Une action innovante d’accompagnement et de conseil en évolution professionnelle des demandeurs d’emploi licenciés pour inaptitude (appelée LINA) a été testée par Pôle emploi.
Le développement des aides à la mobilité géographique en 2015France Travail
En 2015, près de 370 000 aides à la mobilité ont été attribuées par Pôle emploi pour un total de 107 millions d’euros et ont concerné 125 000 bénéficiaires.
Par rapport à une population témoin comparable, les jeunes bénéficiaires de l’accompagnement intensif jeunes (AIJ) sont plus souvent en emploi 8 mois après leur entrée (+10 points), soit une hausse de 28%, et plus souvent en emploi durable (+5 points). Ils expriment également une satisfaction plus élevée de leur accompagnement.
Cette forme d’accompagnement leur permet d’être plus motivés (+27 points) et mieux outillés dans leur recherche d’emploi. Les jeunes sont plus mobilisés et utilisent de façon plus intensive les différents canaux de recrutement.
La période de mise en situation en milieu professionnel favorise et accélère ...France Travail
En 2019, 203 000 immersions professionnelles (PMSMP) ont été réalisées par 182 000 bénéficiaires.
91% des bénéficiaires recommanderaient la PMSMP à leur entourage et 95% des entreprises qui ont eu recours à ce dispositif le recommanderaient auprès d’autres entreprises.
72% des demandeurs d’emploi ayant bénéficié d’une immersion professionnelle ont accédé à l’emploi dans les douze mois qui suivent la fin du dispositif (contre 55% pour la population témoin).
La dématérialisation de l’inscription à Pôle emploiFrance Travail
La dématérialisation de l’inscription à Pôle emploi a des effets positifs sur la qualité de la prise en charge des demandeurs d’emploi.
La dématérialisation de l’inscription administrative et du traitement de la demande d’allocation, mise en place en 2016, a notamment pour objectif de libérer les conseillers de certaines tâches afin qu’ils puissent consacrer plus de temps à l’accompagnement des demandeurs d’emploi. L’entretien d’inscription réalisé par la suite avec un conseiller est désormais centré sur la situation professionnelle du demandeur d’emploi alors qu’auparavant, inscription administrative, traitement de la demande d’allocation et diagnostic de la situation professionnelle étaient effectués au cours d’un seul entretien.
Métiers de l'action sociale et de la santé : quelles sont les compétences dem...France Travail
Cette étude met en avant les compétences attendues et les pratiques de recrutement dans les métiers de l’action sociale et de la santé. L’expérience professionnelle et les compétences comportementales sont prépondérantes dans les métiers de l’action sociale, friands de tests lors des recrutements, tandis que le diplôme est un critère essentiel de recrutement dans les métiers de la santé, de nombreuses compétences étant acquises par la formation avant l’embauche. Pour pratiquement tous ces métiers, les capacités à communiquer, à s’adapter, à gérer le stress, à réagir à des évènements imprévus, à travailler en équipe et à prendre du recul, sont des compétences fortement demandées.
Les demandeurs d'emploi bénéficiaires d'une reconnaissance de handicapFrance Travail
En 2018, 43% des demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance de handicap bénéficient d’un accompagnement spécialisé par Cap Emploi ou renforcé par Pôle emploi.
31% des demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance administrative de handicap accèdent à l’emploi au cours de l’année qui suit leur inscription.
Les demandeurs d'emploi en situation de handicapFrance Travail
En France, les personnes en situation de handicap bénéficient de dispositions spécifiques pour favoriser leur accès à l’emploi. Malgré cela, leur situation sur le marché du travail demeure fragile. En effet, ces personnes sont plus souvent au chômage que le reste des actifs.
Parmi les demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance
administrative de handicap, 28% accèdent à l’emploi dans l’année qui suit leur inscription à Pôle emploi.
Pôle emploi les accompagne de façon plus renforcée et leur propose des formations adaptées. Par ailleurs un quart d’entre eux bénéficie d’un suivi au sein des structures spécialisées Cap emploi.
Le développement des aides à la mobilité géographique en 2015France Travail
En 2015, près de 370 000 aides à la mobilité ont été attribuées par Pôle emploi pour un total de 107 millions d’euros et ont concerné 125 000 bénéficiaires.
Par rapport à une population témoin comparable, les jeunes bénéficiaires de l’accompagnement intensif jeunes (AIJ) sont plus souvent en emploi 8 mois après leur entrée (+10 points), soit une hausse de 28%, et plus souvent en emploi durable (+5 points). Ils expriment également une satisfaction plus élevée de leur accompagnement.
Cette forme d’accompagnement leur permet d’être plus motivés (+27 points) et mieux outillés dans leur recherche d’emploi. Les jeunes sont plus mobilisés et utilisent de façon plus intensive les différents canaux de recrutement.
La période de mise en situation en milieu professionnel favorise et accélère ...France Travail
En 2019, 203 000 immersions professionnelles (PMSMP) ont été réalisées par 182 000 bénéficiaires.
91% des bénéficiaires recommanderaient la PMSMP à leur entourage et 95% des entreprises qui ont eu recours à ce dispositif le recommanderaient auprès d’autres entreprises.
72% des demandeurs d’emploi ayant bénéficié d’une immersion professionnelle ont accédé à l’emploi dans les douze mois qui suivent la fin du dispositif (contre 55% pour la population témoin).
La dématérialisation de l’inscription à Pôle emploiFrance Travail
La dématérialisation de l’inscription à Pôle emploi a des effets positifs sur la qualité de la prise en charge des demandeurs d’emploi.
La dématérialisation de l’inscription administrative et du traitement de la demande d’allocation, mise en place en 2016, a notamment pour objectif de libérer les conseillers de certaines tâches afin qu’ils puissent consacrer plus de temps à l’accompagnement des demandeurs d’emploi. L’entretien d’inscription réalisé par la suite avec un conseiller est désormais centré sur la situation professionnelle du demandeur d’emploi alors qu’auparavant, inscription administrative, traitement de la demande d’allocation et diagnostic de la situation professionnelle étaient effectués au cours d’un seul entretien.
Métiers de l'action sociale et de la santé : quelles sont les compétences dem...France Travail
Cette étude met en avant les compétences attendues et les pratiques de recrutement dans les métiers de l’action sociale et de la santé. L’expérience professionnelle et les compétences comportementales sont prépondérantes dans les métiers de l’action sociale, friands de tests lors des recrutements, tandis que le diplôme est un critère essentiel de recrutement dans les métiers de la santé, de nombreuses compétences étant acquises par la formation avant l’embauche. Pour pratiquement tous ces métiers, les capacités à communiquer, à s’adapter, à gérer le stress, à réagir à des évènements imprévus, à travailler en équipe et à prendre du recul, sont des compétences fortement demandées.
Les demandeurs d'emploi bénéficiaires d'une reconnaissance de handicapFrance Travail
En 2018, 43% des demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance de handicap bénéficient d’un accompagnement spécialisé par Cap Emploi ou renforcé par Pôle emploi.
31% des demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance administrative de handicap accèdent à l’emploi au cours de l’année qui suit leur inscription.
Les demandeurs d'emploi en situation de handicapFrance Travail
En France, les personnes en situation de handicap bénéficient de dispositions spécifiques pour favoriser leur accès à l’emploi. Malgré cela, leur situation sur le marché du travail demeure fragile. En effet, ces personnes sont plus souvent au chômage que le reste des actifs.
Parmi les demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance
administrative de handicap, 28% accèdent à l’emploi dans l’année qui suit leur inscription à Pôle emploi.
Pôle emploi les accompagne de façon plus renforcée et leur propose des formations adaptées. Par ailleurs un quart d’entre eux bénéficie d’un suivi au sein des structures spécialisées Cap emploi.
Activ'projet, une prestation efficace d'accompagnement au projet professionnelFrance Travail
En 2019, 130 000 demandeurs d’emploi ont bénéficié de la prestation Activ’projet pour définir ou confirmer leur projet professionnel. L’accompagnement proposé est jugé utile par 9 bénéficiaires sur 10 ; il leur a permis d’y voir plus clair sur leurs compétences, de mieux valoriser leur expérience antérieure, d’être plus confiants et mobilisés dans leur recherche d’emploi et également de mieux appréhender le marché du travail.
Au final 75% des bénéficiaires estiment que la prestation leur a permis d’avancer sur leur projet professionnel. De plus, Activ’projet accélère l’accès à l’emploi et l’accès à l’emploi durable des bénéficiaires : 12 mois après la fin de la prestation, leur taux d’accès à l’emploi est supérieur de 3 points à celui d’une population témoin (48% contre 45%).
L'accompagnement global des demandeurs d'emploi : une réponse adaptée aux bes...France Travail
L’accompagnement global, réalisé conjointement par un conseiller de Pôle emploi et un travailleur social du Conseil départemental, vise à répondre aux besoins des demandeurs d’emploi qui sont confrontés simultanément à des difficultés sociales et professionnelles. Une évaluation partenariale menée avec 11 Conseils départementaux montre que l'accompagnement global augmente le taux de retour à l'emploi durable au cours des 6 mois qui suivent l'entrée dans le dispositif de 27%.
Accompagner les demandeurs d'emploi et les entreprises pendant le confinementFrance Travail
Pendant la période de confinement, une part importante de l’activité économique a été interrompue ou fortement réduite, entraînant une très forte baisse des recrutements et des retours à l’emploi. Dans le même temps, les agences de Pôle emploi ont temporairement cessé d’accueillir du public afin de prévenir la contagion du coronavirus.
La mobilisation de Pôle emploi pendant cette période a permis d’assurer le maintien des services aux demandeurs d’emploi et aux entreprises : garantir le bon paiement de l’indemnisation du chômage, répondre aux sollicitations, assurer l’inscription, notamment au travers du premier entretien, proposer des prestations d’accompagnement, accompagner les employeurs dans leurs recrutements prioritaires. Les enquêtes réalisées au cours de cette période montrent que grâce à ces actions, Pôle emploi est resté accessible pendant la période de confinement.
Les aides à la mobilité géographique sont encore peu connues des demandeurs d...France Travail
Les aides à la mobilité dans le cadre de la recherche d’emploi restent les plus mobilisées et représentent comme les années précédentes près de la moitié de l’ensemble des aides attribuées. En revanche, la part des aides à la mobilité géographiques attribuées par Pôle emploi dans le cadre d’une reprise d’emploi a progressé entre 2016 et 2017 ( 5 points de pourcentage de plus) tandis que la part des aides au financement des frais de formation s’est légèrement réduite.
