L'environnement fait craindre une réévaluation massive et simultanée de l'ensemble des classes d'actifs. Concevoir des solutions aux performances stables reste pourtant possible.
Les approches de gestion systématiques basées sur des indices dont la pondération est différente de la capitalisation boursière ont connu un essor sans précédent ces dernières années. Ces indices sont basés sur des critères quantitatifs. Avec l’essor de la recherche ISR, l’analyse des sociétés sous l’angle socialement responsable a abouti à des méthodes de notations comportant une large part quantitative. Cela rend aujourd’hui possible le développement d’indices qui sont constitués de façon systématique selon des critères choisis avec une approche ISR.
Mit der Zinswende steigt überall die Volatilität, und daraus lässt sich Kapital schlagen.
Am meisten Gewinnpotenzial bieten im heutigen Umfeld Arbitragestrategien.
Le Temps - 20 Octobre 2014 - Eclairage psychologique d'un choix rationnelBCV
Eclairage psychologique d'un choix rationnel
> Comportement Les investisseurs s'intéressent toujours autant aux produits structurés dits d'optimisation de la performance, au premier
rang desquels figurent les Barrier Reverse Convertible (BRC). Une analyse rationnelle ne suffit cependant pas à expliquer cette préférence.
2014-10 Eclairage Psychologique d'Un Choix Rationnel - Sacha Duparc
Dans un contexte de taux
d'intérêt très bas et de risques de
crédit peu rémunérateurs, la
recherche de rendements attrayants
alliés à une protection
partielle du capital incite gérants
et investisseurs à s'intéresser aux
produits structurés dits d'optimisation
de la performance, au
premier rang desquels figurent
les Barrier Reverse Convertible
(BRC). Hors produits à effet de
levier, ces structurés représentent
à ce jour plus des deux tiers des
produits cotés à la SIX.
Au-delà du manque d'alternatives
d'investissement attractives,
la popularité de ces instruments
s'explique par des facteurs rationnels,
et d'autres qui le sont moins.
Au chapitre rationnel, les structurés
d'optimisation de la performance
sont recherchés par nombre
d'investisseurs afin
d'exploiter une des anomalies de
marché les plus persistantes, à
savoir la surévaluation historique
de la volatilité implicite par rapport
à la volatilité subséquemment
réalisée. Cette anomalie leur permet d'offrir une espérance
de rendement comparé au
risque encouru potentiellement
supérieure à un investissement
direct sur une stratégie ou un
sous-jacent donné. La préférence
pour ces structures s'inscrit donc
pleinement dans la théorie classique
de l'utilité espérée, qui est
généralement appliquée comme
modèle descriptif du comportement
économique et reconnue
comme modèle normatif du
choix rationnel.
Une analyse purement rationnelle
ne suffit cependant pas à
expliquer à elle seule cette préférence
marquée pour cette classe
de produits par rapport à l'ensemble
des solutions d'investissement
envisageables. Tenir compte
des biais psychologiques des
individus permet de compléter la
compréhension des décisions
prises dans un environnement à
la fois risqué et incertain. A ce
titre, les théories d'économie
comportementale décrivent la
façon dont les agents choisissent
entre les alternatives impliquant
des risques dont les probabilités
de résultats sont connues. En particulier, la théorie des perspectives,
issue des travaux de
recherche de Daniel Kahneman et
Amos Tvers4 à la fin des années
1970, travaux qui ont été récompensés
par un Prix Nobel d'économie,
décrit de multiples situations
de choix dans des contextes
risqués, où les préférences des
agents transgressent invariablement
les principes de la théorie
de l'utilité espérée. C'est donc à la
lumière de ces principes que nous
tentons d'expliquer les comportements
des investisseurs face aux
produits d'opt
La crise financière de 2008 l’a montré: toutes les classes d’actifs subissent violemment la réalisation des risques systémiques. Deux grands types de protection émergent.
La crise financière de 2008 l’a montré: toutes les classes d’actifs subissent violemment la réalisation des risques systémiques. Deux grands types de protection émergent.
Les approches de gestion systématiques basées sur des indices dont la pondération est différente de la capitalisation boursière ont connu un essor sans précédent ces dernières années. Ces indices sont basés sur des critères quantitatifs. Avec l’essor de la recherche ISR, l’analyse des sociétés sous l’angle socialement responsable a abouti à des méthodes de notations comportant une large part quantitative. Cela rend aujourd’hui possible le développement d’indices qui sont constitués de façon systématique selon des critères choisis avec une approche ISR.
