En 1834, un étudiant en pharmacie français Mothes dépose un brevet pour une nouvelle forme pharmaceutique qu’il baptise capsule, elles sont constituées d’une enveloppe à base de gélatine qui contient un liquide médicamenteux. Elles permettent d’administrer par voie orale des substances médicamenteuses liquides, d’odeur ou de goût désagréable. Elles vont rencontrer un grand succès, mais protégé par ses brevets Mothes veut s’en réserver la fabricationI ce qui conduit des concurrents à chercher des solutions alternatives. La production industrielle de développe progressivement.
Les cachets Histoire de la production industrielleAndre Frogerais
En 1872, Stanislas Limousin crée une nouvelle forme pharmaceutique destinée à la voie orale, les cachets. Ils sont constitués de deux disques de pain azyme qui renferment de la poudre médicamenteuse, ils sont scellés par mouillage. Il les présente le 8 janvier 1875 lors d’une séance de la Société de Pharmacie. Ils ont l’avantage de masquer les gouts désagréables, de ne pas nécessiter l’incorporation d’excipient et de permettre un dosage rigoureux, leur succès est immédiat. Les cachets ainsi que les comprimés inventés en 1843 en Grande-Bretagne vont se substituer aux pilules qui ne peuvent contenir que de petites quantités de médicament. Ils sont utilisés en Europe et aux Etats-Unis mais les pharmaciens allemands privilégient les comprimés et les anglo-saxons développent les gélules. En France, en Espagne et en Italie, ils sont immédiatement adoptés pour les préparations magistrales et la fabrication industrielle des spécialités. Les laboratoires Bayer commercialisent dans le monde entier l’Aspirine sous forme de comprimé, et spécialement pour le marché français France sous forme cachet. La production industrielle démarre progressivement.
Les capsules molles pharmaceutiques , Soft Capsuls, Histoire de a production ...Andre Frogerais
En 1833, un étudiant en pharmacie François Mothes invente une nouvelle forme pharmaceutique qu’il baptise capsule gélatineuse. Elle va apporter un grand perfectionnement en thérapeutie car elle permet l’absorption de substances au goût désagréable. En association avec le pharmacien Joseph Dublanc, il dépose un brevet le 6 décembre 1833, il l’obtient le 25 mars 1834 sous le numéro 5 648. Les capsules sont des globules constituées d’une enveloppe à base de gélatine dont la cavité est remplie d’une substance médicamenteuse. Elles permettent l’administration de substances aux goûts désagréable. Mothes les fabrique artisanalement en trempant des moules constitués d’un sac rempli de mercure dans une solution de glycérine. La production va s' industrialiser progressivement.
Granulation, the process of particle enlargement agglomeration technique, is one of the most significant unit operations in the production of pharmaceutical dosage forms, mostly tablets and capsules.
Granulation process can be divided into two types: wet granulation that utilize a liquid in the process and dry granulation that requires no liquid.
the recent progress in the granulation techniques and technologies such as pneumatic dry granulation, reverse wet granulation, steam granulation, moisture-activated dry granulation, thermal adhesion granulation, freeze granulation.
Granules- A multi particle entities in which primary powder particles are made to adhere to form a large particle.
Granulation- A process of collecting particles together by creating bonds between them. Bonds are formed by compression or by using binding agent.
Granulation improve the flow of powdered materials by forming sphere like or regularly shaped aggregates called granules.
Pharmaceutical granulation process is used for tablet and sometimes capsule dosage forms;
However, in some applications the process is used to produce spherical granules for the modified release indications or to prepare granules as sprinkles to be used by pediatric patients.
A suppository is another way to deliver a drug. It's a small, round, or cone-shaped object that you put in your body, often into your bottom. Once it's inside, it melts or dissolves and releases its medication.
Les cachets Histoire de la production industrielleAndre Frogerais
En 1872, Stanislas Limousin crée une nouvelle forme pharmaceutique destinée à la voie orale, les cachets. Ils sont constitués de deux disques de pain azyme qui renferment de la poudre médicamenteuse, ils sont scellés par mouillage. Il les présente le 8 janvier 1875 lors d’une séance de la Société de Pharmacie. Ils ont l’avantage de masquer les gouts désagréables, de ne pas nécessiter l’incorporation d’excipient et de permettre un dosage rigoureux, leur succès est immédiat. Les cachets ainsi que les comprimés inventés en 1843 en Grande-Bretagne vont se substituer aux pilules qui ne peuvent contenir que de petites quantités de médicament. Ils sont utilisés en Europe et aux Etats-Unis mais les pharmaciens allemands privilégient les comprimés et les anglo-saxons développent les gélules. En France, en Espagne et en Italie, ils sont immédiatement adoptés pour les préparations magistrales et la fabrication industrielle des spécialités. Les laboratoires Bayer commercialisent dans le monde entier l’Aspirine sous forme de comprimé, et spécialement pour le marché français France sous forme cachet. La production industrielle démarre progressivement.
Les capsules molles pharmaceutiques , Soft Capsuls, Histoire de a production ...Andre Frogerais
En 1833, un étudiant en pharmacie François Mothes invente une nouvelle forme pharmaceutique qu’il baptise capsule gélatineuse. Elle va apporter un grand perfectionnement en thérapeutie car elle permet l’absorption de substances au goût désagréable. En association avec le pharmacien Joseph Dublanc, il dépose un brevet le 6 décembre 1833, il l’obtient le 25 mars 1834 sous le numéro 5 648. Les capsules sont des globules constituées d’une enveloppe à base de gélatine dont la cavité est remplie d’une substance médicamenteuse. Elles permettent l’administration de substances aux goûts désagréable. Mothes les fabrique artisanalement en trempant des moules constitués d’un sac rempli de mercure dans une solution de glycérine. La production va s' industrialiser progressivement.
Granulation, the process of particle enlargement agglomeration technique, is one of the most significant unit operations in the production of pharmaceutical dosage forms, mostly tablets and capsules.
Granulation process can be divided into two types: wet granulation that utilize a liquid in the process and dry granulation that requires no liquid.
the recent progress in the granulation techniques and technologies such as pneumatic dry granulation, reverse wet granulation, steam granulation, moisture-activated dry granulation, thermal adhesion granulation, freeze granulation.
Granules- A multi particle entities in which primary powder particles are made to adhere to form a large particle.
Granulation- A process of collecting particles together by creating bonds between them. Bonds are formed by compression or by using binding agent.
Granulation improve the flow of powdered materials by forming sphere like or regularly shaped aggregates called granules.
Pharmaceutical granulation process is used for tablet and sometimes capsule dosage forms;
However, in some applications the process is used to produce spherical granules for the modified release indications or to prepare granules as sprinkles to be used by pediatric patients.
A suppository is another way to deliver a drug. It's a small, round, or cone-shaped object that you put in your body, often into your bottom. Once it's inside, it melts or dissolves and releases its medication.
"Capsula" is derived from the Latin word & Is defined as a solid dosage form in which the medicament contained is enclosed within small shell or container.
