Hémodialyse en situation d'urgence (Dr Abdelkafi)Wissem ABDELKAFI
L’insuffisance rénale aiguë (IRA) est extrêmement fréquente dans la population générale, elle nécessite souvent le recours aux techniques d’épuration extra rénale (EER) dans des circonstances d’urgence. Cette situation est associée à une morbi-mortalité importante. L’objectif de notre travail est de préciser les aspects épidémiologiques des IRA nécessitant une EER.
Hémodialyse en situation d'urgence (Dr Abdelkafi)Wissem ABDELKAFI
L’insuffisance rénale aiguë (IRA) est extrêmement fréquente dans la population générale, elle nécessite souvent le recours aux techniques d’épuration extra rénale (EER) dans des circonstances d’urgence. Cette situation est associée à une morbi-mortalité importante. L’objectif de notre travail est de préciser les aspects épidémiologiques des IRA nécessitant une EER.
Les nouveaux anticoagulants: faut-il changer nos pratiques?Emergency Live
Les nouveaux anticoagulants: faut-il changer nos pratiques?
Prescription hors AMM: quels risques pour le médecin?
<a> MORE ON EMERGENCY-LIVE</a>
Document établi avec le concours méthodologique de la HAS et conforme à la méthode de la HAS de production des listes de critères d'évaluation et d'amélioration
des pratiques professionnelles
Statines en France: éléments de preuves pour favoriser le bon usagePelouze Guy-André
La polémique sur les statines prend un tour dangereux: il y a les pour et les contre. C'est bien évidemment stupide. d'ailleurs ceux là même qui sont contre évite de parler des patienst athéromateux ayant fait un accident et ceux qui sont contre ne commentent jamais les résultats du régime méditerranéen...
Recherche en médecine générale surmédicalisation, surdiagnostics, surtraite...Réseau Pro Santé
Revue " Le Bulletin des Jeunes Médecins Généraliste n°9" Juillet 2014
Le risque de surdiagnostics, alias diagnostics par excès est un élément à prendre en compte dans la prise en charge des patients pour leur éviter des surtraitements, alias traitements par excès. Le surdiagnostic peut se définir comme la transformation en pathologie de phénomènes biologiques, ou la découverte d’anomalies d’imagerie qui sont sans implications délétères pour la santé des individus. La conséquence en est la prescription de traitements inadaptés ou inutiles avec des conséquences néfastes pour la santé individuelle et la santé publique.
Ce dysfonctionnement de la médecine constitue la surmédicalisation. Elle consiste à fabriquer des pathologies à partir de phénomènes sociaux, psychologiques, ou d’anomalies issues du champ de la biologie ou de l’imagerie médicale. Elle se manifeste de façon protéiforme et est associée à plusieurs phénomènes qui contribuent à la provoquer et la développer. Elle est intimement liée au développement des dépistages, des notions de facteurs de risque, du façonnage des maladies, de la manipulation des normes biologiques.
La croyance en l’efficacité générale des dépistages des cancers et des maladies chroniques est mise à mal quand on analyse les données issues de la littérature scientifique quand elle n’est pas biaisée par des conflits d’intérêt.
reseauprosante.fr
Classements des hôpitaux quand l'administration s'y metRéseau Pro Santé
Revue "What's Up Doc" n°24 - Janvier Février 2016
EN PUBLIANT SON PALMARÈS ANNUEL DES CHOIX DES JEUNES MÉDECINS, WHAT’S UP DOC S’INSCRIT DANS LA LONGUE TRADITION DES CLASSEMENTS DES HÔPITAUX ÉLABORÉS PAR LA PRESSE. MAIS DEPUIS QUELQUES ANNÉES, LES MAGAZINES NE SONT PLUS LES SEULS À FAIRE DU BENCHMARK SANITAIRE. LES AUTORITÉS S’Y METTENT AUSSI… AVEC PLUS OU MOINS DE BONHEUR.
C’était il y a bientôt 20 ans, et Jérôme Vincent n’en revient toujours pas. En 1997, ce journaliste travaillait pour Sciences et Avenir. Avec son compère François Malye, il avait publié un classement national des hôpitaux. Une première en France, car à l’époque, les données sur la performance des établissements étaient un secret bien gardé. « Aujourd’hui, on n’imagine pas l'énorme polémique que cela a suscité », se souvient ce médecin de formation : « Des centaines de demandes de droit de réponse, la manchette et l’édito du Monde, les ventes de Sciences et Avenir multipliées par huit ! » Le journaliste, rapidement passé au Point où il a continué à publier un classement annuel, en a inspiré plus d'un : « Depuis une dizaine d'années, tous les autres magazines nous ont copiés ». À sa manière, What’s Up Doc s’inscrit dans cette tendance avec son palmarès des choix des internes. Mais la presse n’est plus la seule à vouloir classer les hôpitaux.
