En France, les personnes en situation de handicap bénéficient de dispositions
spécifiques en faveur de l’emploi. Malgré cela, leur situation sur le marché du
travail demeure fragile. En effet ces personnes sont plus souvent au chômage que
le reste des actifs.
Parmi les demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance administrative de
handicap, 33% accèdent à l’emploi au cours de l’année qui suit leur inscription à
Pôle emploi.
Pôle emploi les accompagne de façon renforcée et leur propose des formations
adaptées. Par ailleurs, 23% d’entre eux bénéficient d’un suivi au sein des structures
spécialisées Cap emploi.
Les demandeurs d'emploi bénéficiaires d'une reconnaissance de handicapFrance Travail
En 2019, 44% des demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance de handicap bénéficient d’un accompagnement spécialisé par Cap Emploi ou renforcé par Pôle emploi.
33% des demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance administrative de handicap accèdent à l’emploi au cours de l’année qui suit leur inscription.
Les demandeurs d'emploi bénéficiaires d'une reconnaissance de handicap en 2020France Travail
En 2020, 41% des demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance de handicap bénéficient d’un accompagnement spécialisé par Cap Emploi ou renforcé par Pôle emploi.
30% des demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance administrative de handicap accèdent à l’emploi au cours de l’année qui suit leur inscription.
Les demandeurs d'emploi bénéficiaires d'une reconnaissance administrative du ...AVIE
En 2018, 43% des demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance de handicap bénéficient d’un accompagnement spécialisé par Cap Emploi ou renforcé par Pôle emploi.
31% des demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance administrative de handicap accèdent à l’emploi au cours de l’année qui suit leur inscription.
Les aides à la mobilité géographique sont encore peu connues des demandeurs d...France Travail
Les aides à la mobilité dans le cadre de la recherche d’emploi restent les plus mobilisées et représentent comme les années précédentes près de la moitié de l’ensemble des aides attribuées. En revanche, la part des aides à la mobilité géographiques attribuées par Pôle emploi dans le cadre d’une reprise d’emploi a progressé entre 2016 et 2017 ( 5 points de pourcentage de plus) tandis que la part des aides au financement des frais de formation s’est légèrement réduite.
Les demandeurs d'emploi bénéficiaires d'une reconnaissance de handicapFrance Travail
En 2018, 43% des demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance de handicap bénéficient d’un accompagnement spécialisé par Cap Emploi ou renforcé par Pôle emploi.
31% des demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance administrative de handicap accèdent à l’emploi au cours de l’année qui suit leur inscription.
Les demandeurs d'emploi en situation de handicapFrance Travail
En France, les personnes en situation de handicap bénéficient de dispositions spécifiques pour favoriser leur accès à l’emploi. Malgré cela, leur situation sur le marché du travail demeure fragile. En effet, ces personnes sont plus souvent au chômage que le reste des actifs.
Parmi les demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance
administrative de handicap, 28% accèdent à l’emploi dans l’année qui suit leur inscription à Pôle emploi.
Pôle emploi les accompagne de façon plus renforcée et leur propose des formations adaptées. Par ailleurs un quart d’entre eux bénéficie d’un suivi au sein des structures spécialisées Cap emploi.
Accompagner les demandeurs d'emploi et les entreprises pendant le confinementFrance Travail
Pendant la période de confinement, une part importante de l’activité économique a été interrompue ou fortement réduite, entraînant une très forte baisse des recrutements et des retours à l’emploi. Dans le même temps, les agences de Pôle emploi ont temporairement cessé d’accueillir du public afin de prévenir la contagion du coronavirus.
La mobilisation de Pôle emploi pendant cette période a permis d’assurer le maintien des services aux demandeurs d’emploi et aux entreprises : garantir le bon paiement de l’indemnisation du chômage, répondre aux sollicitations, assurer l’inscription, notamment au travers du premier entretien, proposer des prestations d’accompagnement, accompagner les employeurs dans leurs recrutements prioritaires. Les enquêtes réalisées au cours de cette période montrent que grâce à ces actions, Pôle emploi est resté accessible pendant la période de confinement.
Les demandeurs d'emploi bénéficiaires d'une reconnaissance de handicapFrance Travail
En 2019, 44% des demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance de handicap bénéficient d’un accompagnement spécialisé par Cap Emploi ou renforcé par Pôle emploi.
33% des demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance administrative de handicap accèdent à l’emploi au cours de l’année qui suit leur inscription.
Les demandeurs d'emploi bénéficiaires d'une reconnaissance de handicap en 2020France Travail
En 2020, 41% des demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance de handicap bénéficient d’un accompagnement spécialisé par Cap Emploi ou renforcé par Pôle emploi.
30% des demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance administrative de handicap accèdent à l’emploi au cours de l’année qui suit leur inscription.
Les demandeurs d'emploi bénéficiaires d'une reconnaissance administrative du ...AVIE
En 2018, 43% des demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance de handicap bénéficient d’un accompagnement spécialisé par Cap Emploi ou renforcé par Pôle emploi.
31% des demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance administrative de handicap accèdent à l’emploi au cours de l’année qui suit leur inscription.
Les aides à la mobilité géographique sont encore peu connues des demandeurs d...France Travail
Les aides à la mobilité dans le cadre de la recherche d’emploi restent les plus mobilisées et représentent comme les années précédentes près de la moitié de l’ensemble des aides attribuées. En revanche, la part des aides à la mobilité géographiques attribuées par Pôle emploi dans le cadre d’une reprise d’emploi a progressé entre 2016 et 2017 ( 5 points de pourcentage de plus) tandis que la part des aides au financement des frais de formation s’est légèrement réduite.
Les demandeurs d'emploi bénéficiaires d'une reconnaissance de handicapFrance Travail
En 2018, 43% des demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance de handicap bénéficient d’un accompagnement spécialisé par Cap Emploi ou renforcé par Pôle emploi.
31% des demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance administrative de handicap accèdent à l’emploi au cours de l’année qui suit leur inscription.
Les demandeurs d'emploi en situation de handicapFrance Travail
En France, les personnes en situation de handicap bénéficient de dispositions spécifiques pour favoriser leur accès à l’emploi. Malgré cela, leur situation sur le marché du travail demeure fragile. En effet, ces personnes sont plus souvent au chômage que le reste des actifs.
Parmi les demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance
administrative de handicap, 28% accèdent à l’emploi dans l’année qui suit leur inscription à Pôle emploi.
Pôle emploi les accompagne de façon plus renforcée et leur propose des formations adaptées. Par ailleurs un quart d’entre eux bénéficie d’un suivi au sein des structures spécialisées Cap emploi.
Accompagner les demandeurs d'emploi et les entreprises pendant le confinementFrance Travail
Pendant la période de confinement, une part importante de l’activité économique a été interrompue ou fortement réduite, entraînant une très forte baisse des recrutements et des retours à l’emploi. Dans le même temps, les agences de Pôle emploi ont temporairement cessé d’accueillir du public afin de prévenir la contagion du coronavirus.
La mobilisation de Pôle emploi pendant cette période a permis d’assurer le maintien des services aux demandeurs d’emploi et aux entreprises : garantir le bon paiement de l’indemnisation du chômage, répondre aux sollicitations, assurer l’inscription, notamment au travers du premier entretien, proposer des prestations d’accompagnement, accompagner les employeurs dans leurs recrutements prioritaires. Les enquêtes réalisées au cours de cette période montrent que grâce à ces actions, Pôle emploi est resté accessible pendant la période de confinement.
Activ'projet, une prestation efficace d'accompagnement au projet professionnelFrance Travail
En 2019, 130 000 demandeurs d’emploi ont bénéficié de la prestation Activ’projet pour définir ou confirmer leur projet professionnel. L’accompagnement proposé est jugé utile par 9 bénéficiaires sur 10 ; il leur a permis d’y voir plus clair sur leurs compétences, de mieux valoriser leur expérience antérieure, d’être plus confiants et mobilisés dans leur recherche d’emploi et également de mieux appréhender le marché du travail.
Au final 75% des bénéficiaires estiment que la prestation leur a permis d’avancer sur leur projet professionnel. De plus, Activ’projet accélère l’accès à l’emploi et l’accès à l’emploi durable des bénéficiaires : 12 mois après la fin de la prestation, leur taux d’accès à l’emploi est supérieur de 3 points à celui d’une population témoin (48% contre 45%).
Par rapport à une population témoin comparable, les jeunes bénéficiaires de l’accompagnement intensif jeunes (AIJ) sont plus souvent en emploi 8 mois après leur entrée (+10 points), soit une hausse de 28%, et plus souvent en emploi durable (+5 points). Ils expriment également une satisfaction plus élevée de leur accompagnement.
Cette forme d’accompagnement leur permet d’être plus motivés (+27 points) et mieux outillés dans leur recherche d’emploi. Les jeunes sont plus mobilisés et utilisent de façon plus intensive les différents canaux de recrutement.
Demandeurs d'emploi indemnisés au 4e trimestre 2019France Travail
Au 4e trimestre 2019, on comptabilisait 3 082 500 demandeurs d’emploi indemnisés, soit 1,1% de moins sur un trimestre.