Mit der Zinswende steigt überall die Volatilität, und daraus lässt sich Kapital schlagen.
Am meisten Gewinnpotenzial bieten im heutigen Umfeld Arbitragestrategien.
Le Temps - 20 Octobre 2014 - Eclairage psychologique d'un choix rationnelBCV
Eclairage psychologique d'un choix rationnel
> Comportement Les investisseurs s'intéressent toujours autant aux produits structurés dits d'optimisation de la performance, au premier
rang desquels figurent les Barrier Reverse Convertible (BRC). Une analyse rationnelle ne suffit cependant pas à expliquer cette préférence.
2014-10 Eclairage Psychologique d'Un Choix Rationnel - Sacha Duparc
Dans un contexte de taux
d'intérêt très bas et de risques de
crédit peu rémunérateurs, la
recherche de rendements attrayants
alliés à une protection
partielle du capital incite gérants
et investisseurs à s'intéresser aux
produits structurés dits d'optimisation
de la performance, au
premier rang desquels figurent
les Barrier Reverse Convertible
(BRC). Hors produits à effet de
levier, ces structurés représentent
à ce jour plus des deux tiers des
produits cotés à la SIX.
Au-delà du manque d'alternatives
d'investissement attractives,
la popularité de ces instruments
s'explique par des facteurs rationnels,
et d'autres qui le sont moins.
Au chapitre rationnel, les structurés
d'optimisation de la performance
sont recherchés par nombre
d'investisseurs afin
d'exploiter une des anomalies de
marché les plus persistantes, à
savoir la surévaluation historique
de la volatilité implicite par rapport
à la volatilité subséquemment
réalisée. Cette anomalie leur permet d'offrir une espérance
de rendement comparé au
risque encouru potentiellement
supérieure à un investissement
direct sur une stratégie ou un
sous-jacent donné. La préférence
pour ces structures s'inscrit donc
pleinement dans la théorie classique
de l'utilité espérée, qui est
généralement appliquée comme
modèle descriptif du comportement
économique et reconnue
comme modèle normatif du
choix rationnel.
Une analyse purement rationnelle
ne suffit cependant pas à
expliquer à elle seule cette préférence
marquée pour cette classe
de produits par rapport à l'ensemble
des solutions d'investissement
envisageables. Tenir compte
des biais psychologiques des
individus permet de compléter la
compréhension des décisions
prises dans un environnement à
la fois risqué et incertain. A ce
titre, les théories d'économie
comportementale décrivent la
façon dont les agents choisissent
entre les alternatives impliquant
des risques dont les probabilités
de résultats sont connues. En particulier, la théorie des perspectives,
issue des travaux de
recherche de Daniel Kahneman et
Amos Tvers4 à la fin des années
1970, travaux qui ont été récompensés
par un Prix Nobel d'économie,
décrit de multiples situations
de choix dans des contextes
risqués, où les préférences des
agents transgressent invariablement
les principes de la théorie
de l'utilité espérée. C'est donc à la
lumière de ces principes que nous
tentons d'expliquer les comportements
des investisseurs face aux
produits d'opt
La crise financière de 2008 l’a montré: toutes les classes d’actifs subissent violemment la réalisation des risques systémiques. Deux grands types de protection émergent.
La crise financière de 2008 l’a montré: toutes les classes d’actifs subissent violemment la réalisation des risques systémiques. Deux grands types de protection émergent.
Construction de portefeuille : recherche d'une cohérence entre le risque stra...Franck Nicolas
Le degré moyen de gestion active que l’on introduit dans un portefeuille est-il fonction de l’allocation stratégique ? À première vue cela n’est pas indispensable. Pourtant, un investisseur dont l’allocation stratégique est défensive, et qui correspond de fait à un horizon plus court, devrait normalement posséder une gestion plus passive1. En effet, si son allocation d’actifs est prudente, c’est qu’il ne souhaite pas endurer de pertes trop importantes. Il n’y a alors aucune raison pour qu’une gestion active trop agressive le remette en situation de perte potentielle importante. À l’inverse, un investisseur plus dynamique, avec plus de temps devant lui aura une allocation d’actifs plus risquée et pourra de fait assumer un risque actif de gestion proportionnel.
La théorie financière répond assez mal au risque que peut endurer un investisseur. En particulier, aucune liaison n’est faite entre le risque stratégique, le risque tactique et le risque de gestion à l’intérieur d’une classe d’actif (ou risque de sélection). Nous proposons ici une approche qui réconcilie les trois concepts en recherchant une cohérence d’ensemble. Cette démarche permet de construire un portefeuille en définissant des marges de manœuvres de gestion qui soient cohérentes au regard du niveau de risque global qu’un investisseur est prêt à prendre.
