 que le gouvernement ne préempterait pas de
fréquences de RNT pour Radio France et Radio France Internationale. Les radios sons obligées de passer par
un nouveau prestataire technique appelé « multiplexeur », qui coordonne la diffusion de 9 programmes sur une
même fréquence ce qui met fin à l’autodiffusion et limite l'indépendance des radios.
• Comme pour la radio analogique, il est nécessaire de répondre à des appels à candidatures dans un calendrier
et une étendue géographique prédéfinis, avant de pouvoir commencer à émettre.
• La RNT engendre un risque d'absence de signal (décrochage) dans les zones à réception difficile.
• Les expériences étrangères (Belgique, Danemark, Espagne, Grande-Bretagne, Allemagne, Suisse, Suède…)
n’obtiennent pas forcément les résultats escomptés.
• Cette technologie engendre des coûts économiques pour les stations (Il y a multiplication des interfaces et des
canaux de diffusion ce qui engendre des coûts fixes importants liés à l’installation et à la maintenance des
émetteurs.), fabricants, diffuseurs et auditeurs (en moyenne 10 récepteurs par foyer à renouveler). Et ces coûts
vont durer compte-tenu de la double diffusion FM/RNT en attendant que chacun renouvelle ses récepteurs. Il a
fallu 7 ans pour la TNT alors qu’il y avait moins de 2 écrans par foyer.
71. Les postradiomorphoses : les limites des webradios
Face à la RNT, il y a un succès non négligeable de la radio via IP ou mobile
(podcast ou streaming) qui freine aussi son lancement. Mais celles-ci
comportent aussi des limites :
politiques (il n’y a pas d’anonymat ; dépendance des radios par rapport
aux télécoms),
économiques (il faut un abonnement télécom côté auditeurs et payer en
fonction du nombre d’audionautes côté éditeurs),
techniques (il y a un décalage temporel important entre production et
réception ;il faut être connecté avec un bon débit ce qui n’est pas
évident dans certaines zones géographiques et en voiture ; il y a des
coupures avec les box, il y a des problèmes informatiques avec les
supports)…
72. Vincent Lindon
« Le principe de la radio, c’est le fantasme d’entendre quelqu’un et se
demander “Où il est, comment il est habillé, qu’est-ce qui se passe dans la
radio ?”. A partir du moment où c’est filmé, ce n’est plus de la radio, c’est de
la télévision. C’est une double peine : on fait attention à ce que l’on doit dire
mais aussi à comment on apparaît. Or ce qui est génial, c’est la
décontraction de la radio, on a juste à se concentrer sur ce qu’on dit, sur la
voix. On peut rigoler. Il y a quelque chose qui se passe dans le studio.
A partir du moment où c’est filmé, on nous voit faire des choses (…), boire
une gorgée d’eau, regarder son portable pour voir si on a reçu des e-mails.
Tout d’un coup, ça désacralise. C’était mon rêve d’être à la radio et de faire
marcher le fantasme comme dans les années 1980. »
Source : http://www.lemonde.fr/big-browser/article/2017/05/23/au-nom-du-fantasme-pourquoi-vincent-lindon-a-
refuse-d-etre-filme-a-la-radio_5132518_4832693.html#sr8dIgqlzEZ5Oxsd.99
Résistances aux postradiomorphoses
73. Les postradiomorphoses : l’audience
L’audience traditionnelle :
Lors de l’étude de l’audience des radios hertziennes, Mediamétrie fait appel à la
mémoire à court terme des auditeurs pour avoir une idée de l’écoute tous les quarts
d’heure.
La nouvelle audience :
Les sites internet des webradios et des radios hertziennes donnent une idée très
précise en temps réel de ce qui s’y passe (durée de la visite, zones de clic…) et
donc des préférences, goûts, habitudes... avec un suivi individualisé en termes de
trajectoire numérique grâce au data mining et au Web analytics avec la méthode
site-centric et/ou user-centric.
