2. Le logement et l’habitat sont au tout début de la vie, les
espaces d’identification et d’apprentissage de la relation.
avec les parents, les frères et sœurs. Le voisinage puis la société elle-même
dans le but de former une société model au sein de la ville.
Les habitants des villes contemporaines ont moins de chances de nouer des relations avec leurs voisins Depuis
le jour ou en à commencer de suivre la forme urbaine planifier on a oublié de pondre en considération les
concepts sociaux qui entourent les espaces est cela malgré la forme ou la description de l’habitat.
Ou Passé
Maintenant
Le constat:
Introduction:
3. Chaque année passe en remarque que les fortes valeurs que nos ancêtres nos on enseigner n’arrête pas de
s’estomper ; maintenant les rôles sont inversés le voisin évite son voisin, il ferme la porte de sa maison dans le
nez de son voisin. Chaque individus pence qu’il a pas besoin de son voisin malgré que notre instinct ne dicte le
contraire, en a besoin de vivre en communauté afin d’évalué sainement. Le voisin est devenu une source de
problème ou lieu d’une source de confort pour son entourage.
L’INTERROGATION PRINCIPALE POURRAIT
SE RÉSUMER DE LA MANIÈRE SUIVANTE :
Pourquoi on a perdu la notion de convivialité au sein de notre
société précisément dans l’habitat planifie pondant quel reste
intact dans l’habitat traditionnel et l’habitat spontané ?
Comment surmonter la coupure souvent violente qui
caractérisent le passage entre le dehors et le dedans ?
Comment peut-on établir l’équilibre entre privé et public tout
en prenant en considération la forme d’habitat urbaine ?
La notion de convivialité été perdu à cause de type de planification appliqué dans notre ville et pour
remédier à cela en doit passer à un nouveau type qui vas encourager la réanimation des liens sociaux
d'autrefois.
Afin de relier les voisins et les poussés à se reconnaitre, il sera judicieux de crée un espace
intermédiaire situé entre l’espace privé et l’espace public car la différenciation entre les deux sphères
constitue une ligne fine entre la vie privée de l’homme et la vie public avec la société et pour
articuler ses deux espaces en doit créer un espace intermédiaire entre ses deux espaces.
Pour établir l’équilibre entre-deux tout en foison attention à ne pas violer l’intimité de l’habitant en
même temps crée un espace qui encourage les rencontres et permit de mieux connaitre ses voisins et
tissé des liens avec eux.
Questionnements:
Les Hypothèses:
6. Chapitre
2
L'espace
Les rapports entre
l’espace urbain et
l’espace
domestique
La relation entre
espace
intermédiaire et
lien social
Conception de
l’espace limitrophe
L'espace
Privé
L'espace
Public
Typologie d’espace
intermédiaire
10. La qualité de l’habitat réside dans la qualité des rapports humains et sociaux ces liens
vient en deuxième place après la famille à cause de leur influence réciproque sur le
fonctionnement de la famille,
l’unité de voisinage est donc l'environnement microsocial dans lequel vit la famille qui
reflète les manifestations et les pratiques d'éducation et de comportement de la famille
qui pourront être tissés et qui dépendent, au-delà de l’apport personnel de chaque
habitant, de l’engagement des élus et des associations à vocations très diversifiées qui
agissent sur le terrain.
11. L’espace est fondamentalement lié à l’habitat, il
est structuré et ordonné par l’existence de l’être
humain. Ce dernier est formé d’un dedans qui
représente un espace de vie privé et quotidienne
pour l’habitant, son opposé est un dehors.
Afin de réussir à étudier ce dernier, il est
impératif de connaitre la notion de l’espace
intermédiaire et de connaitre le rapport entre
cette espace et les rapports de voisinage sans
oublier la socialisation et la communauté formé
à travers ces liens, C’est le parcours qu’on va
emprunter dans ce chapitre.
12. L’espace intermédiaire ou d’un outre terme le semi privé est donc un concept
difficile à cerner puisqu’il regroupe trois éléments qui s’ils sont pris
individuellement, sont déjà fort complexes. Cette espace qui reste très incertain
rassemble en fait des lieux d’intervention libres et des lieux construits (bâtis et non
bâtis).
1. Le public peut signifier, à la fois ou séparément, la propriété publique, le lieu
d’intervention publique ou bien encore l’usage public.
