Fin 2016, en Auvergne-Rhône-Alpes, un demandeur d’emploi sur cinq est considéré comme éloigné de l’emploi. Le nombre de ces personnes, restées au moins 12 mois sans aucune activité au cours des 15 derniers mois, est en forte augmentation depuis 2010.
AU SORTIR DU CHÔMAGE, LA DYNAMIQUE DES MOBILITÉS ENTRE MÉTIERSFrance Travail
Identifier les métiers que les demandeurs d’emploi exerçaient avant de connaître le chômage et repérer ceux vers lesquels ils s’orientent quand ils sortent du chômage constituent de précieux éléments de compréhension et d’analyse des mobilités sur le marché du travail.
Les demandeurs d'emploi bénéficiaires d'une reconnaissance de handicap en 2020France Travail
En 2020, 41% des demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance de handicap bénéficient d’un accompagnement spécialisé par Cap Emploi ou renforcé par Pôle emploi.
30% des demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance administrative de handicap accèdent à l’emploi au cours de l’année qui suit leur inscription.
Portait statistique du demandeur d'emploi : 20 ans d'évolutionFrance Travail
Entre 1996 et 2015, les caractéristiques des demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi ont évolué, au rythme
des cycles économiques, mais également en lien avec les grandes tendances d’évolutions démographiques :
hausse de l’activité des seniors et de la participation des femmes au marché du travail.
LES DEMANDEURS D’EMPLOI BÉNÉFICIAIRES D’UNE RECONNAISSANCE DE HANDICAPAVIE
En France, les personnes en situation de handicap bénéficient de dispositions
spécifiques en faveur de l’emploi. Malgré cela, leur situation sur le marché du
travail demeure fragile. En effet ces personnes sont plus souvent au chômage que
le reste des actifs.
Parmi les demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance administrative de
handicap, 33% accèdent à l’emploi au cours de l’année qui suit leur inscription à
Pôle emploi.
Pôle emploi les accompagne de façon renforcée et leur propose des formations
adaptées. Par ailleurs, 23% d’entre eux bénéficient d’un suivi au sein des structures
spécialisées Cap emploi.
Les femmes demandeuses d'emploi inscrites à Pôle emploi en 2017France Travail
Fin 2017, environ 48 % des demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégorie A sont des femmes, soit une part comparable à celle observée chez les personnes en emploi.
La part des femmes est plus élevée parmi les demandeurs les plus diplômés, ou parmi ceux en activité réduite. En particulier, de plus en plus de femmes sont inscrites à Pôle emploi tout en travaillant l’équivalent d’un temps complet.
Les femmes demandeuses d’emploi accèdent aussi vite que les hommes à l’emploi salarié durable, mais moins fréquemment aux missions d’intérim ou à la création d’entreprise.
La mobilité géographique des demandeurs d'emploi : freins et leviersFrance Travail
Les opportunités d’emploi ne se situent pas toujours à proximité du lieu de résidence des demandeurs d’emploi : près d’un demandeur d’emploi sur cinq reprend un emploi dans un établissement localisé à plus de 50 km de leur domicile.
Près d’un demandeur d’emploi sur cinq considère la proximité géographique comme le critère prioritaire de leur recherche d’emploi. Le coût financier de la mobilité, mais aussi l’attachement à un territoire pour des raisons extra-professionnelles (notamment familiales) sont les principales motivations des demandeurs d’emploi qui n’envisagent pas d’élargir leur périmètre géographique de recherche
Les demandeurs d’emploi les moins mobiles peuvent cependant envisager d’élargir leur périmètre de recherche en cas d’aide financière au déménagement, d’aide à la recherche d’emploi du conjoint (en cas de déménagement), ou de mise en place d’une « navette » pouvant les conduire sur leur lieu de travail.
AU SORTIR DU CHÔMAGE, LA DYNAMIQUE DES MOBILITÉS ENTRE MÉTIERSFrance Travail
Identifier les métiers que les demandeurs d’emploi exerçaient avant de connaître le chômage et repérer ceux vers lesquels ils s’orientent quand ils sortent du chômage constituent de précieux éléments de compréhension et d’analyse des mobilités sur le marché du travail.
Les demandeurs d'emploi bénéficiaires d'une reconnaissance de handicap en 2020France Travail
En 2020, 41% des demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance de handicap bénéficient d’un accompagnement spécialisé par Cap Emploi ou renforcé par Pôle emploi.
30% des demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance administrative de handicap accèdent à l’emploi au cours de l’année qui suit leur inscription.
Portait statistique du demandeur d'emploi : 20 ans d'évolutionFrance Travail
Entre 1996 et 2015, les caractéristiques des demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi ont évolué, au rythme
des cycles économiques, mais également en lien avec les grandes tendances d’évolutions démographiques :
hausse de l’activité des seniors et de la participation des femmes au marché du travail.
LES DEMANDEURS D’EMPLOI BÉNÉFICIAIRES D’UNE RECONNAISSANCE DE HANDICAPAVIE
En France, les personnes en situation de handicap bénéficient de dispositions
spécifiques en faveur de l’emploi. Malgré cela, leur situation sur le marché du
travail demeure fragile. En effet ces personnes sont plus souvent au chômage que
le reste des actifs.
Parmi les demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance administrative de
handicap, 33% accèdent à l’emploi au cours de l’année qui suit leur inscription à
Pôle emploi.
Pôle emploi les accompagne de façon renforcée et leur propose des formations
adaptées. Par ailleurs, 23% d’entre eux bénéficient d’un suivi au sein des structures
spécialisées Cap emploi.
Les femmes demandeuses d'emploi inscrites à Pôle emploi en 2017France Travail
Fin 2017, environ 48 % des demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégorie A sont des femmes, soit une part comparable à celle observée chez les personnes en emploi.
La part des femmes est plus élevée parmi les demandeurs les plus diplômés, ou parmi ceux en activité réduite. En particulier, de plus en plus de femmes sont inscrites à Pôle emploi tout en travaillant l’équivalent d’un temps complet.
Les femmes demandeuses d’emploi accèdent aussi vite que les hommes à l’emploi salarié durable, mais moins fréquemment aux missions d’intérim ou à la création d’entreprise.
La mobilité géographique des demandeurs d'emploi : freins et leviersFrance Travail
Les opportunités d’emploi ne se situent pas toujours à proximité du lieu de résidence des demandeurs d’emploi : près d’un demandeur d’emploi sur cinq reprend un emploi dans un établissement localisé à plus de 50 km de leur domicile.
Près d’un demandeur d’emploi sur cinq considère la proximité géographique comme le critère prioritaire de leur recherche d’emploi. Le coût financier de la mobilité, mais aussi l’attachement à un territoire pour des raisons extra-professionnelles (notamment familiales) sont les principales motivations des demandeurs d’emploi qui n’envisagent pas d’élargir leur périmètre géographique de recherche
Les demandeurs d’emploi les moins mobiles peuvent cependant envisager d’élargir leur périmètre de recherche en cas d’aide financière au déménagement, d’aide à la recherche d’emploi du conjoint (en cas de déménagement), ou de mise en place d’une « navette » pouvant les conduire sur leur lieu de travail.