L’appétence pour le risque : les nouveaux enjeux pour piloter une entreprise ...Philippe Foulquier
A partir d'une enquête auprès d'acteurs de l'assurance européens, nous analysons la pertinence des indicateurs d'appétence et de tolérance au risque et nous étudions les enjeux de cette nouvelle ère du pilotage d'une entreprise d'assurance
Banques et Assurances : Comment lutter avec une plus grande efficacite contre...BRIVA
Le poids des pertes financières dans ce domaine et les contraintes réglementaires font de la lutte
contre la fraude un problème incontournable à traiter.
En matière de lutte contre la fraude (Interne ou externe), les banques et les assurances sont
confrontées aux difficultés suivantes :
• Des solutions de détection parfois fragmentées.
• Un déficit de communication entre les experts sécurité, les Métiers et la technique.
• Des coûts d’investissement et de fonctionnement qui deviennent des postes financiers
importants.
• La nécessité de conserver une relation fluide et simple avec les clients tout en intégrant des
étapes de sécurité supplémentaires.
Tribune de Bruno Poulin, Président d'Ossiam, société de gestion spécialiste du smart beta et des ETF de stratégie, sur les « robo-advisors ». Retrouvez cette tribune dans l'Agefi Hebdo du 22 - 28 octobre 2015.
“ CONCURRENT OU ASSOCIE ? ” PORTÉE, LIMITE ET SÉCURITÉ DU PARTENARIAT INTER...Alain LARAB
Quels que soient leur taille et leur secteur d’activité, les Petites et Moyennes Entreprises (P.M.E.) françaises candidates à l’internationalisation ont de plus en plus recours aux formules de partenariat international pour affronter les risques technologiques ou commerciaux présents sur des marchés extérieurs toujours plus instables et imprévisibles. En effet, dans de telles conjonctures, les formules de coopération interentreprises présentent d’indéniables avantages stratégiques et opérationnels que chacun s’accorde à reconnaître aujourd’hui. Cependant, la mise en œuvre pratique d’une telle politique par la P.M.E. est encore loin d’être dénuée de tout risque en l’absence d’un véritable plan d’engagement et d’évaluation de l’action. L’objectif de cet article est d’essayer de sensibiliser les dirigeants de P.M.E. aux opportunités issues du partenariat inter firmes mais aussi et surtout aux contraintes et aux aléas liés à son usage.
Erfolg ohne Absturzrisiko - Derivate machen es möglichBCV
Investition in Risikoprämien
Selektion von für Investitionen zugänglichen Risikofaktoren mit attraktivem risikoadjustiertem Performanceprofil.
Die Finanzkrisen von 2001 und 2008 haben das Bewusstsein für die latente Instabilität der Kapitalmärkte und das Ausmass der damit verbundenen Risiken geschärft. Diese Risiken sind zwar sehr unterschiedlicher Natur, aufgrund ihrer starken Vernetzung neigen sie jedoch dazu, gleichzeitig aufzutreten, was die Schockwellen verstärkt. Als Folge kommt es in allen Anlagekategorien gleichzeitig zu heftigen Kursausschlägen, sodass die grosse Mehrheit der Anleger massive Verluste erleidet.
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La théorie financière répond assez mal au risque que peut endurer un investisseur. En particulier, aucune liaison n’est faite entre le risque stratégique, le risque tactique et le risque de gestion à l’intérieur d’une classe d’actif (ou risque de sélection). Nous proposons ici une approche qui réconcilie les trois concepts en recherchant une cohérence d’ensemble. Cette démarche permet de construire un portefeuille en définissant des marges de manœuvres de gestion qui soient cohérentes au regard du niveau de risque global qu’un investisseur est prêt à prendre.
L’appétence pour le risque : les nouveaux enjeux pour piloter une entreprise ...Philippe Foulquier
A partir d'une enquête auprès d'acteurs de l'assurance européens, nous analysons la pertinence des indicateurs d'appétence et de tolérance au risque et nous étudions les enjeux de cette nouvelle ère du pilotage d'une entreprise d'assurance
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Le poids des pertes financières dans ce domaine et les contraintes réglementaires font de la lutte
contre la fraude un problème incontournable à traiter.
En matière de lutte contre la fraude (Interne ou externe), les banques et les assurances sont
confrontées aux difficultés suivantes :
• Des solutions de détection parfois fragmentées.
• Un déficit de communication entre les experts sécurité, les Métiers et la technique.
