Communication
• Besoin d’échangeentre
les individus
– Définition d’une langue
commune
– Définition d’un système
d’échange commun
• Langue commune
• Système de représentation
commun
• Protocole d’échange
3.
Communication à distance
•Une fois établi un « protocole », il reste le
problème de la distance
• Comment passer un message rapidement ?
– Lettre postale
– Pigeon voyageur
– Phares
– Signaux de fumée
– 1792 : télégraphe à bras (Chappe)
– 1843 : télégraphe (code Morse)
– 1875 : téléphone (Bell et Gray)
– 1895 : radio (Marconi)
4.
Les Réseaux
●
Point devue d'un simple utilisateur :
– un ensemble d'ordinateurs interconnectés
●
Que se passe-t-il à l'autre bout de la prise ?
●
Comment les machines communiquent entre-elles ?
●
Utilisent-elles toutes le même langage de communication ?
●
Quand on va sur internet, sur une page Web
– Comment se fait-il que tout le monde ait la même page quand
on utilise un navigateur Web et que l'on tape www.google.fr
– Que peut-on trouver derrière cette adresse web ?
5.
Les moyens dese connecter
●
Utilisateur final : se connecte généralement à un réseau
– Avec un modem et une ligne téléphonique
– Directement à un autre ordinateur avec un câble réseau
●
tous les câbles sont-ils équivalents ?
– À travers un réseau sans fil (WiFi, 3G)
– ...
●
Mais avec toutes ces solutions, que faut-il faire pour que les
informations puissent s'échanger / s'échanger sans faute /
s'échanger vite ?
6.
Communication - fonctions
●
Laconnexion physique (entre 2 utilisateurs directement ou indirectement)
●
L’émission (message que le système se charge de transmettre à un ou
plusieurs destinataires)
●
La réception (message dont l’hôte est le destinataire)
●
L’acheminement des messages (sans erreur, sans perte, sans duplication
et en temps utile)
●
L’optimisation des lignes (partage du support physique)
●
Le contrôle de flux et le stockage (message en transit avant son
utilisation)
●
Le choix entre différentes méthodes de dialogue
●
La gestion et le contrôle de l’utilisation des fonctions réseaux
7.
Communication - fonctions
●
Laconnexion physique (entre 2 utilisateurs directement ou indirectement)
●
L’émission (message que le système se charge de transmettre à un ou
plusieurs destinataires)
●
La réception (message dont l’hôte est le destinataire)
●
L’acheminement des messages (sans erreur, sans perte, sans duplication
et en temps utile)
●
L’optimisation des lignes (partage du support physique)
●
Le contrôle de flux et le stockage (message en transit avant son
utilisation)
●
Le choix entre différentes méthodes de dialogue
●
La gestion et le contrôle de l’utilisation des fonctions réseaux
COMMENT GARANTIR
LA COMPATIBILITÉ ???
8.
Modélisation
• Définition del’ensemble de composants et
des fonctions associées
• Objectifs
– Définir les entrées
– Modéliser les traitements
– Concevoir les opérations
– Formaliser les sorties
9.
Comment communiquer avectous ?
●
Années 1960-1970 : mélange des systèmes « propriétaires »
– Systems Network Architecture (SNA) d'IBM (1974),
– DECnet (réseau des mini-ordinateurs DEC),
– Novell avec Netware, Apple avec AppleTalk, ...
●
Objectif : communiquer ensemble
●
Difficulté : protocoles de communications différents !
●
Modèle OSI (modèle en 7 couches) : fin 1970
– l'ISO (International Organization for Standardization) commence à travailler
sur un modèle d'interconnexion de systèmes ouverts
– Objectif : standardiser les protocoles réseau
OSI (Open Systems Interconnection reference model)
Modèle TCP/IP
10.
Pourquoi Découper enCouches
?
