Pendant la période de confinement, une part importante de l’activité économique a été interrompue ou fortement réduite, entraînant une très forte baisse des recrutements et des retours à l’emploi. Dans le même temps, les agences de Pôle emploi ont temporairement cessé d’accueillir du public afin de prévenir la contagion du coronavirus.
La mobilisation de Pôle emploi pendant cette période a permis d’assurer le maintien des services aux demandeurs d’emploi et aux entreprises : garantir le bon paiement de l’indemnisation du chômage, répondre aux sollicitations, assurer l’inscription, notamment au travers du premier entretien, proposer des prestations d’accompagnement, accompagner les employeurs dans leurs recrutements prioritaires. Les enquêtes réalisées au cours de cette période montrent que grâce à ces actions, Pôle emploi est resté accessible pendant la période de confinement.
Activ'projet, une prestation efficace d'accompagnement au projet professionnelFrance Travail
En 2019, 130 000 demandeurs d’emploi ont bénéficié de la prestation Activ’projet pour définir ou confirmer leur projet professionnel. L’accompagnement proposé est jugé utile par 9 bénéficiaires sur 10 ; il leur a permis d’y voir plus clair sur leurs compétences, de mieux valoriser leur expérience antérieure, d’être plus confiants et mobilisés dans leur recherche d’emploi et également de mieux appréhender le marché du travail.
Au final 75% des bénéficiaires estiment que la prestation leur a permis d’avancer sur leur projet professionnel. De plus, Activ’projet accélère l’accès à l’emploi et l’accès à l’emploi durable des bénéficiaires : 12 mois après la fin de la prestation, leur taux d’accès à l’emploi est supérieur de 3 points à celui d’une population témoin (48% contre 45%).
Les aides à la mobilité géographique sont encore peu connues des demandeurs d...France Travail
Les aides à la mobilité dans le cadre de la recherche d’emploi restent les plus mobilisées et représentent comme les années précédentes près de la moitié de l’ensemble des aides attribuées. En revanche, la part des aides à la mobilité géographiques attribuées par Pôle emploi dans le cadre d’une reprise d’emploi a progressé entre 2016 et 2017 ( 5 points de pourcentage de plus) tandis que la part des aides au financement des frais de formation s’est légèrement réduite.
Les demandeurs d'emploi bénéficiaires d'une reconnaissance de handicap en 2020France Travail
En 2020, 41% des demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance de handicap bénéficient d’un accompagnement spécialisé par Cap Emploi ou renforcé par Pôle emploi.
30% des demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance administrative de handicap accèdent à l’emploi au cours de l’année qui suit leur inscription.
Les cadres seniors demandeurs d'emploi : pratiques et difficultés de recherch...France Travail
Fin janvier 2021 un peu plus de 100 000 demandeurs d’emploi seniors (55 ans ou plus) recherchaient un emploi cadre. La perte d’emploi est une épreuve pour ces cadres seniors qui présentent des parcours professionnels variés et plutôt linéaires pour la moitié d’entre eux. Cette privation d’emploi souvent mal vécue ne favorise pas le deuil de l’emploi perdu nécessaire à un repositionnement professionnel sur le marché de l’emploi cadre. Mais ils sont surtout confrontés à une discrimination à l’embauche ayant trait à leur âge.
À leur entrée au chômage le poste recherché est souvent en miroir de l’emploi perdu. Or un nombre important de cadres seniors sont amenés à revoir à la baisse leurs critères de recherche d’emploi avec l’allongement du chômage. Leurs pratiques variées de recherche d’emploi montre une diversité de comportements face au chômage et à l’horizon de la retraite.
Leurs démarches de recherche d’emploi sont le plus souvent diversifiées et intenses. Ils sont aussi nombreux à avoir recours aux prestations d’accompagnement.
Pour favoriser le retour à l’emploi des cadres seniors différents leviers sont ainsi identifiés.
Par rapport à une population témoin comparable, les jeunes bénéficiaires de l’accompagnement intensif jeunes (AIJ) sont plus souvent en emploi 8 mois après leur entrée (+10 points), soit une hausse de 28%, et plus souvent en emploi durable (+5 points). Ils expriment également une satisfaction plus élevée de leur accompagnement.
Cette forme d’accompagnement leur permet d’être plus motivés (+27 points) et mieux outillés dans leur recherche d’emploi. Les jeunes sont plus mobilisés et utilisent de façon plus intensive les différents canaux de recrutement.
Les demandeurs d'emploi bénéficiaires d'une reconnaissance de handicapFrance Travail
En 2018, 43% des demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance de handicap bénéficient d’un accompagnement spécialisé par Cap Emploi ou renforcé par Pôle emploi.
31% des demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance administrative de handicap accèdent à l’emploi au cours de l’année qui suit leur inscription.
La période de mise en situation en milieu professionnel favorise et accélère ...France Travail
En 2019, 203 000 immersions professionnelles (PMSMP) ont été réalisées par 182 000 bénéficiaires.
91% des bénéficiaires recommanderaient la PMSMP à leur entourage et 95% des entreprises qui ont eu recours à ce dispositif le recommanderaient auprès d’autres entreprises.
72% des demandeurs d’emploi ayant bénéficié d’une immersion professionnelle ont accédé à l’emploi dans les douze mois qui suivent la fin du dispositif (contre 55% pour la population témoin).
Activ'projet, une prestation efficace d'accompagnement au projet professionnelFrance Travail
En 2019, 130 000 demandeurs d’emploi ont bénéficié de la prestation Activ’projet pour définir ou confirmer leur projet professionnel. L’accompagnement proposé est jugé utile par 9 bénéficiaires sur 10 ; il leur a permis d’y voir plus clair sur leurs compétences, de mieux valoriser leur expérience antérieure, d’être plus confiants et mobilisés dans leur recherche d’emploi et également de mieux appréhender le marché du travail.
Au final 75% des bénéficiaires estiment que la prestation leur a permis d’avancer sur leur projet professionnel. De plus, Activ’projet accélère l’accès à l’emploi et l’accès à l’emploi durable des bénéficiaires : 12 mois après la fin de la prestation, leur taux d’accès à l’emploi est supérieur de 3 points à celui d’une population témoin (48% contre 45%).
Les aides à la mobilité géographique sont encore peu connues des demandeurs d...France Travail
Les aides à la mobilité dans le cadre de la recherche d’emploi restent les plus mobilisées et représentent comme les années précédentes près de la moitié de l’ensemble des aides attribuées. En revanche, la part des aides à la mobilité géographiques attribuées par Pôle emploi dans le cadre d’une reprise d’emploi a progressé entre 2016 et 2017 ( 5 points de pourcentage de plus) tandis que la part des aides au financement des frais de formation s’est légèrement réduite.
Les demandeurs d'emploi bénéficiaires d'une reconnaissance de handicap en 2020France Travail
En 2020, 41% des demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance de handicap bénéficient d’un accompagnement spécialisé par Cap Emploi ou renforcé par Pôle emploi.
30% des demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance administrative de handicap accèdent à l’emploi au cours de l’année qui suit leur inscription.
Les cadres seniors demandeurs d'emploi : pratiques et difficultés de recherch...France Travail
Fin janvier 2021 un peu plus de 100 000 demandeurs d’emploi seniors (55 ans ou plus) recherchaient un emploi cadre. La perte d’emploi est une épreuve pour ces cadres seniors qui présentent des parcours professionnels variés et plutôt linéaires pour la moitié d’entre eux. Cette privation d’emploi souvent mal vécue ne favorise pas le deuil de l’emploi perdu nécessaire à un repositionnement professionnel sur le marché de l’emploi cadre. Mais ils sont surtout confrontés à une discrimination à l’embauche ayant trait à leur âge.
À leur entrée au chômage le poste recherché est souvent en miroir de l’emploi perdu. Or un nombre important de cadres seniors sont amenés à revoir à la baisse leurs critères de recherche d’emploi avec l’allongement du chômage. Leurs pratiques variées de recherche d’emploi montre une diversité de comportements face au chômage et à l’horizon de la retraite.
Leurs démarches de recherche d’emploi sont le plus souvent diversifiées et intenses. Ils sont aussi nombreux à avoir recours aux prestations d’accompagnement.
Pour favoriser le retour à l’emploi des cadres seniors différents leviers sont ainsi identifiés.
Par rapport à une population témoin comparable, les jeunes bénéficiaires de l’accompagnement intensif jeunes (AIJ) sont plus souvent en emploi 8 mois après leur entrée (+10 points), soit une hausse de 28%, et plus souvent en emploi durable (+5 points). Ils expriment également une satisfaction plus élevée de leur accompagnement.
Cette forme d’accompagnement leur permet d’être plus motivés (+27 points) et mieux outillés dans leur recherche d’emploi. Les jeunes sont plus mobilisés et utilisent de façon plus intensive les différents canaux de recrutement.
Les demandeurs d'emploi bénéficiaires d'une reconnaissance de handicapFrance Travail
En 2018, 43% des demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance de handicap bénéficient d’un accompagnement spécialisé par Cap Emploi ou renforcé par Pôle emploi.
