Infomaniak - Bilan de gaz à effet de serre 2022

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infomaniak
Solution de myclimate pour les entreprises
Bilan de gaz à effet de serre
2022

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ecoLive, son représentant en Suisse Romande, ne peuvent pas être tenus responsables de la qualité des données
fournies, qui incombe à l’entreprise. myclimate et ecoLive soutiennent l’entreprise dans la récolte des données et
leur fiabilité à travers une démarche de validation des informations transmises.
Le rapport est composé de 3 parties. Les parties A (Bilan climatique) et C (Annexes) peuvent être transmises aux
clients. La partie B (Communication) est destinée à l’utilisation interne.
Infomaniak Group SA
Rue Eugène-Marziano 25
1227 Genève
Suisse
Genève, novembre 2023
Fondation myclimate – The Climate Protection Partnership
Pfingstweidstrasse 10
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+41 44 500 43 50
www.myclimate.org
Représentation en Suisse Romande :
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Note : Une mise à jour des facteurs d'émission a été effectuée en octobre 2022 sur la plateforme smart3. Par
conséquent, les résultats des émissions de gaz à effet de serre ont potentiellement changé par rapport aux
bilans fournis les années précédentes.

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A. Rapport 2022 Infomaniak
A.1 Aperçu général des émissions
A.1.1 Répartition des émissions de CO2e en tonnes
A.1.2 Part des émissions selon les catégories
A.2 Émissions de CO2e par collaborateur/trice
A.3 Émissions de CO2e selon les scopes
A.4 Déplacements pendulaires
A.4.1 Répartition des modes de transport en kilomètres
A.4.2 Émissions de CO2e selon les modes de transport
A.4.3 Répartition des distances selon les modes de transport entre 2013 et 2022
A.4.4 Répartition des distances par collaborateur/trice selon les modes de transport, part de
mobilité douce et transports publics et part de co-voiturage
A.5 Déplacements professionnels
A.5.1 Déplacements professionnels en kilomètres selon le mode de transport
A.6 Matériel
A.6.1 Part des émissions de CO2e par type de matériel électronique
A.7 Énergies
A.7.1 Électricité en kWh
A.7.2 Chaleur en kWh
A.8 Déchets
B. Communication
C. Annexes
C.1 Démarche de myclimate pour les entreprises
C.2 myclimate smart 3
C.2.1 Méthode
C.2.2 Catégories d’émissions
C.2.3 Scopes
C.3 Quelques valeurs pour comparaison

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A. Rapport 2022 Infomaniak
A.1 Aperçu général des émissions
A.1.1 Répartition des émissions de CO2e en tonnes
Dans le tableau ci-dessous, les émissions sont détaillées par secteur, pour les années 2021 et 2022.
A.1.2 Part des émissions selon les catégories
Observations
Les émissions de gaz à effet de serre d’Infomaniak pour l’année 2022 s’élèvent à 1'155,5 tonnes de CO2e, soit une
hausse de 17,6% par rapport à 2021. Bien qu’une baisse ait été observée entre 2020 et 2021 au niveau du matériel
électronique, en 2022, cette catégorie a fortement augmenté, pour atteindre le taux le plus élevé depuis 2013. Cette
catégorie représente près de 80% des émissions, mais cela est également dû à la nature de l’activité de l’entreprise.
Une hausse importante est également observée au niveau des déplacements professionnels, passant de 2,6 à 9,9
tonnes de CO2e.
Évolution
2021-2022
Catégorie d'émissions t CO2e Part en % t CO2e Part en %
Electricité 69,9 7,1% 79,9 6,9% + 14,2%
Chaleur et réfrigération 38,6 3,9% 37,2 3,2% - 3,5%
Déplacements pendulaires 137,4 14,0% 125,0 10,8% - 9,0%
Déplacements professsionnels et nuitées 2,6 0,3% 9,9 0,9% + 284,2%
Restauration et boissons 9,4 1,0% 13,4 1,2% + 41,7%
Matériel 719,1 73,2% 887,3 76,8% + 23,4%
Déchets et recyclage 5,3 0,5% 2,7 0,2% - 48,9%
Émissions totales 982,3 100,0% 1155,5 100,0% + 17,6%
2021 2022
7%
3%
11%
1%
1%
77%
A.1.1 Répartition des émissions de CO2e par catégorie
Électricité
Chaleur et réfrigération
Déplacements pendulaires
Déplacements professionnels et nuitées
Restauration et boissons
Matériel
Déchets et recyclage

