Par rapport à une population témoin comparable, les jeunes bénéficiaires de l’accompagnement intensif jeunes (AIJ) sont plus souvent en emploi 8 mois après leur entrée (+10 points), soit une hausse de 28%, et plus souvent en emploi durable (+5 points). Ils expriment également une satisfaction plus élevée de leur accompagnement.
Cette forme d’accompagnement leur permet d’être plus motivés (+27 points) et mieux outillés dans leur recherche d’emploi. Les jeunes sont plus mobilisés et utilisent de façon plus intensive les différents canaux de recrutement.
Licenciés pour inaptitude : les effets positifs de l'accompagnement par Pôle ...France Travail
Une action innovante d’accompagnement et de conseil en évolution professionnelle des demandeurs d’emploi licenciés pour inaptitude (appelée LINA) a été testée par Pôle emploi.
Accompagner les demandeurs d'emploi et les entreprises pendant le confinementFrance Travail
Pendant la période de confinement, une part importante de l’activité économique a été interrompue ou fortement réduite, entraînant une très forte baisse des recrutements et des retours à l’emploi. Dans le même temps, les agences de Pôle emploi ont temporairement cessé d’accueillir du public afin de prévenir la contagion du coronavirus.
La mobilisation de Pôle emploi pendant cette période a permis d’assurer le maintien des services aux demandeurs d’emploi et aux entreprises : garantir le bon paiement de l’indemnisation du chômage, répondre aux sollicitations, assurer l’inscription, notamment au travers du premier entretien, proposer des prestations d’accompagnement, accompagner les employeurs dans leurs recrutements prioritaires. Les enquêtes réalisées au cours de cette période montrent que grâce à ces actions, Pôle emploi est resté accessible pendant la période de confinement.
La dématérialisation de l’inscription à Pôle emploiFrance Travail
La dématérialisation de l’inscription à Pôle emploi a des effets positifs sur la qualité de la prise en charge des demandeurs d’emploi.
La dématérialisation de l’inscription administrative et du traitement de la demande d’allocation, mise en place en 2016, a notamment pour objectif de libérer les conseillers de certaines tâches afin qu’ils puissent consacrer plus de temps à l’accompagnement des demandeurs d’emploi. L’entretien d’inscription réalisé par la suite avec un conseiller est désormais centré sur la situation professionnelle du demandeur d’emploi alors qu’auparavant, inscription administrative, traitement de la demande d’allocation et diagnostic de la situation professionnelle étaient effectués au cours d’un seul entretien.
La population des « cadres », statut spécifiquement français qui renvoie à des fonctions d’encadrement et d’expertise, a longtemps été considérée comme étant épargnée par le chômage. Depuis les années 1990 cependant, ce n’est plus totalement le cas : le taux de chômage des cadres augmente lors des périodes de mauvaise conjoncture économique (même s’il reste très inférieur à celui d’autres catégories socioprofessionnelles), et une partie des cadres connaissent l’expérience du chômage de longue durée : parmi les 48 120 cadres inscrits sur les listes de demandeurs d’emploi au premier trimestre 2010, 36% ont cumulé au moins 12 mois sur les listes au cours des deux ans qui ont suivi leur inscription.
Les cadres débutant un épisode de chômage ont des représentations diverses de leur situation, qui renvoient à l’hétérogénéité de leur vécu du monde du travail et de leurs aspirations. Malgré cette diversité de représentation, on observe cependant des étapes communes dans l’évolution des représentations qu’ont les cadres de leur épisode de recherche d’emploi (temps du retour sur soi, période de doute et d’incompréhension, période des concessions).
Au total, quatre grands types de trajectoires donnant lieu à une inscription de longue durée à Pôle emploi apparaissent :
Plus d’un tiers des cadres demandeurs d’emploi de longue durée restent inscrits pendant près de deux ans, en effectuant peu d’activité réduite, avant de sortir durablement des listes de demandeurs d’emploi.
Un deuxième ensemble de trajectoires, qui concernent un peu plus souvent les femmes est marqué par l’exercice rapide d’une activité réduite (tout en restant inscrit à Pôle emploi), qui dans la grande majorité des cas, précède une sortie durable des listes.
Un peu moins d’un tiers des cadres demandeurs d’emploi de longue durée connaissent une réinsertion longue et difficile, pouvant dans certains cas prendre la forme d’une transition longue vers la retraite.
Enfin, une situation assez particulière et limitée quantitativement (3% des hommes) est le cas des cadres demandeurs d’emploi connaissant une réinsertion via la création d’entreprise.
Le développement des aides à la mobilité géographique en 2015France Travail
En 2015, près de 370 000 aides à la mobilité ont été attribuées par Pôle emploi pour un total de 107 millions d’euros et ont concerné 125 000 bénéficiaires.
La période de mise en situation en milieu professionnel favorise et accélère ...France Travail
En 2019, 203 000 immersions professionnelles (PMSMP) ont été réalisées par 182 000 bénéficiaires.
91% des bénéficiaires recommanderaient la PMSMP à leur entourage et 95% des entreprises qui ont eu recours à ce dispositif le recommanderaient auprès d’autres entreprises.
72% des demandeurs d’emploi ayant bénéficié d’une immersion professionnelle ont accédé à l’emploi dans les douze mois qui suivent la fin du dispositif (contre 55% pour la population témoin).
Les aides à la mobilité géographique sont encore peu connues des demandeurs d...France Travail
Les aides à la mobilité dans le cadre de la recherche d’emploi restent les plus mobilisées et représentent comme les années précédentes près de la moitié de l’ensemble des aides attribuées. En revanche, la part des aides à la mobilité géographiques attribuées par Pôle emploi dans le cadre d’une reprise d’emploi a progressé entre 2016 et 2017 ( 5 points de pourcentage de plus) tandis que la part des aides au financement des frais de formation s’est légèrement réduite.
Licenciés pour inaptitude : les effets positifs de l'accompagnement par Pôle ...France Travail
Une action innovante d’accompagnement et de conseil en évolution professionnelle des demandeurs d’emploi licenciés pour inaptitude (appelée LINA) a été testée par Pôle emploi.
Accompagner les demandeurs d'emploi et les entreprises pendant le confinementFrance Travail
Pendant la période de confinement, une part importante de l’activité économique a été interrompue ou fortement réduite, entraînant une très forte baisse des recrutements et des retours à l’emploi. Dans le même temps, les agences de Pôle emploi ont temporairement cessé d’accueillir du public afin de prévenir la contagion du coronavirus.
La mobilisation de Pôle emploi pendant cette période a permis d’assurer le maintien des services aux demandeurs d’emploi et aux entreprises : garantir le bon paiement de l’indemnisation du chômage, répondre aux sollicitations, assurer l’inscription, notamment au travers du premier entretien, proposer des prestations d’accompagnement, accompagner les employeurs dans leurs recrutements prioritaires. Les enquêtes réalisées au cours de cette période montrent que grâce à ces actions, Pôle emploi est resté accessible pendant la période de confinement.
La dématérialisation de l’inscription à Pôle emploiFrance Travail
La dématérialisation de l’inscription à Pôle emploi a des effets positifs sur la qualité de la prise en charge des demandeurs d’emploi.
La dématérialisation de l’inscription administrative et du traitement de la demande d’allocation, mise en place en 2016, a notamment pour objectif de libérer les conseillers de certaines tâches afin qu’ils puissent consacrer plus de temps à l’accompagnement des demandeurs d’emploi. L’entretien d’inscription réalisé par la suite avec un conseiller est désormais centré sur la situation professionnelle du demandeur d’emploi alors qu’auparavant, inscription administrative, traitement de la demande d’allocation et diagnostic de la situation professionnelle étaient effectués au cours d’un seul entretien.
La population des « cadres », statut spécifiquement français qui renvoie à des fonctions d’encadrement et d’expertise, a longtemps été considérée comme étant épargnée par le chômage. Depuis les années 1990 cependant, ce n’est plus totalement le cas : le taux de chômage des cadres augmente lors des périodes de mauvaise conjoncture économique (même s’il reste très inférieur à celui d’autres catégories socioprofessionnelles), et une partie des cadres connaissent l’expérience du chômage de longue durée : parmi les 48 120 cadres inscrits sur les listes de demandeurs d’emploi au premier trimestre 2010, 36% ont cumulé au moins 12 mois sur les listes au cours des deux ans qui ont suivi leur inscription.
Les cadres débutant un épisode de chômage ont des représentations diverses de leur situation, qui renvoient à l’hétérogénéité de leur vécu du monde du travail et de leurs aspirations. Malgré cette diversité de représentation, on observe cependant des étapes communes dans l’évolution des représentations qu’ont les cadres de leur épisode de recherche d’emploi (temps du retour sur soi, période de doute et d’incompréhension, période des concessions).
Au total, quatre grands types de trajectoires donnant lieu à une inscription de longue durée à Pôle emploi apparaissent :
Plus d’un tiers des cadres demandeurs d’emploi de longue durée restent inscrits pendant près de deux ans, en effectuant peu d’activité réduite, avant de sortir durablement des listes de demandeurs d’emploi.
Un deuxième ensemble de trajectoires, qui concernent un peu plus souvent les femmes est marqué par l’exercice rapide d’une activité réduite (tout en restant inscrit à Pôle emploi), qui dans la grande majorité des cas, précède une sortie durable des listes.
Un peu moins d’un tiers des cadres demandeurs d’emploi de longue durée connaissent une réinsertion longue et difficile, pouvant dans certains cas prendre la forme d’une transition longue vers la retraite.
Enfin, une situation assez particulière et limitée quantitativement (3% des hommes) est le cas des cadres demandeurs d’emploi connaissant une réinsertion via la création d’entreprise.
Le développement des aides à la mobilité géographique en 2015France Travail
En 2015, près de 370 000 aides à la mobilité ont été attribuées par Pôle emploi pour un total de 107 millions d’euros et ont concerné 125 000 bénéficiaires.
La période de mise en situation en milieu professionnel favorise et accélère ...France Travail
En 2019, 203 000 immersions professionnelles (PMSMP) ont été réalisées par 182 000 bénéficiaires.
91% des bénéficiaires recommanderaient la PMSMP à leur entourage et 95% des entreprises qui ont eu recours à ce dispositif le recommanderaient auprès d’autres entreprises.
72% des demandeurs d’emploi ayant bénéficié d’une immersion professionnelle ont accédé à l’emploi dans les douze mois qui suivent la fin du dispositif (contre 55% pour la population témoin).
Les aides à la mobilité géographique sont encore peu connues des demandeurs d...France Travail
Les aides à la mobilité dans le cadre de la recherche d’emploi restent les plus mobilisées et représentent comme les années précédentes près de la moitié de l’ensemble des aides attribuées. En revanche, la part des aides à la mobilité géographiques attribuées par Pôle emploi dans le cadre d’une reprise d’emploi a progressé entre 2016 et 2017 ( 5 points de pourcentage de plus) tandis que la part des aides au financement des frais de formation s’est légèrement réduite.
Pratiques et impact des activités réduitesFrance Travail
Ce document présente les résultats des travaux menés sur le thème de l’activité réduite, par cinq laboratoires sélectionnés dans le cadre d’un appel à propositions de recherches lancé par Pôle emploi avec le concours de son conseil scientifique.