Les aides à la mobilité géographique restent déterminantes dans le choix d'él...France Travail
Les aides à la mobilité géographique sont des aides financières proposées par Pôle emploi afin de permettre aux demandeurs d’emploi d’accéder à des emplois ou des formations éloignés de leur lieu de résidence. Si les jeunes et les diplômés du supérieur restent surreprésentés parmi les bénéficiaires des aides à la mobilité, le poids des moins de 30 ans a diminué entre 2017 et 2019 au profit notamment des plus de quarante ans.
La situation au regard de l’emploi retrouvé grâce à l’aide est relativement stable par rapport à 2017. Ainsi, l’emploi associé à l’aide est très souvent durable lorsqu’elle est attribuée dans le cadre d’une recherche d’emploi (85% d’emploi durable, 58% de CDI) ou d’une reprise d’emploi (71%). Pour ces aides, le taux de retour à l’emploi à 6 mois est relativement stable par rapport à 2017. La situation s’est en revanche améliorée pour les bénéficiaires des aides à la formation avec une part en emploi six mois après l’obtention de l’aide en hausse, confirmant la tendance déjà observée entre 2015 et 2017.
Dans la très grande majorité des cas, les aides à la mobilité, destinées à rendre le demandeur d’emploi plus mobile en lui évitant des difficultés financières et/ou en l’incitant à se déplacer, semblent bien répondre à leur vocation, témoignant d’un ciblage pertinent du public bénéficiaire. Elles sont particulièrement utiles aux demandeurs d’emploi ayant a priori des freins à la mobilité, de par leurs difficultés économiques et sociales ou leurs contraintes familiales. De surcroît, l’existence même du dispositif pourrait avoir des effets positifs sur la mobilité des demandeurs d’emploi : toutes choses égales par ailleurs, le seul fait d’être informé de la possibilité de recevoir une aide augmenterait la probabilité d’élargissement du périmètre de recherche d’emploi.
Les demandeurs d'emploi bénéficiaires d'une reconnaissance de handicapFrance Travail
En 2019, 44% des demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance de handicap bénéficient d’un accompagnement spécialisé par Cap Emploi ou renforcé par Pôle emploi.
33% des demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance administrative de handicap accèdent à l’emploi au cours de l’année qui suit leur inscription.
Accompagner les demandeurs d'emploi et les entreprises pendant le confinementFrance Travail
Pendant la période de confinement, une part importante de l’activité économique a été interrompue ou fortement réduite, entraînant une très forte baisse des recrutements et des retours à l’emploi. Dans le même temps, les agences de Pôle emploi ont temporairement cessé d’accueillir du public afin de prévenir la contagion du coronavirus.
La mobilisation de Pôle emploi pendant cette période a permis d’assurer le maintien des services aux demandeurs d’emploi et aux entreprises : garantir le bon paiement de l’indemnisation du chômage, répondre aux sollicitations, assurer l’inscription, notamment au travers du premier entretien, proposer des prestations d’accompagnement, accompagner les employeurs dans leurs recrutements prioritaires. Les enquêtes réalisées au cours de cette période montrent que grâce à ces actions, Pôle emploi est resté accessible pendant la période de confinement.
Si 19.012 femmes_demandeuses_d_emploi_en_2018France Travail
Depuis quelques années, le chômage touche proportionnellement autant les femmes que les hommes.
La part des femmes parmi les demandeurs d’emploi très diplômés a continûment progressé depuis vingt ans.
Les femmes demandeuses d’emploi accèdent aussi vite que les hommes à l’emploi salarié durable, mais moins fréquemment aux missions d’intérim ou à la création d’entreprise.
Les aides à la mobilité géographique sont encore peu connues des demandeurs d...France Travail
Les aides à la mobilité dans le cadre de la recherche d’emploi restent les plus mobilisées et représentent comme les années précédentes près de la moitié de l’ensemble des aides attribuées. En revanche, la part des aides à la mobilité géographiques attribuées par Pôle emploi dans le cadre d’une reprise d’emploi a progressé entre 2016 et 2017 ( 5 points de pourcentage de plus) tandis que la part des aides au financement des frais de formation s’est légèrement réduite.
Etude Apec - Femmes cadres et crise sanitaire, septembre 2021Apec
- Les femmes cadres évoluent dans des environnements familiaux et de travail qui ne favorisent pas toujours leur évolution professionnelle.
- L'écart de rémunération entre femmes et hommes cadres non seulement ne se réduit pas en 2020, mais au contraire s'est accru.
- Au-delà des questions de rémunération, la crise sanitaire, notamment avec l’extension du télétravail, a creusé certaines inégalités.
Chercheurs d'emploi dans le Nouveau pays de Lorient. Points de vue et percept...AudéLor
Principaux résultats d'une enquête auprès de 600 chercheurs d'emploi. L'objectif est de mieux connaître leurs aspirations, leurs contraintes, et leurs points de vue sur le marché du travail et la recherche d'emploi.
Les 8 principaux éléments à retenir :
600 chercheurs d’emploi enquêtés
Pour 48% des chercheurs d’emploi, la recherche d’emploi s’effectue dans la commune de résidence ou les communes limitrophes
70% sont prêts à changer de métier ou de secteur
52% des chercheurs d’emploi expriment des difficultés à trouver un emploi
33% connaissent des contraintes personnelles
L’attractivité des postes et l’accès géographique difficile sont les deux premières raisons des difficultés de recrutement
Sur 14 métiers en tension seuls 2 sont jugés globalement attractifs
L’attractivité des métiers en tension est plus faible pour les jeunes, les diplômés du supérieur et les familles les plus aisées
Etude Apec - Baromètre de la rémunération des cadres, septembre 2021Apec
En 2020, les augmentations se sont faites plus rares et la rémunération des cadres est restée stable
La crise a ralenti la progression salariale des jeunes cadres
La rémunération des cadres restés dans leur entreprise a stagné
Les cadres qui ont changé d’entreprise ont pu tirer leur épingle du jeu malgré la crise
En 2021, les cadres ont ajusté leurs attentes en matière d’augmentation salariale, mais ils restent confiants pour la suite
Avec 1,2 million de salariés, le secteur de l’action sociale représente 6,7% des emplois salariés du secteur privé non agricole (et 2,3% des établissements). Le nombre d’emplois dans le secteur de l’action sociale progresse fortement sur la période 2005-2017 (plus de 40%), porté par l’accueil des jeunes enfants et l’aide aux personnes âgées. Le recours aux CDD est plus élevé que dans l’ensemble de l’économie. Les femmes représentent 79% des salariés.
Les femmes demandeuses d'emploi inscrites à Pôle emploi en 2020 France Travail
Fin 2020, environ 48% des demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégorie A sont des femmes, soit une part comparable à celle observée chez les personnes en emploi.
La part des femmes est plus élevée parmi les demandeurs les plus diplômés, ou parmi ceux en activité réduite.
Les femmes demandeuses d’emploi accèdent aussi vite que les hommes à l’emploi salarié durable, mais moins fréquemment aux missions d’intérim ou à la création d’entreprise.
L'accès à l'emploi des demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi mesuré en s...France Travail
Au cours des 6 mois suivant leur inscription en mars 2021, 44 % des demandeurs d’emploi accèdent à un emploi d’un mois ou plus. Vingt-quatre mois après leur inscription en septembre 2019, 72% des demandeurs d’emploi accèdent à un emploi d’un mois ou plus.
