Dans cette étude réalisée par le PIPAME, découvrez les conclusions de l'étude de marché, les leviers favorisants l'émergence de l'offre, le positionnement de la France dans un environnement international et les recommandations en 4 axes pour réussir le pari de la e-Santé.
Cluster e-Santé : comment faire émerger l'offre Française en répondant aux besoins présents et futurs des acteurs de santé
1. E-SANTÉ : FAIRE ÉMERGER L’OFFRE
FRANÇAISE EN RÉPONDANTAUX BESOINS
PRÉSENTS ET FUTURS DES ACTEURS DE
SANTÉ
Présentation de l’étude
1
2. Sur une année, une cartographie dynamique et prospective du
potentiel industriel de la e-santé en France
2
Benchmark
international
Forces et faiblesses
de l’offre française
Recommandations
ciblant le développement
et la compétitivité des
entreprises françaises
Janvier 2015
Janvier 2016
3. Raisonner en fonction de l’attractivité des différentes spécificités des
segments du marché
3
4. Le choix de se focaliser sur l’offre e-santé en lien direct avec le
patient et les segments à fort potentiel de croissance
L’étude se concentre sur la télémédecine, la e-santé et les liens entre
les établissements de santé et les acteurs du système de santé
(articulation SIH avec les PS).
4
5. Un marché éclaté
Sources: Infogreffe, Xerfi-Precepta, Syntec numérique - CA France.
*Pure players e-santé : base de 56 entreprises
• Grande diversité d’acteurs : fabricants de dispositifs médicaux,
laboratoires pharmaceutiques, assureurs, mutuelles, opérateurs de
télécom, géants du digital, etc.
• Grande hétérogénéité dans la maturité des entreprises qui composent
le marché
• Eclatement des représentations professionnelles, signe de
dynamisme, mais également du manque de maturité de la filière.
• Tissu industriel innovant mais atomisé (cloisonnement des projets de
recherche, des financements, etc.)
• Modèles économiques difficiles à définir
• Délais importants de mise sur le marché.
5
6. Une analyse internationale approfondie progressivement
Europe
Am. du Nord
Am. du Sud
Asie
• Brésil
21 pays analysés de façon macroscopique
dans le cadre de l’analyse liminaire
Moyen-Orient • Dubaï (Emirats Arabes Unis)
Proche Orient • Israël
Océanie • Australie
• Japon • Singapour
• Corée du Sud • Chine
• Etats-Unis • Canada
• Allemagne
• Italie
• Espagne
• Portugal
• Royaume-Uni
• Danemark
• Finlande • Norvège
• Estonie • Autriche
• Suède
10 pays
analysés
• Allemagne
• Royaume-Uni
• Norvège
• Espagne
• Etats-Unis
• Canada
• Japon
• Corée du Sud
• Brésil
• Dubaï
8
Innovation et recherche
• Royaume-Uni
• Norvège
• Espagne
• Corée du Sud
• Etats-Unis
Politique industrielle
Equilibre
national/régional
Télémédecine
Politique patient
5 thématiques
spécifiques
7. 5 pays particulièrement analysés sur une thématique
9
• Place important donnée aux
associations de patientsRoyaume-Uni
• Politique d’exportation très dynamiqueCorée du sud
• Valorisation industrielle et commerciale
à Harvard Medical SchoolEtats-Unis
Norvège
Espagne
• Pays pionner en télémédecine
• Répartition des compétences entre
les échelons national et régional
8. 10
Stratégie
des
pouvoirs
publics
Organisation
et intégration
de l’offre de
soins Organisation
des
institutions
Politique
patients et
citoyens
Modalités de
rémunération
et de
financement
Financement
des projets
Politique
d’exportation
Accessibilité
des soins
Recherche et
innovation
9 leviers favorisant le marché de la e-santé
9. Positionnement de la France par rapport aux autres pays étudiés
Pays les plus avancés
Royaume-Uni, Espagne,
Etats-Unis, Japon, Corée
• R-U et Espagne : bon niveau
d’adoption e-santé parmi les
médecins généralistes ;
• Renforcement des
fonctionnalités démontré par le
% d’ES au stade 5
• Projets transverses au niveau
des régions / groupes de soins
pour faciliter le partage
d’information ;
• Projets de plate-forme pour les
citoyens (Royaume-Uni,
Espagne,..)