74. Les postradiomorphoses : l’audience classique
En France, les auditeurs quotidiens en moyenne en millions sont :
– 43,3 fin 2013,
– 43,6 fin 2014 (record historique),
– 42,3 début 2015,
– 43,2 début 2016,
– 43,3 début 2017 (80,2% d’audience cumulée et 2h49 d’écoute par jour)
Source : 126 000 Radio Médiamétrie.
Le "drive time" de 17h00-18h15 rassemble 8,7 millions d'auditeurs, ce qui fait de la voiture le
premier lieu d'écoute de la radio.
75. En France, 6,1 millions de personnes écoutent chaque jour la radio sur les supports
multimédia pour la période septembre-octobre 2016 (2h09 en moyenne), soit 11,4%
des Français de 13 ans et plus (23% des 13-19 ans) :
– 3 millions via le téléphone mobile (dont 73% des auditeur écoute la radio
via une appli mobile ou un site Internet et 27% via un tuner FM intégré au
téléphone)
– 1,4 million l’ordinateur (2h43 en moyenne)
– 1,2 million via la télévision
– 549 000 via une tablette
– 280 000 via le baladeur (1h47 en moyenne)
126 000 Radio-Global Radio Médiamétrie
Les postradiomorphoses : l’audience multisupport
77. En novembre 2016, le nombre de podcasts de Radio France
téléchargés a atteint pour la première fois 45,6 millions (contre 10
millions en 2010),
dont 26,5 millions pour France Inter (25,5 millions de vidéos vues)
et
15,3 millions pour France Culture (48 millions de visites en 2016 pour
franceculture.fr)
Source : communiqué de presse de Radio France du 19 janvier 2017
(http://www.radiofrance.fr/sites/default/files/cp_files/cp_rf_mediametrie_novembre-
decembre_2016.pdf)
Les postradiomorphoses : l’audience podcast
78. Podcasts : le cas France Culture
• En France, la radio France Culture du groupe public Radio France a battu un record
d’audience en mai 2017, avec une augmentation de 40 % du nombre
de podcasts téléchargés par rapport à l’année précédente, soit 17,5 millions.
• Les chiffres de la période estivale confirment la mutation en cours, avec 32,9
millions de téléchargements de podcasts France Culture en juillet et en août 2017,
soit + 61 % par rapport à l’été 2016.
• Leader en France de ce mode d’écoute de la radio, le groupe public avec ses sept
stations enregistre, en moyenne, 47 millions de téléchargements par mois en
2016, trois fois plus qu’en 2013.
79. Les postradiomorphoses : les enjeux
La radio doit trouver sa place au sein des TIC en gérant l’arrivée :
• des technologies (avec leurs nouvelles possibilités : flux et stock, linéaire et
délinéaire, multiplexage et interopérabilité, pause et retour en arrière,
enregistrement et programmation, qualité du son numérique et métadonnées -
DLS, BIFS, EPG… - textuelles et visuelles, passives et interactives),
• des concurrents (webradios et hertziennes en ligne, sites de téléchargement et de
streaming),
• des distributeurs (opérateur téléphonique, FAI, RNT, satellite),
• des normes (la France choisit DAB+ en 2013 après avoir commencé à lancer T-
DMB),
• des terminaux (récepteur numérique, PC, tablette, mobile, TV)…
80. Les postradiomorphoses : les besoins
Les postradiomorphoses impliquent :
• des investissements lourds (ralentissant la mise en œuvre, comme c’est le cas pour la
TMP, la TNT, la fibre optique ou la 4G),
• des adaptations économiques (palliant la diminution des audiences et recettes
publicitaires avec des modèles concentrés, hybrides, intégrés, synergiques, des
convergences broadcast/broadband et des économies d’échelle),
• des harmonisations juridiques (coordination des politiques publiques de régulation à
l’échelle internationale sans trop brider le fonctionnement du marché),
• des aides publiques (incitations fiscales, subventions, « primes à la casse » pour les
récepteurs, campagnes d’information gouvernementales…),
• des approches marketing diversifiées (certaines radios devenant des marques
multisupports ciblant des publics segmentés et communautarisés avec des contenus
formatés et thématisés mais aussi pluriels et innovants)…
81. POULAIN Sebastien,
« Pourquoi a-t-on autant
confiance en la radio ? »,
INAGlobal.fr, 28/02/17,
http://www.inaglobal.fr/ra
dio/article/pourquoi-fait-
autant-confiance-la-
radio-9572
Les spécificités du
médias radio qui
font qu’on fait plus
confiance en ses
informations qu’en
celles des autres
médias.