Les demandeurs d'emploi en situation de handicapFrance Travail
En France, les personnes en situation de handicap bénéficient de dispositions spécifiques pour favoriser leur accès à l’emploi. Malgré cela, leur situation sur le marché du travail demeure fragile. En effet, ces personnes sont plus souvent au chômage que le reste des actifs.
Parmi les demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance
administrative de handicap, 28% accèdent à l’emploi dans l’année qui suit leur inscription à Pôle emploi.
Pôle emploi les accompagne de façon plus renforcée et leur propose des formations adaptées. Par ailleurs un quart d’entre eux bénéficie d’un suivi au sein des structures spécialisées Cap emploi.
Dans le prolongement du plan 1 jeune, 1 solution, le gouvernement entend proposer aux jeunes les plus éloignés de l’emploi, un accompagnement profondément renouvelé avec un objectif d’entrée plus rapide dans l’emploi.
Les difficultés de recrutement depuis la reprise de l'activité en 2021France Travail
Après l’allègement des restrictions sanitaires, la reprise de l’activité s’est accompagnée mi 2021 de nombreux projets de recrutement et de difficultés de recrutement. 6 recruteurs sur 10 n’avaient pas achevé l’ensemble de leurs recrutements fin septembre, et les perspectives d’embauches pour la fin d’année 2021 restent élevées, notamment dans la santé et la construction.
Les demandeurs d'emploi bénéficiaires d'une reconnaissance de handicapFrance Travail
En 2018, 43% des demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance de handicap bénéficient d’un accompagnement spécialisé par Cap Emploi ou renforcé par Pôle emploi.
31% des demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance administrative de handicap accèdent à l’emploi au cours de l’année qui suit leur inscription.
Face à la crise, le fossé se creuse entre niveaux de diplômesYupeek
Enquête 2013 auprès de la Génération 2010 - Face à la crise, le fossé se creuse entre niveaux de diplôme.
http://www.cereq.fr/index.php/actualites/Enquete-2013-aupres-de-la-Generation-2010-Face-a-la-crise-le-fosse-se-creuse-entre-niveaux-de-diplome
Note d'analyse - Les métiers au temps du corona France Stratégie
À la mi-mars 2020, l’épidémie de Covid-19 a imposé un arrêt partiel ou total d’activités jugées « non essentielles », quand d’autres sont mobilisées face à l’urgence. Au-delà de sa dimension économique, cette crise affecte aussi les conditions de vie et les conditions de travail, renforçant des vulnérabilités existantes et en générant de nouvelles. Cette note propose une typologie inédite des métiers dans la crise en cinq groupes.
En savoir plus :
https://strategie.gouv.fr/publications/metiers-temps-corona
Marché du travail et difficultés de recrutement dans le Nouveau pays de Lorie...AudéLor
Une situation de l'emploi favorable (+3400 emplois créés en 4 ans), des recrutements majoritairement sur des postes d'ouvriers et d'employés, une demande d'emploi plus âgée et plus diplômée, des difficultés de recrutement et des métiers en tension...
Quelques données clés :
Une situation de l’emploi nettement plus favorable : 3400 emplois créés en 4 ans et un taux de chômage en dessous de 8%
Les recrutements très majoritairement sur des postes d’ouvriers et d’employés : 78% des recrutements
Une demande d’emploi plus âgée et plus diplômée
54% des recrutements anticipés comme difficiles par les entreprises
Les demandeurs d'emploi bénéficiaires d'une reconnaissance administrative du ...AVIE
En 2018, 43% des demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance de handicap bénéficient d’un accompagnement spécialisé par Cap Emploi ou renforcé par Pôle emploi.
31% des demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance administrative de handicap accèdent à l’emploi au cours de l’année qui suit leur inscription.
Les aides à la mobilité géographique restent déterminantes dans le choix d'él...France Travail
Les aides à la mobilité géographique sont des aides financières proposées par Pôle emploi afin de permettre aux demandeurs d’emploi d’accéder à des emplois ou des formations éloignés de leur lieu de résidence. Si les jeunes et les diplômés du supérieur restent surreprésentés parmi les bénéficiaires des aides à la mobilité, le poids des moins de 30 ans a diminué entre 2017 et 2019 au profit notamment des plus de quarante ans.
La situation au regard de l’emploi retrouvé grâce à l’aide est relativement stable par rapport à 2017. Ainsi, l’emploi associé à l’aide est très souvent durable lorsqu’elle est attribuée dans le cadre d’une recherche d’emploi (85% d’emploi durable, 58% de CDI) ou d’une reprise d’emploi (71%). Pour ces aides, le taux de retour à l’emploi à 6 mois est relativement stable par rapport à 2017. La situation s’est en revanche améliorée pour les bénéficiaires des aides à la formation avec une part en emploi six mois après l’obtention de l’aide en hausse, confirmant la tendance déjà observée entre 2015 et 2017.
Dans la très grande majorité des cas, les aides à la mobilité, destinées à rendre le demandeur d’emploi plus mobile en lui évitant des difficultés financières et/ou en l’incitant à se déplacer, semblent bien répondre à leur vocation, témoignant d’un ciblage pertinent du public bénéficiaire. Elles sont particulièrement utiles aux demandeurs d’emploi ayant a priori des freins à la mobilité, de par leurs difficultés économiques et sociales ou leurs contraintes familiales. De surcroît, l’existence même du dispositif pourrait avoir des effets positifs sur la mobilité des demandeurs d’emploi : toutes choses égales par ailleurs, le seul fait d’être informé de la possibilité de recevoir une aide augmenterait la probabilité d’élargissement du périmètre de recherche d’emploi.
Les demandeurs d'emploi bénéficiaires d'une reconnaissance de handicapFrance Travail
En 2019, 44% des demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance de handicap bénéficient d’un accompagnement spécialisé par Cap Emploi ou renforcé par Pôle emploi.
33% des demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance administrative de handicap accèdent à l’emploi au cours de l’année qui suit leur inscription.
Accompagner les demandeurs d'emploi et les entreprises pendant le confinementFrance Travail
Pendant la période de confinement, une part importante de l’activité économique a été interrompue ou fortement réduite, entraînant une très forte baisse des recrutements et des retours à l’emploi. Dans le même temps, les agences de Pôle emploi ont temporairement cessé d’accueillir du public afin de prévenir la contagion du coronavirus.
La mobilisation de Pôle emploi pendant cette période a permis d’assurer le maintien des services aux demandeurs d’emploi et aux entreprises : garantir le bon paiement de l’indemnisation du chômage, répondre aux sollicitations, assurer l’inscription, notamment au travers du premier entretien, proposer des prestations d’accompagnement, accompagner les employeurs dans leurs recrutements prioritaires. Les enquêtes réalisées au cours de cette période montrent que grâce à ces actions, Pôle emploi est resté accessible pendant la période de confinement.
Si 19.012 femmes_demandeuses_d_emploi_en_2018France Travail
Depuis quelques années, le chômage touche proportionnellement autant les femmes que les hommes.
La part des femmes parmi les demandeurs d’emploi très diplômés a continûment progressé depuis vingt ans.
Les femmes demandeuses d’emploi accèdent aussi vite que les hommes à l’emploi salarié durable, mais moins fréquemment aux missions d’intérim ou à la création d’entreprise.
