La dématérialisation de l’inscription à Pôle emploiFrance Travail
La dématérialisation de l’inscription à Pôle emploi a des effets positifs sur la qualité de la prise en charge des demandeurs d’emploi.
La dématérialisation de l’inscription administrative et du traitement de la demande d’allocation, mise en place en 2016, a notamment pour objectif de libérer les conseillers de certaines tâches afin qu’ils puissent consacrer plus de temps à l’accompagnement des demandeurs d’emploi. L’entretien d’inscription réalisé par la suite avec un conseiller est désormais centré sur la situation professionnelle du demandeur d’emploi alors qu’auparavant, inscription administrative, traitement de la demande d’allocation et diagnostic de la situation professionnelle étaient effectués au cours d’un seul entretien.
Un meilleur service pour les entreprises : 1er bilan de la nouvelle offre de ...France Travail
Depuis la fin juin 2013 Pôle emploi a mis en place une nouvelle offre de services aux entreprises visant d’une part à mieux personnaliser et graduer le service rendu en fonction des besoins des employeurs, et d’autre part à établir un lien plus étroit avec l’objectif du placement des demandeurs d’emploi.
Un an après le début de la mise en oeuvre, des changements significatifs se sont produits en termes d’amélioration de la qualité et de la pertinence des services aux entreprises.
Les effets des nouvelles modalités de suivi et d'accompagnement des demandeur...France Travail
La nouvelle offre de services aux demandeurs d’emploi est la déclinaison des priorités assignées à Pôle emploi par la convention tripartite 2012-2014 (Etat, UNEDIC et Pôle emploi). Elle vise à favoriser le placement des demandeurs d’emploi par une personnalisation accrue de l’accompagnement et des services.
Comment les agences de Pôle emploi s'adaptent-elles aux spécificités de leur ...France Travail
Au travers d’un réseau de plus de 900 agences, Pôle emploi assure un maillage relativement étroit du territoire national : qu’en est-il de la capacité des agences à répondre de façon ajustée et pertinente aux besoins des différents bassins d’emploi ?
La dématérialisation de l’inscription à Pôle emploiFrance Travail
La dématérialisation de l’inscription à Pôle emploi a des effets positifs sur la qualité de la prise en charge des demandeurs d’emploi.
La dématérialisation de l’inscription administrative et du traitement de la demande d’allocation, mise en place en 2016, a notamment pour objectif de libérer les conseillers de certaines tâches afin qu’ils puissent consacrer plus de temps à l’accompagnement des demandeurs d’emploi. L’entretien d’inscription réalisé par la suite avec un conseiller est désormais centré sur la situation professionnelle du demandeur d’emploi alors qu’auparavant, inscription administrative, traitement de la demande d’allocation et diagnostic de la situation professionnelle étaient effectués au cours d’un seul entretien.
Un meilleur service pour les entreprises : 1er bilan de la nouvelle offre de ...France Travail
Depuis la fin juin 2013 Pôle emploi a mis en place une nouvelle offre de services aux entreprises visant d’une part à mieux personnaliser et graduer le service rendu en fonction des besoins des employeurs, et d’autre part à établir un lien plus étroit avec l’objectif du placement des demandeurs d’emploi.
Un an après le début de la mise en oeuvre, des changements significatifs se sont produits en termes d’amélioration de la qualité et de la pertinence des services aux entreprises.
Les effets des nouvelles modalités de suivi et d'accompagnement des demandeur...France Travail
La nouvelle offre de services aux demandeurs d’emploi est la déclinaison des priorités assignées à Pôle emploi par la convention tripartite 2012-2014 (Etat, UNEDIC et Pôle emploi). Elle vise à favoriser le placement des demandeurs d’emploi par une personnalisation accrue de l’accompagnement et des services.
Comment les agences de Pôle emploi s'adaptent-elles aux spécificités de leur ...France Travail
Au travers d’un réseau de plus de 900 agences, Pôle emploi assure un maillage relativement étroit du territoire national : qu’en est-il de la capacité des agences à répondre de façon ajustée et pertinente aux besoins des différents bassins d’emploi ?
La place du numérique dans la recherche de candidats par les employeursFrance Travail
La multiplication des outils numériques destinés à faciliter le rapprochement de l’offre et de la demande d’emploi n’a pas pour autant modifié en profondeur les pratiques de recrutement des entreprises.
Pourquoi les employeurs ont (parfois) des difficultés à recruterFrance Travail
Le sujet des difficultés de recrutement s’invite régulièrement dans le débat public. Dans un contexte de chômage massif et en progression, l’existence d’emplois difficiles à pourvoir et par conséquent durablement vacants paraît difficilement compréhensible. Nos explications.
Mieux anticiper les besoins du marché du travail, enjeux et perspectives pour...France Travail
- LES ÉVOLUTIONS ÉCONOMIQUES, DE L’EMPLOI ET DU CHÔMAGE : UN POSSIBLE REBOND MAIS UN CHÔMAGE QUI RESTERA À UN NIVEAU ÉLEVÉ
- LES DEMANDEURS D'EMPLOI : DIVERSITÉ DES PUBLICS ET DE LEURS BESOINS
- LES EMPLOYEURS : DES INTENTIONS DE RECRUTEMENT QUI PROGRESSENT LÉGÈREMENT
ET DES PRATIQUES D’EMBAUCHE EN ÉVOLUTION ?
- DISPARITÉS RÉGIONALES ET LOCALES
DE L’EMPLOI ET DU CHÔMAGE
Mieux anticiper les besoins du marché du travail - Enjeux et perspectives op...France Travail
Dans quel contexte Pôle emploi va-t-il devoir agir aujourd’hui et au cours des mois suivants ? Quels sont les enjeux et besoins essentiels auxquels il faut que l’établissement soit en capacité de répondre, en cohérence avec la convention tripartite signée avec l’État et l’Unédic pour les années 2015 à 2018 et le projet stratégique 2015-2020 ?
La population des « cadres », statut spécifiquement français qui renvoie à des fonctions d’encadrement et d’expertise, a longtemps été considérée comme étant épargnée par le chômage. Depuis les années 1990 cependant, ce n’est plus totalement le cas : le taux de chômage des cadres augmente lors des périodes de mauvaise conjoncture économique (même s’il reste très inférieur à celui d’autres catégories socioprofessionnelles), et une partie des cadres connaissent l’expérience du chômage de longue durée : parmi les 48 120 cadres inscrits sur les listes de demandeurs d’emploi au premier trimestre 2010, 36% ont cumulé au moins 12 mois sur les listes au cours des deux ans qui ont suivi leur inscription.
Les cadres débutant un épisode de chômage ont des représentations diverses de leur situation, qui renvoient à l’hétérogénéité de leur vécu du monde du travail et de leurs aspirations. Malgré cette diversité de représentation, on observe cependant des étapes communes dans l’évolution des représentations qu’ont les cadres de leur épisode de recherche d’emploi (temps du retour sur soi, période de doute et d’incompréhension, période des concessions).
Au total, quatre grands types de trajectoires donnant lieu à une inscription de longue durée à Pôle emploi apparaissent :
Plus d’un tiers des cadres demandeurs d’emploi de longue durée restent inscrits pendant près de deux ans, en effectuant peu d’activité réduite, avant de sortir durablement des listes de demandeurs d’emploi.
Un deuxième ensemble de trajectoires, qui concernent un peu plus souvent les femmes est marqué par l’exercice rapide d’une activité réduite (tout en restant inscrit à Pôle emploi), qui dans la grande majorité des cas, précède une sortie durable des listes.
Un peu moins d’un tiers des cadres demandeurs d’emploi de longue durée connaissent une réinsertion longue et difficile, pouvant dans certains cas prendre la forme d’une transition longue vers la retraite.
Enfin, une situation assez particulière et limitée quantitativement (3% des hommes) est le cas des cadres demandeurs d’emploi connaissant une réinsertion via la création d’entreprise.
Dossier de presse Pôle emploi - Bilan des actions menées en 2015 et temps for...France Travail
Le directeur général de Pôle emploi, Jean Bassères, a présenté le 21 janvier dernier les résultats des 4 indicateurs de performance, du niveau national au niveau local, signes et illustrations du travail quotidien mené par les conseillers.
Les effets de la spécialisation des conseillers à l’emploi sur la relation à ...France Travail
L’expérimentation d’agences composées de conseillers spécialisés sur la relation aux entreprises pour les uns, sur l’accompagnement des demandeurs d’emploi pour les autres, permet d’éclairer les conditions de l’efficacité des services de Pôle emploi. Retour sur les résultats de cette expérimentation.
Pratiques et impact des activités réduitesFrance Travail
Ce document présente les résultats des travaux menés sur le thème de l’activité réduite, par cinq laboratoires sélectionnés dans le cadre d’un appel à propositions de recherches lancé par Pôle emploi avec le concours de son conseil scientifique.