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A.2 Émissions de CO2e par collaborateur/trice
Observations
Le tableau ci-dessus illustre l’évolution des émissions par catégories, en tenant compte du nombre de
collaborateurs/trices (ETP), il s’agit des émissions relatives d’Infomaniak. Celles-ci s’élèvent à 6,5 tonnes de CO2e
en 2022, soit une légère hausse par rapport à 2021, mais toujours en dessous du taux de 2020 (8 tCO2e), le plus
élevé depuis 2013.
A.3 Émissions de CO2e selon les scopes
Le périmètre de chaque scope est détaillé dans les annexes.
Observations
Le scope 1, soit les émissions directes de l’entreprise,
se maintient à un niveau similaire à l’année dernière,
avec une baisse de 0,6%. Pour rappel, ce scope
rassemble les émissions liées au chauffage, à la
réfrigération et aux carburants nécessaires aux
véhicules d’Infomaniak.
Le scope 2 recoupe les émissions liées à la
consommation d’électricité. Celle-ci étant d’origine
certifiée 100% renouvelable, les émissions s’élèvent à
0. Les émissions indirectes liées à l’électricité
(infrastructures de transport) appartiennent au scope 3
et s’élèvent à 79,9 tCO2e (voir tableau A.1.1).
Comme en 2021, le scope 3 – émissions indirectes élargies – est sans surprise le plus élevé. L’acquisition de
nouveaux appareils électroniques entre dans ce scope, ce qui explique notamment la part importante de celui-ci.
Bien que la répartition des émissions par scope soit identique à celle de 2021, les émissions liées au scope 3 ont
augmenté de 18,2 %, passant de 950,4 à 1'123,8 tCO2e.
3,6
2,8
4,1
6,8
7,4
4,6
5,5
8,0
6,3
6,5
0
1
2
3
4
5
6
7
8
9
2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022
tonnes
de
CO
2e
A.1.2 Évolution des émissions de CO2e par collaborateur
Electricité Chaleur et réfrigération Déplacements pendulaires
Déplacements professionnels et nuitées Restauration et boissons Matériel
Déchets et recyclage
3%
97%
A.1.3 Répartition selon les scopes
Scope 1
Scope 2
Scope 3

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A.4 Déplacements pendulaires
A.4.1 Répartition des modes de
transport en kilomètres
A.4.2 Émissions de CO2e selon les modes de
transport
Observations
Plus de la moitié des collaborateurs/trices d’Infomaniak préfèrent la mobilité douce lors de leurs déplacements
pendulaires. Toutefois, l’utilisation de la voiture thermique, 35%, se répercute au niveau des émissions, à hauteur de
79% du total lié aux déplacements pendulaires.
A.4.3 Répartition des distances selon les modes de transport entre 2013 et 2022
10%
79%
2%
7%
2%
A.5.2.3. Émissions de CO2 selon les modes de transports en 2020
18%
39%
35%
1% 6%
1%
A.5.2.2. Répartition des modes de transports en 2020
À pied/à vélo
Transports publics
Voiture
Voiture hybride
Voiture électrique
Moto
0
100 000
200 000
300 000
400 000
500 000
600 000
700 000
800 000
900 000
2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022
Kilomètres
A.5.2.1. Répartition des distances selon les modes de transport entre 2017 et
2020
Transports publics Voiture Voiture hybride Voiture électrique Moto À pied/à vélo

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A.4.4 Répartition des distances par collaborateur/trice selon les modes de transport, part de mobilité douce
et transports publics et part de co-voiturage
Observations
Ce graphique illustre la répartition des distances parcourus par collaborateur/trice, selon le moyen de transport. Afin
d’avoir des chiffres plus précis concernant les moyens de déplacements contribuant à la réduction des émissions de
gaz à effet de serre, les courbes de mobilité douce et de covoiturage ont été ajoutées. Cela permet notamment de
visualiser que le taux de déplacements effectués en transports publics a augmenté de 9% par rapport à 2021 et
représente donc le plus élevé depuis 2013.
La distance totale parcourue par an par collaborateur/trice EPT a également diminué depuis 2021. Celle-ci s’élève à
4761,5 km, soit une légère réduction de 4%. Cette baisse peut s’expliquer par les 21 collaborateurs/trices EPT ayant
rejoint Infomaniak en 2022. Si l’on prend en compte la distance totale parcourue par l’ensemble des employés/es
EPT en 2022, celle-ci s’élève à 845'979 km, soit 9% de plus qu’en 2021. Cela représente environ 21 fois le tour de
la Terre.
Recommandations
La mobilité pendulaire représente toujours un défi pour les entreprises, car cela touche au domaine privé des
collaborateurs/trices. Toutefois, il existe des moyens de sensibiliser, mais surtout d’accompagner les
personnes qui souhaitent changer leur mode de transport sans réellement savoir comment s’y prendre pour
que cela n’impact pas leurs habitudes. Les mesures prises jusque-là, ainsi que celles prévues pour 2024,
auront sans doute un impact positif sur la mobilité pendulaire. Donner les outils, tels que des sites web, aideront
les collaborateurs/trices à s’orienter vers ces solutions visant à augmenter la part de mobilité douce et co-
voiturage. Il est donc recommandé de poursuivre sur cette voie.
40% 43%
55%
52%
51% 52%
43%
50% 47% 56%
25%
9% 10%
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
0
1 000
2 000
3 000
4 000
5 000
6 000
7 000
8 000
9 000
10 000
2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022
km
/
ept
par
an
À pied/à vélo Transports publics Voiture
Voiture hybride Voiture électrique Moto
Part de mobilité douce et TP Part de covoiturage