Les aides à la mobilité géographique sont encore peu connues des demandeurs d...France Travail
Les aides à la mobilité dans le cadre de la recherche d’emploi restent les plus mobilisées et représentent comme les années précédentes près de la moitié de l’ensemble des aides attribuées. En revanche, la part des aides à la mobilité géographiques attribuées par Pôle emploi dans le cadre d’une reprise d’emploi a progressé entre 2016 et 2017 ( 5 points de pourcentage de plus) tandis que la part des aides au financement des frais de formation s’est légèrement réduite.
Etude Apec - Femmes cadres et crise sanitaire, septembre 2021Apec
- Les femmes cadres évoluent dans des environnements familiaux et de travail qui ne favorisent pas toujours leur évolution professionnelle.
- L'écart de rémunération entre femmes et hommes cadres non seulement ne se réduit pas en 2020, mais au contraire s'est accru.
- Au-delà des questions de rémunération, la crise sanitaire, notamment avec l’extension du télétravail, a creusé certaines inégalités.
Chercheurs d'emploi dans le Nouveau pays de Lorient. Points de vue et percept...AudéLor
Principaux résultats d'une enquête auprès de 600 chercheurs d'emploi. L'objectif est de mieux connaître leurs aspirations, leurs contraintes, et leurs points de vue sur le marché du travail et la recherche d'emploi.
Les 8 principaux éléments à retenir :
600 chercheurs d’emploi enquêtés
Pour 48% des chercheurs d’emploi, la recherche d’emploi s’effectue dans la commune de résidence ou les communes limitrophes
70% sont prêts à changer de métier ou de secteur
52% des chercheurs d’emploi expriment des difficultés à trouver un emploi
33% connaissent des contraintes personnelles
L’attractivité des postes et l’accès géographique difficile sont les deux premières raisons des difficultés de recrutement
Sur 14 métiers en tension seuls 2 sont jugés globalement attractifs
L’attractivité des métiers en tension est plus faible pour les jeunes, les diplômés du supérieur et les familles les plus aisées
Etude Apec - Baromètre de la rémunération des cadres, septembre 2021Apec
En 2020, les augmentations se sont faites plus rares et la rémunération des cadres est restée stable
La crise a ralenti la progression salariale des jeunes cadres
La rémunération des cadres restés dans leur entreprise a stagné
Les cadres qui ont changé d’entreprise ont pu tirer leur épingle du jeu malgré la crise
En 2021, les cadres ont ajusté leurs attentes en matière d’augmentation salariale, mais ils restent confiants pour la suite
Avec 1,2 million de salariés, le secteur de l’action sociale représente 6,7% des emplois salariés du secteur privé non agricole (et 2,3% des établissements). Le nombre d’emplois dans le secteur de l’action sociale progresse fortement sur la période 2005-2017 (plus de 40%), porté par l’accueil des jeunes enfants et l’aide aux personnes âgées. Le recours aux CDD est plus élevé que dans l’ensemble de l’économie. Les femmes représentent 79% des salariés.
Les femmes demandeuses d'emploi inscrites à Pôle emploi en 2020 France Travail
Fin 2020, environ 48% des demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégorie A sont des femmes, soit une part comparable à celle observée chez les personnes en emploi.
La part des femmes est plus élevée parmi les demandeurs les plus diplômés, ou parmi ceux en activité réduite.
Les femmes demandeuses d’emploi accèdent aussi vite que les hommes à l’emploi salarié durable, mais moins fréquemment aux missions d’intérim ou à la création d’entreprise.
L'accès à l'emploi des demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi mesuré en s...France Travail
Au cours des 6 mois suivant leur inscription en mars 2021, 44 % des demandeurs d’emploi accèdent à un emploi d’un mois ou plus. Vingt-quatre mois après leur inscription en septembre 2019, 72% des demandeurs d’emploi accèdent à un emploi d’un mois ou plus.
Les demandeurs d'emploi en situation de handicapFrance Travail
En France, les personnes en situation de handicap bénéficient de dispositions spécifiques pour favoriser leur accès à l’emploi. Malgré cela, leur situation sur le marché du travail demeure fragile. En effet, ces personnes sont plus souvent au chômage que le reste des actifs.
Parmi les demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance
administrative de handicap, 28% accèdent à l’emploi dans l’année qui suit leur inscription à Pôle emploi.
Pôle emploi les accompagne de façon plus renforcée et leur propose des formations adaptées. Par ailleurs un quart d’entre eux bénéficie d’un suivi au sein des structures spécialisées Cap emploi.
Dans le prolongement du plan 1 jeune, 1 solution, le gouvernement entend proposer aux jeunes les plus éloignés de l’emploi, un accompagnement profondément renouvelé avec un objectif d’entrée plus rapide dans l’emploi.
Les difficultés de recrutement depuis la reprise de l'activité en 2021France Travail
Après l’allègement des restrictions sanitaires, la reprise de l’activité s’est accompagnée mi 2021 de nombreux projets de recrutement et de difficultés de recrutement. 6 recruteurs sur 10 n’avaient pas achevé l’ensemble de leurs recrutements fin septembre, et les perspectives d’embauches pour la fin d’année 2021 restent élevées, notamment dans la santé et la construction.
Les demandeurs d'emploi bénéficiaires d'une reconnaissance de handicapFrance Travail
En 2018, 43% des demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance de handicap bénéficient d’un accompagnement spécialisé par Cap Emploi ou renforcé par Pôle emploi.
31% des demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance administrative de handicap accèdent à l’emploi au cours de l’année qui suit leur inscription.
Face à la crise, le fossé se creuse entre niveaux de diplômesYupeek
Enquête 2013 auprès de la Génération 2010 - Face à la crise, le fossé se creuse entre niveaux de diplôme.
http://www.cereq.fr/index.php/actualites/Enquete-2013-aupres-de-la-Generation-2010-Face-a-la-crise-le-fosse-se-creuse-entre-niveaux-de-diplome
Note d'analyse - Les métiers au temps du corona France Stratégie
À la mi-mars 2020, l’épidémie de Covid-19 a imposé un arrêt partiel ou total d’activités jugées « non essentielles », quand d’autres sont mobilisées face à l’urgence. Au-delà de sa dimension économique, cette crise affecte aussi les conditions de vie et les conditions de travail, renforçant des vulnérabilités existantes et en générant de nouvelles. Cette note propose une typologie inédite des métiers dans la crise en cinq groupes.
En savoir plus :
https://strategie.gouv.fr/publications/metiers-temps-corona
Marché du travail et difficultés de recrutement dans le Nouveau pays de Lorie...AudéLor
Une situation de l'emploi favorable (+3400 emplois créés en 4 ans), des recrutements majoritairement sur des postes d'ouvriers et d'employés, une demande d'emploi plus âgée et plus diplômée, des difficultés de recrutement et des métiers en tension...
Quelques données clés :
Une situation de l’emploi nettement plus favorable : 3400 emplois créés en 4 ans et un taux de chômage en dessous de 8%
Les recrutements très majoritairement sur des postes d’ouvriers et d’employés : 78% des recrutements
Une demande d’emploi plus âgée et plus diplômée
54% des recrutements anticipés comme difficiles par les entreprises
Les demandeurs d'emploi bénéficiaires d'une reconnaissance administrative du ...AVIE
En 2018, 43% des demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance de handicap bénéficient d’un accompagnement spécialisé par Cap Emploi ou renforcé par Pôle emploi.
