Retour à l'emploi des demandeurs d'emploi sortis de formation au 3e trimestre...France Travail
Parmi les demandeurs d’emploi sortis de formation au 3e trimestre 2016, 56 % accèdent à un emploi dans les six mois suivant la fin de la formation. Le taux d’accès à l’emploi après une formation diminue de -3,5 points sur un an.
Parmi l’ensemble des sortants d’une formation prescrite par Pôle emploi en 2015, 57% accèdent à un emploi dans les six mois qui suivent. Ce taux progresse de 1,3 point par rapport à 2014.
Le taux d’accès à l’emploi après une formation est en moyenne plus élevé pour les formations préalables à l’embauche (AFPR, POEI), pour les demandeurs d’emploi les plus jeunes et plus faible pour les demandeurs d’emploi de longue durée. La hausse du taux d’accès à l’emploi entre 2014 et 2015 est plus marquée pour les populations les plus éloignées de l’emploi (seniors, demandeurs d’emploi de longue durée).
Selon l’enquête « Sortants de formation », parmi les demandeurs d’emploi ayant terminé une formation en mars 2015 et retrouvé un emploi six mois plus tard, l’emploi retrouvé correspond dans près de deux tiers des cas à l’emploi recherché. L’expérience professionnelle et en particulier la multiplication des expériences professionnelles semblent être des atouts pour le reclassement. Enfin, près de neuf demandeurs d’emploi sur dix affirment que leur formation a répondu à leurs attentes et environ 90 % des demandeurs d’emploi ayant retrouvé un emploi sont satisfaits de l’emploi retrouvé.
Les publications sur la formation des demandeurs d'emploiFrance Travail
Les politiques de l’emploi dont le but est de maintenir et d’accroître les compétences des demandeurs d’emploi en vue d’une réinsertion durable sur le marché du travail, tout en surmontant les déséquilibres structurels de ce dernier, ont été largement utilisées dans l’Union européenne depuis ces vingt dernières années. Ce qui ressort des études empiriques sur la formation est que, si les impacts peuvent être positifs en matière de retour à l’emploi, ils sont généralement faibles et peuvent parfois même conduire à des effets adverses. Cette étude met l’accent sur l’effet observé et réel des différentes formations (prescrites par Pôle emploi) sur l’accès à l’emploi des sortants de formation de mars 2013 tout en proposant un éclairage qualitatif de l’efficacité des dispositifs basée sur l’appréciation des bénéficiaires.
Les entrées en formations des demandeurs d'emploi au 1er trimestre 2017France Travail
Entre janvier et mars 2017, on compte près de 193 000 entrées en formation de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi. Le nombre d’entrées en formation augmente de 14% sur un an, après avoir augmenté de 17% entre le 1er trimestre 2015 et le 1er trimestre 2016.
Retour à l'emploi des demandeurs d'emploi sortis de formation au 2e trimestre...France Travail
Parmi les demandeurs d’emploi sortis de formation au 2e trimestre 2016, 59 % accèdent à un emploi dans les six mois suivant la fin de la formation. Le taux d’accès à l’emploi après une formation progresse de 0,4 point sur un an.
Les cadres seniors demandeurs d'emploi : pratiques et difficultés de recherch...France Travail
Fin janvier 2021 un peu plus de 100 000 demandeurs d’emploi seniors (55 ans ou plus) recherchaient un emploi cadre. La perte d’emploi est une épreuve pour ces cadres seniors qui présentent des parcours professionnels variés et plutôt linéaires pour la moitié d’entre eux. Cette privation d’emploi souvent mal vécue ne favorise pas le deuil de l’emploi perdu nécessaire à un repositionnement professionnel sur le marché de l’emploi cadre. Mais ils sont surtout confrontés à une discrimination à l’embauche ayant trait à leur âge.
À leur entrée au chômage le poste recherché est souvent en miroir de l’emploi perdu. Or un nombre important de cadres seniors sont amenés à revoir à la baisse leurs critères de recherche d’emploi avec l’allongement du chômage. Leurs pratiques variées de recherche d’emploi montre une diversité de comportements face au chômage et à l’horizon de la retraite.
Leurs démarches de recherche d’emploi sont le plus souvent diversifiées et intenses. Ils sont aussi nombreux à avoir recours aux prestations d’accompagnement.
Pour favoriser le retour à l’emploi des cadres seniors différents leviers sont ainsi identifiés.
Retour à l'emploi des demandeurs d'emploi sortis de formation au 3e trimestre...France Travail
Parmi les demandeurs d’emploi sortis de formation au 3e trimestre 2016, 56 % accèdent à un emploi dans les six mois suivant la fin de la formation. Le taux d’accès à l’emploi après une formation diminue de -3,5 points sur un an.
Parmi l’ensemble des sortants d’une formation prescrite par Pôle emploi en 2015, 57% accèdent à un emploi dans les six mois qui suivent. Ce taux progresse de 1,3 point par rapport à 2014.
Le taux d’accès à l’emploi après une formation est en moyenne plus élevé pour les formations préalables à l’embauche (AFPR, POEI), pour les demandeurs d’emploi les plus jeunes et plus faible pour les demandeurs d’emploi de longue durée. La hausse du taux d’accès à l’emploi entre 2014 et 2015 est plus marquée pour les populations les plus éloignées de l’emploi (seniors, demandeurs d’emploi de longue durée).
Selon l’enquête « Sortants de formation », parmi les demandeurs d’emploi ayant terminé une formation en mars 2015 et retrouvé un emploi six mois plus tard, l’emploi retrouvé correspond dans près de deux tiers des cas à l’emploi recherché. L’expérience professionnelle et en particulier la multiplication des expériences professionnelles semblent être des atouts pour le reclassement. Enfin, près de neuf demandeurs d’emploi sur dix affirment que leur formation a répondu à leurs attentes et environ 90 % des demandeurs d’emploi ayant retrouvé un emploi sont satisfaits de l’emploi retrouvé.
Les publications sur la formation des demandeurs d'emploiFrance Travail
Les politiques de l’emploi dont le but est de maintenir et d’accroître les compétences des demandeurs d’emploi en vue d’une réinsertion durable sur le marché du travail, tout en surmontant les déséquilibres structurels de ce dernier, ont été largement utilisées dans l’Union européenne depuis ces vingt dernières années. Ce qui ressort des études empiriques sur la formation est que, si les impacts peuvent être positifs en matière de retour à l’emploi, ils sont généralement faibles et peuvent parfois même conduire à des effets adverses. Cette étude met l’accent sur l’effet observé et réel des différentes formations (prescrites par Pôle emploi) sur l’accès à l’emploi des sortants de formation de mars 2013 tout en proposant un éclairage qualitatif de l’efficacité des dispositifs basée sur l’appréciation des bénéficiaires.
Les entrées en formations des demandeurs d'emploi au 1er trimestre 2017France Travail
Entre janvier et mars 2017, on compte près de 193 000 entrées en formation de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi. Le nombre d’entrées en formation augmente de 14% sur un an, après avoir augmenté de 17% entre le 1er trimestre 2015 et le 1er trimestre 2016.
Retour à l'emploi des demandeurs d'emploi sortis de formation au 2e trimestre...France Travail
Parmi les demandeurs d’emploi sortis de formation au 2e trimestre 2016, 59 % accèdent à un emploi dans les six mois suivant la fin de la formation. Le taux d’accès à l’emploi après une formation progresse de 0,4 point sur un an.
Les cadres seniors demandeurs d'emploi : pratiques et difficultés de recherch...France Travail
Fin janvier 2021 un peu plus de 100 000 demandeurs d’emploi seniors (55 ans ou plus) recherchaient un emploi cadre. La perte d’emploi est une épreuve pour ces cadres seniors qui présentent des parcours professionnels variés et plutôt linéaires pour la moitié d’entre eux. Cette privation d’emploi souvent mal vécue ne favorise pas le deuil de l’emploi perdu nécessaire à un repositionnement professionnel sur le marché de l’emploi cadre. Mais ils sont surtout confrontés à une discrimination à l’embauche ayant trait à leur âge.
À leur entrée au chômage le poste recherché est souvent en miroir de l’emploi perdu. Or un nombre important de cadres seniors sont amenés à revoir à la baisse leurs critères de recherche d’emploi avec l’allongement du chômage. Leurs pratiques variées de recherche d’emploi montre une diversité de comportements face au chômage et à l’horizon de la retraite.
Leurs démarches de recherche d’emploi sont le plus souvent diversifiées et intenses. Ils sont aussi nombreux à avoir recours aux prestations d’accompagnement.
Pour favoriser le retour à l’emploi des cadres seniors différents leviers sont ainsi identifiés.
Portait statistique du demandeur d'emploi : 20 ans d'évolutionFrance Travail
Entre 1996 et 2015, les caractéristiques des demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi ont évolué, au rythme
des cycles économiques, mais également en lien avec les grandes tendances d’évolutions démographiques :
hausse de l’activité des seniors et de la participation des femmes au marché du travail.
Les entrées en formation des demandeurs d'emploi au 4e trimestre 2016France Travail
Au 4e trimestre 2016, on compte près de 281 000 entrées en formation de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi. Avec la montée en charge du plan « 500 000 formations supplémentaires », le nombre d’entrées en formation progresse fortement : +103% par rapport au 4e trimestre 2015.
Sur l’année 2016, on compte environ 887 500 entrées en formation de demandeurs d’emploi, soit +71% par rapport à 2015.
La population des « cadres », statut spécifiquement français qui renvoie à des fonctions d’encadrement et d’expertise, a longtemps été considérée comme étant épargnée par le chômage. Depuis les années 1990 cependant, ce n’est plus totalement le cas : le taux de chômage des cadres augmente lors des périodes de mauvaise conjoncture économique (même s’il reste très inférieur à celui d’autres catégories socioprofessionnelles), et une partie des cadres connaissent l’expérience du chômage de longue durée : parmi les 48 120 cadres inscrits sur les listes de demandeurs d’emploi au premier trimestre 2010, 36% ont cumulé au moins 12 mois sur les listes au cours des deux ans qui ont suivi leur inscription.
Les cadres débutant un épisode de chômage ont des représentations diverses de leur situation, qui renvoient à l’hétérogénéité de leur vécu du monde du travail et de leurs aspirations. Malgré cette diversité de représentation, on observe cependant des étapes communes dans l’évolution des représentations qu’ont les cadres de leur épisode de recherche d’emploi (temps du retour sur soi, période de doute et d’incompréhension, période des concessions).
Au total, quatre grands types de trajectoires donnant lieu à une inscription de longue durée à Pôle emploi apparaissent :
Plus d’un tiers des cadres demandeurs d’emploi de longue durée restent inscrits pendant près de deux ans, en effectuant peu d’activité réduite, avant de sortir durablement des listes de demandeurs d’emploi.