Le conseil en évolution professionnelle à Pôle emploiFrance Travail
Près de 6 demandeurs d’emploi sur 10 déclarent que leur conseiller les a aidés à devenir plus autonomes dans leur recherche d’emploi ou dans la construction de leur projet professionnel.
Les effets des nouvelles modalités de suivi et d'accompagnement des demandeur...France Travail
La nouvelle offre de services aux demandeurs d’emploi est la déclinaison des priorités assignées à Pôle emploi par la convention tripartite 2012-2014 (Etat, UNEDIC et Pôle emploi). Elle vise à favoriser le placement des demandeurs d’emploi par une personnalisation accrue de l’accompagnement et des services.
Les cadres seniors demandeurs d'emploi : pratiques et difficultés de recherch...France Travail
Fin janvier 2021 un peu plus de 100 000 demandeurs d’emploi seniors (55 ans ou plus) recherchaient un emploi cadre. La perte d’emploi est une épreuve pour ces cadres seniors qui présentent des parcours professionnels variés et plutôt linéaires pour la moitié d’entre eux. Cette privation d’emploi souvent mal vécue ne favorise pas le deuil de l’emploi perdu nécessaire à un repositionnement professionnel sur le marché de l’emploi cadre. Mais ils sont surtout confrontés à une discrimination à l’embauche ayant trait à leur âge.
À leur entrée au chômage le poste recherché est souvent en miroir de l’emploi perdu. Or un nombre important de cadres seniors sont amenés à revoir à la baisse leurs critères de recherche d’emploi avec l’allongement du chômage. Leurs pratiques variées de recherche d’emploi montre une diversité de comportements face au chômage et à l’horizon de la retraite.
Leurs démarches de recherche d’emploi sont le plus souvent diversifiées et intenses. Ils sont aussi nombreux à avoir recours aux prestations d’accompagnement.
Pour favoriser le retour à l’emploi des cadres seniors différents leviers sont ainsi identifiés.
La population des « cadres », statut spécifiquement français qui renvoie à des fonctions d’encadrement et d’expertise, a longtemps été considérée comme étant épargnée par le chômage. Depuis les années 1990 cependant, ce n’est plus totalement le cas : le taux de chômage des cadres augmente lors des périodes de mauvaise conjoncture économique (même s’il reste très inférieur à celui d’autres catégories socioprofessionnelles), et une partie des cadres connaissent l’expérience du chômage de longue durée : parmi les 48 120 cadres inscrits sur les listes de demandeurs d’emploi au premier trimestre 2010, 36% ont cumulé au moins 12 mois sur les listes au cours des deux ans qui ont suivi leur inscription.
Les cadres débutant un épisode de chômage ont des représentations diverses de leur situation, qui renvoient à l’hétérogénéité de leur vécu du monde du travail et de leurs aspirations. Malgré cette diversité de représentation, on observe cependant des étapes communes dans l’évolution des représentations qu’ont les cadres de leur épisode de recherche d’emploi (temps du retour sur soi, période de doute et d’incompréhension, période des concessions).
Au total, quatre grands types de trajectoires donnant lieu à une inscription de longue durée à Pôle emploi apparaissent :
Plus d’un tiers des cadres demandeurs d’emploi de longue durée restent inscrits pendant près de deux ans, en effectuant peu d’activité réduite, avant de sortir durablement des listes de demandeurs d’emploi.
Un deuxième ensemble de trajectoires, qui concernent un peu plus souvent les femmes est marqué par l’exercice rapide d’une activité réduite (tout en restant inscrit à Pôle emploi), qui dans la grande majorité des cas, précède une sortie durable des listes.
Un peu moins d’un tiers des cadres demandeurs d’emploi de longue durée connaissent une réinsertion longue et difficile, pouvant dans certains cas prendre la forme d’une transition longue vers la retraite.
Enfin, une situation assez particulière et limitée quantitativement (3% des hommes) est le cas des cadres demandeurs d’emploi connaissant une réinsertion via la création d’entreprise.
Les demandeurs d'emploi bénéficiaires d'une reconnaissance de handicapFrance Travail
En 2019, 44% des demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance de handicap bénéficient d’un accompagnement spécialisé par Cap Emploi ou renforcé par Pôle emploi.
33% des demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance administrative de handicap accèdent à l’emploi au cours de l’année qui suit leur inscription.
Quel impact la crise sanitaire a-t-elle eu sur la vie professionnelle des personnes en situation de handicap, notamment en situation de télétravail ? Telle est la thématique sur laquelle s’est penchée le Conseil scientifique du FIPHFP et sa direction.
Mieux anticiper les besoins du marché du travail - Enjeux et perspectives op...France Travail
Dans quel contexte Pôle emploi va-t-il devoir agir aujourd’hui et au cours des mois suivants ? Quels sont les enjeux et besoins essentiels auxquels il faut que l’établissement soit en capacité de répondre, en cohérence avec la convention tripartite signée avec l’État et l’Unédic pour les années 2015 à 2018 et le projet stratégique 2015-2020 ?
Pratiques et impact des activités réduitesFrance Travail
Ce document présente les résultats des travaux menés sur le thème de l’activité réduite, par cinq laboratoires sélectionnés dans le cadre d’un appel à propositions de recherches lancé par Pôle emploi avec le concours de son conseil scientifique.
Au-delà de la diversité des pratiques observables des activités réduites, plus souvent subies que choisies, leurs effets sont globalement positifs. En permettant de conserver un lien étroit au monde du travail, l’activité réduite évite le plus souvent de s’enfermer dans la précarité et de bénéficier d’un « effet tremplin » pour sortir du chômage et accéder à un emploi plus durable. De plus, dans un contexte où les formes particulières d’emploi se diffusent et deviennent de moins en moins atypiques, l’attitude des recruteurs peut bénéficier à ceux qui ont connu le temps partiel ou les emplois temporaires entrecoupés de périodes de chômage, dès lors que cette situation devient banale dans le métier considéré.
La place du numérique dans la recherche de candidats par les employeursFrance Travail
La multiplication des outils numériques destinés à faciliter le rapprochement de l’offre et de la demande d’emploi n’a pas pour autant modifié en profondeur les pratiques de recrutement des entreprises.
Les demandeurs d'emploi bénéficiaires d'une reconnaissance de handicap en 2020France Travail
En 2020, 41% des demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance de handicap bénéficient d’un accompagnement spécialisé par Cap Emploi ou renforcé par Pôle emploi.
30% des demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance administrative de handicap accèdent à l’emploi au cours de l’année qui suit leur inscription.
Mieux anticiper les besoins du marché du travail, enjeux et perspectives pour...France Travail
- LES ÉVOLUTIONS ÉCONOMIQUES, DE L’EMPLOI ET DU CHÔMAGE : UN POSSIBLE REBOND MAIS UN CHÔMAGE QUI RESTERA À UN NIVEAU ÉLEVÉ
- LES DEMANDEURS D'EMPLOI : DIVERSITÉ DES PUBLICS ET DE LEURS BESOINS
- LES EMPLOYEURS : DES INTENTIONS DE RECRUTEMENT QUI PROGRESSENT LÉGÈREMENT
ET DES PRATIQUES D’EMBAUCHE EN ÉVOLUTION ?
- DISPARITÉS RÉGIONALES ET LOCALES
DE L’EMPLOI ET DU CHÔMAGE
Les métiers du transport et de la logistiqueFrance Travail
Le secteur du transport de l’entreposage représente près de 8% des salariés du secteur marchand non agricole, une part qui varie peu d’une région à l’autre. Cet emploi est très majoritairement masculin (73%), et le recours à l’intérim est fréquent.
Au cours des dernières années, l’emploi salarié dans les transports terrestres et l’entreposage qui regroupe les trois quart de l’emploi du secteur a été un peu plus dynamique que dans l’ensemble de l’économie.
Les différents métiers du transport et de la logistique représentent environ 1,9 million d’emplois et s’exercent dans le secteur du transport mais aussi dans l’industrie, le commerce ou dans d’autres secteurs.
Les ouvriers non qualifiés de la manutention et les conducteurs-livreurs embauchent de nombreux jeunes peu diplômés. Les conducteurs routiers ont des compétences spécifiques et les recrutements sont jugées difficiles par les employeurs. Les métiers de conducteurs légers ou de transport en commun offrent des opportunités d’emploi en seconde partie de carrière.
Montant de l'allocation chômage versée aux demandeurs d'emploi par l'assuranc...France Travail
Pour plus de 40 % des demandeurs d’emploi indemnisés, le montant d’allocation chômage est inférieur à 1 000 euros.
En juin 2016, le montant mensuel brut moyen de l’allocation chômage versée aux demandeurs d’emploi indemnisés par l’Assurance chômage est de 1172 euros (pour ceux qui travaillaient à temps complet ou à temps partiel), et de 1308 euros pour ceux qui travaillaient à temps complet.
Pour un demandeur d’emploi indemnisé sur deux, le montant de l’allocation est inférieur à 1052 euros ; pour trois demandeurs d’emploi indemnisés sur quatre, le montant est inférieur à 1291 euros.
Activ'projet, une prestation efficace d'accompagnement au projet professionnelFrance Travail
En 2019, 130 000 demandeurs d’emploi ont bénéficié de la prestation Activ’projet pour définir ou confirmer leur projet professionnel. L’accompagnement proposé est jugé utile par 9 bénéficiaires sur 10 ; il leur a permis d’y voir plus clair sur leurs compétences, de mieux valoriser leur expérience antérieure, d’être plus confiants et mobilisés dans leur recherche d’emploi et également de mieux appréhender le marché du travail.
Au final 75% des bénéficiaires estiment que la prestation leur a permis d’avancer sur leur projet professionnel. De plus, Activ’projet accélère l’accès à l’emploi et l’accès à l’emploi durable des bénéficiaires : 12 mois après la fin de la prestation, leur taux d’accès à l’emploi est supérieur de 3 points à celui d’une population témoin (48% contre 45%).
L'accompagnement global des demandeurs d'emploi : une réponse adaptée aux bes...France Travail
L’accompagnement global, réalisé conjointement par un conseiller de Pôle emploi et un travailleur social du Conseil départemental, vise à répondre aux besoins des demandeurs d’emploi qui sont confrontés simultanément à des difficultés sociales et professionnelles. Une évaluation partenariale menée avec 11 Conseils départementaux montre que l'accompagnement global augmente le taux de retour à l'emploi durable au cours des 6 mois qui suivent l'entrée dans le dispositif de 27%.