Deals with the novel approaches of transdermal delivery systems, their manufacture, categories, advantages, disadvantages, applications, precautions and evaluation in detail.
PROCESSING OF CONTAINERS
A. Glass container
List of inorganic compounds used to impart color in glass
Manufacturing Process of glass
B. Plastics container
Classification of plastics
Manufacturing process of plastic container-
Additives of plastics
B. Metal
2. CLOSURES
Materials used for closures
Types of closures
3. CHILD RESISTANT PACKING
4. TAMPER EVIDENT PACKING
*List of inorganic compounds used to impart color in glass
*Manufacturing process of plastic container-
Injection molding
Extrusion
Composite film manufacturing
Blow molding
Solvent casting
Compression molding
In 1992 FDA approves the following configurations as tamper evident packaging:-
1.Film wrappers 11. Metal/cans
2.Blister package
3.Strip package
4.Bubble pack
5.Shrink seals and bands
6.Foil, paper, plastic pouches
7.Bottle seals
8.Tape seals
9.Breakable caps
10.Aerosol containers
DEFINITION
Capsules are solid preparations with hard and soft shells of various shapes and capacities, usually containing a single dose of active ingredients.
University Institute of Pharmaceutical Sciences is a flag bearer of excellence in Pharmaceutical education and research in the country. Here is another initiative to make study material available to everyone worldwide. Based on the new PCI guidelines and syllabus here we have a presentation dealing with "Aseptic requirements for parenteral products".
Thank you for reading.
Hope it was of help to you.
UIPS,PU team
La production industrielle des pastilles (enregistré automatiquement)2Andre Frogerais
les tablettes pharmaceutiques ou pastilles sont une très ancienne forme pharmaceutique, elles sont fabriquées à partir d'une masse humide et découpées avec un emporte pièce puis séchées. Après la Seconde Guerre mondiale les pastilles sont fabriquées à l'aide de machines à comprimer.
Les pilules, Histoire de la production industrielleAndre Frogerais
Le nom provient de la forme généralement sphérique, pilula, diminutif de parvo pila qui signifie petite boule. La pilule est la forme pharmaceutique la plus ancienne, les égyptiens en fabriquaient ainsi que les Grecs et les Romains, elles figurent dans toutes les pharmacopées, de nombreux auteurs en ont écrit l’histoire. Leur poids est compris entre 100 à 300 mg (au maximum 500mg), de 50 à 60 mg on les désigne sous le nom de granules et au delà de 500 mg on les appelle bol, ils sont surtout utilisé en médecine vétérinaire. La production d'industrialise progressivement.
"Capsula" is derived from the Latin word & Is defined as a solid dosage form in which the medicament contained is enclosed within small shell or container.
Deals with the novel approaches of transdermal delivery systems, their manufacture, categories, advantages, disadvantages, applications, precautions and evaluation in detail.
PROCESSING OF CONTAINERS
A. Glass container
List of inorganic compounds used to impart color in glass
Manufacturing Process of glass
B. Plastics container
Classification of plastics
Manufacturing process of plastic container-
Additives of plastics
B. Metal
2. CLOSURES
Materials used for closures
Types of closures
3. CHILD RESISTANT PACKING
4. TAMPER EVIDENT PACKING
*List of inorganic compounds used to impart color in glass
*Manufacturing process of plastic container-
Injection molding
Extrusion
Composite film manufacturing
Blow molding
Solvent casting
Compression molding
In 1992 FDA approves the following configurations as tamper evident packaging:-
1.Film wrappers 11. Metal/cans
2.Blister package
3.Strip package
4.Bubble pack
5.Shrink seals and bands
6.Foil, paper, plastic pouches
7.Bottle seals
8.Tape seals
9.Breakable caps
10.Aerosol containers
DEFINITION
Capsules are solid preparations with hard and soft shells of various shapes and capacities, usually containing a single dose of active ingredients.
University Institute of Pharmaceutical Sciences is a flag bearer of excellence in Pharmaceutical education and research in the country. Here is another initiative to make study material available to everyone worldwide. Based on the new PCI guidelines and syllabus here we have a presentation dealing with "Aseptic requirements for parenteral products".
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UIPS,PU team
La production industrielle des pastilles (enregistré automatiquement)2Andre Frogerais
les tablettes pharmaceutiques ou pastilles sont une très ancienne forme pharmaceutique, elles sont fabriquées à partir d'une masse humide et découpées avec un emporte pièce puis séchées. Après la Seconde Guerre mondiale les pastilles sont fabriquées à l'aide de machines à comprimer.
Les pilules, Histoire de la production industrielleAndre Frogerais
Le nom provient de la forme généralement sphérique, pilula, diminutif de parvo pila qui signifie petite boule. La pilule est la forme pharmaceutique la plus ancienne, les égyptiens en fabriquaient ainsi que les Grecs et les Romains, elles figurent dans toutes les pharmacopées, de nombreux auteurs en ont écrit l’histoire. Leur poids est compris entre 100 à 300 mg (au maximum 500mg), de 50 à 60 mg on les désigne sous le nom de granules et au delà de 500 mg on les appelle bol, ils sont surtout utilisé en médecine vétérinaire. La production d'industrialise progressivement.
Les comprimés triturés ont été introduits aux Etats Unis, fabriquées à partir d'une masse humide, ils étaient appréciés pour leur faible coût de production.
Les comprimés hypodermiques étaient destinés à être dissous pour constituer une solution injectable,, ils étaient très utilisés aux Etats Unis en alternative aux ampoules scellées.
The triturated tablets were introduced into the United States, made from a wet mass, and were appreciated for their low cost of production.
The hypodermic tablets were intended to be dissolved to constitute an injectable solution, and were widely used in the United States as an alternative to sealed ampoules.
Les premières machines pour la production des produits pharmaceutiquesAndre Frogerais
A l’origine les médicaments sont fabriqués par les pharmaciens dans leurs officines, l’industrie pharmaceutique va naitre en France dans la seconde moitié du XIX °siècle. La découverte des alcaloïdes et en particulier de la quinine va conduire à la création de la première usine pharmaceutique par Pelletier et Robiquet en 1830 à Nogent sur Marne : la Société du traitement du quinquina. L’industrialisation se traduit par la création d’entreprises , elles vont progressivement se substituer aux officines pour la fabrication et s'occuper de machines automatiques.
Henri Wierzbinski, le précurseur des machines de conditionnement pharmaceutiqueAndre Frogerais
Après la Première guerre mondiale, l’industrie pharmaceutique est en plein développement, les productions augmentent, afin de répondre à la demande, les industriels s’équipent de machines automatiques. Elles permettent de produire plus et mieux, de fabriquer des produits de qualité constante à des prix de revient compétitifs. A cette époque les opérations de conditionnement sont manuelles, elles vont progressivement s’automatiser. En France, Edmond Frogerais est le principal fabriquant de machines de production, Henri Wierzbinski sera le premier constructeur de machines de conditionnement.
