En Ile-de-France, les très petites entreprises (TPE) sont aussi représentées qu’en province, mais contribuent moins à l’emploi et à l’économie de la région. Elles sont plus souvent non employeuses qu’en province et exercent principalement dans le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques, notamment dans le conseil pour les affaires et la gestion et dans les activités juridiques. Elles présentent des taux de marges plus élevés et des délais de paiement plus courts que les petites et moyennes entreprises de 10 à 19 salariés.
En Ile-de-France, les très petites entreprises (TPE) sont aussi représentées qu’en province, mais contribuent moins à l’emploi et à l’économie de la région
Enjeux n° 175 - juillet 2015 - Auteurs : Julien TUILLIER, Clotilde YEATMAN.
Volatilité des prix, incertitudes sur les sources d’approvisionnement, développement des énergies renouvelables, pollution, changement climatique : l’énergie est devenue un enjeu stratégique au niveau national et international. La COP 21, qui se tiendra à Paris du 30 novembre au 11 décembre 2015, est l’occasion d’une mise en avant de l’ensemble des problématiques associées.
Enjeux n° 176 - Août 2015 - Auteurs : Yves BURFIN, Yvon POSVIC.
Dans un contexte de stabilisation des exportations et de recul des importations, les déficits commerciaux français et franciliens se réduisent.
Etude sur les attentes, problématiques et projets des entreprises issue du travail mené sur le terrain par les conseillers d'entreprises. Cette étude permet de dégager des axes prioritaires dans l'appui et le développement de nouveaux produits/projets pour les entreprises
Etude Apec -Attractivité des entreprises et emplois cadres en Ile-de-France, ...Apec
Moteur du marché de l’emploi cadre, l’Île-de-France n’a pas été
épargnée par la crise
Les entreprises de la région sont confrontées à des difficultés de différentes natures
Plusieurs pistes d’action gagneraient à être renforcées pour
permettre aux entreprises de se rendre plus attractives
Etude Apec - Panorama 2019 de l'emploi cadre en Hauts-de-FranceApec
La dynamique à l’œuvre observée au cours des cinq dernières années devrait perdurer en 2019 dans les Hauts-de-France. En effet, les entreprises régionales prévoient de recruter entre 15 970 et 17 400 cadres cette année. Les Hauts-de-France resteraient, ainsi, la 3e région la plus recruteuse derrière l’Île-de-France et Auvergne-Rhône-Alpes. Il faut préciser, toutefois, que ces prévisions de recrutements de cadres dans la région sont plus nuancées que celles observées à l’échelle nationale ou dans d’autres territoires. La présence marquée dans la région de l’industrie et du commerce, secteurs plus sensibles aux fluctuations conjoncturelles en est la principale raison.
Etude Apec / ANDRH - Recrutements et pratiques de sourcing des cadres RHApec
Les cadres de la fonction RH ont faiblement profité de la vitalité du marché de l’emploi cadre
- 7 700 cadres RH ont été recrutés par les entreprises en 2018 soit une progression de 1,3 % sur un an (contre + 11 % pour l’ensemble des fonctions).
- Ces recrutements représentent 3 % de l’ensemble des embauches de cadres.
- En 2019, les recrutements de cadres RH devraient être stables.
Les recrutements de cadres RH sont polarisés dans les entreprises de services, notamment franciliennes
- Près de 8 cadres RH sur 10 sont recrutés dans le secteur des services...
- ...et dans 52 % des cas en Île-de-France.
- Les grandes entreprises sont les plus actives.
Des pratiques de recrutements classiques
- Une stratégie de sourcing multicanale où la diffusion d’offres d’emploi reste centrale.
-16 % des postes de cadres RH ont été pourvus grâce aux réseaux sociaux.
- Un marché de l’emploi cadre RH très transparent et un marché caché de très faible ampleur même si certains cadres recrutés étaient déjà connus des recruteurs.
- Des procédures de contrôle et des tests complètent le processus de recrutement.
En Ile-de-France, les très petites entreprises (TPE) sont aussi représentées qu’en province, mais contribuent moins à l’emploi et à l’économie de la région
Enjeux n° 175 - juillet 2015 - Auteurs : Julien TUILLIER, Clotilde YEATMAN.
Volatilité des prix, incertitudes sur les sources d’approvisionnement, développement des énergies renouvelables, pollution, changement climatique : l’énergie est devenue un enjeu stratégique au niveau national et international. La COP 21, qui se tiendra à Paris du 30 novembre au 11 décembre 2015, est l’occasion d’une mise en avant de l’ensemble des problématiques associées.
Enjeux n° 176 - Août 2015 - Auteurs : Yves BURFIN, Yvon POSVIC.
Dans un contexte de stabilisation des exportations et de recul des importations, les déficits commerciaux français et franciliens se réduisent.
Etude sur les attentes, problématiques et projets des entreprises issue du travail mené sur le terrain par les conseillers d'entreprises. Cette étude permet de dégager des axes prioritaires dans l'appui et le développement de nouveaux produits/projets pour les entreprises
Etude Apec -Attractivité des entreprises et emplois cadres en Ile-de-France, ...Apec
Moteur du marché de l’emploi cadre, l’Île-de-France n’a pas été
épargnée par la crise
Les entreprises de la région sont confrontées à des difficultés de différentes natures
Plusieurs pistes d’action gagneraient à être renforcées pour
permettre aux entreprises de se rendre plus attractives
Etude Apec - Panorama 2019 de l'emploi cadre en Hauts-de-FranceApec
La dynamique à l’œuvre observée au cours des cinq dernières années devrait perdurer en 2019 dans les Hauts-de-France. En effet, les entreprises régionales prévoient de recruter entre 15 970 et 17 400 cadres cette année. Les Hauts-de-France resteraient, ainsi, la 3e région la plus recruteuse derrière l’Île-de-France et Auvergne-Rhône-Alpes. Il faut préciser, toutefois, que ces prévisions de recrutements de cadres dans la région sont plus nuancées que celles observées à l’échelle nationale ou dans d’autres territoires. La présence marquée dans la région de l’industrie et du commerce, secteurs plus sensibles aux fluctuations conjoncturelles en est la principale raison.
