Les aides à la mobilité géographique sont des aides financières proposées par Pôle emploi afin de permettre aux demandeurs d’emploi d’accéder à des emplois ou des formations éloignés de leur lieu de résidence. Si les jeunes et les diplômés du supérieur restent surreprésentés parmi les bénéficiaires des aides à la mobilité, le poids des moins de 30 ans a diminué entre 2017 et 2019 au profit notamment des plus de quarante ans.
La situation au regard de l’emploi retrouvé grâce à l’aide est relativement stable par rapport à 2017. Ainsi, l’emploi associé à l’aide est très souvent durable lorsqu’elle est attribuée dans le cadre d’une recherche d’emploi (85% d’emploi durable, 58% de CDI) ou d’une reprise d’emploi (71%). Pour ces aides, le taux de retour à l’emploi à 6 mois est relativement stable par rapport à 2017. La situation s’est en revanche améliorée pour les bénéficiaires des aides à la formation avec une part en emploi six mois après l’obtention de l’aide en hausse, confirmant la tendance déjà observée entre 2015 et 2017.
Dans la très grande majorité des cas, les aides à la mobilité, destinées à rendre le demandeur d’emploi plus mobile en lui évitant des difficultés financières et/ou en l’incitant à se déplacer, semblent bien répondre à leur vocation, témoignant d’un ciblage pertinent du public bénéficiaire. Elles sont particulièrement utiles aux demandeurs d’emploi ayant a priori des freins à la mobilité, de par leurs difficultés économiques et sociales ou leurs contraintes familiales. De surcroît, l’existence même du dispositif pourrait avoir des effets positifs sur la mobilité des demandeurs d’emploi : toutes choses égales par ailleurs, le seul fait d’être informé de la possibilité de recevoir une aide augmenterait la probabilité d’élargissement du périmètre de recherche d’emploi.
La mobilité géographique des demandeurs d'emploi : freins et leviersFrance Travail
Les opportunités d’emploi ne se situent pas toujours à proximité du lieu de résidence des demandeurs d’emploi : près d’un demandeur d’emploi sur cinq reprend un emploi dans un établissement localisé à plus de 50 km de leur domicile.
Près d’un demandeur d’emploi sur cinq considère la proximité géographique comme le critère prioritaire de leur recherche d’emploi. Le coût financier de la mobilité, mais aussi l’attachement à un territoire pour des raisons extra-professionnelles (notamment familiales) sont les principales motivations des demandeurs d’emploi qui n’envisagent pas d’élargir leur périmètre géographique de recherche
Les demandeurs d’emploi les moins mobiles peuvent cependant envisager d’élargir leur périmètre de recherche en cas d’aide financière au déménagement, d’aide à la recherche d’emploi du conjoint (en cas de déménagement), ou de mise en place d’une « navette » pouvant les conduire sur leur lieu de travail.
Par rapport à une population témoin comparable, les jeunes bénéficiaires de l’accompagnement intensif jeunes (AIJ) sont plus souvent en emploi 8 mois après leur entrée (+10 points), soit une hausse de 28%, et plus souvent en emploi durable (+5 points). Ils expriment également une satisfaction plus élevée de leur accompagnement.
Cette forme d’accompagnement leur permet d’être plus motivés (+27 points) et mieux outillés dans leur recherche d’emploi. Les jeunes sont plus mobilisés et utilisent de façon plus intensive les différents canaux de recrutement.
Le développement des aides à la mobilité géographique en 2015France Travail
En 2015, près de 370 000 aides à la mobilité ont été attribuées par Pôle emploi pour un total de 107 millions d’euros et ont concerné 125 000 bénéficiaires.
Les aides à la mobilité géographique sont encore peu connues des demandeurs d...France Travail
Les aides à la mobilité dans le cadre de la recherche d’emploi restent les plus mobilisées et représentent comme les années précédentes près de la moitié de l’ensemble des aides attribuées. En revanche, la part des aides à la mobilité géographiques attribuées par Pôle emploi dans le cadre d’une reprise d’emploi a progressé entre 2016 et 2017 ( 5 points de pourcentage de plus) tandis que la part des aides au financement des frais de formation s’est légèrement réduite.
Les demandeurs d'emploi bénéficiaires d'une reconnaissance de handicapFrance Travail
En 2018, 43% des demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance de handicap bénéficient d’un accompagnement spécialisé par Cap Emploi ou renforcé par Pôle emploi.
31% des demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance administrative de handicap accèdent à l’emploi au cours de l’année qui suit leur inscription.
Accompagner les demandeurs d'emploi et les entreprises pendant le confinementFrance Travail
Pendant la période de confinement, une part importante de l’activité économique a été interrompue ou fortement réduite, entraînant une très forte baisse des recrutements et des retours à l’emploi. Dans le même temps, les agences de Pôle emploi ont temporairement cessé d’accueillir du public afin de prévenir la contagion du coronavirus.
La mobilisation de Pôle emploi pendant cette période a permis d’assurer le maintien des services aux demandeurs d’emploi et aux entreprises : garantir le bon paiement de l’indemnisation du chômage, répondre aux sollicitations, assurer l’inscription, notamment au travers du premier entretien, proposer des prestations d’accompagnement, accompagner les employeurs dans leurs recrutements prioritaires. Les enquêtes réalisées au cours de cette période montrent que grâce à ces actions, Pôle emploi est resté accessible pendant la période de confinement.
Licenciés pour inaptitude : les effets positifs de l'accompagnement par Pôle ...France Travail
Une action innovante d’accompagnement et de conseil en évolution professionnelle des demandeurs d’emploi licenciés pour inaptitude (appelée LINA) a été testée par Pôle emploi.
La mobilité géographique des demandeurs d'emploi : freins et leviersFrance Travail
Les opportunités d’emploi ne se situent pas toujours à proximité du lieu de résidence des demandeurs d’emploi : près d’un demandeur d’emploi sur cinq reprend un emploi dans un établissement localisé à plus de 50 km de leur domicile.
Près d’un demandeur d’emploi sur cinq considère la proximité géographique comme le critère prioritaire de leur recherche d’emploi. Le coût financier de la mobilité, mais aussi l’attachement à un territoire pour des raisons extra-professionnelles (notamment familiales) sont les principales motivations des demandeurs d’emploi qui n’envisagent pas d’élargir leur périmètre géographique de recherche
Les demandeurs d’emploi les moins mobiles peuvent cependant envisager d’élargir leur périmètre de recherche en cas d’aide financière au déménagement, d’aide à la recherche d’emploi du conjoint (en cas de déménagement), ou de mise en place d’une « navette » pouvant les conduire sur leur lieu de travail.
Par rapport à une population témoin comparable, les jeunes bénéficiaires de l’accompagnement intensif jeunes (AIJ) sont plus souvent en emploi 8 mois après leur entrée (+10 points), soit une hausse de 28%, et plus souvent en emploi durable (+5 points). Ils expriment également une satisfaction plus élevée de leur accompagnement.
Cette forme d’accompagnement leur permet d’être plus motivés (+27 points) et mieux outillés dans leur recherche d’emploi. Les jeunes sont plus mobilisés et utilisent de façon plus intensive les différents canaux de recrutement.
Le développement des aides à la mobilité géographique en 2015France Travail
En 2015, près de 370 000 aides à la mobilité ont été attribuées par Pôle emploi pour un total de 107 millions d’euros et ont concerné 125 000 bénéficiaires.
Les aides à la mobilité géographique sont encore peu connues des demandeurs d...France Travail
Les aides à la mobilité dans le cadre de la recherche d’emploi restent les plus mobilisées et représentent comme les années précédentes près de la moitié de l’ensemble des aides attribuées. En revanche, la part des aides à la mobilité géographiques attribuées par Pôle emploi dans le cadre d’une reprise d’emploi a progressé entre 2016 et 2017 ( 5 points de pourcentage de plus) tandis que la part des aides au financement des frais de formation s’est légèrement réduite.
Les demandeurs d'emploi bénéficiaires d'une reconnaissance de handicapFrance Travail
En 2018, 43% des demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance de handicap bénéficient d’un accompagnement spécialisé par Cap Emploi ou renforcé par Pôle emploi.
31% des demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance administrative de handicap accèdent à l’emploi au cours de l’année qui suit leur inscription.
Accompagner les demandeurs d'emploi et les entreprises pendant le confinementFrance Travail
Pendant la période de confinement, une part importante de l’activité économique a été interrompue ou fortement réduite, entraînant une très forte baisse des recrutements et des retours à l’emploi. Dans le même temps, les agences de Pôle emploi ont temporairement cessé d’accueillir du public afin de prévenir la contagion du coronavirus.
La mobilisation de Pôle emploi pendant cette période a permis d’assurer le maintien des services aux demandeurs d’emploi et aux entreprises : garantir le bon paiement de l’indemnisation du chômage, répondre aux sollicitations, assurer l’inscription, notamment au travers du premier entretien, proposer des prestations d’accompagnement, accompagner les employeurs dans leurs recrutements prioritaires. Les enquêtes réalisées au cours de cette période montrent que grâce à ces actions, Pôle emploi est resté accessible pendant la période de confinement.
Licenciés pour inaptitude : les effets positifs de l'accompagnement par Pôle ...France Travail
Une action innovante d’accompagnement et de conseil en évolution professionnelle des demandeurs d’emploi licenciés pour inaptitude (appelée LINA) a été testée par Pôle emploi.
Les demandeurs d'emploi bénéficiaires d'une reconnaissance de handicapFrance Travail
En 2019, 44% des demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance de handicap bénéficient d’un accompagnement spécialisé par Cap Emploi ou renforcé par Pôle emploi.
33% des demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance administrative de handicap accèdent à l’emploi au cours de l’année qui suit leur inscription.
Les demandeurs d'emploi bénéficiaires d'une reconnaissance de handicap en 2020France Travail
En 2020, 41% des demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance de handicap bénéficient d’un accompagnement spécialisé par Cap Emploi ou renforcé par Pôle emploi.
30% des demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance administrative de handicap accèdent à l’emploi au cours de l’année qui suit leur inscription.
Les demandeurs d'emploi en situation de handicapFrance Travail
En France, les personnes en situation de handicap bénéficient de dispositions spécifiques pour favoriser leur accès à l’emploi. Malgré cela, leur situation sur le marché du travail demeure fragile. En effet, ces personnes sont plus souvent au chômage que le reste des actifs.
Parmi les demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance
administrative de handicap, 28% accèdent à l’emploi dans l’année qui suit leur inscription à Pôle emploi.
Pôle emploi les accompagne de façon plus renforcée et leur propose des formations adaptées. Par ailleurs un quart d’entre eux bénéficie d’un suivi au sein des structures spécialisées Cap emploi.
LES DEMANDEURS D’EMPLOI BÉNÉFICIAIRES D’UNE RECONNAISSANCE DE HANDICAPAVIE
En France, les personnes en situation de handicap bénéficient de dispositions
spécifiques en faveur de l’emploi. Malgré cela, leur situation sur le marché du
travail demeure fragile. En effet ces personnes sont plus souvent au chômage que
le reste des actifs.
Parmi les demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance administrative de
handicap, 33% accèdent à l’emploi au cours de l’année qui suit leur inscription à
Pôle emploi.
