Parmi l’ensemble des sortants d’une formation prescrite par Pôle emploi en 2015, 57% accèdent à un emploi dans les six mois qui suivent. Ce taux progresse de 1,3 point par rapport à 2014.
Le taux d’accès à l’emploi après une formation est en moyenne plus élevé pour les formations préalables à l’embauche (AFPR, POEI), pour les demandeurs d’emploi les plus jeunes et plus faible pour les demandeurs d’emploi de longue durée. La hausse du taux d’accès à l’emploi entre 2014 et 2015 est plus marquée pour les populations les plus éloignées de l’emploi (seniors, demandeurs d’emploi de longue durée).
Selon l’enquête « Sortants de formation », parmi les demandeurs d’emploi ayant terminé une formation en mars 2015 et retrouvé un emploi six mois plus tard, l’emploi retrouvé correspond dans près de deux tiers des cas à l’emploi recherché. L’expérience professionnelle et en particulier la multiplication des expériences professionnelles semblent être des atouts pour le reclassement. Enfin, près de neuf demandeurs d’emploi sur dix affirment que leur formation a répondu à leurs attentes et environ 90 % des demandeurs d’emploi ayant retrouvé un emploi sont satisfaits de l’emploi retrouvé.
Retour à l'emploi des demandeurs d'emploi sortis de formation au 2e trimestre...France Travail
Parmi les demandeurs d’emploi sortis de formation au 2e trimestre 2016, 59 % accèdent à un emploi dans les six mois suivant la fin de la formation. Le taux d’accès à l’emploi après une formation progresse de 0,4 point sur un an.
Retour à l'emploi des demandeurs d'emploi sortis de formation au 3e trimestre...France Travail
Parmi les demandeurs d’emploi sortis de formation au 3e trimestre 2016, 56 % accèdent à un emploi dans les six mois suivant la fin de la formation. Le taux d’accès à l’emploi après une formation diminue de -3,5 points sur un an.
Les publications sur la formation des demandeurs d'emploiFrance Travail
Les politiques de l’emploi dont le but est de maintenir et d’accroître les compétences des demandeurs d’emploi en vue d’une réinsertion durable sur le marché du travail, tout en surmontant les déséquilibres structurels de ce dernier, ont été largement utilisées dans l’Union européenne depuis ces vingt dernières années. Ce qui ressort des études empiriques sur la formation est que, si les impacts peuvent être positifs en matière de retour à l’emploi, ils sont généralement faibles et peuvent parfois même conduire à des effets adverses. Cette étude met l’accent sur l’effet observé et réel des différentes formations (prescrites par Pôle emploi) sur l’accès à l’emploi des sortants de formation de mars 2013 tout en proposant un éclairage qualitatif de l’efficacité des dispositifs basée sur l’appréciation des bénéficiaires.
Les entrées en formations des demandeurs d'emploi au 1er trimestre 2017France Travail
Entre janvier et mars 2017, on compte près de 193 000 entrées en formation de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi. Le nombre d’entrées en formation augmente de 14% sur un an, après avoir augmenté de 17% entre le 1er trimestre 2015 et le 1er trimestre 2016.
Les entrées en formation des demandeurs d'emploi au 4e trimestre 2016France Travail
Au 4e trimestre 2016, on compte près de 281 000 entrées en formation de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi. Avec la montée en charge du plan « 500 000 formations supplémentaires », le nombre d’entrées en formation progresse fortement : +103% par rapport au 4e trimestre 2015.
Sur l’année 2016, on compte environ 887 500 entrées en formation de demandeurs d’emploi, soit +71% par rapport à 2015.
Parmi l’ensemble des sortants d’une formation prescrite par Pôle emploi en 2015, 57% accèdent à un emploi dans les six mois qui suivent. Ce taux progresse de 1,3 point par rapport à 2014.
Le taux d’accès à l’emploi après une formation est en moyenne plus élevé pour les formations préalables à l’embauche (AFPR, POEI), pour les demandeurs d’emploi les plus jeunes et plus faible pour les demandeurs d’emploi de longue durée. La hausse du taux d’accès à l’emploi entre 2014 et 2015 est plus marquée pour les populations les plus éloignées de l’emploi (seniors, demandeurs d’emploi de longue durée).
Selon l’enquête « Sortants de formation », parmi les demandeurs d’emploi ayant terminé une formation en mars 2015 et retrouvé un emploi six mois plus tard, l’emploi retrouvé correspond dans près de deux tiers des cas à l’emploi recherché. L’expérience professionnelle et en particulier la multiplication des expériences professionnelles semblent être des atouts pour le reclassement. Enfin, près de neuf demandeurs d’emploi sur dix affirment que leur formation a répondu à leurs attentes et environ 90 % des demandeurs d’emploi ayant retrouvé un emploi sont satisfaits de l’emploi retrouvé.
Retour à l'emploi des demandeurs d'emploi sortis de formation au 2e trimestre...France Travail
Parmi les demandeurs d’emploi sortis de formation au 2e trimestre 2016, 59 % accèdent à un emploi dans les six mois suivant la fin de la formation. Le taux d’accès à l’emploi après une formation progresse de 0,4 point sur un an.
Retour à l'emploi des demandeurs d'emploi sortis de formation au 3e trimestre...France Travail
Parmi les demandeurs d’emploi sortis de formation au 3e trimestre 2016, 56 % accèdent à un emploi dans les six mois suivant la fin de la formation. Le taux d’accès à l’emploi après une formation diminue de -3,5 points sur un an.
Les publications sur la formation des demandeurs d'emploiFrance Travail
Les politiques de l’emploi dont le but est de maintenir et d’accroître les compétences des demandeurs d’emploi en vue d’une réinsertion durable sur le marché du travail, tout en surmontant les déséquilibres structurels de ce dernier, ont été largement utilisées dans l’Union européenne depuis ces vingt dernières années. Ce qui ressort des études empiriques sur la formation est que, si les impacts peuvent être positifs en matière de retour à l’emploi, ils sont généralement faibles et peuvent parfois même conduire à des effets adverses. Cette étude met l’accent sur l’effet observé et réel des différentes formations (prescrites par Pôle emploi) sur l’accès à l’emploi des sortants de formation de mars 2013 tout en proposant un éclairage qualitatif de l’efficacité des dispositifs basée sur l’appréciation des bénéficiaires.
Les entrées en formations des demandeurs d'emploi au 1er trimestre 2017France Travail
Entre janvier et mars 2017, on compte près de 193 000 entrées en formation de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi. Le nombre d’entrées en formation augmente de 14% sur un an, après avoir augmenté de 17% entre le 1er trimestre 2015 et le 1er trimestre 2016.
Les entrées en formation des demandeurs d'emploi au 4e trimestre 2016France Travail
Au 4e trimestre 2016, on compte près de 281 000 entrées en formation de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi. Avec la montée en charge du plan « 500 000 formations supplémentaires », le nombre d’entrées en formation progresse fortement : +103% par rapport au 4e trimestre 2015.
Sur l’année 2016, on compte environ 887 500 entrées en formation de demandeurs d’emploi, soit +71% par rapport à 2015.
Parmi l’ensemble des sortants d’une formation prescrite par Pôle emploi en 2015, 57% accèdent à un emploi dans les six mois qui suivent. Ce taux progresse de 1,3 point par rapport à 2014.
Le taux d’accès à l’emploi après une formation est en moyenne plus élevé pour les formations préalables à l’embauche (AFPR, POEI), pour les demandeurs d’emploi les plus jeunes et plus faible pour les demandeurs d’emploi de longue durée. La hausse du taux d’accès à l’emploi entre 2014 et 2015 est plus marquée pour les populations les plus éloignées de l’emploi (seniors, demandeurs d’emploi de longue durée).
Selon l’enquête « Sortants de formation », parmi les demandeurs d’emploi ayant terminé une formation en mars 2015 et retrouvé un emploi six mois plus tard, l’emploi retrouvé correspond dans près de deux tiers des cas à l’emploi recherché. L’expérience professionnelle et en particulier la multiplication des expériences professionnelles semblent être des atouts pour le reclassement. Enfin, près de neuf demandeurs d’emploi sur dix affirment que leur formation a répondu à leurs attentes et environ 90 % des demandeurs d’emploi ayant retrouvé un emploi sont satisfaits de l’emploi retrouvé.
180302 ara reclassement_formation_sortantsFrance Travail
Près de 65 200 demandeurs d’emploi de la région sont sortis de formation en 2016 (soit 12% du chiffre national). Parmi eux, 60% ont accédé à un emploi dans les six mois suivant la fin de formation (+4 points par rapport à la moyenne nationale).
Portait statistique du demandeur d'emploi : 20 ans d'évolutionFrance Travail
Entre 1996 et 2015, les caractéristiques des demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi ont évolué, au rythme
des cycles économiques, mais également en lien avec les grandes tendances d’évolutions démographiques :
hausse de l’activité des seniors et de la participation des femmes au marché du travail.
Mieux anticiper les besoins du marché du travail - Enjeux et perspectives op...France Travail
Dans quel contexte Pôle emploi va-t-il devoir agir aujourd’hui et au cours des mois suivants ? Quels sont les enjeux et besoins essentiels auxquels il faut que l’établissement soit en capacité de répondre, en cohérence avec la convention tripartite signée avec l’État et l’Unédic pour les années 2015 à 2018 et le projet stratégique 2015-2020 ?
La population des « cadres », statut spécifiquement français qui renvoie à des fonctions d’encadrement et d’expertise, a longtemps été considérée comme étant épargnée par le chômage. Depuis les années 1990 cependant, ce n’est plus totalement le cas : le taux de chômage des cadres augmente lors des périodes de mauvaise conjoncture économique (même s’il reste très inférieur à celui d’autres catégories socioprofessionnelles), et une partie des cadres connaissent l’expérience du chômage de longue durée : parmi les 48 120 cadres inscrits sur les listes de demandeurs d’emploi au premier trimestre 2010, 36% ont cumulé au moins 12 mois sur les listes au cours des deux ans qui ont suivi leur inscription.
Les cadres débutant un épisode de chômage ont des représentations diverses de leur situation, qui renvoient à l’hétérogénéité de leur vécu du monde du travail et de leurs aspirations. Malgré cette diversité de représentation, on observe cependant des étapes communes dans l’évolution des représentations qu’ont les cadres de leur épisode de recherche d’emploi (temps du retour sur soi, période de doute et d’incompréhension, période des concessions).
Au total, quatre grands types de trajectoires donnant lieu à une inscription de longue durée à Pôle emploi apparaissent :
Plus d’un tiers des cadres demandeurs d’emploi de longue durée restent inscrits pendant près de deux ans, en effectuant peu d’activité réduite, avant de sortir durablement des listes de demandeurs d’emploi.