Etude Apec / ANDRH - Recrutements et pratiques de sourcing des cadres RHApec
Les cadres de la fonction RH ont faiblement profité de la vitalité du marché de l’emploi cadre
- 7 700 cadres RH ont été recrutés par les entreprises en 2018 soit une progression de 1,3 % sur un an (contre + 11 % pour l’ensemble des fonctions).
- Ces recrutements représentent 3 % de l’ensemble des embauches de cadres.
- En 2019, les recrutements de cadres RH devraient être stables.
Les recrutements de cadres RH sont polarisés dans les entreprises de services, notamment franciliennes
- Près de 8 cadres RH sur 10 sont recrutés dans le secteur des services...
- ...et dans 52 % des cas en Île-de-France.
- Les grandes entreprises sont les plus actives.
Des pratiques de recrutements classiques
- Une stratégie de sourcing multicanale où la diffusion d’offres d’emploi reste centrale.
-16 % des postes de cadres RH ont été pourvus grâce aux réseaux sociaux.
- Un marché de l’emploi cadre RH très transparent et un marché caché de très faible ampleur même si certains cadres recrutés étaient déjà connus des recruteurs.
- Des procédures de contrôle et des tests complètent le processus de recrutement.
The document discusses several elements that are commonly found in thriller films, including suspense, red herrings, plot twists, and cliffhangers. It also describes some typical characteristics of thriller films such as protagonists starting as underdogs against opponents, a constant underlying danger or threat, and characters unexpectedly becoming part of the plot. Finally, it outlines some common subgenres of thriller films like crime thrillers, psychological thrillers, spy thrillers, comedy thrillers, and supernatural thrillers.
This document contains questions about evaluating a media product and its representation of social groups, distribution, audience, and use of technology. It asks how the media product represents groups like teenagers and men. It asks what type of media institution would distribute the product and why, with examples given like Lionsgate for thriller films. It asks who the audience would be, identified as young women aged 17-25 who enjoy supernatural thrillers. It asks how the audience was attracted and addressed, with examples of using actors the audience's age, a female lead, and appropriate music.
Enquêtes auprès de 1059 jeunes de 18 à 25 ans non apprentis réalisée par CSA research : 375 TPE/PME ne recrutant pas d'apprentis réalisée par le CROCIS et Médiamétrie.
Organisée en partenariat avec le Conseil Général de l'Armement et la CCI Paris Ile-de-France, la conférence-débat "Impression 3D, facteur de la révolution industrielle" s'est déroulée le 31 mars 2016 au siège de la CCI.
Infographie sur l'impression 3D de la CCI Paris Ile-de-France. Pour tout comprendre des grands enjeux liés à l'impression 3D, consultez dès à présent notre infographie.
Chiffres-clés de l'Île-de-France 2016 : Population, Economie générale, Emplois et revenus, Entreprises, Secteurs d'activité, Enseignement, apprentissage et recherche, Immobilier d'entreprises, Logement, Infrastructures et transports, Environnement, Tourisme.
Publication du CROCIS, le Centre régional d'observation du commerce, de l'industrie et des services de la CCI Paris Ile-de-France
Barographe du pays de Lorient n°29. AudéLor, février 2019AudéLor
Outil de connaissance du pays de Lorient, le Barographe propose chaque semestre des synthèses d'études réalisées par AudéLor, ainsi que des éléments de conjoncture économique et une revue de presse.
Au sommaire de ce numéro :
ÉCONOMIE / Sphère productive
Zoom sur l'économie productive du Nouveau pays de Lorient, qui s'avère plurielle et riche de diversité
ÉCONOMIE / Centralités
État des lieux du tissu commercial des centres-villes et centres-bourgs en 2018
SOCIO-DÉMOGRAPHIE / Revenus
Le niveau de revenus du Nouveau pays de Lorient est bon relativement à la province
ÉCONOMIE / Zones d'activités
Gros plan sur les 5 zones d'activités maritimes et portuaires de Lorient Agglomération
ÉCONOMIE / Impact UBS
Démonstration par les chiffres : l'Université Bretagne Sud est un atout pour le Morbihan
HABITAT / Bilan du PLH
Le Programme local de l'habitat de Lorient Agglomération atteint ses objectifs en première année
Trajectoire économique du Pays de Lorient, parc automobile, densification des zones d'activités, implantation économique et disponibilités, commerce les mutations se confirment, énergies renouvelables une production en devenir, le TER au Pays de Lorient ...
Retrouvez dans ce numéro les extraits d'études menées par AudéLor ainsi qu'une revue de presse sur l'actualité des entreprises et une note de conjoncture économique.
Etude Apec - Rémunération des cadres, la singularité francilienneApec
Si la rémunération des cadres est liée à leur âge, aux caractéristiques de leur poste ou encore à la taille de leur entreprise, la dimension territoriale n’est pas neutre. En effet, les cadres en poste en Île-de-France ont des salaires plus élevés et sont plus souvent augmentés que ceux travaillant dans les autres territoires métropolitains.
Au-delà des écarts de niveau de vie, cette particularité francilienne est aussi liée à l’implantation de nombreux sièges sociaux, de grandes entreprises et d’activités tertiaires (conseil, ingénierie, recherche et développement, finance...) hautement qualifiées et à forte valeur ajoutée. Dans ces entités, les rémunérations des cadres y sont plus élevées qu’ailleurs.
ALTARES, spécialiste de l'information sur les entreprises, publie chaque trimestre son étude sur les défaillances d'entreprises en France.
#ALTARESDEFA
Aide-mémoire chiffré de la DG Trésor sur l’internationalisation des petites et moyennes entreprises (PME) et des entreprises de taille intermédiaire (ETI) françaises.
Sources des données : INSEE, Douanes.
L'Insee a publié, le 24 janvier 2017, des données sur les créations d'entreprises en 2016.
Selon l'Insee, en 2016, 554 000 entreprises ont été créées en France, soit 6% de plus qu'en 2015.