Les bénéficiaires de l’Assurance chômage représentent 86,2% des personnes indemnisées au 4e trimestre 2019. Leur nombre diminue de 0,8% sur un trimestre et de 0,3% sur un an.
Part des demandeurs d'emploi indemnisables : situation au 31 décembre 2019France Travail
Fin décembre 2019, le nombre de personnes indemnisables représente 70,4% des personnes inscrites à Pôle emploi en catégories A, B, C. Parmi celles-ci, 72,5% sont indemnisées.
Métiers de l'action sociale et de la santé : quelles sont les compétences dem...France Travail
Cette étude met en avant les compétences attendues et les pratiques de recrutement dans les métiers de l’action sociale et de la santé. L’expérience professionnelle et les compétences comportementales sont prépondérantes dans les métiers de l’action sociale, friands de tests lors des recrutements, tandis que le diplôme est un critère essentiel de recrutement dans les métiers de la santé, de nombreuses compétences étant acquises par la formation avant l’embauche. Pour pratiquement tous ces métiers, les capacités à communiquer, à s’adapter, à gérer le stress, à réagir à des évènements imprévus, à travailler en équipe et à prendre du recul, sont des compétences fortement demandées.
Les cadres seniors demandeurs d'emploi : pratiques et difficultés de recherch...France Travail
Fin janvier 2021 un peu plus de 100 000 demandeurs d’emploi seniors (55 ans ou plus) recherchaient un emploi cadre. La perte d’emploi est une épreuve pour ces cadres seniors qui présentent des parcours professionnels variés et plutôt linéaires pour la moitié d’entre eux. Cette privation d’emploi souvent mal vécue ne favorise pas le deuil de l’emploi perdu nécessaire à un repositionnement professionnel sur le marché de l’emploi cadre. Mais ils sont surtout confrontés à une discrimination à l’embauche ayant trait à leur âge.
À leur entrée au chômage le poste recherché est souvent en miroir de l’emploi perdu. Or un nombre important de cadres seniors sont amenés à revoir à la baisse leurs critères de recherche d’emploi avec l’allongement du chômage. Leurs pratiques variées de recherche d’emploi montre une diversité de comportements face au chômage et à l’horizon de la retraite.
Leurs démarches de recherche d’emploi sont le plus souvent diversifiées et intenses. Ils sont aussi nombreux à avoir recours aux prestations d’accompagnement.
Pour favoriser le retour à l’emploi des cadres seniors différents leviers sont ainsi identifiés.
Dans le prolongement du plan 1 jeune, 1 solution, le gouvernement entend proposer aux jeunes les plus éloignés de l’emploi, un accompagnement profondément renouvelé avec un objectif d’entrée plus rapide dans l’emploi.
Etude Apec - Baromètre de la rémunération des cadres, septembre 2021Apec
En 2020, les augmentations se sont faites plus rares et la rémunération des cadres est restée stable
La crise a ralenti la progression salariale des jeunes cadres
La rémunération des cadres restés dans leur entreprise a stagné
Les cadres qui ont changé d’entreprise ont pu tirer leur épingle du jeu malgré la crise
En 2021, les cadres ont ajusté leurs attentes en matière d’augmentation salariale, mais ils restent confiants pour la suite
La population des « cadres », statut spécifiquement français qui renvoie à des fonctions d’encadrement et d’expertise, a longtemps été considérée comme étant épargnée par le chômage. Depuis les années 1990 cependant, ce n’est plus totalement le cas : le taux de chômage des cadres augmente lors des périodes de mauvaise conjoncture économique (même s’il reste très inférieur à celui d’autres catégories socioprofessionnelles), et une partie des cadres connaissent l’expérience du chômage de longue durée : parmi les 48 120 cadres inscrits sur les listes de demandeurs d’emploi au premier trimestre 2010, 36% ont cumulé au moins 12 mois sur les listes au cours des deux ans qui ont suivi leur inscription.
Les cadres débutant un épisode de chômage ont des représentations diverses de leur situation, qui renvoient à l’hétérogénéité de leur vécu du monde du travail et de leurs aspirations. Malgré cette diversité de représentation, on observe cependant des étapes communes dans l’évolution des représentations qu’ont les cadres de leur épisode de recherche d’emploi (temps du retour sur soi, période de doute et d’incompréhension, période des concessions).
Au total, quatre grands types de trajectoires donnant lieu à une inscription de longue durée à Pôle emploi apparaissent :
Plus d’un tiers des cadres demandeurs d’emploi de longue durée restent inscrits pendant près de deux ans, en effectuant peu d’activité réduite, avant de sortir durablement des listes de demandeurs d’emploi.
Un deuxième ensemble de trajectoires, qui concernent un peu plus souvent les femmes est marqué par l’exercice rapide d’une activité réduite (tout en restant inscrit à Pôle emploi), qui dans la grande majorité des cas, précède une sortie durable des listes.
Un peu moins d’un tiers des cadres demandeurs d’emploi de longue durée connaissent une réinsertion longue et difficile, pouvant dans certains cas prendre la forme d’une transition longue vers la retraite.
Enfin, une situation assez particulière et limitée quantitativement (3% des hommes) est le cas des cadres demandeurs d’emploi connaissant une réinsertion via la création d’entreprise.
Durant l’année 2019, Pôle emploi Provence-Alpes-Côte d’Azur a mis en œuvre 62 310 actions de formation pour ses demandeurs d’emploi. Parmi les bénéficiaires, 57 % étaient demandeurs d’emploi identifiés PIC et/ou Demandeurs d’Emploi de Longue Durée. 91 % des bénéficiaires ont déclaré un gain professionnel et/ou personnel. Huit fois sur dix, ils ont estimé le temps d’attente avant d’entrer en formation rapide à correcte. En suivant une formation, il ont obtenu un gain de + 28 points sur le retour à l’emploi et 77 % sont satisfaits de l’emploi retrouvé.
La période de mise en situation en milieu professionnel favorise et accélère ...France Travail
En 2019, 203 000 immersions professionnelles (PMSMP) ont été réalisées par 182 000 bénéficiaires.
91% des bénéficiaires recommanderaient la PMSMP à leur entourage et 95% des entreprises qui ont eu recours à ce dispositif le recommanderaient auprès d’autres entreprises.
72% des demandeurs d’emploi ayant bénéficié d’une immersion professionnelle ont accédé à l’emploi dans les douze mois qui suivent la fin du dispositif (contre 55% pour la population témoin).
Les aides à la mobilité géographique restent déterminantes dans le choix d'él...France Travail
Les aides à la mobilité géographique sont des aides financières proposées par Pôle emploi afin de permettre aux demandeurs d’emploi d’accéder à des emplois ou des formations éloignés de leur lieu de résidence. Si les jeunes et les diplômés du supérieur restent surreprésentés parmi les bénéficiaires des aides à la mobilité, le poids des moins de 30 ans a diminué entre 2017 et 2019 au profit notamment des plus de quarante ans.
La situation au regard de l’emploi retrouvé grâce à l’aide est relativement stable par rapport à 2017. Ainsi, l’emploi associé à l’aide est très souvent durable lorsqu’elle est attribuée dans le cadre d’une recherche d’emploi (85% d’emploi durable, 58% de CDI) ou d’une reprise d’emploi (71%). Pour ces aides, le taux de retour à l’emploi à 6 mois est relativement stable par rapport à 2017. La situation s’est en revanche améliorée pour les bénéficiaires des aides à la formation avec une part en emploi six mois après l’obtention de l’aide en hausse, confirmant la tendance déjà observée entre 2015 et 2017.
Dans la très grande majorité des cas, les aides à la mobilité, destinées à rendre le demandeur d’emploi plus mobile en lui évitant des difficultés financières et/ou en l’incitant à se déplacer, semblent bien répondre à leur vocation, témoignant d’un ciblage pertinent du public bénéficiaire. Elles sont particulièrement utiles aux demandeurs d’emploi ayant a priori des freins à la mobilité, de par leurs difficultés économiques et sociales ou leurs contraintes familiales. De surcroît, l’existence même du dispositif pourrait avoir des effets positifs sur la mobilité des demandeurs d’emploi : toutes choses égales par ailleurs, le seul fait d’être informé de la possibilité de recevoir une aide augmenterait la probabilité d’élargissement du périmètre de recherche d’emploi.
Etude Apec - La promotion interne de salariés au statut de cadre : une pratiq...Apec
Une étude de l'Apec réalisée à partir des promotions internes au statut de cadre de 2013.
La promotion interne peut intervenir à tout moment dans la carrière d’un salarié. Elle est néanmoins plus fréquente entre 30 et 45 ans (59 % des promotions internes), et peut être utilisée comme une reconnaissance d’expertise, comme c’est le cas dans le secteur de la construction, ou encore comme un moyen de fidélisation des salariés.
Pour les salariés âgés de moins de 30 ans, la promotion
interne au statut de cadre représente souvent une confirmation professionnelle après une période probatoire sur un poste. C’est une pratique répandue dans la distribution généraliste, les activités juridiques-comptables-conseil et dans la communication-médias.
En revanche, s’agissant des salariés âgés de 45 ans et plus, la promotion interne au statut de cadre intervient souvent pour reconnaître un parcours professionnel, notamment lorsque l’ancienneté est importante dans l’entreprise.