Au-delà de la diversité des pratiques observables des activités réduites, plus souvent subies que choisies, leurs effets sont globalement positifs. En permettant de conserver un lien étroit au monde du travail, l’activité réduite évite le plus souvent de s’enfermer dans la précarité et de bénéficier d’un « effet tremplin » pour sortir du chômage et accéder à un emploi plus durable. De plus, dans un contexte où les formes particulières d’emploi se diffusent et deviennent de moins en moins atypiques, l’attitude des recruteurs peut bénéficier à ceux qui ont connu le temps partiel ou les emplois temporaires entrecoupés de périodes de chômage, dès lors que cette situation devient banale dans le métier considéré.
Les demandeurs d'emploi bénéficiaires d'une reconnaissance de handicapFrance Travail
En 2018, 43% des demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance de handicap bénéficient d’un accompagnement spécialisé par Cap Emploi ou renforcé par Pôle emploi.
31% des demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance administrative de handicap accèdent à l’emploi au cours de l’année qui suit leur inscription.
Activ'projet, une prestation efficace d'accompagnement au projet professionnelFrance Travail
En 2019, 130 000 demandeurs d’emploi ont bénéficié de la prestation Activ’projet pour définir ou confirmer leur projet professionnel. L’accompagnement proposé est jugé utile par 9 bénéficiaires sur 10 ; il leur a permis d’y voir plus clair sur leurs compétences, de mieux valoriser leur expérience antérieure, d’être plus confiants et mobilisés dans leur recherche d’emploi et également de mieux appréhender le marché du travail.
Au final 75% des bénéficiaires estiment que la prestation leur a permis d’avancer sur leur projet professionnel. De plus, Activ’projet accélère l’accès à l’emploi et l’accès à l’emploi durable des bénéficiaires : 12 mois après la fin de la prestation, leur taux d’accès à l’emploi est supérieur de 3 points à celui d’une population témoin (48% contre 45%).
Les cadres seniors demandeurs d'emploi : pratiques et difficultés de recherch...France Travail
Fin janvier 2021 un peu plus de 100 000 demandeurs d’emploi seniors (55 ans ou plus) recherchaient un emploi cadre. La perte d’emploi est une épreuve pour ces cadres seniors qui présentent des parcours professionnels variés et plutôt linéaires pour la moitié d’entre eux. Cette privation d’emploi souvent mal vécue ne favorise pas le deuil de l’emploi perdu nécessaire à un repositionnement professionnel sur le marché de l’emploi cadre. Mais ils sont surtout confrontés à une discrimination à l’embauche ayant trait à leur âge.
À leur entrée au chômage le poste recherché est souvent en miroir de l’emploi perdu. Or un nombre important de cadres seniors sont amenés à revoir à la baisse leurs critères de recherche d’emploi avec l’allongement du chômage. Leurs pratiques variées de recherche d’emploi montre une diversité de comportements face au chômage et à l’horizon de la retraite.
Leurs démarches de recherche d’emploi sont le plus souvent diversifiées et intenses. Ils sont aussi nombreux à avoir recours aux prestations d’accompagnement.
Pour favoriser le retour à l’emploi des cadres seniors différents leviers sont ainsi identifiés.
Mieux anticiper les besoins du marché du travail - Enjeux et perspectives op...France Travail
Dans quel contexte Pôle emploi va-t-il devoir agir aujourd’hui et au cours des mois suivants ? Quels sont les enjeux et besoins essentiels auxquels il faut que l’établissement soit en capacité de répondre, en cohérence avec la convention tripartite signée avec l’État et l’Unédic pour les années 2015 à 2018 et le projet stratégique 2015-2020 ?
Portait statistique du demandeur d'emploi : 20 ans d'évolutionFrance Travail
Entre 1996 et 2015, les caractéristiques des demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi ont évolué, au rythme
des cycles économiques, mais également en lien avec les grandes tendances d’évolutions démographiques :
hausse de l’activité des seniors et de la participation des femmes au marché du travail.
Métiers de l'action sociale et de la santé : quelles sont les compétences dem...France Travail
Cette étude met en avant les compétences attendues et les pratiques de recrutement dans les métiers de l’action sociale et de la santé. L’expérience professionnelle et les compétences comportementales sont prépondérantes dans les métiers de l’action sociale, friands de tests lors des recrutements, tandis que le diplôme est un critère essentiel de recrutement dans les métiers de la santé, de nombreuses compétences étant acquises par la formation avant l’embauche. Pour pratiquement tous ces métiers, les capacités à communiquer, à s’adapter, à gérer le stress, à réagir à des évènements imprévus, à travailler en équipe et à prendre du recul, sont des compétences fortement demandées.
Les demandeurs d'emploi bénéficiaires d'une reconnaissance de handicap en 2020France Travail
En 2020, 41% des demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance de handicap bénéficient d’un accompagnement spécialisé par Cap Emploi ou renforcé par Pôle emploi.
30% des demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance administrative de handicap accèdent à l’emploi au cours de l’année qui suit leur inscription.
Les demandeurs d'emploi bénéficiaires d'une reconnaissance de handicapFrance Travail
En 2019, 44% des demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance de handicap bénéficient d’un accompagnement spécialisé par Cap Emploi ou renforcé par Pôle emploi.
33% des demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance administrative de handicap accèdent à l’emploi au cours de l’année qui suit leur inscription.
Les demandeurs d'emploi en situation de handicapFrance Travail
En France, les personnes en situation de handicap bénéficient de dispositions spécifiques pour favoriser leur accès à l’emploi. Malgré cela, leur situation sur le marché du travail demeure fragile. En effet, ces personnes sont plus souvent au chômage que le reste des actifs.
Parmi les demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance
administrative de handicap, 28% accèdent à l’emploi dans l’année qui suit leur inscription à Pôle emploi.
Pôle emploi les accompagne de façon plus renforcée et leur propose des formations adaptées. Par ailleurs un quart d’entre eux bénéficie d’un suivi au sein des structures spécialisées Cap emploi.
Les effets des nouvelles modalités de suivi et d'accompagnement des demandeur...France Travail
La nouvelle offre de services aux demandeurs d’emploi est la déclinaison des priorités assignées à Pôle emploi par la convention tripartite 2012-2014 (Etat, UNEDIC et Pôle emploi). Elle vise à favoriser le placement des demandeurs d’emploi par une personnalisation accrue de l’accompagnement et des services.
AU SORTIR DU CHÔMAGE, LA DYNAMIQUE DES MOBILITÉS ENTRE MÉTIERSFrance Travail
Identifier les métiers que les demandeurs d’emploi exerçaient avant de connaître le chômage et repérer ceux vers lesquels ils s’orientent quand ils sortent du chômage constituent de précieux éléments de compréhension et d’analyse des mobilités sur le marché du travail.
La place du numérique dans la recherche de candidats par les employeursFrance Travail
La multiplication des outils numériques destinés à faciliter le rapprochement de l’offre et de la demande d’emploi n’a pas pour autant modifié en profondeur les pratiques de recrutement des entreprises.
Diversité et dynamiques des intermédiaires du marché du travailFrance Travail
Cet ouvrage rassemble les deux études menées conjointement par le Centre d’études de l’emploi, dans le cadre d’un appel à propositions de recherches lancé par Pôle emploi avec le concours de son conseil scientifique.
Il porte d’abord sur la dimension territoriale des intermédiaires du marché du travail. Il montre la diversité des acteurs dans les territoires, la variété de leurs échelles d’intervention, les formes de complémentarité mais aussi de concurrence qui peuvent se manifester, le rôle souvent central de Pôle emploi, ainsi que la nécessité d’agir de façon coordonnée pour assurer une intermédiation efficace sur le marché du travail et répondre à l’objectif de plus en plus souvent partagé de placement des demandeurs d’emploi.
L’ouvrage porte ensuite sur la dynamique relativement récente à l’œuvre dans le champ du marché du travail en ligne. Elle caractérise le rôle respectif des job boards, des agrégateurs et des multidiffuseurs d’offres. Elle témoigne d’une évolution forte au cours des dernières années, non achevée aujourd’hui, à laquelle Pôle emploi a participé de façon structurante.
Mieux anticiper les besoins du marché du travail, enjeux et perspectives pour...France Travail
- LES ÉVOLUTIONS ÉCONOMIQUES, DE L’EMPLOI ET DU CHÔMAGE : UN POSSIBLE REBOND MAIS UN CHÔMAGE QUI RESTERA À UN NIVEAU ÉLEVÉ
- LES DEMANDEURS D'EMPLOI : DIVERSITÉ DES PUBLICS ET DE LEURS BESOINS
- LES EMPLOYEURS : DES INTENTIONS DE RECRUTEMENT QUI PROGRESSENT LÉGÈREMENT
ET DES PRATIQUES D’EMBAUCHE EN ÉVOLUTION ?
- DISPARITÉS RÉGIONALES ET LOCALES
DE L’EMPLOI ET DU CHÔMAGE
Quel usage des outils numériques pour la recherche d'emploi ?France Travail
Avec un taux d’utilisation d’Internet et un niveau d’équipement très proches de celui de l’ensemble de la population, les demandeurs d’emploi sont des « habitués » d’Internet et des nouvelles technologies : 96% d’entre eux les utilisent dans leur quotidien et 73% sont inscrits sur les réseaux sociaux.
Ces nouvelles technologies sont également mises à profit pour retrouver un emploi. Ainsi, 88% des demandeurs d’emploi mobilisent Internet pour effectuer des démarches effectives de recherche d’emploi comme consulter et répondre à des offres, envoyer des candidatures spontanées, déposer un CV en ligne (85%), mais aussi pour s’informer sur le marché du travail (66%), obtenir des conseils sur les techniques de recherche d’emploi comme la rédaction d’un CV ou d’une lettre de motivation, ou encore pour suivre des formations en ligne (14%). Les plus âgés et les moins diplômés utilisent toutefois moins les outils numériques.
Le site de Pôle emploi, pole-emploi.fr, est le site le plus consulté par les demandeurs d’emploi pour leur recherche d’emploi avec un taux d’utilisation de 87%, et 77% de ses utilisateurs sont satisfaits des informations qu’ils y trouvent. Le site est principalement consulté pour ses offres d’emploi, mais il offre également une gamme étendue de services qui se diversifient sans cesse (informations relatives au marché du travail, aides proposées, accompagnements en ligne…).
Pour autant, les canaux de recherche « en ligne » ne se substituent pas aux canaux « hors ligne ». Ceux-ci restent les plus utilisés et les plus efficaces pour retrouver un emploi, avec en tête la sollicitation du réseau personnel et professionnel (37% des retours à l’emploi). Les outils numériques apparaissent donc au final comme complémentaires aux moyens de recherche d’emploi traditionnels, et permettent de rendre plus efficaces les démarches de recherche d’emploi.
Montant de l'allocation chômage versée aux demandeurs d'emploi par l'assuranc...France Travail
Pour plus de 40 % des demandeurs d’emploi indemnisés, le montant d’allocation chômage est inférieur à 1 000 euros.
En juin 2016, le montant mensuel brut moyen de l’allocation chômage versée aux demandeurs d’emploi indemnisés par l’Assurance chômage est de 1172 euros (pour ceux qui travaillaient à temps complet ou à temps partiel), et de 1308 euros pour ceux qui travaillaient à temps complet.
Pour un demandeur d’emploi indemnisé sur deux, le montant de l’allocation est inférieur à 1052 euros ; pour trois demandeurs d’emploi indemnisés sur quatre, le montant est inférieur à 1291 euros.