Accompagner les demandeurs d'emploi et les entreprises pendant le confinementFrance Travail
Pendant la période de confinement, une part importante de l’activité économique a été interrompue ou fortement réduite, entraînant une très forte baisse des recrutements et des retours à l’emploi. Dans le même temps, les agences de Pôle emploi ont temporairement cessé d’accueillir du public afin de prévenir la contagion du coronavirus.
La mobilisation de Pôle emploi pendant cette période a permis d’assurer le maintien des services aux demandeurs d’emploi et aux entreprises : garantir le bon paiement de l’indemnisation du chômage, répondre aux sollicitations, assurer l’inscription, notamment au travers du premier entretien, proposer des prestations d’accompagnement, accompagner les employeurs dans leurs recrutements prioritaires. Les enquêtes réalisées au cours de cette période montrent que grâce à ces actions, Pôle emploi est resté accessible pendant la période de confinement.
Les aides à la mobilité géographique sont encore peu connues des demandeurs d...France Travail
Les aides à la mobilité dans le cadre de la recherche d’emploi restent les plus mobilisées et représentent comme les années précédentes près de la moitié de l’ensemble des aides attribuées. En revanche, la part des aides à la mobilité géographiques attribuées par Pôle emploi dans le cadre d’une reprise d’emploi a progressé entre 2016 et 2017 ( 5 points de pourcentage de plus) tandis que la part des aides au financement des frais de formation s’est légèrement réduite.
Le conseil en évolution professionnelle à Pôle emploiFrance Travail
Près de 6 demandeurs d’emploi sur 10 déclarent que leur conseiller les a aidés à devenir plus autonomes dans leur recherche d’emploi ou dans la construction de leur projet professionnel.
Les effets des nouvelles modalités de suivi et d'accompagnement des demandeur...France Travail
La nouvelle offre de services aux demandeurs d’emploi est la déclinaison des priorités assignées à Pôle emploi par la convention tripartite 2012-2014 (Etat, UNEDIC et Pôle emploi). Elle vise à favoriser le placement des demandeurs d’emploi par une personnalisation accrue de l’accompagnement et des services.
Les cadres seniors demandeurs d'emploi : pratiques et difficultés de recherch...France Travail
Fin janvier 2021 un peu plus de 100 000 demandeurs d’emploi seniors (55 ans ou plus) recherchaient un emploi cadre. La perte d’emploi est une épreuve pour ces cadres seniors qui présentent des parcours professionnels variés et plutôt linéaires pour la moitié d’entre eux. Cette privation d’emploi souvent mal vécue ne favorise pas le deuil de l’emploi perdu nécessaire à un repositionnement professionnel sur le marché de l’emploi cadre. Mais ils sont surtout confrontés à une discrimination à l’embauche ayant trait à leur âge.
À leur entrée au chômage le poste recherché est souvent en miroir de l’emploi perdu. Or un nombre important de cadres seniors sont amenés à revoir à la baisse leurs critères de recherche d’emploi avec l’allongement du chômage. Leurs pratiques variées de recherche d’emploi montre une diversité de comportements face au chômage et à l’horizon de la retraite.
Leurs démarches de recherche d’emploi sont le plus souvent diversifiées et intenses. Ils sont aussi nombreux à avoir recours aux prestations d’accompagnement.
Pour favoriser le retour à l’emploi des cadres seniors différents leviers sont ainsi identifiés.
La population des « cadres », statut spécifiquement français qui renvoie à des fonctions d’encadrement et d’expertise, a longtemps été considérée comme étant épargnée par le chômage. Depuis les années 1990 cependant, ce n’est plus totalement le cas : le taux de chômage des cadres augmente lors des périodes de mauvaise conjoncture économique (même s’il reste très inférieur à celui d’autres catégories socioprofessionnelles), et une partie des cadres connaissent l’expérience du chômage de longue durée : parmi les 48 120 cadres inscrits sur les listes de demandeurs d’emploi au premier trimestre 2010, 36% ont cumulé au moins 12 mois sur les listes au cours des deux ans qui ont suivi leur inscription.
Les cadres débutant un épisode de chômage ont des représentations diverses de leur situation, qui renvoient à l’hétérogénéité de leur vécu du monde du travail et de leurs aspirations. Malgré cette diversité de représentation, on observe cependant des étapes communes dans l’évolution des représentations qu’ont les cadres de leur épisode de recherche d’emploi (temps du retour sur soi, période de doute et d’incompréhension, période des concessions).
Au total, quatre grands types de trajectoires donnant lieu à une inscription de longue durée à Pôle emploi apparaissent :
Plus d’un tiers des cadres demandeurs d’emploi de longue durée restent inscrits pendant près de deux ans, en effectuant peu d’activité réduite, avant de sortir durablement des listes de demandeurs d’emploi.
Un deuxième ensemble de trajectoires, qui concernent un peu plus souvent les femmes est marqué par l’exercice rapide d’une activité réduite (tout en restant inscrit à Pôle emploi), qui dans la grande majorité des cas, précède une sortie durable des listes.
Un peu moins d’un tiers des cadres demandeurs d’emploi de longue durée connaissent une réinsertion longue et difficile, pouvant dans certains cas prendre la forme d’une transition longue vers la retraite.
Enfin, une situation assez particulière et limitée quantitativement (3% des hommes) est le cas des cadres demandeurs d’emploi connaissant une réinsertion via la création d’entreprise.
Les demandeurs d'emploi bénéficiaires d'une reconnaissance de handicapFrance Travail
En 2019, 44% des demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance de handicap bénéficient d’un accompagnement spécialisé par Cap Emploi ou renforcé par Pôle emploi.
33% des demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance administrative de handicap accèdent à l’emploi au cours de l’année qui suit leur inscription.
Quel impact la crise sanitaire a-t-elle eu sur la vie professionnelle des personnes en situation de handicap, notamment en situation de télétravail ? Telle est la thématique sur laquelle s’est penchée le Conseil scientifique du FIPHFP et sa direction.
Mieux anticiper les besoins du marché du travail - Enjeux et perspectives op...France Travail
Dans quel contexte Pôle emploi va-t-il devoir agir aujourd’hui et au cours des mois suivants ? Quels sont les enjeux et besoins essentiels auxquels il faut que l’établissement soit en capacité de répondre, en cohérence avec la convention tripartite signée avec l’État et l’Unédic pour les années 2015 à 2018 et le projet stratégique 2015-2020 ?
Pratiques et impact des activités réduitesFrance Travail
Ce document présente les résultats des travaux menés sur le thème de l’activité réduite, par cinq laboratoires sélectionnés dans le cadre d’un appel à propositions de recherches lancé par Pôle emploi avec le concours de son conseil scientifique.
Au-delà de la diversité des pratiques observables des activités réduites, plus souvent subies que choisies, leurs effets sont globalement positifs. En permettant de conserver un lien étroit au monde du travail, l’activité réduite évite le plus souvent de s’enfermer dans la précarité et de bénéficier d’un « effet tremplin » pour sortir du chômage et accéder à un emploi plus durable. De plus, dans un contexte où les formes particulières d’emploi se diffusent et deviennent de moins en moins atypiques, l’attitude des recruteurs peut bénéficier à ceux qui ont connu le temps partiel ou les emplois temporaires entrecoupés de périodes de chômage, dès lors que cette situation devient banale dans le métier considéré.
La place du numérique dans la recherche de candidats par les employeursFrance Travail
La multiplication des outils numériques destinés à faciliter le rapprochement de l’offre et de la demande d’emploi n’a pas pour autant modifié en profondeur les pratiques de recrutement des entreprises.
Les demandeurs d'emploi bénéficiaires d'une reconnaissance de handicap en 2020France Travail
En 2020, 41% des demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance de handicap bénéficient d’un accompagnement spécialisé par Cap Emploi ou renforcé par Pôle emploi.
30% des demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance administrative de handicap accèdent à l’emploi au cours de l’année qui suit leur inscription.
Mieux anticiper les besoins du marché du travail, enjeux et perspectives pour...France Travail
- LES ÉVOLUTIONS ÉCONOMIQUES, DE L’EMPLOI ET DU CHÔMAGE : UN POSSIBLE REBOND MAIS UN CHÔMAGE QUI RESTERA À UN NIVEAU ÉLEVÉ
- LES DEMANDEURS D'EMPLOI : DIVERSITÉ DES PUBLICS ET DE LEURS BESOINS
- LES EMPLOYEURS : DES INTENTIONS DE RECRUTEMENT QUI PROGRESSENT LÉGÈREMENT
ET DES PRATIQUES D’EMBAUCHE EN ÉVOLUTION ?
- DISPARITÉS RÉGIONALES ET LOCALES
DE L’EMPLOI ET DU CHÔMAGE
Les métiers du transport et de la logistiqueFrance Travail
Le secteur du transport de l’entreposage représente près de 8% des salariés du secteur marchand non agricole, une part qui varie peu d’une région à l’autre. Cet emploi est très majoritairement masculin (73%), et le recours à l’intérim est fréquent.
Au cours des dernières années, l’emploi salarié dans les transports terrestres et l’entreposage qui regroupe les trois quart de l’emploi du secteur a été un peu plus dynamique que dans l’ensemble de l’économie.
Les différents métiers du transport et de la logistique représentent environ 1,9 million d’emplois et s’exercent dans le secteur du transport mais aussi dans l’industrie, le commerce ou dans d’autres secteurs.
Les ouvriers non qualifiés de la manutention et les conducteurs-livreurs embauchent de nombreux jeunes peu diplômés. Les conducteurs routiers ont des compétences spécifiques et les recrutements sont jugées difficiles par les employeurs. Les métiers de conducteurs légers ou de transport en commun offrent des opportunités d’emploi en seconde partie de carrière.
Montant de l'allocation chômage versée aux demandeurs d'emploi par l'assuranc...France Travail
Pour plus de 40 % des demandeurs d’emploi indemnisés, le montant d’allocation chômage est inférieur à 1 000 euros.
En juin 2016, le montant mensuel brut moyen de l’allocation chômage versée aux demandeurs d’emploi indemnisés par l’Assurance chômage est de 1172 euros (pour ceux qui travaillaient à temps complet ou à temps partiel), et de 1308 euros pour ceux qui travaillaient à temps complet.
Pour un demandeur d’emploi indemnisé sur deux, le montant de l’allocation est inférieur à 1052 euros ; pour trois demandeurs d’emploi indemnisés sur quatre, le montant est inférieur à 1291 euros.