La mobilité géographique des demandeurs d'emploi : freins et leviersFrance Travail
Les opportunités d’emploi ne se situent pas toujours à proximité du lieu de résidence des demandeurs d’emploi : près d’un demandeur d’emploi sur cinq reprend un emploi dans un établissement localisé à plus de 50 km de leur domicile.
Près d’un demandeur d’emploi sur cinq considère la proximité géographique comme le critère prioritaire de leur recherche d’emploi. Le coût financier de la mobilité, mais aussi l’attachement à un territoire pour des raisons extra-professionnelles (notamment familiales) sont les principales motivations des demandeurs d’emploi qui n’envisagent pas d’élargir leur périmètre géographique de recherche
Les demandeurs d’emploi les moins mobiles peuvent cependant envisager d’élargir leur périmètre de recherche en cas d’aide financière au déménagement, d’aide à la recherche d’emploi du conjoint (en cas de déménagement), ou de mise en place d’une « navette » pouvant les conduire sur leur lieu de travail.
La dématérialisation de l’inscription à Pôle emploiFrance Travail
La dématérialisation de l’inscription à Pôle emploi a des effets positifs sur la qualité de la prise en charge des demandeurs d’emploi.
La dématérialisation de l’inscription administrative et du traitement de la demande d’allocation, mise en place en 2016, a notamment pour objectif de libérer les conseillers de certaines tâches afin qu’ils puissent consacrer plus de temps à l’accompagnement des demandeurs d’emploi. L’entretien d’inscription réalisé par la suite avec un conseiller est désormais centré sur la situation professionnelle du demandeur d’emploi alors qu’auparavant, inscription administrative, traitement de la demande d’allocation et diagnostic de la situation professionnelle étaient effectués au cours d’un seul entretien.
Licenciés pour inaptitude : les effets positifs de l'accompagnement par Pôle ...France Travail
Une action innovante d’accompagnement et de conseil en évolution professionnelle des demandeurs d’emploi licenciés pour inaptitude (appelée LINA) a été testée par Pôle emploi.
Les demandeurs d'emploi bénéficiaires d'une reconnaissance de handicapFrance Travail
En 2021, 39% des demandeurs d’emploi reconnus en situation de handicap bénéficient d’un accompagnement spécialisé par Cap emploi ou renforcé par Pôle Emploi.
Les demandeurs d'emploi bénéficiaires d'une reconnaissance de handicap en 2022France Travail
En 2022, 42% demandeurs d’emploi reconnus en situation de handicap bénéficient d’un accompagnement spécialisé par Cap emploi ou renforcé par Pôle emploi
Activ'projet, une prestation efficace d'accompagnement au projet professionnelFrance Travail
En 2019, 130 000 demandeurs d’emploi ont bénéficié de la prestation Activ’projet pour définir ou confirmer leur projet professionnel. L’accompagnement proposé est jugé utile par 9 bénéficiaires sur 10 ; il leur a permis d’y voir plus clair sur leurs compétences, de mieux valoriser leur expérience antérieure, d’être plus confiants et mobilisés dans leur recherche d’emploi et également de mieux appréhender le marché du travail.
Au final 75% des bénéficiaires estiment que la prestation leur a permis d’avancer sur leur projet professionnel. De plus, Activ’projet accélère l’accès à l’emploi et l’accès à l’emploi durable des bénéficiaires : 12 mois après la fin de la prestation, leur taux d’accès à l’emploi est supérieur de 3 points à celui d’une population témoin (48% contre 45%).
Par rapport à une population témoin comparable, les jeunes bénéficiaires de l’accompagnement intensif jeunes (AIJ) sont plus souvent en emploi 8 mois après leur entrée (+10 points), soit une hausse de 28%, et plus souvent en emploi durable (+5 points). Ils expriment également une satisfaction plus élevée de leur accompagnement.
Cette forme d’accompagnement leur permet d’être plus motivés (+27 points) et mieux outillés dans leur recherche d’emploi. Les jeunes sont plus mobilisés et utilisent de façon plus intensive les différents canaux de recrutement.
Demandeurs d'emploi indemnisés au 4e trimestre 2019France Travail
Au 4e trimestre 2019, on comptabilisait 3 082 500 demandeurs d’emploi indemnisés, soit 1,1% de moins sur un trimestre.
Les bénéficiaires de l’Assurance chômage représentent 86,2% des personnes indemnisées au 4e trimestre 2019. Leur nombre diminue de 0,8% sur un trimestre et de 0,3% sur un an.
Part des demandeurs d'emploi indemnisables : situation au 31 décembre 2019France Travail
Fin décembre 2019, le nombre de personnes indemnisables représente 70,4% des personnes inscrites à Pôle emploi en catégories A, B, C. Parmi celles-ci, 72,5% sont indemnisées.
Métiers de l'action sociale et de la santé : quelles sont les compétences dem...France Travail
Cette étude met en avant les compétences attendues et les pratiques de recrutement dans les métiers de l’action sociale et de la santé. L’expérience professionnelle et les compétences comportementales sont prépondérantes dans les métiers de l’action sociale, friands de tests lors des recrutements, tandis que le diplôme est un critère essentiel de recrutement dans les métiers de la santé, de nombreuses compétences étant acquises par la formation avant l’embauche. Pour pratiquement tous ces métiers, les capacités à communiquer, à s’adapter, à gérer le stress, à réagir à des évènements imprévus, à travailler en équipe et à prendre du recul, sont des compétences fortement demandées.
Les cadres seniors demandeurs d'emploi : pratiques et difficultés de recherch...France Travail
Fin janvier 2021 un peu plus de 100 000 demandeurs d’emploi seniors (55 ans ou plus) recherchaient un emploi cadre. La perte d’emploi est une épreuve pour ces cadres seniors qui présentent des parcours professionnels variés et plutôt linéaires pour la moitié d’entre eux. Cette privation d’emploi souvent mal vécue ne favorise pas le deuil de l’emploi perdu nécessaire à un repositionnement professionnel sur le marché de l’emploi cadre. Mais ils sont surtout confrontés à une discrimination à l’embauche ayant trait à leur âge.
À leur entrée au chômage le poste recherché est souvent en miroir de l’emploi perdu. Or un nombre important de cadres seniors sont amenés à revoir à la baisse leurs critères de recherche d’emploi avec l’allongement du chômage. Leurs pratiques variées de recherche d’emploi montre une diversité de comportements face au chômage et à l’horizon de la retraite.
Leurs démarches de recherche d’emploi sont le plus souvent diversifiées et intenses. Ils sont aussi nombreux à avoir recours aux prestations d’accompagnement.
Pour favoriser le retour à l’emploi des cadres seniors différents leviers sont ainsi identifiés.
Dans le prolongement du plan 1 jeune, 1 solution, le gouvernement entend proposer aux jeunes les plus éloignés de l’emploi, un accompagnement profondément renouvelé avec un objectif d’entrée plus rapide dans l’emploi.
Etude Apec - Baromètre de la rémunération des cadres, septembre 2021Apec
En 2020, les augmentations se sont faites plus rares et la rémunération des cadres est restée stable
La crise a ralenti la progression salariale des jeunes cadres
La rémunération des cadres restés dans leur entreprise a stagné
Les cadres qui ont changé d’entreprise ont pu tirer leur épingle du jeu malgré la crise
En 2021, les cadres ont ajusté leurs attentes en matière d’augmentation salariale, mais ils restent confiants pour la suite
La population des « cadres », statut spécifiquement français qui renvoie à des fonctions d’encadrement et d’expertise, a longtemps été considérée comme étant épargnée par le chômage. Depuis les années 1990 cependant, ce n’est plus totalement le cas : le taux de chômage des cadres augmente lors des périodes de mauvaise conjoncture économique (même s’il reste très inférieur à celui d’autres catégories socioprofessionnelles), et une partie des cadres connaissent l’expérience du chômage de longue durée : parmi les 48 120 cadres inscrits sur les listes de demandeurs d’emploi au premier trimestre 2010, 36% ont cumulé au moins 12 mois sur les listes au cours des deux ans qui ont suivi leur inscription.
Les cadres débutant un épisode de chômage ont des représentations diverses de leur situation, qui renvoient à l’hétérogénéité de leur vécu du monde du travail et de leurs aspirations. Malgré cette diversité de représentation, on observe cependant des étapes communes dans l’évolution des représentations qu’ont les cadres de leur épisode de recherche d’emploi (temps du retour sur soi, période de doute et d’incompréhension, période des concessions).
Au total, quatre grands types de trajectoires donnant lieu à une inscription de longue durée à Pôle emploi apparaissent :
Plus d’un tiers des cadres demandeurs d’emploi de longue durée restent inscrits pendant près de deux ans, en effectuant peu d’activité réduite, avant de sortir durablement des listes de demandeurs d’emploi.
Un deuxième ensemble de trajectoires, qui concernent un peu plus souvent les femmes est marqué par l’exercice rapide d’une activité réduite (tout en restant inscrit à Pôle emploi), qui dans la grande majorité des cas, précède une sortie durable des listes.
Un peu moins d’un tiers des cadres demandeurs d’emploi de longue durée connaissent une réinsertion longue et difficile, pouvant dans certains cas prendre la forme d’une transition longue vers la retraite.