2. Le limitrophe fait référence à la notion de limite, de frontière dans laquelle
l’espace en question serait circonscrit.
3. L’espace dans la ville fonctionnaliste est devenu universel, toute société devait
s’y adapter. C’est au cours de l’avènement du mouvement moderne que la notion
de lieu a été progressivement remplacée par celle de l’espace.
Monofonctionnels, les espaces subissaient les aléas d’un découpage en zones
fonctionnelles (habiter, travailler, se recréer, circuler). À la vue de la variété des
espaces nouvellement générés par les différents mouvements d’architecture et
d’urbanisme, les espaces produits, qu’ils soient construits ou non, seront qualifiés
d’extérieurs et d’intérieurs, de privés et de publics, de transitionnels, etc.
13. La détermination de la limite implique d’une part, la reconnaissance existentielle d’un monde
extérieur et d’autre part, son contrôle par une personne ou un groupe d’individus.
En fait, la définition des espaces limitrophes s’appuiera sur trois dimensions :
1. La dimension urbaine, puisque ce sont en réalité des espaces publics censés être une
composante fondamentale de la ville et de son tissu urbain,
2. La dimension sociale et culturelle car ils sont les supports d’une identification socio
spatiale,
3. La dimension politique, puisqu’ils témoignent de l’efficacité des services publics à
contrôler et à gérer les espaces urbains. Il va de soi qu’aucune de ses interprétations ne
peut se suffire à elle-même et qu’il est difficile d’en privilégier une en particulier.
Elles sont étroitement interdépendantes et elles gardent une part d’autonomie qui interdit de
les réduire les unes par rapport aux autres.
14. l’existence d’un lien social est directement
liée à la proximité physique des individus.
Les échanges entre voisins seraient entre
autres structurés par le type d’habitation et
la densité de population dans le quartier
Dans les villages et dans les banlieues, ce
serait un peu différent, car la faible densité
résidentielle fait en sorte que les services
sont plus éloignés et l’entraide entre voisins
est souvent nécessaire
15. La Sociabilité est l’ensemble des relations interpersonnelles entre individus. elle est la capacité d'un
individu ou d'un groupe d'individus à évoluer en société, et à pénétrer au sein de nouveaux réseaux sociaux.
Souvent déterminée par le capital social de l'agent considéré, elle est mesurée par la sociologie à l'aide
d'outils sociométriques avant d'être modélisée grâce à des méthodes sociographiques telles que le
sociogramme. En pratique, elle peut prendre de multiples formes, telles que la capacité à tenir une
conversation, à respecter une étiquette, la norme sociale, ou à ménager la face des interlocuteurs. Elle se
développe notamment par la socialisation.
L’amitié entre filles, par exemple, joue un rôle important dans la sociabilité enfantine, comme l’ont montré
Dominique Golay et Dominique Malatesta1. Sur les règles de sociabilité, voir l'article Georg Simmel.
Plus précisément, la sociabilité est l’existence, entre individus, de relations sociales réelles, relations
choisies et réciproques que les individus souhaitent entretenir. Ces relations ont donc une histoire propre,
singulière.
On peut distinguer la sociabilité formelle (ou organisée) de la sociabilité informelle (ou spontanée). La
sociabilité formelle désigne des relations sociales plus ou moins contrainte par un même cadre d’existence
(sociabilité en collègues de travail par exemple). La sociabilité informelle désigne, quant à elle, des
relations entre individus qui se choisissent en dehors du tout cadre institutionnel (comme les amis).
Sont distinguées aussi sociabilité privée, qui est intime, notamment au sein de la famille, et sociabilité
publique qui est tournée, à l’inverse, vers l’extérieur (comme dans des Cercles ou des Salons autrefois ou
dans des associations, des cafés aujourd’hui).
Ces liens de sociabilité consistent essentiellement en discussions, rencontres, activités de loisirs
communes et sorties.
16. Les types de socialisation
Tout d’abord, il faut distinguer différentes phases de la socialisation.
V.2.1 La socialisation primaire
Ce type de socialisation concerne les enfants ainsi que les adolescents. Il
débute dès la naissance et se déroule généralement dans la société à laquelle
appartient l’enfant. La socialisation primaire façonne durablement la personnalité
des individus. L’enfant acquière des normes et des valeurs. Elle est assurée
principalement par le groupe primaire de l’individu (sa famille ou éventuellement
ceux qui la remplacent, l’école, le groupe de pairs…).