LES EMPLOYEURS DES SALARIÉS INTERMITTENTS DU SPECTACLE AU 3E TRIMESTRE 2016France Travail
Au cours du 3e trimestre 2016, 53 800 employeurs ont employé au moins un salarié intermittent du spectacle relevant du champ d’application des annexes 8 et 10 de l’Assurance chômage. Le nombre de salariés est en hausse de 2,8% alors que la masse salariale et le volume d’heures travaillées progressent chacun de 7,2% sur un an.
Au 4e trimestre 2016, la durée d’inscription à Pôle emploi, mesurée à partir de l’indicateur conjoncturel de durée au chômage (ICDC) s’établit à 353 jours. Si la conjoncture économique de ce trimestre se maintenait, un demandeur d’emploi resterait, en moyenne, inscrit moins de 12 mois consécutifs à Pôle emploi. Après une hausse au trimestre précédent, l’indicateur reprend sa tendance à la baisse depuis le point haut du 2e trimestre 2015.
Le raccourcissement de la durée moyenne d’inscription au sens de l’ICDC bénéficie à presque toutes les catégories de population.
Sur le trimestre, cette amélioration des conditions de retour à l’emploi profite autant aux femmes (-14 jours) qu’aux homme (-11 jours).
Seuls les demandeurs d’emploi âgés de 50 ans ou plus restent pénalisés par un allongement de leur durée moyenne de chômage (+51 jours sur le trimestre).
Parmi les catégories socio-professionnelles, seuls les cadres voient leur indicateur de durée de chômage augmenter (+19 jours sur le trimestre).
Les fins de mission d’intérim et les fins de CDD sont les seuls motifs d’inscription (avec les autres cas) qui bénéficient de la réduction de la durée moyenne de chômage (respectivement -24 jours et -9 jours sur les 3 derniers mois).
AU SORTIR DU CHÔMAGE, LA DYNAMIQUE DES MOBILITÉS ENTRE MÉTIERSFrance Travail
Identifier les métiers que les demandeurs d’emploi exerçaient avant de connaître le chômage et repérer ceux vers lesquels ils s’orientent quand ils sortent du chômage constituent de précieux éléments de compréhension et d’analyse des mobilités sur le marché du travail.
Flyer comment faire le point sur vos compétencesFrance Travail
Dans le cadre de ce bénévolat, développer des compétences
(savoir-faire) et du savoir-être (relationnel qui accompagne
l’exercice du savoir-faire) mettre en valeur dans vos recherches.
Les publications sur la formation des demandeurs d'emploiFrance Travail
Les politiques de l’emploi dont le but est de maintenir et d’accroître les compétences des demandeurs d’emploi en vue d’une réinsertion durable sur le marché du travail, tout en surmontant les déséquilibres structurels de ce dernier, ont été largement utilisées dans l’Union européenne depuis ces vingt dernières années. Ce qui ressort des études empiriques sur la formation est que, si les impacts peuvent être positifs en matière de retour à l’emploi, ils sont généralement faibles et peuvent parfois même conduire à des effets adverses. Cette étude met l’accent sur l’effet observé et réel des différentes formations (prescrites par Pôle emploi) sur l’accès à l’emploi des sortants de formation de mars 2013 tout en proposant un éclairage qualitatif de l’efficacité des dispositifs basée sur l’appréciation des bénéficiaires.
[SEN#7] Le Top 100 des entreprises qui recrutent dans le numériqueFrenchWeb.fr
Au total, les entreprises qui figurent dans le Top 100 des entreprises qui recrutent dans le numérique ont prévu de recruter près de 10 800 profils digitaux d'ici la fin de l'année 2017. 83% de ces recrutements sont prévus en CDI, et 63% correspondent à des créations de postes.
Quel usage des outils numériques pour la recherche d'emploi ?France Travail
Avec un taux d’utilisation d’Internet et un niveau d’équipement très proches de celui de l’ensemble de la population, les demandeurs d’emploi sont des « habitués » d’Internet et des nouvelles technologies : 96% d’entre eux les utilisent dans leur quotidien et 73% sont inscrits sur les réseaux sociaux.
Ces nouvelles technologies sont également mises à profit pour retrouver un emploi. Ainsi, 88% des demandeurs d’emploi mobilisent Internet pour effectuer des démarches effectives de recherche d’emploi comme consulter et répondre à des offres, envoyer des candidatures spontanées, déposer un CV en ligne (85%), mais aussi pour s’informer sur le marché du travail (66%), obtenir des conseils sur les techniques de recherche d’emploi comme la rédaction d’un CV ou d’une lettre de motivation, ou encore pour suivre des formations en ligne (14%). Les plus âgés et les moins diplômés utilisent toutefois moins les outils numériques.
Le site de Pôle emploi, pole-emploi.fr, est le site le plus consulté par les demandeurs d’emploi pour leur recherche d’emploi avec un taux d’utilisation de 87%, et 77% de ses utilisateurs sont satisfaits des informations qu’ils y trouvent. Le site est principalement consulté pour ses offres d’emploi, mais il offre également une gamme étendue de services qui se diversifient sans cesse (informations relatives au marché du travail, aides proposées, accompagnements en ligne…).
Pour autant, les canaux de recherche « en ligne » ne se substituent pas aux canaux « hors ligne ». Ceux-ci restent les plus utilisés et les plus efficaces pour retrouver un emploi, avec en tête la sollicitation du réseau personnel et professionnel (37% des retours à l’emploi). Les outils numériques apparaissent donc au final comme complémentaires aux moyens de recherche d’emploi traditionnels, et permettent de rendre plus efficaces les démarches de recherche d’emploi.
Diversité et dynamiques des intermédiaires du marché du travailFrance Travail
Cet ouvrage rassemble les deux études menées conjointement par le Centre d’études de l’emploi, dans le cadre d’un appel à propositions de recherches lancé par Pôle emploi avec le concours de son conseil scientifique.
Il porte d’abord sur la dimension territoriale des intermédiaires du marché du travail. Il montre la diversité des acteurs dans les territoires, la variété de leurs échelles d’intervention, les formes de complémentarité mais aussi de concurrence qui peuvent se manifester, le rôle souvent central de Pôle emploi, ainsi que la nécessité d’agir de façon coordonnée pour assurer une intermédiation efficace sur le marché du travail et répondre à l’objectif de plus en plus souvent partagé de placement des demandeurs d’emploi.
L’ouvrage porte ensuite sur la dynamique relativement récente à l’œuvre dans le champ du marché du travail en ligne. Elle caractérise le rôle respectif des job boards, des agrégateurs et des multidiffuseurs d’offres. Elle témoigne d’une évolution forte au cours des dernières années, non achevée aujourd’hui, à laquelle Pôle emploi a participé de façon structurante.
Le secteur du numérique emploie près de 4% des salariés du secteur marchand non agricole et représente
2% des établissements. Il se caractérise par une part plus importante des emplois dans les établissements
de moyenne et grande tailles.
La majorité des salariés du secteur sont en CDI et sont des hommes plus jeunes que dans l’ensemble des
secteurs. Ce secteur se singularise également par un recours au CDD deux fois moins important que
l’ensemble de l’emploi salarié.
Montant de l'allocation chômage versée aux demandeurs d'emploi indemnisés par...France Travail
En mars 2016, le montant mensuel brut moyen de l’allocation chômage versée aux demandeurs d’emploi indemnisés par l’Assurance chômage est de 1 159 euros (pour ceux qui travaillaient à temps complet ou à temps partiel), et de 1 292 euros pour ceux qui travaillaient à temps complet
Pour un demandeur d’emploi indemnisé sur deux, le montant de l’allocation est inférieur à 1 048 euros ; pour trois demandeurs d’emploi indemnisés sur quatre, le montant est inférieur à 1 273 euros.
Les employeurs des salariés intermittents du spectacle au 2ème trimestre 2016France Travail
Au cours du 2ème trimestre 2016, 55200 employeurs ont employé au moins un salarié intermittent du spectacle relevant du champ d’application des annexes 8 et 10 de l’Assurance chômage. Le nombre de salariés est en hausse de 2,8% et le volume d’heures travaillées progresse de 5,9% sur un an.
Durant l’année 2019, Pôle emploi Provence-Alpes-Côte d’Azur a mis en œuvre 62 310 actions de formation pour ses demandeurs d’emploi. Parmi les bénéficiaires, 57 % étaient demandeurs d’emploi identifiés PIC et/ou Demandeurs d’Emploi de Longue Durée. 91 % des bénéficiaires ont déclaré un gain professionnel et/ou personnel. Huit fois sur dix, ils ont estimé le temps d’attente avant d’entrer en formation rapide à correcte. En suivant une formation, il ont obtenu un gain de + 28 points sur le retour à l’emploi et 77 % sont satisfaits de l’emploi retrouvé.
Etude Apec/Pôle emploi - Les cadres seniors de 55 ans et plus demandeurs d'em...Apec
Des cadres seniors aux parcours professionnels variés, plutôt linéaires pour la moitié d’entre eux
Parmi les difficultés rencontrées dans la recherche d’emploi, les discriminations liées à l’âge jouent fortement
À l’entrée au chômage, un poste recherché souvent en miroir de l’emploi perdu
Différents leviers peuvent être actionnés par les cadres seniors pour surmonter les difficultés rencontrées dans leur recherche
L'autonomie dans les parcours de recherche d'emploiFrance Travail
L’un des objectifs de l’accompagnement de Pôle emploi est de développer l’autonomie des demandeurs d’emploi dans leur recherche, c’est-à-dire leur capacité à élaborer leur projet professionnel, accéder à des formations, répondre à des offres d’emploi, passer des entretiens, et finalement trouver un emploi. Interrogés, les demandeurs d’emploi se disent majoritairement autonomes. Leur suivi sur 12 mois consécutifs fait apparaître que la probabilité de retrouver un emploi augmente avec le niveau d’autonomie déclaré, tandis que la récurrence ou la permanence du chômage diminuent.
Ce phénomène s’explique notamment par les comportements de recherche d’emploi des demandeurs d’emploi (utilisation des réseaux professionnels, envoi de candidatures spontanées, réponse à des offres d’emploi…), qui sont d’autant plus intenses et soutenus que le demandeur d’emploi déclare un niveau d’autonomie élevé. Ces comportements sont en effet corrélés avec le retour à l’emploi. Cependant, même pour une intensité de recherche d’emploi donnée, les demandeurs d’emploi qui s’estiment autonomes accèdent plus rapidement à l’emploi.
