En 2018, 43% des demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance de handicap bénéficient d’un accompagnement spécialisé par Cap Emploi ou renforcé par Pôle emploi.
31% des demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance administrative de handicap accèdent à l’emploi au cours de l’année qui suit leur inscription.
Les demandeurs d'emploi bénéficiaires d'une reconnaissance de handicapFrance Travail
En 2019, 44% des demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance de handicap bénéficient d’un accompagnement spécialisé par Cap Emploi ou renforcé par Pôle emploi.
33% des demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance administrative de handicap accèdent à l’emploi au cours de l’année qui suit leur inscription.
Les demandeurs d'emploi en situation de handicapFrance Travail
En France, les personnes en situation de handicap bénéficient de dispositions spécifiques pour favoriser leur accès à l’emploi. Malgré cela, leur situation sur le marché du travail demeure fragile. En effet, ces personnes sont plus souvent au chômage que le reste des actifs.
Parmi les demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance
administrative de handicap, 28% accèdent à l’emploi dans l’année qui suit leur inscription à Pôle emploi.
Pôle emploi les accompagne de façon plus renforcée et leur propose des formations adaptées. Par ailleurs un quart d’entre eux bénéficie d’un suivi au sein des structures spécialisées Cap emploi.
Les aides à la mobilité géographique sont encore peu connues des demandeurs d...France Travail
Les aides à la mobilité dans le cadre de la recherche d’emploi restent les plus mobilisées et représentent comme les années précédentes près de la moitié de l’ensemble des aides attribuées. En revanche, la part des aides à la mobilité géographiques attribuées par Pôle emploi dans le cadre d’une reprise d’emploi a progressé entre 2016 et 2017 ( 5 points de pourcentage de plus) tandis que la part des aides au financement des frais de formation s’est légèrement réduite.
La période de mise en situation en milieu professionnel favorise et accélère ...France Travail
En 2019, 203 000 immersions professionnelles (PMSMP) ont été réalisées par 182 000 bénéficiaires.
91% des bénéficiaires recommanderaient la PMSMP à leur entourage et 95% des entreprises qui ont eu recours à ce dispositif le recommanderaient auprès d’autres entreprises.
72% des demandeurs d’emploi ayant bénéficié d’une immersion professionnelle ont accédé à l’emploi dans les douze mois qui suivent la fin du dispositif (contre 55% pour la population témoin).
Activ'projet, une prestation efficace d'accompagnement au projet professionnelFrance Travail
En 2019, 130 000 demandeurs d’emploi ont bénéficié de la prestation Activ’projet pour définir ou confirmer leur projet professionnel. L’accompagnement proposé est jugé utile par 9 bénéficiaires sur 10 ; il leur a permis d’y voir plus clair sur leurs compétences, de mieux valoriser leur expérience antérieure, d’être plus confiants et mobilisés dans leur recherche d’emploi et également de mieux appréhender le marché du travail.
Au final 75% des bénéficiaires estiment que la prestation leur a permis d’avancer sur leur projet professionnel. De plus, Activ’projet accélère l’accès à l’emploi et l’accès à l’emploi durable des bénéficiaires : 12 mois après la fin de la prestation, leur taux d’accès à l’emploi est supérieur de 3 points à celui d’une population témoin (48% contre 45%).
Accompagner les demandeurs d'emploi et les entreprises pendant le confinementFrance Travail
Pendant la période de confinement, une part importante de l’activité économique a été interrompue ou fortement réduite, entraînant une très forte baisse des recrutements et des retours à l’emploi. Dans le même temps, les agences de Pôle emploi ont temporairement cessé d’accueillir du public afin de prévenir la contagion du coronavirus.
La mobilisation de Pôle emploi pendant cette période a permis d’assurer le maintien des services aux demandeurs d’emploi et aux entreprises : garantir le bon paiement de l’indemnisation du chômage, répondre aux sollicitations, assurer l’inscription, notamment au travers du premier entretien, proposer des prestations d’accompagnement, accompagner les employeurs dans leurs recrutements prioritaires. Les enquêtes réalisées au cours de cette période montrent que grâce à ces actions, Pôle emploi est resté accessible pendant la période de confinement.
Par rapport à une population témoin comparable, les jeunes bénéficiaires de l’accompagnement intensif jeunes (AIJ) sont plus souvent en emploi 8 mois après leur entrée (+10 points), soit une hausse de 28%, et plus souvent en emploi durable (+5 points). Ils expriment également une satisfaction plus élevée de leur accompagnement.
Cette forme d’accompagnement leur permet d’être plus motivés (+27 points) et mieux outillés dans leur recherche d’emploi. Les jeunes sont plus mobilisés et utilisent de façon plus intensive les différents canaux de recrutement.
Licenciés pour inaptitude : les effets positifs de l'accompagnement par Pôle ...France Travail
Une action innovante d’accompagnement et de conseil en évolution professionnelle des demandeurs d’emploi licenciés pour inaptitude (appelée LINA) a été testée par Pôle emploi.
Les demandeurs d'emploi bénéficiaires d'une reconnaissance de handicapFrance Travail
En 2019, 44% des demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance de handicap bénéficient d’un accompagnement spécialisé par Cap Emploi ou renforcé par Pôle emploi.
33% des demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance administrative de handicap accèdent à l’emploi au cours de l’année qui suit leur inscription.
Les demandeurs d'emploi en situation de handicapFrance Travail
En France, les personnes en situation de handicap bénéficient de dispositions spécifiques pour favoriser leur accès à l’emploi. Malgré cela, leur situation sur le marché du travail demeure fragile. En effet, ces personnes sont plus souvent au chômage que le reste des actifs.
Parmi les demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance
administrative de handicap, 28% accèdent à l’emploi dans l’année qui suit leur inscription à Pôle emploi.
Pôle emploi les accompagne de façon plus renforcée et leur propose des formations adaptées. Par ailleurs un quart d’entre eux bénéficie d’un suivi au sein des structures spécialisées Cap emploi.
Les aides à la mobilité géographique sont encore peu connues des demandeurs d...France Travail
Les aides à la mobilité dans le cadre de la recherche d’emploi restent les plus mobilisées et représentent comme les années précédentes près de la moitié de l’ensemble des aides attribuées. En revanche, la part des aides à la mobilité géographiques attribuées par Pôle emploi dans le cadre d’une reprise d’emploi a progressé entre 2016 et 2017 ( 5 points de pourcentage de plus) tandis que la part des aides au financement des frais de formation s’est légèrement réduite.
La période de mise en situation en milieu professionnel favorise et accélère ...France Travail
En 2019, 203 000 immersions professionnelles (PMSMP) ont été réalisées par 182 000 bénéficiaires.
91% des bénéficiaires recommanderaient la PMSMP à leur entourage et 95% des entreprises qui ont eu recours à ce dispositif le recommanderaient auprès d’autres entreprises.
72% des demandeurs d’emploi ayant bénéficié d’une immersion professionnelle ont accédé à l’emploi dans les douze mois qui suivent la fin du dispositif (contre 55% pour la population témoin).
Activ'projet, une prestation efficace d'accompagnement au projet professionnelFrance Travail
En 2019, 130 000 demandeurs d’emploi ont bénéficié de la prestation Activ’projet pour définir ou confirmer leur projet professionnel. L’accompagnement proposé est jugé utile par 9 bénéficiaires sur 10 ; il leur a permis d’y voir plus clair sur leurs compétences, de mieux valoriser leur expérience antérieure, d’être plus confiants et mobilisés dans leur recherche d’emploi et également de mieux appréhender le marché du travail.
Au final 75% des bénéficiaires estiment que la prestation leur a permis d’avancer sur leur projet professionnel. De plus, Activ’projet accélère l’accès à l’emploi et l’accès à l’emploi durable des bénéficiaires : 12 mois après la fin de la prestation, leur taux d’accès à l’emploi est supérieur de 3 points à celui d’une population témoin (48% contre 45%).
Accompagner les demandeurs d'emploi et les entreprises pendant le confinementFrance Travail
Pendant la période de confinement, une part importante de l’activité économique a été interrompue ou fortement réduite, entraînant une très forte baisse des recrutements et des retours à l’emploi. Dans le même temps, les agences de Pôle emploi ont temporairement cessé d’accueillir du public afin de prévenir la contagion du coronavirus.
La mobilisation de Pôle emploi pendant cette période a permis d’assurer le maintien des services aux demandeurs d’emploi et aux entreprises : garantir le bon paiement de l’indemnisation du chômage, répondre aux sollicitations, assurer l’inscription, notamment au travers du premier entretien, proposer des prestations d’accompagnement, accompagner les employeurs dans leurs recrutements prioritaires. Les enquêtes réalisées au cours de cette période montrent que grâce à ces actions, Pôle emploi est resté accessible pendant la période de confinement.
Par rapport à une population témoin comparable, les jeunes bénéficiaires de l’accompagnement intensif jeunes (AIJ) sont plus souvent en emploi 8 mois après leur entrée (+10 points), soit une hausse de 28%, et plus souvent en emploi durable (+5 points). Ils expriment également une satisfaction plus élevée de leur accompagnement.
Cette forme d’accompagnement leur permet d’être plus motivés (+27 points) et mieux outillés dans leur recherche d’emploi. Les jeunes sont plus mobilisés et utilisent de façon plus intensive les différents canaux de recrutement.
Licenciés pour inaptitude : les effets positifs de l'accompagnement par Pôle ...France Travail
Une action innovante d’accompagnement et de conseil en évolution professionnelle des demandeurs d’emploi licenciés pour inaptitude (appelée LINA) a été testée par Pôle emploi.