Au-delà de la diversité des pratiques observables des activités réduites, plus souvent subies que choisies, leurs effets sont globalement positifs. En permettant de conserver un lien étroit au monde du travail, l’activité réduite évite le plus souvent de s’enfermer dans la précarité et de bénéficier d’un « effet tremplin » pour sortir du chômage et accéder à un emploi plus durable. De plus, dans un contexte où les formes particulières d’emploi se diffusent et deviennent de moins en moins atypiques, l’attitude des recruteurs peut bénéficier à ceux qui ont connu le temps partiel ou les emplois temporaires entrecoupés de périodes de chômage, dès lors que cette situation devient banale dans le métier considéré.
La période de mise en situation en milieu professionnel favorise et accélère ...France Travail
En 2019, 203 000 immersions professionnelles (PMSMP) ont été réalisées par 182 000 bénéficiaires.
91% des bénéficiaires recommanderaient la PMSMP à leur entourage et 95% des entreprises qui ont eu recours à ce dispositif le recommanderaient auprès d’autres entreprises.
72% des demandeurs d’emploi ayant bénéficié d’une immersion professionnelle ont accédé à l’emploi dans les douze mois qui suivent la fin du dispositif (contre 55% pour la population témoin).
Diversité et dynamiques des intermédiaires du marché du travailFrance Travail
Cet ouvrage rassemble les deux études menées conjointement par le Centre d’études de l’emploi, dans le cadre d’un appel à propositions de recherches lancé par Pôle emploi avec le concours de son conseil scientifique.
Il porte d’abord sur la dimension territoriale des intermédiaires du marché du travail. Il montre la diversité des acteurs dans les territoires, la variété de leurs échelles d’intervention, les formes de complémentarité mais aussi de concurrence qui peuvent se manifester, le rôle souvent central de Pôle emploi, ainsi que la nécessité d’agir de façon coordonnée pour assurer une intermédiation efficace sur le marché du travail et répondre à l’objectif de plus en plus souvent partagé de placement des demandeurs d’emploi.
L’ouvrage porte ensuite sur la dynamique relativement récente à l’œuvre dans le champ du marché du travail en ligne. Elle caractérise le rôle respectif des job boards, des agrégateurs et des multidiffuseurs d’offres. Elle témoigne d’une évolution forte au cours des dernières années, non achevée aujourd’hui, à laquelle Pôle emploi a participé de façon structurante.
Activ'projet, une prestation efficace d'accompagnement au projet professionnelFrance Travail
En 2019, 130 000 demandeurs d’emploi ont bénéficié de la prestation Activ’projet pour définir ou confirmer leur projet professionnel. L’accompagnement proposé est jugé utile par 9 bénéficiaires sur 10 ; il leur a permis d’y voir plus clair sur leurs compétences, de mieux valoriser leur expérience antérieure, d’être plus confiants et mobilisés dans leur recherche d’emploi et également de mieux appréhender le marché du travail.
Au final 75% des bénéficiaires estiment que la prestation leur a permis d’avancer sur leur projet professionnel. De plus, Activ’projet accélère l’accès à l’emploi et l’accès à l’emploi durable des bénéficiaires : 12 mois après la fin de la prestation, leur taux d’accès à l’emploi est supérieur de 3 points à celui d’une population témoin (48% contre 45%).
Depuis sa création, Pôle emploi a démontré sa solidité et sa capacité à évoluer, grâce à l’implication de ses 53 000 agents, et ce dans un environnement économique difficile. Dans la continuité des principes portés par « Pôle emploi 2015 », nous nous engageons aujourd’hui
à innover ensemble pour l’emploi.
Les offres diffusées par Pôle emploi au 1er trimestre 2017France Travail
Au cours du 1er trimestre 2017, 2,1 millions d’offres d’emploi nouvelles ont été diffusées par Pôle emploi, soit une hausse de 21,1% par rapport au 1er trimestre 2016. 39,6% de ces offres ont été collectées par Pôle emploi et 60,4% transmises par des sites partenaires.
Les métiers du support à l’entreprise enregistrent le plus grand nombre d’offres diffusées au 1er trimestre 2017, avec 16,6% des offres d’emploi. Ceux du commerce de la vente et de la grande distribution et ceux des services à la personne et à la collectivité suivent avec respectivement 15,5% et 12,9%, devant les métiers de l’industrie (12,0%).
La région Ile-de-France concentre 22,6% des offres diffusées par Pôle emploi au 1er trimestre. Elle est suivie par la région Auvergne-Rhône-Alpes avec 13,6% et Nouvelle Aquitaine (8,4%). La région Occitanie représente 8,2% des offres diffusées. A elles quatre, ces régions regroupent 52,8% de l’ensemble des offres diffusées.
Les cadres seniors demandeurs d'emploi : pratiques et difficultés de recherch...France Travail
Fin janvier 2021 un peu plus de 100 000 demandeurs d’emploi seniors (55 ans ou plus) recherchaient un emploi cadre. La perte d’emploi est une épreuve pour ces cadres seniors qui présentent des parcours professionnels variés et plutôt linéaires pour la moitié d’entre eux. Cette privation d’emploi souvent mal vécue ne favorise pas le deuil de l’emploi perdu nécessaire à un repositionnement professionnel sur le marché de l’emploi cadre. Mais ils sont surtout confrontés à une discrimination à l’embauche ayant trait à leur âge.
À leur entrée au chômage le poste recherché est souvent en miroir de l’emploi perdu. Or un nombre important de cadres seniors sont amenés à revoir à la baisse leurs critères de recherche d’emploi avec l’allongement du chômage. Leurs pratiques variées de recherche d’emploi montre une diversité de comportements face au chômage et à l’horizon de la retraite.
Leurs démarches de recherche d’emploi sont le plus souvent diversifiées et intenses. Ils sont aussi nombreux à avoir recours aux prestations d’accompagnement.
Pour favoriser le retour à l’emploi des cadres seniors différents leviers sont ainsi identifiés.
Par rapport à une population témoin comparable, les jeunes bénéficiaires de l’accompagnement intensif jeunes (AIJ) sont plus souvent en emploi 8 mois après leur entrée (+10 points), soit une hausse de 28%, et plus souvent en emploi durable (+5 points). Ils expriment également une satisfaction plus élevée de leur accompagnement.
Cette forme d’accompagnement leur permet d’être plus motivés (+27 points) et mieux outillés dans leur recherche d’emploi. Les jeunes sont plus mobilisés et utilisent de façon plus intensive les différents canaux de recrutement.
Licenciés pour inaptitude : les effets positifs de l'accompagnement par Pôle ...France Travail
Une action innovante d’accompagnement et de conseil en évolution professionnelle des demandeurs d’emploi licenciés pour inaptitude (appelée LINA) a été testée par Pôle emploi.
Accompagner les demandeurs d'emploi et les entreprises pendant le confinementFrance Travail
Pendant la période de confinement, une part importante de l’activité économique a été interrompue ou fortement réduite, entraînant une très forte baisse des recrutements et des retours à l’emploi. Dans le même temps, les agences de Pôle emploi ont temporairement cessé d’accueillir du public afin de prévenir la contagion du coronavirus.
La mobilisation de Pôle emploi pendant cette période a permis d’assurer le maintien des services aux demandeurs d’emploi et aux entreprises : garantir le bon paiement de l’indemnisation du chômage, répondre aux sollicitations, assurer l’inscription, notamment au travers du premier entretien, proposer des prestations d’accompagnement, accompagner les employeurs dans leurs recrutements prioritaires. Les enquêtes réalisées au cours de cette période montrent que grâce à ces actions, Pôle emploi est resté accessible pendant la période de confinement.
Le conseil en évolution professionnelle à Pôle emploiFrance Travail
Près de 6 demandeurs d’emploi sur 10 déclarent que leur conseiller les a aidés à devenir plus autonomes dans leur recherche d’emploi ou dans la construction de leur projet professionnel.
Action recrut’ : un dispositif permettant de lutter de manière efficace contr...France Travail
Pour lutter contre les difficultés de recrutement rencontrées par les entreprises, qui se sont fortement renforcées depuis mi 2021, Pôle emploi s’appuie sur le dispositif Action recrut’.
Ce dispositif, qui consiste à établir un diagnostic des offres d’emploi et des difficultés de recrutement, a permis de renforcer les échanges avec les employeurs et de mettre en place des services adaptés à leurs besoins.
Action recrut’ a ainsi permis de réduire d’environ 10% les abandons de recrutement parmi les offres déposées à Pôle emploi et de diminuer les délais de recrutement.
La place du numérique dans la recherche de candidats par les employeursFrance Travail
La multiplication des outils numériques destinés à faciliter le rapprochement de l’offre et de la demande d’emploi n’a pas pour autant modifié en profondeur les pratiques de recrutement des entreprises.
Pourquoi les employeurs ont (parfois) des difficultés à recruterFrance Travail
Le sujet des difficultés de recrutement s’invite régulièrement dans le débat public. Dans un contexte de chômage massif et en progression, l’existence d’emplois difficiles à pourvoir et par conséquent durablement vacants paraît difficilement compréhensible. Nos explications.