Pôle emploi les accompagne de façon renforcée et leur propose des formations
adaptées. Par ailleurs, 23% d’entre eux bénéficient d’un suivi au sein des structures
spécialisées Cap emploi.
Activ'projet, une prestation efficace d'accompagnement au projet professionnelFrance Travail
En 2019, 130 000 demandeurs d’emploi ont bénéficié de la prestation Activ’projet pour définir ou confirmer leur projet professionnel. L’accompagnement proposé est jugé utile par 9 bénéficiaires sur 10 ; il leur a permis d’y voir plus clair sur leurs compétences, de mieux valoriser leur expérience antérieure, d’être plus confiants et mobilisés dans leur recherche d’emploi et également de mieux appréhender le marché du travail.
Au final 75% des bénéficiaires estiment que la prestation leur a permis d’avancer sur leur projet professionnel. De plus, Activ’projet accélère l’accès à l’emploi et l’accès à l’emploi durable des bénéficiaires : 12 mois après la fin de la prestation, leur taux d’accès à l’emploi est supérieur de 3 points à celui d’une population témoin (48% contre 45%).
171227 ara territoire_touches_eloignement_emploiFrance Travail
Fin 2016, en Auvergne-Rhône-Alpes, un demandeur d’emploi sur cinq est considéré comme éloigné de l’emploi. Le nombre de ces personnes, restées au moins 12 mois sans aucune activité au cours des 15 derniers mois, est en forte augmentation depuis 2010.
La dématérialisation de l’inscription à Pôle emploiFrance Travail
La dématérialisation de l’inscription à Pôle emploi a des effets positifs sur la qualité de la prise en charge des demandeurs d’emploi.
La dématérialisation de l’inscription administrative et du traitement de la demande d’allocation, mise en place en 2016, a notamment pour objectif de libérer les conseillers de certaines tâches afin qu’ils puissent consacrer plus de temps à l’accompagnement des demandeurs d’emploi. L’entretien d’inscription réalisé par la suite avec un conseiller est désormais centré sur la situation professionnelle du demandeur d’emploi alors qu’auparavant, inscription administrative, traitement de la demande d’allocation et diagnostic de la situation professionnelle étaient effectués au cours d’un seul entretien.
La population des « cadres », statut spécifiquement français qui renvoie à des fonctions d’encadrement et d’expertise, a longtemps été considérée comme étant épargnée par le chômage. Depuis les années 1990 cependant, ce n’est plus totalement le cas : le taux de chômage des cadres augmente lors des périodes de mauvaise conjoncture économique (même s’il reste très inférieur à celui d’autres catégories socioprofessionnelles), et une partie des cadres connaissent l’expérience du chômage de longue durée : parmi les 48 120 cadres inscrits sur les listes de demandeurs d’emploi au premier trimestre 2010, 36% ont cumulé au moins 12 mois sur les listes au cours des deux ans qui ont suivi leur inscription.
Les cadres débutant un épisode de chômage ont des représentations diverses de leur situation, qui renvoient à l’hétérogénéité de leur vécu du monde du travail et de leurs aspirations. Malgré cette diversité de représentation, on observe cependant des étapes communes dans l’évolution des représentations qu’ont les cadres de leur épisode de recherche d’emploi (temps du retour sur soi, période de doute et d’incompréhension, période des concessions).
Au total, quatre grands types de trajectoires donnant lieu à une inscription de longue durée à Pôle emploi apparaissent :
Plus d’un tiers des cadres demandeurs d’emploi de longue durée restent inscrits pendant près de deux ans, en effectuant peu d’activité réduite, avant de sortir durablement des listes de demandeurs d’emploi.
Un deuxième ensemble de trajectoires, qui concernent un peu plus souvent les femmes est marqué par l’exercice rapide d’une activité réduite (tout en restant inscrit à Pôle emploi), qui dans la grande majorité des cas, précède une sortie durable des listes.
Un peu moins d’un tiers des cadres demandeurs d’emploi de longue durée connaissent une réinsertion longue et difficile, pouvant dans certains cas prendre la forme d’une transition longue vers la retraite.
Enfin, une situation assez particulière et limitée quantitativement (3% des hommes) est le cas des cadres demandeurs d’emploi connaissant une réinsertion via la création d’entreprise.
La période de mise en situation en milieu professionnel favorise et accélère ...France Travail
En 2019, 203 000 immersions professionnelles (PMSMP) ont été réalisées par 182 000 bénéficiaires.
91% des bénéficiaires recommanderaient la PMSMP à leur entourage et 95% des entreprises qui ont eu recours à ce dispositif le recommanderaient auprès d’autres entreprises.
72% des demandeurs d’emploi ayant bénéficié d’une immersion professionnelle ont accédé à l’emploi dans les douze mois qui suivent la fin du dispositif (contre 55% pour la population témoin).
Pratiques et impact des activités réduitesFrance Travail
Ce document présente les résultats des travaux menés sur le thème de l’activité réduite, par cinq laboratoires sélectionnés dans le cadre d’un appel à propositions de recherches lancé par Pôle emploi avec le concours de son conseil scientifique.
Au-delà de la diversité des pratiques observables des activités réduites, plus souvent subies que choisies, leurs effets sont globalement positifs. En permettant de conserver un lien étroit au monde du travail, l’activité réduite évite le plus souvent de s’enfermer dans la précarité et de bénéficier d’un « effet tremplin » pour sortir du chômage et accéder à un emploi plus durable. De plus, dans un contexte où les formes particulières d’emploi se diffusent et deviennent de moins en moins atypiques, l’attitude des recruteurs peut bénéficier à ceux qui ont connu le temps partiel ou les emplois temporaires entrecoupés de périodes de chômage, dès lors que cette situation devient banale dans le métier considéré.
Portait statistique du demandeur d'emploi : 20 ans d'évolutionFrance Travail
Entre 1996 et 2015, les caractéristiques des demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi ont évolué, au rythme
des cycles économiques, mais également en lien avec les grandes tendances d’évolutions démographiques :
hausse de l’activité des seniors et de la participation des femmes au marché du travail.
Diversité et dynamiques des intermédiaires du marché du travailFrance Travail
Cet ouvrage rassemble les deux études menées conjointement par le Centre d’études de l’emploi, dans le cadre d’un appel à propositions de recherches lancé par Pôle emploi avec le concours de son conseil scientifique.
Il porte d’abord sur la dimension territoriale des intermédiaires du marché du travail. Il montre la diversité des acteurs dans les territoires, la variété de leurs échelles d’intervention, les formes de complémentarité mais aussi de concurrence qui peuvent se manifester, le rôle souvent central de Pôle emploi, ainsi que la nécessité d’agir de façon coordonnée pour assurer une intermédiation efficace sur le marché du travail et répondre à l’objectif de plus en plus souvent partagé de placement des demandeurs d’emploi.
L’ouvrage porte ensuite sur la dynamique relativement récente à l’œuvre dans le champ du marché du travail en ligne. Elle caractérise le rôle respectif des job boards, des agrégateurs et des multidiffuseurs d’offres. Elle témoigne d’une évolution forte au cours des dernières années, non achevée aujourd’hui, à laquelle Pôle emploi a participé de façon structurante.
Mieux anticiper les besoins du marché du travail - Enjeux et perspectives op...France Travail
Dans quel contexte Pôle emploi va-t-il devoir agir aujourd’hui et au cours des mois suivants ? Quels sont les enjeux et besoins essentiels auxquels il faut que l’établissement soit en capacité de répondre, en cohérence avec la convention tripartite signée avec l’État et l’Unédic pour les années 2015 à 2018 et le projet stratégique 2015-2020 ?
AU SORTIR DU CHÔMAGE, LA DYNAMIQUE DES MOBILITÉS ENTRE MÉTIERSFrance Travail
Identifier les métiers que les demandeurs d’emploi exerçaient avant de connaître le chômage et repérer ceux vers lesquels ils s’orientent quand ils sortent du chômage constituent de précieux éléments de compréhension et d’analyse des mobilités sur le marché du travail.
Les cadres seniors demandeurs d'emploi : pratiques et difficultés de recherch...France Travail
Fin janvier 2021 un peu plus de 100 000 demandeurs d’emploi seniors (55 ans ou plus) recherchaient un emploi cadre. La perte d’emploi est une épreuve pour ces cadres seniors qui présentent des parcours professionnels variés et plutôt linéaires pour la moitié d’entre eux. Cette privation d’emploi souvent mal vécue ne favorise pas le deuil de l’emploi perdu nécessaire à un repositionnement professionnel sur le marché de l’emploi cadre. Mais ils sont surtout confrontés à une discrimination à l’embauche ayant trait à leur âge.
À leur entrée au chômage le poste recherché est souvent en miroir de l’emploi perdu. Or un nombre important de cadres seniors sont amenés à revoir à la baisse leurs critères de recherche d’emploi avec l’allongement du chômage. Leurs pratiques variées de recherche d’emploi montre une diversité de comportements face au chômage et à l’horizon de la retraite.
Leurs démarches de recherche d’emploi sont le plus souvent diversifiées et intenses. Ils sont aussi nombreux à avoir recours aux prestations d’accompagnement.
Pour favoriser le retour à l’emploi des cadres seniors différents leviers sont ainsi identifiés.
Métiers de l'action sociale et de la santé : quelles sont les compétences dem...France Travail
Cette étude met en avant les compétences attendues et les pratiques de recrutement dans les métiers de l’action sociale et de la santé. L’expérience professionnelle et les compétences comportementales sont prépondérantes dans les métiers de l’action sociale, friands de tests lors des recrutements, tandis que le diplôme est un critère essentiel de recrutement dans les métiers de la santé, de nombreuses compétences étant acquises par la formation avant l’embauche. Pour pratiquement tous ces métiers, les capacités à communiquer, à s’adapter, à gérer le stress, à réagir à des évènements imprévus, à travailler en équipe et à prendre du recul, sont des compétences fortement demandées.
La place du numérique dans la recherche de candidats par les employeursFrance Travail
La multiplication des outils numériques destinés à faciliter le rapprochement de l’offre et de la demande d’emploi n’a pas pour autant modifié en profondeur les pratiques de recrutement des entreprises.
Durant l’année 2019, Pôle emploi Provence-Alpes-Côte d’Azur a mis en œuvre 62 310 actions de formation pour ses demandeurs d’emploi. Parmi les bénéficiaires, 57 % étaient demandeurs d’emploi identifiés PIC et/ou Demandeurs d’Emploi de Longue Durée. 91 % des bénéficiaires ont déclaré un gain professionnel et/ou personnel. Huit fois sur dix, ils ont estimé le temps d’attente avant d’entrer en formation rapide à correcte. En suivant une formation, il ont obtenu un gain de + 28 points sur le retour à l’emploi et 77 % sont satisfaits de l’emploi retrouvé.
Les demandeurs d'emploi bénéficiaires d'une reconnaissance de handicapFrance Travail
En 2019, 44% des demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance de handicap bénéficient d’un accompagnement spécialisé par Cap Emploi ou renforcé par Pôle emploi.
33% des demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance administrative de handicap accèdent à l’emploi au cours de l’année qui suit leur inscription.
