Activ'projet, une prestation efficace d'accompagnement au projet professionnelFrance Travail
En 2019, 130 000 demandeurs d’emploi ont bénéficié de la prestation Activ’projet pour définir ou confirmer leur projet professionnel. L’accompagnement proposé est jugé utile par 9 bénéficiaires sur 10 ; il leur a permis d’y voir plus clair sur leurs compétences, de mieux valoriser leur expérience antérieure, d’être plus confiants et mobilisés dans leur recherche d’emploi et également de mieux appréhender le marché du travail.
Au final 75% des bénéficiaires estiment que la prestation leur a permis d’avancer sur leur projet professionnel. De plus, Activ’projet accélère l’accès à l’emploi et l’accès à l’emploi durable des bénéficiaires : 12 mois après la fin de la prestation, leur taux d’accès à l’emploi est supérieur de 3 points à celui d’une population témoin (48% contre 45%).
Les cadres seniors demandeurs d'emploi : pratiques et difficultés de recherch...France Travail
Fin janvier 2021 un peu plus de 100 000 demandeurs d’emploi seniors (55 ans ou plus) recherchaient un emploi cadre. La perte d’emploi est une épreuve pour ces cadres seniors qui présentent des parcours professionnels variés et plutôt linéaires pour la moitié d’entre eux. Cette privation d’emploi souvent mal vécue ne favorise pas le deuil de l’emploi perdu nécessaire à un repositionnement professionnel sur le marché de l’emploi cadre. Mais ils sont surtout confrontés à une discrimination à l’embauche ayant trait à leur âge.
À leur entrée au chômage le poste recherché est souvent en miroir de l’emploi perdu. Or un nombre important de cadres seniors sont amenés à revoir à la baisse leurs critères de recherche d’emploi avec l’allongement du chômage. Leurs pratiques variées de recherche d’emploi montre une diversité de comportements face au chômage et à l’horizon de la retraite.
Leurs démarches de recherche d’emploi sont le plus souvent diversifiées et intenses. Ils sont aussi nombreux à avoir recours aux prestations d’accompagnement.
Pour favoriser le retour à l’emploi des cadres seniors différents leviers sont ainsi identifiés.
Durant l’année 2019, Pôle emploi Provence-Alpes-Côte d’Azur a mis en œuvre 62 310 actions de formation pour ses demandeurs d’emploi. Parmi les bénéficiaires, 57 % étaient demandeurs d’emploi identifiés PIC et/ou Demandeurs d’Emploi de Longue Durée. 91 % des bénéficiaires ont déclaré un gain professionnel et/ou personnel. Huit fois sur dix, ils ont estimé le temps d’attente avant d’entrer en formation rapide à correcte. En suivant une formation, il ont obtenu un gain de + 28 points sur le retour à l’emploi et 77 % sont satisfaits de l’emploi retrouvé.
Les aides à la mobilité géographique sont encore peu connues des demandeurs d...France Travail
Les aides à la mobilité dans le cadre de la recherche d’emploi restent les plus mobilisées et représentent comme les années précédentes près de la moitié de l’ensemble des aides attribuées. En revanche, la part des aides à la mobilité géographiques attribuées par Pôle emploi dans le cadre d’une reprise d’emploi a progressé entre 2016 et 2017 ( 5 points de pourcentage de plus) tandis que la part des aides au financement des frais de formation s’est légèrement réduite.
Accompagner les demandeurs d'emploi et les entreprises pendant le confinementFrance Travail
Pendant la période de confinement, une part importante de l’activité économique a été interrompue ou fortement réduite, entraînant une très forte baisse des recrutements et des retours à l’emploi. Dans le même temps, les agences de Pôle emploi ont temporairement cessé d’accueillir du public afin de prévenir la contagion du coronavirus.
La mobilisation de Pôle emploi pendant cette période a permis d’assurer le maintien des services aux demandeurs d’emploi et aux entreprises : garantir le bon paiement de l’indemnisation du chômage, répondre aux sollicitations, assurer l’inscription, notamment au travers du premier entretien, proposer des prestations d’accompagnement, accompagner les employeurs dans leurs recrutements prioritaires. Les enquêtes réalisées au cours de cette période montrent que grâce à ces actions, Pôle emploi est resté accessible pendant la période de confinement.
La période de mise en situation en milieu professionnel favorise et accélère ...France Travail
En 2019, 203 000 immersions professionnelles (PMSMP) ont été réalisées par 182 000 bénéficiaires.
91% des bénéficiaires recommanderaient la PMSMP à leur entourage et 95% des entreprises qui ont eu recours à ce dispositif le recommanderaient auprès d’autres entreprises.
72% des demandeurs d’emploi ayant bénéficié d’une immersion professionnelle ont accédé à l’emploi dans les douze mois qui suivent la fin du dispositif (contre 55% pour la population témoin).
Les demandeurs d'emploi bénéficiaires d'une reconnaissance de handicapFrance Travail
En 2018, 43% des demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance de handicap bénéficient d’un accompagnement spécialisé par Cap Emploi ou renforcé par Pôle emploi.
31% des demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance administrative de handicap accèdent à l’emploi au cours de l’année qui suit leur inscription.
Activ'projet, une prestation efficace d'accompagnement au projet professionnelFrance Travail
En 2019, 130 000 demandeurs d’emploi ont bénéficié de la prestation Activ’projet pour définir ou confirmer leur projet professionnel. L’accompagnement proposé est jugé utile par 9 bénéficiaires sur 10 ; il leur a permis d’y voir plus clair sur leurs compétences, de mieux valoriser leur expérience antérieure, d’être plus confiants et mobilisés dans leur recherche d’emploi et également de mieux appréhender le marché du travail.
Au final 75% des bénéficiaires estiment que la prestation leur a permis d’avancer sur leur projet professionnel. De plus, Activ’projet accélère l’accès à l’emploi et l’accès à l’emploi durable des bénéficiaires : 12 mois après la fin de la prestation, leur taux d’accès à l’emploi est supérieur de 3 points à celui d’une population témoin (48% contre 45%).
Les cadres seniors demandeurs d'emploi : pratiques et difficultés de recherch...France Travail
Fin janvier 2021 un peu plus de 100 000 demandeurs d’emploi seniors (55 ans ou plus) recherchaient un emploi cadre. La perte d’emploi est une épreuve pour ces cadres seniors qui présentent des parcours professionnels variés et plutôt linéaires pour la moitié d’entre eux. Cette privation d’emploi souvent mal vécue ne favorise pas le deuil de l’emploi perdu nécessaire à un repositionnement professionnel sur le marché de l’emploi cadre. Mais ils sont surtout confrontés à une discrimination à l’embauche ayant trait à leur âge.
À leur entrée au chômage le poste recherché est souvent en miroir de l’emploi perdu. Or un nombre important de cadres seniors sont amenés à revoir à la baisse leurs critères de recherche d’emploi avec l’allongement du chômage. Leurs pratiques variées de recherche d’emploi montre une diversité de comportements face au chômage et à l’horizon de la retraite.
Leurs démarches de recherche d’emploi sont le plus souvent diversifiées et intenses. Ils sont aussi nombreux à avoir recours aux prestations d’accompagnement.
Pour favoriser le retour à l’emploi des cadres seniors différents leviers sont ainsi identifiés.
Durant l’année 2019, Pôle emploi Provence-Alpes-Côte d’Azur a mis en œuvre 62 310 actions de formation pour ses demandeurs d’emploi. Parmi les bénéficiaires, 57 % étaient demandeurs d’emploi identifiés PIC et/ou Demandeurs d’Emploi de Longue Durée. 91 % des bénéficiaires ont déclaré un gain professionnel et/ou personnel. Huit fois sur dix, ils ont estimé le temps d’attente avant d’entrer en formation rapide à correcte. En suivant une formation, il ont obtenu un gain de + 28 points sur le retour à l’emploi et 77 % sont satisfaits de l’emploi retrouvé.
Les aides à la mobilité géographique sont encore peu connues des demandeurs d...France Travail
Les aides à la mobilité dans le cadre de la recherche d’emploi restent les plus mobilisées et représentent comme les années précédentes près de la moitié de l’ensemble des aides attribuées. En revanche, la part des aides à la mobilité géographiques attribuées par Pôle emploi dans le cadre d’une reprise d’emploi a progressé entre 2016 et 2017 ( 5 points de pourcentage de plus) tandis que la part des aides au financement des frais de formation s’est légèrement réduite.
Accompagner les demandeurs d'emploi et les entreprises pendant le confinementFrance Travail
Pendant la période de confinement, une part importante de l’activité économique a été interrompue ou fortement réduite, entraînant une très forte baisse des recrutements et des retours à l’emploi. Dans le même temps, les agences de Pôle emploi ont temporairement cessé d’accueillir du public afin de prévenir la contagion du coronavirus.
La mobilisation de Pôle emploi pendant cette période a permis d’assurer le maintien des services aux demandeurs d’emploi et aux entreprises : garantir le bon paiement de l’indemnisation du chômage, répondre aux sollicitations, assurer l’inscription, notamment au travers du premier entretien, proposer des prestations d’accompagnement, accompagner les employeurs dans leurs recrutements prioritaires. Les enquêtes réalisées au cours de cette période montrent que grâce à ces actions, Pôle emploi est resté accessible pendant la période de confinement.
La période de mise en situation en milieu professionnel favorise et accélère ...France Travail
En 2019, 203 000 immersions professionnelles (PMSMP) ont été réalisées par 182 000 bénéficiaires.
91% des bénéficiaires recommanderaient la PMSMP à leur entourage et 95% des entreprises qui ont eu recours à ce dispositif le recommanderaient auprès d’autres entreprises.
72% des demandeurs d’emploi ayant bénéficié d’une immersion professionnelle ont accédé à l’emploi dans les douze mois qui suivent la fin du dispositif (contre 55% pour la population témoin).
Les demandeurs d'emploi bénéficiaires d'une reconnaissance de handicapFrance Travail
En 2018, 43% des demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance de handicap bénéficient d’un accompagnement spécialisé par Cap Emploi ou renforcé par Pôle emploi.