Mieux anticiper les besoins du marché du travail, enjeux et perspectives pour...France Travail
- LES ÉVOLUTIONS ÉCONOMIQUES, DE L’EMPLOI ET DU CHÔMAGE : UN POSSIBLE REBOND MAIS UN CHÔMAGE QUI RESTERA À UN NIVEAU ÉLEVÉ
- LES DEMANDEURS D'EMPLOI : DIVERSITÉ DES PUBLICS ET DE LEURS BESOINS
- LES EMPLOYEURS : DES INTENTIONS DE RECRUTEMENT QUI PROGRESSENT LÉGÈREMENT
ET DES PRATIQUES D’EMBAUCHE EN ÉVOLUTION ?
- DISPARITÉS RÉGIONALES ET LOCALES
DE L’EMPLOI ET DU CHÔMAGE
Mieux anticiper les besoins du marché du travail - Enjeux et perspectives op...France Travail
Dans quel contexte Pôle emploi va-t-il devoir agir aujourd’hui et au cours des mois suivants ? Quels sont les enjeux et besoins essentiels auxquels il faut que l’établissement soit en capacité de répondre, en cohérence avec la convention tripartite signée avec l’État et l’Unédic pour les années 2015 à 2018 et le projet stratégique 2015-2020 ?
La population des « cadres », statut spécifiquement français qui renvoie à des fonctions d’encadrement et d’expertise, a longtemps été considérée comme étant épargnée par le chômage. Depuis les années 1990 cependant, ce n’est plus totalement le cas : le taux de chômage des cadres augmente lors des périodes de mauvaise conjoncture économique (même s’il reste très inférieur à celui d’autres catégories socioprofessionnelles), et une partie des cadres connaissent l’expérience du chômage de longue durée : parmi les 48 120 cadres inscrits sur les listes de demandeurs d’emploi au premier trimestre 2010, 36% ont cumulé au moins 12 mois sur les listes au cours des deux ans qui ont suivi leur inscription.
Les cadres débutant un épisode de chômage ont des représentations diverses de leur situation, qui renvoient à l’hétérogénéité de leur vécu du monde du travail et de leurs aspirations. Malgré cette diversité de représentation, on observe cependant des étapes communes dans l’évolution des représentations qu’ont les cadres de leur épisode de recherche d’emploi (temps du retour sur soi, période de doute et d’incompréhension, période des concessions).
Au total, quatre grands types de trajectoires donnant lieu à une inscription de longue durée à Pôle emploi apparaissent :
Plus d’un tiers des cadres demandeurs d’emploi de longue durée restent inscrits pendant près de deux ans, en effectuant peu d’activité réduite, avant de sortir durablement des listes de demandeurs d’emploi.
Un deuxième ensemble de trajectoires, qui concernent un peu plus souvent les femmes est marqué par l’exercice rapide d’une activité réduite (tout en restant inscrit à Pôle emploi), qui dans la grande majorité des cas, précède une sortie durable des listes.
Un peu moins d’un tiers des cadres demandeurs d’emploi de longue durée connaissent une réinsertion longue et difficile, pouvant dans certains cas prendre la forme d’une transition longue vers la retraite.
Enfin, une situation assez particulière et limitée quantitativement (3% des hommes) est le cas des cadres demandeurs d’emploi connaissant une réinsertion via la création d’entreprise.
Dossier de presse Pôle emploi - Bilan des actions menées en 2015 et temps for...France Travail
Le directeur général de Pôle emploi, Jean Bassères, a présenté le 21 janvier dernier les résultats des 4 indicateurs de performance, du niveau national au niveau local, signes et illustrations du travail quotidien mené par les conseillers.
Les effets de la spécialisation des conseillers à l’emploi sur la relation à ...France Travail
L’expérimentation d’agences composées de conseillers spécialisés sur la relation aux entreprises pour les uns, sur l’accompagnement des demandeurs d’emploi pour les autres, permet d’éclairer les conditions de l’efficacité des services de Pôle emploi. Retour sur les résultats de cette expérimentation.
Pratiques et impact des activités réduitesFrance Travail
Ce document présente les résultats des travaux menés sur le thème de l’activité réduite, par cinq laboratoires sélectionnés dans le cadre d’un appel à propositions de recherches lancé par Pôle emploi avec le concours de son conseil scientifique.
Au-delà de la diversité des pratiques observables des activités réduites, plus souvent subies que choisies, leurs effets sont globalement positifs. En permettant de conserver un lien étroit au monde du travail, l’activité réduite évite le plus souvent de s’enfermer dans la précarité et de bénéficier d’un « effet tremplin » pour sortir du chômage et accéder à un emploi plus durable. De plus, dans un contexte où les formes particulières d’emploi se diffusent et deviennent de moins en moins atypiques, l’attitude des recruteurs peut bénéficier à ceux qui ont connu le temps partiel ou les emplois temporaires entrecoupés de périodes de chômage, dès lors que cette situation devient banale dans le métier considéré.
La période de mise en situation en milieu professionnel favorise et accélère ...France Travail
En 2019, 203 000 immersions professionnelles (PMSMP) ont été réalisées par 182 000 bénéficiaires.
91% des bénéficiaires recommanderaient la PMSMP à leur entourage et 95% des entreprises qui ont eu recours à ce dispositif le recommanderaient auprès d’autres entreprises.
72% des demandeurs d’emploi ayant bénéficié d’une immersion professionnelle ont accédé à l’emploi dans les douze mois qui suivent la fin du dispositif (contre 55% pour la population témoin).
Diversité et dynamiques des intermédiaires du marché du travailFrance Travail
Cet ouvrage rassemble les deux études menées conjointement par le Centre d’études de l’emploi, dans le cadre d’un appel à propositions de recherches lancé par Pôle emploi avec le concours de son conseil scientifique.
Il porte d’abord sur la dimension territoriale des intermédiaires du marché du travail. Il montre la diversité des acteurs dans les territoires, la variété de leurs échelles d’intervention, les formes de complémentarité mais aussi de concurrence qui peuvent se manifester, le rôle souvent central de Pôle emploi, ainsi que la nécessité d’agir de façon coordonnée pour assurer une intermédiation efficace sur le marché du travail et répondre à l’objectif de plus en plus souvent partagé de placement des demandeurs d’emploi.
L’ouvrage porte ensuite sur la dynamique relativement récente à l’œuvre dans le champ du marché du travail en ligne. Elle caractérise le rôle respectif des job boards, des agrégateurs et des multidiffuseurs d’offres. Elle témoigne d’une évolution forte au cours des dernières années, non achevée aujourd’hui, à laquelle Pôle emploi a participé de façon structurante.
Activ'projet, une prestation efficace d'accompagnement au projet professionnelFrance Travail
En 2019, 130 000 demandeurs d’emploi ont bénéficié de la prestation Activ’projet pour définir ou confirmer leur projet professionnel. L’accompagnement proposé est jugé utile par 9 bénéficiaires sur 10 ; il leur a permis d’y voir plus clair sur leurs compétences, de mieux valoriser leur expérience antérieure, d’être plus confiants et mobilisés dans leur recherche d’emploi et également de mieux appréhender le marché du travail.
Au final 75% des bénéficiaires estiment que la prestation leur a permis d’avancer sur leur projet professionnel. De plus, Activ’projet accélère l’accès à l’emploi et l’accès à l’emploi durable des bénéficiaires : 12 mois après la fin de la prestation, leur taux d’accès à l’emploi est supérieur de 3 points à celui d’une population témoin (48% contre 45%).
Depuis sa création, Pôle emploi a démontré sa solidité et sa capacité à évoluer, grâce à l’implication de ses 53 000 agents, et ce dans un environnement économique difficile. Dans la continuité des principes portés par « Pôle emploi 2015 », nous nous engageons aujourd’hui
à innover ensemble pour l’emploi.
Les offres diffusées par Pôle emploi au 1er trimestre 2017France Travail
Au cours du 1er trimestre 2017, 2,1 millions d’offres d’emploi nouvelles ont été diffusées par Pôle emploi, soit une hausse de 21,1% par rapport au 1er trimestre 2016. 39,6% de ces offres ont été collectées par Pôle emploi et 60,4% transmises par des sites partenaires.
Les métiers du support à l’entreprise enregistrent le plus grand nombre d’offres diffusées au 1er trimestre 2017, avec 16,6% des offres d’emploi. Ceux du commerce de la vente et de la grande distribution et ceux des services à la personne et à la collectivité suivent avec respectivement 15,5% et 12,9%, devant les métiers de l’industrie (12,0%).
La région Ile-de-France concentre 22,6% des offres diffusées par Pôle emploi au 1er trimestre. Elle est suivie par la région Auvergne-Rhône-Alpes avec 13,6% et Nouvelle Aquitaine (8,4%). La région Occitanie représente 8,2% des offres diffusées. A elles quatre, ces régions regroupent 52,8% de l’ensemble des offres diffusées.
Les cadres seniors demandeurs d'emploi : pratiques et difficultés de recherch...France Travail
Fin janvier 2021 un peu plus de 100 000 demandeurs d’emploi seniors (55 ans ou plus) recherchaient un emploi cadre. La perte d’emploi est une épreuve pour ces cadres seniors qui présentent des parcours professionnels variés et plutôt linéaires pour la moitié d’entre eux. Cette privation d’emploi souvent mal vécue ne favorise pas le deuil de l’emploi perdu nécessaire à un repositionnement professionnel sur le marché de l’emploi cadre. Mais ils sont surtout confrontés à une discrimination à l’embauche ayant trait à leur âge.