Un deuxième ensemble de trajectoires, qui concernent un peu plus souvent les femmes est marqué par l’exercice rapide d’une activité réduite (tout en restant inscrit à Pôle emploi), qui dans la grande majorité des cas, précède une sortie durable des listes.
Un peu moins d’un tiers des cadres demandeurs d’emploi de longue durée connaissent une réinsertion longue et difficile, pouvant dans certains cas prendre la forme d’une transition longue vers la retraite.
Enfin, une situation assez particulière et limitée quantitativement (3% des hommes) est le cas des cadres demandeurs d’emploi connaissant une réinsertion via la création d’entreprise.
Mieux anticiper les besoins du marché du travail - Enjeux et perspectives op...France Travail
Dans quel contexte Pôle emploi va-t-il devoir agir aujourd’hui et au cours des mois suivants ? Quels sont les enjeux et besoins essentiels auxquels il faut que l’établissement soit en capacité de répondre, en cohérence avec la convention tripartite signée avec l’État et l’Unédic pour les années 2015 à 2018 et le projet stratégique 2015-2020 ?
Comment les start-up recrutent leurs premiers salariés ?France Travail
Les pratiques de recrutement au sein des start-up ne se distinguent pas toujours de celles observées dans les entreprises classiques, et notamment au sein des petits établissements. Cependant le besoin rapide en compétences de haut niveau et notamment dans le domaine du développement informatique qui s’exprime parmi les start-up est un élément discriminant qui induit des processus de recrutement et certaines difficultés d’un type particulier.
Le premier collaborateur est souvent un stagiaire, en grande partie en raison de contraintes financières mais aussi pour tester et cerner plus précisément le besoin en compétences. Certaines start-up font également appel parfois au démarrage de leur activité à des « free lance », qui affichent des compétences rares et qui permettent à la start-up de bénéficier d’une expérience « sénior » sans engagement de leur part et à moindre coût.
Les fondateurs de start-up ont de fortes exigences en matière de compétences techniques, en matière de développement informatique bien sûr, mais aussi dans d’autres domaines en fonction de leur activité (physiciens, biologistes, mathématiciens…). Mais ils portent aussi un vif intérêt aux qualités comportementales, notamment l’autonomie, la capacité à s’auto-former. Cet intérêt prononcé pour les « savoir être » professionnels se retrouve chez la plupart des entreprises. Cependant, les fondateurs de start-up visent en particulier l’agilité, la débrouillardise et surtout mettent en avant la nécessaire adhésion au projet d’entreprise, adhésion qu’ils traduisent souvent par une disponibilité de tous les instants.
Pour trouver ces compétences, les fondateurs de start-up mobilisent divers canaux et privilégient sensiblement le réseau, en particulier le réseau des écoles. Les jobboards sont au final peu utilisés et le recours aux cabinets de recrutement est très marginal.
Les fondateurs de start-up considèrent que leur entreprise bénéficie d’une forte attractivité (attrait du défi technologique, de l’enjeu sociétal ou encore de l’environnement de travail et des possibilités d’évolution), et ne semblent pas craindre la concurrence des grosses structures (avec une réserve pour les stagiaires). Cependant ils rencontrent un certain nombre de difficultés dans le processus de recrutement.
Ces difficultés sont liées en grande partie à l’inexpérience du recruteur et à son manque de disponibilité, qui le conduit parfois à mal estimer son besoin et à se tromper sur les qualités de la personne qu’il recrute, mais sont dues également aux fortes tensions pour certains métiers, notamment celles observées pour les développeurs informatiques.
180302 ara reclassement_formation_sortantsFrance Travail
Près de 65 200 demandeurs d’emploi de la région sont sortis de formation en 2016 (soit 12% du chiffre national). Parmi eux, 60% ont accédé à un emploi dans les six mois suivant la fin de formation (+4 points par rapport à la moyenne nationale).
Enquête sur le devenir à 6 mois des stagiaires du programme PQCP (Parcours de Qualification et de Certification Professionnelles) sortis entre septembre 2013 et août 2014 d’une formation qualifiante ou certifiante, financée par la Région, Pôle emploi et l’Agefiph.
Accompagner les demandeurs d'emploi et les entreprises pendant le confinementFrance Travail
Pendant la période de confinement, une part importante de l’activité économique a été interrompue ou fortement réduite, entraînant une très forte baisse des recrutements et des retours à l’emploi. Dans le même temps, les agences de Pôle emploi ont temporairement cessé d’accueillir du public afin de prévenir la contagion du coronavirus.
La mobilisation de Pôle emploi pendant cette période a permis d’assurer le maintien des services aux demandeurs d’emploi et aux entreprises : garantir le bon paiement de l’indemnisation du chômage, répondre aux sollicitations, assurer l’inscription, notamment au travers du premier entretien, proposer des prestations d’accompagnement, accompagner les employeurs dans leurs recrutements prioritaires. Les enquêtes réalisées au cours de cette période montrent que grâce à ces actions, Pôle emploi est resté accessible pendant la période de confinement.
Offres pourvues et abandons de recrutement en 2021 France Travail
A partir du printemps 2021, la levée des restrictions sanitaires s’est accompagnée d’une reprise nette du marché du travail, avec une forte hausse des offres d’emploi et une baisse du nombre de demandeurs d’emploi.
Parmi ces offres clôturées entre juin et septembre 2021, 85,9% ont été pourvues. Dans la plupart des cas, ces recrutements donnent satisfaction même s’ils se concrétisent globalement avec plus de difficultés qu’en 2018. Le délai médian est resté stable par rapport à 2018 (45 jours).
Parmi les offres n’ayant pas abouti à un recrutement, 3% ont été annulées suite à la disparition du besoin ou pour restriction budgétaire, 5% des offres faisaient l’objet d’un recrutement toujours en cours et 6% des offres ont été abandonnées faute de trouver un candidat (contre 4,9% en 2018).
Activ'projet, une prestation efficace d'accompagnement au projet professionnelFrance Travail
En 2019, 130 000 demandeurs d’emploi ont bénéficié de la prestation Activ’projet pour définir ou confirmer leur projet professionnel. L’accompagnement proposé est jugé utile par 9 bénéficiaires sur 10 ; il leur a permis d’y voir plus clair sur leurs compétences, de mieux valoriser leur expérience antérieure, d’être plus confiants et mobilisés dans leur recherche d’emploi et également de mieux appréhender le marché du travail.
Au final 75% des bénéficiaires estiment que la prestation leur a permis d’avancer sur leur projet professionnel. De plus, Activ’projet accélère l’accès à l’emploi et l’accès à l’emploi durable des bénéficiaires : 12 mois après la fin de la prestation, leur taux d’accès à l’emploi est supérieur de 3 points à celui d’une population témoin (48% contre 45%).
Etude Apec - Recrutements et tension - édition 2015Apec
En 2014, près de 70 % des opportunités d’emploi ayant fait l’objet d’une diffusion d’offre sur apec.fr ont donné lieu à un recrutement dans les trois à six mois après leur parution.
Dans 10 % des cas, le recrutement est finalement abandonné, et dans près de 20 % des cas, le recrutement est toujours en cours.
Les entreprises recrutent majoritairement pour des remplacements, et le poids des créations de poste dans les motifs de recrutement a continué de baisser en 2014 (48 %). Dans un contexte économique dégradé, voire incertain, les entreprises sont en effet frileuses à l’idée de créer de nouveaux postes. De plus, les recrutements qui correspondent à de nouveaux postes sont moins souvent finalisés. Ils sont plus fréquemment abandonnés ou toujours en cours trois à six mois après la parution de l’offre.
Selon les recruteurs, un recrutement toujours en cours s’explique souvent par un manque de candidatures adéquates. Les principales raisons avancées pour expliquer un recrutement abandonné sont d’ordre économique ou budgétaire, suivies de la redéfinition du poste et du manque de candidatures.
Six recruteurs sur dix perçoivent la recherche de candidats comme difficile. Les fonctions qui attirent le moins de candidatures sont celles pour lesquelles les recruteurs expriment le plus de difficultés à trouver le profil adéquat : l’informatique, suivie de la production industrielle-travaux et chantier.
Mieux anticiper les besoins du marché du travail, enjeux et perspectives pour...France Travail
- LES ÉVOLUTIONS ÉCONOMIQUES, DE L’EMPLOI ET DU CHÔMAGE : UN POSSIBLE REBOND MAIS UN CHÔMAGE QUI RESTERA À UN NIVEAU ÉLEVÉ
- LES DEMANDEURS D'EMPLOI : DIVERSITÉ DES PUBLICS ET DE LEURS BESOINS
- LES EMPLOYEURS : DES INTENTIONS DE RECRUTEMENT QUI PROGRESSENT LÉGÈREMENT
ET DES PRATIQUES D’EMBAUCHE EN ÉVOLUTION ?
- DISPARITÉS RÉGIONALES ET LOCALES
DE L’EMPLOI ET DU CHÔMAGE
Durant l’année 2019, Pôle emploi Provence-Alpes-Côte d’Azur a mis en œuvre 62 310 actions de formation pour ses demandeurs d’emploi. Parmi les bénéficiaires, 57 % étaient demandeurs d’emploi identifiés PIC et/ou Demandeurs d’Emploi de Longue Durée. 91 % des bénéficiaires ont déclaré un gain professionnel et/ou personnel. Huit fois sur dix, ils ont estimé le temps d’attente avant d’entrer en formation rapide à correcte. En suivant une formation, il ont obtenu un gain de + 28 points sur le retour à l’emploi et 77 % sont satisfaits de l’emploi retrouvé.
Etude Apec/Anact - Télétravail des cadres, janvier 2022Apec
Avec la généralisation du télétravail imposée par la crise, l’Apec, en collaboration avec l'Anact, s’est intéressée à la manière dont les entreprises abordent aujourd’hui la question du travail hybride. Selon quelles modalités ? Avec quel impact sur les pratiques managériales ou sur les pratiques des RH ?
Par rapport à une population témoin comparable, les jeunes bénéficiaires de l’accompagnement intensif jeunes (AIJ) sont plus souvent en emploi 8 mois après leur entrée (+10 points), soit une hausse de 28%, et plus souvent en emploi durable (+5 points). Ils expriment également une satisfaction plus élevée de leur accompagnement.
Cette forme d’accompagnement leur permet d’être plus motivés (+27 points) et mieux outillés dans leur recherche d’emploi. Les jeunes sont plus mobilisés et utilisent de façon plus intensive les différents canaux de recrutement.
Pratiques et impact des activités réduitesFrance Travail
Ce document présente les résultats des travaux menés sur le thème de l’activité réduite, par cinq laboratoires sélectionnés dans le cadre d’un appel à propositions de recherches lancé par Pôle emploi avec le concours de son conseil scientifique.