●
Interopérabilité entre fabricants
– Permettre à des matériels de plusieurs fabricants d'interagir au
sein d'un même réseau (normes communes)
●
Facilité de compréhension
– mieux décrire les fonctionnalités et spécifications des protocoles
●
Facilité de développement
– Faciliter la modification des programmes et accélérer l'évolution
des produits
●
Ingénierie modulaire
– Possibilité d'implémenter des fonctions des couches supérieures
pendant que d'autres développent pour des couches inférieures
Organismes de normalisation
desréseaux
• UIT-T – Union Internationale des Télécommunications
– Composée d’opérateurs et d’industriels des télécommunications
• ISO – International Standardization Organization
– Dépendant de l’ONU
– Composé de représentants nationaux (ANSI, AFNOR, DIN, etc)
• IEEE – Institute of Electrical and Electronics Engineers
– Responsable pour certains standards tels que 802.3 (Ethernet),
802.11 (Wi-Fi), etc.
• IETF – Internet Engineering Task Force
– Comité pour les standards Internet (les RFC’s)
– En général concerne uniquement la pile logiciel
14.
Modèle OSI deISO
• Open System Interconnection
– Division des fonctionnalités
– Description d’un réseau sous forme de
couches superposées
– Description des interactions entre les couches
successives
– Réduction de l’étude à des parties « limitées »
• Maintenance facilitée
• Développement simplifié
La Couche Physique(OSI 1)
●
Gère le câblage
– Le nombre de conducteurs
– Le type d'isolation utilisé (ou non)
– La topologie du réseau (bus, anneau, étoile, etc.)
●
Gère les connecteurs
– la forme du connecteur aux extrémités du câble
●
Définit les caractéristiques électriques des équipements
●
Définit la façon dont un équipement signale un 0 ou un 1 binaire
sur une ou plusieurs broches de transmission.
– codage des signaux (tout ou rien, NRZ, NRZI, Manchester, Miller,
etc.)
17.
La Couche Physique(OSI 1)
●
La couche physique doit fournir les moyens nécessaires à la
gestion des connexions physiques et à la transmission de
bits entre deux entités de liaison de données
●
Éléments de la couche physique
– Support physique (câble, fibre optique, liaison radio)
– Codeurs, démodulateurs
– Multiplexeurs, concentrateurs (hubs)
●
Quelques normes
– ISO 10022 (définition des services de la couche physique OSI)
– Recommandation X.211 de l’ITU-T
18.
La Couche Liaison(OSI 2)
●
Définit les normes et les protocoles utilisés pour contrôler la
transmission des données à travers un réseau physique
●
Les fonctions sont :
– Arbitrage : le moment approprié pour utiliser le support de
transmission physique ou média de transmission
– Gestion de la liaison des données : s'assure que les données
sont bien reçues et traitées par le ou les destinataires corrects
– Détection d'erreur : Détermine si les données ont traversé avec
succès le média de transmission
– Identification des données encapsulées : identifier le service
de la couche Réseau (OSI 3) à qui est adressé le message
19.
La Couche Réseau(OSI 3)
• Assure toutes les fonctionnalités de relais et
d’amélioration de services entre les entités du réseau :
– L’adressage
– Le contrôle de flux
– La détection et correction d’erreurs non réglées par la
couche 2
– L’interconnexion de réseaux hétérogènes
• Protocoles typiques de la couche 3
– IP
– X.25
– CLNP (ClassLess Network Protocol – ISO)
– ICMP (protocole atypique, n’assure pas les services
traditionnels de la couche 3)
20.
La Couche Réseau(OSI 3)
●
Adressage
– Déterminer une adresse unique pour chaque entité d'un réseau
– Regrouper certaines adresses par groupe, selon une logique
●
Exemple: chaque personne possède une adresse
personnelle qui l'identifie
– Structuration de l'adresse afin de déterminer facilement à quel
groupe une adresse appartient
●
Routage
– Logique mise en œuvre pour réussir à acheminer de bout en
bout un message, d'un expéditeur jusqu'à une destination
●
Exemple: envoi d'une lettre par la poste, de la boite aux
lettres jusqu'au destinataire
21.
La Couche Transport(OSI 4)
●
Correction des erreurs
– Les protocoles de la couche transport essaient de corriger les erreurs
survenues lors de la transmission, si possible
●
Mode connecté ou pas
– Doit-on s'assurer que le destinataire est présent avant d'envoyer un
message ?
●
Contrôle du flux
– Contrôler le débit de transfert des données afin de ne pas saturer la
machine destination
●
Segmentation des données d'application et ordonnancement
– Certains segments de données dépassent la taille d'un message de la
couche inférieure
– Il faut les regrouper et réordonner
22.
