Le « Rapport sur l'évolution des PME » est une publication annuelle de l'Observatoire des PME, piloté par Bpifrance.
Pour en savoir plus : http://www.bpifrance.fr/actualites/publications_etudes/observatoire_des_pme/rapport_sur_l_evolution_des_pme
Constituant une part essentielle du fond de commerce des banques, et n’ayant pas accès facile à d’autres sources de financement (le marché boursier, le marché de capital risque), les Petites et Moyennes Entreprises (PME) se trouvent en face de la banque en tant que seule source de financement de leurs projets. Pourtant l’accès au crédit semble difficile pour celles ci.
L’Observatoire des Entrepreneurs – PME Finance présente l’édition 2015 de son étude annuelle « Le financement des PME, vers la désintermédiation ? ».
Conçu cette année sur un support allégé, ce document a principalement pour but de rassembler de façon opérationnelle les chiffrages de nombreux autres observatoires ou organisations de PME. En 2015, l’étude annuelle de PME Finance est organisée en trois parties :
- les sources des financements : l’épargne des ménages et les fonds publics nationaux et européens alimentent-ils mieux les PME ?
- les canaux des financements : comment évoluent les financements des PME en fonds propres, en quasi fonds propres, et en dette ?
- les emplois des financements : comment les PME utilisent-elles leurs financements (trésorerie, investissements, etc.) et quelle est leur situation financière ?
Constituant une part essentielle du fond de commerce des banques, et n’ayant pas accès facile à d’autres sources de financement (le marché boursier, le marché de capital risque), les Petites et Moyennes Entreprises (PME) se trouvent en face de la banque en tant que seule source de financement de leurs projets. Pourtant l’accès au crédit semble difficile pour celles ci.
L’Observatoire des Entrepreneurs – PME Finance présente l’édition 2015 de son étude annuelle « Le financement des PME, vers la désintermédiation ? ».
Conçu cette année sur un support allégé, ce document a principalement pour but de rassembler de façon opérationnelle les chiffrages de nombreux autres observatoires ou organisations de PME. En 2015, l’étude annuelle de PME Finance est organisée en trois parties :
- les sources des financements : l’épargne des ménages et les fonds publics nationaux et européens alimentent-ils mieux les PME ?
- les canaux des financements : comment évoluent les financements des PME en fonds propres, en quasi fonds propres, et en dette ?
- les emplois des financements : comment les PME utilisent-elles leurs financements (trésorerie, investissements, etc.) et quelle est leur situation financière ?
Le Financement des PME (étude PME Finance)PME Finance
Découvrez les premières pages de l'étude de l'Observatoire des Entrepreneurs de PME Finance sur Le Financement des PME, à paraître au mois d'octobre chez Les Echos Etudes
Le financement participatif des entreprisesPME Finance
14/02/2014. A Bercy, lors d'une conférence intitulée "Faire de la France le pays pionnier du financement participatif", la Ministre Fleur Pellerin a présenté l'assouplissement du cadre réglementaire du "crowdfunding" en France. Ce fut l'occasion de présenter la pré-étude de PME Finance sur le sujet.
L'étude réalisée par CM Economics et AltaValue fait le point sur les PME françaises pouvant prétendre dès aujourd'hui à une cotation en Bourse. 60% d'entre-elles sont situées en région.
Rapport de l'Observatoire des Entrepreneurs de PME Finance, en partenariat avec CM Economics et AltaValue.
Jamais les petites et moyennes valeurs de la Bourse de Paris n’ont bénéficié de tant d’attentions. Très immédiatement, lesquelles sont éligibles au PEA-PME ? A terme, lesquelles présentent le meilleur potentiel ? Le PEA-PME, que PME Finance avait présenté en 2011, présente ainsi déjà un premier effet positif : il a mobilisé l’attention des investisseurs et des financiers sur un segment jusque-là délaissé de la Bourse de Paris. L’Observatoire des Entrepreneurs - PME Finance, en partenariat avec Altavalue, a déterminé une liste de quelque 900 sociétés, moitié cotées (que nous publions ici) et moitié non cotées, qui devraient bénéficier en priorité des nouveaux apports de fonds. Si son succès se confirme, et que 5 à 9 milliards d’euros viennent à s’investir sur Euronext B, C et Alternext d’ici à fin 2017, le PEA-PME commencera à redresser le principal déséquilibre du financement des PME : une Bourse deux fois plus petite que le capital-investissement, et pourtant chargée d’offrir des « sorties » aux investisseurs en capital. Peu étonnant, dès lors, que les start-up au plus grand potentiel, comme Critéo, aillent se coter outre-Atlantique.