La prévention de la désinsertion professionnelle des salariés malades ou hand...Cheops Paca
Les actions de maintien dans l’emploi ou en emploi ont pour objectif de permettre à des personnes dont le handicap ou les problèmes de santé restreignent l’aptitude professionnelle de rester en activité, ou de la reprendre dès consolidation, soit par aménagement de leur emploi, soit par changement d’activité ou d’emploi. Le maintien dans l’emploi recouvre le maintien sur le poste, grâce à des aménagements, ou dans l’entreprise, grâce à un reclassement ; le maintien en emploi
élargit le champ au reclassement dans une autre entreprise, voire à la réorientation professionnelle avec une logique de sécurisation du parcours professionnel. Le terme de prévention de la désinsertion professionnelle, également utilisé, apparaît très proche de celui de maintien en emploi.
La mission a privilégié ce terme car il prend mieux en compte la nécessaire continuité entre prévention primaire, secondaire et tertiaire.
Etude Apec - Perception du télétravail par les cadres, décembre 2022Apec
Sous l’effet des confinements successifs liés au Covid-19, le télétravail des cadres s’est durablement imposé.
Aujourd’hui, deux tiers des cadres télétravaillent de manière régulière, au moins un jour par semaine.
Si les cadres sont très majoritairement satisfaits de pouvoir télétravailler, de nouveaux questionnements se font jour en matière de qualité de vie au travail. En effet, en dépit de ses nombreux impacts positifs, le télétravail ne répond pas à lui seul aux fortes aspirations des cadres sur ce sujet.
AYMING et AG2R LA MONDIALE, premier groupe de protection sociale en France qui recense les données de 26 239 entreprises employant plus de 980 000 salariés dans toute la France. Nous avons également mené une étude en collaboration avec KANTAR TNS (anciennement TNS SOFRES) auprès de 3 000 salariés européens pour identifier les particularités françaises face à chaque pays concerné. Enfin, nous avons complété notre enquête par des retours d’expérience de 250 DRH menant des actions destinées à réduire l’absentéisme dans leur entreprise.
La direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques (DARES) a publié, le 25 octobre 2016, une étude sur la contrat de sécurisation professionnelle (CSP).
Une adhésion massive des licenciés au CSP:
Selon la DARES, plus de 80% des licenciés s'inscrivant à Pôle emploi sont éligibles au CSP et la quasi-totalité y adhèrent.
Le CSP est un dispositif qui s'inscrit dans le cadre de l'accompagnement individuel des salariés licenciés pour motif économique. Cet accompagnement tend à favoriser leur reclassement ou reconversion professionnelle. Les bénéficiaires perçoivent une allocation de sécurisation professionnelle (ASP), dont le montant est supérieur à celui du droit commun (ARE). En contrepartie ils ne perçoivent pas le bénéfice des salaires versés pendant le préavis de licenciement.
Des bénéficiaires du CSP satisfaits de leur accompagnement:
56% des bénéficiaires du CSP considèrent que l'accompagnement qu'ils ont reçu a amélioré leurs chances de retrouver un emploi contre un peu plus d'un tiers pour les autres demandeurs d'emploi. En effet, le suivi par un conseiller unique est fréquent en CSP. De même l'accès à la formation et aux prestations d'accompagnement est plus fréquent en CSP.
Des problèmes de financement:
La formation en CSP rencontre des problèmes de financement. En outre, les études sur la formation professionnelle font généralement apparaitre que les moins qualifiés ont moins accès aux formations que les qualifiés.
Ainsi, globalement, la DARES considère que le dispositif de CSP, dont l'accompagnement doit être intensif et personnalisé, est conforme au cahier de charges.
Agefiph : Cahier maintien dans l'emploi d'un collaborateur handicapéAVIE
Au cours de sa vie professionnelle, un de vos salariés peut se retrouver en difficultés pour occuper un poste du fait de son état de santé à la suite d'un problème de santé résultant d'un accident ou d'une maladie, d'une grave aggravation d'un handicap ou d'une évolution de l'environnement de travail.
Afin d'accompagner les entreprises dans une démarche de maintien dans l'emploi, l'Agefiph publie un cahier sur le sujet.
Plusieurs solutions existent pour permettre le maintien dans l'emploi :
- Le maintien au même poste de travail, avec ou sans aménagement
- Le reclassement dans une autre entreprise
- Le reclassement à un poste différent au sein de l'entreprise, avec ou sans aménagement et / ou formation complémentaire
- L'aide à la création d'activité
Parcours personnalisé pendant et après le cancer : un nouveau modèle de prise en charge intégrée pour répondre aux besoins des patients
Présentation de Graziella Pourcel au colloque "Recherche interventionnelle contre le cancer : Réunir chercheurs, décideurs et acteurs de terrain » - 17 et 18 novembre 2014, BnF, Paris
Igas Handicap et emploi, études de parcours individuelsAVIE
Dans la continuité de la mission d’appui à madame Dominique Gillot, l’Igas a conduit un travail de recueil et d’analyse de parcours professionnels de personnes handicapées qui est l’objet du présent rapport. Il avait pour objectif, d’une part, d’appréhender la réalité du parcours des difficultés
rencontrées et des leviers mobilisés par ces personnes, et, d’autre part, de recueillir leur perception des politiques mises en œuvre dans le champ de l’emploi et du handicap, pour en tirer des enseignements complémentaires aux travaux précédemment conduits par l’Igas dans ce domaine
.
Professionnels RH, comment allez-vous ? : les résultats 2024 !GERESO
2023 a été une année charnière pour les professionnels des ressources humaines. Après les défis de la crise sanitaire, ces derniers ont navigué dans un contexte géopolitique et économique complexe et incertain. GERESO publie la 4e édition de l'enquête nationale sur le moral des RH qui explore l’état d’esprit, les perspectives, et les défis de ces professionnels.
L'enquête a été menée entre le 10 octobre et le 12 novembre 2023, avec plus de 300 participants anonymes issus de différents segments d'âge, de genre et de fonctions RH, présents sur toute la France.
Quels sont les principaux enseignements de cette étude 2023/2024 ? Détail des résultats et tour d’horizon des points clés à retenir.
Hexa 3D est un questionnaire dʼinvestigation des intérêts professionnels conçu à partir du modèle de Holland (RIASEC).
Le questionnaire comporte 3 sections permettant dʼaborder les représentations des personnes à travers 3 domaines : les activités préférées, leurs qualités et le monde professionnel.
Les évènements majeurs de 2015 :
- Le déménagement de Micropolis vers l’Impasse des Hypothèques – Immeuble le Rubis –
05000 GAP. Plusieurs raisons : trouver des locaux plus spacieux (locaux trop exiguës), se
rapprocher des partenaires, permettre aux bénéficiaires de venir en centre-ville, mettre en
œuvre des ateliers collectifs.
- La loi du 5 mars 2014 a eu un impact important pour Cap emploi sur l’année 2015 :
o Le Cap emploi est inscrit dans la loi comme opérateur du CEP (Conseil en Évolution
Professionnelle),
o Il contribue à la mobilisation du CPF (Compte Personnel de Formation)
o Il est prescripteur direct des PMSMP (Périodes de Mise en Situation en Milieu
Professionnel)
o Un représentant de l’association régionale CHEOPS (le Var) est membre du SPRO
(Service Public Régional de l’Orientation) et siège en CREFOP (Comité Régional de
l’emploi, de la Formation et de l’Orientation Professionnelle),
- La création du Pôle employeur afin d’apporter une réponse très réactive auprès des
employeurs.
- La signature de la convention locale de coopération avec Pôle emploi.
- La mise en œuvre du Compte Personnel de Formation (CPF), du Conseiller en Évolution
Professionnel (CEP), des Périodes de Mises en Situation en Milieu Professionnel (PMSMP).
- Le renouvellement de la convention avec le Conseil Départemental pour 2 ans.
- Poursuite de la mise à jour de notre site Internet : www.handirect05.fr
- Les actions organisées :
o Matinale Handicap et Alternance à destination des partenaires (bilan) / co-organisée
avec Opcalia et avec la participation de l’Agefiph, l’UT Direccte 05, la Fédération du
BTP, Themis.
o Co-organisation avec l’UPE « Handicap et aides au recrutement » à destination des
cabinets comptables
o Les ateliers collectifs sur les thématiques suivantes :
- CPF,
- Alternance,
- Contrats aidés pour les jeunes th,
- Simulations d’entretiens « candidater avec mon handicap ».
- Notre participation aux différents forums du territoire.
Etude auprès de demandeurs d’emploi sur leurs attentes en matière d’accompagn...Unédic
Dans le cadre de ses travaux, le Bureau de l’Unédic suit avec attention la situation des personnes alternant fréquemment périodes d’emploi et de chômage. Cette situation touche un nombre croissant de personnes et concerne des périodes qui tendent à s’allonger. Afin de mieux connaître les besoins et les attentes de ces personnes en termes d’accompagnement à l’emploi, le Crédoc a réalisé une étude qualitative pour le compte de l’Unédic. 40 entretiens téléphoniques ont eu lieu en septembre et octobre 2014.
Similaire à Licenciés pour inaptitude : les effets positifs de l'accompagnement par Pôle emploi (20)
La durée de chômage au 4e trimestre 2023.pdfFrance Travail
Au 4e trimestre 2023, la durée d’inscription à France Travail, mesurée à partir de l’indicateur conjoncturel de durée au chômage (ICDC) s’établit à 350 jours.
Les retours à_l'emploi des DE au 4ème trimestre 2023France Travail
Au cours du 4e trimestre 2023, près de 81 800 demandeurs d’emploi inscrits en catégories A et B ont accédé à un emploi d’un mois ou plus, soit une baisse de 3,7% par rapport au 4e trimestre 2022. Sur la même période, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits en catégories A et B diminue de 0,1%.
Part des demandeurs d'emploi indemnisables : situation au 30 septembre 2023France Travail
Fin septembre 2023, 70,3 % des personnes inscrites à France Travail en catégories A, B, C ont un droit ouvert à l’indemnisation. Parmi celles-ci, 70,3 % sont indemnisées.
Ainsi, 49,4% des personnes inscrites à France Travail en catégories A, B, C sont indemnisées.