Un deuxième ensemble de trajectoires, qui concernent un peu plus souvent les femmes est marqué par l’exercice rapide d’une activité réduite (tout en restant inscrit à Pôle emploi), qui dans la grande majorité des cas, précède une sortie durable des listes.
Un peu moins d’un tiers des cadres demandeurs d’emploi de longue durée connaissent une réinsertion longue et difficile, pouvant dans certains cas prendre la forme d’une transition longue vers la retraite.
Enfin, une situation assez particulière et limitée quantitativement (3% des hommes) est le cas des cadres demandeurs d’emploi connaissant une réinsertion via la création d’entreprise.
Les entrées en formation des demandeurs d'emploi au 2e trimestre 2017France Travail
Entre avril et juin 2017, on compte près de 146 000 entrées en formation de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi. Le nombre d’entrées en formation diminue de 29% sur un an, après avoir doublé entre le 2e trimestre 2015 et le 2e trimestre 2016.
Offres pourvues et abandons de recrutement en 2021 France Travail
A partir du printemps 2021, la levée des restrictions sanitaires s’est accompagnée d’une reprise nette du marché du travail, avec une forte hausse des offres d’emploi et une baisse du nombre de demandeurs d’emploi.
Parmi ces offres clôturées entre juin et septembre 2021, 85,9% ont été pourvues. Dans la plupart des cas, ces recrutements donnent satisfaction même s’ils se concrétisent globalement avec plus de difficultés qu’en 2018. Le délai médian est resté stable par rapport à 2018 (45 jours).
Parmi les offres n’ayant pas abouti à un recrutement, 3% ont été annulées suite à la disparition du besoin ou pour restriction budgétaire, 5% des offres faisaient l’objet d’un recrutement toujours en cours et 6% des offres ont été abandonnées faute de trouver un candidat (contre 4,9% en 2018).
Les cadres seniors demandeurs d'emploi : pratiques et difficultés de recherch...France Travail
Fin janvier 2021 un peu plus de 100 000 demandeurs d’emploi seniors (55 ans ou plus) recherchaient un emploi cadre. La perte d’emploi est une épreuve pour ces cadres seniors qui présentent des parcours professionnels variés et plutôt linéaires pour la moitié d’entre eux. Cette privation d’emploi souvent mal vécue ne favorise pas le deuil de l’emploi perdu nécessaire à un repositionnement professionnel sur le marché de l’emploi cadre. Mais ils sont surtout confrontés à une discrimination à l’embauche ayant trait à leur âge.
À leur entrée au chômage le poste recherché est souvent en miroir de l’emploi perdu. Or un nombre important de cadres seniors sont amenés à revoir à la baisse leurs critères de recherche d’emploi avec l’allongement du chômage. Leurs pratiques variées de recherche d’emploi montre une diversité de comportements face au chômage et à l’horizon de la retraite.
Leurs démarches de recherche d’emploi sont le plus souvent diversifiées et intenses. Ils sont aussi nombreux à avoir recours aux prestations d’accompagnement.
Pour favoriser le retour à l’emploi des cadres seniors différents leviers sont ainsi identifiés.
Les entrées en formation des demandeurs d'emploi au 4e trimestre 2019France Travail
En 2019, on compte environ 838 000 entrées en formation de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi. Le nombre d’entrées en formation augmente de 15% sur un an.
Les offres diffusées par Pôle emploi au 1er trimestre 2017France Travail
Au cours du 1er trimestre 2017, 2,1 millions d’offres d’emploi nouvelles ont été diffusées par Pôle emploi, soit une hausse de 21,1% par rapport au 1er trimestre 2016. 39,6% de ces offres ont été collectées par Pôle emploi et 60,4% transmises par des sites partenaires.
Les métiers du support à l’entreprise enregistrent le plus grand nombre d’offres diffusées au 1er trimestre 2017, avec 16,6% des offres d’emploi. Ceux du commerce de la vente et de la grande distribution et ceux des services à la personne et à la collectivité suivent avec respectivement 15,5% et 12,9%, devant les métiers de l’industrie (12,0%).
La région Ile-de-France concentre 22,6% des offres diffusées par Pôle emploi au 1er trimestre. Elle est suivie par la région Auvergne-Rhône-Alpes avec 13,6% et Nouvelle Aquitaine (8,4%). La région Occitanie représente 8,2% des offres diffusées. A elles quatre, ces régions regroupent 52,8% de l’ensemble des offres diffusées.
Mieux anticiper les besoins du marché du travail, enjeux et perspectives pour...France Travail
- LES ÉVOLUTIONS ÉCONOMIQUES, DE L’EMPLOI ET DU CHÔMAGE : UN POSSIBLE REBOND MAIS UN CHÔMAGE QUI RESTERA À UN NIVEAU ÉLEVÉ
- LES DEMANDEURS D'EMPLOI : DIVERSITÉ DES PUBLICS ET DE LEURS BESOINS
- LES EMPLOYEURS : DES INTENTIONS DE RECRUTEMENT QUI PROGRESSENT LÉGÈREMENT
ET DES PRATIQUES D’EMBAUCHE EN ÉVOLUTION ?
- DISPARITÉS RÉGIONALES ET LOCALES
DE L’EMPLOI ET DU CHÔMAGE
Les entrées en formation des demandeurs d'emploi au 3e trimestre 2017France Travail
Au 3e trimestre 2017, on compte 142 300 entrées en formation de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi.
Le nombre d’entrées en formation diminue de 39% par rapport au 3e trimestre 2016 ; il est supérieur de 7 % au niveau observé au 3e trimestre 2015.
L'accès à l'emploi des demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi mesuré en s...France Travail
Au cours des 6 mois suivant leur inscription en mars 2021, 44 % des demandeurs d’emploi accèdent à un emploi d’un mois ou plus. Vingt-quatre mois après leur inscription en septembre 2019, 72% des demandeurs d’emploi accèdent à un emploi d’un mois ou plus.
Les reprises d'emploi des demandeurs d'emploi au 4e trimestre 2016France Travail
Au 4e trimestre 2016, les reprises d’emploi de demandeurs d’emploi sont en hausse de 5,9% sur un an
Au cours du quatrième trimestre 2016, 952 000 demandeurs d’emploi inscrits en catégories A ou B ont accédé à un emploi d’un mois ou plus, en hausse de 5,9% par rapport au quatrième trimestre 2015. Sur un an, cela représente 4,0 millions de reprises d’emploi.
Offres pourvues et abandons de recrutement en 2018 (Eclairages et Synthèses n...France Travail
3,2 millions d’offres d’emploi déposées à Pôle emploi ont été clôturées au cours de l’année 2018. Parmi ces offres, 2,9 millions ont été pourvues.
Ces recrutements sont jugés satisfaisants par la grande majorité des établissements. Dans la moitié des cas, ils ont été effectués en moins de 46 jours: cette durée médiane augmente de 8 jours par rapport à 2017.
Parmi les offres n’ayant pas abouti à un recrutement, 112 000 ont été annulées suite à la disparition du besoin ou pour restriction budgétaire, 74 000 offres faisaient l’objet d’un recrutement toujours en cours et 157 000 offres ont été abandonnées faute de trouver un candidat (soit 4,9% de l’ensemble des offres contre 4,7% en 2017).
Enquête sur le devenir à 6 mois des stagiaires du programme PQCP (Parcours de Qualification et de Certification Professionnelles) sortis entre septembre 2013 et août 2014 d’une formation qualifiante ou certifiante, financée par la Région, Pôle emploi et l’Agefiph.
Panel entrants : les demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi en décembre 2016France Travail
Parmi les demandeurs d’emploi qui se sont inscrits sur les listes de Pôle emploi en décembre 2016, plus de quatre sur dix (43%) sont en emploi en juin 2017,six mois après leur inscription : 38% ont repris une activité salariée et 5% ont créé leur entreprise.
47% sont en recherche d’emploi, 5% sont en formation et 5% dans une autre situation (maladie, retraite, arrêt de recherche d’emploi…).
Au total, 59% des demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en décembre 2016 ont accédé à l’emploi au cours des six mois qui ont suivi leur inscription.
180302 ara reclassement_formation_sortantsFrance Travail
Près de 65 200 demandeurs d’emploi de la région sont sortis de formation en 2016 (soit 12% du chiffre national). Parmi eux, 60% ont accédé à un emploi dans les six mois suivant la fin de formation (+4 points par rapport à la moyenne nationale).
Portait statistique du demandeur d'emploi : 20 ans d'évolutionFrance Travail
Entre 1996 et 2015, les caractéristiques des demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi ont évolué, au rythme
des cycles économiques, mais également en lien avec les grandes tendances d’évolutions démographiques :
hausse de l’activité des seniors et de la participation des femmes au marché du travail.
Mieux anticiper les besoins du marché du travail - Enjeux et perspectives op...France Travail
Dans quel contexte Pôle emploi va-t-il devoir agir aujourd’hui et au cours des mois suivants ? Quels sont les enjeux et besoins essentiels auxquels il faut que l’établissement soit en capacité de répondre, en cohérence avec la convention tripartite signée avec l’État et l’Unédic pour les années 2015 à 2018 et le projet stratégique 2015-2020 ?
La population des « cadres », statut spécifiquement français qui renvoie à des fonctions d’encadrement et d’expertise, a longtemps été considérée comme étant épargnée par le chômage. Depuis les années 1990 cependant, ce n’est plus totalement le cas : le taux de chômage des cadres augmente lors des périodes de mauvaise conjoncture économique (même s’il reste très inférieur à celui d’autres catégories socioprofessionnelles), et une partie des cadres connaissent l’expérience du chômage de longue durée : parmi les 48 120 cadres inscrits sur les listes de demandeurs d’emploi au premier trimestre 2010, 36% ont cumulé au moins 12 mois sur les listes au cours des deux ans qui ont suivi leur inscription.
Les cadres débutant un épisode de chômage ont des représentations diverses de leur situation, qui renvoient à l’hétérogénéité de leur vécu du monde du travail et de leurs aspirations. Malgré cette diversité de représentation, on observe cependant des étapes communes dans l’évolution des représentations qu’ont les cadres de leur épisode de recherche d’emploi (temps du retour sur soi, période de doute et d’incompréhension, période des concessions).
Au total, quatre grands types de trajectoires donnant lieu à une inscription de longue durée à Pôle emploi apparaissent :
Plus d’un tiers des cadres demandeurs d’emploi de longue durée restent inscrits pendant près de deux ans, en effectuant peu d’activité réduite, avant de sortir durablement des listes de demandeurs d’emploi.
Un deuxième ensemble de trajectoires, qui concernent un peu plus souvent les femmes est marqué par l’exercice rapide d’une activité réduite (tout en restant inscrit à Pôle emploi), qui dans la grande majorité des cas, précède une sortie durable des listes.