31% des demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance administrative de handicap accèdent à l’emploi au cours de l’année qui suit leur inscription.
Les demandeurs d'emploi bénéficiaires d'une reconnaissance de handicapFrance Travail
En 2021, 39% des demandeurs d’emploi reconnus en situation de handicap bénéficient d’un accompagnement spécialisé par Cap emploi ou renforcé par Pôle Emploi.
Les femmes demandeuses d'emploi inscrites à France Travail en 2023.pdfFrance Travail
Fin 2023, 48,8% des demandeurs d’emploi inscrits à France Travail en catégorie A sont des femmes. Depuis 2009, la part des femmes au sein des personnes inscrites en catégorie A est proche de celle observée au sein des personnes en emploi.
Dossier de présentation - L'insertion professionnelle des jeunesFrance Stratégie
C’était une des onze mesures pour la jeunesse promises par le gouvernement au printemps 2016. La concertation en faveur de l’insertion professionnelle des jeunes, lancée en septembre dernier, s’est conclue mardi 24 janvier 2017 par la remise d’un rapport de diagnostic à la ministre du Travail, de l’Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social.
En savoir plus :
http://strategie.gouv.fr/publications/linsertion-professionnelle-jeunes
Qui sont les allocataires indemnisés par l’Assurance chômage ?Unédic
Dans son étude « Qui sont les allocataires indemnisés par l’Assurance chômage ? », l’Unédic analyse les caractéristiques et les trajectoires des 2,4 millions de chômeurs indemnisés à la fin de l’année 2011. Cette première édition approfondit la compréhension de cette population, qui reflète désormais l’hétérogénéité croissante du marché du travail. Certains résultats interrogent des idées reçues sur le chômage.
Etude sur le profil des allocataires de l’Assurance chômageUnédic
Le profil des allocataires de l’Assurance chômage traduit l’importance des contrats courts sur le marché du travail. À fin décembre 2011, l’Assurance chômage indemnise 2 425 600 personnes (France entière). Au cours des dernières années, la structure du marché du travail s’est considérablement modifiée avec le développement des contrats courts mais aussi celui du temps partiel et de l’activité réduite (personnes en emploi et au chômage au cours du même mois).
Où se situe la France en matière d’emploi par rapport à ses homologues européens ? Quels leviers actionner pour parvenir à faire progresser l’emploi et réduire notre taux de chômage tout en développant la qualité de l’emploi ?
http://francestrategie1727.fr/thematiques/politiques-emploi-et-marche-du-travail/
La DARES a publié le 23 mars 2017 une étude sur l’insertion des jeunes sortant d’emploi d’avenir non marchand.
Les emplois d’avenir sont destinés aux jeunes peu diplômés et ayant des difficultés d’accès à l’emploi. Ces contrats aidés ont pour objectif de favoriser leur insertion professionnelle en leur proposant un emploi à temps plein, de longue durée et incluant un projet de formation.
Les demandeurs d'emploi bénéficiaires d'une reconnaissance de handicap en 2022France Travail
En 2022, 42% demandeurs d’emploi reconnus en situation de handicap bénéficient d’un accompagnement spécialisé par Cap emploi ou renforcé par Pôle emploi
En 2014, qui change de métier / secteur et pour quelles raisons ?France Travail
A la sortie du chômage, de nombreux motifs poussent à changer de métier ou de secteur. Le plus souvent, c'est l'urgence de trouver un emploi qui incite à changer de métier.
Les jeunes et les demandeurs d'emploi de longue durée sont les premiers concernés.
La mission de l’IGAS avait un double objet :
- d’une part, évaluer la performance des opérateurs spécialisés -’Cap emploi’- qui accompagnent 23 % des demandeurs d’emploi handicapés sur la base d’une orientation de Pôle emploi ;
- d’autre part, faire des propositions pour améliorer l’accès à l’emploi des personnes handicapées en chômage de longue durée.
Tableau de bord national Agefiph 2015 (mars 2016)Handirect 05
Une année 2015 marquée par une reprise économique encore insuffisante pour inverser la courbe du chômage
L'activité économique a redémarré en France en 2015 avec une hausse du Produit intérieur brut (PIB) de 1,1%, soit une légère reprise après quatre années de croissance atone.
Tableau de bord nationa Agefiph (mars 2016) - Bilan 2015AVIE
Une année 2015 marquée par une reprise économique encore insuffisante pour inverser la courbe du chômage
L'activité économique a redémarré en France en 2015 avec une hausse du Produit intérieur brut (PIB) de 1,1%, soit une légère reprise après quatre années de croissance atone.
Après trois années de destructions, l'économie française a recommencé à créer des emplois marchands en 2015, avec selon l’Insee plus de 80 000 nouveaux postes nets. Sur le trimestre, comme sur l'année, des embellies observées dans les services et dans l'intérim ont plus que compensé de nouvelles baisses dans l'industrie et la construction.
Le taux de chômage au sens du BIT est resté quasiment stable en 2015, les créations d’emplois demeurant insuffisantes pour absorber l’augmentation de la population active. Au quatrième trimestre 2015, il s'est établi à 10,0% de la population active pour la France métropolitaine (10,3% en incluant les DOM), soit une diminution de 0,1 point en un an.
Un chômage persistant pour les travailleurs handicapés avec une forte ancienneté d’inscription au chômage
A fin décembre 2015, le nombre de demandeurs d'emploi handicapés (DEBOE) s'élève à 486 546, soit une augmentation de 7,5% en un an (+4,7% pour le tout public). En trois ans, le nombre de demandeurs d'emploi a augmenté de 31% pour les travailleurs handicapés et de 18% pour l'ensemble des publics.
Les personnes handicapées, dont le taux de chômage est de 18% soit près de deux fois plus que pour le tout public, présentent toujours des difficultés particulières d’insertion (âge élevé, plus faible niveau de formation...) qui se matérialisent par une forte ancienneté d'inscription au chômage : 788 jours en moyenne, soit plus de 200 jours de plus que pour l’ensemble des publics.
Des résultats en hausse avec près de 80 000 insertions et 20 000 maintiens dans l'emploi en 2015
Au sein des contrats aidés, la part des personnes handicapées a progressé en 2015, davantage dans le secteur non marchand (+2,1 points pour les CUI-CAE) que dans le secteur marchand (+0,3 point pour les CUI-CIE).
Le nombre d'insertions a progressé de 6% en 2015, les Cap emploi ayant contribué à près de 80 000 recrutements de travailleurs handicapés dont 60% de CDI ou de CDD supérieurs à 6 mois.
La croissance des maintiens dans l'emploi s'est poursuivie (+6% en un an), les Sameth ayant réalisé près de 20 000 maintiens en 2015 avec, comme pour les recrutements, un pourcentage de femmes égal à 50%.
Similaire à 171227 ara territoire_touches_eloignement_emploi (20)
La durée de chômage au 4e trimestre 2023.pdfFrance Travail
Au 4e trimestre 2023, la durée d’inscription à France Travail, mesurée à partir de l’indicateur conjoncturel de durée au chômage (ICDC) s’établit à 350 jours.
Les retours à_l'emploi des DE au 4ème trimestre 2023France Travail
Au cours du 4e trimestre 2023, près de 81 800 demandeurs d’emploi inscrits en catégories A et B ont accédé à un emploi d’un mois ou plus, soit une baisse de 3,7% par rapport au 4e trimestre 2022. Sur la même période, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits en catégories A et B diminue de 0,1%.