Les demandeurs d'emploi bénéficiaires d'une reconnaissance de handicap en 2020France Travail
En 2020, 41% des demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance de handicap bénéficient d’un accompagnement spécialisé par Cap Emploi ou renforcé par Pôle emploi.
30% des demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance administrative de handicap accèdent à l’emploi au cours de l’année qui suit leur inscription.
Les demandeurs d'emploi en situation de handicapFrance Travail
En France, les personnes en situation de handicap bénéficient de dispositions spécifiques pour favoriser leur accès à l’emploi. Malgré cela, leur situation sur le marché du travail demeure fragile. En effet, ces personnes sont plus souvent au chômage que le reste des actifs.
Parmi les demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance
administrative de handicap, 28% accèdent à l’emploi dans l’année qui suit leur inscription à Pôle emploi.
Pôle emploi les accompagne de façon plus renforcée et leur propose des formations adaptées. Par ailleurs un quart d’entre eux bénéficie d’un suivi au sein des structures spécialisées Cap emploi.
LES DEMANDEURS D’EMPLOI BÉNÉFICIAIRES D’UNE RECONNAISSANCE DE HANDICAPAVIE
En France, les personnes en situation de handicap bénéficient de dispositions
spécifiques en faveur de l’emploi. Malgré cela, leur situation sur le marché du
travail demeure fragile. En effet ces personnes sont plus souvent au chômage que
le reste des actifs.
Parmi les demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance administrative de
handicap, 33% accèdent à l’emploi au cours de l’année qui suit leur inscription à
Pôle emploi.
Pôle emploi les accompagne de façon renforcée et leur propose des formations
adaptées. Par ailleurs, 23% d’entre eux bénéficient d’un suivi au sein des structures
spécialisées Cap emploi.
Activ'projet, une prestation efficace d'accompagnement au projet professionnelFrance Travail
En 2019, 130 000 demandeurs d’emploi ont bénéficié de la prestation Activ’projet pour définir ou confirmer leur projet professionnel. L’accompagnement proposé est jugé utile par 9 bénéficiaires sur 10 ; il leur a permis d’y voir plus clair sur leurs compétences, de mieux valoriser leur expérience antérieure, d’être plus confiants et mobilisés dans leur recherche d’emploi et également de mieux appréhender le marché du travail.
Au final 75% des bénéficiaires estiment que la prestation leur a permis d’avancer sur leur projet professionnel. De plus, Activ’projet accélère l’accès à l’emploi et l’accès à l’emploi durable des bénéficiaires : 12 mois après la fin de la prestation, leur taux d’accès à l’emploi est supérieur de 3 points à celui d’une population témoin (48% contre 45%).
171227 ara territoire_touches_eloignement_emploiFrance Travail
Fin 2016, en Auvergne-Rhône-Alpes, un demandeur d’emploi sur cinq est considéré comme éloigné de l’emploi. Le nombre de ces personnes, restées au moins 12 mois sans aucune activité au cours des 15 derniers mois, est en forte augmentation depuis 2010.
La dématérialisation de l’inscription à Pôle emploiFrance Travail
La dématérialisation de l’inscription à Pôle emploi a des effets positifs sur la qualité de la prise en charge des demandeurs d’emploi.
La dématérialisation de l’inscription administrative et du traitement de la demande d’allocation, mise en place en 2016, a notamment pour objectif de libérer les conseillers de certaines tâches afin qu’ils puissent consacrer plus de temps à l’accompagnement des demandeurs d’emploi. L’entretien d’inscription réalisé par la suite avec un conseiller est désormais centré sur la situation professionnelle du demandeur d’emploi alors qu’auparavant, inscription administrative, traitement de la demande d’allocation et diagnostic de la situation professionnelle étaient effectués au cours d’un seul entretien.
La population des « cadres », statut spécifiquement français qui renvoie à des fonctions d’encadrement et d’expertise, a longtemps été considérée comme étant épargnée par le chômage. Depuis les années 1990 cependant, ce n’est plus totalement le cas : le taux de chômage des cadres augmente lors des périodes de mauvaise conjoncture économique (même s’il reste très inférieur à celui d’autres catégories socioprofessionnelles), et une partie des cadres connaissent l’expérience du chômage de longue durée : parmi les 48 120 cadres inscrits sur les listes de demandeurs d’emploi au premier trimestre 2010, 36% ont cumulé au moins 12 mois sur les listes au cours des deux ans qui ont suivi leur inscription.
Les cadres débutant un épisode de chômage ont des représentations diverses de leur situation, qui renvoient à l’hétérogénéité de leur vécu du monde du travail et de leurs aspirations. Malgré cette diversité de représentation, on observe cependant des étapes communes dans l’évolution des représentations qu’ont les cadres de leur épisode de recherche d’emploi (temps du retour sur soi, période de doute et d’incompréhension, période des concessions).
Au total, quatre grands types de trajectoires donnant lieu à une inscription de longue durée à Pôle emploi apparaissent :
Plus d’un tiers des cadres demandeurs d’emploi de longue durée restent inscrits pendant près de deux ans, en effectuant peu d’activité réduite, avant de sortir durablement des listes de demandeurs d’emploi.
Un deuxième ensemble de trajectoires, qui concernent un peu plus souvent les femmes est marqué par l’exercice rapide d’une activité réduite (tout en restant inscrit à Pôle emploi), qui dans la grande majorité des cas, précède une sortie durable des listes.
Un peu moins d’un tiers des cadres demandeurs d’emploi de longue durée connaissent une réinsertion longue et difficile, pouvant dans certains cas prendre la forme d’une transition longue vers la retraite.
Enfin, une situation assez particulière et limitée quantitativement (3% des hommes) est le cas des cadres demandeurs d’emploi connaissant une réinsertion via la création d’entreprise.
La période de mise en situation en milieu professionnel favorise et accélère ...France Travail
En 2019, 203 000 immersions professionnelles (PMSMP) ont été réalisées par 182 000 bénéficiaires.
91% des bénéficiaires recommanderaient la PMSMP à leur entourage et 95% des entreprises qui ont eu recours à ce dispositif le recommanderaient auprès d’autres entreprises.
72% des demandeurs d’emploi ayant bénéficié d’une immersion professionnelle ont accédé à l’emploi dans les douze mois qui suivent la fin du dispositif (contre 55% pour la population témoin).
Pratiques et impact des activités réduitesFrance Travail
Ce document présente les résultats des travaux menés sur le thème de l’activité réduite, par cinq laboratoires sélectionnés dans le cadre d’un appel à propositions de recherches lancé par Pôle emploi avec le concours de son conseil scientifique.
Au-delà de la diversité des pratiques observables des activités réduites, plus souvent subies que choisies, leurs effets sont globalement positifs. En permettant de conserver un lien étroit au monde du travail, l’activité réduite évite le plus souvent de s’enfermer dans la précarité et de bénéficier d’un « effet tremplin » pour sortir du chômage et accéder à un emploi plus durable. De plus, dans un contexte où les formes particulières d’emploi se diffusent et deviennent de moins en moins atypiques, l’attitude des recruteurs peut bénéficier à ceux qui ont connu le temps partiel ou les emplois temporaires entrecoupés de périodes de chômage, dès lors que cette situation devient banale dans le métier considéré.
Portait statistique du demandeur d'emploi : 20 ans d'évolutionFrance Travail
Entre 1996 et 2015, les caractéristiques des demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi ont évolué, au rythme
des cycles économiques, mais également en lien avec les grandes tendances d’évolutions démographiques :
hausse de l’activité des seniors et de la participation des femmes au marché du travail.
Diversité et dynamiques des intermédiaires du marché du travailFrance Travail
Cet ouvrage rassemble les deux études menées conjointement par le Centre d’études de l’emploi, dans le cadre d’un appel à propositions de recherches lancé par Pôle emploi avec le concours de son conseil scientifique.
Il porte d’abord sur la dimension territoriale des intermédiaires du marché du travail. Il montre la diversité des acteurs dans les territoires, la variété de leurs échelles d’intervention, les formes de complémentarité mais aussi de concurrence qui peuvent se manifester, le rôle souvent central de Pôle emploi, ainsi que la nécessité d’agir de façon coordonnée pour assurer une intermédiation efficace sur le marché du travail et répondre à l’objectif de plus en plus souvent partagé de placement des demandeurs d’emploi.
L’ouvrage porte ensuite sur la dynamique relativement récente à l’œuvre dans le champ du marché du travail en ligne. Elle caractérise le rôle respectif des job boards, des agrégateurs et des multidiffuseurs d’offres. Elle témoigne d’une évolution forte au cours des dernières années, non achevée aujourd’hui, à laquelle Pôle emploi a participé de façon structurante.
Mieux anticiper les besoins du marché du travail - Enjeux et perspectives op...France Travail
Dans quel contexte Pôle emploi va-t-il devoir agir aujourd’hui et au cours des mois suivants ? Quels sont les enjeux et besoins essentiels auxquels il faut que l’établissement soit en capacité de répondre, en cohérence avec la convention tripartite signée avec l’État et l’Unédic pour les années 2015 à 2018 et le projet stratégique 2015-2020 ?
AU SORTIR DU CHÔMAGE, LA DYNAMIQUE DES MOBILITÉS ENTRE MÉTIERSFrance Travail
Identifier les métiers que les demandeurs d’emploi exerçaient avant de connaître le chômage et repérer ceux vers lesquels ils s’orientent quand ils sortent du chômage constituent de précieux éléments de compréhension et d’analyse des mobilités sur le marché du travail.
Les cadres seniors demandeurs d'emploi : pratiques et difficultés de recherch...France Travail
Fin janvier 2021 un peu plus de 100 000 demandeurs d’emploi seniors (55 ans ou plus) recherchaient un emploi cadre. La perte d’emploi est une épreuve pour ces cadres seniors qui présentent des parcours professionnels variés et plutôt linéaires pour la moitié d’entre eux. Cette privation d’emploi souvent mal vécue ne favorise pas le deuil de l’emploi perdu nécessaire à un repositionnement professionnel sur le marché de l’emploi cadre. Mais ils sont surtout confrontés à une discrimination à l’embauche ayant trait à leur âge.
À leur entrée au chômage le poste recherché est souvent en miroir de l’emploi perdu. Or un nombre important de cadres seniors sont amenés à revoir à la baisse leurs critères de recherche d’emploi avec l’allongement du chômage. Leurs pratiques variées de recherche d’emploi montre une diversité de comportements face au chômage et à l’horizon de la retraite.
Leurs démarches de recherche d’emploi sont le plus souvent diversifiées et intenses. Ils sont aussi nombreux à avoir recours aux prestations d’accompagnement.
Pour favoriser le retour à l’emploi des cadres seniors différents leviers sont ainsi identifiés.
Métiers de l'action sociale et de la santé : quelles sont les compétences dem...France Travail
Cette étude met en avant les compétences attendues et les pratiques de recrutement dans les métiers de l’action sociale et de la santé. L’expérience professionnelle et les compétences comportementales sont prépondérantes dans les métiers de l’action sociale, friands de tests lors des recrutements, tandis que le diplôme est un critère essentiel de recrutement dans les métiers de la santé, de nombreuses compétences étant acquises par la formation avant l’embauche. Pour pratiquement tous ces métiers, les capacités à communiquer, à s’adapter, à gérer le stress, à réagir à des évènements imprévus, à travailler en équipe et à prendre du recul, sont des compétences fortement demandées.