Un peu moins d’un tiers des cadres demandeurs d’emploi de longue durée connaissent une réinsertion longue et difficile, pouvant dans certains cas prendre la forme d’une transition longue vers la retraite.
Enfin, une situation assez particulière et limitée quantitativement (3% des hommes) est le cas des cadres demandeurs d’emploi connaissant une réinsertion via la création d’entreprise.
Les entrées en formation des demandeurs d'emploi au 2e trimestre 2017France Travail
Entre avril et juin 2017, on compte près de 146 000 entrées en formation de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi. Le nombre d’entrées en formation diminue de 29% sur un an, après avoir doublé entre le 2e trimestre 2015 et le 2e trimestre 2016.
Offres pourvues et abandons de recrutement en 2021 France Travail
A partir du printemps 2021, la levée des restrictions sanitaires s’est accompagnée d’une reprise nette du marché du travail, avec une forte hausse des offres d’emploi et une baisse du nombre de demandeurs d’emploi.
Parmi ces offres clôturées entre juin et septembre 2021, 85,9% ont été pourvues. Dans la plupart des cas, ces recrutements donnent satisfaction même s’ils se concrétisent globalement avec plus de difficultés qu’en 2018. Le délai médian est resté stable par rapport à 2018 (45 jours).
Parmi les offres n’ayant pas abouti à un recrutement, 3% ont été annulées suite à la disparition du besoin ou pour restriction budgétaire, 5% des offres faisaient l’objet d’un recrutement toujours en cours et 6% des offres ont été abandonnées faute de trouver un candidat (contre 4,9% en 2018).
Les cadres seniors demandeurs d'emploi : pratiques et difficultés de recherch...France Travail
Fin janvier 2021 un peu plus de 100 000 demandeurs d’emploi seniors (55 ans ou plus) recherchaient un emploi cadre. La perte d’emploi est une épreuve pour ces cadres seniors qui présentent des parcours professionnels variés et plutôt linéaires pour la moitié d’entre eux. Cette privation d’emploi souvent mal vécue ne favorise pas le deuil de l’emploi perdu nécessaire à un repositionnement professionnel sur le marché de l’emploi cadre. Mais ils sont surtout confrontés à une discrimination à l’embauche ayant trait à leur âge.
À leur entrée au chômage le poste recherché est souvent en miroir de l’emploi perdu. Or un nombre important de cadres seniors sont amenés à revoir à la baisse leurs critères de recherche d’emploi avec l’allongement du chômage. Leurs pratiques variées de recherche d’emploi montre une diversité de comportements face au chômage et à l’horizon de la retraite.
Leurs démarches de recherche d’emploi sont le plus souvent diversifiées et intenses. Ils sont aussi nombreux à avoir recours aux prestations d’accompagnement.
Pour favoriser le retour à l’emploi des cadres seniors différents leviers sont ainsi identifiés.
Les entrées en formation des demandeurs d'emploi au 4e trimestre 2019France Travail
En 2019, on compte environ 838 000 entrées en formation de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi. Le nombre d’entrées en formation augmente de 15% sur un an.
Les offres diffusées par Pôle emploi au 1er trimestre 2017France Travail
Au cours du 1er trimestre 2017, 2,1 millions d’offres d’emploi nouvelles ont été diffusées par Pôle emploi, soit une hausse de 21,1% par rapport au 1er trimestre 2016. 39,6% de ces offres ont été collectées par Pôle emploi et 60,4% transmises par des sites partenaires.
Les métiers du support à l’entreprise enregistrent le plus grand nombre d’offres diffusées au 1er trimestre 2017, avec 16,6% des offres d’emploi. Ceux du commerce de la vente et de la grande distribution et ceux des services à la personne et à la collectivité suivent avec respectivement 15,5% et 12,9%, devant les métiers de l’industrie (12,0%).
La région Ile-de-France concentre 22,6% des offres diffusées par Pôle emploi au 1er trimestre. Elle est suivie par la région Auvergne-Rhône-Alpes avec 13,6% et Nouvelle Aquitaine (8,4%). La région Occitanie représente 8,2% des offres diffusées. A elles quatre, ces régions regroupent 52,8% de l’ensemble des offres diffusées.
Mieux anticiper les besoins du marché du travail, enjeux et perspectives pour...France Travail
- LES ÉVOLUTIONS ÉCONOMIQUES, DE L’EMPLOI ET DU CHÔMAGE : UN POSSIBLE REBOND MAIS UN CHÔMAGE QUI RESTERA À UN NIVEAU ÉLEVÉ
- LES DEMANDEURS D'EMPLOI : DIVERSITÉ DES PUBLICS ET DE LEURS BESOINS
- LES EMPLOYEURS : DES INTENTIONS DE RECRUTEMENT QUI PROGRESSENT LÉGÈREMENT
ET DES PRATIQUES D’EMBAUCHE EN ÉVOLUTION ?
- DISPARITÉS RÉGIONALES ET LOCALES
DE L’EMPLOI ET DU CHÔMAGE
Les entrées en formation des demandeurs d'emploi au 3e trimestre 2017France Travail
Au 3e trimestre 2017, on compte 142 300 entrées en formation de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi.
Le nombre d’entrées en formation diminue de 39% par rapport au 3e trimestre 2016 ; il est supérieur de 7 % au niveau observé au 3e trimestre 2015.
L'accès à l'emploi des demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi mesuré en s...France Travail
Au cours des 6 mois suivant leur inscription en mars 2021, 44 % des demandeurs d’emploi accèdent à un emploi d’un mois ou plus. Vingt-quatre mois après leur inscription en septembre 2019, 72% des demandeurs d’emploi accèdent à un emploi d’un mois ou plus.
Les reprises d'emploi des demandeurs d'emploi au 4e trimestre 2016France Travail
Au 4e trimestre 2016, les reprises d’emploi de demandeurs d’emploi sont en hausse de 5,9% sur un an
Au cours du quatrième trimestre 2016, 952 000 demandeurs d’emploi inscrits en catégories A ou B ont accédé à un emploi d’un mois ou plus, en hausse de 5,9% par rapport au quatrième trimestre 2015. Sur un an, cela représente 4,0 millions de reprises d’emploi.
Offres pourvues et abandons de recrutement en 2018 (Eclairages et Synthèses n...France Travail
3,2 millions d’offres d’emploi déposées à Pôle emploi ont été clôturées au cours de l’année 2018. Parmi ces offres, 2,9 millions ont été pourvues.
Ces recrutements sont jugés satisfaisants par la grande majorité des établissements. Dans la moitié des cas, ils ont été effectués en moins de 46 jours: cette durée médiane augmente de 8 jours par rapport à 2017.
Parmi les offres n’ayant pas abouti à un recrutement, 112 000 ont été annulées suite à la disparition du besoin ou pour restriction budgétaire, 74 000 offres faisaient l’objet d’un recrutement toujours en cours et 157 000 offres ont été abandonnées faute de trouver un candidat (soit 4,9% de l’ensemble des offres contre 4,7% en 2017).
Enquête sur le devenir à 6 mois des stagiaires du programme PQCP (Parcours de Qualification et de Certification Professionnelles) sortis entre septembre 2013 et août 2014 d’une formation qualifiante ou certifiante, financée par la Région, Pôle emploi et l’Agefiph.
Panel entrants : les demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi en décembre 2016France Travail
Parmi les demandeurs d’emploi qui se sont inscrits sur les listes de Pôle emploi en décembre 2016, plus de quatre sur dix (43%) sont en emploi en juin 2017,six mois après leur inscription : 38% ont repris une activité salariée et 5% ont créé leur entreprise.
47% sont en recherche d’emploi, 5% sont en formation et 5% dans une autre situation (maladie, retraite, arrêt de recherche d’emploi…).
Au total, 59% des demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en décembre 2016 ont accédé à l’emploi au cours des six mois qui ont suivi leur inscription.
Les demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi en décembre 2016France Travail
Parmi les demandeurs d’emploi qui se sont inscrits sur les listes de Pôle emploi en décembre 2016, plus de quatre sur dix (43%) sont en emploi en juin 2017,six mois après leur inscription : 38% ont repris une activité salariée et 5% ont créé leur entreprise.
47% sont en recherche d’emploi, 5% sont en formation et 5% dans une autre situation (maladie, retraite, arrêt de recherche d’emploi…).
Au total, 59% des demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en décembre 2016 ont accédé à l’emploi au cours des six mois qui ont suivi leur inscription.
Etude Apec - Baromètre 2019 de l'insertion professionnelle des jeunes diplômésApec
Au global, les jeunes diplômés 2017 (bac +5 et plus) se sont insérés encore plus rapidement et dans de meilleures conditions que les promotions précédentes :
- La part des jeunes diplômés en emploi 6 mois après leur diplôme progresse (76 %, +6 points).
- Le taux d’emploi à 12 mois reste élevé (85 %, +2 points).>
Les jeunes diplômés en poste 12 mois après l’obtention de leur diplôme sont plus souvent cadres (62 %, +3 points) et en CDI (68 %, +6 points) que les promotions précédentes.
En revanche, les écarts se renforcent entre filières et certains profils connaissent plus de difficultés :
- Le taux d’emploi à 12 mois reste plus élevé dans les filières scientifiques et économiques et les écarts avec d’autres filières se creusent : par exemple, 88 % en droit, économie, gestion (+4 points) contre 81 % en sciences humaines et sociales (-7 points).
- Les jeunes à la recherche d’un emploi ne partagent pas le sentiment général d’amélioration : leur optimisme sur leurs perspectives est en baisse (61 %, -7 points).
- Situation professionnelle de la promotion 2015 "bac + 5 et plus", 2 ans après le diplôme
– Les conditions d’emploi (CDI, statut cadre, rémunération...)
– La recherche d’emploi
Les demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi en décembre 2016France Travail
Parmi les demandeurs d’emploi qui se sont inscrits sur les listes de Pôle emploi en décembre 2016, 55% sont en emploi en juin 2018, soit dix-huit mois après leur inscription : 50% ont repris une activité salariée et 5% ont créé leur entreprise.
34% sont en recherche d’emploi, 4% sont en formation et 7% dans une autre situation (maladie, retraite, arrêt de recherche d’emploi…).
Au total, 79% des demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en décembre 2016 ont accédé à l’emploi au cours des dix-huit mois qui ont suivi leur inscription.
Les demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi en décembre 2016 (18 mois aprè...France Travail
Parmi les demandeurs d’emploi qui se sont inscrits sur les listes de Pôle emploi en décembre 2016, 55% sont en emploi en juin 2018, soit dix-huit mois après leur inscription : 50% ont repris une activité salariée et 5% ont créé leur entreprise.