Les créations d’entreprises individuelles classiques et celles de sociétés augmentent fortement (+ 10 %). En revanche, les immatriculations de micro-entrepreneurs sont en léger recul (– 0,3 %). Avec un accroissement des créations de 56 % en 2016, le secteur « transports et entreposage » contribue pour près de la moitié à la hausse générale.
Ainsi, selon les données de l'Insee, la plus forte hausse depuis 6 ans, est portée par le secteur des transports.
The document discusses several elements that are commonly found in thriller films, including suspense, red herrings, plot twists, and cliffhangers. It also describes some typical characteristics of thriller films such as protagonists starting as underdogs against opponents, a constant underlying danger or threat, and characters unexpectedly becoming part of the plot. Finally, it outlines some common subgenres of thriller films like crime thrillers, psychological thrillers, spy thrillers, comedy thrillers, and supernatural thrillers.
This document contains questions about evaluating a media product and its representation of social groups, distribution, audience, and use of technology. It asks how the media product represents groups like teenagers and men. It asks what type of media institution would distribute the product and why, with examples given like Lionsgate for thriller films. It asks who the audience would be, identified as young women aged 17-25 who enjoy supernatural thrillers. It asks how the audience was attracted and addressed, with examples of using actors the audience's age, a female lead, and appropriate music.
Enquêtes auprès de 1059 jeunes de 18 à 25 ans non apprentis réalisée par CSA research : 375 TPE/PME ne recrutant pas d'apprentis réalisée par le CROCIS et Médiamétrie.
Organisée en partenariat avec le Conseil Général de l'Armement et la CCI Paris Ile-de-France, la conférence-débat "Impression 3D, facteur de la révolution industrielle" s'est déroulée le 31 mars 2016 au siège de la CCI.
Infographie sur l'impression 3D de la CCI Paris Ile-de-France. Pour tout comprendre des grands enjeux liés à l'impression 3D, consultez dès à présent notre infographie.
Chiffres-clés de l'Île-de-France 2016 : Population, Economie générale, Emplois et revenus, Entreprises, Secteurs d'activité, Enseignement, apprentissage et recherche, Immobilier d'entreprises, Logement, Infrastructures et transports, Environnement, Tourisme.
Publication du CROCIS, le Centre régional d'observation du commerce, de l'industrie et des services de la CCI Paris Ile-de-France
Barographe du pays de Lorient n°29. AudéLor, février 2019AudéLor
Outil de connaissance du pays de Lorient, le Barographe propose chaque semestre des synthèses d'études réalisées par AudéLor, ainsi que des éléments de conjoncture économique et une revue de presse.
Au sommaire de ce numéro :
ÉCONOMIE / Sphère productive
Zoom sur l'économie productive du Nouveau pays de Lorient, qui s'avère plurielle et riche de diversité
ÉCONOMIE / Centralités
État des lieux du tissu commercial des centres-villes et centres-bourgs en 2018
SOCIO-DÉMOGRAPHIE / Revenus
Le niveau de revenus du Nouveau pays de Lorient est bon relativement à la province
ÉCONOMIE / Zones d'activités
Gros plan sur les 5 zones d'activités maritimes et portuaires de Lorient Agglomération
ÉCONOMIE / Impact UBS
Démonstration par les chiffres : l'Université Bretagne Sud est un atout pour le Morbihan
HABITAT / Bilan du PLH
Le Programme local de l'habitat de Lorient Agglomération atteint ses objectifs en première année
Trajectoire économique du Pays de Lorient, parc automobile, densification des zones d'activités, implantation économique et disponibilités, commerce les mutations se confirment, énergies renouvelables une production en devenir, le TER au Pays de Lorient ...
Retrouvez dans ce numéro les extraits d'études menées par AudéLor ainsi qu'une revue de presse sur l'actualité des entreprises et une note de conjoncture économique.
Etude Apec - Rémunération des cadres, la singularité francilienneApec
Si la rémunération des cadres est liée à leur âge, aux caractéristiques de leur poste ou encore à la taille de leur entreprise, la dimension territoriale n’est pas neutre. En effet, les cadres en poste en Île-de-France ont des salaires plus élevés et sont plus souvent augmentés que ceux travaillant dans les autres territoires métropolitains.
Au-delà des écarts de niveau de vie, cette particularité francilienne est aussi liée à l’implantation de nombreux sièges sociaux, de grandes entreprises et d’activités tertiaires (conseil, ingénierie, recherche et développement, finance...) hautement qualifiées et à forte valeur ajoutée. Dans ces entités, les rémunérations des cadres y sont plus élevées qu’ailleurs.
ALTARES, spécialiste de l'information sur les entreprises, publie chaque trimestre son étude sur les défaillances d'entreprises en France.
#ALTARESDEFA
Aide-mémoire chiffré de la DG Trésor sur l’internationalisation des petites et moyennes entreprises (PME) et des entreprises de taille intermédiaire (ETI) françaises.
Sources des données : INSEE, Douanes.
L'Insee a publié, le 24 janvier 2017, des données sur les créations d'entreprises en 2016.
Selon l'Insee, en 2016, 554 000 entreprises ont été créées en France, soit 6% de plus qu'en 2015.
Les créations d’entreprises individuelles classiques et celles de sociétés augmentent fortement (+ 10 %). En revanche, les immatriculations de micro-entrepreneurs sont en léger recul (– 0,3 %). Avec un accroissement des créations de 56 % en 2016, le secteur « transports et entreposage » contribue pour près de la moitié à la hausse générale.
Ainsi, selon les données de l'Insee, la plus forte hausse depuis 6 ans, est portée par le secteur des transports.
Etude Apec - Attractivité des entreprises et emplois cadres à la Réunion, no...Apec
Ce document revient sur les spécificités économiques à la Réunion. Il aborde les difficultés et les enjeux du recrutement de cadres sur l'Île et propose des pistes d'action pour les entreprises.
Etude Apec - Attractivité des entreprises et emplois cadres en Martinique, no...Apec
Ce document revient sur les spécificités économiques en Martinique. Il aborde les difficultés et les enjeux du recrutement de cadres dans ce territoire et propose des pistes d'action pour les entreprises.