82. Les atouts des associatives à l’ère des postradiomorphoses
- apporter une ou des voix alternatives aux médias publics et commerciaux (le tiers secteur médiatique qui
est à la fois critique et constructif),
- créer un tiers secteur médiatique indépendant,
- fournir des emplois,
- développer les compétences des personnes qui y travaillent (à l’antenne ou hors antenne) ou qui y sont
invitées (prise de parole en public, apprentissage des outils techniques et audiovisuels, création d’une
stratégie de communication, la formation aux différents métiers radiophoniques…),
- animer un tissus associatif, une localité ou un établissement,
- rendre « visibles » d’autres revendications, d’autres projets et d’autres idées,
- faire participer à l’« espace public médiatique » d’autres acteurs (auditeurs, amateurs, enfants, personnes
stigmatisées et dévalorisées habituellement dans la société ou n’ayant pas des capitaux symboliques et
communicationnels importants),
- demander aux politiques de rendre des comptes sur leurs actions locales,
- informer sur l’actualité,
- valoriser le tissu socio-économique et culturel (les langues locales par ex.),
- jouer le rôle de service public (notamment en cas de crise)…
83. POULAIN
Sebastien, «Quand
la radio se révolte»,
INAGlobal.fr,
05/10/16
http://www.inaglobal
.fr/radio/article/quan
d-la-radio-se-
revolte-9299
Les radios
associatives et
communautaires au
cœur de différents
luttes
84. Les atouts de la radio à l’ère des postradiomorphoses
De la même façon que la presse n’a pas été remplacée par la radio, la radio par la
télévision et la télévision par internet, nous pouvons parier que la postradio restera de
la radio (mais numériquement enrichie et valorisée) telle que nous la connaissons
aujourd’hui dans ses diverses dimensions :
– ses spécificités auditives (son, musique, parole),
– ses pratiques d’écoute (la nuit, le petit-déjeuner, la voiture, la marche, au travail…),
– ses contenus riches (information, divertissement, culture),
– ses qualités chaleureuses (souplesse, direct, interactivité, instantanéité, mobilité, simplicité,
diversité, crédibilité, proximité, accessibilité, immédiateté, gratuité, anonymat…),
– ses services pluriels (complémentarité entre les radios publiques, commerciales et les 600
associatives),
– ses capacités polymorphiques et polyfonctionnelles de résistance et de résilience,
– sa force de symbolisation et d’imagination, d’identification et de socialisation…
85.
86. • Depuis sa création en 2005, le Groupe de Recherches et d'Etudes sur la Radio
(GRER) organise des événements (colloques, séminaires …) et déploie de
nombreuses autres activités (publications, site web, carnet de recherche, page
Facebook…).
• En 2017, ces activités sont toujours aussi nombreuses avec la mise en place de la
revue scientifique électronique « RadioMorphoses : Études radiophoniques et
sonores », la publication d’un manuel de méthodes de recherches (« Analyser la
radio : Méthodes et mises en pratique »), un colloque international à Bordeaux pour
fêter nos 10 ans d’existence (« La radio au service du public. Enjeux, statuts,
missions et programmes »).
https://www.facebook.com/greradio
http://radiography.hypotheses.org/
87. Analyser la radio. Méthodes et mises en
pratique
Manuel publié en 2016 chez De Boeck grâce à l’aide
de membre et de proches du GRER :
Frédéric Antoine, Nicolas Becqueret, Jean-Jacques Cheval, Étienne Damome,
Christophe Deleu, Ariane Demonget, Séverine Equoy Hutin, Laurent Fauré,
Laurent Gago, Hervé Glevarec, Anne-Caroline Fiévet, Isabel Guglielmone, Albino
Pedroia, Sebastien Poulain, Pascal Ricaud, Nozha Smati
Plus d’informations ici : http://radiography.hypotheses.org/2066
Projet : « Atelier méthodologique de formation à la recherche sur la radio ».