La place du numérique dans la recherche de candidats par les employeursFrance Travail
La multiplication des outils numériques destinés à faciliter le rapprochement de l’offre et de la demande d’emploi n’a pas pour autant modifié en profondeur les pratiques de recrutement des entreprises.
Durant l’année 2019, Pôle emploi Provence-Alpes-Côte d’Azur a mis en œuvre 62 310 actions de formation pour ses demandeurs d’emploi. Parmi les bénéficiaires, 57 % étaient demandeurs d’emploi identifiés PIC et/ou Demandeurs d’Emploi de Longue Durée. 91 % des bénéficiaires ont déclaré un gain professionnel et/ou personnel. Huit fois sur dix, ils ont estimé le temps d’attente avant d’entrer en formation rapide à correcte. En suivant une formation, il ont obtenu un gain de + 28 points sur le retour à l’emploi et 77 % sont satisfaits de l’emploi retrouvé.
La direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques (DARES) a publié, le 25 octobre 2016, une étude sur la contrat de sécurisation professionnelle (CSP).
Une adhésion massive des licenciés au CSP:
Selon la DARES, plus de 80% des licenciés s'inscrivant à Pôle emploi sont éligibles au CSP et la quasi-totalité y adhèrent.
Le CSP est un dispositif qui s'inscrit dans le cadre de l'accompagnement individuel des salariés licenciés pour motif économique. Cet accompagnement tend à favoriser leur reclassement ou reconversion professionnelle. Les bénéficiaires perçoivent une allocation de sécurisation professionnelle (ASP), dont le montant est supérieur à celui du droit commun (ARE). En contrepartie ils ne perçoivent pas le bénéfice des salaires versés pendant le préavis de licenciement.
Des bénéficiaires du CSP satisfaits de leur accompagnement:
56% des bénéficiaires du CSP considèrent que l'accompagnement qu'ils ont reçu a amélioré leurs chances de retrouver un emploi contre un peu plus d'un tiers pour les autres demandeurs d'emploi. En effet, le suivi par un conseiller unique est fréquent en CSP. De même l'accès à la formation et aux prestations d'accompagnement est plus fréquent en CSP.
Des problèmes de financement:
La formation en CSP rencontre des problèmes de financement. En outre, les études sur la formation professionnelle font généralement apparaitre que les moins qualifiés ont moins accès aux formations que les qualifiés.
Ainsi, globalement, la DARES considère que le dispositif de CSP, dont l'accompagnement doit être intensif et personnalisé, est conforme au cahier de charges.
Les demandeurs d'emploi bénéficiaires d'une reconnaissance administrative du ...AVIE
En 2018, 43% des demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance de handicap bénéficient d’un accompagnement spécialisé par Cap Emploi ou renforcé par Pôle emploi.
31% des demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance administrative de handicap accèdent à l’emploi au cours de l’année qui suit leur inscription.
L'autonomie dans les parcours de recherche d'emploiFrance Travail
L’un des objectifs de l’accompagnement de Pôle emploi est de développer l’autonomie des demandeurs d’emploi dans leur recherche, c’est-à-dire leur capacité à élaborer leur projet professionnel, accéder à des formations, répondre à des offres d’emploi, passer des entretiens, et finalement trouver un emploi. Interrogés, les demandeurs d’emploi se disent majoritairement autonomes. Leur suivi sur 12 mois consécutifs fait apparaître que la probabilité de retrouver un emploi augmente avec le niveau d’autonomie déclaré, tandis que la récurrence ou la permanence du chômage diminuent.
Ce phénomène s’explique notamment par les comportements de recherche d’emploi des demandeurs d’emploi (utilisation des réseaux professionnels, envoi de candidatures spontanées, réponse à des offres d’emploi…), qui sont d’autant plus intenses et soutenus que le demandeur d’emploi déclare un niveau d’autonomie élevé. Ces comportements sont en effet corrélés avec le retour à l’emploi. Cependant, même pour une intensité de recherche d’emploi donnée, les demandeurs d’emploi qui s’estiment autonomes accèdent plus rapidement à l’emploi.
Bilan de l’année, faits marquants , chiffres clés, temps forts des activités… Retrouvez toutes les informations majeures de l’Unédic en 2014 dans son rapport d’activité.
Eclairages et synthèses n°14 - août 2015 :Aides mobilite géographique Pôle em...AVIE
Un recentrage sur les aides à la recherche d'emploi
Le remaniement, début 2014, des aides à la mobilité géographique attribuées par Pôle emploi s’est accompagné d’une augmentation du volume d’aides à la recherche d’emploi, tandis que le nombre d’aides à la reprise d’emploi se réduisait sensiblement.
Compte tenu de ce recentrage sur les aides à la recherche d’emploi et des nombreuses modifications des conditions d’attribution des aides (notamment sur la durée du contrat de travail) la situation au regard de l’emploi suite à l’obtention d’une aide, varie entre 2013 et 2014. Ainsi, en 2014, la moitié des bénéficiaires d’une aide à la mobilité géographique occupent un emploi six mois après l’obtention de l’aide contre huit sur dix en 2013. Cependant, la situation à six mois varie largement en fonction du type d’aide attribuée : près des trois quarts (73%) des bénéficiaires d’une aide à la reprise d’emploi occupent un emploi, pour seulement 45% des bénéficiaires d’aide à la recherche d’emploi.
Ce nouveau dispositif, dont les jeunes de moins de 30 ans et les plus diplômés sont les premiers utilisateurs, bénéficie toutefois davantage à des personnes en situation difficile qu’auparavant.
Expérimentée initialement dans une dizaine de
territoires (départements ou agglomérations),
la Garantie jeunes, dispositif d’insertion
et d’accompagnement vers la vie active,
a été étendue à 72 départements tout au
long de l’année 2015. Progressivement,
d’autres territoires rentreront dans le
dispositif, l’objectif étant d’atteindre 100 000
bénéficiaires en 2017, avec parmi eux, 21 %
de jeunes résidents des quartiers prioritaires
de la politique de la ville (QPV), soit plus de
un sur cinq. Ce dispositif constitue en effet
une véritable opportunité pour lutter contre les
inégalités dans l’accès à l’emploi et lever les
obstacles auxquels sont confrontés les jeunes
des quartiers.
Etude Apec/Pôle emploi - Les cadres seniors de 55 ans et plus demandeurs d'em...Apec
Des cadres seniors aux parcours professionnels variés, plutôt linéaires pour la moitié d’entre eux
Parmi les difficultés rencontrées dans la recherche d’emploi, les discriminations liées à l’âge jouent fortement
À l’entrée au chômage, un poste recherché souvent en miroir de l’emploi perdu
Différents leviers peuvent être actionnés par les cadres seniors pour surmonter les difficultés rencontrées dans leur recherche
(Extrait) Le réseau Cap emploi accompagne environ 23% des demandeurs d’emploi bénéficiaires de l’obligation d’emploi (DEBOE). La performance du réseau des 98 Cap emploi, fédéré et organisé de manière assez homogène à l’échelle départementale a gagné en lisibilité : objectifs largement atteints en matière d’entrée en formation, proportion importante de retours à l’emploi « durable » (46% de CDD d’une durée supérieure à 12 mois), capacité à appréhender les multiples situations liées au handicap en mobilisant les ressources offertes et/ou co-construites avec l’Agefiph et le FIPHFP dont les interventions complémentaires aux politiques et dispositifs de droit commun comportent essentiellement la mise à disposition de prestations et aides financières et l’animation de politiques visant à articuler les actions des nombreuses parties prenantes au travers de conventions et accords de partenariat. Le réseau des Cap emploi développe une solide offre de service au bénéfice des personnes en situation de handicap et des employeurs et s’inscrit dans le partenariat institutionnel local. Son professionnalisme est reconnu et apprécié, 71% des personnes accompagnées par les équipes des Cap emploi se déclarant satisfaites ou assez satisfaites de la prestation offerte (enquête Pôle emploi)9.
Quels besoins des chômeurs et employeurs en 2014 ?France Travail
Dans quel contexte Pôle emploi va-t-il devoir agir en 2014 ?
Pour répondre à cette question, nous avons analysé les dimensions macroéconomiques de l'emploi et du chômage, le fonctionnement du marché du travail et la diversité des besoins des régions et des territoires au regard des disparités en matière d’emploi et de chômage.
Qui sont les allocataires indemnisés par l'Assurance chômage en 2014? Unédic
Dans cette étude, l’Unédic analyse les caractéristiques des 2,3 millions de chômeurs indemnisés en juin 2014, à la veille de l’entrée en vigueur de la convention d’assurance chômage de mai 2014. Cette étude apporte des informations détaillées sur le niveau de diplôme des allocataires, le profil des allocataires selon leurs caractéristiques sociodémographiques et leur dernier emploi, les salaires de référence des allocataires, le montant de leurs allocations, et la situation des cadres indemnisés.
Les demandeurs d'emploi bénéficiaires d'une reconnaissance de handicapFrance Travail
En 2021, 39% des demandeurs d’emploi reconnus en situation de handicap bénéficient d’un accompagnement spécialisé par Cap emploi ou renforcé par Pôle Emploi.
Accompagner les demandeurs d'emploi et les entreprises pendant le confinementFrance Travail
Pendant la période de confinement, une part importante de l’activité économique a été interrompue ou fortement réduite, entraînant une très forte baisse des recrutements et des retours à l’emploi. Dans le même temps, les agences de Pôle emploi ont temporairement cessé d’accueillir du public afin de prévenir la contagion du coronavirus.
La mobilisation de Pôle emploi pendant cette période a permis d’assurer le maintien des services aux demandeurs d’emploi et aux entreprises : garantir le bon paiement de l’indemnisation du chômage, répondre aux sollicitations, assurer l’inscription, notamment au travers du premier entretien, proposer des prestations d’accompagnement, accompagner les employeurs dans leurs recrutements prioritaires. Les enquêtes réalisées au cours de cette période montrent que grâce à ces actions, Pôle emploi est resté accessible pendant la période de confinement.
Les demandeurs d'emploi bénéficiaires d'une reconnaissance de handicap en 2022France Travail
En 2022, 42% demandeurs d’emploi reconnus en situation de handicap bénéficient d’un accompagnement spécialisé par Cap emploi ou renforcé par Pôle emploi
Patricia Boillaud, directrice de la DIRECCTE 92, nous a présenté hier, 16 mars 2017, sa feuille de route. Elle a longuement parlé de la garantie jeune et nous a sollicité comme marraines/parrains de promo ( environ 10 jeunes).
Baromètre de l'activté du réseau national Cap emploi - Cheops 2015AVIE
Les Cap emploi, Organismes de Placements Spécialisés (OPS), sont présents sur l’ensemble du territoire et sont au nombre de 102. Le label Cap emploi a été créé en 2000.
La mise en œuvre de l’activité est assurée par plus de 1200 salariés.
Le pilotage des Cap emploi est assuré par l’État (la DGEFP au niveau national et les DIRECCTE au niveau régional) et les finançeurs.
Ils sont financés par l’AGEFIPH, le FIPHFP et Pôle emploi. Leur budget total en 2015 s’élève à 104 millions d’euros.