31% des demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance administrative de handicap accèdent à l’emploi au cours de l’année qui suit leur inscription.
La période de mise en situation en milieu professionnel favorise et accélère ...France Travail
En 2019, 203 000 immersions professionnelles (PMSMP) ont été réalisées par 182 000 bénéficiaires.
91% des bénéficiaires recommanderaient la PMSMP à leur entourage et 95% des entreprises qui ont eu recours à ce dispositif le recommanderaient auprès d’autres entreprises.
72% des demandeurs d’emploi ayant bénéficié d’une immersion professionnelle ont accédé à l’emploi dans les douze mois qui suivent la fin du dispositif (contre 55% pour la population témoin).
Les demandeurs d'emploi bénéficiaires d'une reconnaissance de handicapFrance Travail
En 2019, 44% des demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance de handicap bénéficient d’un accompagnement spécialisé par Cap Emploi ou renforcé par Pôle emploi.
33% des demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance administrative de handicap accèdent à l’emploi au cours de l’année qui suit leur inscription.
La population des « cadres », statut spécifiquement français qui renvoie à des fonctions d’encadrement et d’expertise, a longtemps été considérée comme étant épargnée par le chômage. Depuis les années 1990 cependant, ce n’est plus totalement le cas : le taux de chômage des cadres augmente lors des périodes de mauvaise conjoncture économique (même s’il reste très inférieur à celui d’autres catégories socioprofessionnelles), et une partie des cadres connaissent l’expérience du chômage de longue durée : parmi les 48 120 cadres inscrits sur les listes de demandeurs d’emploi au premier trimestre 2010, 36% ont cumulé au moins 12 mois sur les listes au cours des deux ans qui ont suivi leur inscription.
Les cadres débutant un épisode de chômage ont des représentations diverses de leur situation, qui renvoient à l’hétérogénéité de leur vécu du monde du travail et de leurs aspirations. Malgré cette diversité de représentation, on observe cependant des étapes communes dans l’évolution des représentations qu’ont les cadres de leur épisode de recherche d’emploi (temps du retour sur soi, période de doute et d’incompréhension, période des concessions).
Au total, quatre grands types de trajectoires donnant lieu à une inscription de longue durée à Pôle emploi apparaissent :
Plus d’un tiers des cadres demandeurs d’emploi de longue durée restent inscrits pendant près de deux ans, en effectuant peu d’activité réduite, avant de sortir durablement des listes de demandeurs d’emploi.
Un deuxième ensemble de trajectoires, qui concernent un peu plus souvent les femmes est marqué par l’exercice rapide d’une activité réduite (tout en restant inscrit à Pôle emploi), qui dans la grande majorité des cas, précède une sortie durable des listes.
Un peu moins d’un tiers des cadres demandeurs d’emploi de longue durée connaissent une réinsertion longue et difficile, pouvant dans certains cas prendre la forme d’une transition longue vers la retraite.
Enfin, une situation assez particulière et limitée quantitativement (3% des hommes) est le cas des cadres demandeurs d’emploi connaissant une réinsertion via la création d’entreprise.
Portait statistique du demandeur d'emploi : 20 ans d'évolutionFrance Travail
Entre 1996 et 2015, les caractéristiques des demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi ont évolué, au rythme
des cycles économiques, mais également en lien avec les grandes tendances d’évolutions démographiques :
hausse de l’activité des seniors et de la participation des femmes au marché du travail.
La dématérialisation de l’inscription à Pôle emploiFrance Travail
La dématérialisation de l’inscription à Pôle emploi a des effets positifs sur la qualité de la prise en charge des demandeurs d’emploi.
La dématérialisation de l’inscription administrative et du traitement de la demande d’allocation, mise en place en 2016, a notamment pour objectif de libérer les conseillers de certaines tâches afin qu’ils puissent consacrer plus de temps à l’accompagnement des demandeurs d’emploi. L’entretien d’inscription réalisé par la suite avec un conseiller est désormais centré sur la situation professionnelle du demandeur d’emploi alors qu’auparavant, inscription administrative, traitement de la demande d’allocation et diagnostic de la situation professionnelle étaient effectués au cours d’un seul entretien.
Mieux anticiper les besoins du marché du travail - Enjeux et perspectives op...France Travail
Dans quel contexte Pôle emploi va-t-il devoir agir aujourd’hui et au cours des mois suivants ? Quels sont les enjeux et besoins essentiels auxquels il faut que l’établissement soit en capacité de répondre, en cohérence avec la convention tripartite signée avec l’État et l’Unédic pour les années 2015 à 2018 et le projet stratégique 2015-2020 ?
Les demandeurs d'emploi en situation de handicapFrance Travail
En France, les personnes en situation de handicap bénéficient de dispositions spécifiques pour favoriser leur accès à l’emploi. Malgré cela, leur situation sur le marché du travail demeure fragile. En effet, ces personnes sont plus souvent au chômage que le reste des actifs.
Parmi les demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance
administrative de handicap, 28% accèdent à l’emploi dans l’année qui suit leur inscription à Pôle emploi.
Pôle emploi les accompagne de façon plus renforcée et leur propose des formations adaptées. Par ailleurs un quart d’entre eux bénéficie d’un suivi au sein des structures spécialisées Cap emploi.
Offres pourvues et abandons de recrutement en 2021 France Travail
A partir du printemps 2021, la levée des restrictions sanitaires s’est accompagnée d’une reprise nette du marché du travail, avec une forte hausse des offres d’emploi et une baisse du nombre de demandeurs d’emploi.
Parmi ces offres clôturées entre juin et septembre 2021, 85,9% ont été pourvues. Dans la plupart des cas, ces recrutements donnent satisfaction même s’ils se concrétisent globalement avec plus de difficultés qu’en 2018. Le délai médian est resté stable par rapport à 2018 (45 jours).
Parmi les offres n’ayant pas abouti à un recrutement, 3% ont été annulées suite à la disparition du besoin ou pour restriction budgétaire, 5% des offres faisaient l’objet d’un recrutement toujours en cours et 6% des offres ont été abandonnées faute de trouver un candidat (contre 4,9% en 2018).
Mieux anticiper les besoins du marché du travail, enjeux et perspectives pour...France Travail
- LES ÉVOLUTIONS ÉCONOMIQUES, DE L’EMPLOI ET DU CHÔMAGE : UN POSSIBLE REBOND MAIS UN CHÔMAGE QUI RESTERA À UN NIVEAU ÉLEVÉ
- LES DEMANDEURS D'EMPLOI : DIVERSITÉ DES PUBLICS ET DE LEURS BESOINS
- LES EMPLOYEURS : DES INTENTIONS DE RECRUTEMENT QUI PROGRESSENT LÉGÈREMENT
ET DES PRATIQUES D’EMBAUCHE EN ÉVOLUTION ?
- DISPARITÉS RÉGIONALES ET LOCALES
DE L’EMPLOI ET DU CHÔMAGE
Durant l’année 2019, Pôle emploi Provence-Alpes-Côte d’Azur a mis en œuvre 62 310 actions de formation pour ses demandeurs d’emploi. Parmi les bénéficiaires, 57 % étaient demandeurs d’emploi identifiés PIC et/ou Demandeurs d’Emploi de Longue Durée. 91 % des bénéficiaires ont déclaré un gain professionnel et/ou personnel. Huit fois sur dix, ils ont estimé le temps d’attente avant d’entrer en formation rapide à correcte. En suivant une formation, il ont obtenu un gain de + 28 points sur le retour à l’emploi et 77 % sont satisfaits de l’emploi retrouvé.
Licenciés pour inaptitude : les effets positifs de l'accompagnement par Pôle ...France Travail
Une action innovante d’accompagnement et de conseil en évolution professionnelle des demandeurs d’emploi licenciés pour inaptitude (appelée LINA) a été testée par Pôle emploi.
Parmi l’ensemble des sortants d’une formation prescrite par Pôle emploi en 2015, 57% accèdent à un emploi dans les six mois qui suivent. Ce taux progresse de 1,3 point par rapport à 2014.
Le taux d’accès à l’emploi après une formation est en moyenne plus élevé pour les formations préalables à l’embauche (AFPR, POEI), pour les demandeurs d’emploi les plus jeunes et plus faible pour les demandeurs d’emploi de longue durée. La hausse du taux d’accès à l’emploi entre 2014 et 2015 est plus marquée pour les populations les plus éloignées de l’emploi (seniors, demandeurs d’emploi de longue durée).
Selon l’enquête « Sortants de formation », parmi les demandeurs d’emploi ayant terminé une formation en mars 2015 et retrouvé un emploi six mois plus tard, l’emploi retrouvé correspond dans près de deux tiers des cas à l’emploi recherché. L’expérience professionnelle et en particulier la multiplication des expériences professionnelles semblent être des atouts pour le reclassement. Enfin, près de neuf demandeurs d’emploi sur dix affirment que leur formation a répondu à leurs attentes et environ 90 % des demandeurs d’emploi ayant retrouvé un emploi sont satisfaits de l’emploi retrouvé.