Pratiques et impact des activités réduitesFrance Travail
Ce document présente les résultats des travaux menés sur le thème de l’activité réduite, par cinq laboratoires sélectionnés dans le cadre d’un appel à propositions de recherches lancé par Pôle emploi avec le concours de son conseil scientifique.
Au-delà de la diversité des pratiques observables des activités réduites, plus souvent subies que choisies, leurs effets sont globalement positifs. En permettant de conserver un lien étroit au monde du travail, l’activité réduite évite le plus souvent de s’enfermer dans la précarité et de bénéficier d’un « effet tremplin » pour sortir du chômage et accéder à un emploi plus durable. De plus, dans un contexte où les formes particulières d’emploi se diffusent et deviennent de moins en moins atypiques, l’attitude des recruteurs peut bénéficier à ceux qui ont connu le temps partiel ou les emplois temporaires entrecoupés de périodes de chômage, dès lors que cette situation devient banale dans le métier considéré.
Les demandeurs d'emploi bénéficiaires d'une reconnaissance de handicapFrance Travail
En 2018, 43% des demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance de handicap bénéficient d’un accompagnement spécialisé par Cap Emploi ou renforcé par Pôle emploi.
31% des demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance administrative de handicap accèdent à l’emploi au cours de l’année qui suit leur inscription.
Activ'projet, une prestation efficace d'accompagnement au projet professionnelFrance Travail
En 2019, 130 000 demandeurs d’emploi ont bénéficié de la prestation Activ’projet pour définir ou confirmer leur projet professionnel. L’accompagnement proposé est jugé utile par 9 bénéficiaires sur 10 ; il leur a permis d’y voir plus clair sur leurs compétences, de mieux valoriser leur expérience antérieure, d’être plus confiants et mobilisés dans leur recherche d’emploi et également de mieux appréhender le marché du travail.
Au final 75% des bénéficiaires estiment que la prestation leur a permis d’avancer sur leur projet professionnel. De plus, Activ’projet accélère l’accès à l’emploi et l’accès à l’emploi durable des bénéficiaires : 12 mois après la fin de la prestation, leur taux d’accès à l’emploi est supérieur de 3 points à celui d’une population témoin (48% contre 45%).
Les cadres seniors demandeurs d'emploi : pratiques et difficultés de recherch...France Travail
Fin janvier 2021 un peu plus de 100 000 demandeurs d’emploi seniors (55 ans ou plus) recherchaient un emploi cadre. La perte d’emploi est une épreuve pour ces cadres seniors qui présentent des parcours professionnels variés et plutôt linéaires pour la moitié d’entre eux. Cette privation d’emploi souvent mal vécue ne favorise pas le deuil de l’emploi perdu nécessaire à un repositionnement professionnel sur le marché de l’emploi cadre. Mais ils sont surtout confrontés à une discrimination à l’embauche ayant trait à leur âge.
À leur entrée au chômage le poste recherché est souvent en miroir de l’emploi perdu. Or un nombre important de cadres seniors sont amenés à revoir à la baisse leurs critères de recherche d’emploi avec l’allongement du chômage. Leurs pratiques variées de recherche d’emploi montre une diversité de comportements face au chômage et à l’horizon de la retraite.
Leurs démarches de recherche d’emploi sont le plus souvent diversifiées et intenses. Ils sont aussi nombreux à avoir recours aux prestations d’accompagnement.
Pour favoriser le retour à l’emploi des cadres seniors différents leviers sont ainsi identifiés.
Mieux anticiper les besoins du marché du travail - Enjeux et perspectives op...France Travail
Dans quel contexte Pôle emploi va-t-il devoir agir aujourd’hui et au cours des mois suivants ? Quels sont les enjeux et besoins essentiels auxquels il faut que l’établissement soit en capacité de répondre, en cohérence avec la convention tripartite signée avec l’État et l’Unédic pour les années 2015 à 2018 et le projet stratégique 2015-2020 ?
Portait statistique du demandeur d'emploi : 20 ans d'évolutionFrance Travail
Entre 1996 et 2015, les caractéristiques des demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi ont évolué, au rythme
des cycles économiques, mais également en lien avec les grandes tendances d’évolutions démographiques :
hausse de l’activité des seniors et de la participation des femmes au marché du travail.
Métiers de l'action sociale et de la santé : quelles sont les compétences dem...France Travail
Cette étude met en avant les compétences attendues et les pratiques de recrutement dans les métiers de l’action sociale et de la santé. L’expérience professionnelle et les compétences comportementales sont prépondérantes dans les métiers de l’action sociale, friands de tests lors des recrutements, tandis que le diplôme est un critère essentiel de recrutement dans les métiers de la santé, de nombreuses compétences étant acquises par la formation avant l’embauche. Pour pratiquement tous ces métiers, les capacités à communiquer, à s’adapter, à gérer le stress, à réagir à des évènements imprévus, à travailler en équipe et à prendre du recul, sont des compétences fortement demandées.
Les demandeurs d'emploi bénéficiaires d'une reconnaissance de handicap en 2020France Travail
En 2020, 41% des demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance de handicap bénéficient d’un accompagnement spécialisé par Cap Emploi ou renforcé par Pôle emploi.
30% des demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance administrative de handicap accèdent à l’emploi au cours de l’année qui suit leur inscription.
Les demandeurs d'emploi bénéficiaires d'une reconnaissance de handicapFrance Travail
En 2019, 44% des demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance de handicap bénéficient d’un accompagnement spécialisé par Cap Emploi ou renforcé par Pôle emploi.
33% des demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance administrative de handicap accèdent à l’emploi au cours de l’année qui suit leur inscription.
Les demandeurs d'emploi en situation de handicapFrance Travail
En France, les personnes en situation de handicap bénéficient de dispositions spécifiques pour favoriser leur accès à l’emploi. Malgré cela, leur situation sur le marché du travail demeure fragile. En effet, ces personnes sont plus souvent au chômage que le reste des actifs.
Parmi les demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance
administrative de handicap, 28% accèdent à l’emploi dans l’année qui suit leur inscription à Pôle emploi.
Pôle emploi les accompagne de façon plus renforcée et leur propose des formations adaptées. Par ailleurs un quart d’entre eux bénéficie d’un suivi au sein des structures spécialisées Cap emploi.
Les effets des nouvelles modalités de suivi et d'accompagnement des demandeur...France Travail
La nouvelle offre de services aux demandeurs d’emploi est la déclinaison des priorités assignées à Pôle emploi par la convention tripartite 2012-2014 (Etat, UNEDIC et Pôle emploi). Elle vise à favoriser le placement des demandeurs d’emploi par une personnalisation accrue de l’accompagnement et des services.
AU SORTIR DU CHÔMAGE, LA DYNAMIQUE DES MOBILITÉS ENTRE MÉTIERSFrance Travail
Identifier les métiers que les demandeurs d’emploi exerçaient avant de connaître le chômage et repérer ceux vers lesquels ils s’orientent quand ils sortent du chômage constituent de précieux éléments de compréhension et d’analyse des mobilités sur le marché du travail.
La place du numérique dans la recherche de candidats par les employeursFrance Travail
La multiplication des outils numériques destinés à faciliter le rapprochement de l’offre et de la demande d’emploi n’a pas pour autant modifié en profondeur les pratiques de recrutement des entreprises.
Diversité et dynamiques des intermédiaires du marché du travailFrance Travail
Cet ouvrage rassemble les deux études menées conjointement par le Centre d’études de l’emploi, dans le cadre d’un appel à propositions de recherches lancé par Pôle emploi avec le concours de son conseil scientifique.
Il porte d’abord sur la dimension territoriale des intermédiaires du marché du travail. Il montre la diversité des acteurs dans les territoires, la variété de leurs échelles d’intervention, les formes de complémentarité mais aussi de concurrence qui peuvent se manifester, le rôle souvent central de Pôle emploi, ainsi que la nécessité d’agir de façon coordonnée pour assurer une intermédiation efficace sur le marché du travail et répondre à l’objectif de plus en plus souvent partagé de placement des demandeurs d’emploi.
L’ouvrage porte ensuite sur la dynamique relativement récente à l’œuvre dans le champ du marché du travail en ligne. Elle caractérise le rôle respectif des job boards, des agrégateurs et des multidiffuseurs d’offres. Elle témoigne d’une évolution forte au cours des dernières années, non achevée aujourd’hui, à laquelle Pôle emploi a participé de façon structurante.
Mieux anticiper les besoins du marché du travail, enjeux et perspectives pour...France Travail
- LES ÉVOLUTIONS ÉCONOMIQUES, DE L’EMPLOI ET DU CHÔMAGE : UN POSSIBLE REBOND MAIS UN CHÔMAGE QUI RESTERA À UN NIVEAU ÉLEVÉ
- LES DEMANDEURS D'EMPLOI : DIVERSITÉ DES PUBLICS ET DE LEURS BESOINS
- LES EMPLOYEURS : DES INTENTIONS DE RECRUTEMENT QUI PROGRESSENT LÉGÈREMENT
ET DES PRATIQUES D’EMBAUCHE EN ÉVOLUTION ?
- DISPARITÉS RÉGIONALES ET LOCALES
DE L’EMPLOI ET DU CHÔMAGE
Quel usage des outils numériques pour la recherche d'emploi ?France Travail
Avec un taux d’utilisation d’Internet et un niveau d’équipement très proches de celui de l’ensemble de la population, les demandeurs d’emploi sont des « habitués » d’Internet et des nouvelles technologies : 96% d’entre eux les utilisent dans leur quotidien et 73% sont inscrits sur les réseaux sociaux.
Ces nouvelles technologies sont également mises à profit pour retrouver un emploi. Ainsi, 88% des demandeurs d’emploi mobilisent Internet pour effectuer des démarches effectives de recherche d’emploi comme consulter et répondre à des offres, envoyer des candidatures spontanées, déposer un CV en ligne (85%), mais aussi pour s’informer sur le marché du travail (66%), obtenir des conseils sur les techniques de recherche d’emploi comme la rédaction d’un CV ou d’une lettre de motivation, ou encore pour suivre des formations en ligne (14%). Les plus âgés et les moins diplômés utilisent toutefois moins les outils numériques.
Le site de Pôle emploi, pole-emploi.fr, est le site le plus consulté par les demandeurs d’emploi pour leur recherche d’emploi avec un taux d’utilisation de 87%, et 77% de ses utilisateurs sont satisfaits des informations qu’ils y trouvent. Le site est principalement consulté pour ses offres d’emploi, mais il offre également une gamme étendue de services qui se diversifient sans cesse (informations relatives au marché du travail, aides proposées, accompagnements en ligne…).
Pour autant, les canaux de recherche « en ligne » ne se substituent pas aux canaux « hors ligne ». Ceux-ci restent les plus utilisés et les plus efficaces pour retrouver un emploi, avec en tête la sollicitation du réseau personnel et professionnel (37% des retours à l’emploi). Les outils numériques apparaissent donc au final comme complémentaires aux moyens de recherche d’emploi traditionnels, et permettent de rendre plus efficaces les démarches de recherche d’emploi.
Montant de l'allocation chômage versée aux demandeurs d'emploi par l'assuranc...France Travail
Pour plus de 40 % des demandeurs d’emploi indemnisés, le montant d’allocation chômage est inférieur à 1 000 euros.
En juin 2016, le montant mensuel brut moyen de l’allocation chômage versée aux demandeurs d’emploi indemnisés par l’Assurance chômage est de 1172 euros (pour ceux qui travaillaient à temps complet ou à temps partiel), et de 1308 euros pour ceux qui travaillaient à temps complet.