Dans le cadre de la convention de partenariat signée avec Pôle Emploi, Cap Emploi accompagne une partie des demandeurs d’emploi bénéficiaires de l’obligation d’emploi. (77 500 nouveaux bénéficiaires pour l’année 2015 au niveau national)
...
Similaire à Les aides à la mobilité géographique restent déterminantes dans le choix d'élargissement du périmètre de recherche d'emploi (20)
La durée de chômage au 4e trimestre 2023.pdfFrance Travail
Au 4e trimestre 2023, la durée d’inscription à France Travail, mesurée à partir de l’indicateur conjoncturel de durée au chômage (ICDC) s’établit à 350 jours.
Les retours à_l'emploi des DE au 4ème trimestre 2023France Travail
Au cours du 4e trimestre 2023, près de 81 800 demandeurs d’emploi inscrits en catégories A et B ont accédé à un emploi d’un mois ou plus, soit une baisse de 3,7% par rapport au 4e trimestre 2022. Sur la même période, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits en catégories A et B diminue de 0,1%.
Part des demandeurs d'emploi indemnisables : situation au 30 septembre 2023France Travail
Fin septembre 2023, 70,3 % des personnes inscrites à France Travail en catégories A, B, C ont un droit ouvert à l’indemnisation. Parmi celles-ci, 70,3 % sont indemnisées.
Ainsi, 49,4% des personnes inscrites à France Travail en catégories A, B, C sont indemnisées.
Les employeurs des salariés intermittents du spectacle au 3e trimestre 2023France Travail
Au cours du 3e trimestre 2023, 62 200 employeurs (+1,3% par rapport au 3e trimestre 2022) ont employé au moins un salarié intermittent du spectacle relevant du champ d’application des annexes 8 et 10 de l’Assurance chômage. Le nombre de salariés est également en hausse sur la même période (+1,4%), alors que le nombre de contrats de travail, la masse salariale et le volume d’heures travaillées sont en baisse (respectivement -2,1%, -2,4% et -2,8%).
Le contrôle de la recherche d'emploi en 2023France Travail
Au cours de l’année 2023, 523 400 contrôles de la recherche d’emploi ont été effectués, en hausse de 4,4% par rapport à 2022. 60% des contrôles ont été déclenchés par des requêtes ciblées. Un quart des contrôles sont faits sur une base aléatoire et 15% proviennent de signalements du conseiller référent.
Tableau de la filière maritime et fluviale en FranceFrance Travail
A l’occasion de la semaine de l’emploi maritime, France Travail publie sa nouvelle édition du tableau de la filière maritime et fluviale. En 2023, France Travail a ainsi proposé 418 000 offres d’emploi dans ce secteur aux 168 000 demandeurs d’emploi liés aux métiers maritimes et fluviaux.
ES Economie Verte 2023 en Région Provence-Alpes-Côte d'AzurFrance Travail
Dans la région, 16% de l’offre d’emploi concerne l’économie verte avec une évolution annuelle de +6%. La filière du bâtiment, énergies renouvelables, maîtrise de l’énergie est la plus représentée. Chiffres clés et tendances du secteur.
Plus de 58 900 offres ont été déposées à France Travail en un an au 30 juin 2023 : 5% pour les métiers verts et 95 % pour les métiers verdissants.
Demandeurs d'emploi indemnisés au 4e trimestre 2023France Travail
Au 4e trimestre 2023, 2 894 600 demandeurs d’emploi étaient indemnisés, en augmentation de 0,7% sur un trimestre et de 4,1% sur un an. Les bénéficiaires de l’Assurance chômage représentent 88,1% des personnes indemnisées au 4e trimestre 2023.
Les femmes demandeuses d'emploi inscrites à France Travail en 2023.pdfFrance Travail
Fin 2023, 48,8% des demandeurs d’emploi inscrits à France Travail en catégorie A sont des femmes. Depuis 2009, la part des femmes au sein des personnes inscrites en catégorie A est proche de celle observée au sein des personnes en emploi.
L'accès à l'emploi des demandeurs d'emploi inscrits à France Travail mesuré e...France Travail
Au cours des 6 mois suivant leur inscription en mars 2023, 45% des demandeurs d’emploi accèdent à un emploi d’un mois ou plus. Vingt-quatre mois après leur inscription en septembre 2021, 75% des demandeurs d’emploi accèdent à un emploi d’un mois ou plus.
Les employeurs des salariés intermittents du spectacle au 2e trimestre 2023 .pdfFrance Travail
Au cours du 2e trimestre 2023, 61 000 employeurs (+4,6% par rapport au 2e trimestre 2022) ont employé au moins un salarié intermittent du spectacle relevant du champ d’application des annexes 8 et 10 de l’Assurance chômage. Le nombre de salariés et la masse salariale sont également en hausse sur la même période (+3,6% et +3,1%), alors que le nombre de contrats de travail et le volume d’heures travaillées sont en baisse (respectivement -1,8% et -0,1%).
La durée de chômage augmente au 3e trimestre 2023.pdfFrance Travail
Au 3e trimestre 2023, la durée d’inscription à France Travail, mesurée à partir de l’indicateur conjoncturel de durée au chômage (ICDC) s’établit à 328 jours.
Part des demandeurs d'emploi indemnisables : situation au 30 juin 2023France Travail
En 2022, les dépenses d’indemnisation au titre des annexes 8 et 10 ont diminué de 13,8% du fait de la fin de l’année blanche et de la reprise d’activité.
Si la baisse de la productivité est effective dans toutes les économies développées... elle est particulièrement marquée en France. Au niveau national, cet essoufflement touche tous les secteurs, et plus particulièrement celui de l’industrie, usuellement caractérisé par des gains de productivité élevés. Depuis la crise Covid, le secteur industriel contribue pour 35 % environ à cette perte, alors qu’il ne représente que 9,3 % de la valeur ajoutée nationale brute en 2023. Dans ce contexte, est-il possible de mener une politique de réindustrialisation du pays sans y associer un objectif de hausse des gains de productivité ?Non rappelle ce Cube. Au contraire, ces deux objectifs, jusqu’alors indépendants l’un de l’autre, sont désormais deux défis à relever conjointement. En analysant les différents explications à la baisse de celle-ci observée en France et dans les autres économies développées, ce Cube suggère que l’augmenter en parallèle d’une politique de réindustrialisation sous-entend une réallocation des facteurs de production vers les entreprises industrielles à fort potentiel. Elle suppose également une une meilleure affectation des ressources.
Sondage ELABE pour Les Echos et l'Institut Montaigne -Les Français et la guer...
Les aides à la mobilité géographique restent déterminantes dans le choix d'élargissement du périmètre de recherche d'emploi
1. STATISTIQUES,
ÉTUDES ET ÉVALUATIONS DÉCEMBRE 2020 #62
ÉCLAIRAGES ET SYNTHÈSES
LES AIDES À LA MOBILITÉ GÉOGRAPHIQUE
RESTENT DÉTERMINANTES DANS
LE CHOIX D’ÉLARGISSEMENT DU
PÉRIMÈTRE DE RECHERCHE D’EMPLOI
SOMMAIRE
p. 2 Pôle emploi a versé plus de 300 000
aides à la mobilité en 2019 ; 40% des
bénéficiaires ont moins de 30 ans
p. 5 Pôle emploi, principal promoteur des
aides à la mobilité
p. 10 Déterminants et freins à l’élargissement
du périmètre géographique de recherche
p. 16 Sources et méthodes
L’essentiel
Les aides à la mobilité géographique sont des aides financières proposées
par Pôle emploi afin de permettre aux demandeurs d’emploi d’accéder à des
emplois ou des formations éloignés de leur lieu de résidence. Quatre types
d’aides peuvent être mobilisés dans le cadre de la recherche d’emploi, de la
formation,delareprised’emploiet/oudelagarded’enfant.Silesjeunesetles
diplômésdusupérieur restentsurreprésentés parmiles bénéficiairesdesaides
à la mobilité, le poids des moins de 30 ans a diminué entre 2017 et 2019 au
profit notamment des plus de quarante ans.
La situation au regard de l’emploi retrouvé grâce à l’aide est relativement
stable par rapport à 2017. Ainsi, l’emploi associé à l’aide est très souvent
durable lorsqu’elle est attribuéedans le cadred’une recherched’emploi (85%
d’emploi durable, 58% de CDI) ou d’une reprise d’emploi (71%). La situation
à six mois n’a guère évolué pour les bénéficiaires de ces aides, avec des taux
de retour à l’emploi et en CDI relativement stables. La situation s’est en
revanche améliorée pour les bénéficiaires des aides à la formation avec une
part en emploi six mois après l’obtention de l’aide en hausse, confirmant la
tendance déjà observée entre 2015 et 2017.
Dans la très grande majorité des cas, les aides à la mobilité, destinées à
rendre le demandeur d’emploi plus mobile, en lui évitant des difficultés
financières et/ou en l’incitant à se déplacer, semblent bien répondre à leur
vocation, témoignant d’un ciblage pertinent du public bénéficiaire. Elles sont
particulièrement utiles aux demandeurs d’emploi ayant a priori desfreins à la
mobilité,de par leursdifficultés économiques et sociales ou leurs contraintes
familiales. De surcroît, l’existence même du dispositif pourrait avoir des
effets positifs sur la mobilité des demandeurs d’emploi : toutes choses égales
par ailleurs, le seul fait d’être informé de la possibilité de recevoir une aide
augmenterait la probabilité d’élargissement du périmètre de recherche
d’emploi.
Guillaume BLACHE, Nicolas DE VISME et Yang-Ming LIM
Direction des Statistiques, des Études et de l’Évaluation de Pôle emploi
DES BÉNÉFICIAIRES N’AURAIENT PAS
EFFECTUÉ OU AURAIENT HÉSITÉ
À EFFECTUER UNE MOBILITÉ
EN L’ABSENCE DE L’AIDE
60%
2. 2_ ÉCLAIRAGES ET SYNTHÈSES #62
PÔLE EMPLOI A VERSÉ PLUS DE 300 000 AIDES À LA MOBILITÉ EN 2019 ;
40% DES BÉNÉFICIAIRES ONT MOINS DE 30 ANS
Les aides à la mobilité géographique sont des aides financières proposées par Pôle emploi afin de permettre aux demandeurs
d’emploi, sous condition de ressources [cf. Encadré 1], d’accéder à des emplois ou des formations éloignés de leur lieu de résidence.
Quatre types d’aides peuvent être mobilisés dans le cadre de la recherche d’emploi (pour financer un déplacement visant à
passer un entretien d’embauche ou un concours), de la formation, de la reprise d’emploi ou/et de la garde d’enfant.
En 2019, 304 000 aides à la mobilité géographique (hors aide au permis de conduire) ont été attribuées à quelques 124 000
bénéficiaires. Le nombre d’aides attribuées, comme le volume de bénéficiaires, est en légère hausse par rapport à l’année 2018
(297 000 aides pour 117 000 bénéficiaires) mais demeure inférieur à celui observé en 2017 (330 000 aides pour 150 000
bénéficiaires). Les aides à la recherche d’emploi et à la formation restent les plus prisées et représentent chacune près de 40%
des aides accordées en 2019 [cf. Tableau 1].