La Couche Transport(OSI 4)
●
Autres fonctions assurées par la couche 4
– Multiplexage de plusieurs messages sur un seul canal
– Qualité de service (QoS)
●
Protocoles typiques de la couche 4
– TCP (livraison garantie)
– UDP (livraison non garantie)
– TP4 (équivalent OSI de TCP)
23.
La couche Session(OSI 5)
●
Objectif
– Définir des règles d'établissement d'une communication
●
Qui doit parler ? Comment terminer une communication de façon
correcte ?
– Fournir aux entités de la couche présentation les moyens
d’organiser et synchroniser les échanges de données
●
Rôles
– Gestion de la synchronisation
– Gestion des transactions
●
Fonctions assurées
– Gestion de dialogues
– Définition de points de reprise et mécanismes de retour arrière
24.
La Couche Présentation(OSI 6)
●
Gérer la syntaxe et la sémantique des informations
transportées
●
Assurer la représentation des données (format de données)
●
Syntaxes associées
– ASN.1 (ISO 8824)
– XML
– ASCII
– JPEG, etc
●
Autres fonctions
– Compression
– Chiffrement
25.
La Couche Application(OSI 7)
●
Définir des protocoles de communication pour que l'application
puisse communiquer avec les couches inférieures
●
Fournir tous les services utilisables par l’application :
– le transfert d’informations, l’allocation de ressources
– l’intégrité et la cohérence des données accédées
– la synchronisation des applications coopérantes
●
Il ne faut pas confondre une application réseau et la couche
application
– Exemple : un navigateur web est une application qui utilise des
services et protocoles de la couche 7
●
protocole de transport HTTP
●
Interface de communication socket
26.
Interaction entre lesCouches
●
Communication d'une application à une autre, via un réseau
Physique
Liaison de
données
Réseau
Transport
Session
Présentation
Application
1
2
3
4
5
6
7
Physique
Liaison de
données
Réseau
Transport
Session
Présentation
Application
1
2
3
4
5
6
7
Réseau
27.
Encapsulation
●
Principe :
– chaquecouche rajoute des informations aux données
transmises par les couches supérieures
●
ex : adresses réseau, adresse MAC, etc.
Critique du modèleOSI
• 4 critiques classiques
– Pas définit au bon moment
• l’industrie avait largement investi sur le modèle TCP/IP
– Trop complexe et peu adapté aux besoins
• Les couches 5 et 6 sont très peu utilisées alors que les
couches 3 et 4 sont souvent découpées en sous-
couches
– Très complexe à mettre en œuvre
• Gestion de la connectique à l’application
– Trop rigide et redondant
OSI dans leMonde Réel
●
Le modèle OSI est surtout une référence pour la création de
services compatibles
●
OSI ne donne aucune spécification sur les protocoles et le
matériel
●
Résultat pratique : aucun système actuel implémente OSI « à
la lettre »
– le modèle TCP/IP est le standard de facto pour l'Internet
●
OSI reste néanmoins LA RÉFÉRENCE pour l'étude des
réseaux
– La séparation des rôles facilite la compréhension
– La conformité à OSI est un signe d'interopérabilité
33.
Un autre modèle
•Modèle OSI
– Modèle théorique
– Conçu et approuvé avant d’être implémenté
– Difficile à implémenter
• Modèle TCP/IP
– Modèle issu du développement
– Approche pragmatique
34.
Le Modèle TCP(4 couches)
●
Modèle en 4 couches
●
Simplification des couches
inférieures
●
Suppression des couches
Session et Présentation
35.
La couche Hôte-Réseau
•Dans le modèle TCP/IP, la couche Hôte-
Réseau n’a pas un rôle précis ni une
architecture définie
– Vue « informaticien » : tout ce qui est câblage,
signal, etc ne nous concerne, ce sont des
choses des ingénieurs électriques
• Définit juste la capacité d’un hôte à se
connecter à un réseau et à envoyer des
paquets IP
36.
La couche Internet
•Rôles
– Permettre la diffusion et l’acheminement de
paquets à travers les réseaux
• i.e., adressage et routage
– Définition d’un format de paquet et du
protocole IP
• Similaire à la couche Réseau de l’OSI
– Astuce : Réseau = Internet
37.