Les thèmes suivants pourraient être proposés :
- CHAPITRE 1 Analyser les acteurs de la radio
- CHAPITRE 2 Analyser l’offre radiophonique
- CHAPITRE 3 Analyser les dispositifs radiophoniques
- CHAPITRE 4 Analyser le matériau radiophonique
- CHAPITRE 5 Analyser les émissions radiophoniques
- CHAPITRE 6 Analyser les contenus visuels et audiovisuels
- CHAPITRE 7 Analyser les publics et les usages de la radio
- CHAPITRE 8 Analyser le discours sur la radio
88. - Véronique Auger, Rédactrice en chef, « Avenue de
l’Europe, le mag », France 3.
- Dr. David Christoffel, Directeur d’antenne de La
Radio Parfaite, Correspondant culturel de Radio
Télévision Suisse, Producteur à Radio France.
- Mario Fourmy, photographe.
- Michel Picot, La Fabrique de contenus,
Présentateur de Le Business Club de France (BFM
Business Radio).
Animation par Dr. Sebastien Poulain.
Interventions de Patrice Journiac,
Laurent Passicousset et une productrice de radios
associatives
Le son est ici :
https://radiodufutur.wordpress.com/2017/02/01/la-
radio-du-futur-au-salon-de-la-radio/#more-447
Atelier « la Radio du Futur » a eu lieu
au Salon de la radio
le mardi 31 janvier 2017 de 14h30 à
15h30
89. N°132 sur La radio du futur : du
téléchromophotophonotétroscope aux
postradiomorphoses sous la direction de
Sebastien Poulain
Sebastien Poulain, Polyradiophonie du futur
Le passé du futur
Jean-Jacques Ledos, Utopie, fiction, anticipation : l'action à distance par les ondes
Sebastien Poulain, La prospective radiophonique à l’approche de la guerre entre exaltations technicistes et pacifistes
Pierre Schaeffer, L’art et les machines
Jocelyne Tournet-Lammer, L’art du paradoxe
Le présent du futur
Philippe Caufriez, De nouvelles habitudes d’écoute ? Regards de Belgique
Charlotte Delhalle, L’hybridation des contenus signe-t-elle la disparition des médias traditionnels ? Analyse du programme de radiovision le 6-8 de la RTBF
Philippe Marty, De la radio de papa à la radio 2.0
Debora Cristina Lopez, La radio en narratives immersives : le contenu journalistique et l’audience
Aline Hartemann, ARTE Radio a 15 ans : Et maintenant ? Perspectives et prospective
Lacina Kabore, L’avenir de la radio communautaire burkinabè confrontée aux pesanteurs du contexte et au numérique
Sebastien Poulain, Postmodernité et postradiomorphoses : contexte, enjeux et limites
Jacques Vendroux, Supprimer la radio, c’est la révolution !
Emmanuel Laurentin, Peut-être qu’il faut imaginer plusieurs futurs à la radio
Sandrine Treiner, Je ne sais pas si on dira « la radio »
David Christoffel, Elargir l'énonciation pour ouvrir les frontières de la radiophonie
Dominique Wolton, La radio dépassée ? Dans 10 ans tout le monde dira l’inverse
Le futur du présent ?
Louis Bertrand, Le futur des radios associatives
Sebastien Poulain, Pour une radio associative nationale
Laure Bedin, L’écoute collective comme écoute d’avenir
Michel Bichebois, Que sera la radio de demain ?