34% sont en recherche d’emploi, 4% sont en formation et 7% dans une autre situation (maladie, retraite, arrêt de recherche d’emploi…).
Au total, 79% des demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en décembre 2016 ont accédé à l’emploi au cours des dix-huit mois qui ont suivi leur inscription.
Etude Apec - Baromètre 2020 de l'insertion des jeunes diplômésApec
Etude publiée en mai 2020.
- L’insertion des jeunes diplômés de niveau Bac +5 et plus de la promotion 2018 s’est bien réalisée, dans le contexte positif et stable antérieur au déclenchement de la crise sanitaire.
- Cependant, de nombreux points de fragilité persistent pour certains jeunes diplômés.
- Avec la crise sanitaire, les jeunes diplômés feront face à des difficultés accrues.
La 2e édition du baromètre annuel Apec Jeunes diplômés montre clairement que les conditions d’emploi des diplômés de la promotion 2016 se sont améliorées par rapport aux diplômés de 2015 : CDI, statut cadre et rémunérations sont en hausse.
Etude Apec - Les jeunes diplômés de 2014 : situation professionnelle en 2015Apec
Une enquête de l'Apec auprès de 4 500 diplômés Bac+5 et plus de la promotion 2014.
62 % des jeunes diplômés de niveau Bac +5 et plus de la promotion 2014 sont en poste moins d’un an après l’obtention de leur diplôme. Ce taux d’emploi est en recul de 1 point par rapport à la promotion précédente. Par ailleurs, 28 % de l’ensemble des jeunes sont encore à la recherche d’un premier emploi moins d’un an après l’obtention de leur diplôme.
Pour les jeunes diplômés en poste, les conditions d’emploi sont moins favorables que pour leurs aînés arrivés sur le marché un an plus tôt, qu’il s’agisse du type de contrat, du statut ou bien du salaire à l’embauche. Ainsi, la part des CDI même si elle reste majoritaire, est en baisse de 9 points, alors que celle des CDD a augmenté d’autant. Un jeune sur deux en emploi a décroché un contrat à durée indéterminée, et 43 % ont signé un CDD. Le statut de cadre, obtenu moins fréquemment que pour la promotion précédente, concerne 57 % des jeunes en poste. La baisse est de 5 points par rapport à la promotion précédente. Enfin, le salaire médian est égal à 25 700 euros brut par an, le salaire moyen à 26 500 euros brut par an, en diminution sensible.
Situation d’ensemble des diplômés de la promotion 2014 ; Les conditions d’emploi ; Le parcours des jeunes diplômés depuis leur entrée sur le marché de l’emploi.
La situation des jeunes diplômés deux ans après leur diplôme est stable. Cette année encore, ils sont 86 % à être en emploi, et 98 % à avoir déjà occupé un premier emploi.
Une certaine dégradation des conditions d’emploi se fait sentir, mais tous ne sont pas concernés au même niveau. Ce sont surtout les jeunes en CDD qui sont touchés par des rémunérations en baisse. L’étude du parcours de ces diplômés les montre souvent engagés dans un parcours professionnel peu stable et entrecoupé de périodes sans activité professionnelle, et ce depuis la fin de leurs études, tandis que les diplômés bénéficiant d’un CDI ont connu une trajectoire beaucoup moins chaotique.
Les entrées en formation des demandeurs d'emploi au 3e trimestre 2020France Travail
Au 3e trimestre 2020, on compte environ 279 000 entrées en formation de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi. Le nombre d’entrées en formation augmente de 32,1% sur un an.
Bénéficiaires du CSP et sortie du dispositifUnédic
Cette étude suit le parcours des bénéficiaires du Contrat de sécurisation professionnelle (CSP) entrés dans le dispositif entre octobre 2011 et avril 2012. Cette étude est réalisée sur la base de données administratives (FNA).
L'étude décrit le profil des bénéficiaires de ce dispositif et mesure à quelle vitesse ils sortent des listes de demandeurs d’emploi, notamment en les comparant à des populations similaires n’ayant pas bénéficié de l’accompagnement en CSP.
La durée de chômage au 4e trimestre 2023.pdfFrance Travail
Au 4e trimestre 2023, la durée d’inscription à France Travail, mesurée à partir de l’indicateur conjoncturel de durée au chômage (ICDC) s’établit à 350 jours.
Les retours à_l'emploi des DE au 4ème trimestre 2023France Travail
Au cours du 4e trimestre 2023, près de 81 800 demandeurs d’emploi inscrits en catégories A et B ont accédé à un emploi d’un mois ou plus, soit une baisse de 3,7% par rapport au 4e trimestre 2022. Sur la même période, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits en catégories A et B diminue de 0,1%.
Part des demandeurs d'emploi indemnisables : situation au 30 septembre 2023France Travail
Fin septembre 2023, 70,3 % des personnes inscrites à France Travail en catégories A, B, C ont un droit ouvert à l’indemnisation. Parmi celles-ci, 70,3 % sont indemnisées.
Ainsi, 49,4% des personnes inscrites à France Travail en catégories A, B, C sont indemnisées.
Les employeurs des salariés intermittents du spectacle au 3e trimestre 2023France Travail
Au cours du 3e trimestre 2023, 62 200 employeurs (+1,3% par rapport au 3e trimestre 2022) ont employé au moins un salarié intermittent du spectacle relevant du champ d’application des annexes 8 et 10 de l’Assurance chômage. Le nombre de salariés est également en hausse sur la même période (+1,4%), alors que le nombre de contrats de travail, la masse salariale et le volume d’heures travaillées sont en baisse (respectivement -2,1%, -2,4% et -2,8%).
Le contrôle de la recherche d'emploi en 2023France Travail
Au cours de l’année 2023, 523 400 contrôles de la recherche d’emploi ont été effectués, en hausse de 4,4% par rapport à 2022. 60% des contrôles ont été déclenchés par des requêtes ciblées. Un quart des contrôles sont faits sur une base aléatoire et 15% proviennent de signalements du conseiller référent.
Tableau de la filière maritime et fluviale en FranceFrance Travail
A l’occasion de la semaine de l’emploi maritime, France Travail publie sa nouvelle édition du tableau de la filière maritime et fluviale. En 2023, France Travail a ainsi proposé 418 000 offres d’emploi dans ce secteur aux 168 000 demandeurs d’emploi liés aux métiers maritimes et fluviaux.
ES Economie Verte 2023 en Région Provence-Alpes-Côte d'AzurFrance Travail
Dans la région, 16% de l’offre d’emploi concerne l’économie verte avec une évolution annuelle de +6%. La filière du bâtiment, énergies renouvelables, maîtrise de l’énergie est la plus représentée. Chiffres clés et tendances du secteur.
Plus de 58 900 offres ont été déposées à France Travail en un an au 30 juin 2023 : 5% pour les métiers verts et 95 % pour les métiers verdissants.
Demandeurs d'emploi indemnisés au 4e trimestre 2023France Travail
Au 4e trimestre 2023, 2 894 600 demandeurs d’emploi étaient indemnisés, en augmentation de 0,7% sur un trimestre et de 4,1% sur un an. Les bénéficiaires de l’Assurance chômage représentent 88,1% des personnes indemnisées au 4e trimestre 2023.
Les femmes demandeuses d'emploi inscrites à France Travail en 2023.pdfFrance Travail
Fin 2023, 48,8% des demandeurs d’emploi inscrits à France Travail en catégorie A sont des femmes. Depuis 2009, la part des femmes au sein des personnes inscrites en catégorie A est proche de celle observée au sein des personnes en emploi.
L'accès à l'emploi des demandeurs d'emploi inscrits à France Travail mesuré e...France Travail
Au cours des 6 mois suivant leur inscription en mars 2023, 45% des demandeurs d’emploi accèdent à un emploi d’un mois ou plus. Vingt-quatre mois après leur inscription en septembre 2021, 75% des demandeurs d’emploi accèdent à un emploi d’un mois ou plus.
Les employeurs des salariés intermittents du spectacle au 2e trimestre 2023 .pdfFrance Travail
Au cours du 2e trimestre 2023, 61 000 employeurs (+4,6% par rapport au 2e trimestre 2022) ont employé au moins un salarié intermittent du spectacle relevant du champ d’application des annexes 8 et 10 de l’Assurance chômage. Le nombre de salariés et la masse salariale sont également en hausse sur la même période (+3,6% et +3,1%), alors que le nombre de contrats de travail et le volume d’heures travaillées sont en baisse (respectivement -1,8% et -0,1%).
La durée de chômage augmente au 3e trimestre 2023.pdfFrance Travail
Au 3e trimestre 2023, la durée d’inscription à France Travail, mesurée à partir de l’indicateur conjoncturel de durée au chômage (ICDC) s’établit à 328 jours.
Part des demandeurs d'emploi indemnisables : situation au 30 juin 2023France Travail
En 2022, les dépenses d’indemnisation au titre des annexes 8 et 10 ont diminué de 13,8% du fait de la fin de l’année blanche et de la reprise d’activité.
Si la baisse de la productivité est effective dans toutes les économies développées... elle est particulièrement marquée en France. Au niveau national, cet essoufflement touche tous les secteurs, et plus particulièrement celui de l’industrie, usuellement caractérisé par des gains de productivité élevés. Depuis la crise Covid, le secteur industriel contribue pour 35 % environ à cette perte, alors qu’il ne représente que 9,3 % de la valeur ajoutée nationale brute en 2023. Dans ce contexte, est-il possible de mener une politique de réindustrialisation du pays sans y associer un objectif de hausse des gains de productivité ?Non rappelle ce Cube. Au contraire, ces deux objectifs, jusqu’alors indépendants l’un de l’autre, sont désormais deux défis à relever conjointement. En analysant les différents explications à la baisse de celle-ci observée en France et dans les autres économies développées, ce Cube suggère que l’augmenter en parallèle d’une politique de réindustrialisation sous-entend une réallocation des facteurs de production vers les entreprises industrielles à fort potentiel. Elle suppose également une une meilleure affectation des ressources.
1. Parmi l’ensemble des sortants d’une
formation prescrite par Pôle emploi en
2015, 57 % accèdent à un emploi dans
les six mois qui suivent. Ce taux progresse
de 1,3 point par rapport à 2014.
Le taux d’accès à l’emploi après une
formation est en moyenne plus élevé pour
les formations préalables à l’embauche
(AFPR, POEI), pour les demandeurs
d’emploi les plus jeunes et plus faible pour
les demandeurs d’emploi de longue durée.La
hausse du taux d’accès à l’emploi entre 2014
et 2015 est plus marquée pour les populations
les plus éloignées de l’emploi (seniors,
demandeurs d’emploi de longue durée).