HOSPI DIAG :
POUR LES DÉCIDEURS AVANT TOUT
Du côté de l’administration, on développe aussi ses propres outils de benchmark. L’Agence nationale d’aide à la performance des établissements de santé (Anap), par exemple, a depuis 2010 sa propre base de données nommée « Hospi Diag ». Elle est avant tout destinée aux décideurs hospitaliers, mais elle est gratuitement accessible à tous sur le Net (http://hospidiag.atih.sante.fr).
...
reseauprosante.fr
Le défi des maladies rares (dossier en français et en arabe)Khadija Moussayer
Extrêmement diverses, 3 maladies rares sur 4 se déclenchent dans l’enfance mais certaines attendent 30, 40 ou 50 ans avant de se déclarer.
Elles empêchent de : voir (rétinites), respirer (mucoviscidose), résister aux infections (déficits immunitaires), coaguler normalement le sang (hémophilie), grandir et développer une puberté normale (syndrome de Turner : absence ou anomalie chez une fille d'un des 2 chromosomes sexuels féminin X)…
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Ce dysfonctionnement de la médecine constitue la surmédicalisation. Elle consiste à fabriquer des pathologies à partir de phénomènes sociaux, psychologiques, ou d’anomalies issues du champ de la biologie ou de l’imagerie médicale. Elle se manifeste de façon protéiforme et est associée à plusieurs phénomènes qui contribuent à la provoquer et la développer. Elle est intimement liée au développement des dépistages, des notions de facteurs de risque, du façonnage des maladies, de la manipulation des normes biologiques.
La croyance en l’efficacité générale des dépistages des cancers et des maladies chroniques est mise à mal quand on analyse les données issues de la littérature scientifique quand elle n’est pas biaisée par des conflits d’intérêt.
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Classements des hôpitaux quand l'administration s'y metRéseau Pro Santé
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EN PUBLIANT SON PALMARÈS ANNUEL DES CHOIX DES JEUNES MÉDECINS, WHAT’S UP DOC S’INSCRIT DANS LA LONGUE TRADITION DES CLASSEMENTS DES HÔPITAUX ÉLABORÉS PAR LA PRESSE. MAIS DEPUIS QUELQUES ANNÉES, LES MAGAZINES NE SONT PLUS LES SEULS À FAIRE DU BENCHMARK SANITAIRE. LES AUTORITÉS S’Y METTENT AUSSI… AVEC PLUS OU MOINS DE BONHEUR.
C’était il y a bientôt 20 ans, et Jérôme Vincent n’en revient toujours pas. En 1997, ce journaliste travaillait pour Sciences et Avenir. Avec son compère François Malye, il avait publié un classement national des hôpitaux. Une première en France, car à l’époque, les données sur la performance des établissements étaient un secret bien gardé. « Aujourd’hui, on n’imagine pas l'énorme polémique que cela a suscité », se souvient ce médecin de formation : « Des centaines de demandes de droit de réponse, la manchette et l’édito du Monde, les ventes de Sciences et Avenir multipliées par huit ! » Le journaliste, rapidement passé au Point où il a continué à publier un classement annuel, en a inspiré plus d'un : « Depuis une dizaine d'années, tous les autres magazines nous ont copiés ». À sa manière, What’s Up Doc s’inscrit dans cette tendance avec son palmarès des choix des internes. Mais la presse n’est plus la seule à vouloir classer les hôpitaux.
HOSPI DIAG :
POUR LES DÉCIDEURS AVANT TOUT
Du côté de l’administration, on développe aussi ses propres outils de benchmark. L’Agence nationale d’aide à la performance des établissements de santé (Anap), par exemple, a depuis 2010 sa propre base de données nommée « Hospi Diag ». Elle est avant tout destinée aux décideurs hospitaliers, mais elle est gratuitement accessible à tous sur le Net (http://hospidiag.atih.sante.fr).
...
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Extrêmement diverses, 3 maladies rares sur 4 se déclenchent dans l’enfance mais certaines attendent 30, 40 ou 50 ans avant de se déclarer.