Au-delà de la diversité des pratiques observables des activités réduites, plus souvent subies que choisies, leurs effets sont globalement positifs. En permettant de conserver un lien étroit au monde du travail, l’activité réduite évite le plus souvent de s’enfermer dans la précarité et de bénéficier d’un « effet tremplin » pour sortir du chômage et accéder à un emploi plus durable. De plus, dans un contexte où les formes particulières d’emploi se diffusent et deviennent de moins en moins atypiques, l’attitude des recruteurs peut bénéficier à ceux qui ont connu le temps partiel ou les emplois temporaires entrecoupés de périodes de chômage, dès lors que cette situation devient banale dans le métier considéré.
Quel usage des outils numériques pour la recherche d'emploi ?France Travail
Avec un taux d’utilisation d’Internet et un niveau d’équipement très proches de celui de l’ensemble de la population, les demandeurs d’emploi sont des « habitués » d’Internet et des nouvelles technologies : 96% d’entre eux les utilisent dans leur quotidien et 73% sont inscrits sur les réseaux sociaux.
Ces nouvelles technologies sont également mises à profit pour retrouver un emploi. Ainsi, 88% des demandeurs d’emploi mobilisent Internet pour effectuer des démarches effectives de recherche d’emploi comme consulter et répondre à des offres, envoyer des candidatures spontanées, déposer un CV en ligne (85%), mais aussi pour s’informer sur le marché du travail (66%), obtenir des conseils sur les techniques de recherche d’emploi comme la rédaction d’un CV ou d’une lettre de motivation, ou encore pour suivre des formations en ligne (14%). Les plus âgés et les moins diplômés utilisent toutefois moins les outils numériques.
Le site de Pôle emploi, pole-emploi.fr, est le site le plus consulté par les demandeurs d’emploi pour leur recherche d’emploi avec un taux d’utilisation de 87%, et 77% de ses utilisateurs sont satisfaits des informations qu’ils y trouvent. Le site est principalement consulté pour ses offres d’emploi, mais il offre également une gamme étendue de services qui se diversifient sans cesse (informations relatives au marché du travail, aides proposées, accompagnements en ligne…).
Pour autant, les canaux de recherche « en ligne » ne se substituent pas aux canaux « hors ligne ». Ceux-ci restent les plus utilisés et les plus efficaces pour retrouver un emploi, avec en tête la sollicitation du réseau personnel et professionnel (37% des retours à l’emploi). Les outils numériques apparaissent donc au final comme complémentaires aux moyens de recherche d’emploi traditionnels, et permettent de rendre plus efficaces les démarches de recherche d’emploi.
Portait statistique du demandeur d'emploi : 20 ans d'évolutionFrance Travail
Entre 1996 et 2015, les caractéristiques des demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi ont évolué, au rythme
des cycles économiques, mais également en lien avec les grandes tendances d’évolutions démographiques :
hausse de l’activité des seniors et de la participation des femmes au marché du travail.
Les entrées en formation des demandeurs d'emploi au 4e trimestre 2016France Travail
Au 4e trimestre 2016, on compte près de 281 000 entrées en formation de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi. Avec la montée en charge du plan « 500 000 formations supplémentaires », le nombre d’entrées en formation progresse fortement : +103% par rapport au 4e trimestre 2015.
Sur l’année 2016, on compte environ 887 500 entrées en formation de demandeurs d’emploi, soit +71% par rapport à 2015.
La population des « cadres », statut spécifiquement français qui renvoie à des fonctions d’encadrement et d’expertise, a longtemps été considérée comme étant épargnée par le chômage. Depuis les années 1990 cependant, ce n’est plus totalement le cas : le taux de chômage des cadres augmente lors des périodes de mauvaise conjoncture économique (même s’il reste très inférieur à celui d’autres catégories socioprofessionnelles), et une partie des cadres connaissent l’expérience du chômage de longue durée : parmi les 48 120 cadres inscrits sur les listes de demandeurs d’emploi au premier trimestre 2010, 36% ont cumulé au moins 12 mois sur les listes au cours des deux ans qui ont suivi leur inscription.
Les cadres débutant un épisode de chômage ont des représentations diverses de leur situation, qui renvoient à l’hétérogénéité de leur vécu du monde du travail et de leurs aspirations. Malgré cette diversité de représentation, on observe cependant des étapes communes dans l’évolution des représentations qu’ont les cadres de leur épisode de recherche d’emploi (temps du retour sur soi, période de doute et d’incompréhension, période des concessions).
Au total, quatre grands types de trajectoires donnant lieu à une inscription de longue durée à Pôle emploi apparaissent :
Plus d’un tiers des cadres demandeurs d’emploi de longue durée restent inscrits pendant près de deux ans, en effectuant peu d’activité réduite, avant de sortir durablement des listes de demandeurs d’emploi.
Un deuxième ensemble de trajectoires, qui concernent un peu plus souvent les femmes est marqué par l’exercice rapide d’une activité réduite (tout en restant inscrit à Pôle emploi), qui dans la grande majorité des cas, précède une sortie durable des listes.
Un peu moins d’un tiers des cadres demandeurs d’emploi de longue durée connaissent une réinsertion longue et difficile, pouvant dans certains cas prendre la forme d’une transition longue vers la retraite.
Enfin, une situation assez particulière et limitée quantitativement (3% des hommes) est le cas des cadres demandeurs d’emploi connaissant une réinsertion via la création d’entreprise.
Mieux anticiper les besoins du marché du travail - Enjeux et perspectives op...France Travail
Dans quel contexte Pôle emploi va-t-il devoir agir aujourd’hui et au cours des mois suivants ? Quels sont les enjeux et besoins essentiels auxquels il faut que l’établissement soit en capacité de répondre, en cohérence avec la convention tripartite signée avec l’État et l’Unédic pour les années 2015 à 2018 et le projet stratégique 2015-2020 ?
Comment les start-up recrutent leurs premiers salariés ?France Travail
Les pratiques de recrutement au sein des start-up ne se distinguent pas toujours de celles observées dans les entreprises classiques, et notamment au sein des petits établissements. Cependant le besoin rapide en compétences de haut niveau et notamment dans le domaine du développement informatique qui s’exprime parmi les start-up est un élément discriminant qui induit des processus de recrutement et certaines difficultés d’un type particulier.
Le premier collaborateur est souvent un stagiaire, en grande partie en raison de contraintes financières mais aussi pour tester et cerner plus précisément le besoin en compétences. Certaines start-up font également appel parfois au démarrage de leur activité à des « free lance », qui affichent des compétences rares et qui permettent à la start-up de bénéficier d’une expérience « sénior » sans engagement de leur part et à moindre coût.
Les fondateurs de start-up ont de fortes exigences en matière de compétences techniques, en matière de développement informatique bien sûr, mais aussi dans d’autres domaines en fonction de leur activité (physiciens, biologistes, mathématiciens…). Mais ils portent aussi un vif intérêt aux qualités comportementales, notamment l’autonomie, la capacité à s’auto-former. Cet intérêt prononcé pour les « savoir être » professionnels se retrouve chez la plupart des entreprises. Cependant, les fondateurs de start-up visent en particulier l’agilité, la débrouillardise et surtout mettent en avant la nécessaire adhésion au projet d’entreprise, adhésion qu’ils traduisent souvent par une disponibilité de tous les instants.
Pour trouver ces compétences, les fondateurs de start-up mobilisent divers canaux et privilégient sensiblement le réseau, en particulier le réseau des écoles. Les jobboards sont au final peu utilisés et le recours aux cabinets de recrutement est très marginal.
Les fondateurs de start-up considèrent que leur entreprise bénéficie d’une forte attractivité (attrait du défi technologique, de l’enjeu sociétal ou encore de l’environnement de travail et des possibilités d’évolution), et ne semblent pas craindre la concurrence des grosses structures (avec une réserve pour les stagiaires). Cependant ils rencontrent un certain nombre de difficultés dans le processus de recrutement.
Ces difficultés sont liées en grande partie à l’inexpérience du recruteur et à son manque de disponibilité, qui le conduit parfois à mal estimer son besoin et à se tromper sur les qualités de la personne qu’il recrute, mais sont dues également aux fortes tensions pour certains métiers, notamment celles observées pour les développeurs informatiques.
180302 ara reclassement_formation_sortantsFrance Travail
Près de 65 200 demandeurs d’emploi de la région sont sortis de formation en 2016 (soit 12% du chiffre national). Parmi eux, 60% ont accédé à un emploi dans les six mois suivant la fin de formation (+4 points par rapport à la moyenne nationale).
Enquête sur le devenir à 6 mois des stagiaires du programme PQCP (Parcours de Qualification et de Certification Professionnelles) sortis entre septembre 2013 et août 2014 d’une formation qualifiante ou certifiante, financée par la Région, Pôle emploi et l’Agefiph.
Accompagner les demandeurs d'emploi et les entreprises pendant le confinementFrance Travail
Pendant la période de confinement, une part importante de l’activité économique a été interrompue ou fortement réduite, entraînant une très forte baisse des recrutements et des retours à l’emploi. Dans le même temps, les agences de Pôle emploi ont temporairement cessé d’accueillir du public afin de prévenir la contagion du coronavirus.
La mobilisation de Pôle emploi pendant cette période a permis d’assurer le maintien des services aux demandeurs d’emploi et aux entreprises : garantir le bon paiement de l’indemnisation du chômage, répondre aux sollicitations, assurer l’inscription, notamment au travers du premier entretien, proposer des prestations d’accompagnement, accompagner les employeurs dans leurs recrutements prioritaires. Les enquêtes réalisées au cours de cette période montrent que grâce à ces actions, Pôle emploi est resté accessible pendant la période de confinement.
Offres pourvues et abandons de recrutement en 2021 France Travail
A partir du printemps 2021, la levée des restrictions sanitaires s’est accompagnée d’une reprise nette du marché du travail, avec une forte hausse des offres d’emploi et une baisse du nombre de demandeurs d’emploi.
Parmi ces offres clôturées entre juin et septembre 2021, 85,9% ont été pourvues. Dans la plupart des cas, ces recrutements donnent satisfaction même s’ils se concrétisent globalement avec plus de difficultés qu’en 2018. Le délai médian est resté stable par rapport à 2018 (45 jours).
Parmi les offres n’ayant pas abouti à un recrutement, 3% ont été annulées suite à la disparition du besoin ou pour restriction budgétaire, 5% des offres faisaient l’objet d’un recrutement toujours en cours et 6% des offres ont été abandonnées faute de trouver un candidat (contre 4,9% en 2018).
Activ'projet, une prestation efficace d'accompagnement au projet professionnelFrance Travail
En 2019, 130 000 demandeurs d’emploi ont bénéficié de la prestation Activ’projet pour définir ou confirmer leur projet professionnel. L’accompagnement proposé est jugé utile par 9 bénéficiaires sur 10 ; il leur a permis d’y voir plus clair sur leurs compétences, de mieux valoriser leur expérience antérieure, d’être plus confiants et mobilisés dans leur recherche d’emploi et également de mieux appréhender le marché du travail.