31% des demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance administrative de handicap accèdent à l’emploi au cours de l’année qui suit leur inscription.
Comment les start-up recrutent leurs premiers salariés ?France Travail
Les pratiques de recrutement au sein des start-up ne se distinguent pas toujours de celles observées dans les entreprises classiques, et notamment au sein des petits établissements. Cependant le besoin rapide en compétences de haut niveau et notamment dans le domaine du développement informatique qui s’exprime parmi les start-up est un élément discriminant qui induit des processus de recrutement et certaines difficultés d’un type particulier.
Le premier collaborateur est souvent un stagiaire, en grande partie en raison de contraintes financières mais aussi pour tester et cerner plus précisément le besoin en compétences. Certaines start-up font également appel parfois au démarrage de leur activité à des « free lance », qui affichent des compétences rares et qui permettent à la start-up de bénéficier d’une expérience « sénior » sans engagement de leur part et à moindre coût.
Les fondateurs de start-up ont de fortes exigences en matière de compétences techniques, en matière de développement informatique bien sûr, mais aussi dans d’autres domaines en fonction de leur activité (physiciens, biologistes, mathématiciens…). Mais ils portent aussi un vif intérêt aux qualités comportementales, notamment l’autonomie, la capacité à s’auto-former. Cet intérêt prononcé pour les « savoir être » professionnels se retrouve chez la plupart des entreprises. Cependant, les fondateurs de start-up visent en particulier l’agilité, la débrouillardise et surtout mettent en avant la nécessaire adhésion au projet d’entreprise, adhésion qu’ils traduisent souvent par une disponibilité de tous les instants.
Pour trouver ces compétences, les fondateurs de start-up mobilisent divers canaux et privilégient sensiblement le réseau, en particulier le réseau des écoles. Les jobboards sont au final peu utilisés et le recours aux cabinets de recrutement est très marginal.
Les fondateurs de start-up considèrent que leur entreprise bénéficie d’une forte attractivité (attrait du défi technologique, de l’enjeu sociétal ou encore de l’environnement de travail et des possibilités d’évolution), et ne semblent pas craindre la concurrence des grosses structures (avec une réserve pour les stagiaires). Cependant ils rencontrent un certain nombre de difficultés dans le processus de recrutement.
Ces difficultés sont liées en grande partie à l’inexpérience du recruteur et à son manque de disponibilité, qui le conduit parfois à mal estimer son besoin et à se tromper sur les qualités de la personne qu’il recrute, mais sont dues également aux fortes tensions pour certains métiers, notamment celles observées pour les développeurs informatiques.
Les demandeurs d'emploi bénéficiaires d'une reconnaissance de handicapFrance Travail
En 2019, 44% des demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance de handicap bénéficient d’un accompagnement spécialisé par Cap Emploi ou renforcé par Pôle emploi.
33% des demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance administrative de handicap accèdent à l’emploi au cours de l’année qui suit leur inscription.
Dans le prolongement du plan 1 jeune, 1 solution, le gouvernement entend proposer aux jeunes les plus éloignés de l’emploi, un accompagnement profondément renouvelé avec un objectif d’entrée plus rapide dans l’emploi.
Mieux anticiper les besoins du marché du travail, enjeux et perspectives pour...France Travail
- LES ÉVOLUTIONS ÉCONOMIQUES, DE L’EMPLOI ET DU CHÔMAGE : UN POSSIBLE REBOND MAIS UN CHÔMAGE QUI RESTERA À UN NIVEAU ÉLEVÉ
- LES DEMANDEURS D'EMPLOI : DIVERSITÉ DES PUBLICS ET DE LEURS BESOINS
- LES EMPLOYEURS : DES INTENTIONS DE RECRUTEMENT QUI PROGRESSENT LÉGÈREMENT
ET DES PRATIQUES D’EMBAUCHE EN ÉVOLUTION ?
- DISPARITÉS RÉGIONALES ET LOCALES
DE L’EMPLOI ET DU CHÔMAGE
Les demandeurs d'emploi bénéficiaires d'une reconnaissance de handicap en 2020France Travail
En 2020, 41% des demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance de handicap bénéficient d’un accompagnement spécialisé par Cap Emploi ou renforcé par Pôle emploi.
30% des demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance administrative de handicap accèdent à l’emploi au cours de l’année qui suit leur inscription.
Métiers de l'action sociale et de la santé : quelles sont les compétences dem...France Travail
Cette étude met en avant les compétences attendues et les pratiques de recrutement dans les métiers de l’action sociale et de la santé. L’expérience professionnelle et les compétences comportementales sont prépondérantes dans les métiers de l’action sociale, friands de tests lors des recrutements, tandis que le diplôme est un critère essentiel de recrutement dans les métiers de la santé, de nombreuses compétences étant acquises par la formation avant l’embauche. Pour pratiquement tous ces métiers, les capacités à communiquer, à s’adapter, à gérer le stress, à réagir à des évènements imprévus, à travailler en équipe et à prendre du recul, sont des compétences fortement demandées.
Par rapport à une population témoin comparable, les jeunes bénéficiaires de l’accompagnement intensif jeunes (AIJ) sont plus souvent en emploi 8 mois après leur entrée (+10 points), soit une hausse de 28%, et plus souvent en emploi durable (+5 points). Ils expriment également une satisfaction plus élevée de leur accompagnement.
Cette forme d’accompagnement leur permet d’être plus motivés (+27 points) et mieux outillés dans leur recherche d’emploi. Les jeunes sont plus mobilisés et utilisent de façon plus intensive les différents canaux de recrutement.
Les demandeurs d'emploi en situation de handicapFrance Travail
En France, les personnes en situation de handicap bénéficient de dispositions spécifiques pour favoriser leur accès à l’emploi. Malgré cela, leur situation sur le marché du travail demeure fragile. En effet, ces personnes sont plus souvent au chômage que le reste des actifs.
Parmi les demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance
administrative de handicap, 28% accèdent à l’emploi dans l’année qui suit leur inscription à Pôle emploi.
Pôle emploi les accompagne de façon plus renforcée et leur propose des formations adaptées. Par ailleurs un quart d’entre eux bénéficie d’un suivi au sein des structures spécialisées Cap emploi.
Offres pourvues et abandons de recrutement en 2021 France Travail
A partir du printemps 2021, la levée des restrictions sanitaires s’est accompagnée d’une reprise nette du marché du travail, avec une forte hausse des offres d’emploi et une baisse du nombre de demandeurs d’emploi.
Parmi ces offres clôturées entre juin et septembre 2021, 85,9% ont été pourvues. Dans la plupart des cas, ces recrutements donnent satisfaction même s’ils se concrétisent globalement avec plus de difficultés qu’en 2018. Le délai médian est resté stable par rapport à 2018 (45 jours).
Parmi les offres n’ayant pas abouti à un recrutement, 3% ont été annulées suite à la disparition du besoin ou pour restriction budgétaire, 5% des offres faisaient l’objet d’un recrutement toujours en cours et 6% des offres ont été abandonnées faute de trouver un candidat (contre 4,9% en 2018).
Mieux anticiper les besoins du marché du travail - Enjeux et perspectives op...France Travail
Dans quel contexte Pôle emploi va-t-il devoir agir aujourd’hui et au cours des mois suivants ? Quels sont les enjeux et besoins essentiels auxquels il faut que l’établissement soit en capacité de répondre, en cohérence avec la convention tripartite signée avec l’État et l’Unédic pour les années 2015 à 2018 et le projet stratégique 2015-2020 ?
Portait statistique du demandeur d'emploi : 20 ans d'évolutionFrance Travail
Entre 1996 et 2015, les caractéristiques des demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi ont évolué, au rythme
des cycles économiques, mais également en lien avec les grandes tendances d’évolutions démographiques :
hausse de l’activité des seniors et de la participation des femmes au marché du travail.
Le conseil en évolution professionnelle à Pôle emploiFrance Travail
Près de 6 demandeurs d’emploi sur 10 déclarent que leur conseiller les a aidés à devenir plus autonomes dans leur recherche d’emploi ou dans la construction de leur projet professionnel.
La dématérialisation de l’inscription à Pôle emploiFrance Travail
La dématérialisation de l’inscription à Pôle emploi a des effets positifs sur la qualité de la prise en charge des demandeurs d’emploi.
La dématérialisation de l’inscription administrative et du traitement de la demande d’allocation, mise en place en 2016, a notamment pour objectif de libérer les conseillers de certaines tâches afin qu’ils puissent consacrer plus de temps à l’accompagnement des demandeurs d’emploi. L’entretien d’inscription réalisé par la suite avec un conseiller est désormais centré sur la situation professionnelle du demandeur d’emploi alors qu’auparavant, inscription administrative, traitement de la demande d’allocation et diagnostic de la situation professionnelle étaient effectués au cours d’un seul entretien.
Parmi l’ensemble des sortants d’une formation prescrite par Pôle emploi en 2015, 57% accèdent à un emploi dans les six mois qui suivent. Ce taux progresse de 1,3 point par rapport à 2014.
Le taux d’accès à l’emploi après une formation est en moyenne plus élevé pour les formations préalables à l’embauche (AFPR, POEI), pour les demandeurs d’emploi les plus jeunes et plus faible pour les demandeurs d’emploi de longue durée. La hausse du taux d’accès à l’emploi entre 2014 et 2015 est plus marquée pour les populations les plus éloignées de l’emploi (seniors, demandeurs d’emploi de longue durée).
Selon l’enquête « Sortants de formation », parmi les demandeurs d’emploi ayant terminé une formation en mars 2015 et retrouvé un emploi six mois plus tard, l’emploi retrouvé correspond dans près de deux tiers des cas à l’emploi recherché. L’expérience professionnelle et en particulier la multiplication des expériences professionnelles semblent être des atouts pour le reclassement. Enfin, près de neuf demandeurs d’emploi sur dix affirment que leur formation a répondu à leurs attentes et environ 90 % des demandeurs d’emploi ayant retrouvé un emploi sont satisfaits de l’emploi retrouvé.