Dans le prolongement du plan 1 jeune, 1 solution, le gouvernement entend proposer aux jeunes les plus éloignés de l’emploi, un accompagnement profondément renouvelé avec un objectif d’entrée plus rapide dans l’emploi.
Métiers de l'action sociale et de la santé : quelles sont les compétences dem...France Travail
Cette étude met en avant les compétences attendues et les pratiques de recrutement dans les métiers de l’action sociale et de la santé. L’expérience professionnelle et les compétences comportementales sont prépondérantes dans les métiers de l’action sociale, friands de tests lors des recrutements, tandis que le diplôme est un critère essentiel de recrutement dans les métiers de la santé, de nombreuses compétences étant acquises par la formation avant l’embauche. Pour pratiquement tous ces métiers, les capacités à communiquer, à s’adapter, à gérer le stress, à réagir à des évènements imprévus, à travailler en équipe et à prendre du recul, sont des compétences fortement demandées.
Comment les start-up recrutent leurs premiers salariés ?France Travail
Les pratiques de recrutement au sein des start-up ne se distinguent pas toujours de celles observées dans les entreprises classiques, et notamment au sein des petits établissements. Cependant le besoin rapide en compétences de haut niveau et notamment dans le domaine du développement informatique qui s’exprime parmi les start-up est un élément discriminant qui induit des processus de recrutement et certaines difficultés d’un type particulier.
Le premier collaborateur est souvent un stagiaire, en grande partie en raison de contraintes financières mais aussi pour tester et cerner plus précisément le besoin en compétences. Certaines start-up font également appel parfois au démarrage de leur activité à des « free lance », qui affichent des compétences rares et qui permettent à la start-up de bénéficier d’une expérience « sénior » sans engagement de leur part et à moindre coût.
Les fondateurs de start-up ont de fortes exigences en matière de compétences techniques, en matière de développement informatique bien sûr, mais aussi dans d’autres domaines en fonction de leur activité (physiciens, biologistes, mathématiciens…). Mais ils portent aussi un vif intérêt aux qualités comportementales, notamment l’autonomie, la capacité à s’auto-former. Cet intérêt prononcé pour les « savoir être » professionnels se retrouve chez la plupart des entreprises. Cependant, les fondateurs de start-up visent en particulier l’agilité, la débrouillardise et surtout mettent en avant la nécessaire adhésion au projet d’entreprise, adhésion qu’ils traduisent souvent par une disponibilité de tous les instants.
Pour trouver ces compétences, les fondateurs de start-up mobilisent divers canaux et privilégient sensiblement le réseau, en particulier le réseau des écoles. Les jobboards sont au final peu utilisés et le recours aux cabinets de recrutement est très marginal.
Les fondateurs de start-up considèrent que leur entreprise bénéficie d’une forte attractivité (attrait du défi technologique, de l’enjeu sociétal ou encore de l’environnement de travail et des possibilités d’évolution), et ne semblent pas craindre la concurrence des grosses structures (avec une réserve pour les stagiaires). Cependant ils rencontrent un certain nombre de difficultés dans le processus de recrutement.
Ces difficultés sont liées en grande partie à l’inexpérience du recruteur et à son manque de disponibilité, qui le conduit parfois à mal estimer son besoin et à se tromper sur les qualités de la personne qu’il recrute, mais sont dues également aux fortes tensions pour certains métiers, notamment celles observées pour les développeurs informatiques.
Les effets des nouvelles modalités de suivi et d'accompagnement des demandeur...France Travail
La nouvelle offre de services aux demandeurs d’emploi est la déclinaison des priorités assignées à Pôle emploi par la convention tripartite 2012-2014 (Etat, UNEDIC et Pôle emploi). Elle vise à favoriser le placement des demandeurs d’emploi par une personnalisation accrue de l’accompagnement et des services.
Accompagner les demandeurs d'emploi et les entreprises pendant le confinementFrance Travail
Pendant la période de confinement, une part importante de l’activité économique a été interrompue ou fortement réduite, entraînant une très forte baisse des recrutements et des retours à l’emploi. Dans le même temps, les agences de Pôle emploi ont temporairement cessé d’accueillir du public afin de prévenir la contagion du coronavirus.
La mobilisation de Pôle emploi pendant cette période a permis d’assurer le maintien des services aux demandeurs d’emploi et aux entreprises : garantir le bon paiement de l’indemnisation du chômage, répondre aux sollicitations, assurer l’inscription, notamment au travers du premier entretien, proposer des prestations d’accompagnement, accompagner les employeurs dans leurs recrutements prioritaires. Les enquêtes réalisées au cours de cette période montrent que grâce à ces actions, Pôle emploi est resté accessible pendant la période de confinement.
Offres pourvues et abandons de recrutementFrance Travail
Parmi les 3,2 millions d’offres déposées à Pôle emploi sur une année, 2,9 millions ont été pourvues. Dans la moitié des cas, ces recrutements ont abouti en moins de 38 jours. Globalement ces recrutements ont donné satisfaction aux employeurs (92 % d’entre eux se déclarent quelques mois plus tard très satisfaits ou assez satisfaits). Suite à la disparition du besoin ou le manque du budget disponible, 97 000 offres ont été annulées et 53 000 n’ont toujours pas abouti et concernent des recrutements qui se poursuivent. Enfin, 150 000 ont conduit à un abandon de recrutement faute de candidats (soit 4,7% de l’ensemble des offres).
Les demandeurs d'emploi bénéficiaires d'une reconnaissance de handicapFrance Travail
En 2019, 44% des demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance de handicap bénéficient d’un accompagnement spécialisé par Cap Emploi ou renforcé par Pôle emploi.
33% des demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance administrative de handicap accèdent à l’emploi au cours de l’année qui suit leur inscription.
La population des « cadres », statut spécifiquement français qui renvoie à des fonctions d’encadrement et d’expertise, a longtemps été considérée comme étant épargnée par le chômage. Depuis les années 1990 cependant, ce n’est plus totalement le cas : le taux de chômage des cadres augmente lors des périodes de mauvaise conjoncture économique (même s’il reste très inférieur à celui d’autres catégories socioprofessionnelles), et une partie des cadres connaissent l’expérience du chômage de longue durée : parmi les 48 120 cadres inscrits sur les listes de demandeurs d’emploi au premier trimestre 2010, 36% ont cumulé au moins 12 mois sur les listes au cours des deux ans qui ont suivi leur inscription.
Les cadres débutant un épisode de chômage ont des représentations diverses de leur situation, qui renvoient à l’hétérogénéité de leur vécu du monde du travail et de leurs aspirations. Malgré cette diversité de représentation, on observe cependant des étapes communes dans l’évolution des représentations qu’ont les cadres de leur épisode de recherche d’emploi (temps du retour sur soi, période de doute et d’incompréhension, période des concessions).
Au total, quatre grands types de trajectoires donnant lieu à une inscription de longue durée à Pôle emploi apparaissent :
Plus d’un tiers des cadres demandeurs d’emploi de longue durée restent inscrits pendant près de deux ans, en effectuant peu d’activité réduite, avant de sortir durablement des listes de demandeurs d’emploi.
Un deuxième ensemble de trajectoires, qui concernent un peu plus souvent les femmes est marqué par l’exercice rapide d’une activité réduite (tout en restant inscrit à Pôle emploi), qui dans la grande majorité des cas, précède une sortie durable des listes.
Un peu moins d’un tiers des cadres demandeurs d’emploi de longue durée connaissent une réinsertion longue et difficile, pouvant dans certains cas prendre la forme d’une transition longue vers la retraite.
Enfin, une situation assez particulière et limitée quantitativement (3% des hommes) est le cas des cadres demandeurs d’emploi connaissant une réinsertion via la création d’entreprise.
Portait statistique du demandeur d'emploi : 20 ans d'évolutionFrance Travail
Entre 1996 et 2015, les caractéristiques des demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi ont évolué, au rythme
des cycles économiques, mais également en lien avec les grandes tendances d’évolutions démographiques :
hausse de l’activité des seniors et de la participation des femmes au marché du travail.
La dématérialisation de l’inscription à Pôle emploiFrance Travail
La dématérialisation de l’inscription à Pôle emploi a des effets positifs sur la qualité de la prise en charge des demandeurs d’emploi.
La dématérialisation de l’inscription administrative et du traitement de la demande d’allocation, mise en place en 2016, a notamment pour objectif de libérer les conseillers de certaines tâches afin qu’ils puissent consacrer plus de temps à l’accompagnement des demandeurs d’emploi. L’entretien d’inscription réalisé par la suite avec un conseiller est désormais centré sur la situation professionnelle du demandeur d’emploi alors qu’auparavant, inscription administrative, traitement de la demande d’allocation et diagnostic de la situation professionnelle étaient effectués au cours d’un seul entretien.