Edmond Frogerais construit à partir de 1910 une gamme de machines pour la fabrication des produits pharmaceutiques, en particulier les formes sèches :comprimés, pilules, dragées...
La voie hypodermique se développe à la fin du XIX°siècle grâce à l'invention de la seringue de Pravaz et des ampoules scellées par Limousin qui permettent de remplir et de stériliser les solutés.La production officinale laisse rapidement la place à la fabrication industrielle qui est réalisée collectivement par le vide ou unitairement par des pompes volumétriques. Afin de résoudre les problèmes de stérilité des ampoules auto-injectables sont rapidement fabriquées.The hypodermic drugs developed in the late nineteenth century thanks to the invention of the syringe by Pravaz and sealed ampules by Limousin that allows to fill and sterilize solutes.
The officinal production quickly gives way to industrial manufacture which is collectively produced by vacuum or unitarily by a positive displacement pump.
In order to solve the sterility problems auto-injectable ampoules are quickly manufactured.
Les suppositoires, l'histoire de la production industrielle Andre Frogerais
Les suppositoires sont des médicaments de consistance solide destinés à être introduit dans le rectum. Selon certains auteurs les suppositoires étaient connus des Assyriens et des Egyptiens , ils fabriquaient des suppositoires en forme de boules à base de miel, quelques formules nous sont parvenues. Ibn El Beytar au X°siècle décrit les suppositoires. Ils figurent dans des pharmacopées depuis le XVII° siècle. On les prépare comme une masse pilulaire en utilisant la cire, la graisse, le savon ou le miel. C’est au XVIII° siècle selon Baumé que l’usage du beurre de cacao va permettre la fabrication de suppositoires avec différents principes actifs. Ils figurent au Codex de 1818 mais leur usage est limité car ils sont difficiles à fabriquer manuellement et ne sont utilisés que pour l’usage locale. Ils sont coulés dans des cornets en papier, en étain ou en fer blanc puis à partir de 1870 à l’aide de moules en deux parties qui comprennent une dizaine d’empreinte. La fabrication va s'automatiser progressivement.
La production des comprimés et dragées aux usa après la seconde guerre mo...Andre Frogerais
La standardisation et la production de masse initiée dans l'industrie automobile va s'appliquer à l'industrie Pharmaceutique, en particulier aux formes sèches. Ces méthodes de fabrication vont s'implanter progressivement en Europe.
Standardization and mass production initiated in the automotive industry will apply in the USA to the manufacture of pharmaceuticals, in particular to dry forms.
Manufacturing methods are being transformed and will gradually be adopted in Europe.
Savy JeanJean, Constructeurs de machines pour les industries alimentaires, ch...Andre Frogerais
Savy JeanJean a été le plus important constructeur français de machines pour la production des produits alimentaires, chimiques et pharmaceutiques dans la première du XX° siècle.Ils étaient en particulier leader des machines pour la chocolaterie
Les premières usines pharmaceutiques sont fondées au XIX ° siècle, elles fournissent aux pharmaciens d’officine les matières premières végétales et chimiques destinées à la fabrication des préparations magistrales ainsi que les médicaments du Codex qu’ils produisent en vrac à des prix compétitifs grâce à la mécanisation de la production.
Les saccharures, histoire de la production industrielleAndre Frogerais
: Selon Liliane Pariente c’est à Pierre-Joseph Bérial, pharmacien à Paris que l’on doit l’invention des saccharures-granulés au début du XIX° siècle (1). En 1830 il décrit dans le Journal de Pharmacie des saccharures d’extrait de caïnca. Le Codex de 1866 décrit les saccharures de lichen et de carragahem, la même année le laboratoire Le Perdriel commercialise des saccharures de sels granulés de lithine. Cette forme est agréable à consommer, des spécialités de plus en plus nombreuses sont fabriquées par les industriels ce qui n’est pas sans entrainer des protestations de pharmaciens d’officine. Le catalogue de 1901 des Etablissements Goy comprend 46 formules. Au Codex de 1908 sont inscrits les saccharures de glycérophosphate de calcium et de kola, les laboratoires Astier vont les vulgariser.
L'huile de foie de morue est utilisée en pharmacie à partir du XIX°siècle comme source de vitamine D, particulièrement par les enfants. A cause de son gout désagréable de nombreux succédanés sont fabriqués.
William Brockedon est un peintre et écrivain mais aussi un industriel qui mit au point des procèdes de vulcanisation,il est devenu celebre pour avoir inventer les comprimés pharmaceutiques
: In 1855, the French chemist Gerhardt discovered acetylsalicylic acid, from 1899 Bayer marketed under the brand name Aspirin. It is commonly accepted that Bayer will be dispossessed of his rights as a result of the Treaty of Versailles, it is not, taking advantage of the state of war some powers such as France will decide unilaterally that the name Aspirin is a generic name . Bayer will not accept this situation, which will not find its epilogue until the end of the 20th century.
Le sucre et le miel ont toujours tenu une place importante dans la préparation des médicaments, ils sont utilisés comme excipient, édulcorant et conservateur. Les apothicaires les utilisent pour fabriquer les conserves, les électuaires solides, les troschiques, les confitures (condit ou confit) les nougats médicamenteux, les tablettes… La confiserie pharmaceutique comprend les formes suivantes : tablette, pâte, sucre cuit, confiture, gomme, chocolat et cachou consommés à des fins thérapeutiques.
Les pommades, Histoire de la production industrielleAndre Frogerais
Résumé : Les médicaments externes à usage cutané sont constitués de corps gras qui servent d’excipients dans lesquels sont incorporés un ou plusieurs principes actifs. Ils sont dénommés onguents puis pommades, les galénistes y incluent les cérats, pâtes, emplâtres ainsi que plus récemment les émulsions (crème et lait) et les gels. La pommade tire son nom de l’usage depuis le Moyen Age de pulpe de pomme dans sa composition. Parmi les plus célèbres: le cérat de Galien, les emplâtres vésicatoire et basilicum, la pommade mercurielle pour le traitement de la syphilis sont décrits dans les Codex depuis le XVII° siècle. Leur succès tient au fait qu'ils sont faciles à fabriquer, il suffit d’un simple mélange dans un mortier. Les excipients les plus utilisés sont l’axonge, la cire blanche, le suif puis la vaseline, la lanoline.
Un siécle de machine sà fabriquer les comprimés, Fascicule 2: les machines à ...Andre Frogerais
Les machine sà fabriquer les comprimés alternatives sont construites dés la fin du XIX° siècle, elles sont appréciées pour leur simplicité et leur . Elles ont été trés utilisées en Europe.