Les employeurs des salariés intermittents du spectacle au 3e trimestre 2023France Travail
Au cours du 3e trimestre 2023, 62 200 employeurs (+1,3% par rapport au 3e trimestre 2022) ont employé au moins un salarié intermittent du spectacle relevant du champ d’application des annexes 8 et 10 de l’Assurance chômage. Le nombre de salariés est également en hausse sur la même période (+1,4%), alors que le nombre de contrats de travail, la masse salariale et le volume d’heures travaillées sont en baisse (respectivement -2,1%, -2,4% et -2,8%).
Le contrôle de la recherche d'emploi en 2023France Travail
Au cours de l’année 2023, 523 400 contrôles de la recherche d’emploi ont été effectués, en hausse de 4,4% par rapport à 2022. 60% des contrôles ont été déclenchés par des requêtes ciblées. Un quart des contrôles sont faits sur une base aléatoire et 15% proviennent de signalements du conseiller référent.
Tableau de la filière maritime et fluviale en FranceFrance Travail
A l’occasion de la semaine de l’emploi maritime, France Travail publie sa nouvelle édition du tableau de la filière maritime et fluviale. En 2023, France Travail a ainsi proposé 418 000 offres d’emploi dans ce secteur aux 168 000 demandeurs d’emploi liés aux métiers maritimes et fluviaux.
ES Economie Verte 2023 en Région Provence-Alpes-Côte d'AzurFrance Travail
Dans la région, 16% de l’offre d’emploi concerne l’économie verte avec une évolution annuelle de +6%. La filière du bâtiment, énergies renouvelables, maîtrise de l’énergie est la plus représentée. Chiffres clés et tendances du secteur.
Plus de 58 900 offres ont été déposées à France Travail en un an au 30 juin 2023 : 5% pour les métiers verts et 95 % pour les métiers verdissants.
Demandeurs d'emploi indemnisés au 4e trimestre 2023France Travail
Au 4e trimestre 2023, 2 894 600 demandeurs d’emploi étaient indemnisés, en augmentation de 0,7% sur un trimestre et de 4,1% sur un an. Les bénéficiaires de l’Assurance chômage représentent 88,1% des personnes indemnisées au 4e trimestre 2023.
Les femmes demandeuses d'emploi inscrites à France Travail en 2023.pdfFrance Travail
Fin 2023, 48,8% des demandeurs d’emploi inscrits à France Travail en catégorie A sont des femmes. Depuis 2009, la part des femmes au sein des personnes inscrites en catégorie A est proche de celle observée au sein des personnes en emploi.
L'accès à l'emploi des demandeurs d'emploi inscrits à France Travail mesuré e...France Travail
Au cours des 6 mois suivant leur inscription en mars 2023, 45% des demandeurs d’emploi accèdent à un emploi d’un mois ou plus. Vingt-quatre mois après leur inscription en septembre 2021, 75% des demandeurs d’emploi accèdent à un emploi d’un mois ou plus.
Les employeurs des salariés intermittents du spectacle au 2e trimestre 2023 .pdfFrance Travail
Au cours du 2e trimestre 2023, 61 000 employeurs (+4,6% par rapport au 2e trimestre 2022) ont employé au moins un salarié intermittent du spectacle relevant du champ d’application des annexes 8 et 10 de l’Assurance chômage. Le nombre de salariés et la masse salariale sont également en hausse sur la même période (+3,6% et +3,1%), alors que le nombre de contrats de travail et le volume d’heures travaillées sont en baisse (respectivement -1,8% et -0,1%).
La durée de chômage augmente au 3e trimestre 2023.pdfFrance Travail
Au 3e trimestre 2023, la durée d’inscription à France Travail, mesurée à partir de l’indicateur conjoncturel de durée au chômage (ICDC) s’établit à 328 jours.
Part des demandeurs d'emploi indemnisables : situation au 30 juin 2023France Travail
En 2022, les dépenses d’indemnisation au titre des annexes 8 et 10 ont diminué de 13,8% du fait de la fin de l’année blanche et de la reprise d’activité.
Dans un contexte où la transmission et l'installation d'agriculteurs sont des enjeux cruciaux pour la profession agricole, de nouveaux agriculteurs s'installent chaque année et, parmi eux, certains Bac+5 ou plus. Les cursus des écoles d'ingénieurs n'ont pas vocation à former de futurs agriculteurs. Pourtant, certains apprenants ayant suivi ces cursus BAC + 5, qu'ils soient ou non issus du milieu agricole, tentent l'aventure de l'entrepreneuriat agricole. Qui sont-ils ? Quelles sont leurs motivations et visions ? Comment travaillent-ils ?
Comprendre le vote aux élections européennes du 9 juin 2024
Licenciés pour inaptitude : les effets positifs de l'accompagnement par Pôle emploi
1. STATISTIQUES,
ÉTUDES ET ÉVALUATIONS MARS 2017 #31
ÉCLAIRAGES ET SYNTHÈSES
LICENCIÉS POUR INAPTITUDE :
LES EFFETS POSITIFS DE
L’ACCOMPAGNEMENT PAR PÔLE EMPLOI
SOMMAIRE
p.2 Le licenciement pour inaptitude génère
d’importantes difficultés pour les personnes
concernées
p.3 Le dispositif LINA suscite des attentes fortes
de la part des personnes accompagnées
p.3 Un accompagnement personnalisé qui
s’appuie sur une collaboration active entre
conseillers et psychologues du travail…
p.4 … et qui exerce une influence positive
sur la reconversion, la construction du
projet professionnel et la satisfaction des
demandeurs d’emploi
p.5 L’accompagnement LINA améliore les
chances de réinsertion professionnelle
p.5L’accompagnement LINA favorise aussi
l’accès à la formation et diminue les retraits
du marché du travail
L’essentiel
Une action innovante d’accompagnement et de conseil en évolution
professionnelle des demandeurs d’emploi licenciés pour inaptitude
(appelée LINA) a été testée par Pôle emploi.
Son évaluation démontre que la mobilisation de l’expertise conjointe des
conseillers référents et des psychologues du travail a permis aux personnes
de mieux surmonter l’épreuve à laquelle elles sont confrontées, de
reconstruire un projet professionnel, et d’accroître et sécuriser le retour à
l’emploi. Par rapport à une population témoin composée de demandeurs
d’emploi licenciés pour inaptitude mais non entrésdans l’accompagnement
LINA, les bénéficiaires augmentent de 17% leurs chances d’accès à l’emploi
au cours des 9 mois qui suivent leur entrée dans le dispositif. Parallèlement,
l’accompagnement LINA favorise l’accès à la formation et le maintien
sur le marché du travail. Enfin, les bénéficiaires sont plus satisfaits de
leur accompagnement par Pôle emploi et valorisent plus souvent son
apport notamment sur le maintien de la motivation, la confiance en soi,
la découverte de nouveaux métiers, l’orientation et le projet professionnel
ainsi que sur l’optimisation de la recherche d’emploi.
Guillaume BLACHE et Abdelwahed MABROUKI
Direction des Statistiques, des Études et de l’Évaluation
L’accompagnement des licenciés pour inaptitude augmente de 17%
leurs chances d’accès à l’emploi au cours des 9 mois qui suivent leur
entrée dans le dispositif.
Cet accompagnement spécifique repose sur des collaborations
fréquentes entre conseillers et psychologues du travail ainsi que sur
des séances collectives plus nombreuses avec d’autres demandeurs
d’emploi.
17%
LEURS CHANCES
D’ACCÈS À L’EMPLOI
L’ACCOMPAGNEMENT
DES LICENCIÉS POUR
INAPTITUDE AUGMENTE DE
2. 2_ ÉCLAIRAGES ET SYNTHÈSES #31
À la demande du Comité interministériel du handicap (CIH) de septembre 2013, et suite à la conférence nationale du handicap de
décembre 2014, Pôle emploi a expérimenté un accompagnement visant la reconversion professionnelle des personnes licenciées
pour inaptitude. Cette situation concerne plus de 100 000 personnes inscrites à Pôle emploi et ce chiffre tend à croître au cours
de ces dernières années (+ 11,6% entre 2013 et 2015). Rappelons que ce type de licenciement intervient à l’issue d‘une procédure
de constatation de l’inaptitude médicale au poste de travail et du constat d’impossibilité de reclassement au sein de l’entreprise.
L’objectif de cet accompagnement innovant (LINA) était de tester une démarche spécifique pour faciliter le retour à l’emploi
des personnes licenciées pour inaptitude : un accompagnement pendant 6 mois, agissant sur le champ de la résilience (deuil de
l’emploi/métier précédent), de l’orientation, de l’évaluation et de la transférabilité des compétences, pour élaborer et mettre
en œuvre un projet de reconversion ; ce dispositif s’est appuyé à la fois sur des conseillers référents (65) et des psychologues du
travail (32) susceptibles d’apporter une expertise pointue sur les démarches de reconversion professionnelle, entre septembre
2015 et juin 2016 dans 5 régions (Rhône-Alpes-Auvergne, Pays de la Loire, Hauts-de-France, Occitanie et Île-de-France).
Selon les conseillers et psychologues du travail, le taux d’adhésion des demandeurs d’emploi se situe aux alentours de 70% des
personnes auxquelles l’accompagnement a été proposé : 805 demandeurs d’emploi licenciés pour inaptitude sont entrés dans le
dispositif LINA entre novembre 2015 et janvier 2016. La prise en compte de la situation particulière d’inaptitude, l’expertise du
référent, les moyens spécifiques liés à l’aspect expérimental de la démarche ainsi que la complémentarité de l’accompagnement
en binôme par un conseiller et psychologue du travail constituent les principaux facteurs ayant facilité l’adhésion au dispositif.
UneévaluationdudispositifLINAaétéconduitedefaçonàmieuxconnaîtrelepubliccible,analyserlespratiquesd’accompagnement
et mesurer leurs impacts sur la recherche et le retour à l’emploi, l’accès à la formation et la satisfaction des bénéficiaires. Cette
évaluation s’est appuyée sur une méthode « contrefactuelle » avec constitution d’une population témoin, et a mobilisé différentes
sources de données quantitatives et qualitatives [cf. Sources et méthodes].
Le licenciement pour inaptitude génère d’importantes difficultés
pour les personnes concernées
Les personnes licenciées pour inaptitude doivent simultanément faire le deuil de leur emploi ou de leur métier et envisager une
reconversion professionnelle alors que leur état de santé est souvent fragile. Par ailleurs, ces personnes sont souvent plus âgées
que l’ensemble des demandeurs d’emploi (44% ont plus de 50 ans contre 21% pour l’ensemble des demandeurs d’emploi), moins
qualifiées (seuls 6% ont un niveau supérieur à Bac + 2 contre 13% pour l’ensemble des demandeurs d’emploi), et plus souvent
bénéficiaires de l’obligation d’emploi des travailleurs handicapés (25% contre 6% pour l’ensemble des demandeurs d’emploi).