Les cadres seniors demandeurs d'emploi : pratiques et difficultés de recherch...France Travail
Fin janvier 2021 un peu plus de 100 000 demandeurs d’emploi seniors (55 ans ou plus) recherchaient un emploi cadre. La perte d’emploi est une épreuve pour ces cadres seniors qui présentent des parcours professionnels variés et plutôt linéaires pour la moitié d’entre eux. Cette privation d’emploi souvent mal vécue ne favorise pas le deuil de l’emploi perdu nécessaire à un repositionnement professionnel sur le marché de l’emploi cadre. Mais ils sont surtout confrontés à une discrimination à l’embauche ayant trait à leur âge.
À leur entrée au chômage le poste recherché est souvent en miroir de l’emploi perdu. Or un nombre important de cadres seniors sont amenés à revoir à la baisse leurs critères de recherche d’emploi avec l’allongement du chômage. Leurs pratiques variées de recherche d’emploi montre une diversité de comportements face au chômage et à l’horizon de la retraite.
Leurs démarches de recherche d’emploi sont le plus souvent diversifiées et intenses. Ils sont aussi nombreux à avoir recours aux prestations d’accompagnement.
Pour favoriser le retour à l’emploi des cadres seniors différents leviers sont ainsi identifiés.
LES DEMANDEURS D’EMPLOI BÉNÉFICIAIRES D’UNE RECONNAISSANCE DE HANDICAPAVIE
En France, les personnes en situation de handicap bénéficient de dispositions
spécifiques en faveur de l’emploi. Malgré cela, leur situation sur le marché du
travail demeure fragile. En effet ces personnes sont plus souvent au chômage que
le reste des actifs.
Parmi les demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance administrative de
handicap, 33% accèdent à l’emploi au cours de l’année qui suit leur inscription à
Pôle emploi.
Pôle emploi les accompagne de façon renforcée et leur propose des formations
adaptées. Par ailleurs, 23% d’entre eux bénéficient d’un suivi au sein des structures
spécialisées Cap emploi.
Les demandeurs d'emploi bénéficiaires d'une reconnaissance de handicap en 2020France Travail
En 2020, 41% des demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance de handicap bénéficient d’un accompagnement spécialisé par Cap Emploi ou renforcé par Pôle emploi.
30% des demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance administrative de handicap accèdent à l’emploi au cours de l’année qui suit leur inscription.
L'accompagnement global des demandeurs d'emploi : une réponse adaptée aux bes...France Travail
L’accompagnement global, réalisé conjointement par un conseiller de Pôle emploi et un travailleur social du Conseil départemental, vise à répondre aux besoins des demandeurs d’emploi qui sont confrontés simultanément à des difficultés sociales et professionnelles. Une évaluation partenariale menée avec 11 Conseils départementaux montre que l'accompagnement global augmente le taux de retour à l'emploi durable au cours des 6 mois qui suivent l'entrée dans le dispositif de 27%.
La dématérialisation de l’inscription à Pôle emploiFrance Travail
La dématérialisation de l’inscription à Pôle emploi a des effets positifs sur la qualité de la prise en charge des demandeurs d’emploi.
La dématérialisation de l’inscription administrative et du traitement de la demande d’allocation, mise en place en 2016, a notamment pour objectif de libérer les conseillers de certaines tâches afin qu’ils puissent consacrer plus de temps à l’accompagnement des demandeurs d’emploi. L’entretien d’inscription réalisé par la suite avec un conseiller est désormais centré sur la situation professionnelle du demandeur d’emploi alors qu’auparavant, inscription administrative, traitement de la demande d’allocation et diagnostic de la situation professionnelle étaient effectués au cours d’un seul entretien.
Le conseil en évolution professionnelle à Pôle emploiFrance Travail
Près de 6 demandeurs d’emploi sur 10 déclarent que leur conseiller les a aidés à devenir plus autonomes dans leur recherche d’emploi ou dans la construction de leur projet professionnel.
Métiers de l'action sociale et de la santé : quelles sont les compétences dem...France Travail
Cette étude met en avant les compétences attendues et les pratiques de recrutement dans les métiers de l’action sociale et de la santé. L’expérience professionnelle et les compétences comportementales sont prépondérantes dans les métiers de l’action sociale, friands de tests lors des recrutements, tandis que le diplôme est un critère essentiel de recrutement dans les métiers de la santé, de nombreuses compétences étant acquises par la formation avant l’embauche. Pour pratiquement tous ces métiers, les capacités à communiquer, à s’adapter, à gérer le stress, à réagir à des évènements imprévus, à travailler en équipe et à prendre du recul, sont des compétences fortement demandées.
Le développement des aides à la mobilité géographique en 2015France Travail
En 2015, près de 370 000 aides à la mobilité ont été attribuées par Pôle emploi pour un total de 107 millions d’euros et ont concerné 125 000 bénéficiaires.
Les demandeurs d'emploi bénéficiaires d'une reconnaissance administrative du ...AVIE
En 2018, 43% des demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance de handicap bénéficient d’un accompagnement spécialisé par Cap Emploi ou renforcé par Pôle emploi.
31% des demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance administrative de handicap accèdent à l’emploi au cours de l’année qui suit leur inscription.
La population des « cadres », statut spécifiquement français qui renvoie à des fonctions d’encadrement et d’expertise, a longtemps été considérée comme étant épargnée par le chômage. Depuis les années 1990 cependant, ce n’est plus totalement le cas : le taux de chômage des cadres augmente lors des périodes de mauvaise conjoncture économique (même s’il reste très inférieur à celui d’autres catégories socioprofessionnelles), et une partie des cadres connaissent l’expérience du chômage de longue durée : parmi les 48 120 cadres inscrits sur les listes de demandeurs d’emploi au premier trimestre 2010, 36% ont cumulé au moins 12 mois sur les listes au cours des deux ans qui ont suivi leur inscription.
Les cadres débutant un épisode de chômage ont des représentations diverses de leur situation, qui renvoient à l’hétérogénéité de leur vécu du monde du travail et de leurs aspirations. Malgré cette diversité de représentation, on observe cependant des étapes communes dans l’évolution des représentations qu’ont les cadres de leur épisode de recherche d’emploi (temps du retour sur soi, période de doute et d’incompréhension, période des concessions).
Au total, quatre grands types de trajectoires donnant lieu à une inscription de longue durée à Pôle emploi apparaissent :
Plus d’un tiers des cadres demandeurs d’emploi de longue durée restent inscrits pendant près de deux ans, en effectuant peu d’activité réduite, avant de sortir durablement des listes de demandeurs d’emploi.
Un deuxième ensemble de trajectoires, qui concernent un peu plus souvent les femmes est marqué par l’exercice rapide d’une activité réduite (tout en restant inscrit à Pôle emploi), qui dans la grande majorité des cas, précède une sortie durable des listes.
Un peu moins d’un tiers des cadres demandeurs d’emploi de longue durée connaissent une réinsertion longue et difficile, pouvant dans certains cas prendre la forme d’une transition longue vers la retraite.
Enfin, une situation assez particulière et limitée quantitativement (3% des hommes) est le cas des cadres demandeurs d’emploi connaissant une réinsertion via la création d’entreprise.
Quel impact la crise sanitaire a-t-elle eu sur la vie professionnelle des personnes en situation de handicap, notamment en situation de télétravail ? Telle est la thématique sur laquelle s’est penchée le Conseil scientifique du FIPHFP et sa direction.
Les aides à la mobilité géographique restent déterminantes dans le choix d'él...France Travail
Les aides à la mobilité géographique sont des aides financières proposées par Pôle emploi afin de permettre aux demandeurs d’emploi d’accéder à des emplois ou des formations éloignés de leur lieu de résidence. Si les jeunes et les diplômés du supérieur restent surreprésentés parmi les bénéficiaires des aides à la mobilité, le poids des moins de 30 ans a diminué entre 2017 et 2019 au profit notamment des plus de quarante ans.
La situation au regard de l’emploi retrouvé grâce à l’aide est relativement stable par rapport à 2017. Ainsi, l’emploi associé à l’aide est très souvent durable lorsqu’elle est attribuée dans le cadre d’une recherche d’emploi (85% d’emploi durable, 58% de CDI) ou d’une reprise d’emploi (71%). Pour ces aides, le taux de retour à l’emploi à 6 mois est relativement stable par rapport à 2017. La situation s’est en revanche améliorée pour les bénéficiaires des aides à la formation avec une part en emploi six mois après l’obtention de l’aide en hausse, confirmant la tendance déjà observée entre 2015 et 2017.
Dans la très grande majorité des cas, les aides à la mobilité, destinées à rendre le demandeur d’emploi plus mobile en lui évitant des difficultés financières et/ou en l’incitant à se déplacer, semblent bien répondre à leur vocation, témoignant d’un ciblage pertinent du public bénéficiaire. Elles sont particulièrement utiles aux demandeurs d’emploi ayant a priori des freins à la mobilité, de par leurs difficultés économiques et sociales ou leurs contraintes familiales. De surcroît, l’existence même du dispositif pourrait avoir des effets positifs sur la mobilité des demandeurs d’emploi : toutes choses égales par ailleurs, le seul fait d’être informé de la possibilité de recevoir une aide augmenterait la probabilité d’élargissement du périmètre de recherche d’emploi.
Comment les start-up recrutent leurs premiers salariés ?France Travail
Les pratiques de recrutement au sein des start-up ne se distinguent pas toujours de celles observées dans les entreprises classiques, et notamment au sein des petits établissements. Cependant le besoin rapide en compétences de haut niveau et notamment dans le domaine du développement informatique qui s’exprime parmi les start-up est un élément discriminant qui induit des processus de recrutement et certaines difficultés d’un type particulier.