Pierre Broch médecin militaire, membre de la 2°DB est à l'origine de la production de la pénicilline en France dés la Libération. Après guerre il créait les Laboratoires pharmaceutiques SOBIO
Joignez-vous aux lauréates 2024 des Bourses d’application des connaissances pour étudiants du Centre de collaboration nationale en santé publique (CCNMO) afin de prendre directement connaissance de leurs travaux essentiels permettant de combler l’écart entre la recherche et la pratique. Ces étudiantes et ces nouvelles diplômées dirigent des stratégies d’application des connaissances novatrices. Cette séance souligne leur excellence scolaire et met de l’avant des stratégies uniques et transférables pour s’attaquer aux priorités actuelles en matière de santé publique.
Hannah Bayne, Université de l’Alberta – Supporting tomorrow’s stewards: A knowledge mobilization project for climate-health literacy in Alberta elementary schools [Soutenir les intendants et intendantes de demain : un projet de mobilisation des connaissances en faveur de la littératie climat-santé dans les écoles primaires de l’Alberta]
Miranda Field, Université de Regina – Decolonized theory of place [La théorie du lieu décolonisée]
Jordan Chin, Université McMaster – The art of creation: An arts-based knowledge translation method to promote and advocate for a healthy start to life [L’art de la création : une méthode d’application des connaissances fondée sur les arts pour promouvoir et défendre un bon départ en santé]
Les gelules , Histoire de la production pharmaceutique
1. Histoire de la fabrication
industrielle des gélules
Hard Capsules
Marrion Laboratories
André FROGERAIS
andrefro47@yahoo.fr
1 juillet 2018
1
2. - 1- L’invention
- 2- La fabrication des gélules vides
- 3- Le début de l’industrialisation aux Etats-Unis
- 4- La fabrication industrielle
- 5- Les machines de remplissage par la poudre
- 6- Les machines de remplissage avec des liquides
- 7- Les opérations annexes
Fabrication des gélules de Kalmine aux laboratoires Métadier (Tours-1973)
2
3. 1. L’invention :
En 1834, un étudiant en pharmacie français Mothes dépose un brevet pour une nouvelle forme
pharmaceutique qu’il baptise capsule, elles sont constituées d’une enveloppe à base de gélatine qui
contient un liquide médicamenteux. Elles permettent d’administrer par voie orale des substances
médicamenteuses liquides, d’odeur ou de goût désagréable. Elles vont rencontrer un grand succès, mais
protégé par ses brevets Mothes veut s’en réserver la fabrication ce qui conduit des concurrents à
chercher des solutions alternatives.
En 1846, un pharmacien parisien Lehudy fabrique des capsules obtenues avec un mélange d’amidon et de
tapioca additionné de sirop de sucre, elles sont formées de deux petits tubes à l’extrémité arrondie qui
s’emboitent. Il les dénomme capsule-boite, elles seront ultérieurement fabriquées à partir de gélatine et
d’eau. Elles ont l’avantage de pouvoir être remplies par de la poudre. Il obtient le brevet n°4 435 (1).
Les enveloppes sont difficiles à fabriquer selon le procédé imaginé par Lehudy, elles ne rencontrent pas
de succès. En 1867, le laboratoire Leperdriel commercialisent des capsules vides n°4 , en 1902 Georges
Dethan en fait la promotion (2).
Catalogue Monnot et Bartholin (1899)
En 1909 le laboratoire Darrasse dépose un brevet pour des capsules à base de gluten, gastro résistante,
baptisée Glutubes (3).
Les pharmaciens français préfèrent pour le conditionnement unitaire des poudres utiliser les cachets
inventés par Stanislas Limousin en 1872, ils sont considérés comme plus faciles à fabriquer et à remplir.
En 1904, les docteurs Sicard et Infant les utilisent pour étudier l’absorption du Sous Nitrate de Bismuth
(4). En 1906 Ciba commercialise la Phytine sous forme de comprimés, granulé et gélules mais au bout de
trois ans les gélules sont remplacées par des cachets. Pendant la Première Guerre mondiale les
vétérinaires américains utilisent des médicaments sous forme de gélule sans susciter l’intérêt de leur
confrère français (5).
La situation est identique en Allemagne où l’on privilégie les comprimés. En 1848, en Grande Bretagne
James Murdoch dépose un brevet pour des capsules en deux parties constituées pour la première fois de
gélatine, certains auteurs lui attribuent l’invention des gélules, le brevet n’est pas exploité.
C’est aux Etats Unis que les gélules vont se développer. Dés 1860 un pharmacien de New York H.Planten
en produit. En 1863 un pharmacien d’officine F.A.Hubel de Détroit (Michigan) améliore la production, ses
capsules sont à partir de 1875 commercialisées par le laboratoire Parke Davis, il existe trois tailles N°1,
2, 3. De nombreux brevets sont déposés, en 1894 Riley P.Hobbs dépose un brevet pour une gélule
enrobée, il est exploité par Eli Lily. Les premières gélules sont exportées en Grande Bretagne par Parke
Davis et Wyeth dont l’agent Burroughs Welcome commence la production locale (6).
3
4. Dans les pays anglo-saxons ont les dénomme respectivement Soft et Hard Capsules, en France les
premières sont appelées capsules et les secondes gélules. En 1956, 23 formules figurent au catalogue
Upjohn (Kalamazoo, Michigan).
L’essor de la gélule n’était possible qu’à la condition de disposer d’enveloppes de qualité rigoureuse à un
prix compétitif et de machines de production fiables et performantes (7).
Brevet R.P.Hobbs n° US 525 844 (1894)
2- La fabrication des gélules vides :
En 1875, Warren Wilkie crée la US Capsules Company, il améliore la qualité des moules, il absorbe des
petits fabricants. La société est acquise en 1902 par le laboratoire Parke Davis de Détroit (Michigan) ,
Wilkie en conserve la direction. La production est toujours artisanale, les corps des gélules sont coupés
et assemblés manuellement.
Afin d’industrialiser la production Wilkie développe ses propres machines de fabrication, il les fait
construire à partir de 1924 par Arthur Colton de Détroit. La machine baptisée C1 est la première machine
à former simultanément les têtes et les corps, elle peut produire des gélules bi couleur à la cadence de
30 000 gélules à l’heure. Les machines que l’on utilise aujourd’hui sont toujours construites selon le
principe de la machine C1 (8).
Brevet Colton n°US 1 787 777 janvier 1931
4
5. En 1931, la division capsule est baptisé Capsugel, la première usine à l’étranger est ouverte en 1959 en
Grande Bretagne. Après la Seconde Guerre mondiale des usines produisent des capsules aux Etats Unis,
Mexique, Belgique, France, Brésil, Chine, Indes, Japon. En 2000, Parke Davis est absorbé par Pfizer,
Capsugel est cédée l’année suivante à Kohiberg Kravis Roberts (9, 10).