Portrait des actifs dans le commerce de détail en bretagne - lettre de l'Obse...CCI Bretagne
Le commerce de détail en Bretagne emploie plus de 120 000 actifs. Découvrez la dernière édition de la Lettre de l’Observatoire Régional du Commerce consacrée aux ressources humaines du commerce de détail.
L'économie productive du Nouveau pays de Lorient. Communication AudéLor n°106...AudéLor
L'économie du Nouveau pays de Lorient (Lorient Agglomération, CC Blavet-Bellevue Océan et Quimperlé Communauté) est une économie diversifiée.
Elle bénéficie d'une économie présentielle dynamique portée par une croissance démographique et un développement du tourisme mais aussi d'un large panel d'activités productives.
On y retrouve bien entendu les activités maritimes, elles-mêmes diversifiées (CRN, nautisme, produits de la mer…), mais également d’autres industries (agroalimentaire non maritime, équipements, emballages, papier…) et services aux entreprises (nettoyage, gestion, ingénierie…).
Cette diversité du tissu productif est souvent méconnue. Elle constitue pourtant un facteur de résistance de l’économie locale aux crises ou dépressions.
Elle révèle également une grande richesse de compétences sur le territoire.
Elles constituent un levier de développement économique, notamment à travers des croisements de filières.
L'Insee vient de publier l'édition 2016 du numéro "Les entreprises en France".
Selon l'Insee, l'édition 2016 offre une vue structurelle complète de notre système productif.
L'ouvrage révèle notamment qu'en 2014, une entreprise sur deux investit, une sur dix exporte. Des sections de l'ouvrage sont consacrées au commerce du centre ville, au financement de l'exportation pour les PME, aux PME organisées en groupe, à l'industrie manufacturière, entre autres secteurs étudiés dans l'ouvrage.
L'édition 2016 du numéro "Les entreprises en France" est disponible intégralement ci-après.
Le statut d'auto-entrepreneur - D'auto-entrepreneur à micro-entrepreneur - Les chiffres-clés de l'auto-entrepreneuriat - Le régime fiscal - Le régime social - 5 questions sur le régime de l'auto-entrepreneur
Mise à jour : juillet 2019
Située au carrefour des échanges européens et mondiaux, l’Île-de-France est la première région économique française et l’une des premières au niveau européen. Composée de 8 départements, 1 295 communes et arrondissements, elle accueille une population de 12,2 millions d’habitants (19 % de la population française métropolitaine), plus jeune que la moyenne nationale.
Les Chiffres clés de la région Ile-de-France : population, économie générale, emploi et revenus, entreprises, secteurs d'activité, logement, enseignement, apprentissage et recherche, immobilier d'entreprises, infrastructure et transports, environnement, tourisme, sports et loisirs
La CCI Paris Île-de-France vous informe, vous accompagne dans la gestion de votre taxe d'apprentissage et facilite vos démarches. Retour sur les fondamentaux de cet impôt obligatoire pour toutes les entreprises.
Calculez - Déclarez - Versez votre taxe d'apprentissage sur www.taxe2017.fr
Rencontres et événements d'affaires à Paris Île-de-France. Une étude de la CCI Paris Île-de-France (octobre 2016) sur les salons, congrès et centres d'affaires, événements d'entreprise, spectacles, examens-formations et événements divers en 2015.
Enquête de conjoncture menée par le CROCIS et Médiamétrie en septembre 2015.
L’indicateur CCI Paris IDF - Entreprises résume les principaux résultats de l’enquête d’opinion CCI Paris Île-de-France - Médiamétrie sur la conjoncture. Il reflète la façon dont les chefs d’entreprise appréhendent la conjoncture, en tenant compte des évolutions passées et futures de leur chiffre d’affaires, de leurs effectifs, de leurs investissements et de l’état actuel de leur situation financière.
Enquête téléphonique réalisée par l’Institut Médiamétrie
du 7 au 25 septembre 2015.
- 3 681 dirigeants d’établissements de moins de 500 salariés en Ile-de-France
- 719 dirigeants d’établissements de moins de 500 salariés sur les autres régions
- 101 dirigeants d’établissements de 500 salariés et plus en Ile-de-France
- 102 dirigeants d’établissements de 500 salariés et plus sur les autres régions
Au niveau mondial, la croissance devrait ressortir sous les + 3,0 % en 2015 (après + 3,3 % en 2014). En effet, si l’activité est mieux orientée en zone euro et si la croissance américaine reste robuste, la morosité de l’économie japonaise et le ralentissement des pays émergents, notamment celui de la Chine, empêchent en contrepartie l’économie mondiale de retrouver son rythme d’avant-crise.
Conjoncture régionale - Novembre 2015
Auteur : Mickaël LE PRIOL
Tableau de bord économique Île-de-France - Septembre 2015.
Alors qu’elle n’avait pas profité du regain de vigueur de la croissance française au premier trimestre 2015, l’économie francilienne n’a pas eu de séance de rattrapage au printemps dernier. Au contraire, le nombre de défaillances d’entreprises dans la région a confirmé être reparti à la hausse.
Réflexions programmatiques, du MEDEF, de la CGPME et de la CCI Paris Ile-de-France pour les élections régionales 2015 et pour mieux vivre, travailler et entreprendre dans notre région.
Enjeux n° 174 - juin 2015 - Auteure : Bénédicte GUALBERT.
Après avoir connu une croissance rapide, les centres d’appels ont dû faire face à d’importantes évolutions ces dernières années : les nouvelles technologies, multipliant les canaux de relation avec le consommateur, ont fait d’eux des centres de contacts, tandis que le bouleversement du marché de la téléphonie imposait le modèle low-cost et son corollaire l’offshore.
Enjeux n° 173 - mai 2015 - Auteur : Julien TUILLIER.
Avec une hausse de 2 % du nombre de commerces actifs entre 2002 et 2014, la dynamique commerciale du Grand Paris est globalement positive, avec toutefois des variations différentes suivant les secteurs d’activités.