Au final 75% des bénéficiaires estiment que la prestation leur a permis d’avancer sur leur projet professionnel. De plus, Activ’projet accélère l’accès à l’emploi et l’accès à l’emploi durable des bénéficiaires : 12 mois après la fin de la prestation, leur taux d’accès à l’emploi est supérieur de 3 points à celui d’une population témoin (48% contre 45%).
Etude Apec - Recrutements et tension - édition 2015Apec
En 2014, près de 70 % des opportunités d’emploi ayant fait l’objet d’une diffusion d’offre sur apec.fr ont donné lieu à un recrutement dans les trois à six mois après leur parution.
Dans 10 % des cas, le recrutement est finalement abandonné, et dans près de 20 % des cas, le recrutement est toujours en cours.
Les entreprises recrutent majoritairement pour des remplacements, et le poids des créations de poste dans les motifs de recrutement a continué de baisser en 2014 (48 %). Dans un contexte économique dégradé, voire incertain, les entreprises sont en effet frileuses à l’idée de créer de nouveaux postes. De plus, les recrutements qui correspondent à de nouveaux postes sont moins souvent finalisés. Ils sont plus fréquemment abandonnés ou toujours en cours trois à six mois après la parution de l’offre.
Selon les recruteurs, un recrutement toujours en cours s’explique souvent par un manque de candidatures adéquates. Les principales raisons avancées pour expliquer un recrutement abandonné sont d’ordre économique ou budgétaire, suivies de la redéfinition du poste et du manque de candidatures.
Six recruteurs sur dix perçoivent la recherche de candidats comme difficile. Les fonctions qui attirent le moins de candidatures sont celles pour lesquelles les recruteurs expriment le plus de difficultés à trouver le profil adéquat : l’informatique, suivie de la production industrielle-travaux et chantier.
Mieux anticiper les besoins du marché du travail, enjeux et perspectives pour...France Travail
- LES ÉVOLUTIONS ÉCONOMIQUES, DE L’EMPLOI ET DU CHÔMAGE : UN POSSIBLE REBOND MAIS UN CHÔMAGE QUI RESTERA À UN NIVEAU ÉLEVÉ
- LES DEMANDEURS D'EMPLOI : DIVERSITÉ DES PUBLICS ET DE LEURS BESOINS
- LES EMPLOYEURS : DES INTENTIONS DE RECRUTEMENT QUI PROGRESSENT LÉGÈREMENT
ET DES PRATIQUES D’EMBAUCHE EN ÉVOLUTION ?
- DISPARITÉS RÉGIONALES ET LOCALES
DE L’EMPLOI ET DU CHÔMAGE
Durant l’année 2019, Pôle emploi Provence-Alpes-Côte d’Azur a mis en œuvre 62 310 actions de formation pour ses demandeurs d’emploi. Parmi les bénéficiaires, 57 % étaient demandeurs d’emploi identifiés PIC et/ou Demandeurs d’Emploi de Longue Durée. 91 % des bénéficiaires ont déclaré un gain professionnel et/ou personnel. Huit fois sur dix, ils ont estimé le temps d’attente avant d’entrer en formation rapide à correcte. En suivant une formation, il ont obtenu un gain de + 28 points sur le retour à l’emploi et 77 % sont satisfaits de l’emploi retrouvé.
Etude Apec/Anact - Télétravail des cadres, janvier 2022Apec
Avec la généralisation du télétravail imposée par la crise, l’Apec, en collaboration avec l'Anact, s’est intéressée à la manière dont les entreprises abordent aujourd’hui la question du travail hybride. Selon quelles modalités ? Avec quel impact sur les pratiques managériales ou sur les pratiques des RH ?
Par rapport à une population témoin comparable, les jeunes bénéficiaires de l’accompagnement intensif jeunes (AIJ) sont plus souvent en emploi 8 mois après leur entrée (+10 points), soit une hausse de 28%, et plus souvent en emploi durable (+5 points). Ils expriment également une satisfaction plus élevée de leur accompagnement.
Cette forme d’accompagnement leur permet d’être plus motivés (+27 points) et mieux outillés dans leur recherche d’emploi. Les jeunes sont plus mobilisés et utilisent de façon plus intensive les différents canaux de recrutement.
Pratiques et impact des activités réduitesFrance Travail
Ce document présente les résultats des travaux menés sur le thème de l’activité réduite, par cinq laboratoires sélectionnés dans le cadre d’un appel à propositions de recherches lancé par Pôle emploi avec le concours de son conseil scientifique.
Au-delà de la diversité des pratiques observables des activités réduites, plus souvent subies que choisies, leurs effets sont globalement positifs. En permettant de conserver un lien étroit au monde du travail, l’activité réduite évite le plus souvent de s’enfermer dans la précarité et de bénéficier d’un « effet tremplin » pour sortir du chômage et accéder à un emploi plus durable. De plus, dans un contexte où les formes particulières d’emploi se diffusent et deviennent de moins en moins atypiques, l’attitude des recruteurs peut bénéficier à ceux qui ont connu le temps partiel ou les emplois temporaires entrecoupés de périodes de chômage, dès lors que cette situation devient banale dans le métier considéré.
Quel usage des outils numériques pour la recherche d'emploi ?France Travail
Avec un taux d’utilisation d’Internet et un niveau d’équipement très proches de celui de l’ensemble de la population, les demandeurs d’emploi sont des « habitués » d’Internet et des nouvelles technologies : 96% d’entre eux les utilisent dans leur quotidien et 73% sont inscrits sur les réseaux sociaux.
Ces nouvelles technologies sont également mises à profit pour retrouver un emploi. Ainsi, 88% des demandeurs d’emploi mobilisent Internet pour effectuer des démarches effectives de recherche d’emploi comme consulter et répondre à des offres, envoyer des candidatures spontanées, déposer un CV en ligne (85%), mais aussi pour s’informer sur le marché du travail (66%), obtenir des conseils sur les techniques de recherche d’emploi comme la rédaction d’un CV ou d’une lettre de motivation, ou encore pour suivre des formations en ligne (14%). Les plus âgés et les moins diplômés utilisent toutefois moins les outils numériques.
Le site de Pôle emploi, pole-emploi.fr, est le site le plus consulté par les demandeurs d’emploi pour leur recherche d’emploi avec un taux d’utilisation de 87%, et 77% de ses utilisateurs sont satisfaits des informations qu’ils y trouvent. Le site est principalement consulté pour ses offres d’emploi, mais il offre également une gamme étendue de services qui se diversifient sans cesse (informations relatives au marché du travail, aides proposées, accompagnements en ligne…).
Pour autant, les canaux de recherche « en ligne » ne se substituent pas aux canaux « hors ligne ». Ceux-ci restent les plus utilisés et les plus efficaces pour retrouver un emploi, avec en tête la sollicitation du réseau personnel et professionnel (37% des retours à l’emploi). Les outils numériques apparaissent donc au final comme complémentaires aux moyens de recherche d’emploi traditionnels, et permettent de rendre plus efficaces les démarches de recherche d’emploi.
Bénéficiaires du CSP et sortie du dispositifUnédic
Cette étude suit le parcours des bénéficiaires du Contrat de sécurisation professionnelle (CSP) entrés dans le dispositif entre octobre 2011 et avril 2012. Cette étude est réalisée sur la base de données administratives (FNA).
L'étude décrit le profil des bénéficiaires de ce dispositif et mesure à quelle vitesse ils sortent des listes de demandeurs d’emploi, notamment en les comparant à des populations similaires n’ayant pas bénéficié de l’accompagnement en CSP.
Le Contrat de sécurisation professionnelle (CSP) vu par les licenciés économi...Unédic
Gatard et Associés a conduit pour l’Unédic en février-mars 2014, une étude qualitative auprès de 47 licenciés économiques afin d’approfondir les motivations et la décision des bénéficiaires à opter pour le CSP, et de faire un bilan de l’accompagnement apporté.
Dossier de référence sur le Contrat de sécurisation professionnelle (CSP)Unédic
Dans le cadre de la négociation sur le Contrat de sécurisation professionnelle ouverte le 27 octobre, les partenaires sociaux et l'État mettent à disposition du public un dossier de référence : travaux d'évaluation du dispositif, éléments de bilan financier et aspects réglementaires.
La place du numérique dans la recherche de candidats par les employeursFrance Travail
La multiplication des outils numériques destinés à faciliter le rapprochement de l’offre et de la demande d’emploi n’a pas pour autant modifié en profondeur les pratiques de recrutement des entreprises.
Este documento contrasta las características de un jefe controlador con las de un líder entusiasta, argumentando que los líderes deben inyectar pasión en sus equipos para lograr el éxito. Explica que la pasión es el combustible del éxito y que los líderes deben controlar sus impulsos para no dañar la moral de sus colaboradores. También describe cinco pilares clave de un equipo ganador: compromiso, lealtad, sacrificio, perseverancia y unión. Concluye diciendo que los líderes deben predicar con el
8 constructions vertes et responsables
Présentation dans le cadre de l'événement "Quelles sont les vraies (éco)innovations de demain ?", organisé par les étudiants du Master Environnement de l'Université de Cergy Pontoise le 8 Mars 2016 à la Recyclerie.
Le Boom des start-up de l'e-tourisme collaboratif #eventpluggersLucie Thomas
Compte rendu de la conférence "Le Boom des start-up du tourisme collaboratif, à l'ère du numérique" du 31 mars 2015 au Campus Cluster Innovation.
#eventpluggers
Étudiants, professionnels, entrepreneurs, adeptes du digital ou encore voyageurs 2.0 dans l'âme, étaient présents le 31 mars 2015 au Campus Cluster Innovation (Paris 13) pour participer à LA conférence sur le digital: tremplin des start-up du secteur du tourisme collaboratif.
Les nouveaux acteurs incontournables du milieu, présentaient leurs concepts et les clés de leur succès !
Team #tourismecollaboratif
@grisoni_claire
@ManonLavergne
@EliseDbe
@Lulu_Ths
Etudiantes en MBA Stratégie et Communication digitale
El documento describe Google+, una red social creada por Google. Señala que Google+ tiene varias utilidades educativas como organizar contactos en círculos, subir y etiquetar fotos e imágenes, suscribirse a temas de interés, realizar video llamadas, y crear comunidades sobre diferentes temas. El documento invita a unirse a su comunidad en Google+ para probar sus características.
Linux es un sistema operativo libre y de código abierto similar a Unix. Fue creado por Linus Torvalds en 1991 y desde entonces ha tenido muchas versiones. Se caracteriza por ser gratuito y venir con su código fuente. Ubuntu es una popular distribución de Linux diseñada para ser fácil de usar, con lanzamientos cada 6 meses.
Los colores primarios son aquellos que no se pueden obtener mediante la mezcla de otros colores. Se consideran primarios el rojo, azul y amarillo. Al mezclar dos colores primarios se obtienen colores secundarios. El círculo cromático clasifica los colores y muestra las relaciones de oposición entre ellos, como el azul y el naranja, el rojo y el verde, y el amarillo y el violeta. Los colores cálidos van del rojo al amarillo, mientras que los fríos van del
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Parmi l’ensemble des sortants d’une formation prescrite par Pôle emploi en 2015, 57% accèdent à un emploi dans les six mois qui suivent. Ce taux progresse de 1,3 point par rapport à 2014.
