Projet de développement pour un poste de responsabilité
Etre_secretaire_general: role, attribtions responsabilites et enjeux
1. ÊTRE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL:
QUEL(S) PROFIL(S) POUR
L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR
ET LA RECHERCHE
SCIENTIFIQUE?
Compte rendu du séminaire de l’ATGEU qui s’est tenu
du 01 au 04 Mai 2014 à Tozeur-La Tunisie
2.
3. Le cadre de réflexion
Ce séminaire organisée par l’ATGEU a
permis d’ouvrir le débat sur les réalités de
l’exercice du métier de secrétaire général
dans les établissements d’enseignement
supérieur et les établissements de
recherche scientifique publics tunisiens.
Ces journées ont été animées par des
secrétaires généraux de la Tunisie et de
l’Algérie et de La France.
4. Objectifs du séminaire
Les objectifs majeurs que nous estimons réaliser à
travers ces journées étaient :
l’ouverture d’un débat sur la réalité de l’exercice du
métier du secrétaire général;
Les possibilités de la construction d’un référentiel de
compétences pour le métier du secrétaire général;
et l’optimisation de son rôle et la valorisation de son
poste comme un chef d’équipe responsable sur les
aspects managériaux d’un établissement.
5.
6. La situation du secrétaire général
Le secrétaire général dans le secteur de
l’enseignement supérieur et de la recherche
scientifique tunisien exerce dans les établissements
d’enseignement supérieur (la formation académique),
dans les technopoles et les centres de recherche
scientifique, dans les universités ou dans les
administrations décentralisées (qui fournissent des
services logistiques à tous les intervenants dans la
formation universitaire et la recherche scientifique :
par exemple le Centre de Calcul Khawarizmi ; la Cité
des Sciences ; le Plais des Sciences….etc.)
7. Contexte tunisien
En Tunisie l'autorité administrative dans les institutions
universitaires est toujours confiée à des enseignants,
qui ont une légitimité leur permettant de diriger
l'administration : présidents d’universités, doyens,
directeurs, chefs de labos…etc.
Les personnels administratif, technique et ouvrier, c’est
à dire "non-enseignants", sont d'appui donc
subordonnés. La fonction de Secrétaire Général est
essentiellement une fonction dérivée. Son autorité
procède de celle du chef d'établissement et sa marge
d'autonomie dépend très exactement de la nature des
rapports qui se constituent entre eux.
8. La réglementation organisant le rôle
du Secrétaire Général
Les compétences et les attributions du secrétaire
général sont énoncées dans les textes relatifs à:
l’organisation des universités et des établissements
d’enseignement supérieur
et aux conditions d’attribution et de retrait des
emplois fonctionnels de secrétaire général, de
secrétaire principal et de secrétaire des universités
et des établissements d’enseignement supérieur et
de recherche.
9. Sous l’autorité ou sous la tutelle?
Par l’autorité ou par la tutelle, la
réglementation tunisienne n’arrive pas à
préciser les frontières de la soumission
d’un secrétaire général aux ordres du
chef de l’Administration et les degrés de
liberté qui lui sont nécessaires (son
autonomie) pour assurer et garantir le
fonctionnement de l’établissement et la
continuité du service public.
10. Diriger ou assister à la direction?
En se basant sur les textes juridiques le S.G
assure principalement :
la direction des services administratifs et
financiers
le suivi des enseignements et des affaires des
étudiants
le secrétariat du conseil de l’université
……….Mais qui sont les mêmes prérogatives
possédé par son chef hiérarchique!!!!!!
11. Un rôle axé sur la tache
Dépassé par la réalité du management moderne
(surtout la professionnalisation) le S.G doit assurer
des taches élémentaires telles que:
l’affectation des personnels dans les services
internes;
la signature des demandes de mutations et
demandes de congés sans solde;
la signature des bons de commande, des
correspondances et des bordereaux de transmission.
12. Constats
L'absence de véritable définition des attributions du
Secrétaire Général fait que le contenu de ses
responsabilités varie d'une instituions à l'autre. C'est
le corollaire de la politique de la décentralisation
entamée par le ministère depuis 1989. Nous
constatons alors :
l'absence de buts partagés et cohérents,
le manque de contrôle sur les processus,
et une participation intermittente à la prise de
décision.