Part des demandeurs d'emploi indemnisables : situation au 30 septembre 2023France Travail
Fin septembre 2023, 70,3 % des personnes inscrites à France Travail en catégories A, B, C ont un droit ouvert à l’indemnisation. Parmi celles-ci, 70,3 % sont indemnisées.
Ainsi, 49,4% des personnes inscrites à France Travail en catégories A, B, C sont indemnisées.
Les employeurs des salariés intermittents du spectacle au 3e trimestre 2023France Travail
Au cours du 3e trimestre 2023, 62 200 employeurs (+1,3% par rapport au 3e trimestre 2022) ont employé au moins un salarié intermittent du spectacle relevant du champ d’application des annexes 8 et 10 de l’Assurance chômage. Le nombre de salariés est également en hausse sur la même période (+1,4%), alors que le nombre de contrats de travail, la masse salariale et le volume d’heures travaillées sont en baisse (respectivement -2,1%, -2,4% et -2,8%).
Le contrôle de la recherche d'emploi en 2023France Travail
Au cours de l’année 2023, 523 400 contrôles de la recherche d’emploi ont été effectués, en hausse de 4,4% par rapport à 2022. 60% des contrôles ont été déclenchés par des requêtes ciblées. Un quart des contrôles sont faits sur une base aléatoire et 15% proviennent de signalements du conseiller référent.
Tableau de la filière maritime et fluviale en FranceFrance Travail
A l’occasion de la semaine de l’emploi maritime, France Travail publie sa nouvelle édition du tableau de la filière maritime et fluviale. En 2023, France Travail a ainsi proposé 418 000 offres d’emploi dans ce secteur aux 168 000 demandeurs d’emploi liés aux métiers maritimes et fluviaux.
ES Economie Verte 2023 en Région Provence-Alpes-Côte d'AzurFrance Travail
Dans la région, 16% de l’offre d’emploi concerne l’économie verte avec une évolution annuelle de +6%. La filière du bâtiment, énergies renouvelables, maîtrise de l’énergie est la plus représentée. Chiffres clés et tendances du secteur.
Plus de 58 900 offres ont été déposées à France Travail en un an au 30 juin 2023 : 5% pour les métiers verts et 95 % pour les métiers verdissants.
Demandeurs d'emploi indemnisés au 4e trimestre 2023France Travail
Au 4e trimestre 2023, 2 894 600 demandeurs d’emploi étaient indemnisés, en augmentation de 0,7% sur un trimestre et de 4,1% sur un an. Les bénéficiaires de l’Assurance chômage représentent 88,1% des personnes indemnisées au 4e trimestre 2023.
L'accès à l'emploi des demandeurs d'emploi inscrits à France Travail mesuré e...France Travail
Au cours des 6 mois suivant leur inscription en mars 2023, 45% des demandeurs d’emploi accèdent à un emploi d’un mois ou plus. Vingt-quatre mois après leur inscription en septembre 2021, 75% des demandeurs d’emploi accèdent à un emploi d’un mois ou plus.
Les employeurs des salariés intermittents du spectacle au 2e trimestre 2023 .pdfFrance Travail
Au cours du 2e trimestre 2023, 61 000 employeurs (+4,6% par rapport au 2e trimestre 2022) ont employé au moins un salarié intermittent du spectacle relevant du champ d’application des annexes 8 et 10 de l’Assurance chômage. Le nombre de salariés et la masse salariale sont également en hausse sur la même période (+3,6% et +3,1%), alors que le nombre de contrats de travail et le volume d’heures travaillées sont en baisse (respectivement -1,8% et -0,1%).
La durée de chômage augmente au 3e trimestre 2023.pdfFrance Travail
Au 3e trimestre 2023, la durée d’inscription à France Travail, mesurée à partir de l’indicateur conjoncturel de durée au chômage (ICDC) s’établit à 328 jours.
Part des demandeurs d'emploi indemnisables : situation au 30 juin 2023France Travail
En 2022, les dépenses d’indemnisation au titre des annexes 8 et 10 ont diminué de 13,8% du fait de la fin de l’année blanche et de la reprise d’activité.
1. Des territoires inégalement touchés
par l’éloignement de l’emploi
Jean-Pierre Reynaud, Philippe Bertrand, Insee
F
in 2016, en Auvergne-Rhône-Alpes, un demandeur d’emploi sur cinq est considéré comme éloigné de
l’emploi. Le nombre de ces personnes, restées au moins 12 mois sans aucune activité au cours des
15 derniers mois, est en forte augmentation depuis 2010. L’âge est le principal facteur d’éloignement de
l’emploi. Mais d’autres caractéristiques ont aussi une influence sur le retour à l’emploi, comme la présence d’un
handicap, ainsi que les motifs d’inscription ou encore le type de contrat recherché. Les demandeurs éloignés de
l’emploi sont inégalement répartis sur le territoire. Certaines zones d’emploi combinent des facteurs qui limitent
l’éloignement de l’emploi. D’autres zones cumulent facteurs de risque d’éloignement et difficultés sur le marché du
travail.
N° 52
Décembre 2017
Au31 décembre2016,622 500 demandeurs
d’emploi étaient inscrits à Pôle emploi en
Auvergne-Rhône-Alpes en catégorie
A, B ou C (définitions). En 2010, ils
étaient 445 000, soit une augmentation
de 40 % en 6 ans, plus forte qu’en France
métropolitaine (+ 35 %).
Le nombre de demandeurs d’emploi
augmente et de plus en plus de personnes
se retrouvent en situation récurrente
de chômage. Pour certains, il s’agit de
passages entre deux emplois. D’autres,
plus en difficulté, sont restés au moins
12 mois sans activité au cours des
15 derniers mois. Ce sont les demandeurs
d’emploi éloignés de l’emploi (D3E).
L’éloignement de l’emploi va de pair avec
la précarisation des demandeurs d’emploi.
Les D3E sont ainsi plus fréquemment
bénéficiaires de droits ouverts au RSA. Ils
sont 28 % des D3E contre seulement 14 %
des demandeurs de catégories A, B et C à
bénéficier de cette prestation.
Les D3E représentent donc un public
fragile, notamment ceux n’ayant pas ou
plus de droits à indemnisation, et sont alors
particulièrement exposés à la pauvreté et
à l’exclusion.
Davantage d’éloignement de l’emploi au nord-ouest et au sud de la région1
Source : Pôle emploi, Fichier historique administratif (FHA).
Nombre et part des demandeurs d’emploi éloignés de l’emploi dans l’ensemble des
demandeurs d’emploi au 31/12/2016
2. n Insee Analyses Auvergne-Rhône-Alpes no
52 - Décembre 2017
EnAuvergne-Rhône-Alpes,endécembre2016,
138 200 personnessontéloignéesdel’emploi.
Elles représentent 22 % de l’ensemble des
demandeurs d’emploi de catégorieA, B ou C.
En 2010, les D3E étaient 88 500. En six ans,
leur nombre a augmenté de plus de la moitié
(+ 56 %).Cetteaugmentationestsupérieurede
16 pointsàcelledel’ensembledesdemandeurs
d’emploi de catégorie A, B ou C.