Le PEA-PME peut faire de la place de Paris la Bourse la plus liquide d’Europe pour les PME-ETI. Ce faisant, il posera les fondements d’un nouvel outil de financement du Mittelstand européen. Il deviendra alors une place de marché d’une profondeur sans égale, pour offrir aux start-up et PME à potentiel une réelle alternative de cotation face aux grandes places américaines. Ce « Nasdaq européen » pourra financer des PME avec des levées de plusieurs dizaines, voire centaines, de millions d’euros, plutôt que quelques millions d’euros comme aujourd’hui. Dans cet esprit, PME Finance propose trois actions :
- Remédier à la fragmentation des marchés, qui nuit à la visibilité et l’attractivité des PME-ETI.
- Relancer la constitution d’une Bourse européenne des entrepreneurs. La fusion des places générales en Europe est un sujet difficile et sensible, pour des raisons de souveraineté nationale, de contrôle et de gouvernance.
- Filtrer les sociétés pour renforcer la base des investisseurs. Le PEA-PME favorisera la multiplication des introductions en Bourse et attirera de nouveaux investisseurs vers les PME-ETI.
Liste des valeurs éligibles au PEA-PMEjeanrognetta
Le PEA-PME devrait générer, si les estimations du Financement des PME en 2014 se révèlent justes, 7 à 13 milliards d’euros d’encours pour les PME-ETI d’ici à fin 2017. Cet apport, s’il double la liquidité effectivement la liquidité des PME-ETI en Bourse, transformera l’ensemble de la chaîne de financement des PME par les sorties qu’il offrira aux investisseurs dans les entreprises non cotées.
Le succès de la mesure, qui connaîtra son coup d’envoi effectif en février, dépendra avant tout de la croissance des entreprises qui bénéficieront des investissements. Pour cela, il est crucial que les investisseurs puissent faire les choix les plus avisés possibles,
En rendant publique la première liste des entreprises éligibles, nous tâchons de contribuer à la diffusion très large des données disponibles, à destination des épargnants et souscripteurs français aussi bien que des investisseurs étrangers, qui pourront ainsi trouver un intérêt nouveau pour les valeurs moyennes hexagonales.
Lendix - Le livre blanc du financement participatifLendix
« La finance participative : quand les particuliers deviennent des banquiers » est une étude réalisée par Lendix. Cette étude vise à dresser un panorama de la finance participative et plus particulièrement de l’industrie des plateformes de prêts. Cette étude a aussi l’ambition d’inventorier les grands enjeux qui attendent cette industrie en France et les conditions indispensables à son succès. Cette étude concerne, certes, les investisseurs particuliers et les professionnels de la gestion de patrimoine, mais également les investisseurs institutionnels comme vous le découvrirez au fil de votre lecture.
Lendix est une plateforme de prêts aux TPE et PME. Lendix est une émanation d’123Venture, première société de gestion de capital-investissement dédiée aux investisseurs privés avec plus de 1.2 milliard d’actif sous gestion et 60.000 clients.
Société basée à Paris et dirigée par Olivier Goy, fondateur d’123Venture, Lendix a pour principaux actionnaires ses dirigeants, le fonds Partech Ventures et Weber Investissements.
Lendix permet :
- aux investisseurs particuliers et professionnels d’employer de manière utile et rentable leur épargne en facilitant le financement de l’économie réelle ;
- aux TPE et PME de trouver de nouvelles sources de financement simples et efficaces en complément des banques.
Recréer des places de cotation en pleine désintermédiation du financement des entreprises est un enjeu de taille. Notre analyse révèle que 671 PME et ETI non cotées ont un profil financier et actionnarial idéal pour être candidates à une cotation. Cela représente une capitalisation totale de 52Md€, ce qui augmenterait la capitalisation boursière des PME et ETI françaises de 50%. Ceci permettrait d’offrir en France un marché de la cotation des PME et ETI équivalent au marché anglais.