À leur entrée au chômage le poste recherché est souvent en miroir de l’emploi perdu. Or un nombre important de cadres seniors sont amenés à revoir à la baisse leurs critères de recherche d’emploi avec l’allongement du chômage. Leurs pratiques variées de recherche d’emploi montre une diversité de comportements face au chômage et à l’horizon de la retraite.
Leurs démarches de recherche d’emploi sont le plus souvent diversifiées et intenses. Ils sont aussi nombreux à avoir recours aux prestations d’accompagnement.
Pour favoriser le retour à l’emploi des cadres seniors différents leviers sont ainsi identifiés.
Par rapport à une population témoin comparable, les jeunes bénéficiaires de l’accompagnement intensif jeunes (AIJ) sont plus souvent en emploi 8 mois après leur entrée (+10 points), soit une hausse de 28%, et plus souvent en emploi durable (+5 points). Ils expriment également une satisfaction plus élevée de leur accompagnement.
Cette forme d’accompagnement leur permet d’être plus motivés (+27 points) et mieux outillés dans leur recherche d’emploi. Les jeunes sont plus mobilisés et utilisent de façon plus intensive les différents canaux de recrutement.
Licenciés pour inaptitude : les effets positifs de l'accompagnement par Pôle ...France Travail
Une action innovante d’accompagnement et de conseil en évolution professionnelle des demandeurs d’emploi licenciés pour inaptitude (appelée LINA) a été testée par Pôle emploi.
Accompagner les demandeurs d'emploi et les entreprises pendant le confinementFrance Travail
Pendant la période de confinement, une part importante de l’activité économique a été interrompue ou fortement réduite, entraînant une très forte baisse des recrutements et des retours à l’emploi. Dans le même temps, les agences de Pôle emploi ont temporairement cessé d’accueillir du public afin de prévenir la contagion du coronavirus.
La mobilisation de Pôle emploi pendant cette période a permis d’assurer le maintien des services aux demandeurs d’emploi et aux entreprises : garantir le bon paiement de l’indemnisation du chômage, répondre aux sollicitations, assurer l’inscription, notamment au travers du premier entretien, proposer des prestations d’accompagnement, accompagner les employeurs dans leurs recrutements prioritaires. Les enquêtes réalisées au cours de cette période montrent que grâce à ces actions, Pôle emploi est resté accessible pendant la période de confinement.
Le conseil en évolution professionnelle à Pôle emploiFrance Travail
Près de 6 demandeurs d’emploi sur 10 déclarent que leur conseiller les a aidés à devenir plus autonomes dans leur recherche d’emploi ou dans la construction de leur projet professionnel.
Action recrut’ : un dispositif permettant de lutter de manière efficace contr...France Travail
Pour lutter contre les difficultés de recrutement rencontrées par les entreprises, qui se sont fortement renforcées depuis mi 2021, Pôle emploi s’appuie sur le dispositif Action recrut’.
Ce dispositif, qui consiste à établir un diagnostic des offres d’emploi et des difficultés de recrutement, a permis de renforcer les échanges avec les employeurs et de mettre en place des services adaptés à leurs besoins.
Action recrut’ a ainsi permis de réduire d’environ 10% les abandons de recrutement parmi les offres déposées à Pôle emploi et de diminuer les délais de recrutement.
Etude Apec - Le recours aux intermédiaires du recrutementApec
Une étude qualitative de l'Apec sur les motivations des entreprises à recourir à des intermédiaires du recrutement.
Différentes logiques président à l’externalisation de
tout ou partie du processus de recrutement d’un
cadre. Trois situations-types se dégagent des entretiens
menés auprès d'entreprises et d'intermédiaires du recrutement.Elle apporte également un éclairage sur :
– le fonctionnement du marché du recrutement et l’impact du contexte économique,
– les enjeux liés au recrutement de cadres et l’importance du choix de l’intermédiaire
– et la connaissance qu’ont les entreprises, des acteurs et des évolutions au sein de ce marché.
Synthèse relative au bilan d’étape de la convention tripartite Etat / Unedic...France Travail
Un nouveau point d’étape a été présenté au comité de suivi de la convention tripartite, afin de partager les actions mises en œuvre et les premiers résultats.
Bilan d’étape de la convention tripartite Etat/Unédic/Pôle emploi Unédic
Un nouveau point d’étape a été présenté au comité de suivi de la convention tripartite, afin de partager les actions mises en oeuvre et les premiers résultats
Etude Apec - Perception du télétravail par les cadres, décembre 2022Apec
Sous l’effet des confinements successifs liés au Covid-19, le télétravail des cadres s’est durablement imposé.
Aujourd’hui, deux tiers des cadres télétravaillent de manière régulière, au moins un jour par semaine.
Si les cadres sont très majoritairement satisfaits de pouvoir télétravailler, de nouveaux questionnements se font jour en matière de qualité de vie au travail. En effet, en dépit de ses nombreux impacts positifs, le télétravail ne répond pas à lui seul aux fortes aspirations des cadres sur ce sujet.
PROFIL RH: répond aux besoins de recrutement de vos cadres et dirigeants, et au développement des compétences de vos collaborateurs par des formations et des programmes de coaching spécifiques à vos besoins.
N'hésitez pas à nous contacter pour toute éventuelle collaboration.
L'identification des competences dans le recrutement de cadresIouliaMikaloff
Les enjeux :
Lors d’un recrutement, les compétences recherchées varient selon les interlocuteurs et s’affinent au fur et à mesure.
> La notion de compétences reste imprécise pour nombre d’acteurs du recrutement et est souvent apparentée en premier lieu aux missions et activités techniques associées au poste à pourvoir.
> Les entreprises distinguent cependant trois types de compétences : techniques, transverses et comporetementales. Ces compétences peuvent toutefois avoir un sens différent selon les métiers cadres exercés.
> La liste initiale des compétences recherchées n’a pas la même importance et fait l’objet d’ajustements tout au long du processus de recrutement.
> L’identification et l’évaluation des compétences techniques permettent d’opérer un premier tri des candidatures reçues ; celles relatives aux compétences comportementales de départager les candidat∙e∙s restant∙e∙s.
> Ces processus d’identification et d’évaluation sont globalement peu outillés, même si des tentatives d’objectivation et de rationalisation existent.
> Les recruteurs procèdent à des ajustements en cas de difficulté de recrutement. Ceux-ci concernent essentiellement les compétences techniques jugées plus facilement perfectibles que les soft-skills.
> La logique « adéquationniste » qui voudrait rapprocher (y compris parfois automatiquement) compétences recherchées par les entreprises et compétences détenues par les cadres, est ainsi peu opérante dans les faits.
> Au-delà des compétences formalisées en amont et qui peuvent évoluer au cours du recrutement, la capacité des candidat∙e∙s à convaincre de leur motivation, à acquérir des compétences ou encore à s’intégrer au sein d’une équipe sont des éléments clés dans la prise de décision finale. Or il s’agit précisément des dimensions de compétences les plus difficilement objectivables.
Axes de travail :
1) Poursuivre la sensibilisation des acteurs économiques sur la gestion des compétences (au sens large).
2) Aider à mieux définir le besoin, en valorisant les référentiels et les outils existants.
3) S’outiller a minima pour suivre le processus d’évaluation des candidat∙e∙s. Par exemple, créer un document partagé entre les différentes parties prenantes du recrutement et d'une grille d'évaluation commune, pourrait permettre de faciliter le suivi des candidat∙e∙s.
4) Laisser la possibilité de prendre en compte d’autres dimensions dans l’appréciation du∙de la candidat∙e : intégra-tion dans le collectif de travail, motivation, intérêt pour le projet de l’entreprise, compétences inattendues, etc.
Dans le cadre de la Charte Entreprises & Quartiers, l’IMS avec l’appui d’Accenture, a mené une étude sur les best practices des entreprises destinées à faciliter l’accès à l’emploi des habitants des quartiers.
La durée de chômage au 4e trimestre 2023.pdfFrance Travail
Au 4e trimestre 2023, la durée d’inscription à France Travail, mesurée à partir de l’indicateur conjoncturel de durée au chômage (ICDC) s’établit à 350 jours.
Les retours à_l'emploi des DE au 4ème trimestre 2023France Travail
Au cours du 4e trimestre 2023, près de 81 800 demandeurs d’emploi inscrits en catégories A et B ont accédé à un emploi d’un mois ou plus, soit une baisse de 3,7% par rapport au 4e trimestre 2022. Sur la même période, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits en catégories A et B diminue de 0,1%.
Part des demandeurs d'emploi indemnisables : situation au 30 septembre 2023France Travail
Fin septembre 2023, 70,3 % des personnes inscrites à France Travail en catégories A, B, C ont un droit ouvert à l’indemnisation. Parmi celles-ci, 70,3 % sont indemnisées.
Ainsi, 49,4% des personnes inscrites à France Travail en catégories A, B, C sont indemnisées.