Pour un demandeur d’emploi indemnisé sur deux, le montant de l’allocation est inférieur à 1052 euros ; pour trois demandeurs d’emploi indemnisés sur quatre, le montant est inférieur à 1291 euros.
Les métiers du transport et de la logistiqueFrance Travail
Le secteur du transport de l’entreposage représente près de 8% des salariés du secteur marchand non agricole, une part qui varie peu d’une région à l’autre. Cet emploi est très majoritairement masculin (73%), et le recours à l’intérim est fréquent.
Au cours des dernières années, l’emploi salarié dans les transports terrestres et l’entreposage qui regroupe les trois quart de l’emploi du secteur a été un peu plus dynamique que dans l’ensemble de l’économie.
Les différents métiers du transport et de la logistique représentent environ 1,9 million d’emplois et s’exercent dans le secteur du transport mais aussi dans l’industrie, le commerce ou dans d’autres secteurs.
Les ouvriers non qualifiés de la manutention et les conducteurs-livreurs embauchent de nombreux jeunes peu diplômés. Les conducteurs routiers ont des compétences spécifiques et les recrutements sont jugées difficiles par les employeurs. Les métiers de conducteurs légers ou de transport en commun offrent des opportunités d’emploi en seconde partie de carrière.
Taux de couverture par l'indemnisation des demandeurs d'emploi : situation au...France Travail
trimestre et +2,0 points sur un an), 8,8 % le sont au titre d’allocations de solidarité-Etat (proportion stable sur un trimestre et -0,4 point sur un an).
Fin septembre 2016, parmi les personnes indemnisables en catégories A,B,C ou DRE, 76,1% sont indemnisées, soit une baisse de 0,4 point sur un trimestre et de 2,1 points sur un an. Pour l’Assurance chômage, cette part, égale à 74,1%, est en baisse de 0,3 point sur un trimestre et de 2,1 points sur un an. Elle s’élève à 89,1% pour les bénéficiaires de la solidarité-Etat (-0,7 point sur un trimestre, comme sur un an).
Eclairages et synthèses n°14 - août 2015 :Aides mobilite géographique Pôle em...AVIE
Un recentrage sur les aides à la recherche d'emploi
Le remaniement, début 2014, des aides à la mobilité géographique attribuées par Pôle emploi s’est accompagné d’une augmentation du volume d’aides à la recherche d’emploi, tandis que le nombre d’aides à la reprise d’emploi se réduisait sensiblement.
Compte tenu de ce recentrage sur les aides à la recherche d’emploi et des nombreuses modifications des conditions d’attribution des aides (notamment sur la durée du contrat de travail) la situation au regard de l’emploi suite à l’obtention d’une aide, varie entre 2013 et 2014. Ainsi, en 2014, la moitié des bénéficiaires d’une aide à la mobilité géographique occupent un emploi six mois après l’obtention de l’aide contre huit sur dix en 2013. Cependant, la situation à six mois varie largement en fonction du type d’aide attribuée : près des trois quarts (73%) des bénéficiaires d’une aide à la reprise d’emploi occupent un emploi, pour seulement 45% des bénéficiaires d’aide à la recherche d’emploi.
Ce nouveau dispositif, dont les jeunes de moins de 30 ans et les plus diplômés sont les premiers utilisateurs, bénéficie toutefois davantage à des personnes en situation difficile qu’auparavant.
Bénéficiaires du CSP et sortie du dispositifUnédic
Cette étude suit le parcours des bénéficiaires du Contrat de sécurisation professionnelle (CSP) entrés dans le dispositif entre octobre 2011 et avril 2012. Cette étude est réalisée sur la base de données administratives (FNA).
L'étude décrit le profil des bénéficiaires de ce dispositif et mesure à quelle vitesse ils sortent des listes de demandeurs d’emploi, notamment en les comparant à des populations similaires n’ayant pas bénéficié de l’accompagnement en CSP.
Le Contrat de sécurisation professionnelle (CSP) vu par les licenciés économi...Unédic
Gatard et Associés a conduit pour l’Unédic en février-mars 2014, une étude qualitative auprès de 47 licenciés économiques afin d’approfondir les motivations et la décision des bénéficiaires à opter pour le CSP, et de faire un bilan de l’accompagnement apporté.
Dossier de référence sur le Contrat de sécurisation professionnelle (CSP)Unédic
Dans le cadre de la négociation sur le Contrat de sécurisation professionnelle ouverte le 27 octobre, les partenaires sociaux et l'État mettent à disposition du public un dossier de référence : travaux d'évaluation du dispositif, éléments de bilan financier et aspects réglementaires.
Les offres d'emploi diffusées par Pôle emploi au 4e trimestre 2016France Travail
2 millions d’offres nouvelles ont été diffusées au 4e trimestre 2016
Afin d’accroître la transparence du marché du travail, Pôle emploi a mis en place un «agrégateur des offres d’emploi». Les offres d’emploi diffusées par Pôle emploi et publiées sur le site internet de Pôle emploi proviennent ainsi de deux sources :
• les offres déposées directement à Pôle emploi par les employeurs ;
• les offres transmises par des sites partenaires pour rediffusion.
Au cours du 4e trimestre 2016, 2,0 millions d’offres d’emploi nouvelles ont été diffusées par Pôle emploi (en hausse de 21,4% par rapport au 4e trimestre 2015), ce qui porte à 7,4 millions le total des offres d’emploi diffusées en 2016 [cf. graphique 1].
36,3% de ces offres ont été collectées par Pôle emploi et 63,7% transmises par des sites partenaires.
L’enquête « Besoins en main-d’oeuvre » (BMO) est réalisée chaque année depuis 2002, à l’initiative de Pôle emploi avec le concours du Crédoc. Outil d’aide à la décision, cette enquête apporte un éclairage sur les attentes et les difficultés rencontrées par les employeurs en matière de recrutement. Elle mesure en effet les intentions de recrutement des employeurs pour l’année à venir, qu’il s’agisse de créations de postes ou de remplacements, ainsi que l’importance des difficultés envisagées et le recours à l’emploi saisonnier.
Ainsi, les employeurs entrevoient une amélioration de leurs perspectives d'embauche pour 2015 et de moindres difficultés à recruter.
Pourquoi les employeurs ont (parfois) des difficultés à recruterFrance Travail
Le sujet des difficultés de recrutement s’invite régulièrement dans le débat public. Dans un contexte de chômage massif et en progression, l’existence d’emplois difficiles à pourvoir et par conséquent durablement vacants paraît difficilement compréhensible. Nos explications.
S&I - ICDC - La durée d'inscription à Pôle emploi au 3è trimestre 2016France Travail
Au troisième trimestre 2016, la durée d’inscription à Pôle emploi, mesurée à partir de l’indicateur conjoncturel de durée au chômage (ICDC) s’établit à 384 jours. Si la conjoncture économique de ce trimestre se maintenait, un demandeur d’emploi resterait, en moyenne, inscrit près de 13 mois consécutifs à Pôle emploi. L’indicateur repart à la hausse après quatre trimestres consécutifs de baisse mais se situe cependant à un niveau bien inférieur à ce qu’il était un an auparavant.
Les effets de la spécialisation des conseillers à l’emploi sur la relation à ...France Travail
L’expérimentation d’agences composées de conseillers spécialisés sur la relation aux entreprises pour les uns, sur l’accompagnement des demandeurs d’emploi pour les autres, permet d’éclairer les conditions de l’efficacité des services de Pôle emploi. Retour sur les résultats de cette expérimentation.
Les publications sur la formation des demandeurs d'emploiFrance Travail
Les politiques de l’emploi dont le but est de maintenir et d’accroître les compétences des demandeurs d’emploi en vue d’une réinsertion durable sur le marché du travail, tout en surmontant les déséquilibres structurels de ce dernier, ont été largement utilisées dans l’Union européenne depuis ces vingt dernières années. Ce qui ressort des études empiriques sur la formation est que, si les impacts peuvent être positifs en matière de retour à l’emploi, ils sont généralement faibles et peuvent parfois même conduire à des effets adverses. Cette étude met l’accent sur l’effet observé et réel des différentes formations (prescrites par Pôle emploi) sur l’accès à l’emploi des sortants de formation de mars 2013 tout en proposant un éclairage qualitatif de l’efficacité des dispositifs basée sur l’appréciation des bénéficiaires.
Les aides à la mobilité géographique restent déterminantes dans le choix d'él...France Travail
Les aides à la mobilité géographique sont des aides financières proposées par Pôle emploi afin de permettre aux demandeurs d’emploi d’accéder à des emplois ou des formations éloignés de leur lieu de résidence. Si les jeunes et les diplômés du supérieur restent surreprésentés parmi les bénéficiaires des aides à la mobilité, le poids des moins de 30 ans a diminué entre 2017 et 2019 au profit notamment des plus de quarante ans.
La situation au regard de l’emploi retrouvé grâce à l’aide est relativement stable par rapport à 2017. Ainsi, l’emploi associé à l’aide est très souvent durable lorsqu’elle est attribuée dans le cadre d’une recherche d’emploi (85% d’emploi durable, 58% de CDI) ou d’une reprise d’emploi (71%). Pour ces aides, le taux de retour à l’emploi à 6 mois est relativement stable par rapport à 2017. La situation s’est en revanche améliorée pour les bénéficiaires des aides à la formation avec une part en emploi six mois après l’obtention de l’aide en hausse, confirmant la tendance déjà observée entre 2015 et 2017.
Dans la très grande majorité des cas, les aides à la mobilité, destinées à rendre le demandeur d’emploi plus mobile en lui évitant des difficultés financières et/ou en l’incitant à se déplacer, semblent bien répondre à leur vocation, témoignant d’un ciblage pertinent du public bénéficiaire. Elles sont particulièrement utiles aux demandeurs d’emploi ayant a priori des freins à la mobilité, de par leurs difficultés économiques et sociales ou leurs contraintes familiales. De surcroît, l’existence même du dispositif pourrait avoir des effets positifs sur la mobilité des demandeurs d’emploi : toutes choses égales par ailleurs, le seul fait d’être informé de la possibilité de recevoir une aide augmenterait la probabilité d’élargissement du périmètre de recherche d’emploi.
Durant l’année 2019, Pôle emploi Provence-Alpes-Côte d’Azur a mis en œuvre 62 310 actions de formation pour ses demandeurs d’emploi. Parmi les bénéficiaires, 57 % étaient demandeurs d’emploi identifiés PIC et/ou Demandeurs d’Emploi de Longue Durée. 91 % des bénéficiaires ont déclaré un gain professionnel et/ou personnel. Huit fois sur dix, ils ont estimé le temps d’attente avant d’entrer en formation rapide à correcte. En suivant une formation, il ont obtenu un gain de + 28 points sur le retour à l’emploi et 77 % sont satisfaits de l’emploi retrouvé.
Etude Apec/Pôle emploi - Les cadres seniors de 55 ans et plus demandeurs d'em...Apec
Des cadres seniors aux parcours professionnels variés, plutôt linéaires pour la moitié d’entre eux
Parmi les difficultés rencontrées dans la recherche d’emploi, les discriminations liées à l’âge jouent fortement
À l’entrée au chômage, un poste recherché souvent en miroir de l’emploi perdu
Différents leviers peuvent être actionnés par les cadres seniors pour surmonter les difficultés rencontrées dans leur recherche
La DARES a publié le 23 mars 2017 une étude sur l’insertion des jeunes sortant d’emploi d’avenir non marchand.