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A.5 Déplacements professionnels
A.5.1 Déplacements professionnels en kilomètres selon le mode de transport de 2013 à 2022
Observations
Le graphique ci-dessus montre une hausse importante des déplacements professionnels, passant de 5'408 en 2021,
à 51'918 en 2022, soit environ 9 fois plus. Toutefois, il est important de soulever que près de la moitié de ces
déplacements ont été effectués en transports publics, et plus d’un tiers en voiture électrique (rechargée à 99% sur
site, soit de l’électricité certifiée d’origine 100% renouvelable).
Si l’on ramène ces kilomètres au nombre de collaborateurs/trices, cela représente en moyenne 292,2 km par
collaborateur/trice en 2022, pour les déplacements professionnels.
Enfin, les émissions liées aux trajets en avion entre Toulouse et Genève représentent 2,88 tCO2e.
Recommandations
- Infomaniak n’utilise que très peu la voiture thermique dans le cadre des déplacements professionnels.
Les 9'683 km parcourus par la voiture diesel représentent environ 43 km par jour travaillé, sur toute
l’année, soit un tiers des déplacements effectués avec les véhicules de l’entreprise. Il faudrait évaluer
la possibilité d’abandonner totalement ce mode de transport, la voiture électrique ainsi que les
véhicules de locations Mobility, représentent une meilleure alternative en termes d’impact
environnemental à long terme.
0
10 000
20 000
30 000
40 000
50 000
60 000
2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022
Kilomètres
A.3.4.1 Déplacements professionnels
Transports publics Véhicules externes Véhicules de l'entreprise

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A.6 Matériel
A.6.1 Part des émissions de CO2e par type de matériel électronique
Observations
Ci-dessus sont représentées les parts d’émissions liées à chaque type de matériel électronique acheté en 2022. Le
secteur du matériel électronique est celui avec les plus hautes émissions, 879,7 tCO2e, soit une hausse de 24,6%
par rapport à 2021.
Si nous prenons en compte l’ensemble du matériel utilisé par Infomaniak, en 2022, 99% correspond au matériel
électronique.
31%
3%
34%
5%
25%
1%1%
Server
Nas
Ussd
Hdd
Ddr4
Ddr3
Processor
Computer
Keyboard

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A.7 Énergies
A.7.1 Électricité en kWh A.7.2 Chaleur en kWh
Observations
La consommation d’électricité augmente chaque année. Cela n’est toutefois pas surprenant, car les services
proposés par Infomaniak se développent au rythme des avancées technologiques qui demandent de plus en plus
d’infrastructures électroniques. A titre comparatif, en 2022, la consommation d’électricité a doublé par rapport à 2018.
Il faut également savoir que si l’on appliquait la méthode location-based, prenant en compte le mix énergétique
suisse, les émissions issues de la production d’électricité s’élèveraient à 608,1 tonnes de CO2e.
En ce qui concerne la consommation de chaleur, celle-ci a diminué de 3,6% par rapport à 2021. La part de chaleur
de source non-renouvelable représente 96,4%, le 3,6% restant étant de source potentiellement renouvelable (le
bois).
Recommandations
- Il faut avoir à l’esprit que l’électricité, bien que de source certifiée renouvelable, doit être consommée
à bon escient. Cela dans le but de ne pas surcharger le réseau et donc de devoir construire davantage
d’infrastructures énergétiques, ou bien de risquer d’entrer en pénurie d’électricité. Les mesures mises
en place par Infomaniak jusqu’à maintenant doivent donc se maintenir dans le temps, à plus forte
raison si l’activité de l’entreprise se diversifie et augmente d’année en année.
2 129 964 2 174 046
2 373 177 2 426 347 2 478 989
2 801 216
3 261 442
4 042 281
5 049 841
5 767 165
0
1 000 000
2 000 000
3 000 000
4 000 000
5 000 000
6 000 000
7 000 000
2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022
MWh
A.3.1.1 Électricité consommation totale
Électricité renouvelable Électricité conventionnelle
0
20 000
40 000
60 000
80 000
100 000
120 000
140 000
160 000
2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022
kWh
A.3.2.1 Chaleur consommation totale
Mazout Gaz naturel Énergie dérivée du bois

