1. CENTRE REGIONAL D’OBSERVATION
DU COMMERCE DE L’INDUSTRIE ET
DES SERVICES
LES SALONS FRANCILIENS :
UN REFLET DE L'ACTIVITÉ ÉCONOMIQUE FRANÇAISE
L'importance des foires et
salons est considérable en
Ile-de-France : le secteur
génère en effet chaque
année dans la région plus de
4 milliards d'euros de
retombées économiques
(soit 68 % des retombées
nationales du secteur) et
plus de 64 000 emplois
temps plein.
Les salons représentent
surtout une formidable
opportunité de développer
l'activité économique, tant
et si bien qu'ils constituent
un véritable reflet de
l'évolution des indicateurs
macroéconomiques français
(consommation, commerce
extérieur, investis-
sement, etc.).
ENJEUX
L’économie francilienne en bref
n°144 - février 2012
Retrouvez toutes nos publications sur www.crocis.ccip.fr
L'émergence des nouvelles techno-
logies de la communication et
d'Internet dans les années 1990
pouvait laisser craindre un
désintérêt des entreprises pour les
foires et salons : à quoi bon se
déplacer alors qu'un e-mail ou
l'organisation d'une vidéo-
conférence pouvaient sembler
suffisants ? Or, force est de
constater que les besoins
d'échanges en face à face ne se
démentent pas et les salons restent
considérés par les entreprises, et
notamment les PME, comme l'un
des moyens les plus efficaces pour
développer leur activité,
notamment à l'international.
LES SALONS : UN SECTEUR PROCYCLIQUE
Néanmoins, depuis septembre
2008, la crise économique est
venue perturber le dynamisme du
secteur. En effet, même si les
effets de la récession ont été
relativement contenus en France et
en Ile-de-France, les salons sont
très sensibles à la conjoncture :
ainsi, ils suivent le rythme des
cycles économiques et leur activité
augmente rapidement pendant les
phases d'expansion et décélèrent
également vite pendant les phases
de récession ou de ralentissement
économique.
Les dépenses en voyages d'affaires
et en communication sont ainsi
parmi les premiers postes
budgétaires à être sacrifiés en
période de récession : les
entreprises participent à moins de
salons, diminuent la taille des
stands, limitent le nombre de
collaborateurs dépêchés sur les
manifestations, etc. Les salons ont
par conséquent été rapidement
affectés par la crise fin 2008 -
début 2009, comme cela avait déjà
été le cas lors des ralentissements
économiques précédents.
Cependant, si une entreprise ne
visite pas ses clients, ses
concurrents s'en chargent. Ainsi, en
2010 et début 2011, le rebond de
croissance d'après-récession,
même modeste, a permis que
soient augmentés les budgets
alloués aux salons par les
entreprises quasiment aussi
rapidement qu'ils avaient été
réduits en début de récession.
LA CONSOMMATION, À LA FOIS MOTEUR DE
L'ÉCONOMIE FRANÇAISE ET DU SECTEUR
DES SALONS FRANCILIENS
Structurellement, il est également
à noter que la filière salons a
évolué de manière identique à
l'économie française ces dernières
années : le nombre de salons
"grand public", dont l'évolution est
corrélée à la consommation des
ménages, est en effet le moteur
principal de l'augmentation du
nombre total de salons depuis près
de 20 ans.