Le premier collaborateur est souvent un stagiaire, en grande partie en raison de contraintes financières mais aussi pour tester et cerner plus précisément le besoin en compétences. Certaines start-up font également appel parfois au démarrage de leur activité à des « free lance », qui affichent des compétences rares et qui permettent à la start-up de bénéficier d’une expérience « sénior » sans engagement de leur part et à moindre coût.
Les fondateurs de start-up ont de fortes exigences en matière de compétences techniques, en matière de développement informatique bien sûr, mais aussi dans d’autres domaines en fonction de leur activité (physiciens, biologistes, mathématiciens…). Mais ils portent aussi un vif intérêt aux qualités comportementales, notamment l’autonomie, la capacité à s’auto-former. Cet intérêt prononcé pour les « savoir être » professionnels se retrouve chez la plupart des entreprises. Cependant, les fondateurs de start-up visent en particulier l’agilité, la débrouillardise et surtout mettent en avant la nécessaire adhésion au projet d’entreprise, adhésion qu’ils traduisent souvent par une disponibilité de tous les instants.
Pour trouver ces compétences, les fondateurs de start-up mobilisent divers canaux et privilégient sensiblement le réseau, en particulier le réseau des écoles. Les jobboards sont au final peu utilisés et le recours aux cabinets de recrutement est très marginal.
Les fondateurs de start-up considèrent que leur entreprise bénéficie d’une forte attractivité (attrait du défi technologique, de l’enjeu sociétal ou encore de l’environnement de travail et des possibilités d’évolution), et ne semblent pas craindre la concurrence des grosses structures (avec une réserve pour les stagiaires). Cependant ils rencontrent un certain nombre de difficultés dans le processus de recrutement.
Ces difficultés sont liées en grande partie à l’inexpérience du recruteur et à son manque de disponibilité, qui le conduit parfois à mal estimer son besoin et à se tromper sur les qualités de la personne qu’il recrute, mais sont dues également aux fortes tensions pour certains métiers, notamment celles observées pour les développeurs informatiques.
La mobilité géographique des demandeurs d'emploi : freins et leviersFrance Travail
Les opportunités d’emploi ne se situent pas toujours à proximité du lieu de résidence des demandeurs d’emploi : près d’un demandeur d’emploi sur cinq reprend un emploi dans un établissement localisé à plus de 50 km de leur domicile.
Près d’un demandeur d’emploi sur cinq considère la proximité géographique comme le critère prioritaire de leur recherche d’emploi. Le coût financier de la mobilité, mais aussi l’attachement à un territoire pour des raisons extra-professionnelles (notamment familiales) sont les principales motivations des demandeurs d’emploi qui n’envisagent pas d’élargir leur périmètre géographique de recherche
Les demandeurs d’emploi les moins mobiles peuvent cependant envisager d’élargir leur périmètre de recherche en cas d’aide financière au déménagement, d’aide à la recherche d’emploi du conjoint (en cas de déménagement), ou de mise en place d’une « navette » pouvant les conduire sur leur lieu de travail.
Mieux anticiper les besoins du marché du travail - Enjeux et perspectives op...France Travail
Dans quel contexte Pôle emploi va-t-il devoir agir aujourd’hui et au cours des mois suivants ? Quels sont les enjeux et besoins essentiels auxquels il faut que l’établissement soit en capacité de répondre, en cohérence avec la convention tripartite signée avec l’État et l’Unédic pour les années 2015 à 2018 et le projet stratégique 2015-2020 ?
Les demandeurs d'emploi bénéficiaires d'une reconnaissance de handicap en 2022France Travail
En 2022, 42% demandeurs d’emploi reconnus en situation de handicap bénéficient d’un accompagnement spécialisé par Cap emploi ou renforcé par Pôle emploi
Les demandeurs d'emploi bénéficiaires d'une reconnaissance de handicapFrance Travail
En 2021, 39% des demandeurs d’emploi reconnus en situation de handicap bénéficient d’un accompagnement spécialisé par Cap emploi ou renforcé par Pôle Emploi.
Les cadres seniors demandeurs d'emploi : pratiques et difficultés de recherch...France Travail
Fin janvier 2021 un peu plus de 100 000 demandeurs d’emploi seniors (55 ans ou plus) recherchaient un emploi cadre. La perte d’emploi est une épreuve pour ces cadres seniors qui présentent des parcours professionnels variés et plutôt linéaires pour la moitié d’entre eux. Cette privation d’emploi souvent mal vécue ne favorise pas le deuil de l’emploi perdu nécessaire à un repositionnement professionnel sur le marché de l’emploi cadre. Mais ils sont surtout confrontés à une discrimination à l’embauche ayant trait à leur âge.
À leur entrée au chômage le poste recherché est souvent en miroir de l’emploi perdu. Or un nombre important de cadres seniors sont amenés à revoir à la baisse leurs critères de recherche d’emploi avec l’allongement du chômage. Leurs pratiques variées de recherche d’emploi montre une diversité de comportements face au chômage et à l’horizon de la retraite.
Leurs démarches de recherche d’emploi sont le plus souvent diversifiées et intenses. Ils sont aussi nombreux à avoir recours aux prestations d’accompagnement.
Pour favoriser le retour à l’emploi des cadres seniors différents leviers sont ainsi identifiés.
LES DEMANDEURS D’EMPLOI BÉNÉFICIAIRES D’UNE RECONNAISSANCE DE HANDICAPAVIE
En France, les personnes en situation de handicap bénéficient de dispositions
spécifiques en faveur de l’emploi. Malgré cela, leur situation sur le marché du
travail demeure fragile. En effet ces personnes sont plus souvent au chômage que
le reste des actifs.
Parmi les demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance administrative de
handicap, 33% accèdent à l’emploi au cours de l’année qui suit leur inscription à
Pôle emploi.
Pôle emploi les accompagne de façon renforcée et leur propose des formations
adaptées. Par ailleurs, 23% d’entre eux bénéficient d’un suivi au sein des structures
spécialisées Cap emploi.
Les demandeurs d'emploi bénéficiaires d'une reconnaissance de handicap en 2020France Travail
En 2020, 41% des demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance de handicap bénéficient d’un accompagnement spécialisé par Cap Emploi ou renforcé par Pôle emploi.
30% des demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance administrative de handicap accèdent à l’emploi au cours de l’année qui suit leur inscription.
L'accompagnement global des demandeurs d'emploi : une réponse adaptée aux bes...France Travail
L’accompagnement global, réalisé conjointement par un conseiller de Pôle emploi et un travailleur social du Conseil départemental, vise à répondre aux besoins des demandeurs d’emploi qui sont confrontés simultanément à des difficultés sociales et professionnelles. Une évaluation partenariale menée avec 11 Conseils départementaux montre que l'accompagnement global augmente le taux de retour à l'emploi durable au cours des 6 mois qui suivent l'entrée dans le dispositif de 27%.
La dématérialisation de l’inscription à Pôle emploiFrance Travail
La dématérialisation de l’inscription à Pôle emploi a des effets positifs sur la qualité de la prise en charge des demandeurs d’emploi.
La dématérialisation de l’inscription administrative et du traitement de la demande d’allocation, mise en place en 2016, a notamment pour objectif de libérer les conseillers de certaines tâches afin qu’ils puissent consacrer plus de temps à l’accompagnement des demandeurs d’emploi. L’entretien d’inscription réalisé par la suite avec un conseiller est désormais centré sur la situation professionnelle du demandeur d’emploi alors qu’auparavant, inscription administrative, traitement de la demande d’allocation et diagnostic de la situation professionnelle étaient effectués au cours d’un seul entretien.
Le conseil en évolution professionnelle à Pôle emploiFrance Travail
Près de 6 demandeurs d’emploi sur 10 déclarent que leur conseiller les a aidés à devenir plus autonomes dans leur recherche d’emploi ou dans la construction de leur projet professionnel.
Métiers de l'action sociale et de la santé : quelles sont les compétences dem...France Travail
Cette étude met en avant les compétences attendues et les pratiques de recrutement dans les métiers de l’action sociale et de la santé. L’expérience professionnelle et les compétences comportementales sont prépondérantes dans les métiers de l’action sociale, friands de tests lors des recrutements, tandis que le diplôme est un critère essentiel de recrutement dans les métiers de la santé, de nombreuses compétences étant acquises par la formation avant l’embauche. Pour pratiquement tous ces métiers, les capacités à communiquer, à s’adapter, à gérer le stress, à réagir à des évènements imprévus, à travailler en équipe et à prendre du recul, sont des compétences fortement demandées.
Le développement des aides à la mobilité géographique en 2015France Travail
En 2015, près de 370 000 aides à la mobilité ont été attribuées par Pôle emploi pour un total de 107 millions d’euros et ont concerné 125 000 bénéficiaires.
Les demandeurs d'emploi bénéficiaires d'une reconnaissance administrative du ...AVIE
En 2018, 43% des demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance de handicap bénéficient d’un accompagnement spécialisé par Cap Emploi ou renforcé par Pôle emploi.
31% des demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance administrative de handicap accèdent à l’emploi au cours de l’année qui suit leur inscription.
La population des « cadres », statut spécifiquement français qui renvoie à des fonctions d’encadrement et d’expertise, a longtemps été considérée comme étant épargnée par le chômage. Depuis les années 1990 cependant, ce n’est plus totalement le cas : le taux de chômage des cadres augmente lors des périodes de mauvaise conjoncture économique (même s’il reste très inférieur à celui d’autres catégories socioprofessionnelles), et une partie des cadres connaissent l’expérience du chômage de longue durée : parmi les 48 120 cadres inscrits sur les listes de demandeurs d’emploi au premier trimestre 2010, 36% ont cumulé au moins 12 mois sur les listes au cours des deux ans qui ont suivi leur inscription.