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A.8 Déchets
Observations
En 2022, la production générale de déchets d’Infomaniak s’élève à 8,83 tonnes. Cela représente une baisse de 18%
par rapport à 2021. Les déchets incinérables représentent 43% du total des déchets, tandis que les déchets
électroniques représentent 23%. Infomaniak a recyclé 34% des déchets. Cette baisse, par rapport à 2021, peut soit
être due à une réduction générale des déchets, ce qui serait positif, soit à la qualité du recyclage. La quantité de
déchets incinérés a diminué de 7% entre 2021 et 2022.
Grâce à la revente de matériel électronique et à la participation au programme ElectroBag de la Fondation Sens,
Infomaniak a évité 10 kg de déchets électroniques, contre 95 kg en 2021.
Recommandations
- Infomaniak semble prendre des mesures concrètes en faveur du tri effectif des déchets. La revente
d’appareils électroniques en est un exemple. En 2022, toutefois, la part d’appareils revendus reste
faible par rapport à la quantité de déchets électroniques produits. Lors du précédent rapport, il a été
recommandé d’élargir la revente au-delà des collaborateurs/trices d’Infomaniak. Ci-dessous, sont
proposées quelques manières de le faire :
o Créer une plateforme publique de revente de matériel électronique de seconde-main, une
sorte de Marketplace propre à Infomaniak. A titre d’exemple, les SIG ont créé une plateforme
de vente de matériel de bureau et électroménager destinée aux associations et
professionnels. Cette méthode a permis d’éviter plus de 150 tonnes de déchets depuis le
printemps 2022.
o Faire un partenariat avec différentes Universités/HES pour mettre en vente du matériel
destiné aux étudiant-e-s.
o Organiser une brocante annuelle d’Infomaniak.
0
2
4
6
8
10
12
14
2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022
tonnes
A.3.5.2 Évolution des déchets
Déchets incinérables Déchets spéciaux Déchets recyclables Déchets électroniques

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C. Annexes
C.1 Démarche de myclimate pour les entreprises
La démarche de myclimate pour la gestion des émissions de gaz à effet de serre des entreprises vise à :
• Calculer de manière claire et crédible votre bilan de
gaz à effet de serre (empreinte carbone), de la suivre
annuellement et l’améliorer de manière continue.
• Gérer les données : récolte et gestion simples des
données avec la plateforme en ligne myclimate smart 3
• Explorer votre potentiel d’économies d’énergie et ainsi
réduire vos coûts et vos émissions de CO2.
• Soutenir des projets de protection du climat de haute
qualité pour leur permettre de réduire totalement ou
partiellement vos émissions.
• Aider dans votre communication : photos, vidéos et
textes sont mis à disposition du client dans le but de
communiquer sur la démarche et sur les projets de
protection climatique soutenus.
C.2 myclimate smart 3
C.2.1 Méthode
La méthode s’aligne dans une large mesure sur celle des écobilans, mais en tenant compte des émissions de
gaz à effet de serre. Dans ce cadre, l’ensemble du cycle de vie des produits consommés par les activités de
l’entreprise a été pris en considération. Le cycle de vie englobe l’extraction des matières premières, la
fabrication, l’utilisation et l’élimination des biens ainsi que les transports entre chaque phase du cycle de vie.
Lors de l'analyse du bilan climatique de l'entreprise, différents gaz à effet de serre sont pris en considération. Le
gaz à effet de serre le plus connu est le dioxyde de carbone (CO2), qui résulte par exemple de la combustion
de matières premières fossiles. Outre le CO2, d’autres gaz à effet de serre, comme le méthane (CH4) ou le
protoxyde d’azote (N2O), sont également rejetés dans l’atmosphère au cours de divers processus industriels ou
agricoles. L’effet de ces gaz peut être exprimé à l’aide d’une quantité équivalente de CO2. C’est pourquoi, d’une
manière générale, l'impact climatique est indiqué avec l’unité "kg CO2e" (ou "t CO2e"), c’est-à-dire en
"kilogramme équivalent CO2" (respectivement "tonne équivalent CO2"), ce qui permet d’additionner les effets de
tous les gaz à effet de serre[1].
Les données contextuelles utilisées pour établir l'impact climatique des différents processus proviennent
d’Ecoinvent[2]. Ecoinvent est la base de données la plus importante au monde et la plus utilisée pour les
écobilans.