V.2.2 La socialisation secondaire
Ce type de socialisation secondaire entraîne une reconstruction de l’identité
individuelle, durant l’âge adulte et jusqu’à la mort.
On constate donc que le processus de socialisation est indéfini.
17. CONCLUSION
L’espace intermédiaire est selon moi un lieu de transition entre espace privé et espace
publique, une frontière entre le dehors et le dedans, c’est un espace collectif semi privé sa
création et la résultante d’une unité de voisinage, accessible sauf ou habitant de cette entité,
Cette espace s’appuie sur trois dimensions : la dimension urbaine, dimension social et
culturelle et enfin la dimension politique.
Donc j’adhère l’approche de Navez F.B qui définit l’espace intermédiaire ou limitrophe
comme un « sas » entre le dehors et le dedans car il donne à l’habitant un sentiment d’intimité,
en même temps cette espace regroupe les voisins vas lui paramètre de crée des liens de
voisinage.
La distance joue un rôle crucial dans les relations de voisinage, dans les grandes
villes les services sont plus rapprocher et la densité et plus dense donc les liens de
voisinage sont éloignés car on ne sent pas le besoin d’autrui, cependant dans les
villages et dans les banlieues c’est l’inverse de fait que les services sont éloignés ils
sont obligés de s’entraider pour boucher se manque.
18. INTRODUCTION :
Les relations entre l’espace architectural et la qualité de vie sont étudiées ici à travers la
présentation d’une recherche transdisciplinaire centrée sur les liens entre les
caractéristiques spatiales et la forme social.
L’espace intermédiaire est « l’un de ces objets fragiles qu’on aborde rarement en raison
d’une complexité de construction, d’un flou ou d’une apparente indétermination, mais qui
pourtant nous révèlent beaucoup sur les liens distendus et les affrontements changeants de
nos sociétés » (Bonnin, 2005). Ainsi, parce qu’ils disposent d’importants espaces
intermédiaires, les tissus constitués d’habitat individuel sont un révélateur des processus de
densification et de transformations morphogénétiques à l’œuvre. Ils constituent à ce titre
un enjeu majeur pour les politiques de densification. Nous faisons l’hypothèse qu’il y a un
décalage entre la place qui leur est faite dans les procédures et politiques et l’ampleur de ce
qui se fait en réalité (utilisations et processus).
L’intérêt de notre recherche est de réussir à comprendre la notion d’espace
intermédiaire et pour cela : dans un premier temps, la définition et le rôle de ces espaces,
que nous considérons comme des espaces appartenant à l’espace privé, visibles de l’espace
public (Gauthiez, 2003) afin de montrer l’intérêt et d’affirmer la place des espaces
intermédiaires dans le développement des villes. Dans un second temps, pour construire
notre typologie des formes d’espaces intermédiaires, nous classerons les formes et
utilisations observées afin d’énoncer notre typologie morphologique d’espaces
intermédiaires.
19. L’espace est donc un milieu indéfini homogène qui suppose un étalement, qui
contient aucune limite ; aucune borne, mais dépassent la perception immédiate dans
lequel se situe l’ensemble de nos perceptions et qui contient tous les objets existants
ou concevables
20. CONCLUSION :
Les représentations et définitions de l'espace sont infiniment variées. Mais
chaque discipline particulière, construit sa propre représentation rationnelle de
l'espace. Ainsi que chaque société représente l'espace à la mesure de sa capacité de
le saisir. L'espace a donc depuis toujours été coextensif au domaine même du
savoir, mais en tant qu'objet de connaissance, ce n'est qu'à une période proche que
le concept d'espace soit rendu opérationnel.
Il a été relevé dans ce chapitre, le problème de l’espace intermédiaire, l'espace
limitrophe, qui est une sorte de "SAS" entre le public et le privé, entre le dedans et
le dehors.
L'espace intermédiaire dans les unités de voisinage sont en général des espaces
de vie, où plusieurs activités et fonctions s'y déroulent : un espace semi privé
destiné aux habitants d’une unité de voisinage pour la rencontre la détente et les
différents loisirs. Le groupement d'espaces peut donner lieu à plusieurs formes
d'organisation. En matière d'habitat individuel, il existe plusieurs formes
d'organisation, les plus courantes sont : l'organisation linéaire, centrale, et libre.