Economie sectorielle, Industrie-Construction - Services, Enjeux n° 172.
A l’heure où des signes positifs commencent à apparaître pour l'immobilier de bureaux, quelles tendances se dessinent pour les investissements et le marché locatif en Ile-de-France dans les mois à venir ?
Enjeux Île-de-France n° 171, une publication du CROCIS. Bousculés par une succession de modifications législatives et fiscales, les chefs d’entreprises de services à la personne appellent à la stabilité dans ces domaines, afin de pouvoir consacrer leurs forces au développement d’une activité fortement créatrice d’emplois mais marquée par un retour de la concurrence du travail au noir.
Le taux de chômage francilien est reparti à la hausse. Le troisième trimestre 2014 a été marqué par la hausse de 0,2 point du taux de chômage francilien (celui-ci atteint désormais 8,8 %) après deux trimestres de stabilité.
Tableau de bord économique Ile-de-France avril 2015
Les tpe-enjeux-178
1. En Ile-de-France, deux entreprises sur trois
sont des très petites entreprises
En Ile-de-France, les très petites entreprises (TPE) sont aussi représentées qu’en province, mais
contribuent moins à l’emploi et à l’économie de la région. Elles sont plus souvent non employeuses
qu’en province et exercent principalement dans le secteur des activités spécialisées, scientifiques et
techniques, notamment dans le conseil pour les affaires et la gestion et dans les activités juridiques.
Elles présentent des taux de marges plus élevés et des délais de paiement plus courts que les petites et
moyennes entreprises de 10 à 19 salariés. Les TPE qui emploient des salariés sont moins nombreuses que
celles non employeuses, mais produisent davantage de richesse. En 2012, les TPE sont économiquement
moins performantes qu’en 2011.
En Ile-de-France, les secteurs principalement marchands non
agricoles et non financiers comptent 735 500 entreprises
régionales en 2012 (Définitions et source). Parmi elles,
487 000 sont de très petites entreprises (TPE) qui emploient
moins de 10 salariés (Les catégories économiques d’entre-
prises).
En Ile-de-France comme
en province, les TPE
représentent les deux
tiers des entreprises
régionales exerçant dans
des secteurs principalement marchands non agricoles et non
financiers. Cependant, les TPE franciliennes pèsent moins
dans l’économie de la région que dans les autres régions
françaises. Tant en termes de chiffres d’affaires, de valeur
ajoutée ou d’investissement, la part des TPE franciliennes
dans le total régional est moindre que celle observée en
province (figure 1). En Ile-de-France, comme en province, les
TPE n’ont pas d’activité significative à l’export.
Les TPE franciliennes ne
représentent que 22 %
de l’emploi salarié des
secteurs principalement
marchands non agricoles et non financiers, contre 29 %
en province. Elles sont de plus petite taille que celles de
province : 60 % d’entre elles n’ont pas de salarié, contre 55 %
en province. Toutefois, parmi les employeuses, l’effectif
L’économie en Île-de-France
L’économie francilienne en bref
EnjeuxIle-de-France
n°178 - décembre 2015
Retrouvez toutes nos publications sur www.crocis.cci-paris-idf.fr
médian est identique en Ile-de-France et en province (respec-
tivement 1,76 et 1,75).
La part plus importante
de TPE franciliennes
non employeuses est à
mettre en relation avec
les activités exercées. En
effet, un quart des TPE exerce dans les activités spécialisées,
scientifiques et techniques, principalement dans le conseil
pour les affaires et la gestion et dans les activités juridiques,
soit deux fois plus qu’en province (12 %) (figure 2). Or, dans ce
secteur, les trois quarts des TPE n’emploient aucun salarié.
Ces activités constituent une spécialité des entreprises
franciliennes, mais surtout des très petites. Le commerce
(18 %) est le deuxième secteur d’activité des TPE franci-
liennes. Parmi les seules TPE employeuses, le commerce
constitue le premier secteur d’activité comme en province.
Les TPE franciliennes exercent enfin moins souvent dans
le secteur de la construction que les TPE de province (12 %
contre 19 %) et plus souvent dans celui de l’information et la
communication.
Les TPE sont majoritai-
rement des sociétés,
notamment en Ile-de-
France, où six sur dix ont
le statut de société à responsabilité limitée, contre 52 %
Les TPE exercent principalement
dans le secteur des activités
spécialisées, scientifiques et
techniques
Une part équivalente de TPE
en Ile-de-France et en province,
mais un moindre poids dans
l’économie de la région
Une part de TPE non
employeuses plus forte qu’en
province
Les TPE ont le plus souvent le
statut de société à responsa-
bilité limitée
2. L’économie francilienne en bref
EnjeuxIle-de-France
2
1 Équivalent temps plein.
2 Ensemble : total des unités légales du champ.
Champ : entreprises régionales des secteurs principalement marchands hors agriculture et services financiers.
Source : Insee, Ésane 2012 (Fare)
en province. Cette catégorie juridique a été choisie par
les trois quarts des TPE employeuses et par la moitié
des non employeuses. Les TPE franciliennes sont plus
souvent que celles de province le lieu d’exercice d’une
profession libérale (10 % contre 5 %). En Ile-de-France, les
trois quarts des TPE relevant de ce statut (hors activités de
la santé humaine, considérées comme principalement non
marchandes) exercent dans le secteur des activités spécia-
lisées, scientifiques et techniques : ce sont majoritairement
des professions juridiques (avocat, notaire...), mais aussi des
professions de conseil pour les affaires et la gestion (15 %)
et des architectes (11 %). Les TPE ayant opté pour le statut
de profession libérale ou d’artisan (6 %) emploient rarement
des salariés : huit TPE sur dix ayant le statut d’artisan
n’emploient pas de salarié et neuf sur dix pour le statut de
profession libérale.
Paris abrite un peu plus
de TPE que les autres
départements franciliens :
69 % des entreprises de la capitale sont des TPE, contre 64 %
dans le reste de l’Ile-de-France. À l’opposé, c’est dans les
Figure 1 : Les TPE d’Ile-de-France moins contributrices à l’économie de leur région
Poids des TPE dans l’économie
Hauts-de-Seine que la part des TPE est la plus faible (63 %).