Les employeurs des salariés intermittents du spectacle au 3e trimestre 2023France Travail
Au cours du 3e trimestre 2023, 62 200 employeurs (+1,3% par rapport au 3e trimestre 2022) ont employé au moins un salarié intermittent du spectacle relevant du champ d’application des annexes 8 et 10 de l’Assurance chômage. Le nombre de salariés est également en hausse sur la même période (+1,4%), alors que le nombre de contrats de travail, la masse salariale et le volume d’heures travaillées sont en baisse (respectivement -2,1%, -2,4% et -2,8%).
Le contrôle de la recherche d'emploi en 2023France Travail
Au cours de l’année 2023, 523 400 contrôles de la recherche d’emploi ont été effectués, en hausse de 4,4% par rapport à 2022. 60% des contrôles ont été déclenchés par des requêtes ciblées. Un quart des contrôles sont faits sur une base aléatoire et 15% proviennent de signalements du conseiller référent.
Tableau de la filière maritime et fluviale en FranceFrance Travail
A l’occasion de la semaine de l’emploi maritime, France Travail publie sa nouvelle édition du tableau de la filière maritime et fluviale. En 2023, France Travail a ainsi proposé 418 000 offres d’emploi dans ce secteur aux 168 000 demandeurs d’emploi liés aux métiers maritimes et fluviaux.
ES Economie Verte 2023 en Région Provence-Alpes-Côte d'AzurFrance Travail
Dans la région, 16% de l’offre d’emploi concerne l’économie verte avec une évolution annuelle de +6%. La filière du bâtiment, énergies renouvelables, maîtrise de l’énergie est la plus représentée. Chiffres clés et tendances du secteur.
Plus de 58 900 offres ont été déposées à France Travail en un an au 30 juin 2023 : 5% pour les métiers verts et 95 % pour les métiers verdissants.
Demandeurs d'emploi indemnisés au 4e trimestre 2023France Travail
Au 4e trimestre 2023, 2 894 600 demandeurs d’emploi étaient indemnisés, en augmentation de 0,7% sur un trimestre et de 4,1% sur un an. Les bénéficiaires de l’Assurance chômage représentent 88,1% des personnes indemnisées au 4e trimestre 2023.
Les femmes demandeuses d'emploi inscrites à France Travail en 2023.pdfFrance Travail
Fin 2023, 48,8% des demandeurs d’emploi inscrits à France Travail en catégorie A sont des femmes. Depuis 2009, la part des femmes au sein des personnes inscrites en catégorie A est proche de celle observée au sein des personnes en emploi.
L'accès à l'emploi des demandeurs d'emploi inscrits à France Travail mesuré e...France Travail
Au cours des 6 mois suivant leur inscription en mars 2023, 45% des demandeurs d’emploi accèdent à un emploi d’un mois ou plus. Vingt-quatre mois après leur inscription en septembre 2021, 75% des demandeurs d’emploi accèdent à un emploi d’un mois ou plus.
Les employeurs des salariés intermittents du spectacle au 2e trimestre 2023 .pdfFrance Travail
Au cours du 2e trimestre 2023, 61 000 employeurs (+4,6% par rapport au 2e trimestre 2022) ont employé au moins un salarié intermittent du spectacle relevant du champ d’application des annexes 8 et 10 de l’Assurance chômage. Le nombre de salariés et la masse salariale sont également en hausse sur la même période (+3,6% et +3,1%), alors que le nombre de contrats de travail et le volume d’heures travaillées sont en baisse (respectivement -1,8% et -0,1%).
La durée de chômage augmente au 3e trimestre 2023.pdfFrance Travail
Au 3e trimestre 2023, la durée d’inscription à France Travail, mesurée à partir de l’indicateur conjoncturel de durée au chômage (ICDC) s’établit à 328 jours.
Part des demandeurs d'emploi indemnisables : situation au 30 juin 2023France Travail
En 2022, les dépenses d’indemnisation au titre des annexes 8 et 10 ont diminué de 13,8% du fait de la fin de l’année blanche et de la reprise d’activité.
Si la baisse de la productivité est effective dans toutes les économies développées... elle est particulièrement marquée en France. Au niveau national, cet essoufflement touche tous les secteurs, et plus particulièrement celui de l’industrie, usuellement caractérisé par des gains de productivité élevés. Depuis la crise Covid, le secteur industriel contribue pour 35 % environ à cette perte, alors qu’il ne représente que 9,3 % de la valeur ajoutée nationale brute en 2023. Dans ce contexte, est-il possible de mener une politique de réindustrialisation du pays sans y associer un objectif de hausse des gains de productivité ?Non rappelle ce Cube. Au contraire, ces deux objectifs, jusqu’alors indépendants l’un de l’autre, sont désormais deux défis à relever conjointement. En analysant les différents explications à la baisse de celle-ci observée en France et dans les autres économies développées, ce Cube suggère que l’augmenter en parallèle d’une politique de réindustrialisation sous-entend une réallocation des facteurs de production vers les entreprises industrielles à fort potentiel. Elle suppose également une une meilleure affectation des ressources.
Les effets de la spécialisation des conseillers de Pôle emploi
1. STATISTIQUES,
ÉTUDES ET ÉVALUATIONS AVRIL 2017 #33
ÉCLAIRAGES ET SYNTHÈSES
LES EFFETS DE LA SPÉCIALISATION
DES CONSEILLERS DE PÔLE EMPLOI
SOMMAIRE
p.2 La spécialisation des conseillers favorise
une meilleure délivrance des services aux
entreprises
p.5 La réussite de la nouvelle organisation repose
principalement sur la coopération entre les
conseillers « entreprise » et les conseillers
« demandeur d’emploi »
p.7 La spécialisation améliore la réponse aux
besoins de recrutement des employeurs
et le placement des demandeurs d’emploi
L’essentiel
La spécialisation des conseillers améliore la satisfaction des
besoins des employeurs et facilite le placement des demandeurs
d’emploi.
Dans le cadre de la convention tripartite 2015-2018 conclue avec l’État et
l’Unédic, Pôle emploi a introduit une nouvelle organisation fondée sur la
spécialisationdestâches.Elleconsisteàconfierlesrelationsauxemployeurs
à des conseillers qui y consacrent la totalité de leur temps de travail, les
autres conseillers étant en charge de l’accompagnement des demandeurs
d’emploi ou de la gestion des droits à indemnisation. L’évaluation réalisée
montre que cette spécialisation permet de mieux satisfaire les besoins
des employeurs et in fine de faciliter le placement des demandeurs
d’emploi. L’introduction des conseillers « entreprise » va en effet de pair
avec une intensification des relations avec les employeurs, une meilleure
identification de leurs besoins, ainsi qu’une capacité accrue de délivrance
de l’offre de service aux entreprises et de mise en relation des demandeurs
d’emploi avec les opportunités de recrutement.
Marie-José RABNER et Anne STEHLIN
Direction des Statistiques, des Études et de l’Évaluation
+39%
SUR LES OFFRES D’EMPLOI
BÉNÉFICIANT DES SERVICES
LES PLUS COMPLETS DE LA PART
DE PÔLE EMPLOI
(OFFRES EN « ACCOMPAGNEMENT »)
LE PLACEMENT
DES DEMANDEURS
D’EMPLOI PROGRESSE DE
La spécialisation des conseillers augmente les opportunités
de placement des demandeurs d’emploi en valorisant leurs
profils auprès des employeurs.
2. 2_ ÉCLAIRAGES ET SYNTHÈSES #33
En 2015, près de 4 200 conseillers « entreprise » consacrant 100% de leur temps à la relation aux employeurs ont été mis en
place, [cf. Encadré 1]. Cette réorganisation s’inscrit dans le droit fil des conclusions tirées d’une expérimentation de conseillers
dédiés aux services aux entreprises1
. Elle se traduit par une modification des équipes qui constituent les collectifs de travail dans
les agences. Dans la majorité des agences, les conseillers « entreprise », « demandeur d’emploi » et/ou « gestion des droits » sont
réunis au sein d’une même équipe. Dans un nombre limité d’agences, souvent d’assez grande taille, les conseillers sont répartis en
équipes plus homogènes, avec en particulier une équipe exclusivement composée de conseillers « entreprise ».
La spécialisation des conseillers favorise une meilleure délivrance
des services aux entreprises
La mise en place des conseillers « entreprise » a permis de développer les contacts avec les entreprises, d’améliorer le délivrance
des services et d’engager des démarches de prospection.
Le nombre de contacts avec les entreprises progresse
Les contacts « sortants » (conseillers vers les entreprises) progressent de 19% entre 2015 et 2016 sur la période de janvier à
septembreetlescontacts«entrants»(entreprisesversPôleemploi)s’accroissentde32%surlamêmepériode[cf.Graphiques1et2].
Les motifs des contacts sont la gestion des offres d’emploi, la promotion de profils de demandeurs d’emploi auprès des
employeurs [cf. Encadré 3], le conseil et le suivi des recrutements. Les observations de terrain témoignent du fait que les modes
de contact sont variés et généralement complémentaires : échanges téléphoniques, courriels et visites en entreprise (la visite
étant principalement réalisée pour une démarche de prospection).