Dans chacune de ces formes, les espaces limitrophes occupent une certaine position
par rapport à l'habitation.
21. INTRODUCTION :
Dans cette section, les données précédentes seront sommairement reprises afin de clarifier
les caractéristiques générales du voisinage dans les localités étudiées, de montrer ce qui
caractérise les répondants ayant un réseau de voisinage développé, de présenter la famille
comme un facteur déterminant du voisinage, de revenir sur les principaux éléments de la
motivation à participer à un projet et finalement d’exposer les perspectives d’avenir d’un
projet d’enrichissement des relations de voisinage.
Le but de ce chapitre est de retrouver la relation entre l’espace et les rapports de voisinage
pour arriver ensuite à comprendre l’impact de l’espace sur les rapports de voisinage, en doit
donc comprendre le sens des termes « communauté » et le « voisinage » dans défirent
domaine de recherche
En fin, il faut examiner différentes conceptions et dimensions du voisinage, conçu comme
communautés, comme contexte, comme marchandise et comme niche de consommation.
22. I.1 L’approche de George Simmel (Wechselwirkung) :
Au cœur de son approche a la sociologie Georg Simmel pose la question « Comment une
société est possible ? ». Une société se compose d’un large nombre d’individus, chacun
d’eux poursuit son propre intérêt et préoccupation sans donner une grande attention à
l’intérêt des autres (sauf, des amies proches ou membres de la famille).
Simmel indique que l’unité de la société ne doit
pas dépendre d’un observateur externe.
Cependant, l’unité de la société doit dépendre
de l’active participation de tous ces membres.
l’organisation de la société n’est pas le résultat
d’une planification ou d’une conspiration de
quelque élite de la société.
23. Il observe que les éléments qui forme la société (les êtres humains) sont des êtres
conscients et créatifs. Les êtres humains s’attendent de la société d’avoir un ordre et
une stabilité et aussi une prédestination, comme si la société a été créer spécifiquement
que pour eux. Aussi, les êtres humains viennent aborder les relations sociales armée
avec une large éventails de compétences et concepts qui leurs permets de trouver et
créer une cohérence dans ces situations. Ceci résulte que les êtres humains
continuellement travail dur sans le remarquer pour créer et maintenir au moins une
apparence de l’ordre qu’il s’attend.
Les êtres humains non pas une bonne prise sur la société dans son ensemble, mais
généralement ils connaissent les règle et convention qui gouverne les relations entre
eux et leurs comportements envers les autres. Simmel donne un exemple sur le jeu
d’échecs pour un étranger qui n’est pas familiariser avec les règles, les mouvements des
joueurs sont mystérieux mais aussi semble bien coordonné et structurer. Pour les
joueurs des échecs, les mouvements sont significatifs car chaque joueur répond à l’acte
de son adversaire, par une compréhension des règles du jeu. Les joueurs peuvent
anticiper et interpréter l’immense subtile actions de l’adversaire. Pour Simmel, l’être
humain n’est pas essentiellement confortable dans la société dans il vie et crée.
24. Simmel reprend le mot ‘Wechselwirkung’ pour l’articuler à son travail. La
Wechselwirkung de Simmel évoque un mouvement d’attraction/répulsion dans le monde
humain. Elle intègre la perspective d’un infini. Mais elle n’est pas directement le principe
d’un agir social. Elle est d’abord ‘matérielle’, en ce sens qu’elle contient l’ensemble des
contenus de la vie. Qualifier la Wechselwirkung de matérielle, c’est revenir au concept de
matière de Kant sans en reprendre le contenu.
Il est difficile de comprendre la notion de Wechselwirkung, et ici sa dimension
sociologique, en ne recourant qu’à quelques textes principaux de Simmel. La raison en est
simple : la notion évolue tout au long de l’œuvre de l’auteur. Pour essayer d’en approcher
le cœur, il faut faire des distinctions d’une part entre ce qui est central et ce qui est
périphérique dans l’œuvre à ce propos, d’autre part il faut les replacer dans l’évolution
générale du concept et de la pensée de Simmel.