Selon l’enquête « Sortants de formation »,
parmi les demandeurs d’emploi ayant
terminé une formation en mars 2015
et retrouvé un emploi six mois plus
tard, l’emploi retrouvé correspond dans
près de deux tiers des cas à l’emploi
recherché. L’expérience professionnelle
et en particulier la multiplication des
expériences professionnelles semblent
être des atouts pour le reclassement.
Enfin, près de neuf demandeurs d’emploi
sur dix affirment que leur formation a
répondu à leurs attentes et environ 90 %
des demandeurs d’emploi ayant retrouvé
un emploi sont satisfaits de l’emploi
retrouvé.
En 2015, 57 % des bénéficiaires d’une formation prescrite par Pôle emploi accèdent à un emploi dans les six mois suivant
la fin de la formation. Le taux d’accès à l’emploi après une formation progresse de 1,3 point par rapport à 2014.
Dans plus de 90 % des cas, la formation suivie par les demandeurs d’emploi a répondu à leurs attentes. L’emploi retrouvé
correspond, pour près des deux tiers des personnes en emploi, à celui recherché.
EDITA JASAROSKI , CHRISTEL POUJOULY, DÉPARTEMENT MARCHÉ DU TRAVAIL
GRAPHIQUE 1
TAUX D’ACCÈS À L’EMPLOI 6 MOIS APRÈS LA FIN
D’UNE FORMATION PRESCRITE PAR PÔLE EMPLOI (en %)
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90
Ensemble
Formation financée par Pôle emploi, dont :
AFPR
POE individuelle
AIF
AFC
Formation prescrite mais non financée par Pôle emploi
2014
2015
Lecture : Parmi les demandeurs d’emploi sortants de formation en 2015, 57 % accèdent à un emploi dans les six mois
suivant la fin de la formation
Champ : formations prescrites par Pôle emploi
Source : Pôle emploi (Fichier historique, SISP) / Acoss-CCMSA (DPAE)
STATISTIQUES, ÉTUDES ET ÉVALUATION
SOMMAIRE
P. 1 LE TAUX D’ACCÈS À L’EMPLOI APRÈS UNE
FORMATION PROGRESSE ENTRE 2014 ET 2015
P. 2 DES TAUX D’ACCÈS À L’EMPLOI APRÈS FORMATION
PLUS ÉLEVÉS POUR LES JEUNES
P. 4 LE TAUX D’ACCÈS À L’EMPLOI ENTRE 2014 ET 2015
PROGRESSE PLUS POUR CERTAINES POPULATIONS
PLUS ÉLOIGNÉES DE L’EMPLOI
P. 4 LE NIVEAU DE QUALIFICATION INFLUE FORTEMENT
SUR L’ACCÈS À UN EMPLOI DURABLE
P. 4 L’EMPLOI RETROUVÉ CORRESPOND POUR PRÈS
DES DEUX TIERS DES PERSONNES EN EMPLOI À
CELUI RECHERCHÉ.
P. 5 L’EXPÉRIENCE PROFESSIONNELLE RESTE
DÉTERMINANTE POUR LE RECLASSEMENT
P. 6 L’ENTRÉE EN FORMATION S’INSCRIT DANS UN
PROJET PRÉCIS POUR LA TRÈS GRANDE MAJORITÉ
DES DEMANDEURS D’EMPLOI
P.6 POUR NEUF DEMANDEURS D’EMPLOI SUR DIX, LA
FORMATION SUIVIE A RÉPONDU À LEURS ATTENTES
FORMATION ET RETOUR A L’EMPLOI
EN 2015, PRÈS DE 60 % DES DEMANDEURS D’EMPLOI ACCÈDENT À UN EMPLOI
DANS LES SIX MOIS QUI SUIVENT LA FIN D’UNE FORMATION.
ÉCLAIRAGES
ET SYNTHÈSES
DÉCEMBRE 2016
N°26
EN 2015
57 %
DES DEMANDEURS D’EMPLOI
ACCÈDENTÀ UN EMPLOI DANS
LES SIX MOIS QUI SUIVENT LA
FIN D’UNE FORMATION.
LE TAUX D’ACCÈS À L’EMPLOI APRÈS
UNE FORMATION PROGRESSE ENTRE
2014 ET 2015
Entre janvier 2015 et décembre 2015,
près de 365 000 demandeurs d’emploi
sont sortis d’une formation prescrite par
Pôle emploi (encadré 1). Parmi eux,
57,3 % ont eu accès à un emploi au
cours des six mois qui ont suivi la fin
de la formation, soit plus de 200 000
retours à l’emploi sur un an. Le taux
d’accès à l’emploi six mois (graphique 1)
après la sortie d’une formation
progresse depuis la mi-2015, avec depuis
cette date, une hausse moyenne de
2 points du taux d’accès, par rapport à
celui mesuré un an auparavant. Au final,
en moyenne entre 2014 et 2015, le taux
d’accès à l’emploi augmente de 1,3 point.
2. DES TAUX D’ACCÈS À L’EMPLOI APRÈS
FORMATION PLUS ÉLEVÉS POUR LES
JEUNES
Les formations suivies par les
demandeurs d’emploi sont très diverses,
et se différencient par leur durée (de
quelques heures à plusieurs mois), leur
domaine, ou leur objet (maîtrise de
savoirs de base, adaptation à un poste
de travail, certification...). Certaines ne
sont délivrées que lorsque le demandeur
d’emploi a trouvé un emploi, et visent
à permettre au demandeur d’emploi
d’acquérir sur une courte durée les
compétences nécessaires à l’occupation
de ce poste (AFPR et POEI1
). Les taux
d’accès à l’emploi dans les six mois
qui suivent la fin d’une formation
varient naturellement en fonction de la
formation suivie, de même qu’ils varient
en fonction des caractéristiques des
demandeurs d’emploi.
1 - Voir encadré 2.
TABLEAU 1
TAUX D’ACCÈS À L’EMPLOI 6 MOIS APRÈS LA FIN D’UNE FORMATION, PAR TYPE DE FORMATION,
ÂGE ET ANCIENNETÉ D’INSCRIPTION
Taux (en %) Evolution
(en points)2014 2015
Ensemble 56,0 57,3 1,3
Âge à l'entrée de la formation
Moins de 20 ans 52,1 53,9 1,8
20-24 ans 62,1 61,8 -0,2
25-29 ans 60,2 60,8 0,6
30-39 ans 56,7 58,2 1,5
40-49 ans 52,9 55,1 2,2
50-54 ans 46,6 49,4 2,8
55-59 ans 38,2 42,0 3,8
60 ans ou plus 28,3 28,1 -0,2
Ancienneté au chômage (mois d'inscription en catégorie A au cours des 15 derniers mois)
Moins de 3 mois 61,4 62,0 0,7
Entre 3 et 6 mois 58,6 59,6 1,0
Entre 6 et 9 mois 55,2 57,0 1,8
Entre 9 et 12 mois 50,5 52,3 1,8
Au moins 12 mois (demandeurs d'emploi de longue durée) 42,7 45,3 2,7
Type de formation
Formation financée par Pôle emploi, dont : 57,4 59,3 1,9
AFPR 79,4 81,6 2,2
POE individuelle 81,8 84,8 3,0
AIF 52,5 55,5 3,0
AFC 44,6 47,4 2,8
Formation prescrite mais non financée par Pôle emploi 54,6 54,8 0,2
Lecture : parmi les demandeurs d’emploi âgés de moins de 20 ans et sortants de formation en 2015, 53,9 % accèdent à un emploi au cours des six mois suivant la fin de la formation.
Champ : formations prescrites par Pôle emploi
Source : Pôle emploi (Fichier historique, SISP) / Acoss-CCMSA (DPAE)
Trois critères semblent déterminants
pour le retour à l’emploi après une
formation : le type de la formation
(AFPR, AIF, etc.), l’âge et enfin
l’ancienneté d’inscription avant l’entrée
en formation (tableau 1). Ces résultats
restent vrais toutes choses égales par
ailleurs (encadré 3).
Le taux d’accès à l’emploi est ainsi
naturellement plus élevé pour les
formations préalables à un recrutement.
Ainsi, pour les formations de type AFPR
ou POEI, le taux d’accès à l’emploi est
proche de 80 % quel que soit l’âge
(tableau 2).
Pour les autres formations cependant,
qui ne sont pas liées directement à une
offre d’emploi spécifique sur laquelle le
demandeur d’emploi a été sélectionné
en amont, le taux d’accès à l’emploi
diminue avec l’âge. Au total, sur
l’ensemble des formations, il dépasse
ainsi 60 % pour les 20-29 ans, et contre
42 % pour les 55-59 ans et 28 % pour les
60 ans ou plus.
Enfin, la probabilité d’accéder à un emploi
après une formation est plus faible pour
les demandeurs d’emploi
de longue durée : 45 % pour ceux ayant
cumulé au moins 12 mois d’inscription
en catégorie A au cours des 15 derniers
mois, contre 62 % pour ceux n’ayant que
3 mois d’inscription en catégorie A.
D’autres critères influent, dans une
moindre mesure, sur la probabilité
d’accès à un emploi : niveau de formation
et de qualification, secteur
et objectifs de formation. Toutes choses
égales par ailleurs (encadré 3), le taux
de retour à l’emploi varie en revanche
très peu selon la durée de la formation :
des formations très courtes comme
très longues permettent tout autant
d’accéder à un emploi.
2
3. 2 - La catégorie E regroupe les demandeurs d’emploi en emploi, presque exclusivement en contrats aidés ou en création d’entreprise.
ENCADRÉ 1
SOURCES ET DÉFINITIONS
Deux types d’indicateurs : les données administratives et l’enquête « Sortants de formation »
Le taux de retour à l’emploi après formation est présenté via deux sources d’information (voir tableau ci-dessous). Pour l’ensemble des demandeurs
d’emploi, l’accès à l’emploi peut être connu à partir des données administratives présentes dans les fichiers de Pôle emploi (informations transmises
par les demandeurs d’emploi et déclarations préalables à l’embauche transmises à Pôle emploi par l’Acoss et la CCMSA). Ces données administratives
exhaustives permettent un suivi mensuel de l’accès à l’emploi, ainsi qu’une déclinaison à une maille très fine. Les indicateurs utilisés ont été définis
dans le cadre de la Convention tripartite Etat-Unédic-Pôle emploi, pour le suivi du retour à l’emploi après une formation (indicateurs stratégiques
4 et 4bis).
Pour avoir une information plus détaillée sur le contenu des emplois occupés et sur l’appréciation des demandeurs d’emploi quant à la formation suivie,
Pôle emploi réalise par ailleurs chaque année en septembre une enquête sur un échantillon de sortants de formation du mois de mars précédent.
Ces données d’enquête apportent un éclairage complémentaire et plus qualitatif sur le suivi de la formation et le retour à l’emploi éventuel qui peut
en découler.