14. Déroulement du séminaire(1)
La première séance du séminaire été consacrée à la
présentation de la réalité de l’exercice du métier du
S.G avec 3 présentations :
Une première de Mme Wiem Zahi secrétaire
général de l’Université Zitouna,
Une seconde de M Fathi Bougrine, secrétaire
général de la faculté des Sciences de Monastir,
Et une dernière de M. Sadok Sabri secrétaire
général du centre de recherche en science des
matériaux de Borj Cedria
15. Déroulement du séminaire(2)
La 2ème séance se déroulait sur 03 temps:
1) un débat ouvert sur les similarités et les
différences qui concernent le rôle et les fonctions
du S.G selon les spécificités des établissements,
2) une présentation de la réalité du métier de
secrétaire général dans le contexte foncophone et
européen avec M. Gilbert Vicente,
3) et un débat qui portait sur la comparaison entre
les deux contextes français et tunisien sur plusieurs
plans et critères ,
16. Déroulement du séminaire(3)
La 3ème séance est consacrée à l’exposition de
l’exercice du métier du secrétaire général dans les
établissements universitaires Algériens.
De cette expérience nous retenons les similarités
remarquables (jusqu’à la conformité parfois) des
réglementations tunisiennes et algériennes
régissant l’exercice du métier du secrétaire
général et les disparités en matière d’application
et en pratique résultants des différences des
modes d’organisation administratives tunisiens et
algériens.
17. Déroulement du séminaire(4)
Démarrage de 03 ateliers parallèles
1) Premier atelier :Comment faire évoluer la
réglementation régissant l’exercice du métier du
secrétaire général ?
2) Deuxième atelier : la construction d’un référentiel
de compétences : rôle, Missions, fonctions et taches.
3) Troisième atelier : La carrière d’un secrétaire
général : Quelles sont-les conditions de recrutement
d’évolution et de mobilité pour le poste d’un
secrétaire général ?
18.
19. Repenser le métier du S.G
Les participants des ateliers parallèles du séminaire
recommandent une révision totale de la
réglementation régissant l’exercice du métier du S.G
vers plus de valorisation et d’optimisation de son
rôle au sein des différentes institutions universitaires
d’enseignement supérieur et de recherche
scientifique et pour quoi pas le doter et tous le
personnel administratif d’un texte réglementaire
spécifique.
20. Un système de gouvernance
claire et transparent
Repenser le système de gouvernance universitaire
pour instaurer un modèle plus claire et transparent qui
fait apparaitre séparément les deux fonctions :
le pilotage (les organes délibérants) : responsabilité sur
les stratégies, le développement, relations….;
et de mise œuvre (exécution, concrétisation): surtout la
fonction administrative et financière.
ceci permettra une nouvelle redistribution des rôles
entre pédagogues, chercheurs et personnel administratif
et technique et l’optimisation des processus.
21. Vers plus de prérogatives
Le S.G est avant tout un manger public qui
exerce au sein des institutions universitaires,
donc il est tout à fait normal que ses
compétences et ses fonctions sont purement
administratives et financières mises au service
de la formation et la recherche universitaire.
Sur ce critère, les participants ont recommandé
fortement l’attribution de plus de prérogatives
et d’autonomie en matière du management
administratif et financier .
22. Un référentiel de compétences
Il est fortement recommandé de construire un
référentiel de compétence du métier de secrétaire
général et du personnel de l’administration
universitaire qui précisera:
- Les compétences nécessaires et suffisantes pour le
recrutement dans le poste du secrétaire général,
- La gestion de la carrière du S.G et les conditions
de mobilité et d’évolution pour d’autres postes de
responsabilité administrative et financière.
23. Actions à entreprendre
L’ Association Tunisienne des Gestionnaires des
Établissements Universitaires tend à organiser
un forum sur les modes d’organisation et de
management de l’administration universitaire
vers le mois de décembre de 2015 dans lequel
une partie des questions soulevées dans le
séminaire de Tozeur sera évoquée d’une
manière détaillée, analysée profondément et
fera l’objet d’un rapport détaillé.