Le taux d’accès à l’emploi après une formation est en moyenne plus élevé pour les formations préalables à l’embauche (AFPR, POEI), pour les demandeurs d’emploi les plus jeunes et plus faible pour les demandeurs d’emploi de longue durée. La hausse du taux d’accès à l’emploi entre 2014 et 2015 est plus marquée pour les populations les plus éloignées de l’emploi (seniors, demandeurs d’emploi de longue durée).
Selon l’enquête « Sortants de formation », parmi les demandeurs d’emploi ayant terminé une formation en mars 2015 et retrouvé un emploi six mois plus tard, l’emploi retrouvé correspond dans près de deux tiers des cas à l’emploi recherché. L’expérience professionnelle et en particulier la multiplication des expériences professionnelles semblent être des atouts pour le reclassement. Enfin, près de neuf demandeurs d’emploi sur dix affirment que leur formation a répondu à leurs attentes et environ 90 % des demandeurs d’emploi ayant retrouvé un emploi sont satisfaits de l’emploi retrouvé.
Les entrées en formation des demandeurs d'emploi au 3e trimestre 2020France Travail
Au 3e trimestre 2020, on compte environ 279 000 entrées en formation de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi. Le nombre d’entrées en formation augmente de 32,1% sur un an.
La formation ouverte à distance (FOAD) : une modalité d'apprentissage adaptée...France Travail
Les résultats d’une enquête menée en novembre 2020 sur la FOAD montrent que 83% des demandeurs d’emploi bénéficiaires estiment que le mode à distance est approprié à la formation suivie. La motivation et l’autonomie demeurent des éléments essentiels dans le processus de formation à distance : pour trois quart des stagiaires,
l’entrée en FOAD fait suite à une démarche personnelle. Si l’intérêt et le contenu des formations à distance satisfont l’ensemble des bénéficiaires, la disponibilité et les échanges avec le formateur sont moins souvent appréciés que dans le cadre de formations en présentiel.
Enfin, si la formation hybride intégrant partiellement ou totalement le mode distance est davantage privilégiée par ceux qui en ont déjà fait l’expérience, un bénéficiaire de formation en présentiel sur trois envisage également de suivre ce type de formation dans l’avenir.
Les entrées en formation des demandeurs d'emploi au 4e trimestre 2020France Travail
Au 4e trimestre 2020, on compte environ 350 000 entrées en formation de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi. Le nombre d’entrées en formation augmente de 43,9% sur un an. Sur l’ensemble de l’année 2020, on dénombre près de 947 000 entrées en formation de demandeurs d’emploi, en hausse de 13%.
Etude Apec - Perceptions et pratiques des cadres en matière de formation cont...Apec
Une enquête de l'Apec qui fait le point sur plusieurs aspects de la formation continue :
- Les pratiques des cadres
- Leur perception des impacts de la formation continue
- Leur opinion concernant les politiques de formation
- Leur regard sur les objectifs poursuivis
- Leurs souhaits éventuels…
Les entrées en formation au 3e trimestre 2022France Travail
Au 3e trimestre 2022 on compte 319 460 entrées en formation de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi. Le nombre d’entrées en formation recule de 2,7% sur un an.
Chômage indemnisé ou non indemnisé - Situation au 30 septembre 2014France Travail
Fin septembre 2014, le nombre de chômeurs potentiellement indemnisables inscrits à Pôle emploi s’établit à 5 387 500, soit une augmentation de 5,1% en un an. Parmi ceux-ci, les effectifs non indemnisés progressent de +8,3% et les effectifs des indemnisés de +2,2%.
Les entrées en formation des demandeurs d'emploi au 2e trimestre 2020France Travail
Au 2e trimestre 2020, on compte environ 124 000 entrées en formation de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi. Dans un contexte de crise sanitaire et de confinement, le nombre d’entrées en formation diminue de 35,7% sur un an.
Panel entrants : les demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi en décembre 2016France Travail
Parmi les demandeurs d’emploi qui se sont inscrits sur les listes de Pôle emploi en décembre 2016, plus de quatre sur dix (43%) sont en emploi en juin 2017,six mois après leur inscription : 38% ont repris une activité salariée et 5% ont créé leur entreprise.
47% sont en recherche d’emploi, 5% sont en formation et 5% dans une autre situation (maladie, retraite, arrêt de recherche d’emploi…).
Au total, 59% des demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en décembre 2016 ont accédé à l’emploi au cours des six mois qui ont suivi leur inscription.
Les demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi en décembre 2016France Travail
Parmi les demandeurs d’emploi qui se sont inscrits sur les listes de Pôle emploi en décembre 2016, plus de quatre sur dix (43%) sont en emploi en juin 2017,six mois après leur inscription : 38% ont repris une activité salariée et 5% ont créé leur entreprise.
47% sont en recherche d’emploi, 5% sont en formation et 5% dans une autre situation (maladie, retraite, arrêt de recherche d’emploi…).
Au total, 59% des demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en décembre 2016 ont accédé à l’emploi au cours des six mois qui ont suivi leur inscription.
Enquête "entrants au chômage" - Panel 2012France Travail
L’enquête « entrants au chômage » porte sur une cohorte de demandeurs d’emploi s’inscrivant sur les listes de Pôle emploi au cours du mois de décembre de chaque année paire. Cette enquête, se déroulant en trois vagues successives à intervalle de six mois chacune, permet de donner des éléments descriptifs sur les trajectoires des demandeurs d’emploi sur une période totale de 18 mois et d’apprécier ainsi les facteurs de reclassement. Les résultats présentés ici concernent les entrants de décembre 2012 et sont issus des trois interrogations qui ont eu lieu en juin 2013, décembre 2013 et juin 2014.
Etude Apec - Conjoncture et stratégies professionnelles des cadresApec
Edition 2015 du baromètre réalisé par l'Apec auprès de 920 cadres en emploi dans le secteur privé.
Les cadres interrogés fin 2015 se montrent plus confiants en ce qui concerne la situation économique en général, et aussi plus optimistes quant à leur avenir professionnel. Les jeunes cadres sont plus particulièrement concernés, avec 3 cadres de moins de 35 ans sur 4 se disant optimistes, contre 2 cadres sur 5 parmi les plus de 55 ans.
Les intentions de mobilité progressent et retrouvent leur niveau d’il y a deux ans, avec 29 % des cadres envisageant de quitter volontairement leur entreprise. Cependant, rester dans la même entreprise au même poste reste la principale option dans les 12 prochains mois pour 43 % des cadres. Dans cette optique, les cadres envisagent de prendre du recul et de profiter de la vie, d’enrichir leur réseau professionnel ou d’être force de proposition et d’innovation. Enfin, 3 cadres sur 4 manifestent un fort intérêt pour suivre des formations courtes.
L'accès à l'emploi des demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi en juin 201...France Travail
Parmi les demandeurs d’emploi inscrits en juin 2019, 42,8% accèdent à un emploi d’un mois ou plus au cours des 6 mois suivant leur entrée sur les listes.
Le taux d’accès à l’emploi durable six mois après l’inscription est de 34,3%.
Les aides à la mobilité géographique sont encore peu connues des demandeurs d...France Travail
Les aides à la mobilité dans le cadre de la recherche d’emploi restent les plus mobilisées et représentent comme les années précédentes près de la moitié de l’ensemble des aides attribuées. En revanche, la part des aides à la mobilité géographiques attribuées par Pôle emploi dans le cadre d’une reprise d’emploi a progressé entre 2016 et 2017 ( 5 points de pourcentage de plus) tandis que la part des aides au financement des frais de formation s’est légèrement réduite.
Similaire à Enquête "sortants de formation 2014" (20)
La durée de chômage au 4e trimestre 2023.pdfFrance Travail
Au 4e trimestre 2023, la durée d’inscription à France Travail, mesurée à partir de l’indicateur conjoncturel de durée au chômage (ICDC) s’établit à 350 jours.
Les retours à_l'emploi des DE au 4ème trimestre 2023France Travail
Au cours du 4e trimestre 2023, près de 81 800 demandeurs d’emploi inscrits en catégories A et B ont accédé à un emploi d’un mois ou plus, soit une baisse de 3,7% par rapport au 4e trimestre 2022. Sur la même période, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits en catégories A et B diminue de 0,1%.
Part des demandeurs d'emploi indemnisables : situation au 30 septembre 2023France Travail
Fin septembre 2023, 70,3 % des personnes inscrites à France Travail en catégories A, B, C ont un droit ouvert à l’indemnisation. Parmi celles-ci, 70,3 % sont indemnisées.
Ainsi, 49,4% des personnes inscrites à France Travail en catégories A, B, C sont indemnisées.
Les employeurs des salariés intermittents du spectacle au 3e trimestre 2023France Travail
Au cours du 3e trimestre 2023, 62 200 employeurs (+1,3% par rapport au 3e trimestre 2022) ont employé au moins un salarié intermittent du spectacle relevant du champ d’application des annexes 8 et 10 de l’Assurance chômage. Le nombre de salariés est également en hausse sur la même période (+1,4%), alors que le nombre de contrats de travail, la masse salariale et le volume d’heures travaillées sont en baisse (respectivement -2,1%, -2,4% et -2,8%).
Le contrôle de la recherche d'emploi en 2023France Travail
Au cours de l’année 2023, 523 400 contrôles de la recherche d’emploi ont été effectués, en hausse de 4,4% par rapport à 2022. 60% des contrôles ont été déclenchés par des requêtes ciblées. Un quart des contrôles sont faits sur une base aléatoire et 15% proviennent de signalements du conseiller référent.
Tableau de la filière maritime et fluviale en FranceFrance Travail
A l’occasion de la semaine de l’emploi maritime, France Travail publie sa nouvelle édition du tableau de la filière maritime et fluviale. En 2023, France Travail a ainsi proposé 418 000 offres d’emploi dans ce secteur aux 168 000 demandeurs d’emploi liés aux métiers maritimes et fluviaux.
ES Economie Verte 2023 en Région Provence-Alpes-Côte d'AzurFrance Travail
Dans la région, 16% de l’offre d’emploi concerne l’économie verte avec une évolution annuelle de +6%. La filière du bâtiment, énergies renouvelables, maîtrise de l’énergie est la plus représentée. Chiffres clés et tendances du secteur.
Plus de 58 900 offres ont été déposées à France Travail en un an au 30 juin 2023 : 5% pour les métiers verts et 95 % pour les métiers verdissants.
Demandeurs d'emploi indemnisés au 4e trimestre 2023France Travail
Au 4e trimestre 2023, 2 894 600 demandeurs d’emploi étaient indemnisés, en augmentation de 0,7% sur un trimestre et de 4,1% sur un an. Les bénéficiaires de l’Assurance chômage représentent 88,1% des personnes indemnisées au 4e trimestre 2023.