Enfin, une situation assez particulière et limitée quantitativement (3% des hommes) est le cas des cadres demandeurs d’emploi connaissant une réinsertion via la création d’entreprise.
Durant l’année 2019, Pôle emploi Provence-Alpes-Côte d’Azur a mis en œuvre 62 310 actions de formation pour ses demandeurs d’emploi. Parmi les bénéficiaires, 57 % étaient demandeurs d’emploi identifiés PIC et/ou Demandeurs d’Emploi de Longue Durée. 91 % des bénéficiaires ont déclaré un gain professionnel et/ou personnel. Huit fois sur dix, ils ont estimé le temps d’attente avant d’entrer en formation rapide à correcte. En suivant une formation, il ont obtenu un gain de + 28 points sur le retour à l’emploi et 77 % sont satisfaits de l’emploi retrouvé.
La période de mise en situation en milieu professionnel favorise et accélère ...France Travail
En 2019, 203 000 immersions professionnelles (PMSMP) ont été réalisées par 182 000 bénéficiaires.
91% des bénéficiaires recommanderaient la PMSMP à leur entourage et 95% des entreprises qui ont eu recours à ce dispositif le recommanderaient auprès d’autres entreprises.
72% des demandeurs d’emploi ayant bénéficié d’une immersion professionnelle ont accédé à l’emploi dans les douze mois qui suivent la fin du dispositif (contre 55% pour la population témoin).
Les aides à la mobilité géographique restent déterminantes dans le choix d'él...France Travail
Les aides à la mobilité géographique sont des aides financières proposées par Pôle emploi afin de permettre aux demandeurs d’emploi d’accéder à des emplois ou des formations éloignés de leur lieu de résidence. Si les jeunes et les diplômés du supérieur restent surreprésentés parmi les bénéficiaires des aides à la mobilité, le poids des moins de 30 ans a diminué entre 2017 et 2019 au profit notamment des plus de quarante ans.
La situation au regard de l’emploi retrouvé grâce à l’aide est relativement stable par rapport à 2017. Ainsi, l’emploi associé à l’aide est très souvent durable lorsqu’elle est attribuée dans le cadre d’une recherche d’emploi (85% d’emploi durable, 58% de CDI) ou d’une reprise d’emploi (71%). Pour ces aides, le taux de retour à l’emploi à 6 mois est relativement stable par rapport à 2017. La situation s’est en revanche améliorée pour les bénéficiaires des aides à la formation avec une part en emploi six mois après l’obtention de l’aide en hausse, confirmant la tendance déjà observée entre 2015 et 2017.
Dans la très grande majorité des cas, les aides à la mobilité, destinées à rendre le demandeur d’emploi plus mobile en lui évitant des difficultés financières et/ou en l’incitant à se déplacer, semblent bien répondre à leur vocation, témoignant d’un ciblage pertinent du public bénéficiaire. Elles sont particulièrement utiles aux demandeurs d’emploi ayant a priori des freins à la mobilité, de par leurs difficultés économiques et sociales ou leurs contraintes familiales. De surcroît, l’existence même du dispositif pourrait avoir des effets positifs sur la mobilité des demandeurs d’emploi : toutes choses égales par ailleurs, le seul fait d’être informé de la possibilité de recevoir une aide augmenterait la probabilité d’élargissement du périmètre de recherche d’emploi.
Etude Apec - La promotion interne de salariés au statut de cadre : une pratiq...Apec
Une étude de l'Apec réalisée à partir des promotions internes au statut de cadre de 2013.
La promotion interne peut intervenir à tout moment dans la carrière d’un salarié. Elle est néanmoins plus fréquente entre 30 et 45 ans (59 % des promotions internes), et peut être utilisée comme une reconnaissance d’expertise, comme c’est le cas dans le secteur de la construction, ou encore comme un moyen de fidélisation des salariés.
Pour les salariés âgés de moins de 30 ans, la promotion
interne au statut de cadre représente souvent une confirmation professionnelle après une période probatoire sur un poste. C’est une pratique répandue dans la distribution généraliste, les activités juridiques-comptables-conseil et dans la communication-médias.
En revanche, s’agissant des salariés âgés de 45 ans et plus, la promotion interne au statut de cadre intervient souvent pour reconnaître un parcours professionnel, notamment lorsque l’ancienneté est importante dans l’entreprise.
La mobilité géographique des demandeurs d'emploi : freins et leviersFrance Travail
Les opportunités d’emploi ne se situent pas toujours à proximité du lieu de résidence des demandeurs d’emploi : près d’un demandeur d’emploi sur cinq reprend un emploi dans un établissement localisé à plus de 50 km de leur domicile.
Près d’un demandeur d’emploi sur cinq considère la proximité géographique comme le critère prioritaire de leur recherche d’emploi. Le coût financier de la mobilité, mais aussi l’attachement à un territoire pour des raisons extra-professionnelles (notamment familiales) sont les principales motivations des demandeurs d’emploi qui n’envisagent pas d’élargir leur périmètre géographique de recherche
Les demandeurs d’emploi les moins mobiles peuvent cependant envisager d’élargir leur périmètre de recherche en cas d’aide financière au déménagement, d’aide à la recherche d’emploi du conjoint (en cas de déménagement), ou de mise en place d’une « navette » pouvant les conduire sur leur lieu de travail.
La dématérialisation de l’inscription à Pôle emploiFrance Travail
La dématérialisation de l’inscription à Pôle emploi a des effets positifs sur la qualité de la prise en charge des demandeurs d’emploi.
La dématérialisation de l’inscription administrative et du traitement de la demande d’allocation, mise en place en 2016, a notamment pour objectif de libérer les conseillers de certaines tâches afin qu’ils puissent consacrer plus de temps à l’accompagnement des demandeurs d’emploi. L’entretien d’inscription réalisé par la suite avec un conseiller est désormais centré sur la situation professionnelle du demandeur d’emploi alors qu’auparavant, inscription administrative, traitement de la demande d’allocation et diagnostic de la situation professionnelle étaient effectués au cours d’un seul entretien.
Licenciés pour inaptitude : les effets positifs de l'accompagnement par Pôle ...France Travail
Une action innovante d’accompagnement et de conseil en évolution professionnelle des demandeurs d’emploi licenciés pour inaptitude (appelée LINA) a été testée par Pôle emploi.
Les demandeurs d'emploi bénéficiaires d'une reconnaissance de handicapFrance Travail
En 2021, 39% des demandeurs d’emploi reconnus en situation de handicap bénéficient d’un accompagnement spécialisé par Cap emploi ou renforcé par Pôle Emploi.
Les demandeurs d'emploi bénéficiaires d'une reconnaissance de handicap en 2022France Travail
En 2022, 42% demandeurs d’emploi reconnus en situation de handicap bénéficient d’un accompagnement spécialisé par Cap emploi ou renforcé par Pôle emploi
Les Cap emploi ont contribué à 84 658 recrutements de travailleurs handicapés, tous types de contrats confondus, soit une hausse de 0,4 % en un an. La stabilité du nombre de recrutements accompagnés par Cap emploi en 2019 masque une hausse des contrats de courte durée mais une baisse des contrats durables, notamment des CDI (-5 % en un an) alors que, tous publics confondus, l’Acoss a enregistré en 2019
une progression des embauches en CDI de 2,2 %.
171227 ara territoire_touches_eloignement_emploiFrance Travail
Fin 2016, en Auvergne-Rhône-Alpes, un demandeur d’emploi sur cinq est considéré comme éloigné de l’emploi. Le nombre de ces personnes, restées au moins 12 mois sans aucune activité au cours des 15 derniers mois, est en forte augmentation depuis 2010.
Les femmes demandeuses d'emploi inscrites à France Travail en 2023.pdfFrance Travail
Fin 2023, 48,8% des demandeurs d’emploi inscrits à France Travail en catégorie A sont des femmes. Depuis 2009, la part des femmes au sein des personnes inscrites en catégorie A est proche de celle observée au sein des personnes en emploi.
Les femmes demandeuses d'emploi inscrites à Pôle emploi en 2020 France Travail
Fin 2020, environ 48% des demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégorie A sont des femmes, soit une part comparable à celle observée chez les personnes en emploi.
La part des femmes est plus élevée parmi les demandeurs les plus diplômés, ou parmi ceux en activité réduite.
Les femmes demandeuses d’emploi accèdent aussi vite que les hommes à l’emploi salarié durable, mais moins fréquemment aux missions d’intérim ou à la création d’entreprise.
Les femmes demandeuses d'emploi inscrites à Pôle emploi en 2018France Travail
Depuis quelques années, le chômage touche proportionnellement autant les femmes que les hommes.
La part des femmes parmi les demandeurs d’emploi très diplômés a continûment progressé depuis vingt ans.
Les femmes demandeuses d’emploi accèdent aussi vite que les hommes à l’emploi salarié durable, mais moins fréquemment aux missions d’intérim ou à la création d’entreprise.
Si 19.012 femmes_demandeuses_d_emploi_en_2018France Travail
Depuis quelques années, le chômage touche proportionnellement autant les femmes que les hommes.