Les cadres débutant un épisode de chômage ont des représentations diverses de leur situation, qui renvoient à l’hétérogénéité de leur vécu du monde du travail et de leurs aspirations. Malgré cette diversité de représentation, on observe cependant des étapes communes dans l’évolution des représentations qu’ont les cadres de leur épisode de recherche d’emploi (temps du retour sur soi, période de doute et d’incompréhension, période des concessions).
Au total, quatre grands types de trajectoires donnant lieu à une inscription de longue durée à Pôle emploi apparaissent :
Plus d’un tiers des cadres demandeurs d’emploi de longue durée restent inscrits pendant près de deux ans, en effectuant peu d’activité réduite, avant de sortir durablement des listes de demandeurs d’emploi.
Un deuxième ensemble de trajectoires, qui concernent un peu plus souvent les femmes est marqué par l’exercice rapide d’une activité réduite (tout en restant inscrit à Pôle emploi), qui dans la grande majorité des cas, précède une sortie durable des listes.
Un peu moins d’un tiers des cadres demandeurs d’emploi de longue durée connaissent une réinsertion longue et difficile, pouvant dans certains cas prendre la forme d’une transition longue vers la retraite.
Enfin, une situation assez particulière et limitée quantitativement (3% des hommes) est le cas des cadres demandeurs d’emploi connaissant une réinsertion via la création d’entreprise.
Quel impact la crise sanitaire a-t-elle eu sur la vie professionnelle des personnes en situation de handicap, notamment en situation de télétravail ? Telle est la thématique sur laquelle s’est penchée le Conseil scientifique du FIPHFP et sa direction.
Les aides à la mobilité géographique restent déterminantes dans le choix d'él...France Travail
Les aides à la mobilité géographique sont des aides financières proposées par Pôle emploi afin de permettre aux demandeurs d’emploi d’accéder à des emplois ou des formations éloignés de leur lieu de résidence. Si les jeunes et les diplômés du supérieur restent surreprésentés parmi les bénéficiaires des aides à la mobilité, le poids des moins de 30 ans a diminué entre 2017 et 2019 au profit notamment des plus de quarante ans.
La situation au regard de l’emploi retrouvé grâce à l’aide est relativement stable par rapport à 2017. Ainsi, l’emploi associé à l’aide est très souvent durable lorsqu’elle est attribuée dans le cadre d’une recherche d’emploi (85% d’emploi durable, 58% de CDI) ou d’une reprise d’emploi (71%). Pour ces aides, le taux de retour à l’emploi à 6 mois est relativement stable par rapport à 2017. La situation s’est en revanche améliorée pour les bénéficiaires des aides à la formation avec une part en emploi six mois après l’obtention de l’aide en hausse, confirmant la tendance déjà observée entre 2015 et 2017.
Dans la très grande majorité des cas, les aides à la mobilité, destinées à rendre le demandeur d’emploi plus mobile en lui évitant des difficultés financières et/ou en l’incitant à se déplacer, semblent bien répondre à leur vocation, témoignant d’un ciblage pertinent du public bénéficiaire. Elles sont particulièrement utiles aux demandeurs d’emploi ayant a priori des freins à la mobilité, de par leurs difficultés économiques et sociales ou leurs contraintes familiales. De surcroît, l’existence même du dispositif pourrait avoir des effets positifs sur la mobilité des demandeurs d’emploi : toutes choses égales par ailleurs, le seul fait d’être informé de la possibilité de recevoir une aide augmenterait la probabilité d’élargissement du périmètre de recherche d’emploi.
Comment les start-up recrutent leurs premiers salariés ?France Travail
Les pratiques de recrutement au sein des start-up ne se distinguent pas toujours de celles observées dans les entreprises classiques, et notamment au sein des petits établissements. Cependant le besoin rapide en compétences de haut niveau et notamment dans le domaine du développement informatique qui s’exprime parmi les start-up est un élément discriminant qui induit des processus de recrutement et certaines difficultés d’un type particulier.
Le premier collaborateur est souvent un stagiaire, en grande partie en raison de contraintes financières mais aussi pour tester et cerner plus précisément le besoin en compétences. Certaines start-up font également appel parfois au démarrage de leur activité à des « free lance », qui affichent des compétences rares et qui permettent à la start-up de bénéficier d’une expérience « sénior » sans engagement de leur part et à moindre coût.
Les fondateurs de start-up ont de fortes exigences en matière de compétences techniques, en matière de développement informatique bien sûr, mais aussi dans d’autres domaines en fonction de leur activité (physiciens, biologistes, mathématiciens…). Mais ils portent aussi un vif intérêt aux qualités comportementales, notamment l’autonomie, la capacité à s’auto-former. Cet intérêt prononcé pour les « savoir être » professionnels se retrouve chez la plupart des entreprises. Cependant, les fondateurs de start-up visent en particulier l’agilité, la débrouillardise et surtout mettent en avant la nécessaire adhésion au projet d’entreprise, adhésion qu’ils traduisent souvent par une disponibilité de tous les instants.
Pour trouver ces compétences, les fondateurs de start-up mobilisent divers canaux et privilégient sensiblement le réseau, en particulier le réseau des écoles. Les jobboards sont au final peu utilisés et le recours aux cabinets de recrutement est très marginal.
Les fondateurs de start-up considèrent que leur entreprise bénéficie d’une forte attractivité (attrait du défi technologique, de l’enjeu sociétal ou encore de l’environnement de travail et des possibilités d’évolution), et ne semblent pas craindre la concurrence des grosses structures (avec une réserve pour les stagiaires). Cependant ils rencontrent un certain nombre de difficultés dans le processus de recrutement.
Ces difficultés sont liées en grande partie à l’inexpérience du recruteur et à son manque de disponibilité, qui le conduit parfois à mal estimer son besoin et à se tromper sur les qualités de la personne qu’il recrute, mais sont dues également aux fortes tensions pour certains métiers, notamment celles observées pour les développeurs informatiques.
La mobilité géographique des demandeurs d'emploi : freins et leviersFrance Travail
Les opportunités d’emploi ne se situent pas toujours à proximité du lieu de résidence des demandeurs d’emploi : près d’un demandeur d’emploi sur cinq reprend un emploi dans un établissement localisé à plus de 50 km de leur domicile.
Près d’un demandeur d’emploi sur cinq considère la proximité géographique comme le critère prioritaire de leur recherche d’emploi. Le coût financier de la mobilité, mais aussi l’attachement à un territoire pour des raisons extra-professionnelles (notamment familiales) sont les principales motivations des demandeurs d’emploi qui n’envisagent pas d’élargir leur périmètre géographique de recherche
Les demandeurs d’emploi les moins mobiles peuvent cependant envisager d’élargir leur périmètre de recherche en cas d’aide financière au déménagement, d’aide à la recherche d’emploi du conjoint (en cas de déménagement), ou de mise en place d’une « navette » pouvant les conduire sur leur lieu de travail.
Mieux anticiper les besoins du marché du travail - Enjeux et perspectives op...France Travail
Dans quel contexte Pôle emploi va-t-il devoir agir aujourd’hui et au cours des mois suivants ? Quels sont les enjeux et besoins essentiels auxquels il faut que l’établissement soit en capacité de répondre, en cohérence avec la convention tripartite signée avec l’État et l’Unédic pour les années 2015 à 2018 et le projet stratégique 2015-2020 ?
Les demandeurs d'emploi bénéficiaires d'une reconnaissance de handicap en 2022France Travail
En 2022, 42% demandeurs d’emploi reconnus en situation de handicap bénéficient d’un accompagnement spécialisé par Cap emploi ou renforcé par Pôle emploi
Les demandeurs d'emploi bénéficiaires d'une reconnaissance de handicapFrance Travail
En 2021, 39% des demandeurs d’emploi reconnus en situation de handicap bénéficient d’un accompagnement spécialisé par Cap emploi ou renforcé par Pôle Emploi.
171227 ara territoire_touches_eloignement_emploiFrance Travail
Fin 2016, en Auvergne-Rhône-Alpes, un demandeur d’emploi sur cinq est considéré comme éloigné de l’emploi. Le nombre de ces personnes, restées au moins 12 mois sans aucune activité au cours des 15 derniers mois, est en forte augmentation depuis 2010.
Qui sont les allocataires indemnisés par l'Assurance chômage en 2014? Unédic
Dans cette étude, l’Unédic analyse les caractéristiques des 2,3 millions de chômeurs indemnisés en juin 2014, à la veille de l’entrée en vigueur de la convention d’assurance chômage de mai 2014. Cette étude apporte des informations détaillées sur le niveau de diplôme des allocataires, le profil des allocataires selon leurs caractéristiques sociodémographiques et leur dernier emploi, les salaires de référence des allocataires, le montant de leurs allocations, et la situation des cadres indemnisés.