Elles empêchent de : voir (rétinites), respirer (mucoviscidose), résister aux infections (déficits immunitaires), coaguler normalement le sang (hémophilie), grandir et développer une puberté normale (syndrome de Turner : absence ou anomalie chez une fille d'un des 2 chromosomes sexuels féminin X)…
1. 3
Éditorial
u cours de ce dernier trimestre, la médecine cardiovasculaire a été propulsée au centre de l’actualité
médicale des médias grâce (à cause) des nouveaux Anticoagulants Directs Oraux Spécifiques (ADOS). Ce
n’est ni notre rôle ni notre souhait de prendre ouvertement la défense d’un traitement ou d’une classe thérapeutique. Vous avez tous vos opinions acquises auprès de ceux qui assurent notre formation continue mais
aussi « dans la vraie vie » et vous connaissez tous les études de haut grade qui ont montré la non infériorité
des ces ADOS dans la prise en charge de la maladie thromboembolique veineuse avec un risque significativement moins élevé d’accidents hémorragiques majeurs ou graves. Quel que soit votre engagement dans la prise
en charge thérapeutique de la maladie thromboembolique, simples conseils au médecin traitant, surveillance
d’un traitement au long cours depuis le moment du diagnostic jusqu’à ce que vous décidiez de l’arrêter, il
existe deux éceuils à éviter : 1/ le mésusage et 2/ l’information insuffisante au patient sur les risques et les
bénéfices du traitement. Chacun d’entre eux doit avoir sur lui une carte ou un carnet confirmant qu’il est
actuellement traité par un ADOS. Si cela n’a pas été fait par le precripteur initial, vous vous devez d’y remédier (un carnet patient est disponible depuis plus d’un an sur le site de la SFA www.angeiologie.fr). De plus
vous savez qu’au moindre doute vous pouvez faire appel à nos experts-thrombose là aussi via notre site. C’est
à cela que sert notre Thrombo-Ecole.
A
Au cœur de notre activité quotidienne figurent aussi un autre sujet incontournable : les aberrations de la
nomenclature des actes vasculaires, en réponse à la lettre de notre collègue, le Syndicat National a bien voulu
donner son avis et par la même occasion faire le point sur ses objectifs actuels.
Toujours dans le domaine de notre activité libérale, nous avons invité Cl. Vaislic, Expert auprès des Tribunaux
de Paris, à commenter les risques judiciaires qui peuvent surgir un jour ou l’autre. Ceci nous a incité à rechercher quelques données récentes officielles sur les sinistres qui ont pu impliquer les angéiologues. Selon des
données récentes du Sou Médical - Groupe MACSF - six dossiers impliquant des médecins angio-phlébologues ont été déclarés en 2012, soit une sinistralité de 1,4%. Tous émanaient de médecins libéraux. Un seul
concernait un dommage corporel (chute de la table lors d’une sclérothérapie), alors que les autres étaient
imputables à un défaut de prise en charge. Si l’on tient compte de l’ensemble des sinistres, le taux est de 1,51
pour 100 sociétaires en 2012 versus 1,53% en 2010 (rapport 2012 du Sou Médical). On peut donc considérer
qu’il n’y a pas une évolution inquiétante du taux de procédure à l’encontre des médecins, cependant ce pourcentage de 1% fait réfléchir.
Nous avons souhaité faire une mise au point sur le phénomène de Raynaud, motif de consultation assez
féquent dans nos cabinets en particulier à cette période de l’année. Luc Mouthon explique la marche à suivre
pour confirmer qu’il s’agit bien d’un phénomène de Raynaud. C’est là aussi un excellent document de base
préparant à la cession des JIFA consacrée aux vascularites.
Concernant l’association thrombose et cancer, Ismail Elalamy aborde les actions spécifiques des héparines sur
les tumeurs et il soulève le voile sur les actions pléiotropes de ces médicaments multicibles particulièrement
intéressantes en contexte néoplasique prothrombotique.
Désireux de participer activement à la campagne anti-tabac, nous avons mis au point une rubrique spécifiquement dédiée à ce thème. Une étude est en cours sur femme-tabac et maladies veineuses et le rapport sera
présenté dans le prochain numéro.
ANGÉIOLOGIE, VOL. 65, N° 3, OCTOBRE 2013
2. 4
ÉDITORIAL
Alors que le groupe de Travail sur les traitements de la maladie veineuse chronique venait à bout de l’analyse
du document de NICE (été 2013) nous avons reçu le rapport de la HAS concernant le traitement des varices
tronculaires par radiofréquence. Nous en reparlerons dès la rentrée.
Et puis, les 64es JIFA approchent et vous pourrez retrouver tous ces thèmes et bien d’autres. Consultez le programme disponible sur le site et inscrivez vous vite. Nous comptons sur votre présence pour animer ces
échanges intéractifs pour l actualisation de nos connaissances et l’optimisation de notre pratique.
Très bonne fin d’année
V ARFI, M CAZAUBON et I ELALAMY
Que faites vous chez ce patient ?
réponse dans l’article de L.MOUTHON
L'image du trimestre : cancer du rein droit
drainé par une veine ovarienne droite
(Photo D. FOSTER)
ANGÉIOLOGIE, VOL. 65, N° 3, OCTOBRE 2013