Pays avancés
Canada, Norvège, Dubaï
• Canada : informatisation des ES
de longue date, projets de
télémédecine ;
• Norvège : bon niveau d’adoption
e-santé parmi les médecins
généralistes, pays précurseur
en matière de télémédecine et
e-prescription. Mais en retrait
sur les outils destinés au grand
public
• Dubaï : informatisation rapide
des ES, services destinés aux
patients
Pays moyennement
avancé
Allemagne
• Déploiement difficile de
la carte de santé.
• Niveau d’informatisation
des ES limité
• Des projets de
télémédecine au sein des
Länder.
Pays peu avancé
Brésil
• Développement qui
s’accélère après la mise
en place de la carte
santé
• Cadre de référence
pour les dossiers
médicaux électroniques.
• Début de
l’informatisation des ES
• Début du
développement de
projets de télésanté
Niveau de
déploiement de
la e-santé
Temps
13
Pays moyennement
avancé
France
• Déploiement difficile
DMP
• Nombreuses
expérimentations en
télémédecine mais pas
de déploiement
• Plans d’investissements
hospitaliers
• Cadre et règles du jeu
qui se mettent en place
10. La demande
14
Fiabilité des outils
Sécurité des données
Attentes des PS
Fluidité information hôpital-ville
Communication sur cadre
d’interopérabilité
Formation et accompagnement
renforcés
Mode de rémunération adapté
(cf. télésurveillance)
Cadre juridique pour délégation
des tâches
Lisibilité politique publique en
matière d’e-santé
Clarification gouvernance
Attentes des citoyens
Services pratiques
permettant de faciliter les
démarches médicales au
quotidien
Dossier médical
électronique
Informations concernant
l’offre de santé
Attentes des patients
Télésurveillance
Télémédecine (pour urgence
et accès aux spécialistes)
Services à coût non prohibitif
pour sécuriser retour à
domicile
Etre impliqués dans la
conception des solutions qui
les concernent
Interopérabilité des outils
pour développer les usages
Attentes transversales
11. Les forces et faiblesses de l’offre française au regard des 9
leviers de l’e-santé
15
0
5
10
15
20
25
30
35
40
45
50
Stratégie des pouvoirs
publics
organisation et
intégration de l'offre de
soins
Organisation des
institutions
Politique patients
Modalité de
rémunération et de
financement
Financement des
projets
Encouragement aux
exportations
Accessibilité des soins
Recherche et
innovation
L’accessibilité
aux soins
n’est pas un
stimulant
pour
développer
des formes
alternatives
de délivrance
des soins
12. Des recommandations mais d’abord les quelques principes qui
nous ont guidés
15
1) Poursuivre avec obstination, améliorer sans casser ce qui commence à se mettre en place
2) Mettre en avant les bénéfices pour tous, et arrêter de surprotéger au risque de voir les
français préférer des offres hors de tout contrôle
3) Former (écoles d’administration,universités…),sensibiliser, marketer
4) Mobiliser à tous niveaux pour encourager la création de valeur sur le territoireet inscrire
la confiance pour les entreprises françaises
5) Mettre en cohérence la loi avec les actions concrètes :
• Modalités de financement et rémunération pérennes
• Annoncer quelle suite donner aux expérimentations
• Donner les moyens à l’opérateur e-santé (ASIPSanté) de réaliser les ambitions
nationales.
6) S’inscrire dans l’interministérialitécar la e-santé est au carrefour de la politique de santé
publique mais aussi de la politique industrielle, de la recherche, de tout ce qui touche au bien-
être.
13. Nos principales recommandations en quatre axes
2
1
• Appuyer le développement d’une
offre compétitive
2
• Accélérer la maturité de la demande
3
• Améliorer et accélérer la mise à
disposition de l’offre vers le marché
4
• Améliorer la gouvernance et mettre
en place une interministérialité
Alignementsurune
politiquecohérente
Notes de l'éditeur
Critères de choix:
Pour chaque zone géographique, au-moins un ou deux pays. Pour l’Europe, une représentation des différentes régions.
Indicateurs généraux de santé, système de santé,
Indicateurs de maturité numérique
Indicateurs de maturité numérique en santé,
Programme e-santé.