(Extrait) Le réseau Cap emploi accompagne environ 23% des demandeurs d’emploi bénéficiaires de l’obligation d’emploi (DEBOE). La performance du réseau des 98 Cap emploi, fédéré et organisé de manière assez homogène à l’échelle départementale a gagné en lisibilité : objectifs largement atteints en matière d’entrée en formation, proportion importante de retours à l’emploi « durable » (46% de CDD d’une durée supérieure à 12 mois), capacité à appréhender les multiples situations liées au handicap en mobilisant les ressources offertes et/ou co-construites avec l’Agefiph et le FIPHFP dont les interventions complémentaires aux politiques et dispositifs de droit commun comportent essentiellement la mise à disposition de prestations et aides financières et l’animation de politiques visant à articuler les actions des nombreuses parties prenantes au travers de conventions et accords de partenariat. Le réseau des Cap emploi développe une solide offre de service au bénéfice des personnes en situation de handicap et des employeurs et s’inscrit dans le partenariat institutionnel local. Son professionnalisme est reconnu et apprécié, 71% des personnes accompagnées par les équipes des Cap emploi se déclarant satisfaites ou assez satisfaites de la prestation offerte (enquête Pôle emploi)9.
La DARES a publié, le 1er décembre 2016, des données sur les demandeurs d'emploi indemnisables par l'assurance chômage en 2014.
Selon la DARES, Au 30 septembre 2014, 51 % des demandeurs d’emploi (soit 3 230 000 personnes) avaient un droit à l’indemnisation ouvert auprès de l’assurance chômage. Ils sont dits indemnisables. En septembre, 39 % des personnes étaient indemnisées par l’assurance chômage et 12 % ne percevaient pas d’allocation, en général, parce qu’elles travaillaient en activité réduite.
Chercheurs d'emploi dans le Nouveau pays de Lorient. Points de vue et percept...AudéLor
Principaux résultats d'une enquête auprès de 600 chercheurs d'emploi. L'objectif est de mieux connaître leurs aspirations, leurs contraintes, et leurs points de vue sur le marché du travail et la recherche d'emploi.
Les 8 principaux éléments à retenir :
600 chercheurs d’emploi enquêtés
Pour 48% des chercheurs d’emploi, la recherche d’emploi s’effectue dans la commune de résidence ou les communes limitrophes
70% sont prêts à changer de métier ou de secteur
52% des chercheurs d’emploi expriment des difficultés à trouver un emploi
33% connaissent des contraintes personnelles
L’attractivité des postes et l’accès géographique difficile sont les deux premières raisons des difficultés de recrutement
Sur 14 métiers en tension seuls 2 sont jugés globalement attractifs
L’attractivité des métiers en tension est plus faible pour les jeunes, les diplômés du supérieur et les familles les plus aisées
Bilan de l’année, faits marquants , chiffres clés, temps forts des activités… Retrouvez toutes les informations majeures de l’Unédic en 2014 dans son rapport d’activité.
Note d'analyse - Emploi des personnes handicapées et performance des entreprisesFrance Stratégie
Aujourd’hui, on estime que 5,7 millions de personnes ont un handicap, soit 14 % de la population en âge de travailler. La moitié environ - 2,8 millions - bénéficient d'une reconnaissance administrative du handicap. Même si la situation semble meilleure en France que dans le reste de l’Europe, l’insertion sur le marché du travail des personnes handicapées n’en demeure pas moins difficile : leur taux de chômage est près de deux fois plus élevé que la moyenne.
En savoir plus :
https://strategie.gouv.fr/publications/emploi-handicapees-performance-entreprises
La mission de l’IGAS avait un double objet :
- d’une part, évaluer la performance des opérateurs spécialisés -’Cap emploi’- qui accompagnent 23 % des demandeurs d’emploi handicapés sur la base d’une orientation de Pôle emploi ;
- d’autre part, faire des propositions pour améliorer l’accès à l’emploi des personnes handicapées en chômage de longue durée.
En 2014, qui change de métier / secteur et pour quelles raisons ?France Travail
A la sortie du chômage, de nombreux motifs poussent à changer de métier ou de secteur. Le plus souvent, c'est l'urgence de trouver un emploi qui incite à changer de métier.
Les jeunes et les demandeurs d'emploi de longue durée sont les premiers concernés.
Etude Apec/Pôle emploi - Les cadres seniors de 55 ans et plus demandeurs d'em...Apec
Des cadres seniors aux parcours professionnels variés, plutôt linéaires pour la moitié d’entre eux
Parmi les difficultés rencontrées dans la recherche d’emploi, les discriminations liées à l’âge jouent fortement
À l’entrée au chômage, un poste recherché souvent en miroir de l’emploi perdu
Différents leviers peuvent être actionnés par les cadres seniors pour surmonter les difficultés rencontrées dans leur recherche
Travailleurs handicapés, quel accès à l'emploi en 2015Cheops Paca
En 2015, d’après l’enquête Emploi, 43 % des personnes reconnues handicapées sont actives en France : 35 % en emploi et 8 % au chômage. Elles ont trois fois moins de chances d’être en emploi que les personnes non handicapées ayant les mêmes caractéristiques, et deux fois plus de chances d’être au chômage.
Quand les personnes reconnues handicapées travaillent, elles occupent plus souvent un emploi d’ouvrier non qualifié et moins souvent de cadre. Elles travaillent plus souvent à temps partiel et sont plus souvent en situation de sous-emploi. 18 % de celles qui sont au chômage déclarent avoir perdu leur travail à la suite d’une rupture de contrat pour maladie ou invalidité. Elles sont aussi plus nombreuses que les autres à évoquer un licenciement autre qu’économique.
Leurs périodes de chômage sont plus longues. La part des personnes handicapées en recherche d’emploi depuis au moins un an atteint 63 % (contre 45 % pour l’ensemble des chômeurs). Cette ancienneté dans le chômage dépasse même 3 ans pour près de 28 % d’entre elles (contre 14 %).
Si l’on considère plus globalement les personnes « en situation de handicap », qui ont une reconnaissance de handicap ou se déclarent limitées depuis au moins 6 mois dans leurs activités par un problème de santé, l’accès à l’emploi apparaît également difficile, mais moins que pour les seules personnes reconnues handicapées.
L’obligation d’emploi des travailleurs handicapés Comment les établissements ...AVIE
Près de 100 000 établissements de 20 salariés ou plus du secteur privé et des Epic sont assujettis à l’obligation
d’emploi des travailleurs handicapés (OETH) en 2013. Pour atteindre l’objectif de 6 % de travailleurs
handicapés fixé par la loi, ils peuvent employer directement des travailleurs handicapés, ou indirectement
par le biais de contrats de sous-traitance ou encore par l’accueil de stagiaires. Ils ont également la possibilité
de signer un accord relatif à l’emploi de travailleurs handicapés et/ou payer une contribution financière à
l’Agefiph.
La direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) vient de publier une étude sur les travailleurs indépendants et les salariés du privé. Selon l'étude de la DREES, indépendants et salariés du privé ont une vision concordante du système de protection sociale.
En effet, ni indépendants ni salariés du prive ne souhaitent une diminution des prestations sociales en échange d'une baisse des impôts. En revanche, les indépendants sont moins favorables que les salariés du privé à une hausse des cotisations patronales ou des dépenses de santé.
L'étude intégrale de la DREES est reproduite ci-après.
Etude Apec - Les candidats aux postes cadres dans l'ESSApec
L’économie sociale et solidaire (ESS) regroupe les associations, les coopératives, les mutuelles et les fondations. Ce champ représente plus de 13 % de l’emploi cadre en France du secteur privé. Travail exploratoire à dominante statistique, cette étude analyse les profils des candidats qui, en 2013, ont répondu à des offres d’emploi émanant des entreprises de l’ESS.
Elle décrit les caractéristiques des candidats qui ont postulé à au moins une offre cadre émanant des entreprises de l’ESS. Et parmi l’ensemble de ces candidats, ont été distingués ceux qui ont majoritairement voire exclusivement déposé des candidatures dans l’ESS de ceux qui l’ont fait de manière ponctuelle.
Cette étude révèle à la fois le potentiel de recrutement des entreprises de l’ESS (dans un
contexte de renouvellement de leurs effectifs) et permet d’appréhender la diversité des profils et les singularités des parcours professionnels qui amènent à l’ESS.
Durant l’année 2019, Pôle emploi Provence-Alpes-Côte d’Azur a mis en œuvre 62 310 actions de formation pour ses demandeurs d’emploi. Parmi les bénéficiaires, 57 % étaient demandeurs d’emploi identifiés PIC et/ou Demandeurs d’Emploi de Longue Durée. 91 % des bénéficiaires ont déclaré un gain professionnel et/ou personnel. Huit fois sur dix, ils ont estimé le temps d’attente avant d’entrer en formation rapide à correcte. En suivant une formation, il ont obtenu un gain de + 28 points sur le retour à l’emploi et 77 % sont satisfaits de l’emploi retrouvé.
Les Cap emploi ont contribué à 84 658 recrutements de travailleurs handicapés, tous types de contrats confondus, soit une hausse de 0,4 % en un an. La stabilité du nombre de recrutements accompagnés par Cap emploi en 2019 masque une hausse des contrats de courte durée mais une baisse des contrats durables, notamment des CDI (-5 % en un an) alors que, tous publics confondus, l’Acoss a enregistré en 2019
une progression des embauches en CDI de 2,2 %.
Similaire à Les demandeurs d'emploi bénéficiaires d'une reconnaissance de handicap (20)
La durée de chômage au 4e trimestre 2023.pdfFrance Travail
Au 4e trimestre 2023, la durée d’inscription à France Travail, mesurée à partir de l’indicateur conjoncturel de durée au chômage (ICDC) s’établit à 350 jours.
Les retours à_l'emploi des DE au 4ème trimestre 2023France Travail
Au cours du 4e trimestre 2023, près de 81 800 demandeurs d’emploi inscrits en catégories A et B ont accédé à un emploi d’un mois ou plus, soit une baisse de 3,7% par rapport au 4e trimestre 2022. Sur la même période, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits en catégories A et B diminue de 0,1%.