Dates de sorties de formation Mesure du retour à l’emploi Source
Données administratives Janvier à décembre 2015
Taux d’accès à l’emploi au cours
des 6 mois qui suivent la fin de la
formation
Pôle emploi – Fichier historique,
SISP / Acoss, CCMSA - DPAE
Enquête « Sortants de formation » Mars 2015
Taux de reclassement : accès à un
emploi le 6e mois exactement après
la fin de formation (en septembre
2015 donc)
Pôle emploi, enquête
« Sortants de formation »
Sortants de formation
Dans l’ensemble de cette publication, on considère les sortants d’une formation prescrite par Pôle emploi.
Il s’agit de l’ensemble des demandeurs d’emploi ayant suivi une formation et ayant été rémunérés par Pôle emploi (le cas échéant pour le compte de
l’assurance chômage) au titre de cette formation, que les frais pédagogiques de cette formation aient été financés par Pôle emploi ou par un autre
organisme. La sortie de formation est repérée par la fin du versement de la rémunération de formation.
Données administratives
L’indicateur d’accès à l’emploi construit à partir des données administratives vise à repérer l’accès à un emploi d’une durée minimale d’un mois au
cours des six mois qui suivent la sortie de formation.
Plus précisément, sont considérés comme ayant eu accès à un emploi au cours des 6 mois qui suivent la fin de leur formation les demandeurs d’emploi
pour lesquels l’une au moins des situations suivantes est observée :
- avoir déclaré une activité réduite de plus de 78 h dans le mois (catégorie C) sans être en catégorie A ou B le mois suivant ;
- être sorti des listes de Pôle emploi pour motif de reprise d’emploi déclarée ;
- être en catégorie E en fin de mois au cours des 6 mois2
;
- avoir une Déclaration préalable à l’embauche (DPAE) pour un CDI ou un CDD de plus d’un mois transmise aux Urssaf ou à la MSA par un employeur
(hors contrats de travail temporaire, pour lesquels la durée n’est pas connue dans les DPAE).
Parmi cet accès global à l’emploi (57,3 % en 2015), il est possible de distinguer un accès à l’emploi durable (29,5 %), si les critères suivants sont
respectés :
- inscription en catégorie E au cours des 6 mois ;
- présence d’une DPAE durable (CDI ou CDD de + de 6 mois) au cours des 6 mois.
L’enquête sur les sortants de formation de mars 2015
Chaque année, Pôle emploi réalise une enquête auprès d’un échantillon de demandeurs d’emploi sortis six mois plus tôt d’une formation prescrite par
Pôle emploi. Cette enquête permet d’apporter un éclairage qualitatif à la mesure du taux d’accès à l’emploi présenté ci-avant, en termes notamment
de description de l’emploi retrouvé, d’adéquation avec la formation suivie, ou encore de satisfaction du demandeur d’emploi sur la formation suivie
et l’éventuel emploi retrouvé. Les données de l’enquête « Sortants de formation 2015 » présentées dans ce document portent sur les sortants de
formation en mars 2015, pour laquelle 4 510 demandeurs d’emploi ont répondu. Les résultats sont redressés en utilisant comme variables de calage les
variables sexe, âge, type de formation suivie et situation au regard de l’inscription au moment de l’interrogation.
Pour les résultats de cette enquête, l’information sur l’emploi occupé et ses caractéristiques est issue des déclarations des demandeurs d’emploi
interrogés.
3
4. TABLEAU 2
TAUX D’ACCÈS À L’EMPLOI 6 MOIS APRÈS LA FIN D’UNE FORMATION
PRESCRITE PAR PÔLE EMPLOI, PAR TYPE DE FORMATION ET ÂGE,
EN 2015 (en %)
Moins de 25
ans
Entre 25 et
29 ans
Entre 30 et
49 ans
50 ans
ou plus
Ensemble
AFPR 78,2 82,6 83,5 82,8 81,6
POEI 82,7 87,7 85,6 82,4 84,8
AIF 60,8 60,0 55,7 46,3 55,5
AFC 49,5 50,1 48,0 38,9 47,4
Autres formations 56,8 57,2 54,8 42,7 54,8
Ensemble 60,9 60,8 56,9 46,0 57,3
Lecture : parmi les demandeurs d’emploi ayant suivi une formation AFPR, âgés de moins de 25 ans, et sortis de formation
en 2015, 78,2 % ont accédé à un emploi au cours des six mois qui ont suivi.
Champ : formations prescrites par Pôle emploi.
Source : Pôle emploi (Fichier historique, SISP) / Acoss-CCMSA (DPAE)
LES SECTEURS DU COMMERCE, DU
TRANSPORT OU DES SERVICES À LA
COLLECTIVITÉ PRÉSENTENT LES TAUX
D’ACCÈS À L’EMPLOI LES PLUS ÉLEVÉS
En termes de secteur de formation et
à autres caractéristiques données, le
taux d’accès à l’emploi après formation
est plus élevé en moyenne pour les
formations du domaine « Echange
et gestion » (commerce, immobilier,
transport notamment ; 63,4 % en
moyenne en 2015) ou « Electricité,
Electronique » (60,4 %). A l’inverse, les
taux d’accès à l’emploi sont plus faibles,
toutes choses égales par ailleurs dans
les secteurs des arts et de l’audiovisuel
(42,8 % en 2015), ou encore pour les
formations générales, en lettres ou en
langues (40,2 % en 2015).
LE TAUX D’ACCÈS À L’EMPLOI ENTRE
2014 ET 2015 PROGRESSE PLUS POUR
CERTAINES POPULATIONS PLUS
ÉLOIGNÉES DE L’EMPLOI
Entre 2014 et 2015, la hausse du taux
d’accès à l’emploi après une formation
(+ 1,3 point) concerne quasiment
l’ensemble des catégories de
demandeurs d’emploi et de formation
(tableau 1). Le taux d’accès à l’emploi
a toutefois plutôt davantage progressé
pour les publics les plus éloignés de
l’emploi : seniors
(+ 3,0 points pour les 50 ans ou plus) et
demandeurs d’emploi de longue durée
(+ 2,7 points) notamment.
LE NIVEAU DE QUALIFICATION
INFLUE FORTEMENT SUR L’ACCÈS
À UN EMPLOI DURABLE
Parmi les accès à l’emploi, on distingue
les accès à l’emploi « durable »,
d’une durée d’au moins six mois (voir
définitions en encadré 1). Parmi les
sortants de formation de 2015, le taux
d’accès à l’emploi durable est de
29,5 %, en hausse par rapport à 2014
(+ 1,3 point). Le taux de retour à
l’emploi durable varie moins avec l’âge
ou l’ancienneté d’inscription, mais
davantage avec la qualification
(encadré 3). Ainsi, le taux d’accès à
l’emploi durable après formation des
cadres, techniciens et agents de maîtrise
(35 % en 2015) est supérieur de 11 points
à celui des ouvriers non qualifiés, alors
que l’écart est deux fois moins élevé
pour l’emploi global (durable ou non).
Que ce soit pour l’accès à l’emploi ou
l’accès à l’emploi durable, on observe
ainsi que les taux d’accès varient en
fonction de la qualification. Cela ne
signifie pas nécessairement que la
formation a un impact plus favorable
sur l’accès à l’emploi des cadres que des
ouvriers : en effet, même en l’absence
de formation, on observe que les cadres
accèdent à l’emploi plus rapidement
en moyenne que les autres niveaux de
qualification.
Afin de mieux connaître la situation
des demandeurs d’emploi six mois
après leur sortie de formation, et leurs
appréciations sur la formation suivie,
Pôle emploi réalise chaque année
une enquête auprès d’un échantillon
de demandeurs d’emploi sortis de
formation en mars. L’enquête est
réalisée six mois après la sortie (en
septembre). Les résultats qui suivent
proviennent de cette enquête.
En septembre 2015, six mois après la
fin d’une formation prescrite par Pôle
emploi (encadré 1), près de la moitié
des demandeurs d’emploi sortis d’une
formation en mars 2015 sont en emploi
(47,5 %3
), 44,8 % sont toujours à la
recherche d’un emploi et environ 8 %
3 - Ce taux mesure la proportion de demandeurs d’emploi ayant un emploi en septembre 2015 parmi ceux sortis de formation en mars 2015 (encadré 1). Il est donc
naturellement inférieur au taux d’accès à l’emploi présenté en début de publication qui mesure quant à lui, l’accès à l’emploi au cours des six mois qui suivent la
sortie de formation. Par exemple, un demandeur d’emploi sorti de formation en mars 2015, ayant occupé un emploi de mai à août 2015, mais étant sans emploi en
septembre, sera comptabilisé comme ayant accédé à l’emploi dans les six mois qui suivent la sortie de formation mais ne sera pas en emploi six mois après la sortie
de formation.
déclarent être à nouveau en formation,
en congés ou bien avoir abandonné leurs
recherches.
L’EMPLOI RETROUVÉ CORRESPOND
POUR PRÈS DES DEUX TIERS DES
PERSONNES EN EMPLOI À CELUI
RECHERCHÉ.
L’emploi retrouvé correspond pour près
des deux tiers des personnes en emploi
(63,6 %) à celui recherché. Un peu plus
d’une personne sur cinq (21,3 %) déclare
« n’avoir pas eu le choix » et « devait
vite retrouver un emploi » (tableau 3).
Enfin, environ 14,9 % des répondants
déclarent « n’avoir pas vraiment trouvé
ce qu’ils cherchaient mais préfèrent
être occupés ». Selon l’âge ou le type
de formation, il n’est pas observé de
différences notables, à l’exception de
la POE collective. En effet parmi les
personnes ayant suivi une formation
dans le cadre de la POE collective, une
part plus faible que dans l’ensemble, soit
56,8 %, déclare avoir trouvé l’emploi
qu’il cherchait. Ces derniers sont un peu
plus nombreux que dans l’ensemble à
déclarer préférer être occupé « n’avoir pas
vraiment trouvé ce qu’ils cherchaient mais
préfèrent être occupés » (18,1 % contre
14,9 %).