Anastasia Choquet, Pour une revalorisation du mix du DJ sur les ondes de Radio France
Candice Albarède, A la faveur d’une approche pluraliste et qualitative du service public de la radiodiffusion
Anne Briqueler, Election présidentielle 2017. Programmes politiques en lien avec l’audiovisuel public. Résumé des propositions des onze candidats
Melissa Plet-Wyckhuyse, Vrai-ïfier les choses en les mentant : la fiction radiophonique journalistique
•Irène Omélianenko, Mondes sonores interdits
Pour lire la suite, c’est ici !
https://radiodufutur.wordpress.com/ http://cohira.fr/
90. « Les acteurs des radios
locales » : appel à
contribution Cahiers d’Histoire de la
Radiodiffusion numéro 135
https://lesradioslibres.wordpress.com/2017/11/13/appel-a-
contribution-cahiers-dhistoire-de-la-radiodiffusion-les-acteurs-
des-radios-locales/
Auteurs :
Nathalie Antiope, Anne Briqueler, Philippe Caufriez, David Christoffel,
Raphaël Dapzol, Jean-Luc Favre Reymond, Drd. Monica Ghiţă
(Stoica), Morgane Govoreanu, Gilbert Hanna, Bernard Idelson,
Pascale Laborier, Jacques Lane, Jean-Jacques Ledos, Francine
Leduc, Alain Léger, Pierre N’sana, Félix Patiès, Laurent
Petitguillaume, Claude Palmer, Catherine Portaluppi, Sebastien
Poulain, Laurence Rakoto, Pascal Ricaud, Jean-Michel Sauvage,
Celine Urbaniak, Clémentine Verbelen, Melissa P. Wyckhuyse
91. Radiomorphoses n°1 « Numérisation de la
radio : pratiques et perspectives »
Sous la direction de Pascal Ricaud et Nozha Smati
• Frédéric Antoine RadioMorphoses : pour combler un manque
• Pascal Ricaud, Nozha Smati Numérisation de la radio : pratiques et perspectives
• Séverine Equoy-Hutin, Andrée Chauvin Vileno Radio augmentée, radio enrichie. De la transposition des émissions radiophoniques consacrées à l’Histoire
sur le web : circulation, altération, transmission
• Éliane Wolff Les (nouveaux ?) territoires de la radio, Radio FreeDom et ses auditeurs
• Luís Bonixe Portuguese radio-news and Internet – There’s a new role for citizens?
• Aude Jimenez La radio communautaire sénégalaise à l’heure du numérique : enjeux et perspectives
• Étienne Damome Vers le tout numérique dans les radios de proximité en Afrique de l’Ouest ? Synthèse d’étape et questions.
• Varia
Sébastien Poulain Du paradigme de « l’interactivité » à celui du « journalisme participatif » ? L’exemple de l’interview du Président de la République à
RMC/BFMTV
• Compte rendu de recherche
Béatrice Donzelle, Anne-Caroline Fiévet Visibilité des femmes à la radio en 2015. Stéréotypes et discriminations. Compte-rendu du projet GMMP 2015 pour
le pôle radio
• Position de thèse
Raphaëlle Ruppen Coutaz « Ici la Suisse – Do Ischt Schwyz – Switzerland Calling ! » La Société Suisse de Radiodiffusion (SSR) au service du rayonnement
culturel helvétique (1932-1949),thèse en Histoire Contemporaine, sous la direction de François Vallotton, Université de Lausanne, 9 mars 2015.
Notes de lecture
Christophe Deleu Andrea Cohen, Les compositeurs et l’art radiophonique, Paris, L’Hamattan,2015, 236 pages.
• Jean-Jacques Cheval Laurent Gauriat & Joël Cuoq, Journaliste radio : une voix, une écriture, Presses Universitaires de Grenoble, 2016, 168 pages.