Les laboratoires Ely Lilly fondé en 1868 à Indianapolis construisent en 1894 une usine pour produire des
gélules vides conforme au brevet de Riley P.Hobbs. La production démarre en 1897. Ils utilisent des
machines semi-automatiques, puis en 1909 achètent le brevet d’Arthur Colton. En 1913, ils font étudier
par Burton W.Scott de Colton la première machine automatique, elle est baptisés la stackermachine, elle
produit 8 000 gélules à l’heure d’une seule couleur. Une nouvelle génération de machines quatre fois
plus performante est fabriquée à partir de 1938, elle est modifiée en 1950 pour produire des gélules bi
colores. En 1952 Lilly construit une usine en Grande Bretagne à Basingstore. Le département gélule est
baptisé Elanco Qualicaps, il est cédée en 1992 au groupe japonais Shionogi puis en 2005 au groupe
Caryle. Ils sont absorbés en 2012 par Mitsubischi Corp. Les usines sont installées au Japon, USA, Espagne
et Pays Bas (11, 12, 13).
Ely Lilly (1911)
Le principe des machines est le suivant:
Elles sont constitués de deux chaines parallèles, l’une pour les fonds, l’autre pour les couvercles; des
rangées successives de broches sont transférées sur ces chaines. Les broches sont trempées dans le bain
de mélange gélatineux puis sont retournées afin d’être séchées. Les enveloppes sont découpées à la
longueur voulue et démoulées, le cycle de production dure environ 45 minutes. Les premières machines
comportaient 5 000 paires de broches et produisaient 150 000 gélules par jour, aujourd’hui les machines
les plus performantes avec 20 000 paires de broches ont une production journalière de 600 000 gélules
(14, 15).
5
6. Wilkie Machine, Parke Davis (1925) Poste de séchage des moules (1959)
Il existe également des constructeurs au Canada et aux Indes.
3- Le début de la fabrication industrielle aux Etats-Unis :
Les premières gélules sont remplies aux Etats-Unis avec des dispositifs manuels.
Des géluliers sont produits par John Krehiel (brevet n° US 332 204 du 3 mai 1865), en 1886 Ralph Walsh
dépose un brevet pour un appareil qui est cédé à Parke Davis, par la société Emanuel et Ihrig de
Pittsburg en 1889 (16) et Remington (brevet US 899 761, 1908).
Davenport Raymond Capsule Filler
6
7. Acme Ralph Walsh & Ihrig
Arthur Colton en 1912 fabrique deux machines automatique de remplissage: le modèle n°3 fonctionne
semi automatiquement, les corps et les têtes sont alimentés manuellement, le modèle n°1 alimente,
ouvre remplit et ferme les gélules. Le remplissage est effectué par arasage (brevet n° US 1 077 392 du 8
avril 1912 n° US 1 545 777 du 14 juillet 1925).
Catalogue Colton (1923)
Le 28 septembre 1915 B.T. Winchester obtient le brevet n° US 1 155 023 pour un gélulier semi
automatique.
Au catalogue de Parle Davis de 1907 figure des spécialités et des gélules vides:
7
8. - des numéros 000 à 5
- rectales pour suppositoire
- extra grandes pour usage gynécologique: elles sont remplies de coton hydrophile saturé d’une
solution antiseptique.
4- La production industrielle:
Après la Seconde Guerre mondiale, la forme gélule va connaître un essor prodigieux, les galénistes
apprécient la simplicité de la formulation, les patients considèrent que la gélule est plus facile à ingérer
qu’un comprimé ou un cachet.
La formulation se réduit en général à un simple mélange, en cas de présence de principes actifs de
densité différente il faut parfois procéder à une granulation sèche ou humide, les excipients varient
selon le principe de remplissage de la machine:
- avec les machines à remplir volumétrique, il faut en général ajouter des diluants comme le
lactose ou l’amidon
- avec les compresso-doseurs, on utilise des liants comme le phosphate tricalcique, pour éviter
le collage et favoriser l’écoulement de l’aérosol et des lubrifiants (talc, stéarate de
magnésium)
- les lubrifiants sont indispensables en cas de dosage par vis.
L’hygrométrie de l’atelier de production doit être compris entre 40 et 50% à une température de 20°C, si
l’air est trop sec les gélules deviennent cassantes, s’il est trop humide elles risquent de coller (17).
Les gélules d’Auréomycine dosées à 20 mg sont importées des Etats-Unis par Spécia de 1951 à 1953, elles
sont fabriquées par le Laboratoire Lederle, c’est la première spécialité commercialisée en France sous
forme de gélules. A partir de 1952 la Société française des laboratoires Abbott fabrique les gélules de
Nembutal puis en 1954 la Paradione, la Trimethadine et la Vitamine B 12. En 1955 Toraude commercialise
le Bactisubtil, Roche en 1957 un antibiotique la D-Cycloserin, et Cétrane Schering un hypnotique le
Dormisone.
Le nombre de spécialités sous forme de gélules augmente régulièrement, certaines connaissent des
succès comme le Librium de Roche(1961), l’Ultra Levure de Biocodex (1962), la Pénicline Delagrange
licence Beecham (1962), le Tranxéne de Clin Byla (1968), le Clamoxyl Beecham (1974). En 1968, le
laboratoire Midy fabrique une double gélule: le Lactrocyne comprenant une gélule externe avec de la
tétracycline et une gélule interne contenant des levures.
Au Codex de 1884 quelques lignes sont consacrées aux gélules, on les considère comme une variété de
capsules, le traité de galénique d’Alain Le Hir est le premier à leur consacré un chapitre. De très
nombreuses publications traitent de la formulation, de la fluidité et de la densité de la poudre, du
délitement, de l’uniformité des poids, des conditions de stockage (18).
8
9. 5- Les géluleuses:
5.1- Les géluliers manuels :
Ils sont utilisés en officine pour les préparations magistrales. Ils sont fabriqués par Equipart (France),
Feton, Pajet(Belgique), Spielman & Company, Tevopharm (Pays Bas), Carlo Sioli, Pondini (Italie).
Le développement des gélules n’a été rendu possible que par la construction de machines industrielles,
sures et performantes, elles se distinguent par le mode de remplissage, le niveau d’automaticité et la
cadence. Elles assurent successivement l’alimentation, l’orientation, le positionnement des gélules
vides, l’ouverture, le remplissage, la fermeture et l’éjection (19, 20).
9
10. 5.2- Les machines semi automatiques :
- Dott. Bonapace à Milan commercialise des appareils fabriqués par la société Zuma, un premier appareil
oriente et ouvre les gélules, le second les remplie par arasage et les ferme, il existe différents modèles
qui permettent une production de 1 500 à 20 000 gélules/h. Ils sont actuellement fabriqués par la
société Multigel à Florence.
10
11. - Parke Davis (USA)
Type 8 (Brevet US n° 1819 936 du 1 mars 1928 &, 1 876 813 du 13 septembre 1932) - Type 8 (1970)
Détail de la machine (Squibb & Sons, Brooklin, USA, 1954)
11
12. En 1928, Parke Davis met au point une machine semi automatique qui sera fabriquée à des centaines
d’exemplaires. La machine est composée de trois stations, le passage de l’une à l’autre s’effectue
manuellement.