L'accompagnement global des demandeurs d'emploi : une réponse adaptée aux bes...France Travail
L’accompagnement global, réalisé conjointement par un conseiller de Pôle emploi et un travailleur social du Conseil départemental, vise à répondre aux besoins des demandeurs d’emploi qui sont confrontés simultanément à des difficultés sociales et professionnelles. Une évaluation partenariale menée avec 11 Conseils départementaux montre que l'accompagnement global augmente le taux de retour à l'emploi durable au cours des 6 mois qui suivent l'entrée dans le dispositif de 27%.
La population des « cadres », statut spécifiquement français qui renvoie à des fonctions d’encadrement et d’expertise, a longtemps été considérée comme étant épargnée par le chômage. Depuis les années 1990 cependant, ce n’est plus totalement le cas : le taux de chômage des cadres augmente lors des périodes de mauvaise conjoncture économique (même s’il reste très inférieur à celui d’autres catégories socioprofessionnelles), et une partie des cadres connaissent l’expérience du chômage de longue durée : parmi les 48 120 cadres inscrits sur les listes de demandeurs d’emploi au premier trimestre 2010, 36% ont cumulé au moins 12 mois sur les listes au cours des deux ans qui ont suivi leur inscription.
Les cadres débutant un épisode de chômage ont des représentations diverses de leur situation, qui renvoient à l’hétérogénéité de leur vécu du monde du travail et de leurs aspirations. Malgré cette diversité de représentation, on observe cependant des étapes communes dans l’évolution des représentations qu’ont les cadres de leur épisode de recherche d’emploi (temps du retour sur soi, période de doute et d’incompréhension, période des concessions).
Au total, quatre grands types de trajectoires donnant lieu à une inscription de longue durée à Pôle emploi apparaissent :
Plus d’un tiers des cadres demandeurs d’emploi de longue durée restent inscrits pendant près de deux ans, en effectuant peu d’activité réduite, avant de sortir durablement des listes de demandeurs d’emploi.
Un deuxième ensemble de trajectoires, qui concernent un peu plus souvent les femmes est marqué par l’exercice rapide d’une activité réduite (tout en restant inscrit à Pôle emploi), qui dans la grande majorité des cas, précède une sortie durable des listes.
Un peu moins d’un tiers des cadres demandeurs d’emploi de longue durée connaissent une réinsertion longue et difficile, pouvant dans certains cas prendre la forme d’une transition longue vers la retraite.
Enfin, une situation assez particulière et limitée quantitativement (3% des hommes) est le cas des cadres demandeurs d’emploi connaissant une réinsertion via la création d’entreprise.
Licenciés pour inaptitude : les effets positifs de l'accompagnement par Pôle ...France Travail
Une action innovante d’accompagnement et de conseil en évolution professionnelle des demandeurs d’emploi licenciés pour inaptitude (appelée LINA) a été testée par Pôle emploi.
Quel impact la crise sanitaire a-t-elle eu sur la vie professionnelle des personnes en situation de handicap, notamment en situation de télétravail ? Telle est la thématique sur laquelle s’est penchée le Conseil scientifique du FIPHFP et sa direction.
Cap sur les secteurs d'avenir : Maritime, Santé - Services à la personne, Sécurité - Défense, Métiers de bouche, Commerce, BTP, Transport - Logistique, Numérique, Hôtellerie - Restauration - Tourisme, Energies, Industrie, Agriculture - Agroalimentaire
Comment les start-up recrutent leurs premiers salariés ?France Travail
Les pratiques de recrutement au sein des start-up ne se distinguent pas toujours de celles observées dans les entreprises classiques, et notamment au sein des petits établissements. Cependant le besoin rapide en compétences de haut niveau et notamment dans le domaine du développement informatique qui s’exprime parmi les start-up est un élément discriminant qui induit des processus de recrutement et certaines difficultés d’un type particulier.
Le premier collaborateur est souvent un stagiaire, en grande partie en raison de contraintes financières mais aussi pour tester et cerner plus précisément le besoin en compétences. Certaines start-up font également appel parfois au démarrage de leur activité à des « free lance », qui affichent des compétences rares et qui permettent à la start-up de bénéficier d’une expérience « sénior » sans engagement de leur part et à moindre coût.
Les fondateurs de start-up ont de fortes exigences en matière de compétences techniques, en matière de développement informatique bien sûr, mais aussi dans d’autres domaines en fonction de leur activité (physiciens, biologistes, mathématiciens…). Mais ils portent aussi un vif intérêt aux qualités comportementales, notamment l’autonomie, la capacité à s’auto-former. Cet intérêt prononcé pour les « savoir être » professionnels se retrouve chez la plupart des entreprises. Cependant, les fondateurs de start-up visent en particulier l’agilité, la débrouillardise et surtout mettent en avant la nécessaire adhésion au projet d’entreprise, adhésion qu’ils traduisent souvent par une disponibilité de tous les instants.
Pour trouver ces compétences, les fondateurs de start-up mobilisent divers canaux et privilégient sensiblement le réseau, en particulier le réseau des écoles. Les jobboards sont au final peu utilisés et le recours aux cabinets de recrutement est très marginal.
Les fondateurs de start-up considèrent que leur entreprise bénéficie d’une forte attractivité (attrait du défi technologique, de l’enjeu sociétal ou encore de l’environnement de travail et des possibilités d’évolution), et ne semblent pas craindre la concurrence des grosses structures (avec une réserve pour les stagiaires). Cependant ils rencontrent un certain nombre de difficultés dans le processus de recrutement.
Ces difficultés sont liées en grande partie à l’inexpérience du recruteur et à son manque de disponibilité, qui le conduit parfois à mal estimer son besoin et à se tromper sur les qualités de la personne qu’il recrute, mais sont dues également aux fortes tensions pour certains métiers, notamment celles observées pour les développeurs informatiques.
Les demandeurs d'emploi bénéficiaires d'une reconnaissance de handicapFrance Travail
En 2019, 44% des demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance de handicap bénéficient d’un accompagnement spécialisé par Cap Emploi ou renforcé par Pôle emploi.
33% des demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance administrative de handicap accèdent à l’emploi au cours de l’année qui suit leur inscription.
Dans le prolongement du plan 1 jeune, 1 solution, le gouvernement entend proposer aux jeunes les plus éloignés de l’emploi, un accompagnement profondément renouvelé avec un objectif d’entrée plus rapide dans l’emploi.
Mieux anticiper les besoins du marché du travail, enjeux et perspectives pour...France Travail
- LES ÉVOLUTIONS ÉCONOMIQUES, DE L’EMPLOI ET DU CHÔMAGE : UN POSSIBLE REBOND MAIS UN CHÔMAGE QUI RESTERA À UN NIVEAU ÉLEVÉ
- LES DEMANDEURS D'EMPLOI : DIVERSITÉ DES PUBLICS ET DE LEURS BESOINS
- LES EMPLOYEURS : DES INTENTIONS DE RECRUTEMENT QUI PROGRESSENT LÉGÈREMENT
ET DES PRATIQUES D’EMBAUCHE EN ÉVOLUTION ?
- DISPARITÉS RÉGIONALES ET LOCALES
DE L’EMPLOI ET DU CHÔMAGE
Les demandeurs d'emploi bénéficiaires d'une reconnaissance de handicap en 2020France Travail
En 2020, 41% des demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance de handicap bénéficient d’un accompagnement spécialisé par Cap Emploi ou renforcé par Pôle emploi.
30% des demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance administrative de handicap accèdent à l’emploi au cours de l’année qui suit leur inscription.
Métiers de l'action sociale et de la santé : quelles sont les compétences dem...France Travail
Cette étude met en avant les compétences attendues et les pratiques de recrutement dans les métiers de l’action sociale et de la santé. L’expérience professionnelle et les compétences comportementales sont prépondérantes dans les métiers de l’action sociale, friands de tests lors des recrutements, tandis que le diplôme est un critère essentiel de recrutement dans les métiers de la santé, de nombreuses compétences étant acquises par la formation avant l’embauche. Pour pratiquement tous ces métiers, les capacités à communiquer, à s’adapter, à gérer le stress, à réagir à des évènements imprévus, à travailler en équipe et à prendre du recul, sont des compétences fortement demandées.
Par rapport à une population témoin comparable, les jeunes bénéficiaires de l’accompagnement intensif jeunes (AIJ) sont plus souvent en emploi 8 mois après leur entrée (+10 points), soit une hausse de 28%, et plus souvent en emploi durable (+5 points). Ils expriment également une satisfaction plus élevée de leur accompagnement.
Cette forme d’accompagnement leur permet d’être plus motivés (+27 points) et mieux outillés dans leur recherche d’emploi. Les jeunes sont plus mobilisés et utilisent de façon plus intensive les différents canaux de recrutement.
Les demandeurs d'emploi en situation de handicapFrance Travail
En France, les personnes en situation de handicap bénéficient de dispositions spécifiques pour favoriser leur accès à l’emploi. Malgré cela, leur situation sur le marché du travail demeure fragile. En effet, ces personnes sont plus souvent au chômage que le reste des actifs.
Parmi les demandeurs d’emploi ayant une reconnaissance
administrative de handicap, 28% accèdent à l’emploi dans l’année qui suit leur inscription à Pôle emploi.
Pôle emploi les accompagne de façon plus renforcée et leur propose des formations adaptées. Par ailleurs un quart d’entre eux bénéficie d’un suivi au sein des structures spécialisées Cap emploi.
Offres pourvues et abandons de recrutement en 2021 France Travail
A partir du printemps 2021, la levée des restrictions sanitaires s’est accompagnée d’une reprise nette du marché du travail, avec une forte hausse des offres d’emploi et une baisse du nombre de demandeurs d’emploi.
Parmi ces offres clôturées entre juin et septembre 2021, 85,9% ont été pourvues. Dans la plupart des cas, ces recrutements donnent satisfaction même s’ils se concrétisent globalement avec plus de difficultés qu’en 2018. Le délai médian est resté stable par rapport à 2018 (45 jours).
Parmi les offres n’ayant pas abouti à un recrutement, 3% ont été annulées suite à la disparition du besoin ou pour restriction budgétaire, 5% des offres faisaient l’objet d’un recrutement toujours en cours et 6% des offres ont été abandonnées faute de trouver un candidat (contre 4,9% en 2018).