Part des demandeurs d'emploi indemnisables : situation au 30 septembre 2023France Travail
Fin septembre 2023, 70,3 % des personnes inscrites à France Travail en catégories A, B, C ont un droit ouvert à l’indemnisation. Parmi celles-ci, 70,3 % sont indemnisées.
Ainsi, 49,4% des personnes inscrites à France Travail en catégories A, B, C sont indemnisées.
Les employeurs des salariés intermittents du spectacle au 3e trimestre 2023France Travail
Au cours du 3e trimestre 2023, 62 200 employeurs (+1,3% par rapport au 3e trimestre 2022) ont employé au moins un salarié intermittent du spectacle relevant du champ d’application des annexes 8 et 10 de l’Assurance chômage. Le nombre de salariés est également en hausse sur la même période (+1,4%), alors que le nombre de contrats de travail, la masse salariale et le volume d’heures travaillées sont en baisse (respectivement -2,1%, -2,4% et -2,8%).
Le contrôle de la recherche d'emploi en 2023France Travail
Au cours de l’année 2023, 523 400 contrôles de la recherche d’emploi ont été effectués, en hausse de 4,4% par rapport à 2022. 60% des contrôles ont été déclenchés par des requêtes ciblées. Un quart des contrôles sont faits sur une base aléatoire et 15% proviennent de signalements du conseiller référent.
Tableau de la filière maritime et fluviale en FranceFrance Travail
A l’occasion de la semaine de l’emploi maritime, France Travail publie sa nouvelle édition du tableau de la filière maritime et fluviale. En 2023, France Travail a ainsi proposé 418 000 offres d’emploi dans ce secteur aux 168 000 demandeurs d’emploi liés aux métiers maritimes et fluviaux.
ES Economie Verte 2023 en Région Provence-Alpes-Côte d'AzurFrance Travail
Dans la région, 16% de l’offre d’emploi concerne l’économie verte avec une évolution annuelle de +6%. La filière du bâtiment, énergies renouvelables, maîtrise de l’énergie est la plus représentée. Chiffres clés et tendances du secteur.
Plus de 58 900 offres ont été déposées à France Travail en un an au 30 juin 2023 : 5% pour les métiers verts et 95 % pour les métiers verdissants.
Demandeurs d'emploi indemnisés au 4e trimestre 2023France Travail
Au 4e trimestre 2023, 2 894 600 demandeurs d’emploi étaient indemnisés, en augmentation de 0,7% sur un trimestre et de 4,1% sur un an. Les bénéficiaires de l’Assurance chômage représentent 88,1% des personnes indemnisées au 4e trimestre 2023.
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Fin 2023, 48,8% des demandeurs d’emploi inscrits à France Travail en catégorie A sont des femmes. Depuis 2009, la part des femmes au sein des personnes inscrites en catégorie A est proche de celle observée au sein des personnes en emploi.
L'accès à l'emploi des demandeurs d'emploi inscrits à France Travail mesuré e...France Travail
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Les employeurs des salariés intermittents du spectacle au 2e trimestre 2023 .pdfFrance Travail
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La durée de chômage augmente au 3e trimestre 2023.pdfFrance Travail
Au 3e trimestre 2023, la durée d’inscription à France Travail, mesurée à partir de l’indicateur conjoncturel de durée au chômage (ICDC) s’établit à 328 jours.
Part des demandeurs d'emploi indemnisables : situation au 30 juin 2023France Travail
En 2022, les dépenses d’indemnisation au titre des annexes 8 et 10 ont diminué de 13,8% du fait de la fin de l’année blanche et de la reprise d’activité.
Part des demandeurs d'emploi indemnisables : situation au 30 juin 2023
Les demandeurs d'emploi bénéficiaires d'une reconnaissance de handicap
1. STATISTIQUES,
ÉTUDES ET ÉVALUATIONS NOVEMBRE 2019 #19.045
STATISTIQUES ET INDICATEURS
LES DEMANDEURS
D’EMPLOI BÉNÉFICIAIRES
D’UNE RECONNAISSANCE
DE HANDICAP
Un accompagnement renforcé
pour une population éloignée de l’emploi
En France, les personnes en situation de handicap bénéficient de dispositions
spécifiques en faveur de l’emploi. Malgré cela, leur situation sur le marché
du travail demeure fragile. En effet ces personnes sont plus souvent au chômage
que le reste des actifs.
Parmi les demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance administrative
de handicap, 31% accèdent à l’emploi au cours de l’année qui suit leur inscription
à Pôle emploi.
Pôle emploi les accompagne de façon renforcée et leur propose des formations
adaptées. Par ailleurs, 23% d’entre eux bénéficie d’un suivi au sein des structures
spécialisées Cap emploi.
FIN 2018,
43%
DES DEMANDEURS D’EMPLOI
RECONNUS EN SITUATION
DE HANDICAP BÉNÉFICIENT
D’UN ACCOMPAGNEMENT
SPÉCIALISÉ PAR CAP EMPLOI
OU RENFORCÉ
PAR PÔLE EMPLOI
Graphique 1
PYRAMIDE DES ÂGES DES DEMANDEURS D’EMPLOI SELON QU’ILS SOIENT BÉNÉFICIAIRES
D’UNE RECONNAISSANCE DE HANDICAP OU PAS
5% 3% 1% 1% 3% 5%
16
18
20
22
24
26
28
30
32
34
36
38
40
42
44
46
48
50
52
54
56
58
60
62
64
Demandeurs d’emploi n’ayant pas de reconnaissance de handicap
Demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance de handicap
Champ : demandeurs d’emploi inscrits en catégorie ABC à Pôle emploi,
France entière
Source : Pôle emploi, Fichier historique administratif
FEMME HOMME
ÂGE
2. 2_ STATISTIQUES ET INDICATEURS #19.045
7% de la population âgée de 15 à 64 ans est titulaire d’une reconnaissance administrative de handicap (RQTH) en 20171
. Cette
reconnaissance permetde bénéficierdedifférentes mesures pour accéder à l’emploi (obligationd’emploi2
, accèsfacilité à lafonction
publique,formation…)oupourleconserver(aménagementhoraireetdupostedetravail).Lestitulairesd’uneRQTHsontcependant
beaucoupplussouventinactifsquelerestedelapopulation(57%contre28%),etceuxquisontactifssontplussouventauchômage:
35% des bénéficiaires d’une RQTH sont en emploi contre 65% pour l’ensemble de la population en âge de travailler.
Lesdemandeursd’emploibénéficiairesd’unereconnaissancedehandicap3
représententenviron515000personnesfin2018(catégories
A, B et C), soit 8,6% de l’ensemble des demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi.
Les situations de handicap sont plus fréquentes avec l’âge
Les demandeurs d’emploi bénéficiant d’une reconnaissance de leur handicap sont plus âgés que les autres demandeurs d’emploi
[cf. Graphique 1] : leur moyenne d’âge est de 47 ans contre 39 ans. Cet écart reflète la structure par âge de la population globale
des personnes en situationde handicap.Ainsifin 2018, pour l’ensembledestitulairesd’une reconnaissancede handicap comme pour
lesseulsdemandeursd’emploi,lamoitiédelapopulationenâgedetravailler(15à64ans)aentre50et64ans.Eneffet,lareconnaissance
peutfairesuiteàunemaladieouunaccident,etapparaîtreainsiavecl’âge.Ainsi,lapartdetitulairesd’unereconnaissancedehandicap
parmi les demandeurs d’emploi augmente avec l’âge, elle atteint 16% chez les demandeurs d’emploi âgés de 50 ans ou plus contre
2% chez les moins de 25 ans.
Les demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance de handicap sont par ailleurs plus souvent des hommes (52% contre 48% pour
les autres demandeurs d’emploi).
Les demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance de handicap ont un niveau de scolarité moins élevé que les autres demandeurs
d’emploi [cf. Graphique 2] : 34% sont titulaires au minimum d’un baccalauréat contre 53% pour les autres demandeurs d’emploi.
La structure par âge explique en partie la moindrefréquence de diplômés car les demandeurs d’emploi diplômés sont généralement
plus jeunes. Maisquelque soit l’âge, lesdétenteursd’un baccalauréatoud’undiplômedu supérieur sont moins nombreux parmi eux
quepourlesautresdemandeursd’emploi.Deuxfacteurspeuventexpliquercetécart:d’unepartlespersonnesensituationdehandicap
fontdes études moins longues etd’autre part les moinsdiplômésoccupent plusfréquemmentdes emplois àfort risqueou pénibilité
physique,qui engendrent plus souventdes handicaps. Enfin, entermesde métiers recherchés, ils sont plus nombreuxque l’ensemble
à chercher un emploidans les métiersde l’installation etde la maintenance,de l’agriculture,dans les métiersdu service à la personne
et dans ceux du support à l’entreprise.
Graphique2
RÉPARTITION DES DEMANDEURS D’EMPLOI PAR NIVEAU DE DIPLÔME
La situation de handicap peut rendre plus difficile l’accès à l’emploi. Cela peut résulter directement du handicap, comme cela
se manifeste dans la situation des salariés qui ont été licenciés pour inaptitude4
. Mais, même lorsqu’elle ne crée pas d’inaptitude
particulière, la situation de handicap peut entraver la recherche d’emploi, par exemple en limitant la mobilité géographique des
demandeurs d’emploi. 44% des demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance de handicap indiquent avoir une mobilité faible
(moins de 30 minutes ou 14 km de trajet) pour occuper un emploi contre 37% parmi les autres demandeurs d’emploi. À l’inverse,
ils ne sont que 6% à déclarer une mobilité forte (plus d’une heure ou 39 km) contre 10% pour les autres demandeurs d’emploi.