Cette progression des contacts conduit à ce que les conseillers « entreprise » soient bien identifiés par la majorité des employeurs
interrogés (67%), ce qui répond à une demande déjà fortement exprimée en 2014 par les TPE-PME2
.
1. cf. Pour en savoir plus : Pôle emploi (2014b)
2. cf. Pour en savoir plus : Pôle emploi (2014a)
Encadré 1. La spécialisation des conseillers
Dans le cadre de la convention tripartite Etat/Unédic/Pôle emploi 2015-2018, Pôle emploi s’est engagé à poursuivre la
différenciation de son offre de services pour accélérer le retour à l’emploi des demandeurs d’emploi et mieux répondre
aux besoins des entreprises. La mise en place, courant 2015, de conseillers spécialisés dans les services aux entreprises
permet de proposer aux employeurs, tout au long de leurs recrutements, des interlocuteurs Pôle emploi spécialisés
dans la compréhension de leurs besoins et la mise en œuvre de l’offre de service qui leur est destinée.
Le conseiller « entreprise » met en œuvre l’offre de services aux entreprises. Pour cela, il anime la relation avec les
entreprises, mène des actions de prospection, conseille et informe les employeurs, vérifie et valide les offres d’emploi,
propose des profils de demandeurs d’emploi en réponse aux offres d’emploi.
Le conseiller « demandeur d’emploi » met en œuvre l’offre de services aux demandeurs d’emploi. Pour cela, il
réalise le diagnostic des besoins des demandeurs d’emploi, les accompagne dans leur recherche d’emploi (aide sur les
techniques de recherche d’emploi, proposition d’offres d’emploi, construction de parcours de formation…), valorise les
profils auprès d’employeurs, anime des ateliers pour les demandeurs d’emploi, assure une activité d’accueil physique
et téléphonique.
En collaboration avec les conseillers « demandeur d’emploi », les conseillers « entreprise » organisent des activités
telles que des rencontres d’employeurs avec des demandeurs d’emploi et des forums de recrutement au-cours
desquels les entreprises mènent des entretiens très rapides avec des candidats en général présélectionnés.
3. ÉCLAIRAGES ET SYNTHÈSES #33 _ 3
0
20 000
40 000
60 000
80 000
100 000
120 000
140 000
160 000
Graphique 1
NOMBRE DE CONTACTS «SORTANTS» À L’INITIATIVE DE PÔLE EMPLOI
Source : Système d’informations statistiques et de pilotage (SISP)
Graphique 2
NOMBRE DE CONTACTS «ENTRANTS» À L’INITIATIVE DE L’ENTREPRISE
Source : Système d’informations statistiques et de pilotage (SISP)
Les conseillers « entreprise » mobilisent mieux et plus souvent des services adaptés
aux besoins des entreprises
Les conseillers « entreprise » mettent en œuvre de mieux en mieux la palette de l’offre de services aux entreprises [cf. Encadré 2].
En premier lieu, la part des offres « en accompagnement », bénéficiant des services les plus complets de la part de Pôle emploi,
progresse légèrement entre 2015 et 20163
. En second lieu, la présélection de profils de demandeurs d’emploi à la demande des
recruteurs prend une place importante. Ainsi 41% des employeurs interrogés déclarent que les conseillers « entreprise » leur ont
proposé une sélection de profils en concordance avec les critères qu’ils avaient arrêtés et 24% se sont vu proposer des CV de
candidats dont les compétences et habiletés avaient été évaluées par Pôle emploi.
Toutefois, les conseillers estiment généralement que des marges de progression existent concernant d’autres volets de l’offre de
service : en particulier, le conseil en recrutement (fondé sur l’analyse de poste de travail et l’aide à l’entretien d’embauche) est
encore peu développé.
3. En septembre 2016, cette part est de 30% alors qu’elle n’était que de 28% un an plus tôt. Un écart de même ordre est observé sur la période janvier à septembre
0
100 000
200 000
300 000
400 000
500 000
600 000
700 000
800 000
900 000
1 000 000
2015
2016
2015
2016
4. 4_ ÉCLAIRAGES ET SYNTHÈSES #33
Encadré 2 : L’offre de services aux entreprises
Outre la prospection décrite dans l’encadré 3, deux niveaux de services sont proposés aux entreprises, selon leurs
besoins :
Les services d’appui au recrutement (socle de six services de base)
Pour qui ? Quels services ?
- Pour les entreprises sans difficulté particulière pour
organiser leurs recrutements
- Pour les offres d’emploi dont les caractéristiques
correspondent à des profils existants de demandeurs
d’emploi
- Ou au contraire, pour les cas où aucun demandeur d’emploi
ne correspond strictement à l’offre et où l’adaptation
au poste n’est pas possible dans les délais ou selon des
modalités acceptées par le recruteur
1. Recueil de l’offre d’emploi
2. Aide à la rédaction de l’offre
3. Diffusion de l’offre selon des modalités différenciées
4. Accès direct à des profils de candidats
5. Information sur le marché du travail
6. Information sur l’état d’avancement du recrutement
Les services d’accompagnement au recrutement (socle de six services de base + trois services additionnels)
Pour qui ? Quels services additionnels ?
- Pour les entreprises sans service de gestion des ressources
humaines
- Pour les offres qui ne correspondent pas strictement à
des profils de demandeurs d’emploi et pour lesquels une
transformation de la demande ou de l’offre dans les délais
du recrutement est possible
- Pour les entreprises dans une démarche d’engagement vis à
vis de demandeurs d’emploi éloignés de l’emploi
1.Présélection de candidats en fonction de critères établis
avec l’employeur
2. Conseil en recrutement (analyse de poste de travail
et aide à l’entretien d’embauche)
3. Actions d’adaptation au poste de travail
La spécialisation encourage la promotion de profils de demandeurs d’emploi et le
développement de la prospection auprès des entreprises
La promotion de profils de demandeurs d’emploi [cf. Encadré 3] accroit les opportunités de placement auprès d’entreprises qui
n’ont pas fait connaitre au préalable de besoins de recrutement. Ainsi, entre 2015 et 2016 (janvier à septembre), le nombre
de promotions de profils de demandeurs d’emploi a été multiplié par 2,7 et celles donnant lieu à un recrutement par 1,5
[cf. Graphique 3].
Graphique 3
ÉVOLUTION DU NOMBRE DE PROMOTIONS DE PROFIL DONNANT LIEU À UN RECRUTEMENT
Source : Système d’informations statistiques et de pilotage (SISP)
0
500
1000
1500
2000
2500
janv-15
févr-15
mars-15
avr-15
mai-15
juin-15
juil-15
août-15
sept-15
oct-15
nov-15
déc-15
janv-16
févr-16
mars-16
avr-16
mai-16
juin-16
juil-16
août-16
sept-16
5. ÉCLAIRAGES ET SYNTHÈSES #33 _ 5
La promotion de profils est largement pratiquée par les conseillers « entreprise » (88%) et semble faire école auprès de certains
conseillers«demandeurd’emploi»puisque19%d’entreeuxlapratiquentdepuisqu’ilsontpuobserverlesconseillers«entreprise»
dans cet exercice.
L’ensemble des conseillers s’entendent sur les dimensions pertinentes d’appréciation du candidat à promouvoir, telles que
son consentement à être promu, le contenu de son CV, son expérience professionnelle, ses compétences, sa disponibilité et
éventuellement sa mobilité géographique. Les demandeurs d’emploi sortant de formation constituent une cible privilégiée pour
la promotion de profils. Il faut aussi souligner que les conseillers « demandeur d’emploi » déclarent avoir tendance à proposer un
peu plus souvent des profils de demandeurs d’emploi éloignés de l’emploi. De même, 69% des conseillers « entreprise » et 59%
des conseillers « demandeurs d’emploi » estiment que la promotion de profils a permis de faire accéder à l’emploi des personnes
qui n’auraient pas été placées autrement.
La très large majorité des conseillers « entreprise » (90%) estime avoir fidélisé les entreprises auprès desquelles ils ont promu
et placé un demandeur d’emploi. Selon les conseillers « entreprise », les facteurs de réussite de la prospection en termes de
placement et de fidélisation des entreprises sont multiples. Mais le principal levier porte sur la connaissance de l’entreprise et de
son secteur d’activité. Cette appréciation confirme les résultats de l’étude menée en 2013-2014 auprès de TPE-PME, dans laquelle
les employeurs étaient nombreux à souhaiter être aidés par un conseiller au fait de leurs problématiques sectorielles4
.
La réussite de la nouvelle organisation repose principalement sur
la coopération entre les conseillers « entreprise » et les conseillers
« demandeur d’emploi »
L’introduction de la spécialisation des conseillers doit se faire au bénéfice du rapprochement de l’offre et de la demande d’emploi.
Ceci implique logiquement une coopération entre les professionnels en charge du volet « demande » et ceux en charge du volet
« offre ».