Mieux anticiper les besoins du marché du travail - Enjeux et perspectives op...France Travail
Dans quel contexte Pôle emploi va-t-il devoir agir aujourd’hui et au cours des mois suivants ? Quels sont les enjeux et besoins essentiels auxquels il faut que l’établissement soit en capacité de répondre, en cohérence avec la convention tripartite signée avec l’État et l’Unédic pour les années 2015 à 2018 et le projet stratégique 2015-2020 ?
Portait statistique du demandeur d'emploi : 20 ans d'évolutionFrance Travail
Entre 1996 et 2015, les caractéristiques des demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi ont évolué, au rythme
des cycles économiques, mais également en lien avec les grandes tendances d’évolutions démographiques :
hausse de l’activité des seniors et de la participation des femmes au marché du travail.
Le conseil en évolution professionnelle à Pôle emploiFrance Travail
Près de 6 demandeurs d’emploi sur 10 déclarent que leur conseiller les a aidés à devenir plus autonomes dans leur recherche d’emploi ou dans la construction de leur projet professionnel.
La dématérialisation de l’inscription à Pôle emploiFrance Travail
La dématérialisation de l’inscription à Pôle emploi a des effets positifs sur la qualité de la prise en charge des demandeurs d’emploi.
La dématérialisation de l’inscription administrative et du traitement de la demande d’allocation, mise en place en 2016, a notamment pour objectif de libérer les conseillers de certaines tâches afin qu’ils puissent consacrer plus de temps à l’accompagnement des demandeurs d’emploi. L’entretien d’inscription réalisé par la suite avec un conseiller est désormais centré sur la situation professionnelle du demandeur d’emploi alors qu’auparavant, inscription administrative, traitement de la demande d’allocation et diagnostic de la situation professionnelle étaient effectués au cours d’un seul entretien.
Parmi l’ensemble des sortants d’une formation prescrite par Pôle emploi en 2015, 57% accèdent à un emploi dans les six mois qui suivent. Ce taux progresse de 1,3 point par rapport à 2014.
Le taux d’accès à l’emploi après une formation est en moyenne plus élevé pour les formations préalables à l’embauche (AFPR, POEI), pour les demandeurs d’emploi les plus jeunes et plus faible pour les demandeurs d’emploi de longue durée. La hausse du taux d’accès à l’emploi entre 2014 et 2015 est plus marquée pour les populations les plus éloignées de l’emploi (seniors, demandeurs d’emploi de longue durée).
Selon l’enquête « Sortants de formation », parmi les demandeurs d’emploi ayant terminé une formation en mars 2015 et retrouvé un emploi six mois plus tard, l’emploi retrouvé correspond dans près de deux tiers des cas à l’emploi recherché. L’expérience professionnelle et en particulier la multiplication des expériences professionnelles semblent être des atouts pour le reclassement. Enfin, près de neuf demandeurs d’emploi sur dix affirment que leur formation a répondu à leurs attentes et environ 90 % des demandeurs d’emploi ayant retrouvé un emploi sont satisfaits de l’emploi retrouvé.
L'accompagnement global des demandeurs d'emploi : une réponse adaptée aux bes...France Travail
L’accompagnement global, réalisé conjointement par un conseiller de Pôle emploi et un travailleur social du Conseil départemental, vise à répondre aux besoins des demandeurs d’emploi qui sont confrontés simultanément à des difficultés sociales et professionnelles. Une évaluation partenariale menée avec 11 Conseils départementaux montre que l'accompagnement global augmente le taux de retour à l'emploi durable au cours des 6 mois qui suivent l'entrée dans le dispositif de 27%.
La population des « cadres », statut spécifiquement français qui renvoie à des fonctions d’encadrement et d’expertise, a longtemps été considérée comme étant épargnée par le chômage. Depuis les années 1990 cependant, ce n’est plus totalement le cas : le taux de chômage des cadres augmente lors des périodes de mauvaise conjoncture économique (même s’il reste très inférieur à celui d’autres catégories socioprofessionnelles), et une partie des cadres connaissent l’expérience du chômage de longue durée : parmi les 48 120 cadres inscrits sur les listes de demandeurs d’emploi au premier trimestre 2010, 36% ont cumulé au moins 12 mois sur les listes au cours des deux ans qui ont suivi leur inscription.
Les cadres débutant un épisode de chômage ont des représentations diverses de leur situation, qui renvoient à l’hétérogénéité de leur vécu du monde du travail et de leurs aspirations. Malgré cette diversité de représentation, on observe cependant des étapes communes dans l’évolution des représentations qu’ont les cadres de leur épisode de recherche d’emploi (temps du retour sur soi, période de doute et d’incompréhension, période des concessions).
Au total, quatre grands types de trajectoires donnant lieu à une inscription de longue durée à Pôle emploi apparaissent :
Plus d’un tiers des cadres demandeurs d’emploi de longue durée restent inscrits pendant près de deux ans, en effectuant peu d’activité réduite, avant de sortir durablement des listes de demandeurs d’emploi.
Un deuxième ensemble de trajectoires, qui concernent un peu plus souvent les femmes est marqué par l’exercice rapide d’une activité réduite (tout en restant inscrit à Pôle emploi), qui dans la grande majorité des cas, précède une sortie durable des listes.
Un peu moins d’un tiers des cadres demandeurs d’emploi de longue durée connaissent une réinsertion longue et difficile, pouvant dans certains cas prendre la forme d’une transition longue vers la retraite.
Enfin, une situation assez particulière et limitée quantitativement (3% des hommes) est le cas des cadres demandeurs d’emploi connaissant une réinsertion via la création d’entreprise.
Licenciés pour inaptitude : les effets positifs de l'accompagnement par Pôle ...France Travail
Une action innovante d’accompagnement et de conseil en évolution professionnelle des demandeurs d’emploi licenciés pour inaptitude (appelée LINA) a été testée par Pôle emploi.
Quel impact la crise sanitaire a-t-elle eu sur la vie professionnelle des personnes en situation de handicap, notamment en situation de télétravail ? Telle est la thématique sur laquelle s’est penchée le Conseil scientifique du FIPHFP et sa direction.
Cap sur les secteurs d'avenir : Maritime, Santé - Services à la personne, Sécurité - Défense, Métiers de bouche, Commerce, BTP, Transport - Logistique, Numérique, Hôtellerie - Restauration - Tourisme, Energies, Industrie, Agriculture - Agroalimentaire
Dossier Emploi, Formation et Alternance à La Réunion : le supplément du JIR-J...Thierry Jir
Le dossier Formation à la Réunion du Journal de l'île . Emploi Réunion, Formation, alternance.
La Réunion ,formation en alternance,formation professionnelle, formation continue, centre de formation, école de commerce, sufp, université, contrat d'apprentissage, clicanoo, 974, Le Journal de l'île de la Réunion (JIR)
Etude Apec - Attractivité des entreprises et emplois cadres en Guadeloupe, no...Apec
Ce document revient sur les spécificités économiques en Guadeloupe. Il aborde les difficultés et les enjeux du recrutement de cadres sur ce territoire et propose des pistes d'action pour les entreprises.
Etude Apec - Attractivité des entreprises et emplois cadres à la Réunion, no...Apec
Ce document revient sur les spécificités économiques à la Réunion. Il aborde les difficultés et les enjeux du recrutement de cadres sur l'Île et propose des pistes d'action pour les entreprises.
La deuxième édition de Rével’STAGES aura lieu le 2 octobre 2015 à la salle du Naye de Saint-Malo. Forte du succès de la première édition, l’association organisatrice a souhaité reconduire cette belle opération qui répond aux principes de développement durable et de responsabilité sociétale des entreprises. Son objectif : réunir en une journée offreurs et demandeurs de stages. Cette deuxième édition est résolument placée sous le signe de l’emploi car si elle s’adresse aux jeunes scolarisés en en quête de stage, elle s’adresse aussi adultes de plus de 16 ans déscolarisés. Rével’STAGES sera donc l’occasion pour eux de renouer avec l’emploi en profitant des Périodes de Mise en Situation Professionnel couplés à la garantie jeune.
Etude Apec - Attractivité des entreprises et emplois cadres en Martinique, no...Apec
Ce document revient sur les spécificités économiques en Martinique. Il aborde les difficultés et les enjeux du recrutement de cadres dans ce territoire et propose des pistes d'action pour les entreprises.
Etude Apec -Attractivité des entreprises et emplois cadres en Ile-de-France, ...Apec
Moteur du marché de l’emploi cadre, l’Île-de-France n’a pas été
épargnée par la crise
Les entreprises de la région sont confrontées à des difficultés de différentes natures
Plusieurs pistes d’action gagneraient à être renforcées pour
permettre aux entreprises de se rendre plus attractives
Malgré les nombreux dispositifs résultant de réformes successives, près de 10 % des 750 000 jeunes sortant chaque année du système éducatif se retrouvent sans qualification, quand le taux de chômage des 15-24 ans avoisine les 20 %. L’accent porté récemment sur un accompagnement plus intensif des jeunes demandeurs d’emploi et sur l’apprentissage n’a pas permis une amélioration décisive de leur situation. Pour y remédier, la Cour invite à porter une attention particulière à quatre leviers : une action plus résolue en direction des jeunes les plus éloignés de l’emploi, une meilleure orientation vers les dispositifs adaptés aux besoins, un renforcement de la qualité des parcours d’insertion, et la nécessité de mieux coordonner les multiples acteurs impliqués dans leur accompagnement jusqu’à l’emploi.
Insertion professionnelle des jeunes de 16 à 25 ans - historique et panorama ...InfoJeunesse ValdOise
présentation réalisé par David, Directeur de la Mision Locale de Franconville lors de la réunion du réseau information jeunesse de Val d'Oise du 19.09.2014
Trouver un job en Midi-Pyrénées édition 2016 ...
"Trouver un job demande une bonne organisation et surtout de la détermination. Pour optimiser sa recherche, il est impératif de bien faire le point sur ses priorités, ses compétences ou encore ses disponibilités.
C’est pourquoi, dans ce petit guide pratique taillé sur mesure, vous trouverez tous les renseignements utiles à la recherche d’un emploi.