La part des femmes parmi les demandeurs d’emploi très diplômés a continûment progressé depuis vingt ans.
Les femmes demandeuses d’emploi accèdent aussi vite que les hommes à l’emploi salarié durable, mais moins fréquemment aux missions d’intérim ou à la création d’entreprise.
La DARES a publié le 23 mars 2017 une étude sur l’insertion des jeunes sortant d’emploi d’avenir non marchand.
Les emplois d’avenir sont destinés aux jeunes peu diplômés et ayant des difficultés d’accès à l’emploi. Ces contrats aidés ont pour objectif de favoriser leur insertion professionnelle en leur proposant un emploi à temps plein, de longue durée et incluant un projet de formation.
Marché du travail et difficultés de recrutement dans le Nouveau pays de Lorie...AudéLor
Une situation de l'emploi favorable (+3400 emplois créés en 4 ans), des recrutements majoritairement sur des postes d'ouvriers et d'employés, une demande d'emploi plus âgée et plus diplômée, des difficultés de recrutement et des métiers en tension...
Quelques données clés :
Une situation de l’emploi nettement plus favorable : 3400 emplois créés en 4 ans et un taux de chômage en dessous de 8%
Les recrutements très majoritairement sur des postes d’ouvriers et d’employés : 78% des recrutements
Une demande d’emploi plus âgée et plus diplômée
54% des recrutements anticipés comme difficiles par les entreprises
Tableau de bord 2018 Le marché du travail des personnes handicapées 1er semes...AVIE
Près de 9% des demandeurs d'emploi sont bénéficiaires de l'obligation
d'emploi (BOE), soit 43 000 personnes
A fin juin 2018, 43 000 demandeurs d'emploi handicapés (DEBOE) sont inscrits
à Pôle emploi, représentant 8,9% de l'ensemble des demandeurs d'emploi
dans la région, % variant de 8,6% dans les Alpes-Maritimes à 10,0% dans les
Hautes-Alpes. Le nombre de DEBOE est en constante progression,
particulièrement pour les personnes inscrites à Pôle emploi et ayant exercé
une activité réduite.
Les personnes handicapées, dont le % de femmes continue de progresser (+2
points en deux ans), présentent toujours des difficultés particulières
d’insertion (âge élevé, plus faible niveau de formation...) qui se matérialisent
par une forte ancienneté d'inscription au chômage : 757 jours en moyenne au
niveau régional, variant de 649 jours dans les Hautes-Alpes à 802 jours dans
les Alpes-de-Haute-Provence.
Un recul des insertions et des maintiens dans l'emploi au 1er semestre
2018
Au 1er semestre 2018, les Cap emploi ont contribué à près de 2 000
recrutements de travailleurs handicapés en CDI ou CDD de 3 mois et plus, soit
une baisse de 9% en un an, évolution variant de -36% dans les Alpes-de-Haute-
Provence à +2% dans les Hautes-Alpes et les Alpes-Maritimes.
Si, la part des travailleurs handicapés au sein des contrats aidés (CUI-CAE) a
continué de progresser, en revanche leur nombre a fortement baissé,
impactant notamment les recrutements dans la fonction publique.
Le nombre de maintiens dans l'emploi est également en diminution (-13% en
un an), les Cap emploi ayant réalisé plus de 700 maintiens au 1er semestre
2018 avec, comme pour les recrutements, un pourcentage de femmes
dépassant 50%. Dans 48% des cas, les personnes maintenues ont un niveau
de formation supérieur ou égal au bac et plus de 6 personnes sur 10 sont
employées dans un établissement de 20 salariés ou plus.
Etude Apec - Les candidats aux postes cadres dans l'ESSApec
L’économie sociale et solidaire (ESS) regroupe les associations, les coopératives, les mutuelles et les fondations. Ce champ représente plus de 13 % de l’emploi cadre en France du secteur privé. Travail exploratoire à dominante statistique, cette étude analyse les profils des candidats qui, en 2013, ont répondu à des offres d’emploi émanant des entreprises de l’ESS.
Elle décrit les caractéristiques des candidats qui ont postulé à au moins une offre cadre émanant des entreprises de l’ESS. Et parmi l’ensemble de ces candidats, ont été distingués ceux qui ont majoritairement voire exclusivement déposé des candidatures dans l’ESS de ceux qui l’ont fait de manière ponctuelle.
Cette étude révèle à la fois le potentiel de recrutement des entreprises de l’ESS (dans un
contexte de renouvellement de leurs effectifs) et permet d’appréhender la diversité des profils et les singularités des parcours professionnels qui amènent à l’ESS.
Aides aux contrats en alternance - Guide pratique à destination des employeurs et des organismes de formation. Juin 2022 - Ministère du Travail, du Plein Emploi et de l'Insertion.
La branche du Travail Temporaire a signé le 19 juillet 2019 un accord pour favoriser l'épanouissement et le maintien dans l'emploi des personnes en situation de handicap. La Commission Paritaire Santé et Sécurité au travail (CPNSST) est chargée de veiller à l'engagement de cet accord en invitant les agences de travail temporaire à identifier et professionnaliser un référent handicap afin de faciliter leur mise en œuvre en créant des conditions d'accueil favorables aux personnes en situation de handicap.
prolongation de six mois du montant dérogatoire de l'aide unique aux employeurs d'apprentis et de l'aide exceptionnelle versée aux employeurs d'apprentis ou de salariés en contrat de professionnalisation.
"En 2020, 2,7 millions de personnes ont une reconnaissance
administrative d’un handicap. Elles représentent 6,5 % de l’en-
semble des personnes en âge de travailler (de 15 à 64 ans),
4,1 % des actifs et 3,6 % des personnes en emploi : 950 000
travailleurs handicapés sont en emploi dont 650 000 dans le
secteur privé..."
Agefiph Étude Emploi et Numérique (janvier 2022)AVIE
Intelligence artificielle, internet, télétravail, enseignement à distance,
commerce en ligne, les pratiques digitales se développent dans tous les
domaines. De nombreuses entreprises ont engagé leur transition numérique et
cherchent aujourd’hui des talents qui possèdent des compétences numériques.
Conditions d'accès à l'emploi des jeunes en situation de handicap (2).pdfAVIE
Quelles sont les conditions d’accès à l’emploi des jeunes en situation de handicap ?
ÉTUDES ET STATISTIQUES
OBSERVATOIRE DE L'EMPLOI
ET DU HANDICAP
ÉTUDE IFOP POUR AGEFIPH
NOVEMBRE 2021
• L’OFFRE DE SERVICES ET D’AIDES FINANCIÈRES DE L’AGEFIPH - JANVIER 2022EditoPour répondre à la crise sanitaire, l’Agefiph a proposé dès 2020 des mesures exceptionnelles complémentaires à son offre de services et d'aides financières. Alors que la situation sanitaire demeure préoccupante, l'insertion et le maintien en emploi des personnes en situation de handicap restent au coeur de ses préoccupations. Son conseil d’administration a ainsi décidé de prolonger les aides exceptionnelles jusqu'au 28 février 2022 pour répondre à des besoins d’accompagnement toujours d’actualité du côté des employeurs, comme des travailleurs indépendants, des salariés et des demandeurs d'emploi handicapés.
Quel impact la crise sanitaire a-t-elle eu sur la vie professionnelle des personnes en situation de handicap, notamment en situation de télétravail ? Telle est la thématique sur laquelle s’est penchée le Conseil scientifique du FIPHFP et sa direction.
Metodia, mesures exceptionnelles de l'Agefiph juillet 2021 AVIE
Alors que les perspectives économiques s’éclaircissent, l’insertion et le maintien en emploi des personnes en situation de handicap restent au cœur des préoccupations de l’Agefiph et du FIPHFP.
Les deux structures ont décidé de prolonger leurs aides exceptionnelles Covid-19 jusqu’au 31 décembre 2021 pour répondre à des besoins d’accompagnement toujours d’actualité du côté des employeurs, comme des travailleurs indépendants, des salariés et des demandeurs d'emploi handicapés....
Un Kit pour lancer sa démarche de participation : 10 fiches pratiques AVIE
"Dans le cadre de sa convention avec la Délégation interministérielle à la prévention et à la lutte contre la pauvreté, l’Ansa a construit avec les participants des groupes de travail dédiés à la participation, un kit de 10 fiches pratiques pour mobiliser et accompagner la participation des personnes en situation de fragilités. Cet outil apporte des clés théoriques et des éléments pratiques pour concevoir et améliorer les actions de participation qui associent des personnes en situation de précarité..."
LES DEMANDEURS D’EMPLOI BÉNÉFICIAIRES D’UNE RECONNAISSANCE DE HANDICAP
1. STATISTIQUES,
ÉTUDES ET ÉVALUATIONS NOVEMBRE 2020 #20.032
STATISTIQUES ET INDICATEURS
LES DEMANDEURS
D’EMPLOI BÉNÉFICIAIRES
D’UNE RECONNAISSANCE
DE HANDICAP
Un accompagnement renforcé
pour une population éloignée de l’emploi
En France, les personnes en situation de handicap bénéficient de dispositions
spécifiques en faveur de l’emploi. Malgré cela, leur situation sur le marché du
travail demeure fragile. En effet ces personnes sont plus souvent au chômage que
le reste des actifs.