Les emplois d’avenir sont destinés aux jeunes peu diplômés et ayant des difficultés d’accès à l’emploi. Ces contrats aidés ont pour objectif de favoriser leur insertion professionnelle en leur proposant un emploi à temps plein, de longue durée et incluant un projet de formation.
Etude auprès de demandeurs d’emploi sur leurs attentes en matière d’accompagn...Unédic
Dans le cadre de ses travaux, le Bureau de l’Unédic suit avec attention la situation des personnes alternant fréquemment périodes d’emploi et de chômage. Cette situation touche un nombre croissant de personnes et concerne des périodes qui tendent à s’allonger. Afin de mieux connaître les besoins et les attentes de ces personnes en termes d’accompagnement à l’emploi, le Crédoc a réalisé une étude qualitative pour le compte de l’Unédic. 40 entretiens téléphoniques ont eu lieu en septembre et octobre 2014.
L'autonomie dans les parcours de recherche d'emploiFrance Travail
L’un des objectifs de l’accompagnement de Pôle emploi est de développer l’autonomie des demandeurs d’emploi dans leur recherche, c’est-à-dire leur capacité à élaborer leur projet professionnel, accéder à des formations, répondre à des offres d’emploi, passer des entretiens, et finalement trouver un emploi. Interrogés, les demandeurs d’emploi se disent majoritairement autonomes. Leur suivi sur 12 mois consécutifs fait apparaître que la probabilité de retrouver un emploi augmente avec le niveau d’autonomie déclaré, tandis que la récurrence ou la permanence du chômage diminuent.
Ce phénomène s’explique notamment par les comportements de recherche d’emploi des demandeurs d’emploi (utilisation des réseaux professionnels, envoi de candidatures spontanées, réponse à des offres d’emploi…), qui sont d’autant plus intenses et soutenus que le demandeur d’emploi déclare un niveau d’autonomie élevé. Ces comportements sont en effet corrélés avec le retour à l’emploi. Cependant, même pour une intensité de recherche d’emploi donnée, les demandeurs d’emploi qui s’estiment autonomes accèdent plus rapidement à l’emploi.
La direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques (DARES) a publié, le 25 octobre 2016, une étude sur la contrat de sécurisation professionnelle (CSP).
Une adhésion massive des licenciés au CSP:
Selon la DARES, plus de 80% des licenciés s'inscrivant à Pôle emploi sont éligibles au CSP et la quasi-totalité y adhèrent.
Le CSP est un dispositif qui s'inscrit dans le cadre de l'accompagnement individuel des salariés licenciés pour motif économique. Cet accompagnement tend à favoriser leur reclassement ou reconversion professionnelle. Les bénéficiaires perçoivent une allocation de sécurisation professionnelle (ASP), dont le montant est supérieur à celui du droit commun (ARE). En contrepartie ils ne perçoivent pas le bénéfice des salaires versés pendant le préavis de licenciement.
Des bénéficiaires du CSP satisfaits de leur accompagnement:
56% des bénéficiaires du CSP considèrent que l'accompagnement qu'ils ont reçu a amélioré leurs chances de retrouver un emploi contre un peu plus d'un tiers pour les autres demandeurs d'emploi. En effet, le suivi par un conseiller unique est fréquent en CSP. De même l'accès à la formation et aux prestations d'accompagnement est plus fréquent en CSP.
Des problèmes de financement:
La formation en CSP rencontre des problèmes de financement. En outre, les études sur la formation professionnelle font généralement apparaitre que les moins qualifiés ont moins accès aux formations que les qualifiés.
Ainsi, globalement, la DARES considère que le dispositif de CSP, dont l'accompagnement doit être intensif et personnalisé, est conforme au cahier de charges.
Etude Apec - Perceptions et pratiques des cadres en matière de formation cont...Apec
Une enquête de l'Apec qui fait le point sur plusieurs aspects de la formation continue :
- Les pratiques des cadres
- Leur perception des impacts de la formation continue
- Leur opinion concernant les politiques de formation
- Leur regard sur les objectifs poursuivis
- Leurs souhaits éventuels…
Etude Apec - Evolution de la rémunération des cadres - édition 2015Apec
L'édition 2015 de l'étude de l'Apec sur l'évolution de la rémunération des cadres.
Malgré des signes de reprise économique, les cadres restent dans l’expectative quant à leurs perspectives salariales. Ainsi seulement 32 % des cadres en poste pensent obtenir une augmentation en 2015, ce qui ne peut que conforter l’appréciation plutôt négative qu’ils portent sur l’évolution de leur pouvoir d’achat.
Même pour les cadres faisant preuve de volontarisme, rien n’est acquis. En effet, parmi les cadres ayant l’intention de demander une augmentation (49 % des cadres en poste), 44 % pensent réellement l’obtenir. S’agissant des perspectives de rémunération à l’horizon 3 - 5 ans, les cadres font une nouvelle fois preuve d’une prudence teintée de pessimisme: seulement 27 % jugent leurs perspectives salariales à moyen et long termes intéressantes alors qu’une large majorité de cadres semble résignée.
La stratégie pour l'emploi des personnes en situation de handicapAVIE
Il est nécessaire de poursuivre le travail de sensibilisation et de changement de re-gard sur le handicap. Il nous faut faire comprendre aux employeurs publics et privés que recruter une personne en situation de handicap c’est avant tout recruter de nouvelles compétences au service de la performance de leur organisation. Tant que l’embauche d’une personne en situation de handicap sera perçue comme une obligation légale, nous n’aurons pas gagné le combat de la pleine participation. Ce changement de regard concerne également les personnes en situation de handicap elles-mêmes, qui pour certaines encore n’osent pas déclarer leur handicap à leur employeur, ou qui, une fois en emploi ne s’auto-risent pas à penser plan de carrière et évolution professionnelle.
Sophie Cluzel Secrétaire d’État chargée des Personnes handicapées - Muriel Pénicaud Ministre du Travail - Olivier Dussopt Secrétaire d’État auprès du ministre de l’Action et des Comptes publics
(Extrait) Le réseau Cap emploi accompagne environ 23% des demandeurs d’emploi bénéficiaires de l’obligation d’emploi (DEBOE). La performance du réseau des 98 Cap emploi, fédéré et organisé de manière assez homogène à l’échelle départementale a gagné en lisibilité : objectifs largement atteints en matière d’entrée en formation, proportion importante de retours à l’emploi « durable » (46% de CDD d’une durée supérieure à 12 mois), capacité à appréhender les multiples situations liées au handicap en mobilisant les ressources offertes et/ou co-construites avec l’Agefiph et le FIPHFP dont les interventions complémentaires aux politiques et dispositifs de droit commun comportent essentiellement la mise à disposition de prestations et aides financières et l’animation de politiques visant à articuler les actions des nombreuses parties prenantes au travers de conventions et accords de partenariat. Le réseau des Cap emploi développe une solide offre de service au bénéfice des personnes en situation de handicap et des employeurs et s’inscrit dans le partenariat institutionnel local. Son professionnalisme est reconnu et apprécié, 71% des personnes accompagnées par les équipes des Cap emploi se déclarant satisfaites ou assez satisfaites de la prestation offerte (enquête Pôle emploi)9.
Quels besoins des chômeurs et employeurs en 2014 ?France Travail
Dans quel contexte Pôle emploi va-t-il devoir agir en 2014 ?
Pour répondre à cette question, nous avons analysé les dimensions macroéconomiques de l'emploi et du chômage, le fonctionnement du marché du travail et la diversité des besoins des régions et des territoires au regard des disparités en matière d’emploi et de chômage.
Bilan de l’année, faits marquants , chiffres clés, temps forts des activités… Retrouvez toutes les informations majeures de l’Unédic en 2014 dans son rapport d’activité.
Parmi l’ensemble des sortants d’une formation prescrite par Pôle emploi en 2015, 57% accèdent à un emploi dans les six mois qui suivent. Ce taux progresse de 1,3 point par rapport à 2014.
Le taux d’accès à l’emploi après une formation est en moyenne plus élevé pour les formations préalables à l’embauche (AFPR, POEI), pour les demandeurs d’emploi les plus jeunes et plus faible pour les demandeurs d’emploi de longue durée. La hausse du taux d’accès à l’emploi entre 2014 et 2015 est plus marquée pour les populations les plus éloignées de l’emploi (seniors, demandeurs d’emploi de longue durée).
Selon l’enquête « Sortants de formation », parmi les demandeurs d’emploi ayant terminé une formation en mars 2015 et retrouvé un emploi six mois plus tard, l’emploi retrouvé correspond dans près de deux tiers des cas à l’emploi recherché. L’expérience professionnelle et en particulier la multiplication des expériences professionnelles semblent être des atouts pour le reclassement. Enfin, près de neuf demandeurs d’emploi sur dix affirment que leur formation a répondu à leurs attentes et environ 90 % des demandeurs d’emploi ayant retrouvé un emploi sont satisfaits de l’emploi retrouvé.
Parmi l’ensemble des sortants d’une formation prescrite par Pôle emploi en 2015, 57% accèdent à un emploi dans les six mois qui suivent. Ce taux progresse de 1,3 point par rapport à 2014.
Le taux d’accès à l’emploi après une formation est en moyenne plus élevé pour les formations préalables à l’embauche (AFPR, POEI), pour les demandeurs d’emploi les plus jeunes et plus faible pour les demandeurs d’emploi de longue durée. La hausse du taux d’accès à l’emploi entre 2014 et 2015 est plus marquée pour les populations les plus éloignées de l’emploi (seniors, demandeurs d’emploi de longue durée).
Selon l’enquête « Sortants de formation », parmi les demandeurs d’emploi ayant terminé une formation en mars 2015 et retrouvé un emploi six mois plus tard, l’emploi retrouvé correspond dans près de deux tiers des cas à l’emploi recherché. L’expérience professionnelle et en particulier la multiplication des expériences professionnelles semblent être des atouts pour le reclassement. Enfin, près de neuf demandeurs d’emploi sur dix affirment que leur formation a répondu à leurs attentes et environ 90 % des demandeurs d’emploi ayant retrouvé un emploi sont satisfaits de l’emploi retrouvé.
Similaire à Accompagnement intensif des jeunes (20)
La durée de chômage au 4e trimestre 2023.pdfFrance Travail
Au 4e trimestre 2023, la durée d’inscription à France Travail, mesurée à partir de l’indicateur conjoncturel de durée au chômage (ICDC) s’établit à 350 jours.
Les retours à_l'emploi des DE au 4ème trimestre 2023France Travail
Au cours du 4e trimestre 2023, près de 81 800 demandeurs d’emploi inscrits en catégories A et B ont accédé à un emploi d’un mois ou plus, soit une baisse de 3,7% par rapport au 4e trimestre 2022. Sur la même période, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits en catégories A et B diminue de 0,1%.
Part des demandeurs d'emploi indemnisables : situation au 30 septembre 2023France Travail
Fin septembre 2023, 70,3 % des personnes inscrites à France Travail en catégories A, B, C ont un droit ouvert à l’indemnisation. Parmi celles-ci, 70,3 % sont indemnisées.
Ainsi, 49,4% des personnes inscrites à France Travail en catégories A, B, C sont indemnisées.