Conseils de méthode, adresses utiles, modèles de CV ou de lettres de motivation, bref, tout pour réussir votre entretien d’embauche !"
Dossier presse salon recrutement alternance bordeaux 2016Jeremy ABDILLA
Dossier de presse du Salon du Recrutement Alternance 2016, organisé par la Maison de l'Emploi de Bordeaux le 18 Mars 2016 au Hangar 14 de Bordeaux.
Document principalement diffusé auprès d'un listing d'entreprises accompagné d'une Fiche de réservation.
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Plus d'infos sur cette journée proposant une trentaine d'entreprises recrutant en contrats d'apprentissage ou de professionnalisation, plus de 600 postes affichées, des stands de conseils et d'informations, ... : http://bit.ly/1KpqBRN
Pays de Ploërmel. Pour tout savoir sur la Mission LocaleGuyon Jacky
La Mission Locale du Pays de Ploërmel, c'est un outil essentiel pour permettre aux jeunes de moins de 25 ans de trouver leur chemin dans la vie.
Santé, logement, insertion sociale et professionnelle, formation... Les spécialistes de la Mission Locale répondent à toutes les problématiques auxquelles les jeunes peuvent être confrontés. Voici le rapport d'activité complet qui donne une image très précise de l'action de la Mission Locale, maids aussi de la situation démographique et économique du territoire...
Quels besoins des chômeurs et employeurs en 2014 ?France Travail
Dans quel contexte Pôle emploi va-t-il devoir agir en 2014 ?
Pour répondre à cette question, nous avons analysé les dimensions macroéconomiques de l'emploi et du chômage, le fonctionnement du marché du travail et la diversité des besoins des régions et des territoires au regard des disparités en matière d’emploi et de chômage.
La durée de chômage au 4e trimestre 2023.pdfFrance Travail
Au 4e trimestre 2023, la durée d’inscription à France Travail, mesurée à partir de l’indicateur conjoncturel de durée au chômage (ICDC) s’établit à 350 jours.
Les retours à_l'emploi des DE au 4ème trimestre 2023France Travail
Au cours du 4e trimestre 2023, près de 81 800 demandeurs d’emploi inscrits en catégories A et B ont accédé à un emploi d’un mois ou plus, soit une baisse de 3,7% par rapport au 4e trimestre 2022. Sur la même période, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits en catégories A et B diminue de 0,1%.
Part des demandeurs d'emploi indemnisables : situation au 30 septembre 2023France Travail
Fin septembre 2023, 70,3 % des personnes inscrites à France Travail en catégories A, B, C ont un droit ouvert à l’indemnisation. Parmi celles-ci, 70,3 % sont indemnisées.
Ainsi, 49,4% des personnes inscrites à France Travail en catégories A, B, C sont indemnisées.
Les employeurs des salariés intermittents du spectacle au 3e trimestre 2023France Travail
Au cours du 3e trimestre 2023, 62 200 employeurs (+1,3% par rapport au 3e trimestre 2022) ont employé au moins un salarié intermittent du spectacle relevant du champ d’application des annexes 8 et 10 de l’Assurance chômage. Le nombre de salariés est également en hausse sur la même période (+1,4%), alors que le nombre de contrats de travail, la masse salariale et le volume d’heures travaillées sont en baisse (respectivement -2,1%, -2,4% et -2,8%).
Le contrôle de la recherche d'emploi en 2023France Travail
Au cours de l’année 2023, 523 400 contrôles de la recherche d’emploi ont été effectués, en hausse de 4,4% par rapport à 2022. 60% des contrôles ont été déclenchés par des requêtes ciblées. Un quart des contrôles sont faits sur une base aléatoire et 15% proviennent de signalements du conseiller référent.
Tableau de la filière maritime et fluviale en FranceFrance Travail
A l’occasion de la semaine de l’emploi maritime, France Travail publie sa nouvelle édition du tableau de la filière maritime et fluviale. En 2023, France Travail a ainsi proposé 418 000 offres d’emploi dans ce secteur aux 168 000 demandeurs d’emploi liés aux métiers maritimes et fluviaux.
ES Economie Verte 2023 en Région Provence-Alpes-Côte d'AzurFrance Travail
Dans la région, 16% de l’offre d’emploi concerne l’économie verte avec une évolution annuelle de +6%. La filière du bâtiment, énergies renouvelables, maîtrise de l’énergie est la plus représentée. Chiffres clés et tendances du secteur.
Plus de 58 900 offres ont été déposées à France Travail en un an au 30 juin 2023 : 5% pour les métiers verts et 95 % pour les métiers verdissants.
Demandeurs d'emploi indemnisés au 4e trimestre 2023France Travail
Au 4e trimestre 2023, 2 894 600 demandeurs d’emploi étaient indemnisés, en augmentation de 0,7% sur un trimestre et de 4,1% sur un an. Les bénéficiaires de l’Assurance chômage représentent 88,1% des personnes indemnisées au 4e trimestre 2023.
Les femmes demandeuses d'emploi inscrites à France Travail en 2023.pdfFrance Travail
Fin 2023, 48,8% des demandeurs d’emploi inscrits à France Travail en catégorie A sont des femmes. Depuis 2009, la part des femmes au sein des personnes inscrites en catégorie A est proche de celle observée au sein des personnes en emploi.
L'accès à l'emploi des demandeurs d'emploi inscrits à France Travail mesuré e...France Travail
Au cours des 6 mois suivant leur inscription en mars 2023, 45% des demandeurs d’emploi accèdent à un emploi d’un mois ou plus. Vingt-quatre mois après leur inscription en septembre 2021, 75% des demandeurs d’emploi accèdent à un emploi d’un mois ou plus.
Les employeurs des salariés intermittents du spectacle au 2e trimestre 2023 .pdfFrance Travail
Au cours du 2e trimestre 2023, 61 000 employeurs (+4,6% par rapport au 2e trimestre 2022) ont employé au moins un salarié intermittent du spectacle relevant du champ d’application des annexes 8 et 10 de l’Assurance chômage. Le nombre de salariés et la masse salariale sont également en hausse sur la même période (+3,6% et +3,1%), alors que le nombre de contrats de travail et le volume d’heures travaillées sont en baisse (respectivement -1,8% et -0,1%).
La durée de chômage augmente au 3e trimestre 2023.pdfFrance Travail
Au 3e trimestre 2023, la durée d’inscription à France Travail, mesurée à partir de l’indicateur conjoncturel de durée au chômage (ICDC) s’établit à 328 jours.
Part des demandeurs d'emploi indemnisables : situation au 30 juin 2023France Travail
En 2022, les dépenses d’indemnisation au titre des annexes 8 et 10 ont diminué de 13,8% du fait de la fin de l’année blanche et de la reprise d’activité.
Formation M2i - Prise de parole face caméra : performer en distancielM2i Formation
Le travail en distanciel est de plus en plus incontournable et s'installe durablement dans la société, mais bien souvent, les collaborateurs d'une même entreprise n'ont pas toutes les aptitudes permettant d'être efficaces et impactants avec cette nouvelle façon de travailler : le télétravail !
Cette formation flash vous montrera qu'il est important de se professionnaliser et de faire du distanciel un agréable moment de travail.
Pour approfondir ces sujets et aller plus loin, vous pourrez vous inscrire à notre formation Prise de parole face caméra : performer en distanciel.
Formation offerte animée à distance par notre expert Camel Termellil
M2i Webinar - « Participation Financière Obligatoire » et CPF : une opportuni...M2i Formation
Suite à l'entrée en vigueur de la « Participation Financière Obligatoire » le 2 mai dernier, les règles du jeu ont changé !
Pour les entreprises, cette révolution du dispositif est l'occasion de revoir sa stratégie de formation pour co-construire avec ses salariés un plan de formation alliant performance de l'organisation et engagement des équipes.
Au cours de ce webinar de 20 minutes, co-animé avec la Caisse des Dépôts et Consignations, découvrez tous les détails actualisés sur les dotations et les exonérations, les meilleures pratiques, et comment maximiser les avantages pour les entreprises et leurs salariés.
Au programme :
- Principe et détails de la « Participation Financière Obligatoire » entrée en vigueur
- La dotation : une opportunité à saisir pour co-construire sa stratégie de formation
- Mise en pratique : comment doter ?
- Quelles incidences pour les titulaires ?
Webinar exclusif animé à distance en coanimation avec la CDC
Newsletter SPW Agriculture en province du Luxembourg du 03-06-24BenotGeorges3
Les informations et évènements agricoles en province du Luxembourg et en Wallonie susceptibles de vous intéresser et diffusés par le SPW Agriculture, Direction de la Recherche et du Développement, Service extérieur de Libramont.
https://agriculture.wallonie.be/home/recherche-developpement/acteurs-du-developpement-et-de-la-vulgarisation/les-services-exterieurs-de-la-direction-de-la-recherche-et-du-developpement/newsletters-des-services-exterieurs-de-la-vulgarisation/newsletters-du-se-de-libramont.html
Bonne lecture et bienvenue aux activités proposées.
#Agriculture #Wallonie #Newsletter #Recherche #Développement #Vulgarisation #Evènement #Information #Formation #Innovation #Législation #PAC #SPW #ServicepublicdeWallonie
Newsletter SPW Agriculture en province du Luxembourg du 17-05-24BenotGeorges3
Les informations et évènements agricoles en province du Luxembourg et en Wallonie susceptibles de vous intéresser et diffusés par le SPW Agriculture, Direction de la Recherche et du Développement, Service extérieur de Libramont.
https://agriculture.wallonie.be/home/recherche-developpement/acteurs-du-developpement-et-de-la-vulgarisation/les-services-exterieurs-de-la-direction-de-la-recherche-et-du-developpement/newsletters-des-services-exterieurs-de-la-vulgarisation/newsletters-du-se-de-libramont.html
Newsletter SPW Agriculture en province du Luxembourg du 17-05-24
Pole emploi général
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#1jeune1solution
#TousMobilisés
Rentrée
Toutes les solutions
pour l’emploi des jeunes
■ Zoom sur les secteurs qui recrutent
■ « 1 jeune, 1 solution »,
la boîte à outils des 16-25 ans
■ L’Accompagnement Intensif des Jeunes :
un coaching sur mesure
■ « Un parrain, un emploi » :
le dispositif régional qui cartonne
3. e plan « 1 jeune, 1 solution » a renfor-
cé les moyens d’intervention de Pôle
emploi auprès des 16-25 ans. Aides à
l’embauche, formations, accompa-
gnement renforcé, parrainage… un en-
semble de dispositifs est mobilisé par les
conseillers.