La ‘Vergesellschaftung’, que nous pouvons traduire presque littéralement par ‘faire société’
ou sociation, contient une identité presque totale entre sociation et Wechselwirkung. Mais
il y a en même temps l’expression d’une différence de niveau entre eux rappelée en début
et en fin de citation tiré de (G. Simmel, GSG 5, (1894) 1992, p. 54) et qui énonce
«[…] que le succès de ces causes, la stimulation de ces buts mènent à un effet de
changement, à une sociation de ses porteurs, c’est une forme, dans laquelle
chaque contenu se vêt et dont la séparation de la dernière abstraction scientifique
possible repose sur toute l’existence d’une science spéciale de la société.»
25. CONCLUSION :
Dans la plupart des sociétés, la tendance consiste à ce que les gens passent plus de temps au
travail, en un lieu ordinairement situé à quelque distance de leur foyer. Les familles ont tendance à
vivre plus loin et à avoir des réseaux sociaux centrés sur le lieu de travail ou sur des activités de loisirs
extérieures au voisinage. Ce dernier conserve cependant encore une partie de ses fonctions
traditionnelles. Des continuités puissantes s’expriment quant à son rôle en tant que domaine
d’interaction sociale occasionnelle et lieu où nous passons du temps avec notre partenaire ou nos
enfants et où nous pouvons nous sentir plus détendus. Même si nos réseaux sociaux sont
géographiquement diffus et se chevauchent, le voisinage reste un site essentiel pour les routines de la
vie quotidienne, qui se révèlent être une part importante de notre identité sociale.
Dans cette perspective, il est clair que le voisinage joue un grand rôle, l’intermédiaire conserve un
grand nombre de ses fonctions traditionnelles en tant que lieu d’amitié et de soutien social. Il nous
faut prendre garde d’adopter à propos du voisinage une perspective qui serait celle de l’intellectuel
cosmopolite. La plupart des gens, souvent, sont des « locaux ».
Afin d’arriver a créé une liaison entre la forme (relations) et la société j’ai choisi l’approche de
George Simmel comme support de travail car selon cette approche l’esprit humain il est soit
modulable, en peut le manipuler soit le contraire :il influe son entourage. La relation sociale naisse
avant la naissance des hommes l’être humain est sociable de nature. Le moi s’évolue a l’aide de
l’autre sans la vie en communauté en évoluera jamais.
L’idée de voisinage continue d’évoquer les attributs positifs de la mutualité, de la solidarité et de
la relation, ainsi qu’un sentiment de responsabilité et de destin partagés.
26. INTRODUCTION :
Appropriation de l'espace, lecture de l'espace, symbolique de l'espace sont autant de
composantes de ce qu'on a pu appeler caractère d'un lieu, d'un site et, dans le cas de la ville ou
d'un quartier, caractère urbain ou urbanité.
Le présent travail se propose d’apporter un éclairage sur la question de l’appropriation et de
l’usage des espaces intermédiaire dans les unités de voisinage
L'appropriation de l'espace, doit forcément se trouver sur le chemin de tout architecte qui
s'interroge sur ce qu'on appelle généralement les rapports espaces/sociétés, et que nous préférons
appeler la dimension socio-spatiale (Ripoll, Veschambre, 2006).
L'intérêt pour la mobilité intra-urbaine et les stratégies résidentielles est récent, mais de
nombreuses observations ont par contre été menées sur les pratiques spatiales dans les villes
pendant les quarante dernières années. Elles révèlent toutes une dimension importante
d'appropriation et réappropriation de l'espace, principalement privé et limitrophe à l'habitat.
De plus, l'entrée par l'appropriation (les types, les formes, les dimensions, les usages, les
représentations et le rapport affectif au lieu) permet d'accéder aux nouveaux modes de vie et aux
formes d'adaptation et de rectification de l'organisation des espaces résidentiels auxquels ils
donnent lieu. La question de l'appropriation de l'espace ne se pose pas qu'en termes d'enjeu ou de
revendication. L'espace n'est pas un objet extérieur à la contestation. Les pratiques, ou
l'organisation sociale doivent bien avoir lieu quelque part pour faire l'événement.
C'est dans cette perspective qu'on va entamer ce deuxième chapitre. La présente réflexion se
propose d'aborder nos deux concepts ; l’appropriation et l'organisation socio-spatiale, à les
mettre en relation, et à les appréhender dans leurs dynamiques.