La première station assure l’ouverture des gélules: un réservoir contient les gélules vides, il alimente un
dispositif d’orientation qui les distribue dans un plateau comportant 240 à 420 alvéoles selon le numéro
des gélules. Sous l’action du vide les têtes et les corps sont séparés. Le plateau est séparée en deux
parties, les tètes se retrouvent dans la partie supérieure et les corps dans la partie inférieure.
A la seconde station, le disque inférieur est placé sous le mécanisme de remplissage de la poudre
constituée par une trémie et un sabot, le remplissage s’effectue par arasage.
Au troisième poste, les deux disques sont rassemblés manuellement, les gélules sont fermées par le vide
et éjectées.
Le rendement varie selon la taille des gélules de 8 000 à 20 000 heures.
Le dosage est volumétrique, en fonction du volume de principes actifs il faut compléter avec des
excipients, pour ajuster le poids on ne dispose que d’un facteur la vitesse de la machine ce qui permet
de faire varier le tassement de la poudre et le remplissage. La variation de poids est au maximum de 2 à
3%, il est indispensable que le mélange est une densité constante.
Une machine sur le même principe est construite par Ely Lilly, il dépose des brevets n° 2 630 953 et
2 764 863 pour une machine automatique qui ne sera pas développée.
Cette machine est utilisée jusqu’aux années soixante, elle est progressivement remplacée par des
machines automatiques (21).
5.3- Les machines automatiques :
5.3.1- Dosage par arasement :
12
Arthur Colton Mod 901: Detroit (USA)
La machine 901 produit 4 500 gélules /h, elle
cesse d’être produit vers 1960.
13. 5.3.2- Dosage par vis sans fin :
- Höfliger & Karg : (Allemagne)
C’est une machine à mouvement alternatif, les capsules vides sont orientées dans un disque constitué de
deux parties, à l’aide du vide le corps descend dans la partie inférieure, la tête reste dans la partie
supérieure. Le corps est rempli de poudre à l’aide d’une vis sans fin puis les deux disques se rejoignent
et les gélules sont fermées et éjectées (22).
La production cesse à la fin des années 80.
- GKF 1 remplie une gélule à la fois à la cadence de 2 500 gélules/h.
- GKF IV remplie 3 gélules , cadence 7 800 à 9 000 gélules.
- GKF 50 avec uns station de remplissage produit 3 000 gélules à l’heure,
- GKF150 avec 3 postes 9 000 (22)
- GKF 300 et 400 : 18 000 et 24 000.
GKF V Modèle GKF 150 (1960)
GKF 150 (1963) GKF 400 T
13
14. - LAF Leidschenapparatenfabriek : Multifill (Hollande)
P 6150 (1967)
5.3.3- Dosage par bourrage :
- Höfliger & Karg : (Allemagne)
Le dispositif d’alimentation par arasement est amélioré dans les années soixante par Höfliger et Karg qui
développe un dispositif de bourrage de la poudre par des pistons. Le produit est tassé à l’intérieure des
gélules par des pistons, le réglage de leur course permet de faire varier le poids dans une faible limite. Il
existe plusieurs modèles : GKF 50, 150, 400, 600, 700, 102, elles produisent respectivement 50, 150,
600, 700, 1 000 et 2 400 g/mm.
GKF 1 000 (1969) GKF 2 400 (1976)
En 1970, l’entreprise a été absorbée par Robert Bosch. Harro Hofliger fabrique des machines identiques.
14
Le modèle P 902 fonctionne
semi automatiquement et
produit 3 000 gélules à
l’heure.
Le modèle P 6 150 est
automatique et produit 18 000
gélules à l’heure.
15. Laboratoires Opodex, La Garenne-Colombes (1964) équipés d’une machine GKF 150
Laboratoires LIPHA (Lyon) , Atelier de production des gélules de Praxilene,
équipée de géluleuses AZ 30 avec une scelleuse (1968)
15
16. 5.3.4- Dosage par compresso doseur
- Zanasi : Bologne (Italie)
Les Frères Zanasi à Bologne créent en 1950, avec un atelier pour la production de pièces de rechange
pour les motos. En 1954, ils construisent la première machine à remplir les gélules, le modèle SA/54
dont il ne subsiste aucune photo, ils sont mal informés, ils pensaient que les gélules vides étaient livrées
ouverte. Ils utilisent pour le remplissage un compresso doseur identique à ceux utilisés pour le
remplissage des cachets.
Lors d’une exposition à Milan, Luciano Zanasi s’est rendu comte que les gélules vides sont fournies
assemblées et découvre les machines semi-automatique type Colton, ce qui le conduit à développer en
1957 la machine LZ 57 puis en 1959 la RV 59 qui remplie 4 gélules à la fois et produit 12 000 gélules à
l’heure. Puis Zansi produit en 1963 la RM 63, l’AZ 25, L’AZ 30 et l’AZ 60 , ces deux dernier modèles
produisent respectivement 30 000 et 60 000 gélules à l’heure, le succès est mondial (23, 24).
LZ 57 (1957) AZ 25
16
17. RM 63 (1963) AZ 60 (1972)
En 1972, Zanasi commercialise une machine rotative la BZ 72, spécialiste des machines alternatives,
l’entreprise va rencontrer d’importants problèmes de mise au point qui la conduit à fabriquer une
nouvelle machine la Z 5000. La machine fonctionne très bien mais la société en difficulté est absorbée
par le Groupe IMA.
Détail de l’AZ 60 , Lab Sandoz (Orléans) BZ 72
17
18. - Henri Wierzbinski : Paris (France)
Henri Wierzbinski, spécialiste des machines à remplir les cachets construit en 1958, à la demande du
façonnier Février Decoisy Champion à Paris, une première machine qui produit 3 000 gélules à l’heure,
puis en 1963, en deux exemplaires le modèle HW 77, la cadence horaire est de 15.000 gélules.
Le remplissage s’effectue avec des compresso-doseurs, toute la conception est mécanique: des pinces à
tètes mobiles déboitent mécaniquement les fonds de gélules. Les machines sont fiables mais le prix de
revient est trop élevé, Henri Wierzbinski ne persévère pas (25, 26).
Modèle HW 74
- Cezare Pédini : Bologne (Italie)
18
Il fabrique à Bologne au début des années
cinquante des géluleuses semi automatiques puis
des machines automatiques sur le même principe
que les machines Zanasi. Le modèle R.A.P. 400
avec 4 compresso- doseurss produit 24 000 gélules
à l’heure, l’entreprise cesse son activité à la fin
des années soixante.
19. - Macofar: Bologne (Italie)
La société est crée à Bologne en 1972 par Moreno Monari, un technien sorti de chez Zanasi, elle
construit des machines alternatives à compresso doseur de capacité horaire 5 000 à 60 000 gélules .
Macofar fait partie du groupe Romaco.
MT 40
- MG 2: Bologne (Italie)
En 1962 Ernesto Gambérini, un ancien collaborateur de Zanasi fabrique la premiére machine à
mouvement continu, le modèle G 36,il devient le spécialiste de cette technologie qui va permettre de
produire des machines à haut rendement. En 1975, il produit le modèle G 37 qui permet d’obtenir un
rendement de 110 000 gélules à l’heure.