Dans un contexte de forte reprise en Provence-Alpes-
Côte d’Azur, les opportunités se multiplient dans de
nombreux secteurs d’activité. Pôle emploi déploie
d’ambitieux dispositifs d’accompagnement, de forma-
tion et d’aides au recrutement, pour que cette dyna-
mique profite à tous, et notamment aux jeunes peu
qualifiés ou en difficulté. Ce supplément leur est dédié.
En introduction, Pascal Blain, directeur régional de
Pôle emploi, analyse la conjoncture de notre terri-
toire et décline les opportunités offertes à la jeunesse.
Entretien.
Vous dirigez Pôle emploi en Provence-Alpes-Côte
d’Azur. Quelles sont les spécificités de l’économie de
notre région ?
L’activité de notre région est diversifiée. Elle est éga-
lement marquée par un fort caractère saisonnier. Son
ouverture à l’international est satisfaisante. Globale-
ment, l’économie en Provence-Alpes-Côte d’Azur est
en bonne santé.
Quel est l’impact de la pandémie sur les entreprises
ainsi que sur le marché du travail, et comment y
faites-vous face ?
La pandémie, les confinements, la restriction des
déplacements ont eu un impact très fort dans les
zones géographiques les plus touristiques, comme
les Alpes-Maritimes. L’absence de touristes étrangers
a été peu ou prou compensée par le public français,
mais les dispositifs sanitaires ont tout de même du-
rement frappé les secteurs du tourisme et des loisirs.
Concernant le marché de l’emploi, les mesures mises en
place par le gouvernement pour le maintien d’une ac-
tivité partielle ont très concrètement porté leurs fruits :
l’an dernier, nous n’avons constaté seulement que 8%
debaissedesheurestravaillées!Enrevanche,lenombre
d’inscrits à Pôle emploi a progressé de 4,3% et surtout,
celui des offres d’emploi a chuté de 25%. Cette baisse
portait majoritairement sur les missions de courte du-
rée ce qui a eu une lourde conséquence pour les jeunes.
Ceux qui entrent sur le marché du travail entre les mois
de juillet et octobre s’insèrent majoritairement en pre-
mier lieu sur des contrats à durée déterminée.
Justement, la conjoncture est complexe pour les de-
mandeurs d’emploi, à fortiori pour le jeune public.
De quels outils disposez-vous pour les aider à s’insé-
rer dans la vie active ?
Pour commencer, la conjoncture s’améliore consi-
dérablement sur notre territoire : aujourd’hui, nous
dénombrons 63 000 offres d’emploi dont la moitié
en CDI. Sur le mois de juin, 31 000 nouvelles offres
d’emploi ont été enregistrées. C’est 8500 de plus
qu’à la même époque en 2020, et 6500 de plus
qu’en 2019 ! Nous constatons donc un effet de rat-
trapage. Nos enquêtes de prévisions macro-écono-
miques relèvent que 256 000 recrutements sont en
projet sur l’année. La croissance prévisible en 2021
avoisine 5 à 6%. Nous n’avions pas connu cela depuis
10 ans !
Dans notre région, certains secteurs sont en forte ten-
sion : 43% des offres disponibles portent sur l’hôtel-
lerie restauration, le tourisme, la logistique, le trans-
port, l’industrie, le BTP et les services à la personne.
Nous sommes donc très attentifs à faire correspondre
offre et demande, dans une conjoncture particulière,
où certains salariés éprouvés par la crise veulent se
reconstruire, aborder le travail différemment, voire
se réorienter.
Dans ce contexte, nous pouvons mobiliser de nom-
breuses aides spécifiques pour les 16-25 ans. L’accom-
pagnement d’abord, avec nos 150 conseillers dédiés
qui suivent les jeunes aussi bien sur les probléma-
tiques d’emploi que périphériques (logement, trans-
port…) au sein de l’Accompagnement Intensif Jeunes.
La formation ensuite : en Provence-Alpes-Côte d’Azur,
le Pacte d’Investissement dans les Compétences nous
dote de près de 600 millions d’euros sur la période
2019-2022 pour les personnes les moins qualifiées,
dont les jeunes. Depuis début 2021, 17 000 deman-
deurs d’emploi supplémentaires ont ainsi pu être
formés. Cette année, plus de 51 000 personnes en re-
cherche d’emploi auront suivi une formation tous dis-
positifs confondus. Outre les contrats aidés, les em-
plois francs et les contrats d’alternance, le dispositif
« Un parrain, Un emploi » porté par la Région Sud est
également largement mobilisé par nos conseillers :
les jeunes diplômés sont mis en relation avec des
cadres en entreprise qui les conseillent et leur ouvrent
leur réseau. Avec succès, puisque 71% décrochent un
poste au terme du dispositif.
Les job-dating, suspendus au contexte sanitaire, re-
prennent peu à peu, de même que les Places de l’Em-
ploi et de la Formation qui vont à la rencontre des
publics, directement sur leurs lieux de vie.
Ce supplément est tout particulièrement dédié aux
16-25
ans de notre région. Quel message souhai-
tez-vous leur adresser ?
Un message d’optimisme et d’encouragement : nous
savons que les jeunes ont envie de travailler, de s’in-
sérer. Or, partout sur notre territoire, quel que soit le
secteur, il y a de l’emploi. Nos conseillers sont mobi-
lisés pour les accompagner, les aider à valoriser leurs
compétences ou à trouver leur voie. Il ne faut pas
hésiter à pousser la porte des agences Pôle emploi :
nous avons des solutions adaptées à chacun.
Focus
■ Quatre secteurs en tension en Provence-Alpes-Côte d’Azur
Outre le tourisme, l’hôtellerie restauration et l’agriculture, notre région regorge d’opportunités
à saisir. Focus sur quatre domaines d’activité en tension, qui recrutent sur notre territoire !
L
3
■ Maritime
Avec 687 km de côtes, s’étalant de Menton aux
Saintes-Maries-de-la-Mer, la filière maritime
occupe une place importante dans l’économie
littorale de notre région. Les zones d’emploi de
Marseille et Toulon représentent les deux tiers
des emplois et de la richesse de cette économie.
La filière regroupe 900 métiers qui s’exercent à
terre comme en mer, dans le yachting, le fret, le
transport ou encore la construction.
■ Industrie
Ce secteur d’activité représente 8% du PIB de
la région. Si l’aéronautique de notre territoire
est un fleuron national, de nombreux secteurs
de niche s’illustrent même bien au-delà de
nos frontières. 5700 offres d’emploi sont ac-
tuellement proposées dans la mécanique, la
maintenance, l’usinage, et peuvent recruter
en alternance au sein des CFA de l’industrie.
« Certaines professions sont très demandées,
à l’instar du métier de chauffagiste, où l’on
observe des salaires de départ très attractifs »
précise Pascal Blain.
■ BTP
Quand le bâtiment va, tout va ! Le secteur
reprend du poil de la bête, avec pas moins
de 7500 offres d’emploi actuellement référen-
cées sur pole-emploi.fr « Dans le cadre du Plan
de relance du gouvernement, des sommes
considérables sont investies dans ce domaine
d’activité. Les entreprises sont à la recherche
de main d’œuvre qualifiée », souligne Pascal
Blain.
■ Numérique
En plein boom, toute la chaîne de ce secteur
exprime d’importants besoins en personnels.
Développeur, codeur, marketing digital :
certaines formations assurent jusqu’à 100%
d’accès à l’emploi. « Il existe des écoles spé-
cialisées développant une pédagogie inno-
vante particulièrement efficace, qui ouvrent
les portes du numérique sans diplôme élevé »,
précise Pascal Blain. « Quel que soit son CV,
il est possible de trouver un emploi. Il ne faut
pas hésiter à se rendre dans les agences Pôle
emploi : chaque semaine, nos évènements
#Tous Mobilisés mettent en lumière des entre-
prises et des secteurs d’activité qui recrutent.
Nos conseillers sont là pour donner les coups
de pouce nécessaires à la concrétisation des
projets », conclut-il.
4. ancé il y a un an par le gouvernement,
le plan « 1 jeune, 1 solution » vise à
accélérer la qualification et le recrute-
ment des 16-25 ans pour leur offrir un
projet d’avenir. Son ambition ? Ne laisser
personne sans solution.
« Chaque année, environ 750 000 jeunes entrent
sur le marché du travail. Selon les régions, 10 à 14%
d’entre eux sont demandeurs d’emploi, tandis que
d’autres échappent aux statistiques car pensant
n’avoir droit à rien, ils ne font pas la démarche de
s’inscrire à Pôle emploi. Des jeunes dans des situa-
tions diverses en terme de formation initiale, d’avan-
cement dans leur projet professionnel, d’autonomie
dans leur recherche d’emploi... ceux avec une qua-
lification en distorsion avec le marché du travail, ont
besoin de se former pour accéder à l’emploi, la plu-
part n’ont pas ou peu d’expérience, d’autres sont en
difficulté sociale voire en rupture familiale », analyse
Angélique Ricordel, directrice de l’agence Pôle emploi
d’Arles.
Articulant le monde socio-économique, Pôle emploi,
les Missions Locales, l’Apec pour les diplômés, Cap
Emploi pour les publics en situation de handicap, le
plan « 1 jeune, 1 solution » dote les professionnels
de l’insertion d’un arsenal efficace : « À la suite d’un
entretien personnalisé visant à identifier les besoins,
nous pouvons proposer le bon service d’aide ou de
formation au bon moment, puis un accompagne-
ment tout au long du parcours pour favoriser l’accès
aux métiers porteurs sur chaque territoire. Cette ana-
lyse très fine, ce suivi au long cours, nous permettent
de mobiliser les dispositifs les plus adaptés à chaque
candidat, à l’instar d’une aide au logement ou au
transport, de l’alternance, de la Garantie Jeunes, de
l’accompagnement intensif jeunes (voir p 6-7), ou
encore à la formation dans le cadre du Plan d’Inves-
tissement dans les Compétences (voir p 8). Chaque
parcours de vie est unique, notre réponse l’est forcé-
ment aussi.