Mieux anticiper les besoins du marché du travail - Enjeux et perspectives op...France Travail
Dans quel contexte Pôle emploi va-t-il devoir agir aujourd’hui et au cours des mois suivants ? Quels sont les enjeux et besoins essentiels auxquels il faut que l’établissement soit en capacité de répondre, en cohérence avec la convention tripartite signée avec l’État et l’Unédic pour les années 2015 à 2018 et le projet stratégique 2015-2020 ?
Les demandeurs d'emploi en situation de handicapFrance Travail
En France, les personnes en situation de handicap bénéficient de dispositions spécifiques pour favoriser leur accès à l’emploi. Malgré cela, leur situation sur le marché du travail demeure fragile. En effet, ces personnes sont plus souvent au chômage que le reste des actifs.
Parmi les demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance
administrative de handicap, 28% accèdent à l’emploi dans l’année qui suit leur inscription à Pôle emploi.
Pôle emploi les accompagne de façon plus renforcée et leur propose des formations adaptées. Par ailleurs un quart d’entre eux bénéficie d’un suivi au sein des structures spécialisées Cap emploi.
Offres pourvues et abandons de recrutement en 2021 France Travail
A partir du printemps 2021, la levée des restrictions sanitaires s’est accompagnée d’une reprise nette du marché du travail, avec une forte hausse des offres d’emploi et une baisse du nombre de demandeurs d’emploi.
Parmi ces offres clôturées entre juin et septembre 2021, 85,9% ont été pourvues. Dans la plupart des cas, ces recrutements donnent satisfaction même s’ils se concrétisent globalement avec plus de difficultés qu’en 2018. Le délai médian est resté stable par rapport à 2018 (45 jours).
Parmi les offres n’ayant pas abouti à un recrutement, 3% ont été annulées suite à la disparition du besoin ou pour restriction budgétaire, 5% des offres faisaient l’objet d’un recrutement toujours en cours et 6% des offres ont été abandonnées faute de trouver un candidat (contre 4,9% en 2018).
Mieux anticiper les besoins du marché du travail, enjeux et perspectives pour...France Travail
- LES ÉVOLUTIONS ÉCONOMIQUES, DE L’EMPLOI ET DU CHÔMAGE : UN POSSIBLE REBOND MAIS UN CHÔMAGE QUI RESTERA À UN NIVEAU ÉLEVÉ
- LES DEMANDEURS D'EMPLOI : DIVERSITÉ DES PUBLICS ET DE LEURS BESOINS
- LES EMPLOYEURS : DES INTENTIONS DE RECRUTEMENT QUI PROGRESSENT LÉGÈREMENT
ET DES PRATIQUES D’EMBAUCHE EN ÉVOLUTION ?
- DISPARITÉS RÉGIONALES ET LOCALES
DE L’EMPLOI ET DU CHÔMAGE
Durant l’année 2019, Pôle emploi Provence-Alpes-Côte d’Azur a mis en œuvre 62 310 actions de formation pour ses demandeurs d’emploi. Parmi les bénéficiaires, 57 % étaient demandeurs d’emploi identifiés PIC et/ou Demandeurs d’Emploi de Longue Durée. 91 % des bénéficiaires ont déclaré un gain professionnel et/ou personnel. Huit fois sur dix, ils ont estimé le temps d’attente avant d’entrer en formation rapide à correcte. En suivant une formation, il ont obtenu un gain de + 28 points sur le retour à l’emploi et 77 % sont satisfaits de l’emploi retrouvé.
Licenciés pour inaptitude : les effets positifs de l'accompagnement par Pôle ...France Travail
Une action innovante d’accompagnement et de conseil en évolution professionnelle des demandeurs d’emploi licenciés pour inaptitude (appelée LINA) a été testée par Pôle emploi.
Parmi l’ensemble des sortants d’une formation prescrite par Pôle emploi en 2015, 57% accèdent à un emploi dans les six mois qui suivent. Ce taux progresse de 1,3 point par rapport à 2014.
Le taux d’accès à l’emploi après une formation est en moyenne plus élevé pour les formations préalables à l’embauche (AFPR, POEI), pour les demandeurs d’emploi les plus jeunes et plus faible pour les demandeurs d’emploi de longue durée. La hausse du taux d’accès à l’emploi entre 2014 et 2015 est plus marquée pour les populations les plus éloignées de l’emploi (seniors, demandeurs d’emploi de longue durée).
Selon l’enquête « Sortants de formation », parmi les demandeurs d’emploi ayant terminé une formation en mars 2015 et retrouvé un emploi six mois plus tard, l’emploi retrouvé correspond dans près de deux tiers des cas à l’emploi recherché. L’expérience professionnelle et en particulier la multiplication des expériences professionnelles semblent être des atouts pour le reclassement. Enfin, près de neuf demandeurs d’emploi sur dix affirment que leur formation a répondu à leurs attentes et environ 90 % des demandeurs d’emploi ayant retrouvé un emploi sont satisfaits de l’emploi retrouvé.
Dans le prolongement du plan 1 jeune, 1 solution, le gouvernement entend proposer aux jeunes les plus éloignés de l’emploi, un accompagnement profondément renouvelé avec un objectif d’entrée plus rapide dans l’emploi.
Métiers de l'action sociale et de la santé : quelles sont les compétences dem...France Travail
Cette étude met en avant les compétences attendues et les pratiques de recrutement dans les métiers de l’action sociale et de la santé. L’expérience professionnelle et les compétences comportementales sont prépondérantes dans les métiers de l’action sociale, friands de tests lors des recrutements, tandis que le diplôme est un critère essentiel de recrutement dans les métiers de la santé, de nombreuses compétences étant acquises par la formation avant l’embauche. Pour pratiquement tous ces métiers, les capacités à communiquer, à s’adapter, à gérer le stress, à réagir à des évènements imprévus, à travailler en équipe et à prendre du recul, sont des compétences fortement demandées.
Comment les start-up recrutent leurs premiers salariés ?France Travail
Les pratiques de recrutement au sein des start-up ne se distinguent pas toujours de celles observées dans les entreprises classiques, et notamment au sein des petits établissements. Cependant le besoin rapide en compétences de haut niveau et notamment dans le domaine du développement informatique qui s’exprime parmi les start-up est un élément discriminant qui induit des processus de recrutement et certaines difficultés d’un type particulier.
Le premier collaborateur est souvent un stagiaire, en grande partie en raison de contraintes financières mais aussi pour tester et cerner plus précisément le besoin en compétences. Certaines start-up font également appel parfois au démarrage de leur activité à des « free lance », qui affichent des compétences rares et qui permettent à la start-up de bénéficier d’une expérience « sénior » sans engagement de leur part et à moindre coût.
Les fondateurs de start-up ont de fortes exigences en matière de compétences techniques, en matière de développement informatique bien sûr, mais aussi dans d’autres domaines en fonction de leur activité (physiciens, biologistes, mathématiciens…). Mais ils portent aussi un vif intérêt aux qualités comportementales, notamment l’autonomie, la capacité à s’auto-former. Cet intérêt prononcé pour les « savoir être » professionnels se retrouve chez la plupart des entreprises. Cependant, les fondateurs de start-up visent en particulier l’agilité, la débrouillardise et surtout mettent en avant la nécessaire adhésion au projet d’entreprise, adhésion qu’ils traduisent souvent par une disponibilité de tous les instants.
Pour trouver ces compétences, les fondateurs de start-up mobilisent divers canaux et privilégient sensiblement le réseau, en particulier le réseau des écoles. Les jobboards sont au final peu utilisés et le recours aux cabinets de recrutement est très marginal.
Les fondateurs de start-up considèrent que leur entreprise bénéficie d’une forte attractivité (attrait du défi technologique, de l’enjeu sociétal ou encore de l’environnement de travail et des possibilités d’évolution), et ne semblent pas craindre la concurrence des grosses structures (avec une réserve pour les stagiaires). Cependant ils rencontrent un certain nombre de difficultés dans le processus de recrutement.
Ces difficultés sont liées en grande partie à l’inexpérience du recruteur et à son manque de disponibilité, qui le conduit parfois à mal estimer son besoin et à se tromper sur les qualités de la personne qu’il recrute, mais sont dues également aux fortes tensions pour certains métiers, notamment celles observées pour les développeurs informatiques.
Les effets des nouvelles modalités de suivi et d'accompagnement des demandeur...France Travail
La nouvelle offre de services aux demandeurs d’emploi est la déclinaison des priorités assignées à Pôle emploi par la convention tripartite 2012-2014 (Etat, UNEDIC et Pôle emploi). Elle vise à favoriser le placement des demandeurs d’emploi par une personnalisation accrue de l’accompagnement et des services.
Accompagner les demandeurs d'emploi et les entreprises pendant le confinementFrance Travail
Pendant la période de confinement, une part importante de l’activité économique a été interrompue ou fortement réduite, entraînant une très forte baisse des recrutements et des retours à l’emploi. Dans le même temps, les agences de Pôle emploi ont temporairement cessé d’accueillir du public afin de prévenir la contagion du coronavirus.