Les employeurs des salariés intermittents du spectacle au 3e trimestre 2023France Travail
Au cours du 3e trimestre 2023, 62 200 employeurs (+1,3% par rapport au 3e trimestre 2022) ont employé au moins un salarié intermittent du spectacle relevant du champ d’application des annexes 8 et 10 de l’Assurance chômage. Le nombre de salariés est également en hausse sur la même période (+1,4%), alors que le nombre de contrats de travail, la masse salariale et le volume d’heures travaillées sont en baisse (respectivement -2,1%, -2,4% et -2,8%).
Le contrôle de la recherche d'emploi en 2023France Travail
Au cours de l’année 2023, 523 400 contrôles de la recherche d’emploi ont été effectués, en hausse de 4,4% par rapport à 2022. 60% des contrôles ont été déclenchés par des requêtes ciblées. Un quart des contrôles sont faits sur une base aléatoire et 15% proviennent de signalements du conseiller référent.
Tableau de la filière maritime et fluviale en FranceFrance Travail
A l’occasion de la semaine de l’emploi maritime, France Travail publie sa nouvelle édition du tableau de la filière maritime et fluviale. En 2023, France Travail a ainsi proposé 418 000 offres d’emploi dans ce secteur aux 168 000 demandeurs d’emploi liés aux métiers maritimes et fluviaux.
ES Economie Verte 2023 en Région Provence-Alpes-Côte d'AzurFrance Travail
Dans la région, 16% de l’offre d’emploi concerne l’économie verte avec une évolution annuelle de +6%. La filière du bâtiment, énergies renouvelables, maîtrise de l’énergie est la plus représentée. Chiffres clés et tendances du secteur.
Plus de 58 900 offres ont été déposées à France Travail en un an au 30 juin 2023 : 5% pour les métiers verts et 95 % pour les métiers verdissants.
Demandeurs d'emploi indemnisés au 4e trimestre 2023France Travail
Au 4e trimestre 2023, 2 894 600 demandeurs d’emploi étaient indemnisés, en augmentation de 0,7% sur un trimestre et de 4,1% sur un an. Les bénéficiaires de l’Assurance chômage représentent 88,1% des personnes indemnisées au 4e trimestre 2023.
Les femmes demandeuses d'emploi inscrites à France Travail en 2023.pdfFrance Travail
Fin 2023, 48,8% des demandeurs d’emploi inscrits à France Travail en catégorie A sont des femmes. Depuis 2009, la part des femmes au sein des personnes inscrites en catégorie A est proche de celle observée au sein des personnes en emploi.
L'accès à l'emploi des demandeurs d'emploi inscrits à France Travail mesuré e...France Travail
Au cours des 6 mois suivant leur inscription en mars 2023, 45% des demandeurs d’emploi accèdent à un emploi d’un mois ou plus. Vingt-quatre mois après leur inscription en septembre 2021, 75% des demandeurs d’emploi accèdent à un emploi d’un mois ou plus.
Les employeurs des salariés intermittents du spectacle au 2e trimestre 2023 .pdfFrance Travail
Au cours du 2e trimestre 2023, 61 000 employeurs (+4,6% par rapport au 2e trimestre 2022) ont employé au moins un salarié intermittent du spectacle relevant du champ d’application des annexes 8 et 10 de l’Assurance chômage. Le nombre de salariés et la masse salariale sont également en hausse sur la même période (+3,6% et +3,1%), alors que le nombre de contrats de travail et le volume d’heures travaillées sont en baisse (respectivement -1,8% et -0,1%).
La durée de chômage augmente au 3e trimestre 2023.pdfFrance Travail
Au 3e trimestre 2023, la durée d’inscription à France Travail, mesurée à partir de l’indicateur conjoncturel de durée au chômage (ICDC) s’établit à 328 jours.
Part des demandeurs d'emploi indemnisables : situation au 30 juin 2023France Travail
En 2022, les dépenses d’indemnisation au titre des annexes 8 et 10 ont diminué de 13,8% du fait de la fin de l’année blanche et de la reprise d’activité.
Si la baisse de la productivité est effective dans toutes les économies développées... elle est particulièrement marquée en France. Au niveau national, cet essoufflement touche tous les secteurs, et plus particulièrement celui de l’industrie, usuellement caractérisé par des gains de productivité élevés. Depuis la crise Covid, le secteur industriel contribue pour 35 % environ à cette perte, alors qu’il ne représente que 9,3 % de la valeur ajoutée nationale brute en 2023. Dans ce contexte, est-il possible de mener une politique de réindustrialisation du pays sans y associer un objectif de hausse des gains de productivité ?Non rappelle ce Cube. Au contraire, ces deux objectifs, jusqu’alors indépendants l’un de l’autre, sont désormais deux défis à relever conjointement. En analysant les différents explications à la baisse de celle-ci observée en France et dans les autres économies développées, ce Cube suggère que l’augmenter en parallèle d’une politique de réindustrialisation sous-entend une réallocation des facteurs de production vers les entreprises industrielles à fort potentiel. Elle suppose également une une meilleure affectation des ressources.
1. ÉCLAIRAGES ET SYNTHÈSES #28 _ 1
STATISTIQUES,
ÉTUDES ET ÉVALUATIONS
ÉCLAIRAGES ET SYNTHÈSES
L’ACCOMPAGNEMENT INTENSIF
DES JEUNES DEMANDEURS
D’EMPLOI (AIJ)
JANVIER 2017 # 28
SOMMAIRE
p.3 Les principales difficultés des bénéficiaires
de l’AIJ sont liées à leur positionnement
sur le marché du travail
À profil identique, les bénéficiaires de l’AIJ
se reclassent mieux et sont plus satisfaits
p.5 Les jeunes en AIJ sont plus motivés
et recherchent plus activement
L’essentiel à retenir
Des effets positifs sur l’insertion et l’activation
de la recherche d’emploi
Au sein de Pôle emploi un accompagnement spécifique est mis en place
pour certains jeunes demandeurs d’emploi : l’accompagnement intensif
jeunes. Une comparaison rigoureuse avec une population témoin a permis
de mesurer les effets de cet accompagnement sur différents aspects :
motivation, stratégie de recherche, satisfaction des jeunes, accès et retour
à l’emploi.
Par rapport à une population témoin comparable, les jeunes bénéficiaires
de l’accompagnement intensif jeunes (AIJ) sont plus souvent en emploi
8 mois après leur entrée (+10 points), soit une hausse de 28%, et
plus souvent en emploi durable (+5 points). Ils expriment également
une satisfaction plus élevée de leur accompagnement. Cette forme
d’accompagnement leur permet d’être plus motivés (+27 points) et
mieux outillés dans leur recherche d’emploi.Les jeunes sont plus mobilisés
et utilisent de façon plus intensive les différents canaux de recrutement.
L’accompagnement intensif se caractérise par des entretiens réguliers
et des contacts fréquents avec un conseiller Pôle emploi exclusivement
dédié à cette activité.
Guillaume BLACHE et Danielle GRECO
Direction des Statistiques, des Études et de l’Évaluation
L’accompagnement accroît sensiblement les chances
d’accès à l’emploi en renforçant la motivation des jeunes
et en intensifiant leur recherche d’emploi.
28%
LE TAUX DE RETOUR À
L’EMPLOI DES JEUNES
AU BOUT DE 8 MOIS
L’AIJ
A AUGMENTÉ DE
2. 2_ ÉCLAIRAGES ET SYNTHÈSES #28
1.Accord national interprofessionnel du 7 avril 2011 sur l’accompagnement des jeunes demandeurs d’emploi dans leur accès dans l’emploi qui confiait à Pôle emploi l’accompagnement
des jeunes diplômés de niveau CAP à bac+2.
2. Cette méthode suppose que l’ensemble des variables permettant d’expliquer simultanément l’entrée dans l’accompagnement et l’insertion sur le marché du travail soient prises en
compte dans l’appariement entre bénéficiaires et non-bénéficiaires. L’utilisation conjointe de données administratives (Fichier historique des demandeurs d’emploi) et de données
d’enquête a permis d’intégrer un nombre important de variables et de réduire le nombre de variables inobservables contribuant ainsi à améliorer la qualité de l’appariement.
L’accompagnement intensif jeunes (AIJ) a été mis en place en septembre 2014 en capitalisant des expériences antérieures développées
dans le cadre de l’ANI jeunes1
et de l’expérimentation des clubs jeunes dans les zones urbaines sensibles [cf. en savoir plus].
L’AIJ s’adresse à des jeunes qui ont des difficultés importantes pour s’insérer durablement sur le marché du travail et repose sur
des conseillers « emploi » qui dédient 100% de leur temps à l’accompagnement de jeunes, soit de façon individuelle soit de façon
collective [cf. encadré 1].
Afin d’évaluer l’impact de cet accompagnement, une enquête a été réalisée en juin 2016 auprès de jeunes entrés en AIJ en octobre
2015 ainsi que d’une population témoin constituée de jeunes demandeurs d’emploi en accompagnement renforcé [cf. encadré 2].
La comparaison des résultats s’est appuyée sur une méthode d’appariement permettant de gommer les différences de caractéristiques
des deux populations ; les écarts de résultats constatés entre les deux groupes peuvent donc être directement liés à la différence entre
leurs modes d’accompagnements, intensif jeunes dans un cas, renforcé dans l’autre [cf. sources et méthodes] 2
.
Encadré 1. Le dispositif AIJ et ses modalités de mise en œuvre
L’accompagnement intensif jeunes (AIJ) s’adresse aux demandeurs d’emploi âgés de moins de 26 ans (les clubs dans
les territoires de la politique de la ville permettent l’accès jusqu’à 29 ans) en difficulté sur le marché du travail soit
parce qu’ils n’arrivent pas à s‘insérer durablement sur le marché du travail soit parce qu’ils sont en risque de devenir
demandeurs d’emploi de longue durée. Mis en place depuis septembre 2014, le dispositif a enregistré 154 000 entrées
à fin juillet 2016, soit environ 6 700 jeunes chaque mois.
L’AIJ est mis en oeuvre par 788 conseillers de Pôle emploi, exclusivement dédiés à cette activité et dont les postes sont
cofinancés par des fonds européens.
L’accompagnement des jeunes peut prendre deux formes :
• Un accompagnement individuel d’une durée de 6 mois qui repose sur des entretiens individuels réguliers et peuvent
être complétés par des séquences collectives. Les conseillers qui pratiquent cette forme d’accompagnement suivent
entre 50 et 70 jeunes.
• Un accompagnement collectif d’une durée de 3 mois qui repose sur une animation collective d’un groupe de jeunes
demandeurs d’emploi. Les conseillers suivent entre 12 et 15 jeunes. Cette forme d’accompagnement est moins
répandue ; elle ne concerne que 3% des bénéficiaires.
Dans les deux cas, un suivi dans l’emploi ou la formation, selon les besoins, est réalisé.
Encadré 2. Les différentes modalités d’accompagnement des
demandeurs d’emploi
Depuis le premier semestre 2013, l’accompagnement des demandeurs d’emploi par Pôle emploi est assuré selon trois
modalités :
• la modalité « suivi » s’adresse aux demandeurs d’emploi les plus proches du marché travail et les plus autonomes
dans leur recherche,
• l’accompagnement « guidé » est destiné aux demandeurs d’emploi ayant besoin d’avoir un appui régulier dans leur
recherche d’emploi,
• l’accompagnement « renforcé » concerne les demandeurs d’emploi ayant besoin d’être fortement et individuellement
accompagné dans leur recherche d’emploi et pour l’élaboration de leur projet professionnel.