AEFE2014 - Discours de Josep Sanroma, DG Institut Català de FinancesPME Finance
2ème Assises Européennes du Financement des Entreprises
Lyon, 22 avril 2014
Discours Josep R. Sanromà, DG de l’Institut Catalan de Finances (Barcelone)
2nd EUROPEAN CONVENTION SME FINANCE
Lyon, 22th April 2014
Speech of Joseph R. Sanromà, CEO of Institut Català de Finances (Barcelona)
Rapport sur le financement des PME-PMI et ETI en France
Avril 2011
Par l’Observatoire du financement des entreprises
L’Observatoire regroupe des représentants des entreprises, des banques, des assureurs, des sociétés financières ainsi que des acteurs publics du financement et notamment les principaux pourvoyeurs de statistiques publiques.
La présidence de l’Observatoire revient à la Médiation du Crédit et la Direction générale du Trésor est rapporteur des travaux.
Les principales sources ont été fournies par la Banque de France et par l’INSEE.
L’Observatoire a adopté une méthode de travail fondée sur le recensement, la sélection puis l’examen des données afin d’en tirer les principaux enseignements comme de mesurer leurs limites.
Les analyses de l’Observatoire se focalisent ainsi sur les PME-PMI et sur les ETI qui dépassent certains seuils statistiques (crédits > à 25 000 euros par banque et par entreprise et structures bilancielles > à 750 000 euros).
http://www.mediateurducredit.fr/site/Actualites/Remise-du-rapport-2010-de-l-Observatoire-du-financement-des-entreprises-a-Madame-Christine-LAGARDE-Ministre-de-l-Economie-des-Finances-et-de-l-Industrie#
L’Intelligence Stratégique dans le contexte général de l’économie wallonneVINCIT SPRL - STRATEGY
Petit topo, destiné entre autres à nos amis français, expliquant brièvement quelle place devrait occuper l'Intelligence Stratégique (IS) au sein du monde économique wallon.
Le Financement des PME (étude PME Finance)PME Finance
Découvrez les premières pages de l'étude de l'Observatoire des Entrepreneurs de PME Finance sur Le Financement des PME, à paraître au mois d'octobre chez Les Echos Etudes
Le financement participatif des entreprisesPME Finance
14/02/2014. A Bercy, lors d'une conférence intitulée "Faire de la France le pays pionnier du financement participatif", la Ministre Fleur Pellerin a présenté l'assouplissement du cadre réglementaire du "crowdfunding" en France. Ce fut l'occasion de présenter la pré-étude de PME Finance sur le sujet.
L'étude réalisée par CM Economics et AltaValue fait le point sur les PME françaises pouvant prétendre dès aujourd'hui à une cotation en Bourse. 60% d'entre-elles sont situées en région.
Rapport de l'Observatoire des Entrepreneurs de PME Finance, en partenariat avec CM Economics et AltaValue.
Jamais les petites et moyennes valeurs de la Bourse de Paris n’ont bénéficié de tant d’attentions. Très immédiatement, lesquelles sont éligibles au PEA-PME ? A terme, lesquelles présentent le meilleur potentiel ? Le PEA-PME, que PME Finance avait présenté en 2011, présente ainsi déjà un premier effet positif : il a mobilisé l’attention des investisseurs et des financiers sur un segment jusque-là délaissé de la Bourse de Paris. L’Observatoire des Entrepreneurs - PME Finance, en partenariat avec Altavalue, a déterminé une liste de quelque 900 sociétés, moitié cotées (que nous publions ici) et moitié non cotées, qui devraient bénéficier en priorité des nouveaux apports de fonds. Si son succès se confirme, et que 5 à 9 milliards d’euros viennent à s’investir sur Euronext B, C et Alternext d’ici à fin 2017, le PEA-PME commencera à redresser le principal déséquilibre du financement des PME : une Bourse deux fois plus petite que le capital-investissement, et pourtant chargée d’offrir des « sorties » aux investisseurs en capital. Peu étonnant, dès lors, que les start-up au plus grand potentiel, comme Critéo, aillent se coter outre-Atlantique.