La couche Transport
•Rôles
– Permettre à des entités paires de soutenir
une « conversation »
– Similaire à la couche Transport OSI
• Astuce : Transport = Transport
• Protocoles définis
– TCP
– UDP
38.
La couche Application
•Rôles
– « Héberger » les protocoles de haut niveau
– Similaire à la couche Application OSI
– Protocoles définis
• telnet
• SMTP
• DNS
• HTTP
• Etc.
Critiques du modèleTCP/IP
• Deux critiques principales
– Pas de distinction entre la spécification et
l’implémentation
• Rétrocontrôle du développement sur la spécification
– Pas de spécification claire de la couche basse
• Développement spécifique à chaque constructeur
• De plus
– L’absence de spécifications « session » et
« présentation » crée de la redondance de
solutions
41.
OSI et TCP/IP
•Points communs
– Piles de protocoles
– Fonctionnalités similaires des couches définies
• Différences
– OSI
• Basé sur les concepts : service, interface, protocole
• Modes « orienté connexion » et « sans connexion » dans la
couche réseau
– TCP/IP
• Fondé sur les protocoles
• Modes « orienté connexion » et « sans connexion » dans la
couche transport directement utilisables par les applications
Définition
Réseau :
« Assemblagede composants informatiques (matériels, logiciels,
câblage) permettant à plusieurs ordinateurs de communiquer
entre eux rendant accessibles à tous un ensemble de
services »
●
Même au niveau physique nous trouvons différents points de vue
d'un réseau, selon le niveau de compétences et d'abstraction !
●
Plusieurs types de classification
– Taille
– Transmission
– Topologie
45.
Classification par Taille
●
Circuitimprimé < 10 cm
●
BUS < 1 m
●
PAN (Personal Area Network) < 10 m
●
LAN (Local Area Network) < 100 m
●
MAN (Metropolitan Area Network) < 10 km
●
WAN (Wide Area Network) < 1000 km
●
Internet
46.
Classification selon la
transmission
•Types de transmission
– Diffusion
– Point à point
• Remarque
– Influence du type de transmission sur les
moyens mis en œuvre pour le transfert des
informations !
47.
Réseaux à diffusion
•Broadcast Networks
• Caractéristiques
– Un seul canal de communication partagé par toutes
les machines
– Émission d’un paquet contenant
• Destinataire
• Contenu du message
• Types de diffusion
– Un seul destinataire (une adresse unique)
– Diffusion général (broadcast)
– Diffusion restreinte (multipoint, multicast)
48.
Réseaux point àpoint
• Caractéristiques
– Connexions entre des machines deux à deux
– Nécessité de routage (source, destination)
efficace
• Besoins
– Architecture « bien pensée »
– Routage efficace
• Nombre de sauts
• Volume des informations
• …
49.
Réseaux LAN selonla
Topologie
●
Première question : topologie physique ou logique ?
Étoile
Anneau
Bus
Point-à-Point
50.
Topologie LAN
●
Topologique physiquevs topologie logique
– Topologie physique : câblage
– Topologie logique : cheminement des messages
– Exemple :
●
Hub (concentrateur)
– physique=étoile
– logique=bus
●
Switch (commutateur)
– physique=étoile
– logique=point à point
Câbles : Supportdes
Communications
●
Transmission des bits sur une voie
– Signal électrique (alternatif) : tension discrète
– Standard de codage (fabricant de la carte)
●
Valeurs des tensions
●
Débit : bit/s
– 10 Mbit/s ; 100 Mbit/s ; 1Gbit/s ; 10 Gbit/s
●
Émettre et recevoir
– Simplex, Half-duplex, Full-duplex
53.
Erreurs et Fautes
•Atténuation
– Perte de la force du signal
• Réflexion
– « retour d’énergie » causé par la propagation du
signal
• Bruit
– Interférences dues à des signaux indésirables
• Dispersion
– Étalement des impulsions dans le temps
54.