Aujourd’hui, 23 500 personnes âgées de 16 à 25 ans
sont en recherche d’emploi dans les Bouches-du-Rhô-
ne. La plateforme 1jeune1solution.gouv.fr dénombre
actuellement 32 000 offres auxquelles ils sont éli-
gibles dans la région.» Autant de jeunes que de so-
lutions, donc.
PRATIQUE
Quelle aide mobiliser selon mon profil ?
Plusieurs dispositifs destinés aux publics éloignés de
l’emploi peuvent concrètement ouvrir les portes du
marché du travail à la jeunesse, quel que soit le pro-
fil du candidat. Formations à la carte, pré-qualifica-
tion, accompagnement, alternance, participation
aux charges de l’employeur… « Outre les mesures
d’adaptation au poste de travail, qui permettent
de se former à une fonction spécifique en amont
du recrutement, de nombreux coups de pouce
existent pour les 16-25 ans.
Il ne faut pas hésiter à les mobiliser, insiste Angé-
lique Ricordel, directrice de l’agence Pôle emploi
d’Arles, à l’instar des recrutements réalisés par
LUMA Arles ayant permis à 51 jeunes de décrocher
un emploi de chargé d’accueil culturel parmi les
115 recrutements réalisés. Ces mesures s’incarnent
concrètement et font la différence ! » La preuve par
l’exemple.
Apprentissage - Alternance : décrocher un diplôme
et travailler
Depuis le début de la pandémie, une aide exception-
nelle de 5000€ par apprenti de moins de 18 ans, et
de 8000€ jusqu’à 25 ans, permet aux entreprises
d’atténuer le coût du recrutement.
Pour qui ? J’ai de 16 à 25 ans (29 ans pour un contrat
d’apprentissage) et je souhaite m’engager dans un
cursus de formation diplômante de CAP à bac + 5,
tout en occupant un poste en entreprise.
« NGE, 4e
groupe français de travaux publics, très
mobilisé dans l’effort d’inclusion dans l’emploi, s’est
rapproché de nos services pour diversifier ses recru-
tements. Avec l’entreprise et les partenaires locaux
de l’emploi et du social, nous avons organisé des ses-
sions de recrutement dans les quartiers prioritaires
de la politique de la ville où 51 jeunes ont été iden-
tifiés. Parmi eux, 42 ont pris part à un processus de
sélection. 12 se sont ensuite engagés dans la phase
de pré-qualification du Plan d’Investissement dans les
Compétences (voir p8) et ce sont 10 jeunes qui ont
signé un contrat d’apprentissage chez NGE et les en-
treprises partenaires ! », illustre Angélique Ricordel.
Plan 1 jeune, 1 solution
MÉTIER
ENTREPRISE
L
4
DIPLÔME
Emploi, formation, volontariat :
à chacun sa solution
sur www.1jeune1solution.gouv.fr
Cette plateforme nationale permet
de retrouver en quelques clics, les
aides disponibles, les formations,
les possibilités d’alternance, des
évènements dédiées ou encore des
mentors.
Le site met également à disposition
des offres d’emploi d’entreprises
volontaires et engagées pour l’in-
sertion des jeunes.
Le 13 septembre plus de 420 000
offres d’emploi étaient disponibles
dont 32 000 en région Provence-
Alpes-Côte d’Azur.
5. STAGE
Parcours Emplois Compétences : un triptyque emploi
- formation - accompagnement
Conçu comme un tremplin vers l’emploi durable pour
les personnes éloignées du marché du travail à la suite
d’un diagnostic réalisé par le conseiller Pôle emploi, le
Parcours Emplois Compétences comporte deux volets.
Le premier vise le secteur non marchand (associations,
collectivités…) recrutant en CDI ou en CDD de 9 mois
minimum (Contrat d’Accompagnement à l’Emploi –
CAE). Le second porte sur les entreprises du secteur
marchand, recrutant ce même public en CDI ou CDD
de 6 mois minimum (Contrat initiative emploi, ou CIE).
Dans les deux cas de figure, en amont de la prise de
poste, les besoins de formation sont évalués de façon
individualisée. Le planning de travail est adapté afin de
libérer le temps nécessaire à la formation. L’aide attri-
buée à l’employeur oscille entre 47% et 80% du Smic
brut.
Pour qui ? J’ai de 16 à 25 ans, je suis sorti du système
scolaire sans qualification, je rencontre de grandes dif-
ficultés pour m’insérer dans la vie active. J’ai besoin de
me former pour être rapidement opérationnel.
« Dans les Bouches-du-Rhône, 918 jeunes ont bénéfi-
cié du CIE depuis le début de l’année et 410 du CAE.
Sur les 30 jeunes recrutés en CAE en Pays d’Arles, 11
l’ont été comme agents d’accueil aux Rencontres
d’Arles et 100 jeunes ont d’ores et déjà retrouvé un
emploi grâce au CIE dans la logistique, le transport,
l’hôtellerie-restauration, le commerce, ou encore la
grande distribution », décrit Angélique Ricordel.
Emplois Francs : le coup de pouce à un secteur
géographique donné
Cette aide au recrutement de 5000€ par an, pour
une durée de trois ans maximum, est versée à l’en-
treprise recrutant un demandeur d’emploi résidant
dans un quartier prioritaire de la politique de la ville
(QPV) et ce, quel que soit son âge ou sa qualification,
et où que se situe le siège de l’entreprise.
Pour qui ? Quel que soit mon âge ou ma qualification,
je peux faire bénéficier mon futur employeur de cette
aide, dès lors que je suis domicilié dans un QPV.
« Dans les Bouches-du-Rhône, 930 personnes ont
pu en faire bénéficier leur employeur depuis le début
de l’année 2021. Parmi elles, 27% étaient des jeunes
âgés de 16 à 25 ans. Le taux de chômage dans les
QPV est 2,5 fois supérieur à la moyenne nationale.
L’aide « Emplois Francs » contribue à changer la
donne ! », conclut Angélique Ricordel.
JOB
EMPLOI
COMPÉTENCE
EXPRIENCE
OFFRES
5
6. Ajusté au profil de chaque candidat quel que soit
son projet, l’Accompagnement Intensif Jeunes (AIJ),
cofinancé par le Fonds Social Européen et l’Insertion
pour l’Emploi des Jeunes, est proposé en format indi-
viduel ou collectif, sur des périodes de trois à six mois.
L’AIJ vise un accompagnement global et personnali-
sé, portant aussi bien sur la recherche de formation
que d’emploi, en tenant compte des enjeux person-
nels : dans le contexte d’une réorientation nécessi-
tant de se former, le coaching s’inscrit dans la durée
et est individualisé. Lorsque le besoin de trouver un
emploi salarié passe en priorité, les rendez-vous se
succèdent à un rythme plus soutenu en sessions col-
lectives hebdomadaires, durant lesquelles les candi-
dats travaillent leurs CV et lettres de motivation, pré-
parent leurs futurs entretiens, sont sensibilisés à la
e-réputation, par exemple. En somme, l’écoute des
besoins de chacun permet d’apporter une réponse
adaptée, puisée dans l’éventail des dispositifs et sa-
voirs de Pôle emploi.
« Rendre les jeunes autonomes »
« Parfois, l’idée que l’on se fait d’un métier n’est pas
corrélée à la réalité. Grâce à l’AIJ, nous proposons
aussi des immersions professionnelles en entreprise.
Une semaine peut suffire pour savoir si l’on est fait
pour un métier. Pour les personnes les moins éloi-
gnées de l’emploi, nous nous penchons sur la straté-
gie : comment chercher, qu’est-ce que le marché ca-
ché, comment mobiliser son réseau, comment faire
des candidatures spontanées. L’objectif de l’AIJ est de
rendre les jeunes autonomes, qu’ils prennent des ini-
tiatives. Qu’importe leur profil, qu’ils aient un bac + 5
ou soient sans qualification, dès lors qu’ils ont besoin
d’être accompagnés, ce dispositif renforcé s’adresse
à eux », explique Laetitia Deboudat, conseillère AIJ.
Au terme de l’accompagnement, 70% des jeunes ont
décroché un emploi.
ACCOMPAGNEMENT INTENSIF JEUNES :
zoom sur un coaching sur mesure
R
6
FORMATION
EMPLOI
enforcé dans le cadre du plan gouvernemental « 1 jeune, 1 solution », l’Accompagnement
Intensif Jeunes (AIJ) permet aux jeunes jusqu’à 30 ans d’être suivis par des conseillers Pôle
emploi dédiés.
Objectif : accélérer leur insertion.
7. 7
édiée à l’Accompagnement Intensif
Jeunes à La Ciotat, Laetitia Deboudat
s’épanouit dans la concrétisation des
projets de ses candidats. Avec eux,
elle déroule tout le champ des possibles de
Pôle emploi.
La passion pour son métier transparaît dans le ton
de sa voix. Laetitia Deboudat compte parmi les 150
conseillers de Pôle emploi dédiés à l’Accompagne-
ment Intensif des Jeunes (AIJ) dans la région. Plus
encline à parler de son métier que d’elle-même,
ses propos révèlent beaucoup de sa personnalité :
investie, généreuse, dynamique, ouverte, avenante
et loquace, sa mission au contact du jeune public
lui va comme un gant. D’ailleurs, avant de rejoindre
les effectifs de Pôle emploi, elle exerçait au sein de
l’Éducation Nationale. Aujourd’hui elle est chargée
d’animer le club AIJ qui peut accueillir 24 candidats
en simultané durant trois mois, tandis que sa col-
lègue se consacre aux accompagnements indivi-
dualisés de 70 personnes sur six mois. « Nous ac-
compagnons environ 150 jeunes chaque année. Ce
chiffre permet de garantir un maximum de proximi-
té, de connaissance des profils et des personnalités.