• Des coûts d’investissement et de fonctionnement qui deviennent des postes financiers
importants.
• La nécessité de conserver une relation fluide et simple avec les clients tout en intégrant des
étapes de sécurité supplémentaires.
Tribune de Bruno Poulin, Président d'Ossiam, société de gestion spécialiste du smart beta et des ETF de stratégie, sur les « robo-advisors ». Retrouvez cette tribune dans l'Agefi Hebdo du 22 - 28 octobre 2015.
“ CONCURRENT OU ASSOCIE ? ” PORTÉE, LIMITE ET SÉCURITÉ DU PARTENARIAT INTER...Alain LARAB
Quels que soient leur taille et leur secteur d’activité, les Petites et Moyennes Entreprises (P.M.E.) françaises candidates à l’internationalisation ont de plus en plus recours aux formules de partenariat international pour affronter les risques technologiques ou commerciaux présents sur des marchés extérieurs toujours plus instables et imprévisibles. En effet, dans de telles conjonctures, les formules de coopération interentreprises présentent d’indéniables avantages stratégiques et opérationnels que chacun s’accorde à reconnaître aujourd’hui. Cependant, la mise en œuvre pratique d’une telle politique par la P.M.E. est encore loin d’être dénuée de tout risque en l’absence d’un véritable plan d’engagement et d’évaluation de l’action. L’objectif de cet article est d’essayer de sensibiliser les dirigeants de P.M.E. aux opportunités issues du partenariat inter firmes mais aussi et surtout aux contraintes et aux aléas liés à son usage.
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Investition in Risikoprämien
Selektion von für Investitionen zugänglichen Risikofaktoren mit attraktivem risikoadjustiertem Performanceprofil.
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qCIO Global Macro Hedge Fund Strategy - November 2014BCV
qCIO seeks to exploit evolving economic conditions and the temporary mispricings that result among individual geographies and asset classes, opportunistically adjusting our investment views in response to the changing patterns of risk and reward in the markets.
Fundamental Analysis & Recommendations - OEX Index - The Standard & Poor's 10...BCV
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Fundamental Equity Analysis - QMS Gold Miners FlexIndex - The QMS Advisors' Gold Miners Flexible Index tracks companies involved in the Gold Mining Industry
Russell 1000 Index - Dividends and Implied Volatility Surfaces Parameters
Des performances stables avec les certificats de primes de risque
1. Date: 30.01.2017
L'Agefi Indices
1002 Lausanne
021/ 331 41 41
www.agefi.com
Genre de média: Médias imprimés
Type de média: Magazines populaires
Tirage: 8'500
Parution: 10x/année
N° de thème: 999.109
N° d'abonnement: 1094734
Page: 23
Surface: 71'154 mm²
Observation des médias
Analyse des médias
Gestion de l'information
Services linguistiques
ARGUS der Presse AG
Rüdigerstrasse 15, case postale, 8027 Zurich
Tél. 044 388 82 00, Fax 044 388 82 01
www.argus.ch
Réf. Argus: 64136777
Coupure Page: 1/2
Performances stables possibles avec
les certificats de primes de risque
L'environnement fait craindre
une réévaluation massive et
simultanée de l'ensemble des
classes d'actifs. Concevoir des
solutions aux performances
stables reste pourtant possible.
SACHA J. DUPARC
Chef de la structuration et du trading
Produits structurés, BCV
L'année 2017 pourrait être celle du
dénouement. L'avènement de cou-
rants populistes au sein de certaines
démocraties occidentales annonce,
via des politiques budgétaires ambi-
tieuses, un possible retour de l'infla-
tion. La mise en place de politiques de relance
dans un contexte d'endettement élevé des Etats,
de relèvement graduel des taux d'intérêt et de
croissance mondiale faible, soit de conditions ini-
tiales précaires, pourrait provoquer des périodes
de réévaluation simultanée des actifs financiers.
Comment, dans un tel environnement, concevoir
des solutions d'investissement aux performances
indépendantes des facteurs auxquels l'ensemble
des portefeuilles traditionnels est exposé?
Des solutions aux performances fiables et défen-
sives restent réalisables via un ensemble de stra-
tégies investissables sous forme de certificats. Les
certificats AMC (Actively Managed Certificates)
mettent à disposition, grâce aux stratégies de
primes de risque, un univers extrêmement vaste
et varié de sources de rendement véritablement
décorrélées des risques de marché, auxquels la
majorité des investisseurs sont exposés.