2. ENJEUX
L’économie francilienne en bref
2
Ainsi, si, depuis 1995, le nombre
de salons a régulièrement
augmenté (passant de 334 foires et
salons à 395 en 2010, soit + 18 %),
cette évolution est très largement
due à la croissance de l'offre de
salons "grand public" : cette
catégorie de manifestations est
ainsi passée de 116 salons à 189 en
2010 (+ 63 %), un pic à 216 ayant
même été atteint avant-crise
afin de répondre à la demande de
plus en plus forte du public. En
effet, outre une augmentation de
la demande liée à un effet
"consommation de masse", on peut
estimer que les accords sur la
réduction du temps de travail de
2000 ont eu un impact significatif
sur le temps passé par les ménages
à exercer d'autres activités
domestiques de semi-loisir ou de
loisir. Le nombre de manifestations
appartenant aux secteurs des arts,
des sports et loisirs et de l'ensei-
gnement et formations a ainsi
particulièrement progressé. Par
exemple, parmi les salons créés
ces dernières années, on peut
citer le Mondial Spa & Beauté
(première édition en 2005),
Rénover (salon de la rénovation,
de l'aménagement et de la
décoration de la maison créé en
2007), Cuisinez ! (lancé en 2006),
le Salon des Sports de Paris (dont la
première édition s'est déroulée en
novembre dernier), etc.
Par conséquent, on observe une
corrélation relativement marquée
entre l'évolution du nombre de
salons "grand public" en Ile-de-
France et celle de la consommation
des ménages en France. En effet,
même si le nombre de salons est
évidemment plus volatil que la
consommation française, les deux
séries suivent globalement les
mêmes cycles en variation d'une
année N par rapport à l'année N-2
(la comparaison à deux ans
d'intervalle a été choisie pour tenir
compte de la fréquence biennale
de certains salons). Ainsi, si le
chiffre d'affaires réalisé sur les
salons "grand public" ne constitue
qu'une faible part de la consom-
mation dans son ensemble, la santé
du secteur des salons reflète bien
celle des dépenses de consom-
mation des ménages et, a fortiori,
l'évolution de leur niveau de
confiance et de leur pouvoir
d'achat.
DÉSINDUSTRIALISATION ET TERTIARISATION
DE L'ÉCONOMIE SE TRADUISENT AUSSI DANS
LES THÉMATIQUES DES SALONS
Contrairement à l'évolution du
nombre de salons "grand public",
celles des salons professionnels est
légèrement orientée à la baisse,
avec 6 % de manifestations en
moins entre 1995 et 2010.
Cependant, malgré quelques
disparitions et quelques regrou-
pements, le nombre de salons
professionnels en Ile-de-France
étaient encore de 225 en 2008 et
même de 244 en 2007 ; on peut
donc considérer que ce repli sur
quinze ans est en partie lié à la
crise, les salons liés en particulier
aux secteurs les plus touchés
(automobile, construction, etc.)
ayant ainsi traversé plus diffici-
lement la récession de 2009.
Néanmoins, de façon plus
structurelle, la part des salons
professionnels dédiés à la défense,
au BTP et, surtout, à l'industrie est
en net recul ces dernières années :
la part de l'ensemble de ces trois
secteurs est ainsi passée de 24 % en
1996 à seulement 7 % en 2010.
Cette réduction peut être mise en
perspective avec la baisse du poids
de l'industrie en France et en Ile-
de-France ; ainsi, sur une période
plus courte (de 2000 à 2010),
l'emploi salarié privé industriel
francilien a perdu 28 % de ses
effectifs alors que l'ensemble des
autres secteurs a crû de 10 % (en
termes d'emploi, la part de
l'industrie dans l'économie franci-
lienne est par conséquent passée
de 15 % en 2000 à seulement 10 %
dix ans plus tard).
Les salons suivent donc les
mutations de la structure
sectorielle de l'économie nationale
et régionale. Ainsi, de très
nombreux salons industriels ont
disparu en même temps que la
France et l'Ile-de-France se
désindustrialisaient. Symboles de
cette désindustrialisation, les
salons tournants Emo (salon de la
machine-outil) et Itma (salon de la
machine textile). Le premier se
déroulait à Paris tous les huit ans
(en alternance avec Hanovre et
Milan) et le second tous les 12 ans.