Tableau 1
RÉPARTITION DES AIDES PAR TYPE D’AIDE
2016 2017 2018 2019
Aide à la formation 40% 35% 38% 41%
Aide à la garde d'enfant 3% 4% 4% 4%
Recherche d’emploi 42% 42% 40% 37%
Reprise d’emploi 15% 19% 18% 18%
Total 100% 100% 100% 100%
40% des bénéficiaires ont moins de 30 ans, en légère baisse par rapport à 2017 (43%), alors que la part des bénéficiaires de 40 ans
et plus passe de 30% à 33%. Les jeunes restent ainsi surreprésentés parmi les bénéficiaires des aides à la mobilité [cf. Tableau 2].
Par ailleurs, 30% des bénéficiaires des aides à la mobilité perçoivent le RSA (contre 25% de l’ensemble des demandeurs d’emploi).
Source : FNA.
3. ÉCLAIRAGES ET SYNTHÈSES #62 _ 3
Tableau 2
CARACTÉRISTIQUES DES BÉNÉFICIAIRES
Ensemble des
bénéficiaires 2019
Aide à la formation
Aide à la garde
d'enfant
Recherche d’emploi Reprise d’emploi
Demandeurs
d'emploi en fin de
mois (DEFM 2019)
Hommes 49% 55% 2% 47% 46% 51%
Femmes 51% 45% 98% 53% 54% 49%
30 ans 40% 38% 23% 43% 43% 28%
30-39 ans 27% 27% 53% 25% 25% 25%
40-49 ans 19% 20% 22% 18% 17% 20%
50 ans et + 14% 15% 2% 14% 15% 27%
BAC+5 et plus 19% 7% 3% 30% 22% 8%
BAC+3, BAC+4 12% 9% 7% 14% 16% 8%
BAC+2 16% 16% 16% 14% 21% 12%
BAC 22% 28% 29% 17% 20% 22%
CAP/BEP 23% 31% 32% 18% 16% 32%
Ss ou collège 8% 9% 13% 7% 5% 18%
Bénéficiaire du RSA 30% 29% 62% 32% 19% 25%
Résident en QPV 12% 11% 26% 12% 8% 15%
Les aides à la recherche et à la reprise d’emploi sont sollicitées par un public généralement plus jeune et plus souvent diplômé
du supérieur, alors que les bénéficiaires des aides à la formation, tout aussi jeunes, sont moins diplômés (68% d’entre eux ont
un niveau inférieur ou équivalent au baccalauréat). Les aides à la garde d’enfant sont mobilisées par une population quasi-
exclusivement féminine et souvent trentenaire. Ce public est moins diplômé, bénéficie plus souvent du revenu de solidarité
active (RSA) et réside plus souvent en quartier prioritaire de la politique de la ville (QPV).
Source : FNA, FH.
4. 4_ ÉCLAIRAGES ET SYNTHÈSES #62
Encadré 1 : le dispositif des aides à la mobilité géographique
Le dispositif des aides à la mobilité s’organise autour du triptyque de frais concernés : frais de déplacement, frais
d’hébergement, frais de restauration. Les aides à la mobilité peuvent être accordées dans le cadre d’une recherche
d’emploi, d’une reprise d’emploi ou d’une formation et sont cumulables entre elles dans la limite d’un plafond
annuel global de 5 000 euros sur 12 mois glissants.
Ces aides à la mobilité sont accessibles à tout demandeur d’emploi non indemnisé ou indemnisé au titre d’une
allocation de chômage dont le montant est inférieur ou égal à l’allocation d’aide au retour à l’emploi minimale.
Elles sont accordées lorsque l’action de reclassement est située à plus de 60 kilomètres aller-retour ou deux
heures de trajet aller-retour depuis le lieu de résidence du demandeur d’emploi. Dans le cas d’un entretien
d’embauche ou d’une reprise d’emploi, le contrat de travail doit être d’une durée déterminée minimale de trois
mois consécutifs ou de durée indéterminée.
Si certaines de ces conditions ne sont pas vérifiées, les conseillers peuvent cependant accorder des aides à la
mobilité géographique en dérogeant à de nombreux critères comme les ressources du bénéficiaire, la durée du
contrat de travail, la distance minimale entre le lieu de résidence et le lieu de la reprise d’emploi, de l’entretien,
du concours public, de la formation, ou encore la nature des frais engagés.
Quatre types d’aide peuvent être accordés :
• Les aides à la reprise d’emploi sont accordées aux demandeurs d’emploi ayant retrouvé un emploi
• Les aides à la recherche d’emploi sont sollicitées par des demandeurs d’emploi souhaitant se voir financer les
frais de déplacement occasionnés par un entretien d’embauche ou un concours. Dans deux cas sur trois, l’aide
vient financer un déplacement de plus de 200 km et dans trois cas sur quatre un déplacement de plus de 100 km
• Les aides à la formation sont accordées aux demandeurs d’emploi dont le lieu de formation est éloigné
géographiquement
• Les aides à la garde d’enfant s’adressent aux parents célibataires avec enfant à charge qui souhaitent reprendre
un emploi ou une formation, sans condition de distance.
5. ÉCLAIRAGES ET SYNTHÈSES #62 _ 5
PÔLE EMPLOI, PRINCIPAL PROMOTEUR DES AIDES À LA MOBILITÉ
Près des deux tiers des bénéficiaires ont eu connaissance des aides par le biais de Pôle emploi, que ce soit par un conseiller
(49%, [cf. Graphique 1]), par le site internet ou par un prospectus de Pôle emploi (15%). L’information sur les aides à la
formation et les aides à la garde d’enfant semble être davantage diffusée par l’employeur, l’assistant-e social-e ou d’autres
acteurs sociaux, même si le rôle de la communication par Pôle emploi sur les aides reste prépondérant.
Source : Pôle emploi, enquêteAides à la mobilité – 2019
Question : Comment avez-vous eu connaissance de ce dispositif ?
Des délais de remboursement appréciés
Près de 80% des bénéficiaires des aides estiment que les délais de remboursement1
ont été rapides ou convenables, quel que
soit le type d’aide. Parmi ceux qui les estiment assez longs ou trop longs, la moitié évoque des difficultés administratives
(pour obtenir les justificatifs dans les temps, pour obtenir des informations claires ou pour trouver un interlocuteur à Pôle
emploi capable de répondre aux questions sur l’aide).
Graphique 1
PÔLE EMPLOI, PRINCIPAL PROMOTEUR DES AIDES À LA MOBILITÉ
Aide à la formation
Aide à la garde d’enfant(s)
Recherche d’emploi
Reprise d’emploi
ENSEMBLE
Conseiller
Pôle emploi
Site internet ou prospectus
Pôle emploi
Recherche personnelle,
entourage
52% 8% 14% 25%
53% 10% 20% 17%
44% 21% 29% 6%
51% 18% 25% 6%
49% 15% 22% 14%
Employeur,
assistant-e social-e,
autre organisme
1.Danscertainscas,lapriseenchargedesfraisdedéplacementpeutsefaireaumoyend’unbondetransportSNCFoud’unbond’aideàlamobilité(lorsquelemontantdesfraisdedéplacement
estinférieurà150euros),évitantainsil’avancedecesfraisparledemandeurd’emploi.Lorsqueledemandeurd’emploiavancelesfraisdemobilité,ildoitfaireunedemandederemboursement
auprès de Pôle Emploi complétée de certains justificatifs (attestation de présence à l’entretien dans le cas d’une recherche d’emploi, 1er bulletin de salaire dans le cas d’une reprise d’emploi,
justificatif de présence au stage de formation ou au concours).
6. 6_ ÉCLAIRAGES ET SYNTHÈSES #62
Des aides souvent associées à des emplois durables
Parmi les bénéficiaires ayant accédé à l’emploi pour lequel ils ont obtenu l’aide, plus de 7 sur 10 ont décroché un emploi
durable, quel que soit le type d’aide. Parmi les bénéficiaires de l’aide à la recherche d’emploi, 46% ont obtenu l’emploi
pour lequel ils se sont déplacés. Ils sont ceux qui obtiennent le plus souvent des emplois en CDI (58%), presque toujours
à temps plein (95%) et qui acceptent les déplacements les plus éloignés. En revanche, les emplois auxquels accèdent les
bénéficiaires de l’aide à la garde d’enfant sont en contrat à durée déterminée dans 3 cas sur 4 (même s’ils sont souvent
durables, c’est-à-dire au minimum de 6 mois) et surtout à temps partiel pour la moitié d’entre eux ; seuls 4% de ces
bénéficiaires parcourent des distances supérieures à 60 km, assurément en raison des contraintes familiales qui pèsent
sur eux.
Tableau 3
CARACTÉRISTIQUES DES EMPLOIS RETROUVÉS GRÂCE À L’AIDE (AIDES À LA RECHERCHE D’EMPLOI, À LA REPRISE
D’EMPLOI OU À LA GARDE D’ENFANT) :
Durées de contrat Autres caractéristiques
CDI dont concours
CDD, intérim de
+ de 6 mois
Contrats
inférieurs
à 6 mois
Total
Part de temps
plein
Part d'emploi à
plus de 60 km
(aller)
Reprise d'emploi 33% NC 38% 28% 100% 90% 57%
Recherche
d'emploi
58% 7% 27% 15% 100% 95% 90%
AGEPI emploi 27% NC 53% 20% 100% 48% 4%
Ensemble 49% 5% 32% 19% 100% 93% 77%
Les plus diplômés déclarent davantage faire des « concessions géographiques » pour retrouver un emploi
Tous publics et tous types d’aide confondus, les trois quarts des bénéficiaires déclarent avoir fait des concessions pour
retrouver un emploi, en déménageant ou en acceptant des trajets domicile-travail plus longs que ceux initialement souhaités.
Parallèlement, six bénéficiaires sur dix ont accepté de faire des concessions sur les caractéristiques de l’emploi (rythme de
travail, pénibilité) ou sur les conditions de travail (type de contrat, salaire, niveau de qualification).
Les bénéficiaires les plus diplômés font davantage de « concessions géographiques » et moins de concessions sur les conditions
de travail, surtout les plus jeunes [cf. Graphique 2]. Les bénéficiaires âgés de plus de 50 ans sont prêts à faire davantage de
concessions sur les caractéristiques de l’emploi (69%) et sur les conditions de travail (72%) que les autres parmi les bénéficiaires
ayant un niveau de diplôme au moins équivalent au baccalauréat.
Parmi les moins diplômés, l’âge semble avoir une moindre influence sur la propension à faire des concessions sur l’un ou l’autre
aspect de l’emploi retrouvé. Ils font de manière générale plus de concessions sur les conditions de travail, notamment sur les
horaires, la durée des journées de travail ou le niveau de pénibilité.
Source : Pôle emploi, enquêteAides à la mobilité - 2019
7. ÉCLAIRAGES ET SYNTHÈSES #62 _ 7
Un public bien ciblé et un montant d’aide jugé satisfaisant par quatre bénéficiaires sur cinq
Les montants des aides attribuées n’ont guère évolué depuis 2017 : plus de 9 aides à la garde d’enfant sur 10 sont d’un
montant compris entre 150 € et 500 €, les deux tiers des aides à la recherche d’emploi sont d’un montant inférieur à 150 €.