À Paris, les activités spécialisées, scientifiques et techniques
sont surreprésentées : un tiers des TPE relève de ce secteur
(contre un quart dans l’ensemble de la région). Ainsi, plus
de la moitié des TPE franciliennes du secteur est concentrée
à Paris : un tiers d’entre elles est dans le conseil pour les
affaires et la gestion et 30 % dans les activités juridiques. Le
secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques
est également le plus représenté dans le tissu des TPE des
Hauts-de-Seine (27 %) et des Yvelines (23 %). Dans les autres
départements, le commerce est la principale activité des
TPE (23 % en Seine-Saint-Denis, 21 % dans le Val-d’Oise, le
Val-de-Marne et l’Essonne).
Le chiffre d’affaires
augmente avec la taille
de l’entreprise : le chiffre
d’affaires médian des TPE
employeuses franciliennes
est cinq fois supérieur à celui des TPE non employeuses
(235 300 € contre 41 400 €) (figure 3). Ainsi, bien que les TPE
non employeuses représentent 60 % des TPE de la région,
Entreprises Salariés ETP1 Chiffre Chiffre Valeur ajoutée Investissements
d’affaires d’affaires
à l’export
(en nombre) (en millions d’euros)
Ile-de-France
Très petites entreprises (TPE) 487 000 464 100 105 837 6 660 39 596 6 389
Part dans l’ensemble2 des entreprises 66 % 22 % 13 % 4 % 19 % 15 %
Province
Très petites entreprises (TPE) 1 557 100 1 698 600 343 700 9 072 121 730 16 941
Part dans l’ensemble2 des entreprises 64 % 29 % 22 % 4 % 29 % 24 %
Les TPE d’avantage présentes
à Paris
Figure 2 : Les TPE franciliennes exercent principalement dans le secteur
des activités spécialisées, scientifiques et techniques
Répartition des TPE selon le secteur d’activité (en %)
0 5 10 15 20 25
Industries
Autres activités de services
Arts, spectacles et activités récréatives
Transports et entreposage
Activités de services administratifs et de soutien
Hébergement et restauration
Activités immobilières
Information et communication
Construction
Commerce ; réparation d'automobiles et de motocycles
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
Ile-de-France Province
Champ : TPE régionales dans les secteurs principalement marchands hors agriculture et hors services financiers.
Source : Insee, Ésane 2012 (Fare)
Les TPE employeuses sont moins
nombreuses mais ont un poids
économique plus important que
les TPE non employeuses
3. L’économie francilienne en bref
EnjeuxIle-de-France
3
elles ne réalisent qu’un quart du chiffre d’affaires total. Ceci
est lié en partie aux activités exercées : le commerce est par
nature un des secteurs générant le plus de chiffre d’affaires.
Or, en Ile-de-France, les TPE employeuses sont plus souvent
des entreprises commerciales que les non employeuses.
En Ile-de-France, les TPE employeuses créent trois fois plus
de richesse que les TPE non employeuses (29,5 milliards
d’euros de valeur ajoutée, contre 10,1 milliards d’euros).
La valeur ajoutée d’une entreprise augmente avec le nombre
de salariés. Rapportée au nombre de salariés, la valeur
ajoutée est légèrement plus faible pour les TPE employeuses
que pour les PME de 10 à 19 salariés (51 100 € par salarié
contre 59 300 €), le niveau des salaires étant plus élevé
pour ces dernières. Par ailleurs, les taux de valeur ajoutée
montrent que la richesse créée par une petite entreprise par
rapport à son chiffre d’affaires ne varie que peu avec la taille
de l’entreprise (entre 42 % et 49 %).
Le taux de marge mesure
la part de la valeur ajoutée
qui reste à disposition de
l’entreprise, après déduction des impôts et taxes et des frais
de personnel. Le taux de marge médian des TPE employeuses
est de 18 %, mais il varie selon le secteur d’activité. Il s’élève
à 13 % pour les services aux particuliers contre 21 % dans le
commerce. Quel que soit le secteur d’activité, il est supérieur
à celui des PME de 10 à 19 salariés.
Contrairement aux PME
de 10 à 19 salariés, les
délais de paiement clients
des TPE sont, en général,
plus courts que ceux des fournisseurs. Leurs médianes
s’élèvent respectivement à 1 jour et 28 jours (contre respecti-
vement 56 jours et 50 jours pour les PME de 10 à 19 salariés).
La majorité des TPE est donc payée par ses clients avant de
régler ses fournisseurs.
Cependant, les délais de paiement clients des TPE, comme
ceuxdesPMEde10à19salariés,varientselonquel’entreprise
traite plutôt avec des professionnels (« Business to Business
- B to B ») ou des consommateurs (« Business to Consumer
- B to C »). Les TPE des secteurs B to C ont des délais de
paiement clients beaucoup plus courts que celles du secteur
B to B. La médiane des délais de paiement clients est de 40
jours dans le secteur de l’information et la communication et
de 26 jours dans l’industrie (secteurs plutôt orientés B to B)
(91 jours dans l’information-communication et 56 jours dans
l’industrie pour les PME de 10 à 19 salariés) contre 0 jour
dans l’hébergement-restauration et dans les services aux
particuliers (secteurs plutôt considérés comme B to C) (1 jour
dans l’hébergement-restauration et 27 jours dans les services
aux particuliers pour les PME de 10 à 19 salariés).
Le renouvellement des
TPE dans le tissu productif
est très fréquent : d’après
l’enquête Système d’infor-
mation sur les nouvelles entreprises (Sine), en Ile-de- France
comme dans l’ensemble de la France, une entreprise sur
deux disparaît dans les cinq ans après sa création, et ce ne
sont quasiment que des TPE. Ainsi, sur les 487 000 TPE franci-
liennes existant en 2012, seules 403 000 étaient présentes en
2011. Parmi ces dernières, davantage sont employeuses en
2012 (174 700 contre 162 200 un an auparavant). Le nombre
d’entreprisesemployeusesaprogressédanstouslessecteurs
d’activité. L’évolution des performances économiques et
financières des TPE entre 2011 et 2012 a été étudiée sur la
base des TPE de 2012 présentes en 2011 (que l’entreprise soit
TPE ou non en 2011).
