Présentation des normes volontaires dans la mécanique

1. La mécanique
et le caoutchouc
témoignent

2. AFNOR a mené une étude inédite avec le BIPE*
sur l’impact économique de la normalisation :
résultats doublement appuyés par ceux de l’étude
sur les bénéfices économiques des normes pour
les entreprises britanniques et la note de
La Fabrique de l’industrie.
Communication ou marketing, réseau d’expertise,
veille technologique et normative, influence
sur le contenu des normes et capacité
d’anticipation, aide à l’export : ces moyens
d’augmenter sa compétitivité grâce
à la normalisation sont développés et illustrés
dans les pages qui suivent.
À consommer sans modération…
accélérateur
de croissance
des entreprises
©Visionic

3. L’étude menée par le BIPE établit un lien de causalité entre
l’implication en normalisation des entreprises et l’évolution de
leur activité économique.
2 000 entreprises actives en normalisation ont été sélection-
nées et classées par secteur, puis le BIPE a observé leur
évolution au sein de ce secteur. Les données relatives aux
entreprises participant à des commissions de normalisation
sur une période déterminée ont été croisées avec les données
de performance économique des entreprises (base ESANE
de l’INSEE). L’effet de l’utilisation des normes sur le chiffre
d’affaires et la valeur ajoutée des entreprises a été mesurée en
associant les données sur l’activité économique par branche
(source INSEE) sur la période 1998/2013 avec l’utilisation des
normes dans les branches sur la même période.
... facteur de
compétitivité
Des chiffres éloquents...
* Le BIPE est un cabinet de conseil en analyse stratégique et prospective
économique depuis 1958.
Étude téléchargeable :
https://marketing.afnor.org/Etude/ImpactEconomiqueNormalisation
+ 19 %
de chiffre d’affaires
15 Mds E
d’apports
3 Mds E
de valeur ajoutée
+ 20 %
de croissance

4. Un puissant argument commercial
Un gage de sérieux et de qualité qui rassure le
client et donc l’incite à acheter : la norme devient
un vecteur essentiel de communication.
mieux communiquer
« Être acteur en normalisation, c’est garantir la même qualité
de produits quel que soit le lieu de fabrication ou de com-
mercialisation, et leur compatibilité partout dans le monde :
un argument qui porte auprès des clients. » KSB
« Nous avons beaucoup communiqué sur l’EN 14359 d’une
part pour montrer que nos accumulateurs hydropneuma-
tiques sont bien conformes à la réglementation (cette norme
donne présomption de conformité à la réglementation),
d’autre part pour mettre en avant notre implication dans la
rédaction de cette norme, et donc notre maîtrise du sujet. »
Parker-Olaer
« Nous nous sommes appuyés sur les normes des douches
de sécurité EN 15154-3 et 4 pour concevoir des produits
uniques sur le marché. Les normes donnent au client un
gage de sérieux et de qualité, qui l’incite à acheter. » Prevor
©KSB

5. Une veille permanente
Technologique ou concurrentielle, la veille est
indispensable pour maintenir ses positions sur ses
marchés et en conquérir d’autres. Les informations
échangées dans les travaux de normalisation
permettent d’alimenter cette veille.
... se tenir informé
« Au sein de l’UNM 01, « Mécanique et Environnement »,
nous avons une vision exhaustive des orientations et
publications en France et en Europe. Le dialogue avec les
experts, notamment ceux du Cetim, nous permet de juger de
la pertinence de certains sujets. […]. Au sein des comités de
normalisation, je peux assurer une veille sur ce qui pourrait
déboucher en matière de normes ou de réglementations
environnementales. » Wilo Salmson France
« Depuis plusieurs années, je suis investi dans des groupes
de travail pour faire valoir mes produits et mes solutions.
J’y ai beaucoup appris tant sur la technologie que sur les
nouveaux marchés que je pouvais explorer. » Huchez-Treuils
©AlstefAutomation

6. ©
Cetim
Participer pour orienter le marché
Travailler dans un comité de normalisation permet
d’imposer ses pratiques ou au moins d’éviter des
prescriptions contraires à ses façons de procéder.
À la clé : un avantage concurrentiel.
faire valoir
ses savoir-faire
« Pour faire appliquer la directive européenne qui interdit les
huiles aromatisées considérées comme cancérigènes, nous
avons normalisé une méthode pour les identifier. Sans cette
méthode, la directive aurait imposé des exigences différentes
et des produits de moins bonne qualité auraient pu inonder
le marché, ce qui aurait provoqué une perte de compétitivité
de notre industrie. » Michelin
« Les fabricants, avec l’appui de leur profession ARTEMA et
de leur centre technique Cetim, ont développé rapidement
une méthode simple de caractérisation du niveau sonore des
silencieux pneumatiques qui offre à la France une longueur
d’avance et donc un avantage concurrentiel. » Artema et Cetim
PromécaCommunication-01/2017

7. Participer pour exporter plus facilement
Une garantie sur la qualité du produit,
sa compatibilité ou son inter-changeabilité.
À l’exportation, la normalisation rassure le client
sur les produits de fabrication étrangère.
... s’ouvrir les portes
de l’export
« Actuellement, nous travaillons sur les chariots embarqués
sur camion, des matériels assez peu répandus. Une norme
de sécurité internationale constitue un support commercial
décisif pour les faire connaître et rassurer le client quant à leur
sécurité d’utilisation. » Manitou
« Dans une économie globalisée, avec de grands groupes
présents sur l’ensemble de la planète et des acteurs locaux, il
est essentiel de disposer d’un référentiel commun, de parler
le même langage, pour répondre aux appels d’offres. Pour
l’entreprise fournisseur, c’est un gage de sérieux, la preuve de
sa capacité à fabriquer les produits selon l’état de l’art. Pour
l’utilisateur, c’est un moyen de comparer les produits, et de
choisir la solution la mieux adaptée au regard de son besoin
et de ses objectifs. » Freudenberg
©Baylo

8. Se constituer un réseau
Difficile de se constituer un réseau lorsqu’on est
une PME. Le travail dans les commissions de
normalisation est un bon moyen de se créer
cet outil indispensable.
... créer un vivier
de contacts
« Certains acteurs de la normalisation sont des clients po-
tentiels. Je peux promouvoir nos produits auprès d’eux. Cela
débouche parfois sur des affaires. » Digital Surf
« Des groupes de travail chargés d’élaborer les normes
constitue pour l’entreprise un vivier de contacts dans la
majeure partie des pays industrialisés du monde, qu’il s’agisse
de clients ou de fournisseurs. » Volum-e
« En participant aux travaux de l’UNM 45 “Sécurité des
Machines” et UNM 81 “Robots et Composants Robotiques”,
je peux discuter directement avec le ministère du Travail sur
certains points des directives européennes. » PSA Peugeot
Citroën
©
Volum-eetNAE