Ces méthodologies d'investissement quantita-
tives élémentaires sont appliquées à l'ensemble
des actifs financiers (actions, obligations, cré-
dit, devises ainsi qu'aux produits dérivés). Elles
cherchent à identifier des positions qui ont offert
des profils de performance attractifs et stables au
cours du temps. Bien plus que de simples algo-
rithmes visant à maximiser les profils de rende-
ment ajustés pour les risques historiques, ces stra-
tégies trouvent leurs origines dans la recherche
LES CERTIFICATS
AMC OFFRENT
UN UNIVERS TRÈS
VASTE DE SOURCES
DE RENDEMENT
DÉCORRÉLÉES
DES RISQUES DE
MARCHÉ.
académique. Leur conformité aux principes
financiers permet de leur associer une valeur
fondamentale et ainsi d'inférer des attentes en
termes de performances futures. S'il n'existe pas
de définition formelle des stratégies de primes
de risque, il est possible de les identifier et de les
classifier en fonction de la nature de leurs ren-
dements historiques. On distingue notamment
trois grands types de profils de performance.
Une première catégorie peut être qualifiée de
stratégie de revenu. Elle offre des flux à long
terme s'assimilant à des revenus relativement
stables (à l'instar de dividendes ou de coupons),
ils peuvent toutefois connaître des épisodes de
fortes baisses (drawdowns). Les stratégies dites
de portage (carry) et de value en font notamment
partie.
Une deuxième catégorie de stratégies se fonde
sur les dynamiques de prix comme tactique
d'investissement. Profitant principalement des
tendances de marché, elle englobe les techniques
d'investissement dynamiques de type momentum
et de vente de calls couverts. La dernière catégo-
rie, jusque-là propre aux hedge funds, comprend
2. Date: 30.01.2017
L'Agefi Indices
1002 Lausanne
021/ 331 41 41
www.agefi.com
Genre de média: Médias imprimés
Type de média: Magazines populaires
Tirage: 8'500
Parution: 10x/année
N° de thème: 999.109
N° d'abonnement: 1094734
Page: 23
Surface: 71'154 mm²
Observation des médias
Analyse des médias
Gestion de l'information
Services linguistiques
ARGUS der Presse AG
Rüdigerstrasse 15, case postale, 8027 Zurich
Tél. 044 388 82 00, Fax 044 388 82 01
www.argus.ch
Réf. Argus: 64136777
Coupure Page: 2/2
les stratégies de valeur relative et constitue des
sources de performance véritablement distinctes
des risques communément présents dans les por-
tefeuilles clients. Ces stratégies s'assimilent aux
produits de type alpha systématique et cherchent
à exploiter les anomalies et inefficiences avérées
de marché. Les techniques d'arbitrage de produits
convertibles et d'exploitation des phénomènes de
convergence offrent de telles opportunités.
L'idée fondatrice à l'origine des stratégies de
primes de risque tient à la réalisation que l'évo-
lution de la valeur de l'ensemble des actifs est
dépendante d'un ensemble de facteurs communs
pour lesquels les investisseurs perçoivent une
rémunération pour le risque encouru. C'est en
modulant le degré et le timing des expositions
aux facteurs détenus en portefeuille qu'un inves-
tisseur peut parvenir à obtenir des performances
supérieures à celles réalisables dans le cadre
d'une allocation de portefeuille classique. Sché-
matiquement, investir en stratégies de primes
de risque, c'est postuler qu'acheter des actifs aux
valorisations faibles et vendre simultanément des
actifs comparables aux valorisations élevées est
une approche plus robuste et fiable que de procé-
der à des sur- ou sous-pondérations entre classes
d'actifs dans le cadre d'allocations stratégiques ou
tactiques d'actifs.
C'est en ayant la liberté de composer des solutions
d'investissement alternatives particulièrement
flexibles, aux rendements stables, décorrélés et
aux risques de drawdowns contenus, qu'investir
dans des certificats de primes de risque permet
d'appréhender 2017 avec plus de sérénité.
Sept critères d'investissement dans les stratégies de primes de risque
- . --
Diversifiant
Source: BCV
Sept critères d'investissement dans les stratégies de primes de risque
Source: BCV
Identifiable
Source de rendement
déterminable
Robuste Systématique
Source de Extractible via une
performance stable approche
et persistence méthodique
Fondement
Rationnel
Primes fondées
sur des principes
économiques et
financiers établis
Investbsable
Implémentation
réalisable et
efficiente
Orthogonal
Absence d'exposition
au marché
Diversifiant
Potentiel de
diversification d'avec
l'ensemble des
facteurs de osque en
portefeuille