G 36 G 37
19
20. - Farmatic, IMA : Bologne (Italie)
La gamme actuelle comprend des machines alternatives issues de la technologie Zanasi, le modèle
Adapta 100 permet une cadence de 100 000 gélules à l’heure et l’Adapta 200, 200 000, le modèle
continue Imatic 200 produit également 200 000 g/ heure.
IMA Adapta 200 IMA Imatic 90
20
Libéro Facchini, un projeteur formé chez Zanasi
fabrique une machine rotative avec remplissage par
compresso-doseur. La machine est équipée d’une seule
tourelle ce qui simplifie le fonctionnement et
l’entretient (brevet n°US 4 341 244 et US 4 343 136 du
6 novembre 1979). Il existe trois modèles qui
permettent une production de 60 000, 90 000 et
110 000 gélules/H.
La société est achetée en 1983 par le groupe IMA qui va
devenir le leader des fabricants de géluleuses.
21. 5.3.5- Dosage par vibration :
- Osaka : Osaka (Japon) 5.3.3- Dosage par vibration :
5.3.6- Dosage par dispositif « vide pression » :
Perry Accofil (USA) met au point un dispositif de microdosage par un dispositif breveté baptisé Aco La
poudre est aspiré dans un doseur par le vide puis éjecté par de l’air comprimé. Ce dispositif est appelé
vide pression. La machine produit 70 000 g/H selon le constructeur. La production est rapidement
abandonnée.
Accofil CFCL-1 (1970) (1975)
21
Le modèle R 180 fabriqué à partir de 1960, est une
machine rotative à mouvement continu,
l’alimentation est réalisée par arasement avec un
distributeur de poudre vibrant (27, 28).
La fabrication cesse au début des années 80.
22. De nombreux brevets sont déposés pour des machines qui n’ont pas dépassé le stade du prototype
- S.J.Speckhart : brevet US 208 906 du 22 février 1938
- Flint Machinery : brevet n° US 2 412 637 du 17 décembre 1946
- LASKO : brevet n° US3 286 436 du 19 septembre 1962
- BL (Libéro Facchini) WOO309 48 24 du 20 novembre 2003 et W0017 017 71 du 27 septembre
2001
A partir de 1990 seul les machines de remplissage par bourrage et comprésso- doseurs sont fabriquées, la
production augmente, les machines peuvent produire jusqu’à 200 000 gélules par heure. Elles sont
équipées de balance qui prélève statiquement des échantillons et permette un auto réglage du poids. Le
poids de chaque gélule produite peut être contrôlé à l’aide de balance équipées de jauges de contrainte.
Afin d’améliorer la formulation, en 1972, Cole et May équipe une machine alternative Zanasi LZ 64 de
jauges de contraintes, une machine à bourrage est à son tour instrumentée en par Small et Augsburger
(29).
Il existe aujourd’hui une multitude de constructeurs chinois, coréens et indiens qui fabriquent des
copies de machines européennes.
Toutes les machines à gélules modernes peuvent être équipées de distributeur pour le remplissage des
micro granules, ils fonctionnent par arasage, par aspiration dans les compresso doseurs ou par tiroir. En
1960, un antihistaminique, le Dimégan des laboratoires Dexo (Nanterre) est la première spécialité
commercialisée en France sous forme de micro granules (30).
GKF 600 avec alimentation pour les micro-granules (1970)
22
23. 6. Les machines à remplir les gélules de liquide:
En 1977, Capsule produit des gélules destinées à être remplies de liquide les Licaps en alternative aux
capsules molles, des spécialités sont fabriquées sous cette forme en France: la Piasclédine
(Expenscience), le Permixon (Pierre Fabre) ainsi que de nombreux compléments alimentaires
(Arkopharma). Elles sont remplies avec des machines traditionelles équipées de pompes, elles sont
fabriquées par Robert Bosch, IMa et MG 2. afin d’assurer l’étanchéité, il est nécéssaire de les banderoler.
Géluleuse IMA Z 48 Banderoleuse IMA Hermetica
7- les opérations annexes:
7.1 - Le scellage :
Pour assurer la fermeture entre le corps et le couvercle il faut bloquer les deux parties. Hofliger & Karg
applique deux pointes de soudure au poste de fermeture, le réglage est délicat.
On lui préfère le scellage par banderolage, de la gélatine est appliquée sur la tranche de la gélule et
séchée, cette opération nécessité une machine supplémentaire. La première scelles est fabriquée en
1929 parArthur Colton (brevet n° US 1 861 047) il est attribué à Parke Davis. Ces machines sont
fabriquées par:
- Colton (brevet US n° 2 962 851 du 6 décembre 1960 et 3 044 599 du 17 juin (1962), cadende
200 capsules/mm (31)
- Zanasi RV 59 S et Z 25 Scadence 14 000 g/h
- Pédini S.A.P. 400 ,
- DIAF
23
24. -
Colton Mod 960 (1958) Pedini SAP 400 (1967)
Scelleuse Zanasi AZ 25 S (cadence horaire : 14 000 gélules) liées à une machine AZ 25
En 1963 Lilly met au point un procédé de verrouillage mécanique entre la tête et le corps ; les gélules
Lok-Cap ce qui permet de supprimer les opérations de scellage et de banderolage. Parce Davis produit
les gélules Lok Cap (32). La fabrication de gélules remplies de liquide a nécessité de recourir de
nouveaux aux banderolages et à conduit les constructeurs à produire de nouveaux des banderoleuses.
7.2- L’enrobage:
Il est possible d’enrober les gélules d’un vernis gastro résistant à l’aide de turbines perforées
traditionnelles. en France les gélules de Carbozylane des laboratoires Grimberg sont enrobées.
24
25. 7.3- Les tables de triage:
Elles permettent d’éliminer les gélules d’aspect défectueux et non remplies. Les gélules passent sous
une plaque en verra dépoli éclairé, elles sont inspectées par transparence. Les gélules mal remplies sont
éliminées par aspiration. Il existe de nombreux constructeurs dont Citus en France. Les tables ne sont
plus utilisés depuis que les machines sont équipées cribles rotatifs, il existe également des machines de
contrôle par caméra.
Table Zuma C1 Trieuse IMA Spine
7.4 - le dépoussiérage:
Les gélules sont parfois poussiéreuses, en particulier les gélules produites avec les machines à bourrage.
Le dépoussiérage était à l’origine réalisé en faisant passer les gélules entre deux rouleaux recouverts de
feutre. Ces appareils sont fan-briqués par Maschimpex et Seinader en Allemagne. Plus artisanalement on
peut les dépoussiérer en les faisant tourner dans une turbine à lisser garnie d’un feutre.
25
26. Polisseuse Merrill IMA DS 71
7.5 - Les Peseuses:
Afin de contrôler le poids de chaque gélule, on utilise des peseuses équipées de jauges de contrainte.