Entrés en accompagnement LINA entre novembre 2015 et janvier 2016, les bénéficiaires présentent des causes d’inaptitude
proches de celles de la population témoin [cf.Sources et méthodes]. L’inaptitude, partielle ou totale, est d’ordre physique dans
71% des cas, alors que les inaptitudes psychiques ou mentales pèsent pour près de 30%. Si l’inaptitude « totale » à exercer le
métier d’origine est la plus fréquente pour les cas d’inaptitude physique, c’est l’inverse pour les inaptitudes mentales qui sont
le plus souvent « partielles », c’est-à-dire compatibles avec l’exercice du même métier dans une autre entreprise [cf. Tableau 1].
Tableau 1
MOTIF PRINCIPAL D’INAPTITUDE
Source : enquête auprès des bénéficiaires de l’accompagnement LINA et d’une population témoin
Pourriez-vous me dire quel a été le motif principal de votre inaptitude ? S’agit-il…
Population
Bénéficiaires Témoins
D’inaptitude physique totale à exercer votre ancien métier 38,4% 41,5%
D’inaptitude physique partielle qui nécessite un aménagement du poste de travail dans une
autre entreprise
32,4% 28,4%
D’inaptitude psychique ou morale qui vous empêche d’exercer votre ancien métier 10,2% 9,1%
D’inaptitude psychique ou morale mais qui ne vous empêche pas d’exercer le même métier
dans une autre entreprise
17,8% 20,2%
Autre 1,1% 0,8%
Total 100,0% 100,0%
3. ÉCLAIRAGES ET SYNTHÈSES #31 _ 3
Qu’ils aient bénéficié ou pas de l’accompagnement LINA, plus de la moitié des licenciés pour inaptitude ont été en arrêt maladie
entre le licenciement et l’inscription à Pôle emploi. Cet arrêt est d’une durée moyenne de 7 mois mais concerne dans une plus
large proportion les personnes confrontées à une inaptitude physique totale ou partielle. De plus, les difficultés de santé ne
semblent se résoudre que lentement : dans la population témoin comme dans celle ayant bénéficié de l’accompagnement LINA,
près de 70% des personnes déclarent, au bout de 6 mois, être encore confrontées à des problèmes de santé qui freinent l’avancée
de leur projet professionnel. « Quand l’état de santé du demandeur d’emploi n’est pas stabilisé, il y a un risque de rupture dans le
parcours d’accompagnement » (conseiller).
Le principal axe de travail de l’accompagnement est la mobilité professionnelle (42% des cas). Il concerne toutefois, plus
fréquemment, les personnes ayant une inaptitude physique.
La connaissance précise des difficultés de santé et de leurs conséquences constitue souvent un obstacle pour le conseiller lorsqu’il
cherche à aider la personne à reconstruire son projet professionnel. « Nous manquons souvent d’avis médical qui peut nous aider à
connaitre les restrictions médicales et à ne pas partir sur de fausses pistes » (conseiller).
Le dispositif LINA suscite des attentes fortes de la part
des personnes accompagnées
Le fait de bénéficier de LINA engendre des attentes sensiblement plus fortes et diversifiées de la part des licenciés pour inaptitude,
en comparaison de la population témoin. Trois registres dominent et concernent à chaque fois la majorité des personnes
bénéficiaires de LINA : l’obtention d’une formation, l’accompagnement à l’élaboration d’un projet professionnel et l’aide à la
recherche d’emploi. En second rang, les attentes portent sur les dimensions personnelles et psychologiques : résoudre les difficultés
personnelles, reprendre confiance en soi et bénéficier d’une aide psychologique pour surmonter l’épisode du licenciement.
Bien que la question relative aux attentes vis-à-vis de l’accompagnement n’ait pas été posée dans les mêmes termes aux
demandeurs d’emploi et aux professionnels (conseillers et psychologues), une relative cohérence a été observée dans les réponses.
Néanmoins, l’aide à l’élaboration du projet a été davantage soulevée par les professionnels qui considèrent cet aspect technique
de l’accompagnement comme une garantie de l’efficience de la formation ou de la recherche d’emploi.
Un accompagnement personnalisé qui s’appuie sur une
collaboration active entre conseillers et psychologues du travail…
Les conseillers et psychologues du travail sont mobilisés pour un accompagnement d’environ 6 mois1
. Ces professionnels disposent
le plus souvent d’une expertise sur le handicap. Ainsi, trois quarts de ceux ayant répondu à l’enquête web sont des référents
« Travailleur handicapé » et un sur deux déclare participer aux équipes pluridisciplinaires de la MDPH (Maison départementale
des personnes handicapées) ; les psychologues du travail sont plus souvent présents dans ces équipes.
L’accompagnement est principalement individuel : selon les conseillers et psychologues, l’accompagnement LINA a été basé
dans 70% des cas sur des entretiens individuels tandis qu’il comportait aussi des séances de travail collectif dans 30% des cas.
La fréquence des rendez-vous a été modulée selon les situations des personnes et leur évolution. Cela a pu aller d’un rendez-vous
hebdomadaire avec plusieurs contacts téléphoniques, à un rendez-vous mensuel lorsque la personne manifestait une plus grande
autonomie dans ses démarches. Les demandeurs d’emploi pouvaient souvent solliciter directement le conseiller par mail voire par
téléphone. La collaboration entre le conseiller référent et le psychologue du travail était au cœur de la démarche : 55% d’entre eux
déclarent que l’accompagnement LINA a été assuré en binôme tandis que les autres disent qu’il a été assuré par le conseiller, celui-
ci sollicitant un psychologue de façon ponctuelle. Dans le cadre de LINA, 34% des bénéficiaires déclarent avoir été accompagnés
par les deux à la fois contre 9% seulement dans le groupe témoin. Les bénéficiaires ont un sentiment très largement partagé
d’accompagnement et de soutien par Pôle emploi : près de 90% des demandeurs d’emploi dans LINA considèrent avoir été
accompagnés par Pôle emploi dans leur recherche d’emploi, de formation ou de création d’entreprise (contre 53% dans le groupe
témoin). Les personnes dans LINA disent plus souvent avoir bénéficié d’entretiens individuels (95% contre 89% pour la population
témoin) et de séances de travail en groupe avec d’autres demandeurs d’emploi licenciés pour inaptitude (33% contre 17%).
Plus largement, le dispositif LINA a contribué à la connaissance et la reconnaissance mutuelles des conseillers référents et des
psychologues du travail : « ce travail nous a permis de mieux connaitre le métier de nos collègues les psychologues » (conseiller).
1. Pour certains demandeurs d’emploi toujours inscrits à Pôle emploi au terme des 6 mois, les conseillers ont prolongé la durée de l’accompagnement.
4. 4_ ÉCLAIRAGES ET SYNTHÈSES #31
… et qui exerce une influence positive sur la reconversion,
la construction du projet professionnel et la satisfaction des
demandeurs d’emploi
La définition d’une cible professionnelle et le travail sur les compétences sont sensiblement plus fréquents pour les bénéficiaires :
79% des personnes engagées dans LINA estiment avoir ciblé un ou plusieurs métiers pour leur recherche d’emploi (au lieu de
68% pour la population témoin). De plus, cette cible diffère plus souvent du métier d’origine dans le cas de LINA : 87% des
personnes considèrent que le métier visé est un peu ou très différent de celui occupé avant le licenciement pour inaptitude, au lieu
de 81% pour la population témoin. Enfin, LINA a permis d’identifier plus souvent les compétences possédées par les personnes
permettant d’exercer le nouveau métier : 63% des cas pour LINA contre 46% pour la population témoin.
L’accompagnementsemblejouersurlaperceptiondel’intensitédesproblèmesdesantéentantqu’obstacleauprojetprofessionnel.
Au bout de 6 mois, les personnes dans LINA sont plus nombreuses à considérer que leurs problèmes de santé ne sont pas un frein
à l’avancée de leur projet.
Les bénéficiaires de LINA valorisent plus souvent que la population témoin l’apport de l’accompagnement assuré par Pôle emploi.
Les domaines où la valeur ajoutée de LINA est la plus forte, selon les personnes interrogées, sont : la découverte de nouveaux
métiers (+17 points par rapport à la population témoin), l’orientation et le projet professionnel (+14 points), le fait de faire le point
sur ses difficultés et ses atouts (+13 points), l’optimisation de la recherche d’emploi et le développement de la confiance en soi
(+12 points) [cf. Tableau 2].
Tableau 2
APPORT DE L’ACCOMPAGNEMENT SUR LA MOTIVATION ET L’ACQUISITION DES MÉTHODES
DE RECHERCHE D’EMPLOI
Seuil de significativité : ** 5%, ns : indique un résultat non significatif
Source : enquête auprès des bénéficiaires de l’accompagnement LINA et d’une population témoin
Toujours en comparaison de la population témoin, les séances en groupe avec d’autres demandeurs d’emploi licenciés pour
inaptitude ont des effets positifs plus prononcés sur ces mêmes registres et permettent aux personnes de sortir de leur isolement :
« La confrontation aux expériences des autres membres du groupe permet à la personne de revisiter ses acquis et ses savoir-faire et
être » (Psychologue). Au final, la satisfaction des licenciés pour inaptitude est significativement accrue par le bénéfice de LINA :
globalement, le niveau moyen de satisfaction vis-à-vis de l’accompagnement est de 7,1/10 pour LINA contre 6,3/10 pour la
population témoin. Les écarts les plus prononcés portent sur la fréquence des contacts et l’expertise du conseiller.
Votre accompagnement par Pôle emploi, vous a-t-il permis ? (oui, tout à fait + oui, plutôt) Bénéficiaires Témoins Ecart
De rester motivé, de ne pas baisser les bras 80% 71% 9 **
De faire le point sur vos difficultés et atouts 75% 62% 13 **
De mieux vous orienter par rapport à votre projet professionnel 68% 54% 14 **
D’optimiser votre recherche d’emploi 65% 53% 12 **
De reprendre confiance en vous et dépasser l’épisode de licenciement pour inaptitude 56% 44% 12 **
De prospecter les entreprises pour saisir les opportunités d’emploi 49% 40% 9 **
De découvrir de nouveaux métiers 46% 29% 17 **
De vous former 43% 36% 7 **
De développer votre réseau 40% 36% 4 **
De vous préparer aux entretiens d’embauche 40% 38% 2 ns
5. ÉCLAIRAGES ET SYNTHÈSES #31 _ 5
L’accompagnement LINA améliore les chances de réinsertion
professionnelle
L’accompagnement mis en œuvre dans le cadre de LINA accroît les chances de retour à l’emploi en comparaison de la population
témoin. Ainsi, en s’appuyant sur l’indicateur de retour à l’emploi ICT12
, 21% des personnes dans LINA ont accédé à l’emploi entre
octobre 2015 et juillet 2016, au lieu de 18% pour la population témoin (soit + 3 points ou 17% d’augmentation des chances
d’accès à l’emploi). Ce résultat est vérifié quel que soit l’indicateur retenu (issu de l’enquête statistique ou de l’ICT1, [cf. Tableau 3]).