3. ÉCLAIRAGES ET SYNTHÈSES #28 _ 3
Les principales difficultés des bénéficiaires de l’AIJ sont liées
à leur positionnement sur le marché du travail
Les critères d’éligibilité à l’AIJ se sont élargis par rapport à ceux de l’ANI jeunes et de l’expérimentation des « clubs jeunes ZUS »
dans la mesure où ne sont plus pris en compte le niveau de formation ni le territoire de résidence des jeunes. Les conseillers Pôle
emploi disposent donc d’une certaine marge de manoeuvre dans l’orientation des jeunes vers ce dispositif.
Les principales difficultés exprimées par les jeunes sont de l’ordre du positionnement sur le marché du travail.Ainsi, 68% des jeunes
bénéficiaires de l’AIJ estiment avoir des difficultés à trouver un emploi dans leur domaine de compétences. Ils déclarent par ailleurs
manquer d’expérience professionnelle (59% d’entre eux). Enfin, 3 sur 10 pensent avoir un niveau insuffisant de formation et des
problèmes de mobilité géographique. Dans leur ensemble, les difficultés ressenties sont de même nature et de même intensité
pour les bénéficiaires de l’AIJ que pour la population témoin.
Les jeunes entrés en AIJ présentent en moyenne des caractéristiques plus favorables au regard de l’insertion dans l’emploi, par
rapport aux jeunes en accompagnement renforcé. Ils ont globalement un niveau de formation plus élevé : sur l’ensemble des
entrées depuis septembre 2014, 28% ont un niveau supérieur ou égal à bac+2 contre 16% pour les jeunes non bénéficiaires
(10% ont un niveau à bac+3 et plus contre 6% pour la population témoin), et 64% des bénéficiaires ont un niveau de formation
au moins équivalent au Bac contre près de 50 % pour les non-bénéficiaires.
Les bénéficiaires ont par ailleurs un passé professionnel marqué par des durées cumulées de chômage moins longues et ont une
plus faible récurrence au chômage. Sur l’ensemble des entrées, près d’1 bénéficiaire sur 2 a une durée d’inscription inférieure à
3 mois contre 1 sur 3 pour les non-bénéficiaires. Si les fins de contrats restent le premier motif d’inscription à Pôle emploi, 23%
de l’ensemble des bénéficiaires sont des primo-entrants contre 16% pour les jeunes non-bénéficiaires.
L’analyse « toutes choses égale par ailleurs » confirme l’ensemble de ces constats [cf.Annexe sur pole-emploi.org].
À profil identique, les bénéficiaires de l’AIJ se reclassent mieux
et sont plus satisfaits
Les différences de caractéristiques observables entre bénéficiaires et non-bénéficiaires étant non négligeables, il est nécessaire
de prendre en compte le biais dit de « sélection »3
. Ce dernier sera corrigé par l’intermédiaire d’une méthode statistique
permettant de rendre comparables a posteriori bénéficiaires et non-bénéficiaires sur un ensemble de variables observables
[cf. sources et méthodes].
L’AIJ améliore de façon significative l’accès et le retour à l’emploi
L’effet moyen du passage par l’AIJ sur l’insertion professionnelle des jeunes est significativement positif [cf. infographie 1].
3. Ce type de biais se manifeste lorsque les bénéficiaires et non-bénéficiaires ne sont initialement pas comparables. La différence de résultats (ex : par rapport à l’emploi) entre les deux
groupes peut alors s’expliquer en dehors de tout effet lié à la participation à l’AIJ.
Infographie 1
ESTIMATION DE L’EFFET MOYEN
SUR L’EMPLOI DU PASSAGE EN AIJ
1. Bénéficiaires entrés en AIJ au mois d’octobre
2015
2. Demandes d’emploi en fin de mois des jeunes
de septembre 2015 en accompagnement renfor-
cé, hors suivi délégué externe
Méthode : appariement sur le score de propen-
sion
Seuils de significativité : * 10%; ** 5%; *** 1%
Source : enquête auprès des bénéficiaires de l’AIJ
et d’une population témoin (juin 2016) et Fichier
Historique (FH) des demandeurs d’emploi
Accès à l’emploi
d’octobre 2015
à juillet 2016
En emploi
durable
en juillet 2016
En emploi en
juillet 2016
BÉNÉFICIAIRES
AIJ1
ÉCART
67,4%
45,7%
28,3%
POPULATION
DE RÉFÉRENCE2
61,1%
35,6%
23,4%
+ 6,3**
+ 10,1***
+ 4,9**
4. 4_ ÉCLAIRAGES ET SYNTHÈSES #28
Encadré 3. Zoom sur l’accompagnement collectif sous forme
de « clubs »
Les observations de l’accompagnement collectif sous forme de clubs, qui ne concerne que 3% des bénéficiaires de
l’AIJ, révèlent un accompagnement encore plus intensif (plus de contacts notamment lors des séquences collectives)
avec des contenus plus diversifiés. Les bénéficiaires témoignent d’une recherche plus active (plus de temps passé,
plus de candidatures envoyées) et expriment une satisfaction globale plus élevée que ceux en accompagnement
individuel (note de 6,9 contre 6,4).
Ainsi, 2 à 3 mois après la date théorique de fin de leur accompagnement (juin 2016), les jeunes entrés en AIJ en octobre 2015
ont une probabilité d’être en emploi de 10 points plus élevée que ceux qui sont en accompagnement renforcé (soit 45,7% contre
35,6%). Cet effet traduit une augmentation de 28% du taux retour à l’emploi. Le retour à l’emploi durable (CDI, CDD et intérim
de 6 mois ou plus, créateurs d’entreprises et travailleurs indépendants) augmente quant à lui de près de 5 points de pourcentage.
Concernant la proportion d’individus en emploi au cours de la période d’observation d’octobre 2015 à juin 2016 (sans être
nécessairement en emploi au moment de l’interrogation), celle-ci augmente de 6 points, soit 67,4% contre 61,1%
pour la population de référence.
Le rôle joué par Pôle emploi est nettement reconnu par les jeunes bénéficiaires de l’AIJ : en effet 40% d’entre eux considèrent
que Pôle emploi a joué un rôle dans l’obtention de leur emploi contre 20% pour les témoins. En revanche, peu de différences ont
été observées quant à la satisfaction par rapport à l’emploi retrouvé : parmi les bénéficiaires 49% s’estiment satisfaits de l’emploi
retrouvé contre 46% pour les témoins.
Les effets sont encore plus positifs pour les jeunes durablement éloignés de l’emploi
Les effets positifs sont nettement plus marqués pour les jeunes durablement éloignés de l’emploi : en effet pour les jeunes qui
cumulent 12 mois d’inscription au cours des 24 derniers mois (précédant la dernière inscription), l’impact
est de 21 points en termes d’accès à l’emploi par rapport aux témoins (alors que cet impact n’est que de 6 points
pour les jeunes ayant une durée cumulée de chômage inférieure à 6 mois). Si on prend la dernière inscription,
l’effet positif est également plus important pour ceux qui ont une durée d’inscription supérieure ou égale
à 3 mois (+ 9 points par rapport aux témoins) au regard de ceux qui sont nouvellement inscrits (écart non significatif
entre les deux populations). L’effet de l’AIJ, comparé à l’accompagnement renforcé, est moins fort sur les
personnes peu diplômées et quasi nul pour les bénéficiaires de minimas sociaux et les résidents dans les quartiers
prioritaires de la ville. L’éloignement par rapport à l’emploi reste le déterminant le plus important dans l’efficacité du dispositif.
L’efficacité de l’AIJ est également plus forte pour les jeunes qui ont déclaré rencontrer des difficultés liées au manque
d’expérience (+ 10 points par rapport aux témoins). Il s’agit d’un résultat à souligner dans la mesure où les probabilités d’entrée
dans le dispositif sont plus importantes pour ces jeunes en comparaison de ceux qui présentent d’autres types de difficultés.
Les bénéficiaires de l’AIJ sont plus souvent satisfaits de leur accompagnement
La satisfaction des demandeurs d’emploi par rapport à leur accompagnement est plus importante pour les bénéficiaires de l’AIJ :
la satisfaction globale par rapport à Pôle emploi est de 6,4/10 contre 5,1/10 pour les témoins.Avec une note de 6,9/10,la satisfaction
des bénéficiaires de « club » [cf. encadré 3] est légèrement plus élevée que celle des bénéficiaires de l’accompagnement individuel.
Les bénéficiaires de l’AIJ sont par ailleurs plus satisfaits sur chacun des éléments retenus pour décrire l’accompagnement par Pôle
emploi [cf. graphique 1, observations situées les plus à droite].
5. ÉCLAIRAGES ET SYNTHÈSES #28 _ 5
Pourlesbénéficiaires,lecontenudesentretiensetleurfréquencesontperçuscommelesprincipauxpointsfortsdel’accompagnement.
Il s’agit des notes de satisfaction les plus élevées avec une contribution importante au niveau de satisfaction globale. L’expertise
du conseiller sur le marché du travail est bien évaluée mais a moins d’influence sur la satisfaction globale.
Pour les deux populations, le critère le moins bien perçu est celui des formations et prestations proposées par Pôle emploi.
Celui-ci pèse néanmoins moins sur la satisfaction globale. Pour les bénéficiaires de l’AIJ cela s’explique par le fait que le conseiller
qui les accompagne est à même de délivrer lui-même la plupart des services dont les jeunes ont besoin.
Les jeunes en AIJ sont plus motivés et recherchent plus activement
Les résultats précédents sont à mettre en relation avec le constat de différences d’intensité dans l’accompagnement des jeunes.
Les jeunes rencontrent plus souvent leur conseiller
Les bénéficiaires de l’AIJ sont vus plus fréquemment par leur conseiller. 8 bénéficiaires de l’AIJ sur 10 ont au minimum un entretien
individuel physique par mois alors que ça n’est le cas que de 1 jeune sur 4 en accompagnement renforcé. A ces entretiens
individuels s’ajoutent pour 1 bénéficiaire de l’AIJ individuel sur 2 la participation à des séances collectives (versus 1 sur 5 pour les
jeunes en accompagnement renforcé).
Au-delà des rencontres physiques, les conseillers AIJ déclarent établir des contacts réguliers par mail ou par téléphone avec les
jeunes qu’ils accompagnent.
Les contacts nombreux et réguliers permettent d’instaurer une relation de confiance entre le jeune et son conseiller. Le jeune se
sent véritablement soutenu et les conseils ou informations qui lui sont délivrés sont réellement personnalisés : « Les entretiens
réguliers nous permettent de connaître les demandeurs et donc de les positionner plus facilement sur des offres et en promotion de
profils4
» (verbatim conseiller AIJ).
Graphique 1
SATISFACTION DES DEMANDEURS D’EMPLOI SUR LES ÉLÉMENTS DE L’OFFRE DE SERVICES
ET LEUR CONTRIBUTION À LA SATISFACTION GLOBALE
Note de lecture : la matrice de satisfaction/ importance a ici pour but de mettre en perspective les notes de satisfaction attribuées aux
différents éléments de l’offre de service avec leur contribution à la satisfaction globale par rapport à l’accompagnement délivré par Pôle emploi.
Horizontalement, la satisfaction est mesurée par les notes moyennes accordées aux différents éléments de l’offre de service Verticalement,
l’importance est mesurée par le coefficient de corrélation de chaque élément de l’offre de service avec la satisfaction globale. Plus le coefficient
est proche de 1, plus le critère est statistiquement lié à la satisfaction globale.
