Ce sont des diapos utilisés pour présenter l'origine de l'enseignement des langues dans la région de la Mesopotamie, chez les égiptiens, les grecs et les romans.
Ce sont des diapos utilisés pour présenter l'origine de l'enseignement des langues dans la région de la Mesopotamie, chez les égiptiens, les grecs et les romans.
Présentation d'Emilie Brunet aux journées d'étude "Emile Benveniste : écrits sur la poésie et manuscrits de linguistique générale", 5-6 nov. 2010, organisées à la Faculté des lettres de l'Unil (Université de Lausanne) par J.-M. Adam, R. Mahrer et V. Capt de l'Unité de linguistique française et du Centre de Linguistique et des Sciences du Langage (CLSL : http://www.unil.ch/clsl).
Reseaux sociaux et pratiques linguistiquesCinemaTICE
Les réseaux sociaux ou SNS pour reprendre la dénomination anglo-saxonne, sont omniprésents dans la sphère sociétale, tant dans la vie personnelle que la vie professionnelle ou scolaire. Depuis moins d’une dizaine d’années, leur existence a bousculé nos modes de vie et nos rapports avec les autres, que nous jugions ces réseaux néfastes ou bénéfiques et que nous les adoptions ou non. Le paradoxe du développement technique de la communication humaine planétaire semble réduire considérablement les échanges réticulaires, mais augmente considérablement les échanges écrits puisque par réseau social, une autre personne est en contact avec celle qui se trouve à l’autre bout de la planète, avec un langage commun qui emprunte beaucoup à l’anglais. Or, ce langage commun s’insère de manière insidieuse dans notre langue de communication quotidienne et nous constatons en effet qu’à côté de la capacité d’innovation de l’anglais qui invente un acronyme ou un néologisme pour chaque notion qui apparaît dans le monde des technologies de l’information et de la communication, notre langue maternelle, quelle qu’elle soit, subit des transformations, voire des disparitions, parfois par simple délit de paresse… La quantité d’effort qu’il faut fournir pour que le français par exemple prenne toute sa place dans ce langage commun n’est pas insurmontable et nous nous proposons ainsi de montrer qu’avec un peu d’attention, il existe des moyens simples et efficaces d’intégrer dans ce monde en perpétuelle évolution technologique, des explications étymologiques, des allers-retours historiques ou culturels avec l’anglais pour faire de la langue française un contrepoids attractif, moderne et “tendance” à la langue d’usage des réseaux.
Ce diaporama est un « coup de cœur » pour la culture classique, illustré de photographies et de références aux publications récentes qui sont une preuve s’il en fallait de l’intérêt toujours vivant pour la civilisation grecque et romaine.
The author centers on writing seen both as a human ability and a transcription of oral language, and yet she very heavily refuses there to be any continuity from oral to written language, though once or twice what she says, like in her fifth step about “assigning sounds to signs,” is exactly the reverse of what Homo Sapiens did when he developed writing: he assigned signs to sounds. No matter what way it works for a decipherer and for Homo Sapiens, when he developed some writing system for his/her/their language, and his/her/their language alone in 6-8,000 BCE, the connection between an oral language and its written version are connected, but flexible so that it can be easily replaced by another written code for the very same oral utterances, like the Phoenicians developing the first real consonantal alphabet to replace, for Semitic languages, the Cuneiform writing of the Sumerians (Indo-Iranian) and Akkadians (Semitic), and later on the Greeks adding the vowels of Indo-European languages to the Phoenician alphabet that only had “alep” and only when it was the initial sound or letter of a word. She alludes to signs in painted caves, hence going back to 45,000 BCE, and all over the world, but she does not exploit it. She acknowledges there were six cradles in the world and does not give them in chronological order, hence does not link them to the general evolution of the concerned human groups, and she neglects the fact that Egyptian writing and Sumerian writing developed at the same time or so but with a strong link between them: the Akkadians were the scribes of the Sumerians and they were Semitic like the Egyptians, whereas the Sumerians were Indo-Iranian coming down from the Iranian Plateau and settling in Mesopotamia before moving on. She mistakenly declares them Turkic, or speaking Turkish, an agglutinative language.