27. IV.3 L'espace : un rapport social :
En plus d'être produit, l'espace constitue un rapport social : "les
rapports sociaux de production ont une existence sociale en ce
qu'ils ont une existence spatiale : ils se projettent en un espace,
ils s'y s'inscrivent en le produisant "(H Lefebvre 1968). Il y a
donc une relation double entre l'espace et les rapports sociaux :
l'espace assure la médiation des rapports sociaux qui assurent à
leur tour la médiation du milieu physique et des formes
spatiales. (A Belhedi, 1993) Chez des auteurs comme les
philosophes français Michel Foucault et Henri Lefebvre ou le
sociologue anglais Anthony Giddens, la spatialité de la vie
sociale a formé un élément central de réflexion. Longtemps
réfléchie comme dimension passive et neutre, la dimension
spatiale fait présentement l'objet d'une réévaluation théorique.
De plusieurs travaux en provenance de différentes disciplines
scientifiques, se dégage un consensus à l'effet d'inclure l'espace
comme partie intégrante de la théorie sociale.
28. CONCLUSION :
Approprie l’espace extérieur
La non prise en charge de ces espaces libres entre et autour des constructions par les gestionnaires de la ville, offre l'opportunité aux
habitants de s'approprier une partie de ces espaces, si ce n'est pas la totalité de ceux-ci. Donc l'espace limitrophe est un espace
malléable et plastique et ses usages sont polysémiques et évolutifs : les pratiques d'appropriation, d'agencement, de transformation
sont bien sûr irréductiblement liées aux usages sociaux (et réciproquement). Et c'est bien ce dialogue entre pratiques spatiales et
usages sociaux, mis en exergue par F. Navez Bouchanine, qui nous intéresse dans notre recherche par la suite.
La notion d'appropriation est transdisciplinaire par le fait qu'elle a été abordée sous divers angles et plusieurs sciences dont
l'architecture, l'urbanisme, la sociologie, la psychologie, et l’anthropologie, … etc.
Les définitions de l'appropriation de l'espace données par ces diverses disciplines se relient les unes aux autres par le fait que
certaines ont trait aux objectifs de l'appropriation qui sont le contrôle et la maîtrise de l'espace, tandis que d'autres se réfèrent
directement aux comportements et aux activités nécessaires, c'est-à-dire les moyens pour s'approprier l'espace afin d'atteindre ces
objectifs.
La notion d'appropriation se trouve très souvent liée à d'autres notions et concepts comme l'usage, la territorialisation, les
pratiques et l'identité.
On peut retenir cette définition concernant l'appropriation dans les espaces Intermédiaires qui est issue de toutes les
définitions données auparavant. Elle se présente comme le processus dans lequel les usagers se manifestent sur leur espace. Elle
est aussi l'ensemble de pratiques, d'actions et de comportements d'adaptation ou de réadaptation de l'espace limitrophe à
leurs besoins en y inscrivant des usages. Par cette action, les usagers considèrent ces espaces comme les leurs, mais cette
appropriation reste d'ordres moral, psychologique et affectif. Au sens juridique, cette appropriation peut être légale comme elle
peut être illégale ou frauduleuse. Dans ce cas, on assiste à un détournement de ces espaces par les usagers. L'objet de ce travail était
d'identifier les structures de correspondance entre l'espace social et son support spatial, en l'occurrence l'habitat individuel que nous
considérons au cœur de cette relation. Ces structures renvoient à des mécanismes dynamiques dans la recherche d'équilibre et
d'ajustement entre les représentations de l'espace et les formes d'appropriation que les habitants mettent en œuvre.
En Algérie, usages et appropriations de l'espace semblent marqués par l'articulation modulée de l'héritage culturel porté par la société
et les nécessités d'adaptation imposées par le contexte économique et le changement social. Ce qui donne au niveau des lotissements
auto construits et planifiés plusieurs modes d'appropriations : appropriation spatiale, appropriation sociale et appropriation
économique (par des pratiques commerciales).
29.
30. Ces liens
le fonctionnement de la
famille
influence réciproquement sur
Forme
l’unité de voisinage
l'environnement
micro-social dans
lequel vit la famille
C’est
Les liens de voisinage jouent un rôle
majeur dans le mouvement d'une société
lien social
l’habitat
31. la structure du domaine bâti, sa qualité urbanistique et architecturale ainsi que la
forme d'appropriation du parc immobilier jouent un rôle sur les relations de
voisinage, en particulier sur les rapports entre intimité et rencontre.