Seuls les montants des aides à la formation semblent avoir augmenté de manière significative, la part des aides d’un montant
supérieur à 500 € passant de 37% en 2017 à 55% en 2019.
80% des bénéficiaires des aides à la recherche d’emploi estiment que le montant de l’aide était suffisant (et ce quel que soit
le montant). Les bénéficiaires des aides à la formation et à la reprise d’emploi sont également très largement satisfaits du
montant (respectivement 76% et 74% d’entre eux le sont), même si la part de ceux qui se disent satisfaits est plus faible
lorsque le montant de l’aide est inférieur à 150€ (respectivement 68% et 59% sont alors satisfaits du montant). A l’inverse,
un tiers des bénéficiaires des aides à la garde d’enfant estiment le montant insuffisant.
Tableau 4
MONTANT DE L’AIDE PAR TYPE D’AIDE
Montant de l'aide Aide à la formation
Aide à la garde
d'enfant(s)
Recherche
d’emploi
Reprise
d’emploi
Ensemble
Moins de 150€ 11% 2% 66% 12% 33%
De 150€ à 500€ 34% 92% 27% 55% 39%
Plus de 500€ 55% 6% 7% 33% 28%
Total 100% 100% 100% 100% 100%
Concessions géographiques Concessions sur les conditions
de travail
Concessions sur les
caractéristiques de l’emploi
65%
74%
61% 58%
68%
62%
66%
72%
62%
53% 53%
83% 83%
54%
62%
84%
69%
72%
= BAC et ‹ 30 ans = BAC et 30 à 50 ans =BACetplusde50ans BACet30ans BACet30à50ans BACetplusde50ans
Graphique 2
CONCESSIONS RÉALISÉES PAR LES BÉNÉFICIAIRES DES AIDES À LA MOBILITÉ GÉOGRAPHIQUE AYANT RETROUVÉ UN
EMPLOI
Source : Pôle emploi, enquêteAides à la mobilité – 2019
Questions : Pour exercer cet emploi, avez-vous été obligé d’avoir un temps de transport très long ? De déménager ? De travailler en horaires variables, particuliers ou décalés ? D’avoir des
journées de travail très longues ? De subir des conditions de travail pénibles ou difficiles ? D’accepter un type de contrat qui ne vous convenait pas ? D’accepter une baisse de salaire par
rapport à l’emploi quevous occupiez auparavant ? D’accepter un poste d’un niveau de qualification inférieur ? D’exercer un autre métier que celui quevous souhaitiez ? De travailler dans un
autre secteur d’activité que celui que vous souhaitiez ?
Source : Pôle emploi, enquêteAides à la mobilité – 2019
8. 8_ ÉCLAIRAGES ET SYNTHÈSES #62
Quel que soit son type, l’aide a répondu à un réel besoin financier pour la grande majorité des bénéficiaires : seuls un sur six
déclarent qu’ils n’auraient pas connu de difficulté financière en l’absence d’aide [cf. Graphique 3]. Et 39% déclarent avoir
connu des difficultés financières malgré l’aide. La part des bénéficiaires qui ont connu des difficultés financières malgré l’aide
varie fortement d’un type d’aide à l’autre, de 32% pour l’aide à la recherche d’emploi à 57% pour l’aide à la garde d’enfant.
Toutefois, ces différences s’expliquent moins par la nature ou le montant de l’aide accordée que par les caractéristiques socio-
économiques des bénéficiaires : quel que soit le type d’aide, la part de ceux qui ont connu des difficultés financières est plus
élevée chez les parents isolés, les bénéficiaires du RSA et les résidents en QPV.
Graphique 3
DIFFICULTÉS FINANCIÈRES LIÉES AUX FRAIS DE DÉPLACEMENT PAR TYPE D’AIDE
Pour près de quatre bénéficiaires sur dix, l’aide a été déterminante dans le choix de mobilité
Si les aides à la mobilité jouent un rôle essentiel en termes de justice sociale, en offrant aux demandeurs d’emploi l’opportunité
d’accéder à des emplois ou des formations éloignés, elles ont également vocation à inciter les demandeurs d’emploi à élargir
leur périmètre géographique de recherche ou de prise d’emploi.
La propension à cette dimension incitative de l’aide à la mobilité peut être mesurée par la part des bénéficiaires qui déclarent
que, même sans l’aide, ils auraient consenti à se déplacer pour un entretien d’embauche, une formation ou une reprise d’emploi :
plus cette part est élevée, moins l’aide aura été déterminante dans le choix de déplacement du bénéficiaire ; a contrario plus la
part des bénéficiaires qui auraient refusé la mobilité sans l’aide est élevée, plus l’aide aura été déterminante. Sur l’ensemble des
bénéficiaires, 37% n’auraient pas accepté la mobilité sans l’aide alors que 23% auraient hésité avant d’accepter.
Aide à la formation
Aide à la garde d’enfant(s)
Recherche d’emploi
Reprise d’emploi
ENSEMBLE
40% 44% 16%
57% 38% 5%
32% 47% 20%
47% 39% 14%
39% 44% 17%
A connu des difficultés
financières malgrès l’aide
N’aurait pas connu des
difficultés financières, même
sans l’aide
Aurait connu des difficultés
financières, sans l’aide
Source : Pôle emploi, enquête Aides à la mobilité – 2019
Questions : croisement de deux questions : « Malgré cette aide avez-vous rencontré des difficultés financières pour régler vos frais ? » et « Sans cette aide, auriez-vous connu une
situation financière difficile ? »
9. ÉCLAIRAGES ET SYNTHÈSES #62 _ 9
Tableau 5
RÔLE DÉTERMINANT DE L’AIDE À LA MOBILITÉ PAR TYPE D’AIDE
Choix de mobilité en
l'absence d'aide
Aide à la formation
Aide à la garde
d'enfant(s)
Recherche
d’emploi
Reprise
d’emploi
Ensemble
N'aurait pas accepté
sans l'aide
37% 53% 42% 18% 37%
Aurait hésité avant
d'accepter
20% 19% 28% 17% 23%
Total
(«n’aurait pas accepté»
+ «aurait hésité»)
57% 72% 70% 35% 60%
Aurait accepté, même
sans l'aide
43% 28% 30% 65% 40%
Total (ensemble) 100% 100% 100% 100% 100%
Comme en 2017 et en 2015, près des deux tiers des bénéficiaires des aides à la reprise d’emploi auraient accepté la mobilité
même en l’absence d’aide. Le rôle moins déterminant de ce type d’aide peut s’expliquer par la proximité du bénéficiaire à
l’emploi : au moment où il demande l’aide, il est déjà assuré d’être embauché, il est donc prêt à engager des frais de mobilité.
Les deux tiers des bénéficiaires évoquent ainsi l’intérêt pour l’emploi visé ou la perspective de ne pas retrouver d’opportunité
d’emploi par la suite pour justifier leur choix de mobilité, même en l’absence d’aide.
A l’inverse, 53% des bénéficiaires d’une aide à la garde d’enfant déclarent qu’ils n’auraient pas accepté la mobilité sans cette
aide. Ce pourcentage a fortement augmenté depuis 2017 (20%). Cette évolution pourrait refléter un meilleur ciblage de cette
aide vers un public en ayant le plus besoin.
Une aide utile à 96% des bénéficiaires
Au total, l’aide à la mobilité géographique aura soit servi à prévenir ou limiter une situation financière difficile, soit agi comme
incitateur déterminant à la décision de mobilité (soit les deux) pour 96% des bénéficiaires, tous types d’aide confondus. Elle aura
été utile à plus de 97% des bénéficiaires d’une aide à la recherche d’emploi, à la formation ou à la garde d’enfant [cf. Tableau 6] ;
l’octroi de l’aide semble donc particulièrement pertinent pour ces bénéficiaires, même si pour certains le montant de l’aide s’est
avéré insuffisant à compenser une situation financière difficile.
Tableau 6
EFFICACITÉ DE L’AIDE PAR TYPE D’AIDE
Utilité de l'aide à la
mobilité
Aide à la formation
Aide à la garde
d'enfant(s)
Recherche d’emploi Reprise d’emploi Ensemble
L'aide a permis de
compenser des
difficultés financières,
au moins en partie
84% 95% 80% 86% 83%
Le bénéficiaire n'aurait
pas eu de difficulté
financière mais l'aide
l'a incité à se déplacer
12% 4% 18% 2% 12%
Le bénéficiaire n'aurait
pas eu de difficulté
financière et se serait
déplacé sans l'aide
3% 1% 2% 12% 4%
Total 100% 100% 100% 100% 100%
Source : Pôle emploi, enquêteAides à la mobilité - 2019
Source : Pôle emploi, enquête Aides à la mobilité - 2019
10. 10_ ÉCLAIRAGES ET SYNTHÈSES #62
Encadré 2 : Déterminants et freins à l’élargissement du
périmètre géographique de recherche
Une enquête ad hoc a été menée afin de mesurer les comportements d’élargissement de la recherche d’emploi
[cf. encadré méthodologique]. 36% des répondants ont cherché ou envisagent de chercher un emploi éloigné à
plus de 30 km de leur domicile (soit 1 heure).
L’analyse « toutes choses égales par ailleurs » permet de mettre en évidence que le périmètre de recherche
diminue avec l’âge : les moins de 35 ans ont une probabilité supérieure de 3 points, d’avoir cherché ou d’envisager
de chercher un emploi éloigné par rapport aux 35-45 ans. Cette probabilité diminue de 5 points à partir de 55
ans.
Le fait d’être en couple avec un conjoint qui lui aussi est en recherche d’emploi constitue un environnement
favorable à l’élargissement du périmètre géographique de recherche (+10 points par rapport aux personnes
célibataires).
Les diplômés du supérieur et les demandeurs d’emploi qui ont plus de 10 ans d’expérience dans le métier
recherché sont également plus souvent concernés par l’élargissement de leur périmètre géographique de
recherche avec une probabilité qui augmente respectivement de 6 et 5 points. Logiquement, celui-ci est moins
fréquent pour les personnes en activité réduite. Par ailleurs, le périmètre diminue avec l’allongement de la durée
d’inscription à Pôle emploi (probabilité de -4 points à partir de 2 ans d’ancienneté au chômage).
Il existe également une relation significative entre l’élargissement du périmètre géographique de recherche et
l’ensemble des facteurs se rapportant au lieu de résidence et au statut d’occupation du logement. Les
demandeurs d’emploi qui résident en quartier prioritaire de la politique de la ville (QPV) et ceux qui sont
hébergés par leurs parents/amis ont une probabilité d’avoir ou d’envisager chercher un emploi éloigné qui
augmente de 8 points par rapport à l’individu de référence (ne pas résider en QPV et être locataire dans un
logement qui appartient au parc locatif privé). Cette probabilité diminue avec l’ancienneté dans la commune
de résidence. Ainsi, les demandeurs d’emploi qui vivent depuis plus de 20 ans dans la même commune ont une
probabilité inférieure de 6 points inférieure à celle de ceux qui ont entre 5 et 9 ans d’ancienneté. L’élargissement
du périmètre touche légèrement plus les petites aires urbaines. La forte augmentation dans la zone urbaine de
Paris tient à sa spécificité territoriale où les trajets domicile-travail sont souvent plus importants.