La dernière édition française de ces
deux salons s'est tenue en 1999 (ils
avaient alors occupé respecti-
vement plus de 190 000 m² et
230 000 m² de surfaces brutes et
accueilli environ 150 000 visiteurs
chacun). Aujourd'hui, l'Emo ne se
déroule plus que dans les deux
villes allemande et italienne et les
dernières éditions de l'Itma se sont
déroulées à Birmingham, à Munich
et à Barcelone et la prochaine se
tiendra à Milan. Si d'autres considé-
rations sont bien sûr entrées en
jeu, la part décroissante de
l'industrie en France et en Ile-de-
Evolutions du nombre de salons "grand public" en Ile-de-France et de la consommation
des ménages en France(1)
Les salons "grand public" franciliens répondent
à la demande des ménages français
Source : Insee et "Analyse historique & économique des salons franciliens 1990-2010" (CCIP)
(1)
: dépenses de consommation des ménages, valeur en euros de 2000, ensemble des produits
(comptes nationaux annuels base 2000)
- 20 %
- 10 %
+ 0 %
+ 10 %
+ 20 %
+ 30 %
1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010
+ 0 %
+ 2 %
+ 4 %
+ 6 %
+ 8 %
+ 10 %
Evolution du nombre de salons "grand public" en Ile-de-France (N/N-2, éch. de gauche)
Evolution des dépenses de consommation des ménages en France (N/N-2, éch. de droite)
Coefficient
de corrélation :
68,8
Coefficient
de corrélation
68,8
3. ENJEUX
L’économie francilienne en bref
France a également eu son
importance dans la décision des
organisateurs de retirer Paris du
roulement des destinations des
deux salons.
Outre ces deux salons tournants,
d'autres salons du secteur
industriel, de taille plus modeste,
souffrent de la désindustrialisation
et sont obligés de fusionner pour
survivre : ainsi, les salons
Mesurexpovision, Opto et CIEN (ce
dernier regroupant déjà RF&Hyper
Europe et le Forum de l'élec-
tronique… Ce forum étant lui-
même né du rapprochement
d'Intertronic et de la Semaine de
l'électronique) se tiendront par
exemple conjointement en 2012.
A l'inverse de l'industrie, le secteur
tertiaire s'est très largement
développé ces quinze dernières
années. Hormis les secteurs liés
aux salons "grand public", parmi les
sous-secteurs ayant le plus profité
de cette tertiarisation, on peut
notamment citer ceux de la
finance et des assurances ou
encore celui de la santé et de la
beauté.
LES SALONS, UN INVESTISSEMENT À COURT
ET À MOYEN-TERME
Les salons sont pour les entreprises
des lieux uniques de prospection,
d'accroissement de leurs ventes et
de fidélisation de leur clientèle. En
participant à des salons, les
entreprises s'attendent donc à un
retour sur investissement. A ce
titre, l'évolution du nombre
d'exposants sur les salons
franciliens et celle de l'investis-
sement en France (mesuré à travers
la Formation Brute de Capital Fixe)
suivent des tendances proches.
Cela a particulièrement été vrai sur
la période de 1997 à 2002, le
décalage d'un an observé de 2000 à
2002 pouvant s'expliquer par le fait
"qu'investir" dans une participation
à un salon est plus souple que des
investissements plus importants
pour les entreprises (lors d'une
phase de ralentissement
économique, il est ainsi assez aisé
de finalement annuler sa présence
sur un salon).
La durée de montage / démontage
sur les salons franciliens semble
toutefois constituer un indicateur
avancé de l'investissement en
France encore plus pertinent que la
participation des exposants. Les
deux séries sont ainsi fortement
corrélées. On note néanmoins un
décalage de deux ans entre ces
deux agrégats. La durée de
montage / démontage d'un stand
dépend en effet de la combinaison
de plusieurs critères : la technicité
des stands, le nombre d'exposants
ou encore la productivité des
concepteurs de stands. Aussi, une
baisse de cette durée (synonyme
d'une baisse qualitative des stands
et/ou des cadences) indiquerait
une anticipation au repli de
l'activité et donc de l'investis-
sement (et inversement).