Les femmes demandeuses d'emploi inscrites à France Travail en 2023.pdfFrance Travail
Fin 2023, 48,8% des demandeurs d’emploi inscrits à France Travail en catégorie A sont des femmes. Depuis 2009, la part des femmes au sein des personnes inscrites en catégorie A est proche de celle observée au sein des personnes en emploi.
L'accès à l'emploi des demandeurs d'emploi inscrits à France Travail mesuré e...France Travail
Au cours des 6 mois suivant leur inscription en mars 2023, 45% des demandeurs d’emploi accèdent à un emploi d’un mois ou plus. Vingt-quatre mois après leur inscription en septembre 2021, 75% des demandeurs d’emploi accèdent à un emploi d’un mois ou plus.
Les employeurs des salariés intermittents du spectacle au 2e trimestre 2023 .pdfFrance Travail
Au cours du 2e trimestre 2023, 61 000 employeurs (+4,6% par rapport au 2e trimestre 2022) ont employé au moins un salarié intermittent du spectacle relevant du champ d’application des annexes 8 et 10 de l’Assurance chômage. Le nombre de salariés et la masse salariale sont également en hausse sur la même période (+3,6% et +3,1%), alors que le nombre de contrats de travail et le volume d’heures travaillées sont en baisse (respectivement -1,8% et -0,1%).
La durée de chômage augmente au 3e trimestre 2023.pdfFrance Travail
Au 3e trimestre 2023, la durée d’inscription à France Travail, mesurée à partir de l’indicateur conjoncturel de durée au chômage (ICDC) s’établit à 328 jours.
Part des demandeurs d'emploi indemnisables : situation au 30 juin 2023France Travail
En 2022, les dépenses d’indemnisation au titre des annexes 8 et 10 ont diminué de 13,8% du fait de la fin de l’année blanche et de la reprise d’activité.
Part des demandeurs d'emploi indemnisables : situation au 30 juin 2023
Enquête "sortants de formation 2014"
1. ENQUÊTE «SORTANTS DE FORMATION 2014»
UN DEMANDEUR D’EMPLOI SUR
DEUX EST EN EMPLOI SIX MOISAPRÈS
AVOIR BÉNÉFICIÉ D’UNE FORMATION
EDITA JASAROSKI, CHRISTEL POUJOULY – DIRECTION DES STATISTIQUES, DES ÉTUDES ET DE L’ÉVALUATION
En 2014, un demandeur d’emploi sur deux (49,5%) était en emploi six mois après la fin de la
formation, soit un léger recul sur un an de -1,3 point. Les taux de retour à l’emploi restent plus
élevés suite à une formation financée par Pôle emploi (51,4% contre 48,4% pour les autres).
Pour près d’un demandeur d’emploi sur dix, la formation achevée en 2014 était une formation
prioritaire (débutée dans le cadre du « Plan 30 000 »).
En 2014, un demandeur d’emploi sur deux
(49,5%) était en emploi six mois après la fin
d’une formation. Le taux de retour à l’emploi
est en léger recul par rapport à 2013
(-1,3 point) et demeure plus élevé pour les
bénéficiaires d’une formation financée par
Pôle emploi (51,4% contre 48,4% pour les
autres). Les taux de retour à l’emploi 6 mois
après la formation se différencient selon le
dispositif de formation. Ils restent les plus
élevés pour les formations de type préalable
à l’embauche (73,2%), bien qu’ils affichent
une baisse sensible sur un an (79,1% en
2013). Le taux de retour à un emploi
durable1
est stable sur un an et s’établit à
37,2%. En 2014, trois emplois retrouvés sur
quatre sont des emplois durables.
Neuf personnes sur dix se disent satisfaites
de l’emploi retrouvé et deux personnes
sur trois (66,1%) déclarent avoir trouvé
l’emploi qu’elles cherchaient.
Globalement, les formations suivies
correspondent aux attentes des personnes
interrogées : 70,6% estiment qu’elles les
ont aidées ou les aideront à retrouver
un emploi.
Pour près d’une personne sur dix ayant
achevé une formation en mars 2014, celle-ci
était une formation prioritaire (débutée
en 2013 dans le cadre du « Plan 30 000 »).
Le taux de retour à l’emploi suite à ces
formations (49,1%) est comparable à celui
observé pour les autres, mais il s’agit moins
souvent d’un emploi durable (35,1%). En
revanche, au cours des 6 mois qui ont suivi
la formation, les bénéficiaires de formations
prioritaires ont plus fréquemment que les
autres eu accès à un emploi (72,6% contre
69,3%).
EN 2014
50 %DES DEMANDEURS D’EMPLOI
SONT EN EMPLOI SIX MOIS
APRÈS LA FIN DE LA
FORMATION
UN RECLASSEMENT SUR DEUX
À L’ISSUE D’UNE FORMATION
FINANCÉE PAR PÔLE EMPLOI
Chaque année, Pôle emploi réalise une
enquête auprès d’un échantillon de
demandeurs d’emploi sortis de formation six
mois plus tôt. En 2014, six mois après la fin
d’une formation prescrite par Pôle emploi
(cf. encadré), un bénéficiaire sur deux est en
emploi (49,5% cf. graphique 1), 42,8% sont
toujours à la recherche d’un emploi et environ
8% déclarent être toujours en formation,
en congés ou bien avoir abandonné leurs
recherches. Le taux de reclassement enregistre
un léger recul (- 1,3 point) sur un an. Si,
comme en 2012 et 2013, le taux de retour à
l’emploi reste plus élevé suite à une formation
financée par Pôle emploi (51,4% contre
48,4%), l’écart avec celles non financées par
Pôle emploi tend à se réduire, passant de
10 points en 2012, à 5,1 points en 2013 et à
3 points en 2014.
Près des trois quarts des bénéficiaires de
formations de type « préalable à l’embauche »
(Action de formation préalable au recrutement
- AFPR et Préparation opérationnelle à
l’embauche - POE individuelle) sont en emploi
six mois après la fin de leur formation
(cf. tableau 1). Ces formations, dont l’objectif
est de former le stagiaire à un emploi précis,
avec à la clef une embauche à l’issue de la
formation, voient leur taux de reclassement
reculer sensiblement sur un an (-5,9 points).
Elles restent tout de même celles dont le
taux de reclassement est le plus élevé, de
26,3 points supérieur au taux des autres types
de formation (46,9%). Le taux de reclassement
le plus faible est observé suite à une Action de
Formation Conventionnée - AFC (35,2%), soit
13 points de moins que pour les autres types
de formation (hors AFPR et POE individuelle).
ÉCLAIRAGES
ET SYNTHÈSES
JUILLET 2015
N°13
STATISTIQUES, ÉTUDES ET ÉVALUATIONS
SOMMAIRE
1 CDI , contrats d’une durée au moins égale à 6 mois ou création d’entreprise.
P.1 Un reclassement
sur deux à l’issue d’une
formation financée par
Pôle emploi
P.3 La part des
reclassements
durables est en
hausse en 2014 et
atteint 75,2 %
P.3 L’expérience
professionnelle est
déterminante pour le
reclassement
GRAPHIQUE 1
SITUATION EN OCTOBRE DES SORTANTS DE FORMATION DU MOIS DE
MARS (COMPARAISON 2014/2013)
Source : Pôle emploi, enquête Sortants de formation.
Formationsfinancées
par Pôleemploi
Formationsprescrites
maisnon financées
par Pôleemploi
Ensembleformations
prescritespar Pôle
emploi
Formationsfinancées
par Pôleemploi
Formationsprescrites
maisnon financées
par Pôleemploi
Ensembleformations
prescritespar Pôle
emploi
0
0,1
0,2
0,3
0,4
0,5
0,6
54,0%
48,9%
50,8% 51,4%
48,4% 49,5%
40,0%
41,8% 41,1% 42,4% 43,0% 42,8%
6,1%
9,3% 8,1% 6,2%
8,6% 7,7%
Reprise d'activité (y.c création d'entreprise) Autres situations (formation, cessation
des recherches et congés divers)Recherche d'emploi
2013 2014
P.5 Les bénéficiaires
des formations
prioritaires
2. Dans l’ensemble, les hommes se reclassent mieux que les
femmes (51,0% contre 47,6%, cf. tableau 2). L’écart tend
globalement à se réduire sur un an (3,9 points contre
11,9 points en 2013) ; il reste plus marqué pour les
formations financées par Pôle emploi.
Le taux de reclassement baisse fortement à partir de
40 ans, et seulement un peu plus d’un tiers (35,6%)
des seniors sont en emploi six mois après la fin de leur
formation.
2
TABLEAU 2
TAUX DE RECLASSEMENT À SIX MOIS SELON LA NATURE DU FINANCEMENT DE LA FORMATION
SUIVIE EN FONCTION DE L’ÂGE ET DU SEXE
Formations financées par
Pôle emploi
Formations préscrites mais non
financées par Pôle emploi
Ensemble des formations
prescrites par Pôle emploi
Homme Femme Ensemble Homme Femme Ensemble Homme Femme Ensemble
25 ans 63,5% 55,5% 60,5% 44,2% 48,2% 45,9% 51,8% 50,7% 51,4%
25-29 ans 60,2% 51,6% 57,4% 58,3% 46,0% 52,4% 59,1% 47,7% 54,3%
30-39 ans 53,7% 49,4% 52,1% 63,7% 52,1% 58,5% 59,3% 51,1% 55,9%
40-49 ans 46,3% 46,4% 46,3% 42,1% 50,7% 46,5% 43,8% 49,6% 46,5%
= 50 ans 39,1% 36,2% 37,9% 35,1% 33,9% 34,6% 36,3% 34,6% 35,6%
Ensemble 53,2% 48,4% 51,4% 49,4% 47,3% 48,4% 51,0% 47,6% 49,5%
Source : Pôle emploi, enquête Sortants de formation
Lecture : Six mois après la sortie d’une formation prescrite par Pôle emploi, 51,0% des hommes étaient en emploi.
TABLEAU 1
TAUX DE RECLASSEMENT À SIX MOIS SELON LA NATURE DE LA FORMATION SUIVIE
Type de formation suivie Taux de reclassement (y compris création d’entreprise)
AFPR 73,3 %
73,2 %
51,4 %
49,5 %
Formations
financées par
Pôle emploi
POE individuelle 73,0%
Formations prescrites
par Pôle emploi AIF 48,0 %
43,3 %
AFC 35,2 %
Formations
prescrites mais
non financées
par Pôle emploi
Formations non
financées par Pôle
emploi (hors POE
collective)
48,9 %
48,4 %
POE collective 45,1 %
Source : Pôle emploi, enquête Sortants de formation
Lecture : Six mois après la sortie d’une AFPR, 73,3% des sortants étaient en emploi.