Présentation d'Emilie Brunet aux journées d'étude "Emile Benveniste : écrits sur la poésie et manuscrits de linguistique générale", 5-6 nov. 2010, organisées à la Faculté des lettres de l'Unil (Université de Lausanne) par J.-M. Adam, R. Mahrer et V. Capt de l'Unité de linguistique française et du Centre de Linguistique et des Sciences du Langage (CLSL : http://www.unil.ch/clsl).
Reseaux sociaux et pratiques linguistiquesCinemaTICE
Les réseaux sociaux ou SNS pour reprendre la dénomination anglo-saxonne, sont omniprésents dans la sphère sociétale, tant dans la vie personnelle que la vie professionnelle ou scolaire. Depuis moins d’une dizaine d’années, leur existence a bousculé nos modes de vie et nos rapports avec les autres, que nous jugions ces réseaux néfastes ou bénéfiques et que nous les adoptions ou non. Le paradoxe du développement technique de la communication humaine planétaire semble réduire considérablement les échanges réticulaires, mais augmente considérablement les échanges écrits puisque par réseau social, une autre personne est en contact avec celle qui se trouve à l’autre bout de la planète, avec un langage commun qui emprunte beaucoup à l’anglais. Or, ce langage commun s’insère de manière insidieuse dans notre langue de communication quotidienne et nous constatons en effet qu’à côté de la capacité d’innovation de l’anglais qui invente un acronyme ou un néologisme pour chaque notion qui apparaît dans le monde des technologies de l’information et de la communication, notre langue maternelle, quelle qu’elle soit, subit des transformations, voire des disparitions, parfois par simple délit de paresse… La quantité d’effort qu’il faut fournir pour que le français par exemple prenne toute sa place dans ce langage commun n’est pas insurmontable et nous nous proposons ainsi de montrer qu’avec un peu d’attention, il existe des moyens simples et efficaces d’intégrer dans ce monde en perpétuelle évolution technologique, des explications étymologiques, des allers-retours historiques ou culturels avec l’anglais pour faire de la langue française un contrepoids attractif, moderne et “tendance” à la langue d’usage des réseaux.
Ce diaporama est un « coup de cœur » pour la culture classique, illustré de photographies et de références aux publications récentes qui sont une preuve s’il en fallait de l’intérêt toujours vivant pour la civilisation grecque et romaine.
The author centers on writing seen both as a human ability and a transcription of oral language, and yet she very heavily refuses there to be any continuity from oral to written language, though once or twice what she says, like in her fifth step about “assigning sounds to signs,” is exactly the reverse of what Homo Sapiens did when he developed writing: he assigned signs to sounds. No matter what way it works for a decipherer and for Homo Sapiens, when he developed some writing system for his/her/their language, and his/her/their language alone in 6-8,000 BCE, the connection between an oral language and its written version are connected, but flexible so that it can be easily replaced by another written code for the very same oral utterances, like the Phoenicians developing the first real consonantal alphabet to replace, for Semitic languages, the Cuneiform writing of the Sumerians (Indo-Iranian) and Akkadians (Semitic), and later on the Greeks adding the vowels of Indo-European languages to the Phoenician alphabet that only had “alep” and only when it was the initial sound or letter of a word. She alludes to signs in painted caves, hence going back to 45,000 BCE, and all over the world, but she does not exploit it. She acknowledges there were six cradles in the world and does not give them in chronological order, hence does not link them to the general evolution of the concerned human groups, and she neglects the fact that Egyptian writing and Sumerian writing developed at the same time or so but with a strong link between them: the Akkadians were the scribes of the Sumerians and they were Semitic like the Egyptians, whereas the Sumerians were Indo-Iranian coming down from the Iranian Plateau and settling in Mesopotamia before moving on. She mistakenly declares them Turkic, or speaking Turkish, an agglutinative language.
2. BIBLIOGRAPHIE
• CHISS J.L., FILLIOLET J. MAINGUENEAU D., Introduction
à la linguistique française, Hachette, 2017.
• Joëlle GARDES-TAMINE, La Grammaire, tome 1,
Phonologie, morphologie, lexicologie, Paris, A. Colin,
nouvelle édition, 2010.