Erreurs et Fautes(suite)
• Gigue
– Désynchronisation des horloges de la source
et de la destination
• Latence
– Retard de transmission
• Collision
– Émission simultanée de deux hôtes sur le
même medium
Câble Coaxial
●
Deux typesles plus répandus :
– 50 ohms : transmission numérique (anciennes installations
Ethernet 10 Mbit/s)
– 75 ohms : communication analogique et télévision par câble
●
Construction :
– Gaine : protection du câble (caoutchouc, PVC ou téflon)
– Blindage : partie métallique entourant le câble
– Isolant : évite le contact entre l'âme et le blindage
– Âme : brin de cuivre ou brins torsadés transportant les données
57.
Câble Coaxial
●
Deux types
–10base5 (Thicknet)
●
câble plus gros (12mm)
●
longueur d'un segment : 500 mètres
●
connexion avec une prise « vampire »
– 10base2 (Thinnet)
●
câble plus fin (6 mm)
●
segment jusqu'à 185 mètres
●
connexion type BNC
58.
Câble à PairesTorsadées
●
Normes EIA/UTA :
●
Utilisations supportées / conditions d'utilisation
●
Distances maximales
– Câble UTP (Unshielded Twisted Pairs) : non blindé
●
Peu coûteux ; bien supporté
●
Segments de 100 m
●
Exemples courants : Ethernet 100BaseTX (Fast Ethernet)
59.
Câble à PairesTorsadées
●
Câble STP (Shielded Twisted Pairs) : blindé (maille
métallique)
– plus grande distance
– meilleure tolérance aux interférences électromagnétiques
– Moins utilisés (sauf environnement hostile)
Câble STP Câble S-FTP
Les Connecteurs RJ-45
●
Câbledroit (568A<->568A ou 568B<->568B)
– Connexion entre deux dispositifs « différents »
●
PC et switch
●
PC et hub
●
Switch et routeur
●
Câble croisé (568A<->568B)
– Connexion entre deux dispositifs « similaires »
●
PC et PC
●
PC et routeur
●
Switch et hub / switch et swith / hub et hub
●
Routeur et routeur
Les Câbles Optiques
●
Utilisation
–Liaison entre répartiteur (backbone), centraux téléphoniques
urbains et interurbains
– Couplage de segments dans une ville, entre deux villes, entre
les continents
●
Avantages
– Légèreté, immunité au bruit
– Faible atténuation, sécurité (difficile à mettre sur écoute)
●
Inconvénients
– Peu pratique dans des réseaux locaux (installation difficile)
– Coût relativement élevé, relative fragilité
– Distributeur central de la fibre optique
65.
Définition
●
Une fibre optiqueest composée de 3 éléments principaux
– Le coeur dans lequel se propage les ondes optiques
– La gaine optique d'indice de réfraction inférieur à celui du coeur,
qui confie les ondes optiques dans le coeur
– Le revêtement de protection qui assure la protection mécanique
de la fibre
– Les fibres (appelées brins
au sein d'un câble) sont
regroupées dans des câbles
par multiples de 2, de 8
ou de 12
66.
Types de Fibre
●
Lafibre multimode
– La fibre à saut d'indice (réfraction à angle droit)
●
Cœur et gaine optique en verre de différents indices de
réfraction. Cette fibre provoque une grande dispersion des
signaux la traversant, ce qui génère une déformation du
signal reçu
– La fibre à gradient d'indice (onde de forme sinusoïdale)
●
le cœur est constitué de couches de verre successives ayant
des indices de réfraction proches
●
La fibre monomode
– le cœur est si fin que le chemin de propagation des différents
modes est pratiquement direct
Transmission de laLumière
• Atténuation de la lumière qui traverse une
fibre optique
69.
Le Transceiver Optique
●
Convertitles impulsions électriques en signaux optiques par
– Les LED (Light Emitting Diode) qui fonctionnent dans
l'infrarouge
– Les lasers, utilisés pour la fibre monomode
●
Reçoit des signaux optiques qui sont convertis en impulsions
électriques par un phototransistor ou une photodiode
Le Couplage
●
Le couplagedes FOs est toujours
délicat
●
Méthodes communes
– Par couplage mécanique de deux
connecteurs mis bout à bout au
moyen d'une pièce mécanique de
précision
– Par collage mécanique (splicing) qui
est utilisé lors de réparation ou pour
la connexion de câbles pré
confectionnés « Pig tail »
– La fusion au moyen d'un appareil à
arc électrique
72.