Ces écarts sont, là encore, en partie liés à un effet de structure de la population. En effet, les demandeurs d’emploi les plus mobiles
sont généralement plus diplômés et plus jeunes.
Bénéficiaires d’une reconnaissance de handicap
Non bénéficiaires d’une reconnaissance de handicap
Champ : demandeurs d’emploi inscrits en catégorieABC à Pôle emploi,
France entière
Source : Pôle emploi, Fichier historique administratif
30%
23%
31%
15%
7%
7%
50%
26%
16%
18%
44%
22%
2%
4%
50%
35%
0% 20% 40% 60%
Niveau supérieur au baccalauréat
Niveau Baccalauréat
Niveau BEP/CAP
Niveau inférieur au BEP/CAP
Cadres
Agents de maitrise ou techniciens
Ouvriers ou employés qualifiés
Ouvriers ou employés non qualifiés
1. Voir « Tableau de bord Agefiph : le marché du travail des personnes handicapées bilan 2018, n°2019-1 (Mars 2019) ».
2.Tout employeur occupant au moins 20 salariés doit employer des travailleurs handicapés à hauteur de 6% de son effectif.
3.Danscette publication,lesstatistiquesportentformellementsurlesdemandeursd’emploibénéficiantdel’obligationd’emploiautitredetravailleurhandicapé.Ils’agitpresque exclusivement
de personnes ayant une reconnaissance de travailleur handicapé (formulation que nous retenons), même si cela inclut également de veufs et veuves de guerre et des pupilles de la nation.
3. STATISTIQUES ET INDICATEURS #19.045_ 3
Un tiers des demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance
de handicap accèdent à l’emploi au cours de l’année qui suit
leur inscription à Pôle emploi
Parmi les demandeurs d’emploi s’étant inscrits en 2017 en catégorie A, B ou C ou en contrat de sécurisation professionnelle (CSP),
les titulaires d’une reconnaissance de handicap ont accédé moins souvent à l’emploi au cours de l’année qui a suivi leur inscription que
les autres demandeurs d’emploi (voir les modalités de calcul de l’accès à l’emploi, encadré 3). Ainsi 31% des bénéficiaires d’une
reconnaissancedehandicapontaccédéàl’emploidanslesdouzemoisquisuiventleurinscriptioncontre57%pourlesautresdemandeurs
d’emploi.
Quand ils reprennent un emploi, ils accèdent plus souvent à l’emploi aidé que les autres demandeurs d’emploi (plus d’un retour
à l’emploi sur dix contre un sur quinze pour les autres demandeurs d’emploi). Par ailleurs, les bénéficiaires d’une reconnaissance
de handicap ont plus souvent accès à des contrats aidés relevant du secteur non-marchand que les autres demandeurs d’emploi
(66% des contre 26% pour les autres).
Par rapport aux autres demandeurs d’emploi, ils sont moins souvent en activité réduite (en décembre 2018, 78% sont en catégorie
A, sans aucune activité au cours du mois, contre 61%) et sont plus souvent à la recherche d’un temps partiel (30% contre 10%).
À niveau de diplôme équivalent, les demandeurs d’emploi ayant une
reconnaissance de handicap retrouvent moins rapidement un emploi
que les autres
Quel que soit l’âge ou le diplôme, les bénéficiaires d’une reconnaissance de handicap accèdent moins souvent à l’emploi que les autres
demandeurs d’emploi au cours de l’année qui suit leur inscription. Par ailleurs, de même que pour l’âge et le diplôme, les taux d’accès
à l’emploi sont systématiquement plus faibles quels que soient le sexe, le degré de mobilité et la région de résidence. Par ailleurs, la
situation de handicap pénalise plus fortement l’accès à certaines professions très masculinisées : les métiers recherchés où l’écart de
retour à l’emploi est le plus important entre bénéficiairesd’une reconnaissancede handicap et les autresdemandeursd’emploi sont les
métiersde l’industrie (30 points).À l’opposé, les métiersoù l’écart est le moindre sont parmi les plusféminisés : les métiers relevantdu
domainedel’artetceuxdesservicesàlapersonne(22pointschacun)5
.Comptetenudeceteffetdestructuresectoriel,letauxderetour
àl’emploiestéquivalentpourleshommesetlesfemmesalorsquepourlesautresdemandeursd’emploiilestsupérieurpourleshommes.
Lamobilitégéographiquejoueunrôleplusdéterminantpourleurretouràl’emploiquepourlesautresdemandeursd’emploi.Eneffet,
pour les demandeurs ayant une reconnaissance de handicap et une mobilité forte, le taux de retour à l’emploi atteint 39% contre
60% pour les autres demandeurs d’emploi. Pour ceux ayant une mobilité faible, ce taux atteint 23% contre 51% pour les autres
demandeursd’emploi.Cetécartpeuts’expliquerpardeuxeffetscomplémentaires.D’unepart,commepourl’ensembledesdemandeurs
d’emploi, le manque de mobilité est unfrein pour retrouver un emploi. D’autre part, une moindre mobilité peut être la conséquence
d’un handicap plus lourd pénalisant sur le marché du travail.
Graphique3
TAUXD’ACCÈSÀL’EMPLOIUNANAPRÈSL’INSCRIPTIONÀPÔLEEMPLOI SELONLEDIPLÔMEETL’ÂGE
4.Voir pour en savoir plus, Pôle-emploi (2017).
5. Voir pour en savoir plus, Dares (2017).
Non bénéficiaires d’une reconnaissance de handicap
Bénéficiaires d’une reconnaissance de handicap
Champ : demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en 2017 en catégorie A, B
ou en CSP ou en catégorie C avec une déclaration d’embauche le mois de leur
inscription, France entière
Source : Pôle emploi, Fichier historique administratif, et déclarations préalables
à l’embauche, ACOSS-CCMSA
0 % 50 % 100 %
Moins de25 ans
25 à 30 ans
30 à 39 ans
40 à 49 ans
50 ans et plus
Niveau inférieur au BEP/CAP
Niveau BEP/CAP
Niveau Baccalauréat
Niveau supérieur au baccalauréat
Ouvriers ou employés non qualifiés
Ouvriers ou employés qualifiés
Agents de maitrise ou techniciens
Cadres
AgeDiplômeQualification
0 % 50 % 100 %
Moins de25 ans
25 à 30 ans
30 à 39 ans
40 à 49 ans
50 ans et plus
Niveau inférieur au BEP/CAP
Niveau BEP/CAP
Niveau Baccalauréat
Niveau supérieur au baccalauréat
Ouvriers ou employés non qualifiés
Ouvriers ou employés qualifiés
Agents de maitrise ou techniciens
Cadres
AgeDiplômeQualification
4. 4_ STATISTIQUES ET INDICATEURS #19.045
Un demandeur d’emploi ayant une reconnaissance de handicap
sur deux est inscrit depuis plus d’un an
Enlienaveccesaccèsàl’emploimoinsnombreux,lesbénéficiairesd’unereconnaissancedehandicapontuneanciennetéd’inscription
à Pôle emploi et un nombre de jours cumulés en catégorie A sur les quinze derniers mois très supérieurs à la moyenne. Ainsi, parmi
lesdemandeursd’emploi inscrits en catégoriesABC endécembre 2018, la moitiédes bénéficiairesd’une reconnaissancede handicap
sont sur les listes depuis plus de 488 jours contre 326 jours pour les autres demandeurs d’emploi.
La structure par âge et diplôme explique pour partie cet écart important puisque généralement les demandeurs d’emploi
âgés et peudiplômésont une anciennetéd’inscription plus élevée. Néanmoins, elle n’explique pas l’écartdans son ensemble puisquequel
quesoitl’âgeetlediplôme,lesbénéficiairesd’unereconnaissancedehandicapsontinscritsdepuispluslongtempsàPôleemploi.
Les demandeurs d’emploi ayant d’une reconnaissance de handicap
bénéficient plus souvent que les autres demandeurs d’emploi
d’un accompagnement renforcé
Afin de compenser leurs difficultés, Pôle emploi propose aux demandeurs bénéficiant d’une reconnaissance de handicap,
un accompagnement adapté et intensif. 23% d’entre eux sont suivis par les Cap emploi et parmi les autres 26% bénéficient
d’un accompagnement « global » ou « renforcé » contre 15% pour les autres demandeurs d’emploi.
Encequiconcerneleurindemnisation,ilssont64%àbénéficierd’uneindemnisationetunpeumoinsd’unsurquatreperçoitl’allocation
adulte handicapé (AAH).
Graphique4
RÉPARTITION DES DEMANDEURS D’EMPLOISELON LEUR MODALITÉ D’ACCOMPAGNEMENT PAR PÔLE EMPLOI
Les demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance de handicap
bénéficient un peu plus souvent de formations que les autres
demandeurs d’emploi
En2018,9,9%desentréesenformationconcernentdesdemandeursd’emploibénéficiantd’unereconnaissancedehandicap,soitune
partlégèrementsupérieureàleurpoidsdansl’ensembledesdemandeursd’emploi(8,6%).Celas’expliquenotammentparleuraccès
àdesformationsfinancéespardesorganismesdédiésauhandicap,commel’Agefiph,quifinance11%desformationsdesbénéficiaires
d’unereconnaissancedehandicap.Decefait,lesformationsfinancéesparPôleemploi(AIF,AFC,POEI,AFPR)sontproportionnellement
plus faibles que pour les autres demandeurs d’emploi (34% contre 49%).