Source : enquête auprès des bénéficiaires de l’AIJ et d’une population témoin (juin 2016)
Contributiondelasatisfactionparrapport
àl’offredeservicesàlasatisfactionglobale
Niveau de satisfaction par rapport à l’élément de l’offre de service
Fréquence
des contacts
Fréquence
des contacts
Contenu
des entretiens Contenu
des entretiens
Expertise du conseiller
sur le marché du travail
Expertise du conseiller
sur le marché du travail
Formations et prestations
proposées Formations et prestations
proposées
4 4,5 5 5,5 6 6,5 7
0,74
0,72
0,7
0,68
0,66
0,64
0,62
0,6
Population de référence
Bénéficiaires AIJ
4. La promotion de profil consiste à promouvoir la candidature d’un demandeur d’emploi auprès d’un employeur
6. 6_ ÉCLAIRAGES ET SYNTHÈSES #28
Les conseillers proposent davantage d’offres d’emploi
Le contenu des entretiens réalisés par les conseillers AIJ est plus diversifié et davantage axé sur la confrontation directe
avec le marché du travail : notamment plus de propositions d’offres d’emploi et plus de transmissions de contacts d’employeurs
[cf. graphique 2].
Les conseillers sont disponibles et mobilisés
Les conseillers AIJ sont entièrement dédiés au suivi des jeunes qu’ils accompagnent.Ainsi en dehors des contacts qu’ils établissent
avec les jeunes, ils disposent de temps pour s’informer, rechercher des offres adaptées ou des contacts auprès d’entreprises.
Ces conseillers témoignent de leur disponibilité et de la réactivité qu’elle leur permet face aux opportunités du marché du travail.
Ils sont en veille permanente sur les offres d’emploi qui pourraient correspondre aux jeunes qu’ils accompagnent.
Leur disponibilité leur permet par ailleurs de réaliser un travail de coaching, proposer par exemple une simulation d’entretien
avant un entretien avec un employeur ou « débriefer » suite à une proposition non concluante, et d’accompagner les candidatures
« ….grâce à la promotion de profils ou l’accompagnement des mises en relations5
on arrive à décrocher le premier entretien »
(conseiller AIJ).
Le dispositifAIJ prévoit également la possibilité d’un suivi dans l’emploi.Parmi les jeunes qui ont accédé à l’emploi,1 sur 2 a bénéficié
d’un tel suivi contre 1 sur 5 pour ceux qui sont en accompagnement renforcé.
Les jeunes recherchent plus intensivement
« ...la proximité créée par ce dispositif incite les jeunes à rechercher plus activement » (conseiller AIJ).
L’accompagnement intensif dont bénéficient les jeunes en AIJ les conduit à une recherche d’emploi plus active que ceux qui sont
en accompagnement renforcé : d’après les résultats de l’enquête, ils passent un peu plus de temps pour leurs recherches, envoient
davantage de candidatures et mobilisent plus souvent différents canaux tels que l’envoi de candidatures spontanées (68% déclarent
mobiliser souvent ce canal contre 58% pour la population témoin), le recours à leur conseiller Pôle emploi (33% contre 23%)
et la consultation de différents sites d’offres d’emploi (62% contre 53%).
Graphique 2
CONTENU DES ENTRETIENS INDIVIDUELS
Source : enquête auprès des bénéficiaires de l’AIJ et d’une population témoin (juin 2016)
5. Les mises en relation désignent les candidatures effectuées par les demandeurs d’emploi auprès d’employeurs
Ces entretiens individuels vous ont permis :
58,9%
46,5%
44,8%
42,1%
79%
62,3%
66,6%
45,4%
52,7%
32,6%
23,6%
19,3%
38,4%
40,7%
De mieux définir votre projet
professionnel et le métier recherché
De vous proposer un bilan ou une
évaluation de vos compétences
De vous proposer une aide à la recherche
d’emploi (CV, lettre de motivation, ...)
De vous proposer des offres d’emploi en
adéquation avec vos attentes
De vous fournir des contacts
d’employeurs
De vous proposer une période
d’immersion en entreprise
De vous proposer des formations
Bénéficiaires AIJ
Population de référence
7. ÉCLAIRAGES ET SYNTHÈSES #28 _ 7
Les effets sur l’acquisition de méthodes de recherche et sur la confiance en soi
des jeunes sont très nets
L’effet du passage enAIJ sur d’autres dimensions que l’emploi montre que ce dernier accroît fortement la motivation et la confiance
en soi par rapport à un accompagnement « classique » renforcé. Cet effet se traduit par une augmentation de 26,9 points
de la part des jeunes qui déclarent que l’accompagnement leur a permis de rester motivé, de ne pas baisser les bras [cf. tableau 2].
Il s’agit de l’apport le plus important de l’accompagnement par Pôle emploi pour les jeunes quel que soit le type d’accompagnement.
Les bénéficiaires de l’AIJ ressentent également davantage les bénéfices que leur apporte leur accompagnement en termes de
diagnostic (+27,8 points) ainsi que sur les différents outils (CV, lettre de motivation…) et stratégies adoptées pour optimiser
leur recherche d’emploi (prospection, développement du réseau…). Enfin, lorsqu’il ne permet pas directement de s’insérer
professionnellement, l’AIJ exerce une influence positive sur l’ensemble de ces dimensions pour ceux qui se sont déclarés être
toujours en recherche d’emploi au moment de l’enquête. Cette même population déclare par ailleurs avoir confiance dans ses
perspectives de retour à l’emploi : 59% des bénéficiaires en situation de recherche d’emploi pensent pouvoir trouver du travail
rapidement dans les prochains mois (contre 50% pour les non-bénéficiaires). 70% estiment qu’ils retrouveront rapidement
un emploi car ils ont confiance en leurs atouts (formation initiale, expérience professionnelle, réseaux…) et 27% ont déjà
des contacts avancés auprès d’un employeur ou ont une promesse d’embauche.
1. Bénéficiaires entrés en AIJ au mois d’octobre 2015
2. Demande d’emploi en fin de mois des jeunes de septembre 2015 en accompagnement renforcé, hors suivi délégué externe
Méthode : appariement sur le score de propension Seuils de significativité : * 10%; ** 5%; *** 1%
Source : enquête auprès des bénéficiaires de l’AIJ et d’une population témoin (juin 2016) et Fichier Historique (FH) des demandeurs d’emploi - Pôle emploi
Tableau 2
ESTIMATION DE L’EFFET MOYEN DU PASSAGE EN AIJ SUR LA MOTIVATION
ET L’ACQUISITION DE MÉTHODES DE RECHERCHE D’EMPLOI
L’accompagnement par Pôle emploi
vous a permis :
Bénéficiaires
AIJ1
Population
de référence2 Écart
De rester motivé, de ne pas baisser les bras 69,6% 42,7% 26,9 ***
De faire le point sur vos difficultés et atouts 64,5% 36,7% 27,8 ***
De mieux vous orienter par rapport
à votre projet professionnel
52,7% 36,4% 16,3 ***
D’optimiser votre recherche d’emploi
(CV, lettre de motivation,…)
67,6% 38,5% 29,1 ***
De développer votre réseau 32% 18,6% 13,4 ***
De vous préparer aux entretiens d’embauche 53,2% 28% 25,2 ***
De prospecter les entreprises
pour saisir des offres d’emploi
51,3% 29,7% 21,6 ***
8. Directeur de la publication
Jean BASSÈRES
Directeur de la rédaction
Stéphane DUCATEZ
Réalisation
Direction des Statistiques, des Études et de l’Évaluation
ISSN2274-4126–Réf.10066
Pôle emploi,
1 avenue du Docteur Gley
75987 Paris cedex 20
www.pole-emploi.org
Sources et méthodes
Différents outils ont été mobilisés dans le cadre de cette évaluation :
•Des observations et entretiens menés en octobre 2015 dans 6 agences Pôle emploi auprès de conseillersAIJ et d’équipes
locales de direction
•Une enquête web auprès de 634 conseillers AIJ (répondants) réalisée en novembre 2015
•Une enquête téléphonique conduite en juin 2016 auprès de 1 700 bénéficiaires de l’AIJ (répondants) et de 1 500 jeunes
suivis par Pôle emploi en accompagnement renforcé (répondants).
LE PROTOCOLE DE L’ENQUÊTE AUPRÈS DES BÉNÉFICIAIRES DE L’AIJ ET D’UNE POPULATION TÉMOIN
La base de sondage est composée d’une part de l’ensemble des entrées en AIJ au cours du mois d’octobre 2015
(source : fichiers FSE / IEJ) et d’autre part d’une population témoin non entrée en AIJ et répondant aux conditions
suivantes : être âgé de moins de 26 ans, être présent dans la demande d’emploi en fin de mois de septembre 2015 et
ne pas être en suivi délégué externe, c’est-à-dire suivi par un partenaire ou un prestataire (source : Fichier historique
administratif des demandeurs d’emploi). Pour les deux populations, l’interrogation a eu lieu en juin 2016, soit 2 à 3
mois après la date de fin théorique d’accompagnement pour les bénéficiaires (soit 8 à 9 mois après leur entrée pour les
bénéficiaires de l’accompagnement individuel et 5 à 6 mois pour les bénéficiaires de « clubs »).
L’échantillonnage a été réalisé par tirage équilibré à partir de la macro SAS CUBE développée par l’Insee. Ce type de tirage
assure que les échantillons soient aptes à restituer les structures de base de sondage pour les variables sur lesquelles ils
ont été équilibrés (âge, sexe, niveau de formation, durée d’inscription, bénéficiaire ou pas du Revenu de solidarité active
(RSA), résident ou pas en Quartier prioritaire de la ville, expérience dans le métier recherché, région de résidence).
Après la collecte des données effectuée par l’IFOP, le redressement a été réalisé par pondération selon
la macro CALMAR (calage sur marges) (Insee). Celle-ci permet de réduire la variance d’échantillon et de réduire le biais
lié à la non-réponse.
ÉVALUATION DES EFFETS PAR LA MÉTHODE D’APPARIEMENT (MATCHING)
SUR LE « SCORE DE PROPENSION »
Le principe de la méthode consiste à trouver pour chaque bénéficiaire un individu « témoin » ayant des caractéristiques
observables proches mais n’ayant pas bénéficié de la mesure. La constitution des paires s’appuie sur la probabilité
des individus à participer au dispositif (score de propension) en contrôlant sur un ensemble de variables (caractéristiques
sociodémographiques, trajectoires sur le marché du travail avant l’entrée dans l’accompagnement, variables liées à
la recherche d’emploi,…) [Cf. Annexe sur pole-emploi.org]. L’appariement permet de rendre la sélection à l’entrée
du dispositif indépendante des caractéristiques individuelles : à caractéristiques semblables, les individus sont
aléatoirement affectés au dispositif (hypothèse d’indépendance conditionnelle). Un ensemble de tests statistiques
attestent de la qualité de l’appariement dans la mesure où le score de propension vérifie bien la propriété d’équilibrage
en rendant les bénéficiaires et les non-bénéficiaires homogènes du point de vue de leurs caractéristiques.
L’effet moyen du dispositif sur les bénéficiaires est alors estimé par l’écart entre le résultat obtenu pour les bénéficiaires
et le résultat obtenu pour les non-bénéficiaires.
EN SAVOIR PLUS
Pôle emploi (2015) : Clubs jeunes chercheurs d’emploi, évaluation d’une action pilote, Études et Recherches n°5, octobre