• Alise LEHMANN et Françoise MARTIN-BERTHET,
Introduction à la lexicologie, Paris, Armand Colin, nlle.
édition, 2008.
• MAINGUENEAU D., Aborder la linguistique, Points,
Seuil, 2009.
5. - Avènement de la démocratie grecque (fin du
VIème siècle av. J-C) : nécessité de maîtriser les
ressorts de l’argumentation judiciaire ou
politique > les sophistes (Vème siècle av. J.-C.)
maîtres en rhétorique.
- Le langage comme un instrument dont on
analyse les ressources pour les mobiliser à son
profit. La Rhétorique d'Aristote (384-322 av. J.-C.)
6. Rhétorique vs Logique
• Logique : mettre en relation la structure du
langage et celle des propositions par
lesquelles l'esprit énonce des jugements
vrais ou faux sur le monde.
• Complémentarité entre « sujet » et
« prédicat » dont l'association définit la
proposition > théorie des « parties du
discours » (nom, verbe, adjectif...).
7. La tradition grammaticale
• Approche proprement grammaticale, scolaire,
en particulier avec les grammairiens
d'Alexandrie.
• Denys de Thrace (–170 à –90) : première
grammaire systématique du grec, où sont
distinguées les parties du discours (article,
nom, pronom, verbe, participe, adverbe,
préposition, conjonction).
8. …et philologique
• Fixer et rendre plus accessibles les textes
prestigieux (les œuvres d'Homère surtout),
dont la langue était très éloignée du grec des
IIème et IIIème siècles.
• La « grammaire étudie la langue « pure »,
celle des grands écrivains.
9. Un débat
Les « analogistes » (Alexandrie) : les langues
ont une structure régulière, sont soumises à
un ordre naturel, et peuvent donc faire l’objet
d’une science.
Les « anomalistes » (Pergame) : les langues
sont une somme d’habitudes, d’usages.
10. Deux grammairiens latins
- Varron (premier siècle avant J.-C.) : De lingua
latina.
- Donat (IVème siècle) : Ars grammatica, base
de l’enseignement du latin au moyen âge.
11. La Renaissance
Un double mouvement :
- Développement d’une philologie du grec et
du latin.
- Elaboration de grammaires pour les langues
contemporaines (l’italien, le français,
l’espagnol, le portugais, l’anglais…) au
détriment du latin.
12. XVIIe siècle (1) : la lexicographie
L’Académie française fondée en 1635 par
Richelieu publie un Dictionnaire de la langue
française (1694).
13. XVIIe siècle (2) : la « grammaire
générale »
• Grammaire générale et raisonnée, dite
« grammaire de Port-Royal » (1660) d’Antoine
Arnauld et Claude Lancelot.
• Le langage est conçu comme une représentation
de la pensée à l’aide de signes : en analysant les
langues on remonte aux principes rationnels
universels auxquels sont soumises toutes les
langue.
14. Indo-européen et comparatisme
William Jones (The Sanskrit Language, 1786):
hypothèse que sanskrit, grec ancien et latin
ont une racine commune, et que, de plus,
elles seraient liées au gotique, aux langues
celtiques et au persan.
15. Rask et Bopp
• Le Danois Ramus Rask (1787-1832) : Investigation
sur l’origine du vieux norrois ou islandais (1814). Il
montre la parenté entre islandais, langues
scandinaves et germaniques, grec, latin, lithuanien,
slave, arménien.
• L’Allemand Franz Bopp (1791-1867) : Sur la
conjugaison du sanskrit, comparé avec celle du
grec, du latin, du persan et du germanique (1816).
16. La grammaire comparée
- De l'indo-européen dérivent diverses familles de
langues :
familles slave, balte, germanique, celtique, romane,
indienne, iranienne, mais aussi le grec, l'albanais,
l'arménien + des langues disparues d’Asie mineure
(hittite, thrace, phrygien).
- L’indo-européen n’est attesté par aucun document : il
est reconstruit de manière hypothétique en comparant
le lexique, la morphologie et la syntaxe des langues qui
en sont supposées issues.
17. Le début du XXème siècle : la linguistique
Le structuralisme : Ferdinand de Saussure (1857-
1913), dont les élèves ont publié en 1916, de
manière posthume, un Cours de linguistique
générale.