Autres demandeurs d’emploi
Demandeurs d’emploi bénéficiant de la reconnaissance
de handicap
Champ : demandeurs d’emploi inscrits en catégorie ABC à Pôle emploi
(hors demandeurs d’emploi suivis par cap emploi), France entière
Source : Pôle emploi, Fichier historique administratif
15
48
37
24
54
22
0
10
20
30
40
50
60
70
80
90
100
Global ou renforcéGuidéSuivi
5. STATISTIQUES ET INDICATEURS #19.045_ 5
Lesdemandeursd’emploibénéficiantd’unereconnaissancedehandicapsuiventplusfréquemmentdesformationsavecdesobjectifs
généraux. Ils représentent ainsi 14% des entrées en formations de remise à niveau, 29% de celles d’aide au projet et 12% de celles
de pré-qualification. La durée moyenne des formations qu’ils suivent est inférieure à celles des autres demandeurs d’emploi (414
contre 484 heures). À l’issue de la formation, 37% des bénéficiaires d’une reconnaissance de handicap accèdent à l’emploi dans
les six mois suivant leur fin de formation contre 56% pour les autres demandeurs d’emploi. Cet écart existe quel que soit le type
de formation suivi [cf.Tableau 1] .
Tableau1
PART DES BÉNÉFICIAIRES D’UNE RECONNAISSANCE DE HANDICAP (BRH), DURÉE ET RETOURÀ L’EMPLOI
SELON LETYPE DE FORMATION
Type de formation Part des BRH
Durée moyenne de la formation (en
heures)
Retour à l’emploi dans les 6 mois *
BRH Non BRH BRH Non BRH
AFC 9% 348 376 39% 49%
AFPR/POEI 5% 268 263 80% 84%
AIF 7% 203 153 49% 56%
Autres formations 12% 503 752 30% 50%
Ensemble 10% 414 484 37% 56%
Lecture : parmi les demandeurs d’emploi sortants de formation en 2018, 59% accèdent à un emploi au cours des six mois qui suivent la fin de la formation.
Champ : formations prescrites par Pôle emploi, France entière
Sources : Pôle emploi (Fichier historique, SISP) /Acoss-CCMSA (DPAE)
Les demandeurs d’emploi bénéficiant d’une reconnaissance
de handicap qualifiés ont des attentes salariales moins élevées
que les autres demandeurs d’emploi
Les demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance de handicap demandent généralement un salaire plus faible que les autres
demandeurs d’emploi. Ils sont 72% à demander un salaire proche du Smic (inférieur à 10 euros) contre 62% pour les autres
demandeurs d’emploi. Cet écart est en partie lié à leurs caractéristiques (moins souvent diplômés, qualifiés et franciliens).
Pourlesnondiplômésoudiplômésd’unBEP/CAP,lamajoritédessalairesdemandésestprocheduSmic;lesécartsentrebénéficiaires
d’une reconnaissance de handicap et l’ensemble sont alors faibles.
Àl’inverse, pour les catégories les mieux rémunérées, l’écart est plus important : par exemple pour lesdiplômésdedeuxième cycle
universitaire, il atteint trois euros en France (11 euros contre 14 euros).
Léo Lachkar,
Direction des Statistiques, des Études et de l’Évaluation
6. 6_ STATISTIQUES ET INDICATEURS #19.045
Encadré 1 :Sources sur les bénéficiairesd’une reconnaissance
de handicap
Lerepéragedesdemandeursd’emploibénéficiantd’unereconnaissancedehandicapestréaliséàtraversplusieurscanaux:
• La déclaration des bénéficiaires auprès des services de Pôle emploi.
• Lesdonnéesdel’Agencedeservicesetdepaiement(ASP)surlesbénéficiairesdel’Allocationadultehandicapé(AAH).
• Les données des Maisons départementales des personnes handicapées (MDPH) sur les reconnaissances de la qualité
de travailleur handicapé.
Ces sources sont en partie externes à Pôle emploi. Les informationsde l’ASP etdes MDPH sontdequalitévariable au cours
dutemps.Enoutre,pourlesdonnéesprovenantdesMDPH,letraitementn’estpasuniformed’undépartementàl’autre.
Une comparaison des taux départementaux de bénéficiaires d’une reconnaissance de handicap dans les tables
finales selon la qualité du traitement des données des MDPH permet d’estimer qu’environ 90% des bénéficiaires
d’une reconnaissance de handicap sont bien repérés.
Compte-tenu de ces limites, l’étude porte essentiellement sur des données structurelles sur le profil des demandeurs
d’emploi et leur retour à l’emploi.
Encadré 2 : Définitions des catégories d’inscription,
des modalités d’accompagnement et de la mobilité
géographique
LESCATÉGORIES D’INSCRIPTION DES DEMANDEURS D’EMPLOI
Les demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi sont classés dans les catégories suivantes :
• CatégorieA : demandeurs d’emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, sans emploi ;
• Catégorie B : demandeurs d’emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, ayant exercé une activité
réduite courte (i.e. de 78 heures ou moins au cours du mois) ;
• Catégorie C : demandeurs d’emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, ayant exercé une activité
réduite longue (i.e. plus de 78 heures au cours du mois) ;
• Catégorie D : demandeurs d’emploi non tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi (en raison d’un stage,
d’uneformation,d’unemaladie…),ycomprislesdemandeursd’emploienconventiondereclassementpersonnalisé(CRP),
encontratdetransitionprofessionnelle(CTP),sansemploietencontratdesécurisationprofessionnelle(CSP);
• Catégorie E :demandeursd’emploi nontenusdefairede actes positifsde recherched’emploi, en emploi (par exemple :
bénéficiairesde contrats aidés).
LES MODALITÉS D’ACCOMPAGNEMENT DE PÔLE EMPLOI
Lesmodalités«Suivi»,«Guidé»et«Renforcé»ontvocationàrépondreàdesbesoinsdistinctsdesdemandeursd’emploi
par la mise enœuvred’un accompagnementdifférencié entermesde nature etd’intensitédes services proposés.
Lamodalité«Suivi»estdestinéeauxdemandeursd’emploilesplusprochesdumarchédutravailetdontl’autonomie
est la plus grande. Les modes de contact dématérialisés (téléphone et mail) sont privilégiés pour les échanges avec
leurs conseillers.
7. STATISTIQUES ET INDICATEURS #19.045_ 7
La modalité « Renforcé » s’adresse aux personnes ayant besoin d’un accompagnement intensif. Elle repose sur
des contacts plus fréquents avec les conseillers, et les entretiens physiques sont privilégiés.
La modalité « Guidé » est dédiée aux demandeurs se trouvant dans une situation intermédiaire.
LA MOBILITÉGÉOGRAPHIQUE
Les demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi définissent une zone autour de leur domicile (distance en kilomètre
ouentempsdetrajet)danslaquelleilssontsusceptiblesd’accepterunemploi.Troisniveauxdemobilitéontétédéfinis
dans le cadre de cette étude :
• Mobilité faible : trajet de 30 minutes ou 14 kilomètres ou moins
• Mobilité moyenne : trajet entre 30 minutes et 1 heure ou entre 15 et 39 kilomètre
• Mobilité forte : trajet de plus d’une heure ou de 39 kilomètres.
Encadré 3 :Taux d’accès à l’emploi un an après l’inscription
L’indicateurd’accès à l’emploi est construit à partirdesdonnées administratives etvise à repérer l’accès à un emploi
d’une durée minimale d’un mois au cours des douze mois qui suivent l’inscription à Pôle emploi en catégorieA ou B
ou en contrat de sécurisation professionnelle. Pour considérer les inscriptions en catégorie C avec une embauche
rapide (par opposition aux inscriptions en catégorieC pour lesquelles l’activité réduite est préalable à l’inscription),
on intègre également les inscriptions en catégorie C avec une déclaration d’embauche dès le premier mois.
Plus précisément, sont considérés comme ayant eu accès à un emploi les demandeurs d’emploi pour lesquels
l’une au moins des situations suivantes est observée :
• avoir déclaré une activité réduite de plus de 78 h dans le mois (catégorie C) sans être en catégorie A ou B le mois
suivant ;
• être sorti des listes de Pôle emploi pour motif de reprise d’emploi déclarée ;
• être en catégorie E en fin de mois ;
• avoiruneDéclarationpréalableàl’embauche(DPAE)pourunCDIouunCDDdeplusd’unmoistransmiseauxUrssaf
ou à la MSA par un employeur (hors contrats de travail temporaire, pour lesquels la durée n’est pas connue dans
les DPAE).
• intégrer un dispositif de formation préalable à l’embauche (AFPR ou POEI).
8. ISSN2555-8404
Directeur de la publication
Jean BASSÈRES
Directeur de la rédaction
Cyril NOUVEAU
Réalisation
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Pôle emploi,
1 avenue du Docteur Gley
75987 Paris cedex 20
www.pole-emploi.org
contactEES@pole-emploi.fr
EN SAVOIR PLUS
Dares (2018) : « L’obligation d’emploi des travailleurs handicapés en 2016 », Selma Mahfouz, Dares Resultats N°2018-051.
Agefiph (2019) : « Tableau de bord Agefiph : le marché du travail des personnes handicapées », Agefiph, Bilan 2018, n°2019-1.
Dares (2017) : « Travailleurs handicapés : quel accès à l’emploi en 2015 ? », Meriam Barhoumi, Dares Analyse N°2017-032.
Dares (2019) : « L’obligation d’emploi des travailleurs handicapés en 2017 », Hélène Faur, Dares Résultats N°2019-053.
Pôle emploi (2017) : « Éclairages et synthèses - Licenciés pour inaptitude : les effets positifs de l’accompagnement par Pôle Emploi », Pôle emploi,
statistiques, études et évaluations - mars 2017 #31.