LES SALONS, UN LIEU PRIVILÉGIÉ POUR
DYNAMISER LE COMMERCE EXTÉRIEUR
Le commerce extérieur français est
quant à lui le parent pauvre de la
croissance économique française
depuis le début des années 2000 (le
solde commercial français est
déficitaire depuis 2003 et se creuse
d'année en année). A contrario, si le
PIB français repose essentiellement
sur la consommation intérieure, le
PIB allemand croît, sur les bases
d'un commerce extérieur très
largement excédentaire. Les
différences entre les performances
du commerce extérieur dans les
deux principales économies
européennes sont désormais
abyssales : l'Allemagne a ainsi
affiché un excédent commercial de
146,5 milliards d'euros sur les onze
premiers mois de 2011 alors que la
France enregistrait un déficit de
64,9 milliards sur la même période.
Le secteur des salons peut
néanmoins se révéler être une voie
pour redynamiser le commerce
extérieur français. Les salons
français et franciliens constituent
en effet pour les exposants et les
visiteurs des opportunités de
conclure des commandes
immédiates ou directement
consécutives à l'exposition. On
constate notamment une
convergence entre l'évolution des
dépenses directes des exposants
étrangers lors de la tenue de salons
franciliens et l'évolution des
importations réalisées par la
Evolutions du nombre total d'exposants sur les salons franciliens
et de l'investissement en France(2)
La participation des exposants aux salons franciliens,
indicateur avancé de l'investissement en France
Source : Insee et "Analyse historique & économique des salons franciliens
1990-2010" (CCIP)
(2)
: FBCF (Formation Brute de Capital Fixe), entreprises non financières,
total des produits, prix courant (comptes nationaux annuels base 2000)
- 15 %
- 10 %
- 5 %
+ 0 %
+ 5 %
+ 10 %
+ 15 %
+ 20 %
1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010
- 10 %
- 5 %
+ 0 %
+ 5 %
+ 10 %
+ 15 %
+ 20 %
+ 25 %
Evolution du nombre total d'exposants sur les salons franciliens (N/N-2, éch. de gauche)
Evolution de l'investissement en France (N/N-2, éch. de droite)
+ 1
+ 1
+ 1
Coefficient
de corrélation :
59,8
Coefficient
de corrélation
59,8
Evolutions de la durée cumulée de montage et démontage des stands
sur les salons franciliens et de l'investissement en France(3)
La durée cumulée de montage et démontage,
indicateur avancé de l'investissement en France
Source : Insee, OCDE et "Analyse historique & économique des salons
franciliens 1990-2010" (CCIP)
(3)
: FBCF (Formation Brute de Capital Fixe), entreprises non financières,
total des produits, prix courant (comptes nationaux annuels base 2000) sur
la période 1999-2010 et "perspectives économiques" de l'OCDE (n°90 de
nov. 2011) pour 2011
- 25 %
- 20 %
- 15 %
- 10 %
- 5 %
+ 0 %
+ 5 %
+ 10 %
1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011
- 18 %
- 12 %
- 6 %
+ 0 %
+ 6 %
+ 12 %
+ 18 %
+ 24 %
Evolution de la durée cumulée de montage et de démontage des stands sur les salons
franciliens (N/N-2, éch. de gauche)
Evolution de l'investissement en France (N/N-2, éch. de droite)
+ 2
de corrélation :
73,9
+ 2
+ 2
+ 2
+ 2
Coefficient
de corrélation
73,9
4. France. Le courant d'affaires
réalisé par ces étrangers contribue
ainsi à intensifier les importations
françaises. Symétriquement, on
peut considérer que le chiffre
d'affaires réalisé par les exposants
français auprès des visiteurs
étrangers augmente les
exportations françaises.
L'ALLEMAGNE : UN MODÈLE POUR LES
EXPORTATIONS ET… POUR L'EXPORTATION
DES SALONS
En tout état de cause, il parait
incontestable qu'une présence
accrue des entreprises françaises
sur les salons à l'étranger dévelop-
perait les ventes et les exportations
de la France, ce qui entrainerait
une réduction du déficit
commercial hexagonal. Les organi-
sateurs allemands ont à ce titre
saisi depuis longtemps l'importance
d'internationaliser leurs principales
manifestations. Un salon qui
s'exporte constitue en effet une
formidable opportunité pour toutes
les entreprises d'un secteur de se
déployer sur un marché étranger et
de valoriser un savoir-faire. Ceci
explique pour partie les très bonnes
performances à l'exportation de
l'Allemagne.