Plus d’une personne sur quatre en emploi
(26,9 %) dit avoir dû faire des concessions
pour retrouver un emploi. Cette
proportion est plus forte parmi ceux qui
ont déclaré ne pas avoir trouvé l’emploi
qu’ils cherchaient (34,6 %). En outre,
4
5. TABLEAU 5
TAUX DE RECLASSEMENT À SIX MOIS SELON LE TYPE DE FORMATION ET LE PASSÉ PROFESSIONNEL (en %)
Plusieurs
emplois
Enchaînement
périodes activité
/chômage
Emploi régu-
lier
Ensemble avec
expérience
professionnelle
Travail
occasionnel
Jamais
travaillé
Ensemble
avec peu
d'expérience
professionnelle
Ensemble
Formations préalables
à l’embauche (AFPR,
POE individuelle)
74,1 68,0 68,6 69,6 62,3 69,3 65,8 68,8
Autres formations
financées par
Pôle emploi
48,3 39,9 46,4 45,0 40,8 34,3 37,8 43,6
Formations prescrites
mais non financées
par Pôle emploi
52,6 47,8 42,8 46,3 44,3 36,9 41,7 45,5
Ensemble des
formations prescrites
par Pôle emploi
53,6 46,7 47,8 48,7 44,5 40,4 42,7 47,5
Lecture : le taux de reclassement des formations préalables à l’embauche est de 68,8 %. Parmi les demandeurs d’emploi sortis de ce type de formation, ceux qui ont connu plusieurs emplois
dans leur passé professionnel sont pour 74,1 % d’entre eux en emploi à six mois.
Champ : formations prescrites par Pôle emploi, sortants de formation de mars 2015.
Source : Pôle emploi, enquête « Sortants de formation ».
63,4 % déclarent que la formation leur
a apporté les compétences nécessaires
ou une remise à niveau de certaines
connaissances utiles pour l’emploi qu’ils
ont retrouvé (tableau 4).
Une personne sur quatre met en avant
le bénéficie de la formation comme une
motivation pour retrouver un emploi.
Enfin, 11,9 % déclare que la formation n’a
eu aucun impact sur leur retour à l’emploi.
L’EXPÉRIENCE PROFESSIONNELLE
RESTE DÉTERMINANTE POUR LE
RECLASSEMENT
L’expérience professionnelle joue
favorablement dans la reprise d’emploi.
Ainsi 48,7 % des demandeurs d’emploi
ayant une expérience professionnelle sont
en emploi six mois exactement après la fin
de leur formation, contre 42,7 % de ceux
n’ayant jamais ou qu’occasionnellement
travaillé. En particulier, la multiplication
des expériences professionnelles semble
être un atout pour le reclassement
(tableau 5). Les disparités des taux
de reclassement des demandeurs
d’emploi en fonction de leur expérience
professionnelle s’observent également à
type de formation donnée, sauf dans le
cas des dispositifs de formation de type
préalable à l’embauche (AFPR, POE), où
l’expérience professionnelle semble moins
impacter le taux de retour à l’emploi.
Dans le cas en revanche des autres
types de formations, et en particulier
pour les autres formations prescrites et
financées par Pôle emploi, on observe
un écart significatif (10,7 points) entre
les demandeurs d’emploi ayant une
expérience professionnelle préalable
(45,0 % sont en emploi six mois après la
fin de formation) et ceux n’ayant jamais
travaillé (34,3 %).
TABLEAU 3
RESSENTI DES DEMANDEURS D’EMPLOI SUR L’EMPLOI RETROUVÉ
Concernant ce retour à l’emploi vous diriez plutôt ? %
J’ai retrouvé l’emploi que je cherchais 63,6
Je n’avais pas le choix, il fallait vite retrouver un emploi 21,3
Je n’ai pas trouvé vraiment ce que je cherchais mais je préfère être occupé 14,9
Je craignais une sanction si je refusais cet emploi 0,3
Champ : formations prescrites par Pôle emploi, sortants de formation de mars 2015 et en emploi six mois après la sortie
de formation.
Source : Pôle emploi, enquête « Sortants de formation ».
TABLEAU 4
APPORT DE LA FORMATION SUIVIE
Concernant ce retour à l’activité, que vous a apporté la formation
que vous avez suivie et que vous avez achevée en mars 2015 ?
%
Des compétences nécessaires à l’exercice de votre activité 45,0
Une remise à niveau de certaines connaissances utiles pour ce retour à l’emploi 18,4
Une motivation certaine pour retrouver un emploi 24,8
Rien du tout 11,9
Champ : formations prescrites par Pôle emploi, sortants de formation de mars 2015 et en emploi six mois après la sortie
de formation.
Source : Pôle emploi, enquête « Sortants de formation ».
5
6. TABLEAU 6
PROJET PRINCIPAL DE FORMATION PAR TYPE DE FORMATION (en %)
Quel était le projet principal au moment
de votre entrée en formation?
AFPR POE
individuelle AIF AFC POE
Collective
Autres
formations Ensemble % dans
l’ensemble
Vous permettre d’évoluer professionnellement 6,5 3,1 31,0 24,0 5,7 29,6 100 24,7
Exercer un nouveau métier 7,1 4,4 25,0 22,9 5,8 34,8 100 20,5
Trouver un emploi dans un domaine précis 5,9 2,9 29,3 26,8 6,0 29,1 100 24,4
Intégrer une entreprise directement à l’issue de cette
formation (formation préalable à un recrutement)
26,4 12,9 18,1 14,9 9,7 18,0 100 9,4
Trouver un emploi quel qu’il soit 10,1 6,3 20,1 38,5 10,6 14,5 100 5,8
Monter votre entreprise 2,0 0,6 65,5 7,7 2,0 22,1 100 8,9
Ensemble avec projet précis 8,3 4,3 30,6 22,9 6,1 27,8 100 93,7
Pas de projet précis, ne pas rester sans rien faire 15,1 5,2 22,1 29,2 9,0 19,5 100 6,3
Ensemble 8,7 4,3 30,0 23,3 6,3 27,3 100 100
Lecture : parmi les sortants de formation ayant pour objectif d’exercer un nouveau métier, 25 % ont suivi une formation de type AIF.
Champ : formations prescrites par Pôle emploi, sortants de formation de mars 2015.
Source : Pôle emploi, enquête « Sortants de formation ».
L’ENTRÉE EN FORMATION S’INSCRIT
DANS UN PROJET PRÉCIS POUR
LA TRÈS GRANDE MAJORITÉ DES
DEMANDEURS D’EMPLOI
La très grande majorité des demandeurs
d’emploi (93,7 %) déclarent qu’ils avaient
un projet bien déterminé au moment de
l’entrée en formation : en particulier celui
de pouvoir évoluer professionnellement,
de trouver un emploi dans un domaine
précis (incluant la création d’entreprise)
ou enfin d’exercer un nouveau métier.
La formation suivie s’inscrit dans un projet
d’évolution professionnelle pour la très
grande majorité des bénéficiaires. Lorsque le
projet du demandeur d’emploi est d’intégrer
une entreprise directement à l’issue de
la formation, celle-ci est plus nettement
que pour l’ensemble une formation de
type préalable à l’embauche (AFPR, POE
individuelle). Néanmoins 15,1 % des
demandeurs d’emploi sans projet précis
suivent une formation de type AFPR.
Ce sont les formations de type AIF qui sont
majoritairement sollicitées (65,5 %) pour le
projet de créer son entreprise.
Le projet principal du demandeur
d’emploi au moment de l’entrée en
formation diffère selon l’âge.
Ainsi, moins de 5 % des demandeurs
d’emploi avaient pour objectif de créer
leur entreprise, contre 11,1 % pour les
50 ans ou plus. Les moins de 25 ans sont
plus nombreux que les autres à avoir
suivi une formation dans le but d’intégrer
directement une entreprise (13,3 %
contre 6,9 % pour les 50 ans ou plus).
Pour près de quatre bénéficiaires
sur dix (38 ,5 %), l’objectif principal
de la formation était d’acquérir des
compétences pour changer de métier,
et pour une part légèrement plus faible
(36,8 %) de compléter sa formation de
base pour progresser dans son métier.
Si moins d’une personne sur dix avait
pour objectif de suivre une formation
pour sa culture générale, le taux de
retour à l’emploi est nettement plus
élevé avec 54,3 % de reclassés parmi
eux. Près d’un tiers (31,4 %) des
demandeurs d’emploi ont perçu une aide
financière supplémentaire (frais divers :
inscription, déplacement hébergement)
pour suivre leur formation, et environ
une personne sur deux n’aurait (51,1 %)
pas suivi la formation sans cette aide.
Les deux tiers (67,4 %) déclarent que
cette aide leur a permis de financer
les frais d’inscription et/ou leurs
déplacements pour la moitié (50,9 %)
d’entre eux.
POUR NEUF DEMANDEURS D’EMPLOI
SUR DIX, LA FORMATION SUIVIE
A RÉPONDU À LEURS ATTENTES
Neuf personnes sur dix (88,5 %)
affirment que leur formation a répondu
à leurs attentes. La satisfaction est
légèrement supérieure dans le cas où
l’objectif de formation relève d’une
évolution professionnelle (90,5 % pour
ceux dont l’objectif était de progresser
dans leur métier et 89,4 % pour ceux
souhaitant changer de métier). Parmi les
demandeurs d’emploi ayant retrouvé un
emploi, neuf sur dix (89,4 %) déclarent
être satisfaits ou très satisfaits de
l’emploi retrouvé.
La formation s’est accompagnée
néanmoins de difficultés pour un
cinquième des personnes enquêtées,
difficultés essentiellement financières
(74,8 % des personnes déclarant des
difficultés, soit 16,2 % de l’ensemble des
sortants de formation). Le taux de retour
à l’emploi est par ailleurs un peu plus
faible (46,1 %) pour ces personnes que
pour l’ensemble.
La très grande majorité des personnes
interrogées ont suivi leur formation jusqu’au
bout, le taux d’abandon s’établit à 6,7 %.
6
7. ENCADRÉ 2
LES TYPES DE FORMATION SUIVIES PAR LES DEMANDEURS D’EMPLOI
Les données présentées dans cette publication sont relatives aux formations prescrites par Pôle emploi, soit près de 80 % de l’ensemble des formations
suivies par les demandeurs d’emploi. (tableau ci-dessous). Le champ n’inclut pas les personnes en recherche d’emploi non inscrites à Pôle emploi,
ni les formations pour lesquelles la rémunération du stagiaire est versée par un autre organisme que Pôle emploi : rémunération publique de stage
(RPS) versée par la Région ou par l’Etat. Les formations financées par les Régions ne sont par exemple ici que partiellement couvertes par les données
présentées.
Type de formation
Part dans l’ensemble des
formations, en % (*)
Formation prescrite par
Pôle emploi
Formation financée
par Pôle emploi
AFPR 6
POE individuelle 4
AIF 23
AFC 11
Total 44
Formation non financée
par Pôle emploi (POE collective,
OPCA, Région...)
Total 33
Total 77
Formation non prescrite par Pôle emploi 23
Ensemble 100
(*) Estimation réalisée à partir des données relatives aux entrées en formation de l’année 2015.