Au niveau individuel
de chaque entreprise,
le chiffre d’affaires
des TPE franciliennes
a plutôt diminué entre 2011 et 2012 :
l’évolution médiane de chiffre d’affaires est de
- 0,5 %. Cette baisse est constatée dans tous les secteurs, sauf
dans celui des transports et entreposage (médiane à + 0,5 %).
Les secteurs du commerce et de l’hébergement-restau-
ration sont les plus touchés par cette diminution (médianes
* Non significatif. Pour les entreprises non employeuses, le taux de marge est par nature proche de 100 % puisqu’il n’y a pas de masse salariale et il
n’a donc pas de sens économique.
Champ : entreprises franciliennes dans les secteurs principalement marchands hors agriculture et hors services financiers.
Source : Insee, Ésane 2012 (Fare)
Figure 3 : Des indicateurs économiques et financiers variables selon la taille de l’entreprise
Valeurs médianes des indicateurs économiques et financiers en Ile-de-France
TPE de 0 salarié TPE de 1 à 9 salariés PME de 10 à 19 salariés
Chiffre d’affaires (en milliers d’euros) 41 235 1 608
Valeur ajoutée (en milliers d’euros) 16,2 94,9 740,5
Excédent brut d’exploitation (en milliers d’euros) 7,5 11,7 63,5
Productivité apparente du travail (en milliers d’euros) - 51,1 59,3
Taux de valeur ajoutée (en %) 45,5 42,2 48,5
Taux de marge (en %) ns* 18,2 10,6
Fonds propres / Total du bilan (en %) 60,8 32,6 33,6
Taux d’endettement (en %) 0,0 5,0 8,0
Trésorerie / Total de l’actif (en %) 13,0 11,0 8,0
Délais de paiement clients (en nombre de jours) 0,0 18,2 55,9
Délais de paiement fournisseurs (en nombre de jours) 15,8 37,9 49,6
Des taux de marges plus élevés
pour les TPE
Les délais de paiement
s’allongent avec la taille de
l’entreprise
Un fort renouvellement des
TPE dans le tissu productif
Légère baisse des performances
économiques des TPE entre 2011
et 2012
4. L’économie francilienne en bref
EnjeuxIle-de-France
respectives de - 1,7 % et - 1,6 %). Les taux de valeur ajoutée
sont également en léger repli : la médiane de ce ratio passe de
46,4 % en 2011 à 45,1 % en 2012. Cette baisse concerne tous les
secteurs, excepté ceux des transports et entreposage (+ 0,3
point), des activités spécialisées, scientifiques et techniques
(+ 0,1 point) et des activités de services administratifs et de
soutien (+ 0,1 point).
Les taux de marge des TPE employeuses suivent la même
tendance que les taux de valeur ajoutée : la médiane passe
de 18 % à 17 %. Ils diminuent dans tous les secteurs d’activité
et davantage dans les activités immobilières (- 15 points) et la
construction (- 11 points). Cette évolution résulte d’une baisse
de l’excédent brut d’exploitation (l’évolution médiane est de -
7,5 %) beaucoup plus importante que celle de la valeur ajoutée
aux coûts des facteurs (l’évolution médiane est de - 1,6 %).
Le taux d’endettement
des TPE a baissé entre
2011 et 2012 dans tous les
secteurs d’activité : la médiane du taux d’endettement est
passée de 5,0 % à 0,2 %. Pour les TPE non employeuses, elle est
même nulle en 2012.
LES ENTREPRISES FRANCILIENNES DE MOINS DE 10 SALARIÉS NON CLASSÉES EN TPE
En Ile-de-France, les auto-entrepreneurs et micro-entreprises au sens fiscal représentent 26 % des entreprises de moins de 10 salariés
contre 30 % en province. Un quart de ces entreprises exerce dans le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques,
notamment dans le conseil pour les affaires et la gestion (35 % d’entre elles), les activités de design (14 %) et le conseil en relations
publiques et communication (10 %). Par ailleurs, elles représentent 65 % des entreprises de moins de 10 salariés du secteur des arts,
spectacles et activités récréatives contre 69 % en province.
Les entreprises ayant un chiffre d’affaires ou un total de bilan supérieur à 2 millions d’euros ne représentent que 0,4 % des entreprises
franciliennes de moins de 10 salariés. Un tiers d’entre elles est spécialisé dans le commerce et deux sur dix dans les activités immobi-
lières.
Enfin, les entreprises appartenant à un groupe représentent 3 % des entreprises de moins de 10 salariés. Un tiers de ces entreprises
exercent dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques, notamment dans les activités des sièges sociaux (58 % d’entre
elles) et le conseil pour les affaires et la gestion (20 %). Elles représentent quatre entreprises sur dix dans le secteur des industries
extractives et deux sur dix dans le secteur de la production d’électricité.
LES CATÉGORIES ÉCONOMIQUES D’ENTREPRISES
À partir de critères économiques, la loi de modernisation économique (LME) de 2008 distingue quatre grandes catégories d’entre-
prises, des plus grandes aux plus petites : les grandes entreprises, les entreprises de taille intermédiaire, les petites et moyennes
entreprises hors microentreprises (PME) et les microentreprises. Les microentreprises sont des unités légales de moins de 10
personnes n’appartenant pas à un groupe et ayant un chiffre d’affaires ou un total de bilan n’excédant pas 2 millions d’euros. En
Ile-de-France, dans les secteurs principalement marchands non agricoles et non financiers, 669 500 unités légales appartiennent à
cette catégorie.
Nombre d’entreprises franciliennes par catégorie
* Sauf s’il s’agit d’un groupe de type microentreprise au sens de la LME.
Champ : entreprises franciliennes de 0 à 9 salariés des secteurs principalement marchands hors agriculture et services financiers. TPE au sens de la
LME, hors auto-entrepreneurs et micro-entreprises au sens fiscal.