De plus, les emplois durables sont plus fréquents dans le cas de LINA : la part des CDI et des CDD d’au moins 6 mois y est
supérieure de deux points (14% au lieu de 12%).
Ces écarts semblent modestes mais ils sont le reflet d’une mesure effectuée après un accompagnement d’assez courte durée des
licenciés pour inaptitude (environ 6 mois), alors que les professionnels s’accordent sur le fait que sa durée devrait se situer entre
9 et 12 mois pour produire ses pleins effets.
Afin de mesurer l’effet propre de chacune des caractéristiques des personnes sur les chances d’accéder à un emploi entre octobre
2015 et octobre 2016, une analyse statistique « toutes choses égales par ailleurs » a été menée [cf. Encadré 1]. Les résultats
montrent que les bénéficiaires de LINA ont une probabilité d’accéder à l’emploi de 2 points supérieure à celle de l’individu référence
(soit une probabilité de 21% contre 19% pour l’individu de référence). Ils témoignent également que l’âge est la caractéristique
démographique qui a la plus forte influence sur l’accès à l’emploi : les demandeurs d’emploi appartenant aux différentes tranches
d’âge inférieures à 50 ans ont tous une probabilité supérieure d’obtenir un emploi. L’inaptitude psychique n’empêchant pas
d’exercer son ancien métier est relativement favorable aux chances de réinsertion, de même que l’inaptitude physique partielle
nécessitant un aménagement de poste (+6 et +4 points au regard de l’inaptitude physique totale à exercer son ancien métier).
Les personnes ayant mentionné être peu mobiles géographiquement3
affichent de moins grandes chances de réinsertion
(-8 points par rapport aux personnes moyennement mobiles). Enfin, le fait de déclarer des problèmes de santé réduit sensiblement
les chances de se réinsérer (respectivement de - 7 et de - 14 points selon l’intensité déclarée de ces difficultés, par rapport à
l’individu de référence).
L’accompagnement LINA favorise aussi l’accès à la formation
et diminue les retraits du marché du travail
Deux autres effets positifs sont à mettre au crédit de LINA. Cet accompagnement favorise l’accès à la formation : en juillet
2016, 9% des personnes dans LINA sont en formation, contre 3% de la population témoin. En outre, LINA conduit à un retrait
nettement moins fréquent du marché du travail (dû notamment aux difficultés de santé et au découragement): 4% contre 13%
pour la population témoin [cf. Tableau 3].
Tableau 3
SITUATION PAR RAPPORT À L’EMPLOI
Seuil de significativité : ** 5%, ns : indique un résultat non significatif
Source : enquête auprès des bénéficiaires de l’accompagnement LINA et d’une population témoin
Bénéficiaires Témoins Ecart
Accès à l’emploi d’octobre 2015 à juillet 2016 (ICT1) 21% 18% 3 **
Situation en juillet 2016 (enquête statistique)
En emploi salarié (ou promesse d’embauche) 19% 16% 3 **
Créateur d’entreprise 3% 3% 0 ns
Projet de création d’entreprise 1% 3% -2 **
En recherche d’emploi 65% 62% 3 ns
En stage de formation ou en reprise d’études 9% 3% 6 **
Ne recherche plus d’emploi 4% 13% -10 **
2. Sont considérés en emploi sur la période les personnes ayant connu au moins l’une des situations suivantes : A) ayant eu une DPAE (Déclaration Préalable à l’Embauche) supérieure à
1 mois, B) sorti des listes de Pôle emploi pour reprise déclarée, C) inscrit en catégorie E (concerne majoritairement les bénéficiaires de contrats aidés), D) inscrit en catégorie C (activité
réduite d’une durée supérieure à 78 heures).
3. Le niveau de mobilité géographique est ici mesuré par la distance et le temps de trajet domicile – lieu de travail souhaités par le demandeur d’emploi au moment de l’inscription à
Pôle emploi. Une faible mobilité correspond à un temps de trajet inférieur à 30 minutes ou une distance inférieure à 14 km. Une mobilité moyenne renvoie à un temps de trajet compris
entre 30 minutes et 1 heure ou une distance comprise entre 14 km et 39 km. Une forte mobilité est associée à un temps de trajet supérieur ou égal à 1 heure ou une distance égale ou
supérieure à 40 km.
6. 6_ ÉCLAIRAGES ET SYNTHÈSES #31
En ce qui concerne les bénéficiaires qui sont toujours en recherche d’emploi en juillet 2016, ils postulent davantage à des offres
d’emploi et envoient plus de candidatures spontanées. 26% d’entre eux ont obtenu des entretiens d’embauche au cours des deux
derniers mois qui précèdent l’interrogation contre 19% pour la population témoin.
Encadré 1. Une estimation des effets propres des caractéristiques
individuelles sur les chances d’accès à l’emploi
La régression logistique permet de modéliser « toutes choses égales par ailleurs » la relation entre des variables
explicatives et une variable binaire (0 : pas d’accès à l’emploi, 1 : accès à l’emploi).
L’individu de référence se caractérise ainsi : il fait partie du groupe des témoins, il est âgé de 50 ans ou plus, de
sexe féminin, sans reconnaissance de travailleur handicapé, moyennement mobile géographiquement, ayant une
inaptitude psychique n’empêchant pas d’exercer le même métier, n’ayant pas eu d’arrêt maladie entre le licenciement
et l’inscription à Pôle emploi, sans problèmes de santé empêchant l’avancée du projet professionnel et recherchant un
métier vraiment différent de celui exercé auparavant. L’individu de référence a une probabilité de 19% d’accéder à un
emploi entre octobre 2015 et octobre 2016.
Population : demandeurs d’emploi ayant déclaré être accompagnés par Pôle emploi
Seuils de significativité : * 10%; ** 5%; *** 1%
Source : enquête auprès des bénéficiaires de l’accompagnement LINA et d’une population témoin, Fichier Historique des demandeurs d’emploi
2 *
Ref.
8 ***
15 ***
5 ***
Ref.
1 **
Ref.
-1
Ref.
-8 ***
Ref.
-1 *
Ref.
4 ***
1
6 ***
-1
Ref.
-14 ***
-7 ***
Ref.
Ref.
0
1 **
-20 -15 -10 -5 0 5 10 15 20 25
Bénéficiaires LINA
Témoins (ref.)
Moins de 30ans
[30-40[ ans
[40-50[ ans
50 ans et + (ref.)
Homme
Femme (ref.)
TH
Non TH (ref.)
Peu mobile
Moyennement mobile (ref.)
Très mobile
Inaptitude physiquetotale à exercer son ancien métier (ref.)
Inaptitude physiquepartielle nécessitant aménagement du poste
Inaptitude psychique empêchant d'exercer le même métier
Inaptitude psychique n'empêchant pas d'exercer le même métier
Arrêt maladie entre licenciement et inscription àPE
Pas d'arrêt maladie entre licenciement et inscription à PE (ref.)
Problèmes de santé : Oui tout à fait
Problèmes de santé : Oui un peu
Problèmes de santé : Pas du tout (ref.)
Le métier recherché est vraiment différent de celui exercé auparavant…
Le métier recherché est un peu différent de celui exercé auparavant
Même métier que celui exercé auparavant
7. ÉCLAIRAGES ET SYNTHÈSES #31 _ 7
Sources et méthodes
Les objectifs de l’évaluation visaient à répondre aux questions suivantes : quel est le public cible et quels sont ses
besoins ? Quelles modalités d’accompagnement sont mises en œuvre et quelles sont celles qui sont les mieux
adaptées ? Quels effets sur la recherche d’emploi, le retour à l’emploi ou l’accès à la formation et la satisfaction des
bénéficiaires ?
Les modalités de l’évaluation reposent sur plusieurs outils et registres complémentaires :
Des entretiens semi-directifs afin d’analyser les pratiques professionnelles et l’organisation mise en place.
Trois régions ont été visitées : Hauts-de-France, Île-de-France et Occitanie avec des observations de séances
d’échanges de pratiques et des entretiens collectifs avec des conseillers et des psychologues du travail.
Une enquête téléphonique a été conduite en juillet 2016 auprès de deux groupes de demandeurs d’emploi, de façon
à disposer d’un « contrefactuel ». Un groupe de bénéficiaires LINA : 603 sur 800 ont répondu ; un groupe témoin de
demandeurs d’emploi licenciés pour inaptitude avec une date de fin d’activité analogue à celle des bénéficiaires de
LINA (comprise entre janvier 2014 et décembre 2015), semblable également au groupe des bénéficiaires au regard
des variables observables dans le système d’information de Pôle emploi, en écartant les personnes en suivi délégué
(notamment auprès de Cap emploi). Un tirage équilibré a ensuite été réalisé pour cette population de contrôle
(4 000 demandeurs d’emploi d’une population totale de 100 000, avec un objectif de 1 200 répondants à l’enquête
(1 158 réponses obtenues). Après la collecte réalisée par BVA, le redressement a été réalisé par pondération selon la
macro CALMAR (calage sur mages) développé par l’INSEE. Celle-ci permet de réduire la variance de l’échantillon et de
réduire le biais lié à la non-réponse.
Une enquête web auprès de l’ensemble des conseillers à l’emploi et des psychologues du travail concernés a complété
les observations de terrain sur les pratiques mises en œuvre : 78 personnes sur les 97 interrogées ont répondu (80%)
dont 54 conseillers à l’emploi (83%), 23 psychologues de travail (72%) et 1 chargé de projet.
8. Directeur de la publication
Jean BASSÈRES
Directeur de la rédaction
Stéphane DUCATEZ
Réalisation
Direction des Statistiques, des Études et de l’Évaluation
Pôle emploi,
1 avenue du Docteur Gley
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ISSN2274-4126–Réf.10075