La mobilisation de Pôle emploi pendant cette période a permis d’assurer le maintien des services aux demandeurs d’emploi et aux entreprises : garantir le bon paiement de l’indemnisation du chômage, répondre aux sollicitations, assurer l’inscription, notamment au travers du premier entretien, proposer des prestations d’accompagnement, accompagner les employeurs dans leurs recrutements prioritaires. Les enquêtes réalisées au cours de cette période montrent que grâce à ces actions, Pôle emploi est resté accessible pendant la période de confinement.
Offres pourvues et abandons de recrutementFrance Travail
Parmi les 3,2 millions d’offres déposées à Pôle emploi sur une année, 2,9 millions ont été pourvues. Dans la moitié des cas, ces recrutements ont abouti en moins de 38 jours. Globalement ces recrutements ont donné satisfaction aux employeurs (92 % d’entre eux se déclarent quelques mois plus tard très satisfaits ou assez satisfaits). Suite à la disparition du besoin ou le manque du budget disponible, 97 000 offres ont été annulées et 53 000 n’ont toujours pas abouti et concernent des recrutements qui se poursuivent. Enfin, 150 000 ont conduit à un abandon de recrutement faute de candidats (soit 4,7% de l’ensemble des offres).
Les aides à la mobilité géographique restent déterminantes dans le choix d'él...France Travail
Les aides à la mobilité géographique sont des aides financières proposées par Pôle emploi afin de permettre aux demandeurs d’emploi d’accéder à des emplois ou des formations éloignés de leur lieu de résidence. Si les jeunes et les diplômés du supérieur restent surreprésentés parmi les bénéficiaires des aides à la mobilité, le poids des moins de 30 ans a diminué entre 2017 et 2019 au profit notamment des plus de quarante ans.
La situation au regard de l’emploi retrouvé grâce à l’aide est relativement stable par rapport à 2017. Ainsi, l’emploi associé à l’aide est très souvent durable lorsqu’elle est attribuée dans le cadre d’une recherche d’emploi (85% d’emploi durable, 58% de CDI) ou d’une reprise d’emploi (71%). Pour ces aides, le taux de retour à l’emploi à 6 mois est relativement stable par rapport à 2017. La situation s’est en revanche améliorée pour les bénéficiaires des aides à la formation avec une part en emploi six mois après l’obtention de l’aide en hausse, confirmant la tendance déjà observée entre 2015 et 2017.
Dans la très grande majorité des cas, les aides à la mobilité, destinées à rendre le demandeur d’emploi plus mobile en lui évitant des difficultés financières et/ou en l’incitant à se déplacer, semblent bien répondre à leur vocation, témoignant d’un ciblage pertinent du public bénéficiaire. Elles sont particulièrement utiles aux demandeurs d’emploi ayant a priori des freins à la mobilité, de par leurs difficultés économiques et sociales ou leurs contraintes familiales. De surcroît, l’existence même du dispositif pourrait avoir des effets positifs sur la mobilité des demandeurs d’emploi : toutes choses égales par ailleurs, le seul fait d’être informé de la possibilité de recevoir une aide augmenterait la probabilité d’élargissement du périmètre de recherche d’emploi.
Dossier de presse Pôle emploi - Bilan des actions menées en 2015 et temps for...France Travail
Le directeur général de Pôle emploi, Jean Bassères, a présenté le 21 janvier dernier les résultats des 4 indicateurs de performance, du niveau national au niveau local, signes et illustrations du travail quotidien mené par les conseillers.
Bilan d'étape de la convention État-Unédic-Pôle emploiUnédic
Le comité de suivi de la convention tripartite entre l'État, l'Unédic et Pôle emploi s'est réuni le 21 mai 2013. À cette occasion, le comité de suivi a examiné le bilan d'étape de la convention tripartite, signée le 11 janvier 2012. Conformément à la convention, ce bilan d'étape est rendu public par les institutions signataires. Le document fait le point sur l'avancement et les marges de progrès identifiés autour des 3 priorités fixées à Pôle emploi : la personnalisation de l'offre de services, une proximité plus forte avec les territoires, et l'optimisation des moyens. Il présente aussi les indicateurs de suivi de la convention tripartite.
Quels besoins des chômeurs et employeurs en 2014 ?France Travail
Dans quel contexte Pôle emploi va-t-il devoir agir en 2014 ?
Pour répondre à cette question, nous avons analysé les dimensions macroéconomiques de l'emploi et du chômage, le fonctionnement du marché du travail et la diversité des besoins des régions et des territoires au regard des disparités en matière d’emploi et de chômage.
Action recrut’ : un dispositif permettant de lutter de manière efficace contr...France Travail
Pour lutter contre les difficultés de recrutement rencontrées par les entreprises, qui se sont fortement renforcées depuis mi 2021, Pôle emploi s’appuie sur le dispositif Action recrut’.
Ce dispositif, qui consiste à établir un diagnostic des offres d’emploi et des difficultés de recrutement, a permis de renforcer les échanges avec les employeurs et de mettre en place des services adaptés à leurs besoins.
Action recrut’ a ainsi permis de réduire d’environ 10% les abandons de recrutement parmi les offres déposées à Pôle emploi et de diminuer les délais de recrutement.
Synthèse relative au bilan d’étape de la convention tripartite Etat / Unedic...France Travail
Un nouveau point d’étape a été présenté au comité de suivi de la convention tripartite, afin de partager les actions mises en œuvre et les premiers résultats.
Bilan d’étape de la convention tripartite Etat/Unédic/Pôle emploi Unédic
Un nouveau point d’étape a été présenté au comité de suivi de la convention tripartite, afin de partager les actions mises en oeuvre et les premiers résultats
Tableau de bord 2018 Le marché du travail des personnes handicapées 1er semes...AVIE
Près de 9% des demandeurs d'emploi sont bénéficiaires de l'obligation
d'emploi (BOE), soit 43 000 personnes
A fin juin 2018, 43 000 demandeurs d'emploi handicapés (DEBOE) sont inscrits
à Pôle emploi, représentant 8,9% de l'ensemble des demandeurs d'emploi
dans la région, % variant de 8,6% dans les Alpes-Maritimes à 10,0% dans les
Hautes-Alpes. Le nombre de DEBOE est en constante progression,
particulièrement pour les personnes inscrites à Pôle emploi et ayant exercé
une activité réduite.
Les personnes handicapées, dont le % de femmes continue de progresser (+2
points en deux ans), présentent toujours des difficultés particulières
d’insertion (âge élevé, plus faible niveau de formation...) qui se matérialisent
par une forte ancienneté d'inscription au chômage : 757 jours en moyenne au
niveau régional, variant de 649 jours dans les Hautes-Alpes à 802 jours dans
les Alpes-de-Haute-Provence.
Un recul des insertions et des maintiens dans l'emploi au 1er semestre
2018
Au 1er semestre 2018, les Cap emploi ont contribué à près de 2 000
recrutements de travailleurs handicapés en CDI ou CDD de 3 mois et plus, soit
une baisse de 9% en un an, évolution variant de -36% dans les Alpes-de-Haute-
Provence à +2% dans les Hautes-Alpes et les Alpes-Maritimes.
Si, la part des travailleurs handicapés au sein des contrats aidés (CUI-CAE) a
continué de progresser, en revanche leur nombre a fortement baissé,
impactant notamment les recrutements dans la fonction publique.
Le nombre de maintiens dans l'emploi est également en diminution (-13% en
un an), les Cap emploi ayant réalisé plus de 700 maintiens au 1er semestre
2018 avec, comme pour les recrutements, un pourcentage de femmes
dépassant 50%. Dans 48% des cas, les personnes maintenues ont un niveau
de formation supérieur ou égal au bac et plus de 6 personnes sur 10 sont
employées dans un établissement de 20 salariés ou plus.
L'autonomie dans les parcours de recherche d'emploiFrance Travail
L’un des objectifs de l’accompagnement de Pôle emploi est de développer l’autonomie des demandeurs d’emploi dans leur recherche, c’est-à-dire leur capacité à élaborer leur projet professionnel, accéder à des formations, répondre à des offres d’emploi, passer des entretiens, et finalement trouver un emploi. Interrogés, les demandeurs d’emploi se disent majoritairement autonomes. Leur suivi sur 12 mois consécutifs fait apparaître que la probabilité de retrouver un emploi augmente avec le niveau d’autonomie déclaré, tandis que la récurrence ou la permanence du chômage diminuent.
Ce phénomène s’explique notamment par les comportements de recherche d’emploi des demandeurs d’emploi (utilisation des réseaux professionnels, envoi de candidatures spontanées, réponse à des offres d’emploi…), qui sont d’autant plus intenses et soutenus que le demandeur d’emploi déclare un niveau d’autonomie élevé. Ces comportements sont en effet corrélés avec le retour à l’emploi. Cependant, même pour une intensité de recherche d’emploi donnée, les demandeurs d’emploi qui s’estiment autonomes accèdent plus rapidement à l’emploi.
Résumé du webinaire organisé par SIGMA sur les défis des ressources humaines dans le contexte du coronavirus (COVID-19), qui s'est tenu le 24 juin 2020.