Parmi les demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance administrative de
handicap, 33% accèdent à l’emploi au cours de l’année qui suit leur inscription à
Pôle emploi.
Pôle emploi les accompagne de façon renforcée et leur propose des formations
adaptées.Parailleurs,23%d’entreeuxbénéficientd’unsuiviauseindesstructures
spécialisées Cap emploi.
FIN 2018,
44%
DES DEMANDEURS D’EMPLOI
RECONNUS EN SITUATION
DE HANDICAP BÉNÉFICIENT
D’UN ACCOMPAGNEMENT
SPÉCIALISÉ PAR CAP EMPLOI
OU RENFORCÉ
PAR PÔLE EMPLOI
Graphique 1
PYRAMIDE DES ÂGES DES DEMANDEURS D’EMPLOI SELON QU’ILS SOIENT BÉNÉFICIAIRES D’UNE RECONNAISSANCE
DE HANDICAP OU PAS
-0,05 -0,03 -0,01 0,01 0,03 0,05
16
19
22
25
28
31
34
37
40
43
46
49
52
55
58
61
64
ÂGE
HOMMEFEMME
Demandeurs d’emploi n’ayant pas de reconnaissance de handicap
Demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance de handicap
Champ : demandeurs d’emploi inscrits en catégorie ABC à Pôle emploi en décembre 2019, France entière. Source : Pôle emploi, STMT
2. 2_ STATISTIQUES ET INDICATEURS #20.032
2,8 millions de personnes sont titulaires d’une reconnaissance administrative de handicap (RQTH) soit 7% de la population âgée de
15 à 64 ans en 20181 (le volume est stable par rapport à 2017 et en hausse de 400 000 sur 5 ans). Cette reconnaissance permet de
bénéficierdedifférentes mesures pour accéder à l’emploi (obligationd’emploi2, accèsfacilité à lafonction publique,formation…)ou
pour le conserver (aménagement horaire et du poste de travail). Les titulaires d’une RQTH sont cependant beaucoup plus souvent
inactifsque le restede la population (57% contre 28%), et ceuxqui sont actifs sont plus souvent au chômage : 36%des bénéficiaires
d’une RQTH sont en emploi contre 65% pour l’ensemble de la population en âge de travailler.
En2019,soitavantlacrisesanitaireetéconomiquequiafrappélaFranceetlemonde,lesentreprisesetlespersonneshandicapéesont
bénéficié d’une conjoncturefavorable. Le nombre de demandeurs d’emploi en situation de handicap a diminué pour la premièrefois
plusvitequel’ensembledesdemandeursd’emploi(-4 %surunancontre-3 %)etestpasséfin2019,souslabarredes500 000inscrits
en catégories A, B, et C ; ils étaient alors 492 000 soit 8,6 % de l’ensemble des demandeurs d’emploi. En 2019 pour les bénéficiaires
d’une RQTH, on dénombrait 351 400 entrées en catégorie A, B et C, en hausse de 0,9% par rapport à 20183 ; et 420 600 sorties, en
hausse de 4,5% sur un an.
Les situations de handicap sont plus fréquentes avec l’âge
Les demandeurs d’emploi bénéficiant d’une reconnaissance de leur handicap sont plus âgés que les autres demandeurs d’emploi
[cf. Graphique 1] : leur moyenne d’âge est de 48 ans contre 39 ans. Cet écart reflète la structure par âge de la population globale des
personnes en situation de handicap. Ainsi fin 2019, pour l’ensemble des demandeurs d’emploi titulaires d’une reconnaissance de
handicap, la moitiéde la population en âgedetravailler (15 à 64 ans) a entre 50 et 64 ans. En effet, la reconnaissance peutfaire suite
à une maladie ou un accident, et apparaître ainsi avec l’âge. Ainsi, la part de titulaires d’une reconnaissance de handicap parmi les
demandeurs d’emploi augmente avec l’âge, elle atteint 16 % chez les demandeurs d’emploi âgés de 50 ans ou plus contre 2% chez
les moins de 25 ans.
Lesdemandeursd’emploi ayant une reconnaissancede handicap sont par ailleurs plus souventdes hommes (51 % contre 49 % pour
les autres demandeurs d’emploi), toutefois la part des hommes a légèrement diminué depuis fin 2018 (52% contre 48% pour les
autres demandeurs d’emploi).
Les demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance de handicap ont un niveau de scolarité moins élevé que les autres demandeurs
d’emploi [cf.Graphique 2] : 36% sonttitulaires au minimumd’un baccalauréat contre 55% pour les autresdemandeursd’emploi. La
structureparâgeexpliqueenpartielamoindrefréquencedediplôméscarlesdemandeursd’emploidiplôméssontgénéralementplus
jeunes. Mais quel que soit l’âge, les détenteurs d’un baccalauréat ou d’un diplôme du supérieur sont moins nombreux parmi eux que
pour les autres demandeurs d’emploi. Deux facteurs peuvent expliquer cet écart : d’une part les personnes en situation de handicap
fontdes études moins longues etd’autre part les moinsdiplômésoccupent plusfréquemmentdes emplois àfort risqueou pénibilité
physique,qui engendrent plus souventdes handicaps. Enfin, entermesde métiers recherchés, ils sont plus nombreuxque l’ensemble
à chercher un emploidans les métiersde l’installation etde la maintenance,de l’agriculture,dutransport etde la logistique,dans les
métiers du service à la personne et dans ceux du support à l’entreprise.
Bénéficiaires d’une reconnaissance de handicap
Non bénéficiaires d’une reconnaissance de handicap
1. Voir « Agefiph – Tableau de bord national - Emploi et chômage des personnes handicapées, n°2020-1 (juin 2020) »
2.Tout employeur occupant au moins 20 salariés doit employer des travailleurs handicapés à hauteur de 6% de son effectif.
3. Dans cette publication, les statistiques portent formellement sur les demandeurs d’emploi bénéficiant de l’obligation d’emploi au titre de travailleur handicapé. Il s’agit presque
exclusivement de personnes ayant une reconnaissance de travailleur handicapé (formulation que nous retenons), même si cela inclut également de veufs et veuves de guerre et des
pupilles de la nation.
Graphique2
RÉPARTITION DES DEMANDEURS D’EMPLOI PAR NIVEAU DE DIPLÔME ETQUALIFICATION
Concernant les motifs d’inscription à Pôle emploi, les reprises d’emploi après inactivité représentent un tiers des entrées des
demandeursd’emploiayantunereconnaissancedehandicapendécembre2019contre16,9%pourlesautresdemandeursd’emploi.A
contrario,lapartdesinscriptionspourfindecontratreprésentent10,3%desentréeschezlesbénéficiairesd’uneRQTHcontre18,0%
pour les autres demandeurs d’emploi. Enfin, 11,7% des demandeurs d’emplois bénéficiant d’une RQTH et présents sur les listes fin
2019 se sont inscrits suite à un licenciement pour inaptitude contre 1,6% pour les autres demandeurs d’emploi.
31%
24%
30%
16%
17%
19%
43%
21%
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60%
Niveau supérieur au baccalauréat
Niveau Baccalauréat
Niveau BEP/CAP
Niveau inférieur au BEP/CAP
Champ : demandeurs d’emploi inscrits en catégorieABC à Pôle-emploi en décembre 2019, France entière Source : Pôle-emploi, Fichier historique administratif
3. STATISTIQUES ET INDICATEURS #20.032_ 3
Avec obligation d’emploi Sans obligation d’emploi Ecart
Autre licenciement 7,0% 7,9% -1,0 pt
Autre motif 33,1% 31,9% 1,2 pt
Demission 1,0% 2,5% -1,5 pt
Fin de contrat 12,3% 20,9% -8,6 pts
Fin de mission d’intérim 1,8% 5,1% -3,4 pts
Licenciement économique 2,2% 2,8% -0,7 pt
Première entrée 1,5% 3,5% -2,0 pts
Reprise après inactivité 25,4% 14,9% 10,5 pts
Rupture conventionnelle 4,0% 8,9% -4,9 pts
Licenciement pour
inaptitude*
11,7% 1,6% 10,1 pts
Tableau 1
PRINCIPAUX MOTIFS D’INSCRIPTION DES DEMANDEURS D’EMPLOI PRÉSENTS SUR LES LISTES EN DÉCEMBRE 2019
La situation de handicap peut rendre plus difficile l’accès à l’emploi. Cela peut résulter directement du handicap, comme cela se
manifeste dans la situation des salariés qui ont été licenciés pour inaptitude4. Mais, même lorsqu’elle ne crée pas d’inaptitude
particulière, la situation de handicap peut entraver la recherche d’emploi, par exemple en limitant la mobilité géographique des
demandeurs d’emploi. 46% des demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance de handicap indiquent avoir une mobilité faible
(moins de 30 minutes ou 14 km de trajet) pour occuper un emploi contre 39% parmi les autres demandeurs d’emploi. A l’inverse,
ils ne sont que 6 % à déclarer une mobilitéforte (plus d’une heure ou 39 km) contre 10 % pour les autres demandeurs d’emploi.Ces
écarts sont, là encore, en partie liés à un effet de structure de la population. En effet, les demandeurs d’emploi les plus mobiles sont
généralement plus diplômés et plus jeunes.
