Focus gériatrique - Evaluation gériatrique pré-TAVIRéseau Pro Santé
Revue 'La Gazette du Jeune Gériatre " AJGH - N°14 - Mars 2017
Rétrécissement aortique
Le rétrécissement aortique est la pathologie valvulaire la plus fréquente chez les sujets de plus de 65 ans.
Il est serré quand la surface aortique est < 1 cm2 ou < 0,6 cm2 /m2 de surface corporelle.
La principale étiologie est dégénérative, par calcification valvulaire.
Le pronostic de la maladie est déterminé par la survenue des symptômes (angor, syncope et dyspnée d’effort), qui entraînent une diminution de l’autonomie. La survie moyenne sans intervention de remplacement valvulaire après leur apparition est de 1 à 3 ans selon les séries.
Le traitement médical seul (incluant la dilatation aortique par ballonnet) ne modifie pas l’histoire naturelle de la maladie.
Le remplacement valvulaire est recommandé dès l’apparition des symptômes. La technique de référence actuelle est le remplacement valvulaire chirurgical. Cependant, la décision opératoire est complexe chez les patients âgés, qui constituent une population hétérogène. Le risque opératoire et l’espérance de vie après intervention sont variables, selon les particularités de chaque patient. L’âge n’est pas en soi un facteur péjoratif de survie au décours d’une intervention chirurgicale de remplacement aortique, bien que les scores de risque habituellement utilisés pour évaluer le risque opératoire (EUROSCORE II et STS score) l’incluent comme facteur. C’est surtout la présence de comorbidités multiples chez les patients âgés qui peut rendre la balance bénéfice/risque défavorable. (...)
http://www.reseauprosante.fr
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Revue 'La Gazette du Jeune Gériatre " AJGH - N°14 - Mars 2017
Rétrécissement aortique
Le rétrécissement aortique est la pathologie valvulaire la plus fréquente chez les sujets de plus de 65 ans.
Il est serré quand la surface aortique est < 1 cm2 ou < 0,6 cm2 /m2 de surface corporelle.
La principale étiologie est dégénérative, par calcification valvulaire.
Le pronostic de la maladie est déterminé par la survenue des symptômes (angor, syncope et dyspnée d’effort), qui entraînent une diminution de l’autonomie. La survie moyenne sans intervention de remplacement valvulaire après leur apparition est de 1 à 3 ans selon les séries.
Le traitement médical seul (incluant la dilatation aortique par ballonnet) ne modifie pas l’histoire naturelle de la maladie.
Le remplacement valvulaire est recommandé dès l’apparition des symptômes. La technique de référence actuelle est le remplacement valvulaire chirurgical. Cependant, la décision opératoire est complexe chez les patients âgés, qui constituent une population hétérogène. Le risque opératoire et l’espérance de vie après intervention sont variables, selon les particularités de chaque patient. L’âge n’est pas en soi un facteur péjoratif de survie au décours d’une intervention chirurgicale de remplacement aortique, bien que les scores de risque habituellement utilisés pour évaluer le risque opératoire (EUROSCORE II et STS score) l’incluent comme facteur. C’est surtout la présence de comorbidités multiples chez les patients âgés qui peut rendre la balance bénéfice/risque défavorable. (...)
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Connaissez-vous le point commun entre le pharaon Aménophis IV, Marie Stuart, les compositeurs Paganini et Rachmaninov, Abraham Lincoln et Charles de Gaulle ? Tous étaient porteurs du syndrome de Marfan (pour les premiers c’est une hypothèse). Malheureusement pour eux, ils n’ont pas pu bénéficier de l’intervention d’un ergothérapeute. Or une prise en charge en ergothérapie peut apporter un réel bénéfice aux personnes atteintes de cette maladie génétique rare.
L’Association des Syndrome de Marfan et Apparentés (AFSMA) :
Fondée en 1995 l’association est co-fondatrice d’Alliances Maladies Rares. Elle comporte environ 400 adhérents.
Ses missions sont :
Communiquer, sensibiliser, informer le grand public et les professionnels de santé ;
Informer, soutenir et écouter les personnes concernées par la maladie ;
Améliorer le contexte de soins et la qualité de vie des porteurs du syndrome ;
Participer au réseau international des associations du syndrome de Marfan ;
Financer la recherche.
reseauprosante.fr
The document discusses francophone seances for the 2014 JIFA conference. It lists the names N. Gaye, XL Modedero, V. Arfi, and M. Bouayed, suggesting they are presenters or participants. In 3 sentences or less, the summary provides a high-level overview of the topic and purpose while maintaining essential information from the original text.