Les résultats du modèle statistique montrent également que les demandeurs d’emploi informés des aides à la
mobilité ont, « toutes choses égales par ailleurs », plus de chance d’avoir ou d’envisager chercher un emploi
éloigné, soit une probabilité de 4 points supérieure par rapport à l’individu de référence qui n’est pas informé.
Le sens de la relation n’est pas évident à saisir dans la mesure où des demandeurs d’emploi désireux de chercher
un emploi éloigné de leur domicile peuvent chercher à obtenir de l’information sur l’existence d’aides financières
soit par leurs propres moyens soit en sollicitant leur conseiller.
12% des bénéficiaires des aides à la reprise d’emploi déclarent que, même en l’absence de l’aide, ils n’auraient pas eu de
difficultés financières et se seraient déplacés. Cette situation, bien que très minoritaire, concerne davantage les demandeurs
d’emploi ayant a priori moins de difficultés économiques, sociales ou liées à des contraintes familiales. Ainsi, c’est le cas de
14% des bénéficiaires sans enfant contre 2% des célibataires avec enfant ; ou encore de 14% des non-résidents en quartiers
prioritaires des politiques de la ville (QPV) contre 2% des résidents en QPV. Enfin, c’est le cas de 16% des demandeurs
d’emploi ayant moins de 3 ans d’expérience professionnelle, contre 10% pour les autres.
11. ÉCLAIRAGES ET SYNTHÈSES #62 _ 11
Graphique 4
PROBABILITÉ D’AVOIR CHERCHÉ OU D’ENVISAGER CHERCHER UN EMPLOI ÉLOIGNÉ À PLUS DE 30 KM DE
SON DOMICILE (SOIT 1 HEURE) (ÉCARTS DE POINTS À LA MODALITÉ DE RÉFÉRENCE)
Méthode : modèle Logit permettant d’expliquer « toutes choses égales par ailleurs » une variable d’intérêt binaire (Oui/Non) en fonction d’un ensemble de variables explicatives
(effet propre de chacune des variables indépendamment des autres ou à autres caractéristiques identiques). La modélisation porte sur les chances de répondre OUI à une des deux
questions suivantes : « au cours des 6 derniers mois avez-vous postulé sur une ou plusieurs offres éloignées à plus de 30 km devotre domicile (soit 1 heure) » ou « envisagez-vous de
postuler sur une ou plusieurs offres éloignées à plus de 30 km de votre domicile (soit 1 heure) ».
Lecture : « toutes choses égales par ailleurs », les demandeurs d’emploi vivant en couple et dont le conjoint est en recherche d’emploi ont une probabilité d’élargir leur périmètre de
recherchede 40% (soit +10 points par rapport à un célibatairequi constitue l’individude référence). L’individude référence possède les caractéristiques suivantes : n’est pas informé
des aides à la mobilité, a entre 36 et 45 ans, est célibataire, n’a pasd’enfant à charge, a un niveaudeformation inférieur au Bac, n’est pas bénéficiairedu RSA, est positionné sur un axe
de travail « recherche d’emploi ou projet », n’est pas en activité réduite, est en modalité de suivi et d’accompagnement « guidé », a une expérience de moins de 2 ans dans le métier
recherché,aunpasséprofessionnelcaractériséparl’emploi,auneanciennetéd’inscriptionauPôleemploiinférieureà6mois,nerésidepasenQPV,estlocataired’unlogementdansle
parc privé, habitedepuis entre 10 et 20dans la même commune, se situedans une aire urbainequi comprend entre 15000-200000 habitants. La probabilitéde référence estde 30%.
Source : Pôle emploi, enquêteAides à la mobilité - 2019
***, **, * : Coefficients significatifs à 1%, 5% et 10%.
12. 12_ ÉCLAIRAGES ET SYNTHÈSES #62
Six mois après l’obtention de l’aide, la situation des bénéficiaires des aides à la formation progresse par rapport à 2017
Bien que le taux d’accès à l’emploi dans les 6 mois n’ait guère évolué entre 2017 et 20192
pour l’ensemble des demandeurs
d’emploi, la situation au regard de l’emploi des bénéficiaires d’une aide à la formation six mois après son obtention semble
s’être légèrement améliorée avec davantage de bénéficiaires en emploi que les années précédentes (57% contre 52% en 2017
et 41% en 2015) [cf. Tableau 7]. La part d’emploi en CDI a légèrement augmenté par rapport à 2017 (43% contre 40%), comme
la part de temps plein (80% contre 70% en 2017) alors que la part des contrats courts a diminué (22% contre 25% en 2017).
Les rémunérations perçues par ces bénéficiaires semblent avoir nettement augmenté : alors que 25% des bénéficiaires
percevaient une rémunération nette mensuelle supérieure à 1500€ en 2017, ils représentent 35% de la promotion 2019.
Parallèlement, la part d’emplois dont la rémunération est inférieure à 1000€ est passée de 29% en 2017 à 17% en 2019.
Tableau 7
SITUATION 6 MOIS APRÈS L’OBTENTION DE L’AIDE
Situation 6 mois après
l’obtention de l’aide
Aide à la formation
Aide à la garde
d'enfant(s)
Recherche d’emploi Reprise d’emploi Ensemble
Emploi* 57% 43% 52% 68% 56%
Formation 7% 10% 6% 2% 6%
Recherche emploi 33% 36% 38% 27% 34%
Autre 3% 12% 4% 3% 4%
Total 100% 100% 100% 100% 100%
Par rapport à 2017, la situation des bénéficiaires d’aides à la reprise d’emploi 6 mois après l’obtention de l’aide est restée
sensiblement la même: ils accèdent plus souvent aux emplois durables (80%), aux emplois les plus qualifiés et aux
rémunérations les plus élevées. Ainsi, les bénéficiaires de l’aide à la reprise d’emploi, 6 mois après l’attribution de l’aide,
conservent les parts en emploi (68%) et en CDI (50%) les plus élevées et la part en recherche d’emploi la plus faible (27%).
Comme en 2017, près d’un bénéficiaire d’une aide à la recherche d’emploi sur deux est en emploi 6 mois après son obtention,
avec une part stable d’emplois durables (80%) alors que quatre sur dix sont toujours en recherche d’emploi. Ils semblent
accéder aux emplois les plus qualifiés (un quart de cadres et ingénieurs) et aux rémunérations les plus élevées (plus de la
moitié gagne plus de 1500€ par mois) par rapport aux autres bénéficiaires.
La situation des bénéficiaires de l’aide à la garde d’enfant n’a guère évolué depuis 2017, avec toujours près de quatre
bénéficiaires sur dix en emploi et autant en recherche d’emploi. Parmi ceux qui occupent un emploi, la moitié est en CDD de
6 mois ou plus et un quart est en CDI.
* y. c. création d’entreprise.
Source : Pôle emploi, enquêteAides à la mobilité - 2019
2 . Letauxd’accès à l’emploi pour lesdemandeursd’emploi enfinde mois (DEFM) est passéde 61% pour les DEFMde mars 2017 à 62% pour les DEFMde mai 2019 (populations ciblées pour
les bénéficiaires des aides à la mobilité). Ces taux d’accès sont calculés sur la base des déclarations préalables à l’embauche au cours des 6 mois suivants (source : SISP).
13. ÉCLAIRAGES ET SYNTHÈSES #62 _ 13
Tableau 8
TYPE DE CONTRAT PARMI LES BÉNÉFICIAIRES EN EMPLOI, 6 MOIS APRÈS L’OBTENTION DE L’AIDE
Type de contrat obtenu Aide à la formation
Aide à la garde
d'enfant(s)
Recherche d’emploi Reprise d’emploi Ensemble
CDI 43% 28% 44% 50% 44%
CDD = 6 mois 24% 46% 36% 30% 31%
CDD 6 mois 22% 23% 16% 19% 19%
Création d'entreprise 11% 4% 4% 1% 6%
Total 100% 100% 100% 100% 100%
Source : Pôle emploi, enquêteAides à la mobilité - 2019
16. 16_ ÉCLAIRAGES ET SYNTHÈSES #62
EN SAVOIR PLUS
Chamkhi.A, Garcia.S, Lim.Y-M, Poujouly.C, (2019), « la mobilité géographiques des demandeurs d’emploi : freins et leviers »,
éclairages et synthèse n°51, Statistiques, Etudes et Evaluation, Pôle emploi
Blache.G, De Visme.N et Lim.Y-M, (2019), « les aide à la mobilité géographique sont encore peu connues des demandeurs d’emploi mais elles
s’avèrent déterminantes dans leurs choix de mobilité », éclairages et synthèse n°50, Statistiques, Etudes et Evaluation, Pôle emploi
Directeur de la publication
Jean BASSÈRES
Directeur de la rédaction
Cyril NOUVEAU
Réalisation
Direction des Statistiques, des Études et de l’Évaluation
Pôle emploi
1 avenue du Docteur Gley
75987 Paris cedex 20
www.pole-emploi.org
ISSN2274-4126–Réf.10110
Sources et méthodes
L’enquête sur les aides à la mobilité
L’enquête principale a été réalisée auprès d’un échantillon de bénéficiaires d’une aide à la mobilité (aide à la recherche d’emploi,
reprise d’emploi, aide à la formation et aide à la garde d’enfant) au cours des mois d’avril et de mai 2019.
Le questionnaire de l’enquête comprend un certain nombre de questions relatives aux caractéristiques de l’emploi concerné par
l’aide (emploi exercé ou pour lequel le bénéficiaire a obtenu un entretien d’embauche qu’il ait été retenu ou non) et à celles de
l’emploi occupé 6 mois après si celui-ci a changé.
Il permet d’aborder les concessions pour exercer l’emploi, les difficultés rencontrées pour obtenir l’aide, l’importance de l’aide
financière pour accéder à l’emploi ou à la formation et de mesurer la satisfaction des bénéficiaires quant au montant de l’aide.
L’enquête a été effectuée par téléphone en novembre et décembre 2019.
Au total, les réponses de 3 500 individus ont été exploitées.
Les résultats ont été redressés selon la méthode de « calage sur marges » en tenant compte des principales caractéristiques
sociodémographiques des individus (sexe, âge, niveau de formation).
Une enquête complémentaire a été effectuée sur la base d’un échantillon de demandeurs d’emploi présents sur les listes de Pôle
emploi durant les 6 derniers mois qui précèdent l’interrogation et qui remplissent les conditions administratives en termes de revenu
pour pouvoir bénéficier des aides à la mobilité.
Au final, les réponses de 3 000 demandeurs d’emploi ont été exploitées. Les répondants ont principalement été interrogés sur leur
connaissance des aides à la mobilité ainsi que sur l’élargissement de leur périmètre géographique de recherche (au-delà du seuil des
30km ou des 1h de trajet) au cours des 6 derniers mois et dans les prochains mois qui suivent l’interrogation.
Des questions complémentaires ont été posées afin de capter certains facteurs pouvant influencer la décision de changer de lieu de
travail (situation familiale, situation de logement, situation professionnelle du conjoint…).
Lesrésultatsontégalementétéredressésselonlaméthodede«calagesurmarges»entenantcomptedesprincipalescaractéristiques
sociodémographiques des individus (sexe, âge, niveau de formation).