La spécialisation est vécue comme un facteur de progrès par l’ensemble des conseillers…
Elle permet en effet aux uns de consacrer plus de temps aux demandeurs d’emploi et aux autres de monter en compétence sur
les activités dédiées aux entreprises. La majorité des acteurs reconnaît la pertinence de la spécialisation pour les entreprises
(93% pour les conseillers « entreprise » et 88% pour les conseillers « demandeur d’emploi »).
Encadré 3. La prospection auprès des employeurs
En lien avec les objectifs du plan stratégique « Pôle emploi 2015 », les services aux entreprises de Pôle emploi
introduisent une nouvelle stratégie de prospection auprès des employeurs, axée sur la recherche d’opportunités de
placement pour les demandeurs d’emploi présents dans les « portefeuilles » des conseillers. Cette stratégie se décline
au travers de trois modalités complémentaires de prospection :
- La collecte « d’offres utiles » privilégie la recherche d’offres d’emploi correspondant aux profils des demandeurs
d’emploi accompagnés en agence.
- La « promotion mutualisée de profils » anticipe les besoins en recrutement des entreprises et conduit à présenter
à l’employeur un ensemble de profils de demandeurs d’emploi généralement proches de l’emploi (alors que cet
employeur n’a pas déposé d’offre d’emploi).
- La « promotion personnalisée de profils » propose aux employeurs (en l’absence d’offres déposée) des profils de
demandeurs d’emploi qui présentent des difficultés plus importantes à se reclasser que dans le cas précédent. Cette
modalité permet de valoriser des profils qui, a priori, ne correspondent pas exactement aux critères de recrutement
des entreprises, et favorise ainsi un élargissement des propositions de profils de demandeurs d’emploi sur des
métiers en tension.
4. cf. Pour en savoir plus : Pôle emploi (2004a)
6. 6_ ÉCLAIRAGES ET SYNTHÈSES #33
… mais sa portée est subordonnée à leur étroite collaboration
La coopération doit en effet permettre de proposer des profils à promouvoir, de positionner des candidatures sur des offres
et d’élaborer des plans d’action de prospection qui prennent appui à la fois sur les opportunités offertes par le tissu économique
et sur les profils des demandeurs d’emploi en portefeuille.
L’évaluation montre que 79% des conseillers « demandeur d’emploi » estiment coopérer avec leurs collègues conseillers
« entreprise ». De façon générale, les conseillers mettent en place des modes de coopération diversifiés [cf. Encadré 4]. Celles-ci se
développent plus aisément entre les conseillers « entreprise » et les conseillers « demandeur d’emploi » en charge d’une modalité
d’accompagnement intensif. Existent aussi des coopérations à l’échelle du bassin d’emploi qui permettent, selon les déclarations
de la moitié des directeurs d’agence, d’établir un relai téléphonique entre les équipes « entreprise » en cas de surcharge d’activité
et d’assurer ainsi une continuité de service qui peut aller jusqu’au « prêt » de conseiller « entreprise » pendant les congés estivaux.
Par ailleurs, 12% des conseillers « entreprise » déclarent parfois prospecter avec les autres conseillers « entreprise » du bassin
d’emploi.
Cependant, la coopération est encore en phase de structuration. Les responsables d’équipe déclarent prendre des initiatives pour
l’organiser, mais la majorité des conseillers « entreprise » (70%) et des conseillers « demandeur d’emploi » (64%) estiment pour
leur part que la coopération n’est pas encore suffisamment organisée et encadrée. Ils jugent que la communication entre les deux
familles de conseillers, et plus particulièrement le retour d’information auprès des conseillers « demandeur d’emploi » concernant
le placement de profils présentés aux entreprises, gagneraient à être mieux construits et pilotés par le management local.
Ceci permettrait notamment d’améliorer l’accompagnement des demandeurs d’emploi non retenus par les employeurs.
Encadré 4. Les modes de coopération entre conseillers
« entreprise » et conseillers « demandeur d’emploi »
Des stratégies concertées d’action « entreprise » /
« demandeur d’emploi » commencent à se mettre
en place, même si cela concerne encore un nombre
limité d’agences
Les échanges d’informations se développent
et s’institutionnalisent
Participation de conseillers « entreprise » aux réunions
des conseillers « demandeur d’emploi » et réciproquement
Identification de binômes / trinômes conseillers
« entreprise » / « demandeur d’emploi » référents
sur des secteurs professionnels ou géographiques
Co-construction des plans d’actions sur un (ou des)
secteur(s) : activités saisonnières par exemple.
Travail en commun sur des cohortes de demandeurs
d’emploi par métier :
• Qualification des profils
• Recherche d’offres ciblées, promotion de profils.
La coopération se développe au travers d’actions
menées en commun auprès des entreprises et des
demandeurs d’emploi
Petits déjeuners avec des entreprises travaillant ou ne
travaillant pas avec Pôle emploi : présentation de l’offre
de services et de profils.
Jobs datings ou forums, avec parfois préparation des
entretiens en amont avec les demandeurs d’emploi
Ateliers sectoriels pour les demandeurs d’emploi,
avec présence d’employeur(s),
Organisation en commun d’actions de recrutement
/ formation : méthode de recrutement par simulation,
préparation opérationnelle à l’emploi collective ou
individuelle.
Recherche d’offres et promotion des profils pour
les candidats MRS qualifiés non recrutés
Présence d’un conseiller « entreprise » aux bilans de
formations : rencontre des stagiaires, recherche d’offres
et promotion des profils
7. ÉCLAIRAGES ET SYNTHÈSES #33 _ 7
L’information sur les demandeurs d’emploi constitue le support principal de la coopération
entre conseillers
Les conseillers « demandeur d’emploi » ont la responsabilité de s’assurer que les CV des personnes qu’ils accompagnent sont
bien rédigés, actualisés de leurs expériences professionnelles et mis en ligne dans leur espace personnel sur pole-emploi.fr.
Tout CV transmis à un employeur doit être validé par un conseiller « entreprise » ou « demandeur d’emploi ». Les CV qui ont été
communiqués par le conseiller « demandeur d’emploi » et qui n’auraient pas été retenus par le conseiller « entreprise »5
, doivent
faire l’objet d’une alerte afin de mettre en place des actions correctives avec le demandeur d’emploi. La coopération s’articule ainsi
autour de l’information sur les candidats et leur CV, trait d’union entre les conseillers des deux catégories.
Or selon les conseillers «entreprise», l’information sur les candidatures susceptibles d’être soumises aux employeurs peut encore
faire l’objet d’améliorations. Ils estiment en effet que le nombre de profils qui leur sont transmis n’est pas toujours suffisant. De
plus, certaines candidatures pourraient être en meilleure adéquation avec les caractéristiques attendues par les employeurs. Par
ailleurs, la mise en forme des CV qui s’y rapportent peut encore progresser selon eux. C’est pourquoi le conseiller «entreprise» va
souvent chercher et sélectionner lui-même les candidatures qu’il valorisera auprès des employeurs.
La réussite de la nouvelle organisation semble meilleure dans les agences où des équipes
dédiées à la relation aux entreprises ont été mises en place
Acontrario du choix majoritaire privilégiant la mise en place d’équipes composites (regroupant conseillers « demandeur d’emploi »,
« entreprise » et « gestion des droits »), quelques agences ont retenu une organisation basée sur une équipe homogène de
conseillers « entreprise », disposant d’un manager dédié, leurs autres équipes professionnelles se répartissant les conseillers
« demandeur d’emploi » et les conseillers « gestionnaires de droit ». Cette organisation s’observe avant tout dans des agences
comportant un nombre élevé de conseillers et disposant de plus de trois équipes professionnelles.
Les résultats de ces équipes entièrement dédiées aux entreprises sont meilleurs que ceux des équipes « composites », tant au
niveau des contacts avec les entreprises qu’en termes de profils proposés aux employeurs. Ainsi, le nombre de promotions de
profils donnant lieu à un recrutement progresse de 72% pour les équipes « dédiées » et de 39% pour les équipes « composites »
entre 2015 et 2016 (janvier à septembre). Cet écart peut s’expliquer par un apprentissage accéléré de la part des équipes
dédiées qui, uniquement concentrées sur la relation aux entreprises, ont pu plus rapidement assimiler et mettre en œuvre l’offre
de services aux employeurs, améliorer leur connaissance du tissu économique local et développer leur expertise sectorielle.
Néanmoins, ce type d’organisation ne peut s’envisager aisément dans les petites agences.
La spécialisation améliore la réponse aux besoins de recrutement
des employeurs et le placement des demandeurs d’emploi
La spécialisation des conseillers va de pair avec une meilleure efficience du placement et de
l’accompagnement des demandeurs d’emploi
La mise en place de conseillers « entreprise » permet une meilleure présélection des candidats pour répondre aux besoins des
entreprises. Ainsi, pour aboutir à une embauche, le nombre de mises en relation de candidats avec les entreprises diminue entre
les premiers semestres 2015 et 2016. En 2016, pour obtenir un placement, 7 candidats ont été mis en relation, contre 9 en 2015.