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C.2.2 Catégories d’émissions
Électricité : comprend la production d’électricité, ainsi que les infrastructures et le transport nécessaires à cette
production.
Chaleur et réfrigération : inclut la production de chaleur et de froid (mazout, gaz naturel, biogaz, énergie
dérivée du bois, énergie solaire thermique, chauffage à distance, réseaux de froid, agents réfrigérants,
etc.) excepté pour les pompes à chaleur dont les émissions se retrouvent dans la catégorie Électricité.
Déplacements domicile-travail : inclut les déplacements de tous les collaborateurs entre leur domicile et leur
lieu de travail. Les heures de Home office peuvent être comptabilisées dans cette catégorie.
Déplacements professionnels et nuitées : comprend les émissions liées aux déplacements professionnels
en voitures, en transports publics, et en avion, ainsi que les nuitées liées aux déplacements professionnels.
Restauration et boissons : inclut les boissons (eau minérale et boissons non alcoolisées, café, thé et lait) et
les repas (catégorisés entre non végétariens et végétariens) pris dans le cadre de l’activité de l’entreprise et
financés par elle (repas de Noël, repas d’affaires, café et thé à disposition, etc.). Selon le périmètre déterminé,
les repas pris dans la cantine de l’entreprise sont aussi comptabilisés.
Matériel : comprend les principales fournitures de bureau, soit les consommables (papier, toner), les produits
imprimés externalisés (flyers, brochures, etc.), les appareils électroniques et l’eau.
Déchets et recyclage : couvre les émissions liées aux déchets à incinérer, aux déchets électroniques et aux
déchets recyclés.
C.2.3 Scopes
Le bilan des gaz à effet de serre suit les directives de la norme ISO 14'069 :2013 et répartit l’ensemble des
émissions selon 3 "scopes" (ou "périmètres") qui se définissent comme suit:
• Scope 1 (ou émissions directes): couvre toutes les émissions issues de l'entreprise elle-même ou
d'infrastructures/véhicules contrôlés par l'entreprise. Par ex. des chauffe-eaux, chaudières ou
véhicules appartenant à l'entreprise ou dont la maintenance est assurée par celle-ci.
• Scope 2 (ou émissions indirectes): inclut toutes les émissions indirectes générées par l'achat
d'électricité, vapeur ou chaleur consommées par l'entreprise. Par ex. les émissions des centrales
électriques.
• Scope 3 (ou émissions élargies): couvre toutes les autres émissions indirectes apparaissant tout au
long de la chaîne de valeur de l'entreprise et qui sont comptabilisées dans ce bilan CO2e. Par ex. les
matières premières, le transport des combustibles achetés, l'utilisation des produits et des services
vendus.

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C.3 Quelques valeurs pour comparaison
On considère généralement les impacts moyens suivants :
Déplacements
Une personne émet 1 kg de CO2e en effectuant[3]
147 km en train
41 km en trolleybus
39 km en tram
15 km en voiture électrique
10 km en autocar
5 km en voiture conventionnelle

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Papier (par ramette de 500 feuilles A4)
Le papier 100% recyclé, en comparaison à celui issu de fibres vierges, permet d'économiser[4]
0.9 kg CO2
88 litres eau
7.5 kWh énergie
5.5 kg bois
30 g substances chimiques
Eau
Émissions en grammes de CO2 par litre d'eau, selon provenance[5]
420 g Bouteille en PET, provenance Europe
180 g Bouteille en PET, provenance Suisse
0.4 g Carafe d'eau du robinet
Alimentation
Repas avec ou sans viande[6]
4 repas
avec
viande
émettent la même quantité de CO2
9 repas
sans
viande
[1] L’indicateur, exprimé en "kg CO2e" et représentant l'impact climatique, est le "Potentiel de réchauffement climatique" sur une période de
cent ans (GWP 100a). Pour plus d’informations, se reporter au "Quatrième Rapport d’évaluation du GIEC de 2007", Chapitre 2, disponible
en ligne.
[2] Cf. www.ecoinvent.ch.
[3] Source: ecoinvent
[4] Source: Papier, Protéger la forêt et le climat, Association suisse pour le papier écologique et l'écologie au bureau, 2013
[5] Source: Société suisse de l'industrie du gaz et des eaux, 2006
[6] Source: myclimate

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