Un tiers des demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance
de handicap accèdent à l’emploi au cours de l’année qui suit
leur inscription à Pôle emploi
Parmi les demandeurs d’emploi s’étant inscrits en 2018 en catégorie A, B ou C ou en contrat de sécurisation professionnelle (CSP), les
titulaires d’une reconnaissance de handicap ont accédé moins souvent à l’emploi au cours de l’année qui a suivi leur inscription que les
autresdemandeursd’emploi(voirlesmodalitésdecalculdel’accèsàl’emploi,encadré3).Ainsi33%desbénéficiairesd’unereconnaissance
de handicapont accédé à l’emploidans lesdouze moisqui suivent leur inscription contre 58% pour les autresdemandeursd’emploi.Ce
taux est toutefois en augmentation : il était de 31% pour les inscrits en 2017 et bénéficiaires d’une reconnaissance de handicap (57%
pour les autres demandeurs d’emploi).
Quandilsreprennentunemploi,ilsaccèdentplussouventàl’emploiaidéquelesautresdemandeursd’emploi(plusd’unretouràl’emploi
sur dix contre un sur quinze pour les autres demandeurs d’emploi). Par ailleurs, les bénéficiaires d’une reconnaissance de handicap ont
plus souvent accès à des contrats aidés relevant du secteur non-marchand que les autres demandeurs d’emploi (57 % des contre 21%
pour les autres).
Par rapport aux autres demandeurs d’emploi, ils sont moins souvent en activité réduite (en décembre 2019, 76% sont en catégorie A,
sans aucune activité au cours du mois, contre 60%) et sont plus souvent à la recherche d’un temps partiel (34% contre 13%).
4.Sont pris en compte, les inscriptions intervenant 3 mois maximum après le licenciement pour cause d’inaptitude.
* Sont prises en compte, les inscriptions intervenant 3 mois maximum après le licenciement pour cause d’inaptitude.
Lecture : 25,4% des demandeurs d’emploi bénéficiant de l’obligation d’emploi en décembre 2019 sont inscris à pôle-emploi pour motif de reprise après inactivité contre 14,9% pour les
autres demandeurs d’emploi.
Champ : Demandeurs d’emploi en catégorieA, B, C inscrits à Pôle-emploi en décembre 2019, France entière. Sources : Pôle emploi (STMT, SISP).
4. 4_ STATISTIQUES ET INDICATEURS #20.032
À niveau de diplôme équivalent, les demandeurs d’emploi ayant une
reconnaissance de handicap retrouvent moins rapidement un emploi
que les autres
Quel que soit l’âge ou le diplôme, les bénéficiaires d’une reconnaissance de handicap accèdent moins souvent à l’emploi que les autres
demandeurs d’emploi au cours de l’année qui suit leur inscription. Par ailleurs, de même que pour l’âge et le diplôme, les taux d’accès à
l’emploi sont systématiquement plusfaiblesquelsque soient le sexe, ledegréde mobilité et la régionde résidence.
Lasituationdehandicappénaliseaussiplusfortementl’accèsàcertainesprofessions:lesmétiersrecherchésoùl’écartderetouràl’emploi
est le plus important entre bénéficiaires d’une reconnaissance de handicap et les autres demandeurs d’emploi sont les métiers de la
communication (31 points),de l’industrie (30 points) etdu spectacle (29 points).A l’opposé, les métiersoù l’écart est le moindre sont :
les métiers relevantdudomainede l’art et ceuxdes services à la personne (23 points chacun)5 . Enfin en cequi concerne le sexe, letaux
deretouràl’emploiestsupérieurpourleshommesquepour lesfemmescommepour lesautresdemandeursd’emploi(prèsde2 points
d’écart).
La mobilité géographique joue un rôle plus déterminant pour leur retour à l’emploi que pour les autres demandeurs d’emploi. En effet,
pour les demandeurs ayant une reconnaissance de handicap et une mobilitéforte, le taux de retour à l’emploi atteint 40% contre 61%
pour les autresdemandeursd’emploi. Pour ceux ayant une mobilitéfaible, cetaux atteint 27% contre 56% pour les autresdemandeurs
d’emploi.Cetécartpeuts’expliquerpardeuxeffetscomplémentaires.D’unepart,commepourl’ensembledesdemandeursd’emploi,le
manque de mobilité est unfrein pour retrouver un emploi. D’autre part, une moindre mobilité peut être la conséquence d’un handicap
plus lourd pénalisant sur le marchédutravail.
Graphique3
TAUXD’ACCÈSÀL’EMPLOIUNANAPRÈSL’INSCRIPTIONÀPÔLEEMPLOI SELONLAQUALIFICATION,LEDIPLÔMEETL’ÂGE
5.Voir pour en savoir plus, Pôle-emploi (2017).
Un demandeur d’emploi ayant une reconnaissance de handicap
sur deux est inscrit depuis plus d’un an
Enlienaveccesaccèsàl’emploimoinsfréquents,lesbénéficiairesd’unereconnaissancedehandicapontuneanciennetéd’inscription
à Pôle emploi très supérieurs à la moyenne. Ainsi, parmi les demandeurs d’emploi inscrits en catégories ABC en décembre 2019,
la moitié des bénéficiaires d’une reconnaissance de handicap sont sur les listes depuis plus de 499 jours contre 322 jours pour les
autres demandeurs d’emploi. La structure par âge et diplôme explique pour partie cet écart important puisque généralement les
demandeurs d’emploi âgés et peu diplômés ont une ancienneté d’inscription plus élevée. Néanmoins, elle n’explique pas l’écart
dans son ensemble puisque quel que soit l’âge et le diplôme, les bénéficiaires d’une reconnaissance de handicap sont inscrits
depuis plus longtemps à Pôle emploi.
Champ : demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en 2018 en catégorie A, B ou en CSP ou en catégorie C avec une déclaration d’embauche le mois de leur inscription, France entière
Source : Pôle emploi, Fichier historique administratif, et déclarations préalables à l’embauche, ACOSS-CCMSA.
0% 50% 100%
Moins de 25 ans
25 à 30 ans
30 à 39 ans
40 à 49 ans
50 ans et plus
Niveau inférieur au BEP/CAP
Niveau BEP/CAP
Niveau Baccalauréat
Niveau supérieur au baccalauréat
AgeDiplôme
Bénéficiaires d’une reconnaissance de handicap
Non bénéficiaires d’une reconnaissance de handicap
5. STATISTIQUES ET INDICATEURS #20.032_ 5
Les demandeurs d’emploi ayant d’une reconnaissance de handicap
bénéficient plus souvent que les autres demandeurs d’emploi
d’un accompagnement renforcé
Afin de compenser leurs difficultés, Pôle emploi propose aux demandeurs bénéficiant d’une reconnaissance de handicap, un
accompagnement adapté et intensif. 23% d’entre eux sont suivis par les Cap emploi et parmi les autres 26 % bénéficient d’un
accompagnement « global » ou « renforcé » contre 17 % pour les autres demandeurs d’emploi.
Encequiconcerneleurindemnisation,ilssont63%àbénéficierd’uneindemnisationetunpeumoinsd’unsurquatreperçoitl’allocation
adulte handicapé (AAH). Parmi les indemnisés, 69%d’entre eux bénéficientde l’allocation chômage, 30% perçoivent l’allocationde
solidarité spécifique et 1%, d’autres types d’allocations.
Graphique4
RÉPARTITION DES DEMANDEURS D’EMPLOISELON LEUR MODALITÉ D’ACCOMPAGNEMENT PAR PÔLE EMPLOI
Les demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance de handicap
bénéficient un peu plus souvent de formations que les autres
demandeurs d’emploi
En 2019, 9,9 %des entrées enformation concernentdesdemandeursd’emploi bénéficiantd’une reconnaissancede handicap, soit
une part légèrement supérieure à leur poids dans l’ensemble des demandeurs d’emploi (8,6%). Cela s’explique notamment par
leur accès à des formations financées par des organismes dédiés au handicap, comme l’Agefiph, qui finance 11 % des formations
des bénéficiaires d’une reconnaissance de handicap. De ce fait, les formations financées par Pôle emploi (AIF, AFC, POEI, AFPR)
sont proportionnellement plusfaiblesque pour les autresdemandeursd’emploi (40 % contre 55 %), letauxd’accès à laformation
des demandeurs d’emploi bénéficiant d’une RQTH est plus élevé (16,6%) que celui des autres demandeurs d’emploi (14,2%).
Les demandeurs d’emploi bénéficiant d’une reconnaissance de handicap suivent plus fréquemment des formations avec des
objectifs généraux. Ils représentent ainsi 14 % des entrées en formations de remise à niveau, 27 % de celles d’aide au projet et
13 % de celles de pré-qualification. La durée moyenne des formations qu’ils suivent est inférieure à celles des autres demandeurs
d’emploi (410 contre 447 heures). A l’issue de la formation, 36 % des bénéficiaires d’une reconnaissance de handicap accèdent
à l’emploi dans les six mois suivant leur fin de formation contre 54 % pour les autres demandeurs d’emploi. Cet écart existe quel
que soit le type de formation suivi [cf.Tableau 2] .