Cette évolution témoigne d’un travail plus efficient de sélection des profils de la part des conseillers, en meilleure adéquation
avec les critères définis par l’employeur. Une conséquence en est que Pôle emploi parvient plus souvent à placer des demandeurs
d’emploi pour satisfaire les offres en accompagnement (qui bénéficient de l’offre de service la plus complète, et notamment d’un
service de présélection par Pôle emploi) : en 2016 (sur la période janvier à septembre), 80% des offres en accompagnement ont
été satisfaites par le placement d’un demandeur d’emploi, en augmentation de 17% par rapport à 2015 (ou +12 points, sur la
même période de janvier à septembre).
5. En raison de la forme (présentation du CV) et/ou du fond (expériences professionnelles, compétences, diplômes, …) ou encore par une mauvaise adéquation du profil au poste
8. 8_ ÉCLAIRAGES ET SYNTHÈSES #33
La satisfaction des employeurs enregistre une nette progression
La spécialisation des conseillers répond à une attente forte des employeurs et se traduit par une augmentation de leur satisfaction
par rapport à l’offre de service délivrée par Pôle emploi.
Ainsi la satisfaction des employeurs vis-à-vis de la dernière opération de recrutement effectuée s’est améliorée de +9,5 points
entre le 3e
trimestre 2014 et le 3e
trimestre 2016 (elle atteint ainsi 71% d’entreprises très ou assez satisfaites).
La moitié des employeurs interrogés dans le cadre de l’évaluation témoigne d’une satisfaction élevée, supérieure ou égale
à 7 sur 10, concernant les différents volets des services qui leur ont été délivrés : le site pole-emploi.fr, le mode de publication
des offres, l’aide apportée par le conseiller, la facilité à communiquer avec ce dernier, le délai dans lequel on leur a proposé des
candidats, le suivi du recrutement par le conseiller « entreprise ».
Enfin, depuis la mise en place de la spécialisation des conseillers, la moitié des entreprises ayant recruté déclarent un niveau de
satisfaction concernant la pertinence des profils de candidats proposés supérieur ou égal à 6 sur 10.
Ce changement d’organisation nécessite une période d’apprentissage
La comparaison des résultats des agences ayant expérimenté la spécialisation des conseillers entre 2013 et 2014 [cf. Encadré 5]
et de ceux des agences observées6
lors du déploiement en 2015 montre qu’un temps d’apprentissage est nécessaire pour arriver
au même niveau de performance. En effet, en 2015, les agences expérimentatrices présentent des résultats très supérieurs à ceux
des agences ayant mis en place plus tardivement des conseillers spécialisés (+18,3 points en termes de placement de demandeurs
d’emploi sur des offres qui bénéficient de services additionnels [cf. Graphique 4]). En 2016, en revanche, les agences ont des
résultatsnettementplusproches(+3,2pointspourlesagencesexpérimentatrices[cf.Graphique5]).Lesagencesexpérimentatrices
présentent encore un taux de placement plus élevé suite à la promotion de profils que celui des agences observées lors du
déploiement, ce qui laisse penser que cet indicateur devrait s’améliorer dans les agences qui se sont engagées plus tard dans la
démarche.
Graphique 4
ÉVOLUTION DE LA PART DES OFFRES EN ACCOMPAGNEMENT SATISFAITES PAR LE PLACEMENT
D’UN DEMANDEUR D’EMPLOI : COMPARAISON ENTRE AGENCES DE L’EXPÉRIMENTATION ET
AGENCES OBSERVÉES APRÈS DÉPLOIEMENT 2015
Source : Système d’informations statistiques et de pilotage (SISP)
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre
agences expérimentation 2015 agences observées 2015
6. Les agences observées sont celles auprès desquelles ont été menés l’évaluation et plus particulièrement les entretiens semi-directifs
9. ÉCLAIRAGES ET SYNTHÈSES #33 _ 9
Graphique 5
ÉVOLUTION DE LA PART DES OFFRES EN ACCOMPAGNEMENT SATISFAITES PAR LE PLACEMENT
D’UN DEMANDEUR D’EMPLOI : COMPARAISON ENTRE AGENCES DE L’EXPÉRIMENTATION ET
AGENCES OBSERVÉES APRÈS DÉPLOIEMENT 2016
Source : Système d’informations statistiques et de pilotage (SISP)
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre
agences expérimentation 2016 agences observées 2016
Encadré 5. L’évaluation de l’expérimentation
« conseillers dédiés » et ses résultats
L’évaluation de l’expérimentation « conseillers dédiés » (juillet 2013–mars 2014) a permis à 9 agences réparties dans
5 régions de tester 2 scenarii :
• Le premier scenario en « équipe composite » répartissait les conseillers « entreprise », au sein de toutes les équipes de
l’agence. Elles étaient animées par un responsable d’équipe dont le champ professionnel portait tant sur l’entreprise
que sur l’accompagnement des demandeurs d’emploi ou encore l’indemnisation.
• Dans le second scenario en « équipes dédiées », les conseillers « entreprise » ont été regroupés au sein d’une seule
équipe et les agents dédiés à l’accompagnement des demandeurs d’emploi rassemblés au sein d’une ou d’autres
équipes. Les responsables d’équipes sont alors spécialisés en relation entreprise ou en accompagnement des
demandeurs d’emploi.
L’évaluation a mis en exergue 3 résultats :
• Les « équipes dédiées » ont permis la réduction de 12 jours du délai entre l’expression du besoin de candidat par
l’entreprise et le recrutement. Sur la même période, ce délai augmente dans les agences témoins ne faisant pas
partie de l’expérimentation. L’effet est neutre pour les « équipes composites ».
• Une amélioration de la confiance des entreprises qui déclarent recommander à leur entourage professionnel
les services de Pôle emploi. La satisfaction et la confiance des entreprises progressent et l’image de Pôle emploi
s’améliore : +8 points quand les équipes sont dédiées et +7 points quand elles sont composites, par rapport à +3
points pour les équipes témoins.
• Une plus grande qualité de la mise en relation des demandeurs d’emploi sur les offres qui se traduit par un taux
moyen de transformation en placement plus élevé de 3 à 4 points au regard des résultats des agences témoins pour
les offres en accompagnement.
10. 10_ ÉCLAIRAGES ET SYNTHÈSES #33
Sources et méthodes :
Des entretiens semi-directifs, en face à face, ont été menés auprès de conseillers et de responsables de 22 agences
au cours du 1er
trimestre 2016, en collaboration avec le cabinet MENSIA Conseil.
Une enquête web auprès des conseillers « entreprise » et des conseillers « demandeur d’emploi » ainsi
qu’auprès des managers a été réalisée en juillet 2016. Elle a permis d’apprécier leur perception vis-à-vis de cette
nouvelle organisation, leur capacité à coopérer ainsi que de recueillir des éléments sur leurs modalités de travail.
Au total, 4 869 agents ont répondu à cette enquête.
Deux enquêtes téléphoniques auprès d’entreprises et de demandeurs d’emploi ont été réalisées en juin 2016,
afin d’évaluer leur connaissance et leur appréciation de la nouvelle organisation.
Les employeurs interrogés ont :
• soit bénéficié d’une promotion de profils sans avoir déposé d’offre (entre janvier 2015 et avril 2016),
• soit déposé une offre (en appui ou accompagnement), ou eu un contact avec Pôle emploi (à l’initiative
de l’établissement ou de Pôle emploi) ou fait une déclaration préalable à l’embauche (DPAE) entre mars
2014 et mars 2016.
Les entreprises dans le secteur du spectacle et celles déclarant être auto entrepreneuriales ont été exclues de
l’enquête. Il y a eu 2 423 entreprises répondantes.
Les demandeurs d’emploi interrogés étaient inscrits à Pôle emploi en mars 2016 en catégorie A, B ou C, en modalité
d’accompagnement suivi, guidé ou renforcé et ont bénéficié :
• soit de promotions de profils entre octobre 2015 et mai 2016
• soit d’actes d’intermédiation (mises en relation) entre janvier et avril 2016
2 500 demandeurs d’emploi ont répondu à l’enquête.
Un traitement des données administratives de Pôle emploi.
12. Directeur de la publication
Jean BASSÈRES
Directeur de la rédaction
Stéphane DUCATEZ
Réalisation
Direction des Statistiques, des Études et de l’Évaluation
Pôle emploi,
1 avenue du Docteur Gley
75987 Paris cedex 20
www.pole-emploi.org
ISSN2274-4126–Réf.10077
EN SAVOIR PLUS
Pôle emploi (2015) : Évaluation de la démarche de prospection auprès des entreprises : un impact positif sur le volume
et la qualité des recrutements, Éclairages Synthèses N°19
Pôle emploi (2014a) : Petites et très petites entreprises : besoins de recrutement et pratiques dédiées de Pôle emploi,
Études Recherches N°1
Pôle emploi (2014b) : Les effets de la spécialisation des conseillers à l’emploi sur la relation à l’entreprise :
les enseignements d’une expérimentation menée au sein de Pôle emploi, Éclairages Synthèses N°7
Pôle emploi (2014c) Les effets et modalités de mise en œuvre de la nouvelle offre de services aux entreprises :
un premier bilan à l’été 2014, Éclairages Synthèses N°8