AFPR : Action de formation préalable au recrutement ; POE : Préparation opérationnelle à l’embauche ;
AIF : Aide individuelle à la formation ;
AFC : Action de formation conventionnée.
3. 3
L’EXPÉRIENCE PROFESSIONNELLE
EST DÉTERMINANTE POUR LE
RECLASSEMENT
L’expérience professionnelle joue favorablement dans la
reprise d’emploi. Ainsi 51,0% des demandeurs d’emploi
ayant une expérience professionnelle sont en emploi six
mois après la fin de leur formation, contre 39,1% de ceux
n’ayant jamais ou qu’occasionnellement travaillé.
En particulier, la multiplication des expériences
professionnelles semble être un atout pour le reclassement
(cf. tableau 3).
Les disparités des taux de reclassement des demandeurs
d’emploi en fonction de leur expérience professionnelle
s’observent également selon le type de formation. L’écart
est resserré (6,2 points) dans le cas des dispositifs de
formation de type préalable à l’embauche (AFPR, POE),
alors qu’il est particulièrement important (près de
18 points) dans le cas des autres formations prescrites et
financées par Pôle emploi : 28,3% des moins expérimentés
sont reclassés contre 45,9% pour ceux ayant une
expérience professionnelle.
TABLEAU 3
TAUX DE RECLASSEMENT À SIX MOIS SELON LA NATURE DU FINANCEMENT DE LA FORMATION SUIVIE
EN FONCTION DU PASSÉ PROFESSIONNEL
Plusieurs
emplois
Enchaînement
périodes activité/
chômage
Emploi
régulier
Ensemble
avec
expérience
profes-
sionnelle
Travail
occasionnel
Jamais
travaillé
Ensemble
avec peu
d'expérience
profession-
nelle
Ensemble
Formations préalables
à l'embauche (AFPR,
POE individuelle)
72,5% 69,5% 78,8% 74,5% 66,6% 69,8% 68,3% 73,2%
Autres formations
financées par Pôle
emploi
48,3% 44,9% 45,7% 45,9% 28,6% 27,8% 28,3% 43,3%
Formations prescrites
mais non financées
par Pôle emploi
54,5% 46,5% 49,6% 49,8% 32,7% 41,4% 36,3% 48,4%
Ensemble des
formations prescrites
par Pôle emploi
55,1% 48,6% 50,7% 51,0% 36,1% 43,1% 39,1% 49,5%
Source : Pôle emploi, enquête Sortants de formation
LA PART DES RECLASSEMENTS
DURABLES EST EN HAUSSE EN 2014
ET ATTEINT 75,2 %
Parmi les demandeurs d’emploi ayant retrouvé un emploi
six mois après la fin de leur formation, la part de ceux en
emploi durable (cf. définitions) progresse légèrement et
s’établit à 75,2%, contre 73,5% en 2013 (cf. graphique 2).
Les CDI sont cependant en recul, et concernent quatre
contrats sur dix (40,7%) quand ils en représentaient près
de la moitié (46,1%) en 2013. Il est à noter que près des
deux tiers (64,2%) des personnes occupant un CDI et près
des trois quarts des créateurs d’entreprise ou travailleurs
indépendants (71,4%) étaient en CDI avant l’entrée au
chômage.
La durée moyenne des formations est quasiment la même,
que les personnes soient ou non en emploi 6 mois après la
formation (475 h pour celles en emploi contre 471 h sinon).
Les personnes en emploi durable à 6 mois auront eu une
durée de formation moins importante que les autres (460 h
contre 510 h). Ce constat ne s’applique pas aux formations
non financées par Pôle emploi, pour lesquelles la durée
de formation est plus importante lorsque le bénéficiaire a
retrouvé un emploi durable (694 h contre 677 h).
TABLEAU 4
TAUX DE RECLASSEMENT GLOBAL ET DURABLE SELON LE TYPE DE FORMATION SUIVIE
Taux de reclassement global
2013 2014
Taux de reclassement durable
2013 2014
Formations préalables à l’embauche (a)
Autres formations financées par PE (b)
Ensemble des formations financées par PE (a+b)
Formations non financées par PE
79,1 % 73,2 %
42,1 % 43,3 %
54,0 % 51,4 %
48,9 % 48,4 %
70,1 % 65,4 %
29,2 % 30,4 %
42,3 % 39,9 %
34,4 % 35,7 %
Ensemble des formations prescrite par PE 50,8 % 49,5 % 37,3% 37,2 %
4. 4
GRAPHIQUE 2
NATURE DE L’EMPLOI RETROUVÉ SIX MOIS APRÈS LA FIN DE LA FORMATION, SELON
LE TYPE DE FORMATION SUIVIE
Source : Pôle emploi, enquête Sortants de formation.
Lecture : Parmi les personnes en emploi six mois après la fin d’une formation prescrite par Pôle emploi, 75,2% sont en emploi durable.
Même si pour près de trois demandeurs d’emploi sur
dix (29,1% en 2014, 27,8% en 2013), le reclassement
s’accompagne de concessions, du type baisse de
rémunération, durée de transport plus longue ou encore
horaires de travail plus contraignants, la majorité des
personnes interrogées (66,1% en 2014 contre 68,3% en
2013) affirment avoir trouvé l’emploi qu’elles cherchaient.
La part est d’autant plus élevée qu’il s’agit d’un emploi
durable (69,4% en 2014). In fine, neuf personnes sur dix
(91,4%) se disent globalement satisfaites de l’emploi
qu’elles occupent.
TROIS QUARTS DES BÉNÉFICIAIRES
ONT EU UN ACCÈS À L’EMPLOI AU
COURS DES 6 MOIS QUI ONT SUIVI
LA FIN DE LA FORMATION
Si sur un an le taux de retour à l’emploi six mois après la
sortie de formation a légèrement diminué (-1,3 point),
l’accès à l’emploi au cours des six mois qui suivent la sortie
de formation connaît en revanche une légère hausse
(+1,4 point par rapport à 2013). Sans être forcément en
emploi 6 mois plus tard, plus de deux demandeurs d’emploi
sur trois ont exercé au moins une activité au cours des
six mois qui ont suivi la fin de la formation (69,6% contre
68,2% en 2013).
La progression du taux d’accès à l’emploi s’observe quel
que soit le type de formation, à l’exception des formations
préalables à l’embauche pour lesquelles on observe un recul
de 2,8 points sur un an. Ces formations affichent cependant
toujours le taux d’accès à l’emploi le plus élevé (91,4%). En
revanche, pour les autres formations financées par Pôle
emploi (type AFC et AIF) le taux d’accès progresse de
5,3 points (cf. graphique 3).
L’exercice d’activités permet ainsi à plus de deux personnes
sur trois en moyenne de renouer avec le monde du travail,
et l’enquête montre que la diversité des expériences
acquises dans le passé professionnel joue favorablement sur
le reclassement.
GRAPHIQUE 3
ÉVOLUTION DES TAUX D’ACCÈS À L’EMPLOI DEPUIS 2011 SELON LE TYPE
DE FORMATION SUIVIE
Source : Pôle emploi, enquête Sortants de formation.
Lecture : 69,6% des sortants d’une formation prescrite par Pôle emploi accèdent à l’emploi dans les six mois qui suivent (qu’elles soient ou
non encore en emploi six mois après la sortie de formation).
88,5%
69,3% 70,3%
73,5%
89,4%
70,1%
73,7% 75,2%
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
Formations financées par PE de type
préalables à l'embauche
Autres formations financées par PE Formations prescrites mais non
financées par PE
Ensemble des formations
prescites par PE
Emploi durable en 2013 Emploi durable en 2014
91,5%
64,7% 66,1%
69,4%
94,2%
60,7%
66,3% 68,2%
91,4%
66,0%
67,8% 69,6%
0%
20%
40%
60%
80%
100%
Formations financées par Pôle
emploi de type préalables à
l'embauche
Autres formations financées
par Pôle emploi
Formations prescrites mais non
financées par Pôle emploi
Ensemble des formations
prescrites par Pôle emploi
2012 2013 2014
5. 5
LA GRANDE MAJORITÉ
DES BÉNÉFICIAIRES JUGENT
LEUR FORMATION UTILE ET
EN ADÉQUATION AVEC LEURS BESOINS
La très grande majorité des demandeurs d’emploi
(93,8%, soit 6 points de plus en un an) déclarent qu’ils
avaient un projet bien déterminé au moment de l’entrée
en formation : en premier lieu celui de pouvoir évoluer
professionnellement ou alors de trouver un emploi dans
un domaine précis (incluant la création d’entreprise).
La formation suivie s’inscrit dans un projet d’évolution
professionnelle pour la très grande majorité des
bénéficiaires. Ainsi, pour près de quatre bénéficiaires sur dix
(37 ,8%), l’objectif principal était de compléter sa formation
de base pour progresser dans son métier, et pour plus d’un
tiers (35,8%) d’acquérir des compétences pour changer de
métier.
Neuf personnes sur dix (87,6%) affirment que leur
formation a répondu à leurs attentes, soit un léger recul
de 1,8 point par rapport à 2013 (89,4%). La formation s’est
accompagnée néanmoins de difficultés pour un cinquième
des personnes enquêtées, difficultés essentiellement
financières (68,7% des personnes déclarant des difficultés,
soit 14,2% de l’ensemble des sortants de formation).
Au final, comme en 2013, sept demandeurs d’emploi sur
dix (70,6%) estiment que cette formation les a aidés ou
pourra les aider à retrouver un emploi. Même si cet avis
est naturellement plus marqué pour les personnes ayant
retrouvé un emploi (75,4%), il est aussi partagé par celles
qui sont encore à la recherche d’un emploi (66,0%).
Enfin, un peu plus d’un tiers (35,3%) des personnes en
emploi jugent que cette formation leur a été indispensable.
Ce sentiment est partagé par plus d’une personne sur
quatre (27,1%) parmi les non reclassés.
LES BÉNÉFICIAIRES DES FORMATIONS
PRIORITAIRES
Près d’un allocataire sur dix est sorti en mars 2014 d’une
formation prioritaire (« Plan 30 000 »). Il s’agit d’une
population jeune : plus d’un demandeur d’emploi sur quatre
(26,8%) a moins de 25 ans, alors qu’ils ne sont que 15,8%
pour les autres formations.
Les types de formations suivies sont fortement différenciés.
En effet, plus de la moitié des formations prioritaires
(52,1%) sont des POE collectives, contre une proportion
de seulement 3,2% pour les formations non prioritaires; la
part des AFC est presque deux fois plus importante pour
les formations prioritaires (16,7 contre 9% pour les autres).
Un peu plus d’une formation prioritaire sur dix (11,9%)
est une formation préalable à l’embauche (contre 9,7%
pour les autres formations). En particulier la part des POE
individuelle est deux fois plus importante que pour les
autres formations (6,1% contre 3,0%).