Les Transmissions SansFil
●
Plusieurs systèmes sont utilisés l'infrarouge, le rayon laser ou
les ondes électromagnétiques. Ces techniques servent, le
plus souvent à relier des bâtiments, des sites isolés ...
●
Bluetooth (PAN) – distances jusqu'à 10 m
●
WiFi (W-LAN) – distances jusqu'à 100 m
●
WiMAX – quelques kilomètres (5-20 km)
●
Réseaux cellulaires – GSM, UMTS, HSPDA (3G+)
●
Liaisons hertziennes
●
Satellites
73.
Signaux
• Définition
– Signal: tension électrique, modèle
d’impulsion lumineuses ou onde
électromagnétique modulée
– permet l’acheminement des données
74.
Types de Signaux
•Analogiques
– oscillant
– tension variant en fonction
du temps (sinusoïde)
– utilisé depuis le début en
communication
• Numériques
– signal “carré”
– front montant et descendant
75.
Représentation de l’Information
•Représentation et transmission
– Information : 1 bit
– Dépendant du type de « support »
• 0 = 0 volts, 1 = 5 volts
• 0 = intensité lumineuse faible, 1 = intensité forte
• 0 = courte rafale d’ondes, 1 = rafale plus longue
• Propagation des informations (latence)
– Temps nécessaire pour qu’un bit se déplace dans
le médium
– Dans un seul support, la propagation doit être
homogène
76.
Transmission
• Types deliaison
– Simple : unidirectionnelle
– Half-duplex : bidirectionnelle à l’alternat
– Full-duplex : bidirectionnelle
• Types de transmission
– Série : les bits sont envoyés en séquence
• Mode synchrone : horloge fixée entre l’émetteur et le récepteur
• Mode asynchrone : mise en place de bits de start et stop
– Parallèle : émission simultanée de plusieurs bits
• Problèmes de synchronisation et de cross-talk
• Utilisé pour les courtes distances
Half-duplex
77.
Codage de Transmission
•Transmission en Bande de Base
– Émission de la suite de bits sur un support
– Définition de valeurs électriques pour 0 et 1
• Selon la technologie et l’utilisation,
différents types de codage sont employés
– Minimisation des erreurs
– Synchronisation
– Independence de polarité
78.
La Physique desSignaux
• Une transmission en bande de base n’est
jamais « carrée »
– Accumulation d’harmoniques (transformations de
Fourier)
– Les interférences peuvent compromettre le signal
Types de Codage
•Tout ou rien (binaire)
– 0 : courant nul
– 1 : courant positif
• NRZ (Non Retour à Zéro)
– 0 : courant négatif
– 1 : courant positif
– Utilisation : port série RS-232
81.
Types de Codage
•Bipolaire
– 0 : courant nul
– 1 : courant alternativement
positif et négatif
– Utilisé dans les lignes dédiées « T1 » (AMI)
• RZ (Retour à Zéro)
– 0 : pic (1/2 cycle)
– 1 : pic (1/2 cycle)
– Le signal est inversé à chaque transition de symbole
– Utilisation : limiter les interférences entre les symboles
82.
Types de Codage
•RZ-I
– 0 : courant nul
– 1 : pic (1/2 cycle)
– Utilisé dans les transmissions optiques (IrDA)
• NRZ-I (Retour à Zéro)
– 0 : garde l’état
– 1 : transition au signal opposé
– Utilisation : USB (! transition à 0 !)
83.
Types de Codage
•Manchester
– 0 : front « descendant » en milieu du cycle
– 1 : front « montant » en milieu du cycle
• C’est un code « porteur de cycle »
– Inconvénients : fréquence des transitions
– Utilisation : Ethernet (10 Mbps)
84.
Types de Codage
•Manchester différentiel
– 0 : transition dans le même sens du précédent
– 1 : transition inversée
• Code insensible à la polarité des câbles
– Utilisation : IEEE 802.5 (Token Ring)
85.
Types de Codage
•Miller
– 0 : transition en fin d’intervalle pour un 0 suivi d’un 0
– 1 : transition au milieu de l’intervalle
– Code avec conservation de l’horloge et indépendance de la
polarité
– On peut le construire à partir du code Manchester en
supprimant une transition sur deux
– Utilisation : certaines cartes RFID
86.