This document summarizes several studies investigating the relationship between smoking and venous thromboembolism (VTE) risk. The studies found:
1) Current smoking was associated with a higher risk of VTE compared to never smokers, with a positive dose-response relationship. Former smokers had the same risk as never smokers.
2) Heavier smokers (>20 pack-years) had higher risks of total and provoked VTE compared to never smokers. The risk of provoked VTE increased with more pack-years of smoking.
3) The modestly increased risks of VTE in current or former women smokers were attenuated after adjusting for smoking-related diseases and decreased physical activity, suggesting an indirect relationship between smoking
1. RESUMES ANGEIOLOGIE 4 2010 (décembre) <br />Prise en charge extra-hospitalière des détresses vitales: Que faire en attendant l’aide des secours ou d’une unité de réanimation médicale mobile?<br />B. Toledano; médecin vasculaire attaché, CHU Avicenne, Bobigny.<br />E. Martinod; PUPH, chirurgien thoracique et vasculaire, CHU Avicenne, Bobigny.<br />C.Vaislic chirurgien vasculaire,Parly II.<br />Y. Cohen; PUPH, Réanimation Médico-Chirurgicale, CHU Avicenne, Bobigny.<br />Dans l’esprit du public, tout médecin, quelque soit son orientation ou sa discipline de qualification, est compétent pour dispenser, en cas de nécessité, les premiers soins urgents. Pour le législateur, il existe une compétence universelle du diplôme de docteur en médecine. Notre pratique quotidienne de médecine vasculaire, n’exclue pas d’avoir à gérer une détresse vitale. Celle ci peut être liée aux différentes pathologies que nous prenons en charge quotidiennement ou à leurs comorbidités. L’embolie pulmonaire, pour ne citer qu’elle, vient en premier à l’esprit.<br />La détresse vitale peut aussi être induite (beaucoup plus rarement) par une activité de soins comme par exemple un traitement sclérosant ou une anesthésie locale.<br />Au delà de notre exercice quotidien, nous pouvons être sollicités pour donner les premiers soins à un blessé ou à quelqu’un d’inconscient. Il ne faut pas s’y soustraire en temps que citoyen à fortiori médecin, le code pénal est clair et le qualifie de non assistance à personne en danger. Les jurisprudences sont convergentes et les magistrats sans clémence pour les praticiens responsables. A l’inverse, tous praticien «honnête» ayant donné les premiers soins avec les moyens minimum requis, ne devrais pas être inquiété.<br />De façon plus anecdotique, à l’heure où les défibrillateurs automatiques font leurs apparition dans bon nombre de lieux publics, il parait normal qu’un médecin sache utiliser cet outil, parfaitement simple d’emploi et qui peut sauver des vies. Bon nombres d’enfants ou d’adolescents manipulant quotidiennement leur console de jeux pourraient sans problème mettre en œuvre ces défibrillateurs automatiques ou semi-automatiques.<br />Cette mise au point s'adresse à un public de médecins non familiarisés à la prise en charge des urgences. Nous passerons en revue, les différentes détresses vitales et leurs prises en charges initiales. Nous ferons également le point sur la trousse d’urgence minimum. <br />Mesure de l’épaisseur intima média carotidienne dans une population d’hypertendus sénégalais: une étude transversale à propos de 144 cas.<br />MBAYE A, YAMEOGO N.V, SAÏZONOU F.U, GAYE S, KAGAMBEGA L.J, KANE M, M.B. NDIAYE, Ad. KANE, M. BODIAN, DIAGNE-SOW D, DIACK B, M. DIAO, KANE A. Mail: abdoul_kane@hotmail.com <br />Introduction<br />L’épaisseur intima média est considérée comme un marqueur du risque cardio-vasculaire. Elle représente la forme la plus précoce actuellement décelable de l’athérosclérose. <br />Dans ce travail, nous avons mesuré l’épaisseur intima-média carotidienne dans une population d’hypertendus, déterminé la prévalence d’épaisseur intima-média carotidienne augmentée et, avons recherché la corrélation avec les facteurs de risque cardio-vasculaire classiques et le niveau de risque cardio-vasculaire global calculé selon le score de Framingham.