Face à l’ampleur de cette évolution, alors que
certains chômeurs ont un profil qui les expose
plus que d’autres, un objectif de Pôle emploi
est de faciliter leur insertion professionnelle et
d’éviter leur enracinement dans le chômage.
L’âge, premier facteur d’éloignement
de l’emploi
L’âge est le premier facteur de risque
d’éloignement de l’emploi. En 2016,
38 000 D3E régionaux sont âgés de 55 ans ou
plus (figure 2). Les seniors représentent ainsi
28 % des demandeurs éloignés de l’emploi,
alors qu’ils représentent 14 % de l’ensemble
des demandeurs d’emploi et 19 % de la
population active des 15-64 ans de la région
en 2014.
Toutes choses égales par ailleurs
(méthodologie), un senior a quatre fois plus
de risque de se retrouver éloigné de l’emploi
qu’un demandeur d’emploi de 25 à 34 ans,
qui a lui-même deux fois plus de risque qu’un
demandeur d’emploi de moins de 25 ans.
L’influence de l’âge est encore plus forte pour
lesD3Equin’ontpastravaillédutoutaucours
des15 derniersmois,mêmeenactivitéréduite.
Ainsi, un senior a 6,5 fois plus de risque de
n’avoir exercé aucune activité sur la période
qu’undemandeurd’emploiâgéde25 à34 ans.
Le handicap et le fait d’avoir été licencié
jouent sur l’éloignement de l’emploi
Bien que le statut de travailleur handicapé
soit soumis à une réglementation spécifique
en matière d’emploi, le handicap reste un
frein important à l’embauche. Les personnes
en situation de handicap ont deux fois plus
de risque que les autres d’être éloignées de
l’emploi, toutes choses égales par ailleurs.
Les conditions d’inscription, qui traduisent le
parcours du demandeur, jouent également un
rôle. Un licenciement pénalise le demandeur,
contrairement à une fin de contrat d’intérim
à partir de laquelle le demandeur va rebondir
plus facilement. Par rapport à un demandeur
en fin de contrat à durée déterminée, une
personne qui s’inscrit suite à un licenciement
économique a 40 % de risque en plus de
s’éloigner de l’emploi, alors qu’une autre
qui sort d’une période d’intérim a 40 % de
risque en moins. De la même façon, le type
de contrat a un impact. La recherche d’un
temps partiel est défavorable en comparaison
d’untempscomplet.Enrevanche,chercherun
contrat saisonnier ou un CDD limite le risque
de s’éloigner de l’emploi (respectivement de
2 et 1,3 fois moins de risque) par rapport à la
recherche d’un CDI.
Des facteurs plus ou moins influents
selon l’âge
Quel que soit l’âge de la personne, être un
travailleur handicapé, rechercher un emploi
à temps partiel ou encore s’être inscrit à la
suite d’un licenciement augmentent le risque
d’éloignement de l’emploi. En revanche,
certains facteurs jouent un rôle à certains
âges plus qu’à d’autres. Ainsi, l’absence de
mobilité et surtout le niveau de formation
jouent plus fortement chez les plus jeunes.
Par rapport à un demandeur de niveau CAP
ou BEP, un jeune de moins de 25 ans aura par
exemple quatre fois moins de risque d’être
D3E s’il possède un niveau Bac + 3. Cette
différence de niveau de formation n’influe
pratiquement plus après 45 ans. Par ailleurs,
les hommes sont plus pénalisés que les
femmes après 45 ans surtout. Enfin, quand
on recherche un emploi dans certains métiers
(banque,assurancesetimmobilier,commerce,
support à l’entreprise ou industrie), le risque
s’avère amplifié pour les plus âgés.
Les zones d’emploi sont touchées
de manière inégale par l’éloignement
de l’emploi
Les demandeurs éloignés de l’emploi ne sont
pas présents dans les mêmes proportions
au sein des différentes zones d’emploi de la
région (figure 1). Dans celle de Montluçon,
un demandeur d’emploi sur trois est éloigné
de l’emploi contre un sur dix dans la zone du
Mont-Blanc.
Au niveau régional, 39 % des D3E ont exercé
une activité réduite (nécessairement de moins
de 3 mois) au cours des 15 derniers mois.
Ce n’est par exemple le cas que d’un tiers
des D3E dans les zones d’emploi du Puy-
en-Velay, de Montluçon, de Vichy ou encore
d’Ambert, quand c’est la moitié dans celle du
Mont-Blanc. Globalement, les zones les plus
touchées par l’éloignement de l’emploi sont
aussicellesoùl’exerciced’uneactivitéréduite
est la plus faible.
Au sein des zones d’emploi, les niveaux
de chômage et d’éloignement de l’emploi
s’expliquent par la conjoncture économique,
localement plus ou moins bien orientée, et
par l’attractivité résidentielle qui facilite
l’adéquation des emplois proposés à la
population active. Une conjoncture qui se
dégrade provoque d’abord la hausse du
chômage, puis dans un deuxième temps
l’éloignement de l’emploi si la situation
économique difficile perdure.
Au contexte économique local se mêlent
les difficultés particulières des chômeurs,
liées à leurs caractéristiques et à leur
trajectoire professionnelle. Dans certaines
zones d’emploi, les demandeurs d’emploi
âgés ou ceux qui se sont inscrits à la suite
d’un licenciement économique sont plus
nombreux qu’ailleurs. Dans d’autres zones
d’emploi, ceux qui ont déjà effectué des
missionsd’intérimouquicherchentunemploi
saisonnier sont surreprésentés. Ces facteurs
vont soit défavoriser, soit faciliter un retour
rapideàl’emploi,etdoncinfluersurlapartdes
D3E parmi les demandeurs d’emploi.
Bien qu’en général les zones d’emploi où le
taux de chômage est élevé sont aussi celles
où la part des D3E est importante, celle-ci
peut varier du simple au double sur certaines
zones d’emploi ayant des taux de chômage
proches. C’est le cas par exemple des zones
de la Tarentaise et d’Ambert, qui affichent
respectivement une part de D3E de 12 % et
29 %.
Des zones d’emploi où l’éloignement
de l’emploi reste limité
Parmi les 14 zones d’emploi d’Auvergne-
Rhône-Alpes qui ont un taux de chômage
inférieur ou égal à 8 % (figure 3), toutes
bénéficient d’une part de D3E inférieure à la
moyenne régionale (22 %), à l’exception du
Genevois français.
Trois de ces zones combinent des facteurs
favorisant le retour à l’emploi. La
En 2016, la moitié des demandeurs éloignés de l’emploi ont plus de 45 ans2
Répartition des demandeurs d’emploi fin 2010 et fin 2016 en Auvergne-Rhône-Alpes selon l’âge
2010 2016
Demandeurs éloignés de l’emploi
Ensemble des
demandeurs
d’emploi
Demandeurs éloignés de l’emploi
Ensemble des
demandeurs
d’emploi
Nombre Part (en %) Part (en %) Nombre Part (en %) Part (en %)
moins de 25 ans 5 900 6,7 16,8 6 600 4,8 14,0
de 25 à 34 ans 20 300 22,9 29,9 28 000 20,2 28,7
de 35 à 44 ans 24 600 27,8 25,4 30 900 22,4 23,1
de 45 à 54 ans 24 800 28,0 19,6 34 700 25,1 20,3
55 ans et plus 12 900 14,6 8,3 38 000 27,5 13,9
Ensemble 88 500 100,0 100,0 138 200 100,0 100,0
Source : Pôle emploi, Fichier historique administratif (FHA).