Un meilleur service pour les entreprises : 1er bilan de la nouvelle offre de ...France Travail
Depuis la fin juin 2013 Pôle emploi a mis en place une nouvelle offre de services aux entreprises visant d’une part à mieux personnaliser et graduer le service rendu en fonction des besoins des employeurs, et d’autre part à établir un lien plus étroit avec l’objectif du placement des demandeurs d’emploi.
Un an après le début de la mise en oeuvre, des changements significatifs se sont produits en termes d’amélioration de la qualité et de la pertinence des services aux entreprises.
Le nombre de retours à l'emploi des demandeurs d'emploi au 2 t 2021France Travail
En France, au cours du 2e trimestre 2021, 1162400 demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégories1, 2, 3 ont repris un emploi d’un mois ou plus, en augmentation de +9,9% par rapport au 2e trimestre 2019. Sur la même période, le nombre de demandeurs d’emploi en catégories 1, 2, 3 se détériore de +2,4% (données brutes en moyennes trimestrielles).
Bilan de l’année, faits marquants , chiffres clés, temps forts des activités… Retrouvez toutes les informations majeures de l’Unédic en 2014 dans son rapport d’activité.
Similaire à Accompagner les demandeurs d'emploi et les entreprises pendant le confinement (20)
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Au cours du 4e trimestre 2023, près de 81 800 demandeurs d’emploi inscrits en catégories A et B ont accédé à un emploi d’un mois ou plus, soit une baisse de 3,7% par rapport au 4e trimestre 2022. Sur la même période, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits en catégories A et B diminue de 0,1%.
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Fin septembre 2023, 70,3 % des personnes inscrites à France Travail en catégories A, B, C ont un droit ouvert à l’indemnisation. Parmi celles-ci, 70,3 % sont indemnisées.
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Accompagner les demandeurs d'emploi et les entreprises pendant le confinement
1. ÉCLAIRAGES ET SYNTHÈSES
ACCOMPAGNER LES DEMANDEURS
D’EMPLOI ET LES ENTREPRISES
PENDANT LECONFINEMENT
SOMMAIRE
p.2 Le travail à distance et les échanges
dématérialisés ont permis de sécuriser
l’inscription, le versement des
allocations et l’accompagnement des
demandeurs d’emploi, tout en assurant
des réponses rapides aux sollicitations
p.3 En particulier, la réalisation de
l’entretien de situation à distance a
permis de répondre aux besoins de 200
000 nouveaux inscrits en réalisant le
diagnostic de leur situation
p.6 Un dispositif exceptionnel a permis
d’accompagner les demandeurs
d’emploi dans leur actualisation à
distance, particulièrement ceux
rencontrant des difficultés
p.7 Plus de 150 nouvelles formations à
distance gratuites et rémunérées ont
été proposées pour pallier l’annulation
ou le report des prestations collectives
et formations. Lorsqu’elles ont pu se
tenir à distance, les demandeurs
d’emploi en ont été satisfaits.
p.8 Pendant le confinement, Pôle emploi a
continué à accompagner les entreprises
en se mobilisant particulièrement pour
les recrutements prioritaires
STATISTIQUES,
ÉTUDES ET ÉVALUATIONS JUILLET 2020 #60
L’essentiel
Pendant la période de confinement, du 17 mars au 10 mai 2020,
une part importante de l’activité économique a été interrompue ou
fortement réduite, avec des conséquences importantes sur le marché
du travail, en particulier une très forte baisse des recrutements et des
retours à l’emploi. Dans le même temps, les agences de Pôle emploi ont
temporairement cessé d’accueillir du public afin de prévenir la contagion
du coronavirus.
Pôleemplois’estorganisépendantcettepériodepourassurerlemaintien
des services auxdemandeursd’emploi et aux entreprises : garantir le bon
paiement de l’indemnisation du chômage, répondre aux sollicitations,
assurer l’inscription (et en particulier le premier entretien permettant
d’établir le diagnostic de la situation du demandeur d’emploi), proposer
des prestations d’accompagnement, accompagner les employeurs
dans leurs recrutements prioritaires. Les enquêtes réalisées au cours de
cette période montrent que grâce à ces actions, Pôle emploi est resté
accessible pendant la période de confinement.
Cyril NOUVEAU
Direction Statistiques, Études et Évaluation
Hélène MOUTEL, Cédric CRESPEL
Direction Stratégie, Innovation, RSE et Lab
Anne-Sophie MILGRAM
Direction Qualité de service
DES DEMANDEURS D’EMPLOI DISENT
AVOIR ÉTÉ AU MOINS UNE FOIS
EN CONTACT AVEC
LEUR AGENCE PÔLE EMPLOI
ENTRE LE DÉBUT DU CONFINEMENT
ET LA FIN AVRIL
51%
2. 2_ ÉCLAIRAGES ET SYNTHÈSES #60
Pendant la période de confinement, du 17 mars au 10 mai 2020, une part importante de l’activité économique a été interrompue
ou fortement réduite, avec des conséquences importantes sur le marché du travail, en particulier une très forte baisse des
recrutements et des retours à l’emploi. Il en a résulté une augmentation très sensible du nombre de demandeurs d’emploi inscrits
à Pôle emploi sans activité au cours du mois [cf. Graphique 1 et Encadré 1].
Graphique 1
NOMBRE DE DEMANDEURS D’EMPLOI EN CATÉGORIE A (SANS ACTIVITÉ AU COURS DU MOIS)
0
500 000
1 000 000
1 500 000
2 000 000
2 500 000
3 000 000
3 500 000
4 000 000
4 500 000
5 000 000
Source : STMT, Pôle emploi-Dares. France hors Mayotte. Données cvs-cjo.
Le travail à distance et les échanges dématérialisés ont permis de
sécuriserl’inscription,leversementdesallocationsetl’accompagnement
des demandeurs d’emploi, tout en assurant des réponses rapides
aux sollicitations
Pendant le confinement, afin de limiter la propagation du coronavirus, les agences et points relais Pôle emploi ont temporairement
cessé d’accueillir du public. Dès les premiers jours, pour assurer le maintien des services à distance, Pôle emploi a fortement
accru la capacité de télétravail de ses agents, passant de 5 000 agents à près de 30 000 collaborateurs pouvant travailler à
distance et se connecter simultanément sur le réseau informatique interne, pour répondre aux besoins des demandeurs d’emploi
et des entreprises par téléphone et par courriel.
Au cours des deux mois de confinement, 3,2 millions d’appels téléphoniques de demandeurs d’emploi ont été traités, soit 800 000
de plus qu’en 2019 sur la même période ; et près de 9 millions de courriels ont été échangés entre les demandeurs d’emploi et Pôle
emploi avec en moyenne une réponse des conseillers dans les 5 heures.
L’inscription des demandeurs d’emploi, en ligne sur pole-emploi.fr a fait l’objet d’une assistance téléphonique au 3949 pour aider
les personnes ayant des difficultés à effectuer leurs démarches sur internet et la sécurisation de l’indemnisation a été assurée
grâce à la pleine mobilisation des équipes dédiées.
3. ÉCLAIRAGES ET SYNTHÈSES #60 _ 3
1. Enquête réalisée par courriel entre le 29 avril et le 7 mai auprès de 10 000 demandeurs d’emploi inscrits depuis 3 mois dans la même modalité et affectés à un conseiller référent.
2. L’offre de services de Pôle emploi est adaptée aux besoins des demandeurs d’emploi en termes de fréquence des contacts et de nature de suivi. Chaque demandeur d’emploi est
ainsi suivi ou accompagné selon l’une des quatre modalités de suivi ou d’accompagnement : le suivi s’adresse aux demandeurs d’emploi les plus autonomes et proches du marché
du travail ; l’accompagnement guidé s’adresse aux demandeurs d’emploi qui ont besoin d’un appui régulier dans leur recherche, par des échanges physiques, téléphoniques ou par
courriel. ; l’accompagnement renforcé est proposé aux personnes les plus éloignées de l’emploi. Enfin, l’accompagnement global est délivré par un binôme réunissant des conseillers
Pôle emploi et des correspondants sociaux au sein des départements.
3. Enquête réalisée par courriel du 22 au 29 avril auprès de 800 demandeurs d’emploi bénéficiaires d’un entretien de situation au téléphone.
Entre le début du confinement et la fin avril, 51% des
demandeurs d’emploi disent avoir été au moins une
fois en contact avec leur agence (à leur initiative, à
celle de Pôle emploi, ou dans les deux sens lorsqu’il y
a eu plusieurs contacts¹). Ceux qui ont contacté Pôle
emploi (40% de l’ensemble des demandeurs
d’emploi) avaient des interrogations qui portaient
prioritairement sur l’indemnisation (44%), la
recherche d’emploi (27%) ou un besoin d’échange
(15%). 82,3% estiment qu’il était facile de contacter
leur agence pendant cette période, et 80% disent
que l’échange a répondu à leur besoin.