Source : Insee, Ésane 2012 (Fare)
Dans cette étude, les très petites entreprises (TPE) sont les microentreprises qui ne relèvent ni du statut d’auto-entrepreneur, ni du
régime fiscal de la micro-entreprise, unités pour lesquelles il y a peu de données comptables exploitables. Les TPE représentent 73 %
des microentreprises au sens de la LME, quasiment 100 % de leurs salariés, 97 % de leur chiffre d’affaires et de leur valeur ajoutée.
Les PME de 10 à 19 salariés auxquelles sont comparées les TPE dans cette étude sont les entreprises monorégionales et quasi-
monorégionales, principalement implantées en Ile-de-France, qui emploient 10 à 19 salariés, ont un chiffre d’affaires inférieur à 50
millions d’euros ou un total de bilan inférieur à 43 millions d’euros, n’appartiennent pas à un groupe d’une catégorie supérieure à
une PME et exercent une activité dans les secteurs principalement marchands, hors agriculture et services financiers (même champ
sectoriel que les TPE).
0 100000 200000 300000 400000 500000 600000 700000
Très petites entreprises Auto-entrepreneurs et micro-entreprises au sens fiscal
Unités légales de 0 à 9 salariés avec CA et bilan >2 millions d'euros Unités légales avec salariés de 0 à 9 salariés appartenant à un groupe1
487 000 TPE
669 500 microentreprises au sens LME
701 800 entreprises de 0 à 9 salariés
Desindicateursfinanciersqui
traduisentunclimatd’incertitude
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5. L’économie francilienne en bref
EnjeuxIle-de-France
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L’économie en Île-de-France
POUR EN SAVOIR PLUS :
• Bacheré H., « Les très petites entreprises, 2 millions d’unités très diverses », Insee Focus n° 24, mars 2015.
• Bacheré H., « 2012 : une année difficile pour les entreprises, particulièrement pour les plus petites », « Les entreprises en France », Insee
Références, novembre 2014.
• « Rapport sur le financement des TPE en France », Observatoire du financement des entreprises, juin 2014.
DÉFINITIONS ET SOURCE
Définitions
Dans cette étude, les entreprises régionales représentent les entreprises monorégionales ou quasi-monorégionales. Les entreprises
monorégionales ont tous leurs établissements dans la même région. Les entreprises sont quasi-monorégionales si elles ont plus de
80 % de leurs établissements ou salariés dans la même région. En Ile-de-France, dans les secteurs principalement marchands non
agricoles et non financiers, 98,9 % des entreprises et 99,3 % des TPE sont monorégionales ou quasi-monorégionales.
Chiffre d’affaires : représente le montant des affaires (hors taxes) réalisées par l’entreprise avec les tiers dans l’exercice de son
activité professionnelle normale et courante. Il correspond à la valeur de la production, c’est-à-dire à la somme des ventes de
marchandises, de produits fabriqués, des prestations de services et des produits des activités annexes.
Valeur ajoutée : valeur de la production diminuée de la consommation intermédiaire.
Taux de valeur ajoutée : rapport entre la valeur ajoutée et le chiffre d’affaires.
Productivité apparente du travail : rapport du montant de richesse créé par l’entreprise après déduction des coûts extérieurs (valeur
ajoutée hors taxes) rapporté à l’effectif salarié en équivalent temps plein.
Taux de marge : rapport entre l’excédent brut d’exploitation et la valeur ajoutée aux coûts des facteurs.
Taux d’investissement : rapport entre les investissements corporels bruts hors apports et la valeur ajoutée.
Taux d’endettement : taux mesurant la part des dettes dans les ressources totales de l’entreprise (Emprunts et dettes assimilées /
Total de bilan (net)).
Trésorerie : la trésorerie est constituée par les sommes d’argent disponibles en caisse ou en banque.
Délais de paiement des fournisseurs : ce ratio moyen se définit comme le rapport entre le total des dettes fournisseurs sur l’ensemble
du secteur (y compris comptes rattachés) et le total des achats et charges externes annuels TTC divisé par 360, pour être exprimé en
jours d’achats. DPF moyen = Total dettes fournisseurs / (Total achats et charges externes TTC / 360).
Délais de paiement des clients : ce ratio moyen se définit comme le rapport entre le total des créances clients sur l’ensemble du
secteur (y compris comptes rattachés et effets escomptés non échus), et le total des chiffres d’affaires annuels TTC divisé par 360,
pour être exprimé en jours de chiffre d’affaires. DPC moyen = Total créances clients / (Total CATTC / 360).
Médiane : la médiane est la valeur qui partage une distribution en deux parties égales. Ainsi, pour une distribution de chiffres
d’affaires (CA), la médiane est le CA au-dessous duquel se situent 50 % des entreprises.
Source
Esane (dispositif d’Élaboration des statistiques annuelles d’entreprises) produit des statistiques structurelles sur les entreprises
marchandes à l’exception du secteur agricole, à partir de données administratives et d’enquêtes auprès d’un échantillon d’entreprises.
Fare (Fichier approché des résultats Esane) est un fichier destiné à l’analyse économique et financière des entreprises.
Dans ce contexte, le ratio des fonds propres sur le total du
bilan a fluctué de 33 % à 34 % pour les TPE employeuses et de
41 % à 64 % pour les TPE non employeuses.
Dans un contexte de crise de la dette souveraine en Europe,
les TPE ont en effet adopté une attitude de précaution.
La trésorerie des TPE semble se stabiliser : la médiane
de la part de la trésorerie dans le total de l’actif baisse
seulement de 0,3 point entre 2011 et 2012. Néanmoins, en
2012, 22 % des TPE présentes en 2011 sont dans une situation
financière préoccupante, c’est-à-dire qu’elles cumulent de
faibles montants de trésorerie (nuls ou inférieurs à 5 000 €)
et des capitaux propres nuls ou négatifs.
Sabrina Abdelmalek, Céline Calvier, Christophe Le Guinio,
Insee Ile-de-France
Yves Burfin, Crocis de la CCI Paris Ile-de-France