Action de Formation Préalable au Recrutement (AFPR) et Préparation Opérationnelle à l’Emploi Individuelle (POEI)
D’une durée maximale de 400h, ces formations préalables à l’embauche permettent au demandeur d’emploi d’acquérir des compétences nécessaires
pour occuper un emploi correspondant à une offre déposée par une entreprise à Pôle emploi. Le projet d’embauche de l’employeur détermine l’aide
mobilisable : CDI ou contrat d’au moins 12 mois pour la POEI, contrat de 6 à 12 mois pour l’AFPR. La formation est réalisée soit par un organisme de
formation interne ou externe à l’entreprise soit par l’entreprise elle-même sous forme de tutorat.
Aide Individuelle à la Formation (AIF)
Elle est attribuée par Pôle emploi pour financer une formation professionnelle nécessaire au retour à l’emploi ou à la création d’entreprise lorsque les
autres dispositifs ne peuvent être mobilisés.
Action de Formation Conventionnée (AFC)
L’action de formation conventionnée par Pôle emploi vise à développer les compétences des demandeurs d’emploi inscrits, en particulier ceux de faible
niveau de qualification et/ou en reconversion, pour répondre aux besoins de recrutement des entreprises.
Autre formation prescrite mais non financée par Pôle emploi
Il s’agit principalement des formations financées par les Conseils régionaux et de la Préparation Opérationnelle à l’Emploi Collective, financée par les
OPCA. La POE collective concerne les programmes conduisant à la découverte des métiers d’un secteur, ou d’acquérir les compétences requises pour
occuper des emplois correspondant à des besoins identifiés par un accord de branche. La POE collective n’est pas soumise à l’obligation d’un dépôt
d’offre d’emploi préalable à la mise en œuvre de la formation. Elle ne peut excéder 400 heures.
7
8. Les raisons principalement citées pour
l’abandon de la formation sont des
contraintes personnelles (30,3 % des
abandons) ou avoir retrouvé un emploi
(30,3 %). Une personne sur cinq (20,9 %)
déclare avoir abandonné la formation
car celle-ci ne leur apportait rien ou
était trop difficile à suivre. Une personne
sur dix (10,6 %) a été contrainte
d’’abandonner la formation en raison
ENCADRÉ 3
LES DÉTERMINANTS POUR L’ACCÈS À L’EMPLOI APRÈS UNE FORMATION, UNE MESURE
« TOUTES CHOSES ÉGALES PAR AILLEURS »
Les nombreux facteurs influant sur l’accès à une emploi après une formation ne sont pas indépendants les uns des autres : ainsi, par exemple, les
formations préalables à l’embauche concernent davantage les jeunes, et les demandeurs d’emploi de longue durée sont en moyenne plus âgés. Le
modèle qualitatif (régression logistique) présenté ci-dessous permet de mesurer l’effet spécifique de chaque facteur sur le taux d’accès à l’emploi, les
autres facteurs étant inchangés (« toutes choses égales par ailleurs »). Les effets de chaque facteur sont présentés en écart par rapport à une situation
de référence notée « Réf. ». Le coefficient appelé odds ratio est le rapport des cotes de probabilité d’accès à l’emploi de la sous-population d’intérêt sur
la sous-population de référence.
La cote c d’un événement est égale au rapport de sa probabilité p sur la probabilité de l’événement opposé : c = p / (1 - p).
Lecture : si l’odds ration relatif à une variable est égal à 1, cela signifie que, toutes choses égales par ailleurs, le taux d’accès à l’emploi (ou à l’emploi
durable) est identique pour les formations ou les demandeurs d’emploi ayant cette caractéristique que pour la caractéristique de référence. Plus l’odds
ratio est supérieur à 1 (respectivement inférieur à 1), plus la probabilité d’accès à l’emploi est forte (respectivement faible) par rapport à la situation de
référence.
Pour faciliter la lecture les odds ratio ont été répartis en huit classes : ++++ (2), +++ (1,5-2), ++ (1,2-1,5), + (1-1,2), - (0,8-1), - - (0,65-0,8),
- - - (0,5-0,65) et - - - - ( 0,5).
Note :D’autres variables de contrôle ont été utilisées dans le modèle (mois de sortie,région,type d’indemnisation,durée de la formation),
elles ne figurent pas dans le tableau ci-dessous.
de problèmes financiers. Près de la
moitié (49,3 %) des personnes qui ont
abandonné la formation ont moins de
30 ans contre un peu plus d’un tiers
parmi celles étant allé au bout de la
formation (37,1 %).
Les trois quarts (75,7 %) des personnes
estiment que leur formation les a aidées
ou pourra les aider à retrouver un emploi.
Même si cet avis est naturellement
plus marqué pour les personnes ayant
retrouvé un emploi (80,6 %), il est aussi
partagé par celles qui sont encore à la
recherche d’un emploi (71,2 %).
Enfin, près de quatre personnes sur dix
(38,9 %) en emploi jugent que cette
formation leur a été indispensable.
Ce sentiment est partagé par un tiers
(32,5 %) des personnes non reclassées.
8
9. ENCADRÉ 3 (SUITE)
Accès à un emploi au cours des 6 mois
qui suivent la fin de la formation
dont : accès à un emploi durable
Taux d’accès
(en %)
Impact «toutes choses
égales par ailleurs» Taux d’accès
(en %)
Impact «toutes choses
égales par ailleurs»
Odds-ratio Niveau de l’impact Odds-ratio Niveau de l’impact
Ensemble 57,3 29,5
Sexe
Femme 57,9 0,97 - 29,7 0,95 -
Homme 56,7 Réf. 29,2 Réf.
Âge à l’entrée de la formation
Moins de 20 ans 53,9 0,70 -- 32,4 0,95 -
20-24 ans 61,8 1,02 + 32,8 1,08 +
25-29 ans 60,8 1,04 + 31,9 1,06 +
30-39 ans 58,2 Réf. 29,4 Réf.
40-49 ans 55,1 0,93 - 27,0 0,91 -
50-54 ans 49,4 0,79 -- 25,4 0,88 -
55-59 ans 42,0 0,62 --- 22,3 0,75 --
60 ans ou plus 28,1 0,33 ---- 15,7 0,46 ----
Niveau de qualification
Ouvrier non qualifié 53,0 Réf. 23,7 Réf.
Ouvrier qualifié 59,0 1,26 ++ 26,5 1,17 +
Employé non qualifié 53,8 0,98 + 27,3 1,14 +
Employé qualifié 58,9 1,19 + 30,8 1,35 ++
Cadre, technicien, agent de maîtrise 58,5 1,24 ++ 34,8 1,63 +++
Niveau de formation
Inférieur au BEP, CAP 47,4 Réf. 22,7
BEP, CAP 56,5 1,23 ++ 27,9 1,17 +
Baccalauréat 59,8 1,28 ++ 30,2 1,20 ++
Supérieur au baccalauréat 59,1 1,23 ++ 33,2 1,26 ++
Ancienneté au chômage (nombre de mois d’inscription en catégorie A au cours des 15 derniers mois)
Moins de 3 mois 62,0 1,24 ++ 30,0 1,04 +
Entre 3 et 6 mois 59,6 1,12 + 30,1 1,03 +
Entre 6 et 9 mois 57,0 Réf. 30,1 Réf.
Entre 9 et 12 mois 52,3 0,83 - 28,9 0,94 -
Au moins 12 mois (demandeurs
d’emploi de longue durée )
45,3 0,64 - 26,5 0,81 -
9
10. ENCADRÉ 3 (SUITE)
Accès à un emploi au cours des 6 mois
qui suivent la fin de la formation
dont : accès à un emploi durable
Taux d’accès
(en %)
Impact «toutes choses
égales par ailleurs» Taux d’accès
(en %)
Impact «toutes choses égales
par ailleurs»
Odds-ratio
Niveau de
l’impact
Odds-ratio
Niveau
de l’impact
Type de formation
AFPR 81,6 2,78 ++++ 58,3 2,83 ++++
POE individuelle 84,8 3,52 ++++ 76,8 6,39 ++++
AIF 55,5 1,22 ++ 27,4 1,26 ++
AFC 47,4 Réf. 19,6 Réf.
Autre type de formation 54,8 1,18 + 24,0 1,18 +
Objectif de la formation
Certification 55,9 1,19 + 24,0 1,22 +
Professionnalisation 55,3 1,23 ++ 23,9 1,25 ++
Préparation à la qualification 49,8 1,02 + 22,0 1,15 +
Remise à niveau, maîtrise des savoirs de
base, initiation
42,3 Réf. 17,8 Réf.
(Re)mobilisation, aide à l'élaboration de
projet professionnel
36,6 0,87 - 17,5 0,98 -
Perfectionnement, élargissement des
compétences
51,8 1,23 ++ 24,1 1,27 ++
Création d'entreprise 55,9 1,11 + 38,0 1,88 +++
Adapatation au poste de travail (AFPR,
POEI) (*)
82,8 // // 65,4 // //
Autre, non précisé 55,5 1,38 ++ 27,4 1,42 ++
Secteur de formation
Agriculture 46,6 0,77 -- 17,0 0,58 -
Arts, audiovisuel 42,8 0,61 - 20,8 0,63 -
Echange et gestion 63,4 1,46 ++ 38,2 1,37 ++
Electricité, Electronique 60,4 1,26 ++ 29,1 0,97 -
Manutention, génie industriel 59,5 1,43 ++ 19,4 0,70 --
Formation général, lettres, langues 40,2 0,91 - 18,8 1,02 +
Génie civil, Construction, bois 52,0 Réf. 26,8 Réf.
Information, communication 55,9 1,03 + 35,3 1,28 ++
Production mécanique 62,8 1,20 + 27,3 0,74 --
Sciences 65,5 1,15 + 37,7 0,98 -
Sciences humaines, Economie, Droit 55,1 1,09 + 32,2 1,11 +
Services à la collectivité 59,9 1,47 ++ 36,4 1,79 +++
Service aux personnes 59,5 1,27 ++ 27,6 1,11 +
Transformation 59,8 1,13 + 34,7 1,13 +
Autre, non précisé 54,2 0,93 - 26,8 0,76 --
* Modalité regroupée avec «Autre, non précisé» dans le modèle «toutes choses égales par ailleurs».
Champ : formations prescrites par Pôle emploi, sortants de formation entre janvier et décembre 2015.
Source : Pôle emploi (Fichier historique, SISP) / Acoss-CCMSA (DPAE)
10
11. EN SAVOIR PLUS :
- JASAROSKI (Edita), POUJOULY (Christel), « Enquête sortants de formation 2014 : un demandeur d’emploi sur deux
est en emploi six mois après avoir bénéficié d’une formation », Eclairages et Synthèses n° 13, juillet 2015
- BLACHE (Guillaume), « La formation des demandeurs d’emploi : quels effets sur l’accès à l’emploi ? »,
Etudes et Recherches n° 3, août 2016.
11