<br />Patients et méthodes<br />Il s’agit d’une étude transversale dans une population d’hypertendus suivis en consultation externe dans un service de cardiologie. Les facteurs de risque cardio-vasculaire ont été recensés et le risque cardio-vasculaire déterminé selon le score de Framingham. La mesure de l’épaisseur intima-média était réalisée par méthode manuelle au mur postérieur des carotides communes droite et gauche puis la moyenne des deux valeurs était retenue. <br />Résultats<br />La population était composée de 144 patients hypertendus (60,4 % de femmes) âgés en moyenne de 61,75 ± 7,5 ans (35 et 89 ans). Les facteurs de risque cardio-vasculaire identifiés étaient dominés par le diabète (16 %), l’obésité (18,7 %), l’hypercholestérolémie totale (59 %) et l’hypertrophie ventriculaire gauche (40,2 %). Le risque cardio-vasculaire global était très élevé chez 18 % des patients selon l’équation de Framingham. L’épaisseur intima-média carotidienne était augmentée chez 70,1 % de nos patients. Elle était corrélée avec l’âge supérieur à 50 ans et le niveau du risque cardio-vasculaire (p = 0,02). <br />Conclusion<br />La prévalence de l’épaisseur intima-média augmentée est élevée chez les hypertendus sénégalais (70,1 %). Sa mesure peut permettre de mieux déterminer le niveau de risque cardio-vasculaire de nos patients. Son utilisation devrait être vulgarisée pour une meilleure prévention cardio-vasculaire.<br />Mots clés : Epaisseur intima-média, carotide ; échographie ; risque cardio-vasculaire.<br />PEUT-ON PRÉVENIR LES AMPUTATIONS MAJEURES CHEZ LES DIABÉTIQUES NEUROPATHIQUES ?<br /> F Lengua, A La Madrid, J Vargas<br /> Service de Chirurgie Thoracique et Cardiovasculaire de l’hôpital de la Police – (Lima-Pérou)Correspondance : lenguafrancisco@hotmail.com<br />But de l’étude.- Montrer la possibilité d’éviter et même prévenir des amputations majeures par pontage d’artérialisation à la cheville chez des diabétiques neuropathiques avec pouls à la cheville et lésions nécrotiques de l’avant-pied à tendance récidivante.Matériel et Méthodes.- dix diabétiques, 9 hommes et 1 femme avec lésions nécrotiques distales en dépit de la présence de pouls à la cheville, ont été artérialisés entre janvier 2007 et octobre 2009. Il y avait 9 hommes et 1 femme, moyenne d’âge de 55 ans et 9 mois, (extrêmes : 46-62 ans) 2 avait un œdème chronique au pied et à la jambe, huit des nécroses des orteils, 1 un mal perforant plantaire et un autre un ulcère au gros orteil. L’évaluation des pouls a été déterminante dans la décision de l’artérialisation. Le pouls a été coté par de croix de 0 à 4+. Six avaient 1 seul pouls et les 4 autres les deux pouls palpables au cou-de-pied. L’examen Doppler a été par contre un examen complémentaire. Tous les patients ont eu l’indice cheville-bras dans des limites normales et une artériographie comprenant le pied. Ils ont été traités par un pontage à la cheville entre une artère au bon flux et la veine marginale interne du pied.<br />Résultats. Sur les 10 artérialisations il a eu 1 échec suivi d’une amputation de jambe et 9 succès avec un recul moyen de 17 mois. Sept pontages se sont thrombosés après 6 mois en moyenne et 2 sont encore perméables. Deux récidives : l’un 2 ans et 5 mois après son opération et l’autre après 5 mois. Pas de décès, pas d’amputation majeure, pas de surcharge cardiaque ni de varices<br />Conclusions.- Ces résultats plaident en faveur de l’artérialisation comme moyen d’éviter où même de prévenir des amputations majeures chez des diabétiques neuropathiques. Un plus grand nombre d’opérés avec un suivi plus long est nécessaire pour que ces conclusions soient définitives.<br />Mots clefs : Pied diabétique - Artérialisation pied - Pontage à la cheville<br />Devant une plaie des membres inférieurs, quels diagnostics évoquer ?<br />F. Glauser, M. Depairon Service d’angiologie, CHUV, rue du Bugnon 44, <br />1011 Lausanne, Suisse<br /> Frederic.Glauser@chuv.ch<br />L’ulcère des membres inférieurs se définit comme une plaie située sur la partie déclive des membres inférieurs évoluant depuis plus d’un mois sans tendance à la cicatrisation spontanée. La lenteur de guérison d’un ulcère ne s’explique pas seulement par sa taille et sa profondeur mais également par l’existence d’une pathologie sous-jacente qui doit mener à un traitement spécifique pour induire la guérison de la plaie. La prévalence de l’ulcère des membres inférieurs toutes causes confondues est de 1 % dans la population générale. Une origine vasculaire est retrouvée dans la majorité des cas. On retrouve plus rarement une origine infectieuse, dermatologique, hématologique, tumorale, métabolique, neurologique, iatrogène ou traumatique. Il est essentiel de connaître l’ensemble des pathologies pouvant amener à l’ulcère de jambe afin de pouvoir assurer une prise en charge adaptée qui seule permettra d’amener à la guérison.<br />