3. n Insee Analyses Auvergne-Rhône-Alpes no
52 - Décembre 2017
Tarentaise, la Maurienne et le Mont
Blanc comptent de nombreuses demandes
d’emploi dans les activités touristiques.
Les contrats saisonniers proposés limitent
l’éloignement de l’emploi dans les zones
alpines. Dans la Maurienne, le nombre de
demandeurs d’emploi ainsi que celui des
D3E augmente fortement entre 2010 et
2016, mais la zone conserve une faible part
de D3E (14 %).
Deux autres zones d’emploi, Bourg-
en-Bresse et Ambérieu-en-Bugey, se
distinguent par une surreprésentation des
jeunes et des fins de mission d’intérim,
caractéristiques qui favorisent le retour
à l’emploi. L’augmentation de la part des
D3E y a été plutôt faible entre 2010 et 2016.
Le chômage reste modéré, même s’il a
progressé à Bourg-en-Bresse, où la hausse
de l’emploi n’a pas suivi l’augmentation de
la population active.
Six zones d’emploi se caractérisent par
un nombre important de demandeurs
d’emploi cadres et techniciens, plutôt
jeunes. Elles sont centrées sur de grandes
agglomérations (Grenoble, Villefranche-
sur-Saône, Chambéry, Annecy) ou à
proximité (Genevois français et Chablais,
proches de Genève). Ces zones présentent
une situation plutôt favorable vis-à-
vis de l’emploi qui permet de contenir
l’éloignement de l’emploi. La perte des
emplois dans l’industrie est compensée par
des gains dans les services. Grenoble, mais
aussi Chambéry et Annecy, constituent
des pôles d’emploi importants. Les zones
du Chablais, de Villefranche-sur-Saône
et du Genevois français bénéficient de la
proximité des pôles de Lyon ou de Genève,
dans lesquels un grand nombre de leurs
résidents vont travailler. Mais, au sein
de ces zones, des facteurs d’éloignement
restent présents. Grenoble compte une
part importante de demandeurs précaires
avec des droits ouverts au RSA. Dans le
Genevois français, comme dans le Chablais
ou la zone d’emploi de Villefranche-
sur-Saône, de nombreux demandeurs se
sont inscrits suite à un licenciement. Le
Genevois français connaît une croissance
démographique forte et reste très lié à la
conjoncture suisse qui ralentit. Le poids
des cadres et des techniciens y est élevé
parmi les D3E.
Enfin, trois zones de la partie sud de
l’Auvergne (Aurillac, Mauriac, Saint-
Flour) se ressemblent par leur forte
proportion de demandeurs plutôt âgés
(45 ans et plus) et de nombreuses recherches
d’emploi à temps partiel. Ces zones
bénéficient pourtant de taux de chômage
parmi les plus bas de la région, en lien avec
la diminution de leur population active,
mais la structure plutôt âgée des chômeurs
influe sur l’éloignement de l’emploi.
Les zones à chômage modéré
présentent une grande disparité
d’éloignement de l’emploi
Au sein des 15 zones d’emploi qui ont un
taux de chômage intermédiaire, entre 8 % et
10 %, le taux d’éloignement de l’emploi est
particulièrement dispersé.
Les zones d’emploi d’Oyonnax et de la Vallée
del’Arveperdentdesemplois,notammentdans
l’industrie,maisladiminutiondelapopulation
ou l’augmentation des « navetteurs » qui
travaillent à l’extérieur de la zone y limitent
la progression du chômage. Ces zones sont
désavantagéesparuntauxélevédedemandeurs
d’emploiquisontdesouvriersnonqualifiésou
despersonnespeumobilesgéographiquement.
En revanche, la demande d’emploi reste en
adéquation avec la spécialisation industrielle
de ces zones où l’intérim est développé. Ces
zones présentent un éloignement vis-à-vis de
l’emploi limité. La Vallée de l’Arve compte
même en 2016 une proportion moins élevée
de D3E qu’en 2010.
Dans la zone d’emploi de Lyon, cadres et
techniciens sont surreprésentés parmi les
demandeurs d’emploi, mais également les
demandeurs précaires avec des droits ouverts
au RSA ainsi que des jeunes peu ou pas
diplômés. Taux de chômage et part des D3E y
sont dans la moyenne régionale.
Trois zones d’emploi situées au sud de
Lyon (Bourgoin-Jallieu, Vienne et Annonay)
bénéficient d’un éloignement de l’emploi en
dessous de la moyenne régionale. Elles font
partie des zones où les jeunes et les fins de
mission d’intérim sont surreprésentés. Dans
les zones de Vienne et de Bourgoin-Jallieu,
l’augmentation de la part des D3E a été plutôt
modérée entre 2010 et 2016. À Annonay,
zone industrielle qui a davantage subi la
crise, le manque de dynamisme du marché
du travail sur la période récente a quelque peu
détérioré l’insertion dans l’emploi. Le déclin
de l’industrie a particulièrement touché les
ouvriers seniors qui ont perdu leur emploi et
n’ont souvent pu en trouver un autre faute de
qualification suffisante.
Six zones d’emploi cumulent une
surreprésentation parmi les chômeurs
de plusieurs des facteurs qui favorisent
l’éloignementdel’emploi(seniors,travailleurs
handicapés, demandeurs d’emploi non
qualifiés). Ces zones d’emploi sont situées
à l’ouest de la région (Clermont-Ferrand,
Issoire) et dans une diagonale du nord de la
partie auvergnate jusqu’à la Drôme (Moulins,
Roanne, Saint-Étienne, Valence). Les D3E y
Chômage élevé et éloignement de l’emploi vont souvent de pair3
Part des demandeurs d’emploi éloignés de l’emploi dans l’ensemble des demandeurs d’emploi
au 31/12/2016 et taux de chômage au 4ᵉ trimestre 2016
Sources : Pôle emploi, Fichier historique administratif (FHA) ; Insee, taux de chômage localisés.
les demandeurs jeunes plus souvent inscrits suite à des missions d’intérim
les demandes d’emploi liées aux activités touristiques
les demandeurs cadres et techniciens plutôt jeunes
les demandeurs pénalisés par des facteurs de risque avec spécialisation industrielle
les demandeurs précaires souvent bénéficiaires du RSA
les demandeurs plutôt âgés
Auvergne-Rhône-Alpes
Zones d’emploi où sont surreprésentés
Tauxdechômageau4trimestre2016e
8 12 16 20 24 28 32
4
6
8
10
12
14
Mâcon
Saint-Étienne
Ambérieu-en-Bugey
Bourg-en-Bresse
Oyonnax
Annonay
Aubenas
Montélimar
Romans-sur-Isère
Valence
Bourgoin-Jallieu
Grenoble
Vienne
Roanne
Villefranche-sur-Saône
Lyon
La Tarentaise Chambéry
La Maurienne
Annecy
Le Genevois Français
La Vallée de l'Arve
Le Mont Blanc
Le Chablais
Montluçon
Moulins
Vichy
Aurillac
Mauriac Saint-Flour
Brioude
Le Puy-en-Velay
Ambert
Clermont-Ferrand
Issoire
Thiers
Part des demandeurs d’emploi éloignés de l’emploi dans les demandeurs d'emploi