17
50
32
26
56
17
0
10
20
30
40
50
60
70
80
90
100
Global ou renforcéGuidéSuivi
Champ : demandeurs d’emploi inscrits en catégorie ABC à Pôle emploi en décembre 2019 (hors demandeurs d’emploi suivis par cap emploi), France entière
Source : Pôle emploi, STMT
Autres demandeurs d’emploi Demandeurs d’emploi bénéficiant de la reconnaissance de handicap
6. 6_ STATISTIQUES ET INDICATEURS #20.032
Tableau 2
PART DES BÉNÉFICIAIRES D’UNE RECONNAISSANCE DE HANDICAP (BRH), DURÉE ET RETOURÀ L’EMPLOISELON LE
TYPE DE FORMATION
Type de formation Part des BRH
Durée moyenne de la formation (en
heures)
Retour à l’emploi dans les 6 mois *
BRH Non BRH BRH Non BRH
AFC 10% 359 384 33% 46%
AFPR/POEI 5% 279 274 78% 82%
AIF 7% 242 187 47% 55%
Autres formations 13% 504 715 28% 48%
Ensemble 10% 410 447 36% 54%
Lecture : parmi les demandeurs d’emploi sortants de formation en 2019, 54 % accèdent à un emploi au cours des six mois qui suivent la fin de la formation.
Champ : formations prescrites par Pôle emploi, France entière
Sources : Pôle emploi (Fichier historique, SISP) /Acoss-CCMSA (DPAE).
Les demandeurs d’emploi bénéficiant d’une reconnaissance
de handicap qualifiés ont des attentes salariales moins élevées
que les autres demandeurs d’emploi
Les demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance de handicap demandent généralement un salaire plus faible que les autres
demandeurs d’emploi. Ils sont 71 % à demander un salaire proche du Smic (inférieur ou égal à 10 euros) contre 57 % pour les autres
demandeurs d’emploi. Cet écart est en partie lié à leurs caractéristiques (moins souvent diplômés, qualifiés et franciliens). Pour les
non diplômés ou diplômés d’un BEP/CAP, la majorité des salaires demandés est proche du Smic ; les écarts entre bénéficiaires d’une
reconnaissance de handicap et l’ensemble sont alors faibles. A l’inverse, pour les catégories les mieux rémunérées, l’écart est plus
important:parexemplepourlesdiplômésdedeuxièmecycleuniversitaire,ilatteintquatreeurosendécembre2019(14euroscontre
18 euros).
Léo Lachkar,
Direction des Statistiques, des Études et de l’Évaluation
7. STATISTIQUES ET INDICATEURS #20.032_ 7
Encadré 1 :Sources sur les bénéficiairesd’une reconnaissance de
handicap
Lerepéragedesdemandeursd’emploibénéficiantd’unereconnaissancedehandicapestréaliséàtraversplusieurscanaux:
• La déclaration des bénéficiaires auprès des services de Pôle emploi.
• Lesdonnéesdel’Agencedeservicesetdepaiement(ASP)surlesbénéficiairesdel’Allocationadultehandicapé(AAH).
• Les données des Maisons départementales des personnes handicapées (MDPH) sur les reconnaissances de la qualité de
travailleur handicapé.
CessourcessontenpartieexternesàPôleemploi.Lesinformationsdel’ASPetdesMDPHsontdequalitévariableaucoursdutemps.
Enoutre,pourlesdonnéesprovenantdesMDPH,letraitementn’estpasuniformed’undépartementàl’autre.
Une comparaison des taux départementaux de bénéficiaires d’une reconnaissance de handicap dans les tables
finales selon la qualité du traitement des données des MDPH permet d’estimer qu’environ 90% des bénéficiaires
d’une reconnaissance de handicap sont bien repérés.
Compte-tenudeceslimites,l’étudeporteessentiellementsurdesdonnéesstructurellessurleprofildesdemandeursd’emploi
et leur retour à l’emploi.
Encadré2:Définitionsdescatégoriesd’inscription,desmodalités
d’accompagnementetdelamobilitégéographique
LESCATÉGORIES D’INSCRIPTION DES DEMANDEURS D’EMPLOI
Les demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi sont classés dans les catégories suivantes :
• CatégorieA : demandeurs d’emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, sans emploi ;
• Catégorie B : demandeurs d’emploi tenus defaire des actes positifs de recherche d’emploi, ayant exercé une activité réduite
courte (i.e. de 78 heures ou moins au cours du mois) ;
• CatégorieC : demandeurs d’emploi tenus defaire des actes positifs de recherche d’emploi, ayant exercé une activité réduite
longue (i.e. plus de 78 heures au cours du mois) ;
• Catégorie D : demandeurs d’emploi non tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi (en raison d’un stage,
d’une formation, d’une maladie…), y compris les demandeurs d’emploi en convention de reclassement personnalisé (CRP), en
contratdetransitionprofessionnelle(CTP),sansemploietencontratdesécurisationprofessionnelle(CSP);
• Catégorie E : demandeurs d’emploi non tenus de faire de actes positifs de recherche d’emploi, en emploi (par exemple :
bénéficiairesde contrats aidés).
LES MODALITÉS D’ACCOMPAGNEMENT DE PÔLE EMPLOI
Les modalités «Suivi », «Guidé » et « Renforcé »ontvocation à répondre àdes besoinsdistinctsdesdemandeursd’emploi par
la mise enœuvred’un accompagnementdifférencié entermesde nature etd’intensitédes services proposés.
La modalité « Suivi » est destinée aux demandeurs d’emploi les plus proches du marché du travail et dont l’autonomie est
la plus grande. Les modes de contact dématérialisés (téléphone et mail) sont privilégiés pour les échanges avec leurs
conseillers.
La modalité « Renforcé » s’adresse aux personnes ayant besoin d’un accompagnement intensif. Elle repose sur
des contacts plus fréquents avec les conseillers, et les entretiens physiques sont privilégiés.
La modalité « Guidé » est dédiée aux demandeurs se trouvant dans une situation intermédiaire.
8. 8_ STATISTIQUES ET INDICATEURS #20.032
Directeur de la publication
Jean BASSÈRES
Directeur de la rédaction
Cyril NOUVEAU
Réalisation
Direction des Statistiques, des Études et de l’Évaluation
Pôle emploi,
1 avenue du Docteur Gley
75987 Paris cedex 20
www.pole-emploi.org
ISSN2555-8404
contactEES@pole-emploi.fr
EN SAVOIR PLUS
Dares (2020) : « L’obligation d’emploi des travailleurs handicapés en 2018 », Selma Mahfouz, Dares Resultats
N°2019-051.
Agefiph (2020) : « Tableau de bord Agefiph : le marché du travail des personnes handicapées » Agefiph, Bilan 2019
n°2020-1.
Dares (2018) : « Travailleurs handicapés : quel accès à l’emploi en 2015 ? », Meriam Barhoumi, Dares Analyse
N°2018-032.
Dares (2020) : « L’obligationd’emploidestravailleurs handicapés en 2018 », Hélène Faur, Dares Résultats N°2020-053.
Pôle-Emploi (2018) : « Eclairages et synthèses - Licenciés pour inaptitude : Les effets positifs de l’accompagnement
LA MOBILITÉGÉOGRAPHIQUE
Les demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi définissent une zone autour de leur domicile (distance en kilomètre ou en
temps de trajet) dans laquelle ils sont susceptibles d’accepter un emploi. Trois niveaux de mobilité ont été définis dans le
cadre de cette étude :
• Mobilité faible : trajet de 30 minutes ou 14 kilomètres ou moins
• Mobilité moyenne : trajet entre 30 minutes et 1 heure ou entre 15 et 39 kilomètre
• Mobilité forte : trajet de plus d’une heure ou de 39 kilomètres.
Encadré 3 :Taux d’accès à l’emploi un an après l’inscription
L’indicateur d’accès à l’emploi est construit à partir des données administratives et vise à repérer l’accès à un emploi d’une
durée minimale d’un mois au cours des douze mois qui suivent l’inscription à Pôle emploi en catégorieA ou B ou en contrat
de sécurisation professionnelle. Pour considérer les inscriptions en catégorie C avec une embauche rapide (par opposition
aux inscriptions en catégorie C pour lesquelles l’activité réduite est préalable à l’inscription), on intègre également les
inscriptions en catégorie C avec une déclaration d’embauche dès le premier mois.
Plus précisément, sont considérés comme ayant eu accès à un emploi les demandeurs d’emploi pour lesquels
l’une au moins des situations suivantes est observée :
• avoir déclaré une activité réduite de plus de 78 h dans le mois (catégorie C) sans être en catégorie A ou B le mois suivant
;
• être sorti des listes de Pôle emploi pour motif de reprise d’emploi déclarée ;
• être en catégorie E en fin de mois ;
• avoir une Déclaration préalable à l’embauche (DPAE) pour un CDI ou un CDD de plus d’un mois transmise aux Urssaf ou
à la MSA par un employeur (hors contrats de travail temporaire, pour lesquels la durée n’est pas connue dans les DPAE).
• intégrer un dispositif de formation préalable à l’embauche (AFPR ou POEI).
par Pôle Emploi » Pôle-Emploi, statistiques, études et évaluations - mars 2018 #31.