Les demandeurs d’emploi contactés par Pôle emploi
(31% de l’ensemble des demandeurs d’emploi) ont
également apprécié ce contact (95% de satisfaction
pour les demandeurs d’emploi en modalité « renforcé », 75% pour ceux en modalité « suivi »²). 84,6% déclarent que les
informations communiquées les ont aidés à répondre aux questions qu’ils se posaient.
Enparticulier,laréalisationdel’entretiendesituationàdistanceapermis
de répondre aux besoins de 200 000 nouveaux inscrits en réalisant le
diagnostic de leur situation
Deux à quatre semaines après leur inscription, les demandeurs d’emploi ont avec
un conseiller un entretien de situation (ESI), qui permet de réaliser un diagnostic
approfondi de leur situation et de déterminer leur modalité de suivi ou
d’accompagnement. Durant ces deux mois, du fait des mesures de confinement,
un peu plus de 200 000 ESI ont été réalisés à titre exceptionnel en distanciel (par
téléphone ou en visioconférence). Malgré cette modalité d’échange à distance,
98,2% des demandeurs d’emploi interrogés estiment que cet entretien a
répondu à leurs besoins dans ces circonstances particulières. Il leur a à la fois
permis d’échanger sur leur projet professionnel (93,4% des répondants) et d’être
informés sur les modalités de contact de Pôle emploi pendant le confinement
(97%)3.
4. 4_ ÉCLAIRAGES ET SYNTHÈSES #60
Encadré 1 : Le confinement a entraîné une forte hausse du
nombrededemandeursd’emploiprincipalementdueàlaforte
diminutiondesrecrutementsetàlabaissedel’activitéréduite
Le confinement, mis en place le 17 mars et graduellement levé à compter du 11 mai, a eu des conséquences
importantes sur le marché du travail et le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi.
• Le premier effet a été une très forte diminution des recrutements : en conséquence, les sorties des listes de
demandeurs d’emploi ont connu une très forte baisse. En avril (qui a connu un confinement sur toute la durée du
mois), on a ainsi compté 312 000 sorties des listes en moins qu’en février, soit une baisse de 54%. Le nombre de
sorties a commencé à augmenter à nouveau à partir de mai (+31% par rapport à avril), sans toutefois retrouver le
niveau antérieur au confinement. Au total, sur les trois mois de mars à mai, on compte un « déficit » cumulé
d’environ 700 000 sorties par rapport au niveau observé en février [cf. Graphique 2].
Graphique 2
NOMBRE DE DEMANDEURS D’EMPLOI SORTIS MENSUELLEMENT DE CATÉGORIE ABC
Source : STMT, données CVS. Champ : France entière (hors Mayotte).
• La mise en place du confinement au mois de mars a également entraîné initialement une hausse des inscriptions à
Pôle emploi, principalement tirée par le non renouvellement de contrats courts : entre février et mars, les entrées
après une fin de CDD ou de mission d’intérim ont ainsi augmenté de 75 000, soit une hausse de 54%. L’augmentation
totale du nombre d’entrées a cependant été contenue (+31 000, soit +5,5%), du fait de la diminution des entrées sur
le marché du travail (qu’il s’agisse de premières entrées de jeunes ayant retardé leur entrée sur le marché du travail
pendant le confinement, ou de retours d’inactivité) et des nombres limités à ce stade de licenciements. En avril et
mai, les nombres d’entrées ont même diminué, avec le reflux des entrées pour fin de contrat court, la poursuite de
la baisse des entrées sur le marché du travail, et la diminution des réinscriptions rapides (après une courte sortie des
listes), conséquence de la diminution des sorties à compter de la mi mars. Au total, sur les trois mois de mars à mai,
le niveau total des entrées en catégories ABC montre ainsi un « déficit cumulé » d’environ 200 000 par rapport au
niveau de février [cf. Graphique 3].
0
100 000
200 000
300 000
400 000
500 000
600 000
700 000
5. ÉCLAIRAGES ET SYNTHÈSES #60 _ 5
Graphique 3
NOMBRE DE DEMANDEURS D’EMPLOI ENTRÉS MENSUELLEMENT EN CATÉGORIE ABC
Source : STMT, données CVS. Champ : France entière (hors Mayotte).
• Le nombre d’entrées ayant été systématiquement supérieur au nombre de sorties, le nombre de demandeurs
d’emploi inscrits en catégories ABC s’est accru de près de 450 000 (+7,9%) entre fin février et fin mai.
• Le confinement a également entraîné une très forte diminution de l’activité réduite réalisée par les demandeurs
d’emploi : au sein des demandeurs d’emploi de catégories ABC, le nombre de ceux en activité réduite courte (catégorie
B) ou longue (catégorie C) a ainsi diminué d’environ 700 000 de février à avril (-32,0%), tandis que le nombre de
demandeurs d’emploi sans activité au cours du mois (catégorie A) augmentait de 1 089 000 (+31,2%). Avec la sortie
graduelle du confinement à compter de la mi-mai, ces mouvements se sont en partie inversés (-150 000 demandeurs
d’emploi en catégorie A, + 211 000 en catégories B et C), sans pour autant revenir à la situation pre-confinement. Au
total, entre février et avril, le nombre de demandeurs d’emploi sans activité ou en activité réduite courte s’est ainsi
accru de plus de 890 000 (+21,1%) [cf. Graphique 4].
Graphique 4
NOMBRE DE DEMANDEURS D’EMPLOI INSCRITS À PÔLE EMPLOI (CATÉGORIES ABC)
0
1 000 000
2 000 000
3 000 000
4 000 000
5 000 000
6 000 000
7 000 000
Source : STMT, données CVS. Champ : France entière (hors Mayotte).
0
100 000
200 000
300 000
400 000
500 000
600 000
700 000
Demandeursd’emploisansactivité(catégorieA) Demandeursd’emploiréalisantdel’activitéréduite(catégoriesBetC) Ensemble(catégoriesABC)
6. 6_ ÉCLAIRAGES ET SYNTHÈSES #60
Un dispositif exceptionnel a permis d’accompagner les demandeurs
d’emploi dans leur actualisation à distance, particulièrement ceux
rencontrant des difficultés
Chaque mois, les demandeurs d’emploi inscrits doivent actualiser leur situation pour demeurer sur les listes de Pôle emploi
(et percevoir ainsi le cas échéant leur indemnisation au titre du chômage). Cette actualisation s’effectue en ligne ou par
téléphone.
Cependant certains demandeurs d’emploi (environ
180 000 en février, dernier mois avant le confinement)
continuent à effectuer leur actualisation en agence, sur
les postes informatiques en libre accès (ou en sollicitant
un conseiller). Il était donc indispensable d’accompagner
ces demandeurs d’emploi pendant la période de
confinement (au cours de laquelle les agences ne
recevaient temporairement pas de demandeurs
d’emploi). Pour cela, des dispositions exceptionnelles
ont été prises pour les périodes d’actualisation relatives
aux mois de mars et d’avril, durant le confinement4 :
• l’accueil téléphonique a été renforcé pour les
demandeurs d’emploi qui auraient besoin d’un
accompagnement spécifique de la part d’un conseiller ;
• les demandeurs d’emploi qui s’étaient actualisé en
agence en février ont été contactés de manière proactive par courrier (en mars), texto et téléphone, pour les accompagner
en cas de besoin dans leur actualisation ;
• une campagne d’information a été diffusée dans les médias nationaux et locaux pour rappeler aux demandeurs d’emploi
qu’ils doivent s’actualiser.
Grâce à ces actions plus de 97% des demandeurs d’emploi qui s’étaient actualisés en agence fin février ont pu s’actualiser
fin mars/début avril au titre du mois de mars (un taux d’actualisation supérieur à celui de l’ensemble des demandeurs
d’emploi). Une enquête réalisée auprès des demandeurs d’emploi qui se sont actualisés en agence en février montre que
63% de ces demandeurs d’emploi déclarent avoir reçu pour le mois de mars un appel de Pôle emploi pour les inciter à
s’actualiser5. 73% déclarent s’être actualisés en mars seuls ou avec l’aide d’un tiers de confiance en utilisant l’application
mobile ou le site pole emploi.fr; 16% ont utilisé le serveur vocal du 3949. 89% des demandeurs d’emploi ont jugé utiles
les informations communiquées par Pôle emploi sur les moyens disponibles pour s’actualiser et 88% estiment que ces
moyens mis à leur disposition pour s’actualiser ont été simples à utiliser.
Cette enquête a également permis de mieux comprendre les motivations des demandeurs d’emploi venant s’actualiser en
agence :
• 26% viennent en agence car ils n’ont pas le matériel ou la connexion nécessaire, 22% par besoin d’être aidés et rassurés
par un conseiller, mais aussi pour imprimer la preuve de l’actualisation ou parce qu’ils ne savent pas se servir d’un ordinateur
ou redoutent de commettre une erreur ;
• plus rarement les raisons évoquées sont la proximité et la facilité en agence, pour scanner des bulletins de salaire, pour
des problèmes de zones blanche.
• enfin, certains demandeurs d’emploi viennent en agence pour une autre raison : chercher des offres d’emploi, par habitude
ou pour maintenir un lien social.