Transmission Modulée
• Problèmesavec la transmission numérique
– Dégradation rapide su signal
– Interférence des parasites (harmoniques)
• Solution : conversion en signal sinusoïdal
– Modulateur : bande de base signal sinusoïdal
– Démodulateur : signal sinusoïdal bande de base
87.
Types de Modulation
•Modulation d’amplitude
– Amplitude dépendante de l’information à
transférer (0 ou 1)
– Efficace si pas de perturbations extérieures
• Modulation de fréquence
– Utilisation d’une fréquence plus élevée pour le 1
– Solution efficace et prouvée (bande FM)
• Modulation de phase
– Changement de phase du signal pour un 1
(phase montante) et un 0 (phase descendante)
La vitesse
• Théorèmede Nyquist (canal sans bruit)
– Débit binaire maximal = 2H log2V bits/s
• Pour un canal à 3MHz et un signal binaire ça fait
• 2 x 3000 x log22 = 6000 bits/s
• Théorème de Shannon (canal avec bruit)
– Nombre max de bit/s = H log2(1 + S/B)
• Pour un canal à 3kHz et 30dB de bruit la limite est
• 3000 x log2(1+1030/10
) = 3000 x log21001 =
3000 x 9,9672 ≈ 29901,6 bits/s
90.
Modems
(a) QPSK. (b)QAM-16. (c) QAM-64.
• La combinaison des types de modulation permet les
codages à plusieurs niveaux
– c-à-d., plus d’information par “signal” envoyé
• 1 baud = 1 modulation par seconde
– Signal binaire 1 baud = 1 bit/s (peu performant)
– Signal combiné 1 baud = plusieurs bits/s
Multiplexage
• L’objectif estde faire transiter sur une seule
liaison (voie haute vitesse) les communications
appartenant à plusieurs paires
– Les émetteurs sont raccordés à un multiplexeur
par une voie basse vitesse
– Les récepteurs sont raccordés à un démultiplexeur
par une voie basse vitesse
93.
Techniques de multiplexage
•Fréquentielle
– Affectation à chaque voie basse vitesse d’une
fréquence spécifique sur la voie haute vitesse
94.
Techniques de multiplexage
•Fréquentielle appliquée aux fibres optiques
– Possibilité même de faire « full-duplex » avec
une seule fibre !
95.
Techniques de multiplexage
•Temporelle
– Attribution successive d’une unité de temps à
chaque voie basse vitesse
96.
Les modems sont-ilsmorts ?
• Personne (ou presque) n’utilise plus les
modems téléphoniques
• Mais l’ADSL n’est rien d’autre qu’une
évolution…
97.
Comment fonctionne l’ADSL
•Pendant longtemps les modems étaient limités
à la bande passante « voix »
– Un seul canal de 4 kHz
• Le câble téléphonique permet des fréquences
au delà de 1MHz
– Le signal était bridé par les opérateurs afin de
faire le multiplexage fréquentiel des canaux
• Cependant, la numérisation des transmissions
opérateur a « soulagé » ces lignes
98.
Les Canaux ADSL
•L’ADSL permet l’utilisation de ces canaux
supplémentaires tout en laissant le canal
« voix » disponible
99.
Les Canaux ADSL
•L’ADSL a un seul inconvénient
– Le débit varie selon l’atténuation du câble
– De plus, il faut décompter le payload ATM (~10%)
Débit ADSL versus distance avec un câble UTP de catégorie 3
#68 0,85 Arséniure de Gallium (même matériel pour les diodes et la fibre)
#80 ToR : problème = longue séquence de 0 ou 1, ce qui rend difficile de savoir la valeur réelle (plus la synchronisation). Impossible de distinguer un câble coupé d’un signal 0
NRZ : problème de synchronisation, problème de polarité (inversion des câbles)
#81 Bipolaire : solution simple mais qui demande une limitation du nombre de 0 (sinon désynchronization)
RZ : élimine le problème de l’horloge mais reste sujet aux problèmes de polarité et de « reconnaître la valeur lors d’une longue séquence »
#82 RZ-I – l’idée est d’économiser l’energie lors des intervalles des transmissions. Dans ce cas, un protocole de synchronisation est nécessaire afin de limiter les décalages
NRZI – aussi un protocole independant de la polarité, mais qui doit être synchronisé si longues séquences de non-transition.