Ainsi, en 2010, 32 % des salons
allemands sont dupliqués dans le
monde (ratio établi sur la base des
salons de plus de 200 exposants en
Europe et de plus de 500 exposants
dans le monde). Les salons du
secteur de l'industrie représentent
une part importante de ceux-là
mais on recense également des
salons du BTP, des transports, de
l'environnement, etc. Il s'agit
notamment d'Automechanika à
Shanghai (ce salon étant également
dupliqué -sur des surfaces moins
importantes- à Dubaï, à Moscou, à
Buenos Aires, etc.) ou encore de
Bauma China. A l'inverse,
seulement 7 % des salons franciliens
sont dupliqués dans le monde. Il
s'agit principalement des salons où
la France est leader ou bien
positionnée : l'alimentaire (le Sial à
Buenos Aires, São Paulo, Montréal,
Toronto, Shanghai et Abu Dhabi…),
la mode (Who's Next & Première
Classe à Dubaï…) ou encore le
secteur industrie-défense-BTP
(Milipol à Doha). Un des enjeux
pour l'avenir du secteur en France
est donc de développer, à l'instar de
l'Allemagne, sa capacité à
dupliquer ses salons phares. Même
si la situation économique actuelle
semble constituer un obstacle à
cela (même les acteurs
germaniques sont plus frileux
depuis le début de la crise), l'orga-
nisateur français Comexposium a
notamment pour ambition de
dupliquer le salon Cartes &
IDentification à Las Vegas et à Hong
Kong et le salon Intermat au Moyen-
Orient.
Mickaël LE PRIOL (Crocis)
Jean-Marie NAYS (Département
Tourisme, Congrès et Salons
de la CCIP)
Directeur de la publication : Pierre TROUILLET
Directeur de la rédaction : Jean-Louis SCARINGELLA
Rédacteur en chef : Isabelle SAVELLI-THIAULT
Maquette et mise en page : Nathalie PAGNOUX
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Dépot légal : février 2012
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Veille économique : Marielle GUERARD ; Catherine PICQ
PAO - Multimédia : Nathalie PAGNOUX
Administration - Secrétariat
ENJEUX
Pour en savoir plus :
"Analyse historique & économique des salons franciliens 1990-2010", Département Tourisme, Congrès et Salons de
la CCIP, janvier 2012 ;
"Étude sur les retombées économiques de l'activité des salons en France et en Ile-de-France", Atout France, CCIP,
Comité des Expositions de Paris, DGCIS, France Congrès, FSCEF, OJS, Viparis, juin 2011 ;
"Les salons à l'heure de nouveaux défis et de la reprise économique”, les Enjeux du Crocis n°132, novembre 2010 ;
"Les salons professionnels internationaux en France : un passeport pour l'export", CCIP, FSCEF et Ubifrance,
septembre 2010.
Méthodologie
Ce document a été réalisé en
partenariat entre le Crocis et le
Département Tourisme, Congrès
et Salons de la CCIP. Les
principales données sont issues de
l'historique des résultats du bilan
d'activité des centres d'expo-
sitions et de congrès de Paris - Ile-
de-France que réalise chaque
année la CCIP depuis 1995. Ces
séries de données ont été mises
en perspective avec les
principaux agrégats de la compta-
bilité nationale (PIB, consom-
mation des ménages, commerce
extérieur, formation brute de
capital fixe, etc.) afin de mesurer
la corrélation entre salons et
économie globale. Compte tenu
de la fréquence biennale de
certains salons, il a été choisi
d'effectuer des calculs de
variation à deux ans d'intervalle
afin de raisonner le plus possible
à champ constant.