• certains demandeurs d’emploi ne disposent pas du matériel nécessaire pour effectuer leur actualisation depuis chez eux. Parmi
ceux qui viennent en agence, 2% évoquent des problèmes de connexion ou de zone blanche. Enfin, 8% disent venir en agence
pour scanner leurs bulletins de salaire ;
• enfin, certains demandeurs d’emploi viennent en agence pour une autre raison : chercher des offres d’emploi (14%), ou par
habitude, pour maintenir un lien social.
4. L’actualisation relative au mois M peut s’effectuer du 28 du mois M au 15 du mois M+1, sur une période d’environ deux semaines.
5. Enquête réalisée par téléphone, auprès de 1002 demandeurs d’emploi, habitués à s’actualiser en agence. Ces personnes ont été interrogées entre le 22 et le 27 avril.
7. ÉCLAIRAGES ET SYNTHÈSES #60 _ 7
Plus de 150 nouvelles formations à distance gratuites et rémunérées
ont été proposées pour pallier l’annulation ou le report des prestations
collectives et formations. Lorsqu’elles ont pu se tenir à distance,
les demandeurs d’emploi en ont été satisfaits.
Pôle emploi propose aux demandeurs d’emploi de nombreux ateliers, sessions d’informations collectives, ou formations.
Durant le confinement, les sessions collectives organisées en agence ont été annulées, et certaines formations, qui ne
pouvaient pas se tenir dans le respect des règles sanitaires, ont été interrompues, reportées ou annulées. Lorsque cela était
possible (et lorsque les demandeurs d’emploi en étaient d’accord), les ateliers (dans ce cas sous-traités) et formations se sont
tenus ou poursuivis à distance.
Par ailleurs, Pôle emploi avait avant le confinement lancé un marché national pour permettre aux demandeurs d’emploi de
se former totalement à distance en bénéficiant des dernières innovations pédagogiques et technologiques. Ce marché,
financé par le PIC, devait débuter fin avril : Pôle emploi et les organismes retenus se sont mobilisés pour avancer d’un mois
le démarrage des formations, et plus de 150 nouvelles formations à distance gratuites et rémunérées ont été proposées aux
demandeurs d’emploi dès le 25 mars. Ces formations à distance proposées couvrent de nombreux domaines d’activités :
métiers du numérique, vente et marketing, bâtiment, métiers de bouche, éducation et soin, commerce, comptabilité, mais
aussi langues et création d’entreprise. Elles commencent par l’acquisition à distance de connaissances et de fondamentaux
qui peuvent s’apprendre pendant le confinement. Ensuite, les gestes professionnels s’acquièrent et se testent pendant un
stage en entreprise, qui pourra se dérouler lorsque l’activité sera redevenue normale.
Les demandeurs d’emploi qui ont pu participer à des ateliers à distance en ont été satisfaits à 96,2% (dont 64,6% « très
satisfaits »)6. L’atelier s’est déroulé principalement en vidéo (86,3% des demandeurs d’emploi), avec des échanges par
téléphone en cas de difficulté de connexion. En particulier, 97,7% des répondants ont apprécié les conseils et réponses
apportés par l’intervenant, sa disponibilité (95,5%) et sa prise en compte des contraintes individuelles des participants
(97,5%). Les échanges réalisés avec les autres participants (réalisés principalement en vidéo) ont satisfait 87,6% des
répondants et ont favorisé une meilleure connaissance des services en ligne de Pôle emploi, utiles pour la recherche d’emploi.
Au total, 71% des participants se déclarent favorables à davantage d’ateliers réalisés à distance, 7% y étant opposés.
6. Enquête réalisée par courriel entre le 30 avril et le 6 mai, auprès de 781 demandeurs d’emploi bénéficiaires d’ateliers réalisés à distance.
8. 8_ ÉCLAIRAGES ET SYNTHÈSES #60
Pendant le confinement, Pôle emploi a continué à accompagner les
entreprises en se mobilisant particulièrement pour les recrutements
prioritaires
Pendant le confinement, les offres déposées à Pôle emploi ont très
fortement diminué. De nombreuses entreprises ont annulé ou
reporté leurs recrutements : certaines ont connu une forte
diminution de leur activité (et dans certains cas des fermetures
administratives) ; d’autres pouvaient difficilement conduire le
processus de recrutement pendant la période de confinement ;
enfin, le niveau élevé d’incertitude sur l’évolution de la conjoncture
économique post confinement pouvait également conduire à un
certain attentisme. Sur les semaines du 16 mars au 10 mai, un peu
plus de 150 000 offres ont ainsi été déposées à Pôle emploi, contre 540 000 sur la période équivalente de 2019,
soit une baisse de plus de 70% [cf. Graphique 5].
Graphique 5
NOMBRE D’OFFRES DÉPOSÉES À PÔLE EMPLOI
Source : Pôle emploi, offres déposées à Pôle emploi, données brutes, France entière.
Cependant, toutes les entreprises ont pu continuer à bénéficier des services à distance, par téléphone au 3995 ou par
couriel ; lorsqu’ils en disposaient, les recruteurs pouvaient utiliser le numéro de téléphone portable de leur conseiller
entreprise habituel. Par ailleurs, certains secteurs d’activité ont été reconnus comme prioritaires pour la gestion de la
crise sanitaire et la continuité économique du pays et l’objectif des équipes de Pôle emploi a été de donner une priorité
au traitement de ces offres.
Elles ont pu s’appuyer sur la mise en ligne très rapide de la plateforme mobilisationemploi.gouv.fr par laquelle se sont
réalisés 18 000 recrutements dans les secteurs en tension entre le 2 avril et le 17 mai.
L’enquête menée auprès des employeurs montre que 84% des employeurs ayant déposé des offres pendant le
confinement se déclarent satisfaits de leur dernière opération de recrutement avec Pôle emploi
(dont 59% très satisfaits)7.
7. Enquête réalisée du 5 au 13 mai par courriel auprès de 800 recruteurs ayant déposé des offres à partir du 2 avril. Les offres d’emploi ont été déposées à compter à compter du 2 avril.
0
10 000
20 000
30 000
40 000
50 000
60 000
70 000
80 000
90 000
Nombre d’offres 2020
Nombre d’offres 2019
9. ÉCLAIRAGES ET SYNTHÈSES #60 _ 9
Encadré 2 : Des mesures exceptionnelles pour soutenir le
revenu des demandeurs d’emploi
Le confinement afortement réduit les perspectives de retour à l’emploi des demandeurs d’emploi. Dans ce contexte,
plusieurs mesures exceptionnelles ont été prises pour soutenir leur revenu :
• Les demandeurs d’emploi dont le droit à l’assurance chômage expirait pendant la période de confinement ont vu
leur droit prolongé jusqu’à la fin mai. Cela a concerné un peu plus de 400 000 demandeurs d’emploi.
• La réforme du calcul du montant de l’indemnisation qui devait s’appliquer au 1er avril, a été repoussée au 1er
septembre. La période de confinement est par ailleurs neutralisée dans plusieurs paramètres du calcul des droits à
l’assurance chômage : la période d’affiliation est allongée à due concurrence de la période de confinement ; la
période de confinement sera neutralisée dans le nouveau mode de calcul du salaire journalier de référence qui
entrera en vigueur en septembre ; cette période sera également neutralisée dans le décompte des jours au bout
desquels se met en place la dégressivité des allocations supérieures à 4 500€.
• Une aide exceptionnelle de 150 € pour les bénéficiaires de l’allocation de solidarité spécifique (ASS), de la prime
forfaitaire pour reprise d’activité ou de l’allocation équivalent retraite (AER) et une aide exceptionnelle de 100 €
pour enfant(s) à charge a été mise en place. Au 31 mai 2020, plus de 330 000 primes ont ainsi pu être versées pour
un montant total d’environ 50 millions d’euros.
• Pour les intermittents du spectacle, une « année blanche » a été mise en place, les droits à l’assurance chômage
étant prolongés jusque fin août 2021.
Le taux de satisfaction est de 87% pour les entreprises de moins de 10 salariés. En particulier, 87,5% sont satisfaits des
conseils et de services proposés par les conseillers pour faciliter leur recrutement, et 91% ont apprécié la qualité des
informations délivrées par le conseiller sur les mesures spécifiques et gestes barrières à mettre en œuvre pour garantir la
sécurité du/des candidat(s).
Le délai de pourvoi des offres d’emploi a été satisfaisant pour 80% des recruteurs (dont 51% d’entreprises très satisfaites).
Les entreprises de moins de 10 salariés affichent une satisfaction supérieure, de l’ordre de 83%.
12. 12_ ÉCLAIRAGES ET SYNTHÈSES #60
Directeur de la publication
Jean BASSÈRES
Directeur de la rédaction
Cyril NOUVEAU
Réalisation
Direction des Statistiques, des Études et de l’Évaluation
Pôle emploi
1 avenue du Docteur Gley
75987 Paris cedex 20
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ISSN2274-4126–Réf.10108