Si le taux de retour à l’emploi suite à une formation
prioritaire (49,1%) est au global comparable à celui des
autres bénéficiaires d’une formation (49,6%), il est un peu
moins élevé lorsqu’il s’agit d’un emploi durable (35,1%
contre 37,5%). Les écarts sont clairement plus marqués
selon le type de formation. Ainsi, dans le cadre d’une POE
collective, le taux de retour à l’emploi est nettement plus
élevé pour les formations prioritaires : il s’établit à 47,9%,
contre 40,2% pour les autres formations. Ce résultat
s’amplifie lorsqu’il s’agit du taux de retour à un emploi
durable : 36,2% pour les formations prioritaires, contre
27,7% pour les autres. Concernant les formations en AFC,
les résultats du taux de retour à l’emploi sont également
en faveur des formations prioritaires (44,6%, contre
33,4%). En revanche, les taux de retour à l’emploi durable
sont quasiment les mêmes (24,2% pour les formations
prioritaires contre 24,3% pour les autres). Enfin, pour les
formations de type préalable à l’embauche, seuls deux
bénéficiaires sur trois (67,4%) sont reclassés parmi ceux
ayant suivi une formation prioritaire contre trois reclassés
sur quatre (74,0%) pour les autres.
Enfin, les bénéficiaires des formations prioritaires sont plus
nombreux à avoir eu accès à un emploi au cours des 6 mois
qui ont suivi la fin de la formation : 72,6%, quand cela
concerne 69,3% des bénéficiaires d’une autre formation.
Plus encore pour les formations prioritaires, l’exercice d’un
nouveau métier est l’objectif le plus fortement cité (44,1%
contre 37,1% pour les autres formations). Les bénéficiaires
de ces formations sont moins nombreux à répondre
que la formation était en parfaite adéquation avec leurs
attentes : 52,4%, contre 62,0% chez les bénéficiaires des
autres formations. Cependant, 42% de ceux en emploi et
ayant bénéficié d’une formation prioritaire estiment que
celle-ci a été indispensable à leur reclassement (contre
33% pour ceux reclassés suite aux autres formations), mais
un sur cinq déclare « n’avoir pas trouvé vraiment ce qu’il
cherchait mais préfère être occupé » (contre 12,8% pour les
non prioritaires).
3,2%
17,2%
2,9%6,8%
9,0%
60,9%
AFPR
AIF
POEI
AFC
POEC
AUTFORM
5,2%
14,3%
6,1%5,8%
16,7%
52,1%
AFPR
AIF
POEI
AFC
POEC
AUTFORM
GRAPHIQUE 4
FORMATIONS NON PRIORITAIRES ET PRIORITAIRES SELON LE TYPE DE FORMATION
Formations non prioritaires Formations prioritaires
6. ENCADRÉ
LES SORTANTS DE FORMATION DE MARS 2014 : QUI SONT-ILS ET QUEL TYPE DE
FORMATION ONT-ILS SUIVI ?
Pour près de 37% des demandeurs d’emploi ayant achevé une formation prescrite par Pôle emploi en mars 2014, celle-ci était financée par
Pôle emploi, soit un résultat quasiment identique à celui de 2013 (37%). Ces formations se répartissent en deux catégories :
- les formations de type préalables à l’embauche (aide attribuée à un employeur qui s’engage à recruter un demandeur d’emploi après
une période de formation) : l’AFPR (Action de Formation Préalable au Recrutement) et la POE individuelle (Préparation Opérationnelle à
l’Emploi individuelle) créée en 2010 ;
- les autres formations financées par Pôle emploi : l’AFC (Action de Formation Conventionnée) et l’AIF (Aide Individuelle à la Formation)
La part des AFC continue de baisser en 2014 (-4 points par rapport à 2013) ; elle concerne une formation sur dix (9,7%, contre 13,7% en
2013 et 28,6% en 2012).
La part des autres formations prescrites mais non financées par Pôle emploi est quasisiment stable (+0,9 point par rapport à 2013) .
Parmi les sortants de formation de mars 2014, les hommes sont fortement majoritaires (57,2%, soit +3,8 points sur un an). La part des
personnes les plus jeunes (moins de 25 ans) est égale à 17% (+ 1,2 point sur un an). Les personnes avec un niveau d’études technique/
professionnel (+ 1,7 point sur un an) représentent un peu plus d’un tiers des effectifs en 2014. Enfin, les personnes ayant très peu travaillé
ou occasionnellement seulement avant l’inscription à Pôle emploi qui a précédé leur entrée en formation représentent plus d’un sortant de
formation sur dix, en légère hausse sur un an (+0,8 point).
6
Type de formation suivie Structure 2013 Structure 2014 Evolution 2014/2013
Formations
financées par
Pôle emploi
AFPR 8,9 % 6,7 % -2,2 points
POE_ind 3,1 % 3,3 % +0,2 point
AIF 11,7 % 17,0 % +5,3 points
AFC 13,7 % 9,7 % -4,0 points
Formations
prescrites par Pôle
emploi
Formations non
financées par Pôle
emploi (hors POE
collective)
55,7 % 55,5 % - 0,2 point
POE Collective 7,0 % 7,9 % +0,9 points
Ensemble des formations prescrites par
Pôle emploi
100,0 % 100,0 % -
Structure 2013 Structure 2014 Evolution 2014/2013
25 ans 15,5% 16,8% + 1,2 point
25-29 ans 16,7% 16,5% -0,2 point
30-39 ans 27,7% 27,7% 0,0 point
40-49 ans 23,8% 23,5% -0,3 point
= 50 ans 16,2% 15,5% -0,7 point
% femmes 46,6% 42,8% -3,8 points
% hommes
Niveau d'études :
primaire
53,4%
2,9 %
57,2%
2,7 %
+ 3,8 points
-0,2 point
collège 7,5 % 7,1 % -0,4 point
lycée 24,8 % 26,7 % +2 points
technique/professionnel 34,1% 35,7 % +1,7 point
BAC+2+3 21,0% 20,2 % -0,8 point
BAC+4 et plus 8,8% 7,5 % -1,3 point
% avec peu dexpérience
professionnelle
11,7% 12,5 % +0,8 point
7. 7
ENCADRÉ
QUELQUESREPÈRESMÉTHODOLOGIQUES
Base de sondage : un fichier spécifique regroupant l’ensemble des sorties d’une allocation de formation (ARE-
Formation, R2F ou RFPE) au cours du mois de mars 2014 a été constitué à partir du FNA (Fichier National des
Allocataires).
Echantillonnage : l’objectif retenu pour obtenir une précision jugée satisfaisante est d’exploiter in fine un échantillon
d’environ 4 500 répondants.
L’exhaustivité des sorties de formation au cours du mois de mars 2014 pour les formations financées par Pôle emploi a
été retenue. S’est ajouté à cette sélection un échantillon de sortants de formation (en mars 2014) indemnisés au titre de
l’ARE-Formation dans le cadre de formations non financées par Pôle emploi. Un extrait de 13 000 individus a été adressé
à l’institut BVA pour procéder à l’enquête.
Redressement : BVA a fourni à Pôle emploi un échantillon de réponses exploitables de 4 550 individus. Pôle emploi
a ensuite procédé à un redressement en utilisant comme variables de calage les variables sexe, âge, type de formation
suivie et situation au regard de l’inscription au moment de l’interrogation.
Définitions :
Emploi durable : ensemble des contrats d’une durée de 6 mois ou plus incluant : CDI, CDD et missions d’intérim de
6 mois ou plus ainsi que les créateurs d’entreprise et travailleurs indépendants.
Taux de reclassement/retour à l’emploi : proportion de personnes en emploi à la fin d’une période.
Taux de reclassement durable/retour à l’emploi durable : proportion de personnes en emploi durable à la fin d’une
période.
Taux d’accès à l’emploi : proportion de personnes en emploi au cours d’une période, c’est-à-dire ayant eu un emploi
durant cette période mais pas nécessairement en emploi à la fin de cette période.
Action de Formation Préalable au Recrutement (AFPR) et Préparation Opérationnelle à l’Emploi Individuelle
(POEI)
D’une durée maximale de 400h, ces formations préalables à l’embauche permettent au demandeur d’emploi d’acquérir
des compétences nécessaires pour occuper un emploi correspondant à une offre déposée par une entreprise à Pôle
emploi.
Le projet d’embauche de l’employeur détermine l’aide mobilisable : CDI ou contrat d’au moins 12 mois pour la POEI,
contrat de 6 à 12 mois pour l’AFPR.
La formation est réalisée soit par un organisme de formation interne ou externe à l’entreprise soit par l’entreprise elle-
même sous forme de tutorat.
Action de Formation Conventionnée (AFC)
L’action de formation conventionnée par Pôle emploi vise à développer les compétences des demandeurs d’emploi
inscrits, en particulier ceux de faible niveau de qualification et/ou en reconversion, pour répondre aux besoins de
recrutement des entreprises.
Aide Individuelles à la Formation (AIF)
Elle est attribuée par Pôle emploi pour financer une formation professionnelle nécessaire au retour à l’emploi ou à la
création d’entreprise lorsque les autres dispositifs ne peuvent être mobilisés.
Autre formation prescrite mais non financée par Pôle emploi
Il s’agit des formations financées par les conseils régionaux et de la Préparation Opérationnelle à l’Emploi Collective,
financée par les OPCA.
La POE collective concerne les programmes conduisant à la découverte des métiers d’un secteur, ou d’acquérir les
compétences requises pour occuper des emplois correspondant à des besoins identifiés par un accord de branche. La POE
collective n’est pas soumise à l’obligation d’un dépôt d’offre d’emploi préalable à la mise en œuvre de la formation. Elle
est financée par l’OPCA et ne peut excéder 400 heures.
Les formations prioritaires
Les formations prioritaires ont été mises en œuvre suite à la conférence sociale nationale des 20 et 21 juin 2013.
L’objectif est de faciliter l’accès des demandeurs d’emploi à un métier en tension. Le plan de formation prioritaire a
permis de former pour des postes non pourvus près de 40 000 demandeurs d’emploi, contre 30 000 initialement prévus.
Chaque région a procédé à l’identification des besoins de recrutements non satisfaits et à l’organisation des formations.
Les demandeurs d’emploi sont entrés dans ce dispositif entre août et décembre 2013.
8. POLE-EMPLOI.ORG
• Directeur de la publication :
Jean BASSÈRES
• Directeur de la rédaction :
Stéphane DUCATEZ
• Réalisation :
Service communication siège
2
3
ISSN2274-4126-Réf:01002EN SAVOIR PLUS
JASAROSKI (Edita) - Poujouly ( Christel), «Enquête sortants de formation 2013 : un demandeur d’emploi sur deux est en emploi six mois après avoir
bénéficié d’une formation», Eclairages et Synthèses N°5, juin 2014
GAUMONT (Sandra), « Enquête Sortants de formation 2012 : Un accès à l’emploi renforcé, mais des reclassements moins durables », Repères Analyses -
Statistiques n°57, juin 2013.