92. Radiomorphoses N°2 « Evolution des formats et modes
d’expression radiophoniques »
Sous la direction de Nozha Smati, Pascal Ricaud
• Nozha Smati, Pascal Ricaud Évolution des formats et modes d’expression radiophoniques
• Sébastien Allain, Carine Bel Portraits interactifs et enjeux radiophoniques. L’interface webdoc, nouveau
support de l’oralité
• Sébastien Poulain Les postradiomorphoses : enjeux et limites de l’appropriation des nouvelles technologies
radiophoniques en période de transition médiatique
• David Christoffel Utopies délinéaires
• Fátima Ramos del Cano Las nuevas vías de consumo y participación radiofónica a través de la web: análisis
comparado de las cadenas españolas y francesas
• Katy McDonald, Guy Starkey L’évolution des pratiques dans la production du journalisme radiophonique :
une étude de cas au Royaume-Uni
• Ana Cristina Suzina The use of digital resources in Brazilian community and associative radios
Projets :
Radiomorphoses N°3 « Radio en Afrique au XXIe siècle : mutations et enjeux »
Radiomorphoses N°4 « Les renouvellements de l’écriture radiophonique :
programmes, formes, contenus »
95. https://lesradioslibres.wordpress.com/
Exemples de publications sur ce site internet :
• Nebbia Radio Campus, un nouveau moyen d’expression insulaire destiné aux
étudiants par Thomas Clini
• « La radio communautaire au Royaume-Uni est-elle prise dans la débâcle ? »
par John Grierson
• « Radio Eau Noire, première radio libre belge : la radio comme outil de lutte »
par Philippe Caufriez
Appel à contributions permanent !!!
96. Bibliographie
• « Les postradiomorphoses : enjeux et limites de l’appropriation des nouvelles technologies radiophoniques en période de
transition médiatique », RadioMorphoses, n°2,
2017, http://www.radiomorphoses.fr/index.php/2017/02/21/postradiomorphoses/
• « Pourquoi a-t-on autant confiance en la radio ? », INAGlobal.fr, 28/02/17, http://www.inaglobal.fr/radio/article/pourquoi-
fait-autant-confiance-la-radio-9572
• « Revolt on the air - Radio Activism, Protest and French Politics », Explosivepolitics.com, 28/12/2016,
http://explosivepolitics.com/blog/revolt-on-the-air-radio-activism-protest-and-french-politics/
• codirecteur avec Thierry Lefebvre de Radios libres, 30 ans de FM°: la parole libérée ?, INA/L’Harmattan, collection « Les
médias en actes », Paris, 2016, https://lesradioslibres.wordpress.com/
• « La 55 000 ou l’avènement de la radiométrie moderne », in Thierry Lefebvre (sous la direction de), Cahiers d’histoire de
la radiodiffusion, n°129, juillet-septembre 2016, http://fr.slideshare.net/SebastienPoulain/la-55-000-ou-lavnement-de-la-
radiomtrie-moderne
• « Quand la radio se révolte », INAGlobal.fr, 05/10/16, http://www.inaglobal.fr/radio/article/quand-la-radio-se-revolte-9299
• co-auteur, Analyser la radio, méthodes et mises en pratique, De Boeck Supérieur,
2016, http://fr.calameo.com/read/00001585689e056dbfc2f
• « Du paradigme de « l’interactivité » à celui du « journalisme participatif » ? L’exemple de l’interview du Président de la
République à RMC/BFMTV », RadioMorphoses, n°1, 2016, http://www.radiomorphoses.fr/index.php/2016/05/04/du-
paradigme-de-linteractivite-a-celui-du-journalisme-participatif-lexemple-de-linterview-du-president-de-la-republique-a-
rmcbfmtv/
• « Postradiomorphoses : petit bilan des mutations radiophoniques à l’ère du numérique », Radiography, 15 octobre
2013, http://radiography.hypotheses.org/906
• « La webradiophonie journalistique : les grandes radios ont du retard mais elles se soignent ! », Radiography, 25
septembre 2013, http://radiography.hypotheses.org/793