Les jeunes savent que nous sommes là pour eux,
ils ont mon adresse mail, ma ligne directe et s’en
servent lorsqu’ils en ont besoin. Ensemble, nous
débutons par un entretien approfondi pour identi-
fier leurs problèmes personnels et ce qui freine leur
insertion professionnelle. Ensuite, peu à peu, nous
leur apprenons à se servir de nos outils pour pros-
pecter le marché du travail, valoriser leurs atouts et
muscler leur recherche d’emploi. S’ils souhaitent se
former, nous recherchons ensemble le programme
qui leur convient, puis les financements s’ils sont
nécessaires. »
« Au fur et à mesure, le projet mûrit, les opportu-
nités se créent »
Fragilisés par la crise, certains jeunes ignorent les
accompagnements dont ils peuvent bénéficier. Ces
informations sont délivrées par la conseillère, ainsi
que des détails sur les différents cursus et moyens
d’accéder à tel ou tel métier. Viennent ensuite les
temps partagés : « Au sein des ateliers collectifs,
chacun s’enrichit de l’expérience des autres, lors
de préparations aux entretiens ou de débriefings,
par exemple. Nous faisons vivre le groupe, cela crée
des liens qui parfois s’étendent au-dehors. Nous
organisons des journées de prospection solidaire
entre jeunes aux profils différents qui démarchent
les entreprises pour déposer leurs CV. Au fur et à
mesure, le projet mûrit, les opportunités se créent,
les jeunes sortent de leur coquille, développent leur
réseau, gagnent en confiance et en autonomie. Ja-
mais dispositif n’avait permis de construire un ac-
compagnement dans la durée, d’une telle qualité,
et de donner du sens à l’insertion professionnelle.
J’ai le sentiment d’être utile. Lorsqu’un jeune qui a
décroché une formation ou un emploi me remercie
pour mon écoute et mon soutien, je ne vois pas de
plus belle gratification. »
PORTRAIT DE CONSEILLÈRE
« L’AIJ me donne le sentiment d’être utile »
D
■ L’AIJ :
« C’est vraiment
un plus »
Diplômée de la prestigieuse école de
l’image Gobelins à Paris au terme
d’un cursus en alternance de gra-
phiste spécialisée en motion design,
Ema September retourne dans le Sud-
Est à la fin de ses études. Déterminée
à s’insérer rapidement dans la vie
active, elle rejoint l’Accompagnement
Intensif Jeunes sur les recommanda-
tions de son conseiller Pôle emploi.
« J’ai fait des études poussées dans
un secteur passionnant, mais les dé-
bouchés sont rares ces temps-ci, sur-
tout dans notre région. L’AIJ est inté-
ressant car il me permet de bénéficier
de conseils bienveillants, et d’orienter
mes recherches vers des structures
que je n’aurais pas envisagées, voire
de les diversifier, dans la mise en page
et la PAO par exemple. L’AIJ me per-
met également de me mettre dans la
peau d’un employeur, de comprendre
ses contraintes et ses enjeux lors du
processus de recrutement. Très inves-
tie, ma conseillère me contacte toutes
les deux semaines. Elle me remotive
si j’ai essuyé des refus, parcourt les
offres avec moi, me propose de nou-
velles pistes, me soutient et me re-
commande lorsque je postule. C’est
vraiment un plus, qui j’espère portera
bientôt ses fruits. »
Un
parrain,
Un
emploi :
Imaginé dès 2018 par la Région Sud et mis
en œuvre par Pôle emploi Provence-Alpes-
Côte d’Azur dans le cadre
d’une convention de par-
tenariat, « Un parrain,
Un emploi » propose
aux moins de 26 ans, ti-
tulaires d’un bac + 2 mi-
nimum, d’être parrainé
par un cadre en activité
ou un chef d’entreprise
pendant six mois. « Le
parrain ne travaille pas
nécessairement dans
le secteur d’activité ci-
blé par le jeune, mais
conseille, éclaire sur le marché du travail et
ouvre son réseau professionnel, à raison
d’un échange par mois, davantage selon
les binômes » explique Elisabeth Moreau,
directrice de l’agence Pôle emploi Marseille
Pont-de-Vivaux et en charge de piloter ce
projet à l’échelle régio-
nale. « Nous atteignons
notre objectif de 500
parrainages par an, et
les résultats sont encou-
rageants : le retour à
l’emploi à six mois était
de 78% en
2019, 71%
l’an dernier. Les filleuls
plébiscitent le dispositif,
mais aussi les parrains :
sans être chronophage,
la démarche peut s’ins-
crire dans la politique
RSE de l’entreprise via un certificat d’enga-
gement. Elle est également gratifiante et très
enrichissante sur le plan humain ! »
une opportunité pour les jeunes diplômés
«
Le parrain ne doit pas avoir
une posture de sachant. Il se
met à la disposition du jeune
qu’il aide, en étant bienveil-
lant et à l’écoute. C’est une
très belle aventure humaine. »
Dominique Brunet, cheffe de projet à
l’établissement public d’aménagement
Euroméditerranée, à propos de Un par-
rain, Un emploi, dispositif qui peut être
mobilisé par l’AIJ.
«
Parrainer m’apporte la satisfaction de me challenger, me permet d’entrer dans un
cercle vertueux, d’être dans une démarche de colibri. Ça me donne la satisfaction
de jouer un rôle dans la vie d’un jeune. Cela fait évoluer mon regard sur cette
génération de salariés et change ma manière de recruter et de manager. »
Pierre Brechard, Gérant Groupe NOEMIS, membre de Un parrain, Un emploi
8. e gouvernement a lancé un grand Plan
d’Investissement dans les Compétences
(PIC) assorti de 534 millions d’euros dans
notre région pour financer des actions vi-
sant à développer les compétences des publics
éloignés de l’emploi.
Face aux évolutions du marché du travail, à la muta-
tion des emplois et pour lutter contre le chômage de
masse, la compétence est la clé de voûte d’une crois-
sance durable et inclusive. Pour venir en aide aux de-
mandeurs d’emploi peu ou pas qualifiés, aux jeunes
éloignés du marché du travail et aux personnes rési-
dant dans les quartiers prioritaires de la politique de
la ville (QPV) ou zones de revitalisation rurale (ZRR)
plus touchés par le chômage, le gouvernement dote
notre région de 534 millions d’euros dans le cadre
de son Plan d’Investissement dans les Compétences
(PIC). Inscrit ou non à Pôle emploi, il est possible d’en
bénéficier dans le cadre d’un projet d’orientation
professionnelle cohérent, afin de combler un déficit
de compétences dans les secteurs en tension du terri-
toire : numérique, bâtiment, maritime, industrie, ou
aide à la personne, par exemple.
« En région Provence-Alpes-Côte d’Azur, la mise en
œuvre de ce grand plan est opérée par Pôle emploi
en collaboration avec la Direction régionale de l’éco-
nomie, de l’emploi, du travail et des solidarités, pour
le compte de l’État. Entre 2019 et 2022, il permettra
à 80 000 personnes supplémentaires de bénéficier
de parcours qualifiants favorisant l’accès à un emploi
pérenne. » décrit Virginie Milano, correspondante PIC
à la direction territoriale de Pôle emploi Var.
Les parcours de qualification élaborés sur mesure
peuvent comporter des actions collectives et des
temps individualisés : « Parfois, une brique de com-
pétences manque pour intégrer un poste donné.
Parfois, des personnes ayant des difficultés d’appren-
tissage doivent étoffer leurs compétences de base en
mathématiques, en français, en anglais par exemple,
avant de pouvoir intégrer un cursus plus classique. Le
PIC répond à tous ces besoins. »
En 2020, malgré la crise sanitaire, Pôle emploi a
accompagné 13 000 personnes en formation quali-
fiante et 9600 en formation pré-qualifiante.
8
23/09 Septèmes-les-Vallons, Bollène - 24/09 : Martigues - 30/09 Apt, Istres - 05/10 : Vitrolles, Orange - 07/10 : Aubagne, Avignon - 14/10 Le Pontet, Pertuis et Mon-
teux - 19/10 : Marignane, Berre l’Etang- 20/10 : St-Martin-de-Crau, Marseille Grand-Littoral - 21/10 : Cavaillon, Marseille (14e
) - 26/10 : Marseille (esplanade du Mucem).
PLAN D’INVESTISSEMENT DANS LES COMPÉTENCES
Des formations plus nombreuses et faciles d’accès
L
Un village éphémère informant le
public sur l’emploi et la formation
sillonne notre région.
Des structures gonflables bleues et rouges ins-
tallées au cœur des villes, villages et quartiers.
Des conseillers qui naviguent de visiteurs en
visiteurs. Des corps de métiers qui font démons-
tration de leurs savoir-faire, des recruteurs qui
présentent leurs opportunités d’embauche. En
2020, en dépit de la conjoncture sanitaire, « La
Place de l’emploi et de la formation » a sillonné
notre région, attirant en 40 dates quelque 8300
visiteurs, dont 20% n’étaient pas, ou plus, en
contact avec les services publics de l’emploi. Ce
village itinérant, déployé dès 2019, est porté par
Pôle emploi et financé par le Pacte d’Investisse-
ment dans les compétences. Il s’articule autour
de quatre espaces animés avec les partenaires :
coaching ; formation ; numérique ; recrute-
ment. « La force de ce dispositif est d’amener
l’information au cœur des territoires où les
services publics de l’emploi et de la formation
animés avec les partenaires sont peu représen-
tés. En l’installant au pied des tours, ou sur les
parkings des centres commerciaux par exemple,
il touche aussi bien les demandeurs d’emploi
que les personnes inconnues de Pôle emploi,
des missions locales et de Cap Emploi » explique
Virginie Milano. Outre l’accompagnement – per-
fectionnement de CV, préparation à l’entretien
d’embauche, découverte de métiers grâce à
des casques de réalité virtuelle - « La Place de
l’emploi et de la formation » informe sur les
dispositifs et actions des services publics de
l’emploi. « Il s’agit d’un premier contact invitant
à préparer une montée des compétences pour
une insertion professionnelle pérenne. Ce lien
est d’autant plus important dans la période que
nous vivons ! »
■ Place de l’emploi
et de la formation :
rendez-vous au cœur
des territoires
L’agenda de nos départements