Hokiger et Karg construisent le premières peseuses en 1968, le modèle KWEC contrôle 600 gélules/mm,
le modèle KWET, 15 à 25 (33).
H+K Type KWEC (1968) IMA Précisa
20% des formes sèches sont fabriquées sous forme de gélules.
26
27. Bibliographie:
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2. Georges Dethan, les gélules, Lyon Médical, Tome 98, 1902, 299
3. Anonyme, Glutubes, Journal de Pharmacie et de Chimie, 1909, 30, 576
4. Sicard et Infant, Supplément à la Gazette des Hôpitaux de Toulouse,1904, 18°année, n°53, 36 &
34
5. Fontaine et Huguier, Nouveau dictionnaire vétérinaire, 1921, Tome 1, 684
6. B.E.Jones, T.D.Turner, A century of commercial hard gelatin capsules, The Pharmaceutical
Journal, December 21 et 28, 1974, 614- 616
7. Anonyme, A propos des gélules, France Pharmacie, 19°année, n°10, Oct 1966, 784-785
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9. L.B.Stadler, The gelatin capsule, Journal of the American Pharmaceutical Association, 20,
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10. W.G.Norris, P.D’s New Capsule Plant, Manufacturing Chemist, June 1961, 249-252
11. A new process empty capsules, Eli Lilly & Company, National Druggist, March 1911,654-
12. Anonyme, Lilly Capsule Equipment, Drug and Cosmetic Industry, March 1956, 375-376
13. W.G.Norris, Hard Gelatin Capsules-How Eli Lilly make 500 Million a year, Manufacturing Chemist,
June , 1959, 233-236
14. Anonyme, Comment et pourquoi faire une gélule, Labo-Pharma, n°145, 69-79
15. Anonyme, Les capsules en gélatine, visite à S.A. Capsugel N.V., France Pharmacie, 1966,
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16. Ihrig’s Capsule Filler, American Druggist and Pharmaceutical Record, 1899, n°11, 359-360
17. Anonyme, Comment remplir une gélule ?, Labo Pharma, N°116, Nov 1963, 45-54
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19. M.Gallet, La gélule au stade du remplissage et du scellement, Il Farmaco, Année XXVI, N°5, Mai
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20. H.Clement, H.G.Marquardt, Erfahrungen über die maschinelle Verarbeitung von
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21. Larry L.Augshurger, Hard and Soft Gelatin Capsules, Modern Pharmaceutical, M.Dekker, 990, 455
22. Anonyme, Machines automatiques H+K à remplir et fermer les gélules, Problèmes
Pharmaceutiques, 1961 n°65, 61-66
23. Anonyme, Machine automatiques H&K à remplir et fermer les gélules de gélatine durcie, France
Pharmacie, 1960, 747
27
28. 24. Entretient avec Ernesto Mantovani et Sergio Bugamelli
25. Anonyme, Machine automatique à ouvrir, doser, remplir et fermer les gélules, France Pharmacie,
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26. Anonyme, Machine automatique à gélules HW 77, France Pharmacie, 1963, 834
27. Fridrun Podczeck, Brian Jones, Technologyto manufacture soft capsules, Pharmaceutical Capsules,
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28. Larry, L.Augsburger, Hard and Soft Gelatin Capsules, M.Dekker, 1990, 456-457
29. Larry, L.Augsburger, Hard and Soft Gelatin Capsules, M.Dekker, 1990, 464-47
30. Anonyme, Hörliger+Karg, Spezialfabrik für automatische l-und Verpackungsmaschinen, 1968,
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31. Anonyme, Banding Machine, Pharmacy International, October 1958,
32. G.Pochet, Les gélules, Produits et Problème Pharmaceutique, Vol 23, N°5, Mai 1968, 313-316
33. Anonyme, Höflicher et Karg Elektronische Kontrollwaage, Die Pharmazeutische Industrie, 1968,
63 & 802
28
29. Disponible en ligne:
Histoire des comprimés pharmaceutiques en France, des origines au début du XX siècle, https://
hal.archives-ouvertes.fr/hal-00787009
Les comprimés enrobés à sec / Dry Coating, https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01526234
Les comprimés multicouches, https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01490871
Les comprimés effervescents, https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01634235
Les comprimés disparus : les triturés et les comprimés hypodermiques, https://hal.archives-
ouvertes.fr/hal-01526236
La fabrication industrielle des comprimés en France : 1°partie, des origines à 1945, https://
hal.archives-ouvertes.fr/hal-01490873
La fabrication industrielle des comprimés en France : 2° partie, 1945-1970, https://hal.archives-
ouvertes.fr/hal-01526224
Un siècle de machines à fabriquer les comprimés (1843-1950) ; Fascicule n°1 , dispositifs manuels et
machines semi automatiques, https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01490880
Un siècle de machines à fabriquer les comprimés (1843-1950) ; Fascicule 2, machines à comprimer
alternative, https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01645066
Un siècle de machines à fabriquer les comprimés (1843-1950) ; Fascicule 3, machines à comprimer
rotative, https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01688890
William Brockedon , Biographie https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01645071
La fabrication industrielle des pilules , https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01526227
La fabrication industrielle des capsules molles, https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01526232
La fabrication industrielle des gélules, https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01490875
Histoire de la fabrication industrielle des pommades, https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01526223
Histoire de la fabrication des suppositoires, https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01645057
Histoire de la fabrication des saccharures granulés, https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01490877
La fabrication industrielle des cachets pharmaceutiques, https://hal.archives-ouvertes.fr/
hal-01526230
La production industrielle des pastilles, https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00957139
Histoire de la dragéification et du pelliculage pharmaceutique, https://hal.archives-ouvertes.fr/
hal-01634427
La confiserie pharmaceutique, https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01526222
Les origines de la fabrication des antibiotiques en France, https://hal.archives-ouvertes.fr/
hal-01645066
Pierre Broch (1909-1985) et la pénicilline, https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01645062
29
30. Les premières machines pour la production des produits pharmaceutiques en France, https://
hal.archives-ouvertes.fr/hal-01645061
Catalogue Frogerais 1920, https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01490867
Henri Wierzbinski : le pionnier français des machines de conditionnement, https://hal.archives-
ouvertes.fr/hal-01526220
A.Savy Jeanjean , constructeurs de machines pour les industries alimentaires, pharmaceutiques et
chimiques, https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01645063
L’Aspirine en France : un affrontement franco-allemand, https://hal.archives-ouvertes.fr/
hal-00848459
Les façonniers pharmaceutiques : la première génération (1920-1970), https://hal.archives-
ouvertes.fr/hal-01645052
La fabrication des formes sèches aux Etats Unis après la Seconde Guerre mondiale, https://
hal.archives-ouvertes.fr/hal-01526228
Les ampoules pharmaceutiques, Histoire de la fabrication industrielle, https://hal.archives-
ouvertes.fr/hal-01767700
30