Le PEA-PME peut faire de la place de Paris la Bourse la plus liquide d’Europe pour les PME-ETI. Ce faisant, il posera les fondements d’un nouvel outil de financement du Mittelstand européen. Il deviendra alors une place de marché d’une profondeur sans égale, pour offrir aux start-up et PME à potentiel une réelle alternative de cotation face aux grandes places américaines. Ce « Nasdaq européen » pourra financer des PME avec des levées de plusieurs dizaines, voire centaines, de millions d’euros, plutôt que quelques millions d’euros comme aujourd’hui. Dans cet esprit, PME Finance propose trois actions :
- Remédier à la fragmentation des marchés, qui nuit à la visibilité et l’attractivité des PME-ETI.
- Relancer la constitution d’une Bourse européenne des entrepreneurs. La fusion des places générales en Europe est un sujet difficile et sensible, pour des raisons de souveraineté nationale, de contrôle et de gouvernance.
- Filtrer les sociétés pour renforcer la base des investisseurs. Le PEA-PME favorisera la multiplication des introductions en Bourse et attirera de nouveaux investisseurs vers les PME-ETI.
Liste des valeurs éligibles au PEA-PMEjeanrognetta
Le PEA-PME devrait générer, si les estimations du Financement des PME en 2014 se révèlent justes, 7 à 13 milliards d’euros d’encours pour les PME-ETI d’ici à fin 2017. Cet apport, s’il double la liquidité effectivement la liquidité des PME-ETI en Bourse, transformera l’ensemble de la chaîne de financement des PME par les sorties qu’il offrira aux investisseurs dans les entreprises non cotées.
Le succès de la mesure, qui connaîtra son coup d’envoi effectif en février, dépendra avant tout de la croissance des entreprises qui bénéficieront des investissements. Pour cela, il est crucial que les investisseurs puissent faire les choix les plus avisés possibles,
En rendant publique la première liste des entreprises éligibles, nous tâchons de contribuer à la diffusion très large des données disponibles, à destination des épargnants et souscripteurs français aussi bien que des investisseurs étrangers, qui pourront ainsi trouver un intérêt nouveau pour les valeurs moyennes hexagonales.
Lendix - Le livre blanc du financement participatifLendix
« La finance participative : quand les particuliers deviennent des banquiers » est une étude réalisée par Lendix. Cette étude vise à dresser un panorama de la finance participative et plus particulièrement de l’industrie des plateformes de prêts. Cette étude a aussi l’ambition d’inventorier les grands enjeux qui attendent cette industrie en France et les conditions indispensables à son succès. Cette étude concerne, certes, les investisseurs particuliers et les professionnels de la gestion de patrimoine, mais également les investisseurs institutionnels comme vous le découvrirez au fil de votre lecture.
Lendix est une plateforme de prêts aux TPE et PME. Lendix est une émanation d’123Venture, première société de gestion de capital-investissement dédiée aux investisseurs privés avec plus de 1.2 milliard d’actif sous gestion et 60.000 clients.
Société basée à Paris et dirigée par Olivier Goy, fondateur d’123Venture, Lendix a pour principaux actionnaires ses dirigeants, le fonds Partech Ventures et Weber Investissements.
Lendix permet :
- aux investisseurs particuliers et professionnels d’employer de manière utile et rentable leur épargne en facilitant le financement de l’économie réelle ;
- aux TPE et PME de trouver de nouvelles sources de financement simples et efficaces en complément des banques.
Recréer des places de cotation en pleine désintermédiation du financement des entreprises est un enjeu de taille. Notre analyse révèle que 671 PME et ETI non cotées ont un profil financier et actionnarial idéal pour être candidates à une cotation. Cela représente une capitalisation totale de 52Md€, ce qui augmenterait la capitalisation boursière des PME et ETI françaises de 50%. Ceci permettrait d’offrir en France un marché de la cotation des PME et ETI équivalent au marché anglais.
AEFE2014 - Discours de Josep Sanroma, DG Institut Català de FinancesPME Finance
2ème Assises Européennes du Financement des Entreprises
Lyon, 22 avril 2014
Discours Josep R. Sanromà, DG de l’Institut Catalan de Finances (Barcelone)
2nd EUROPEAN CONVENTION SME FINANCE
Lyon, 22th April 2014
Speech of Joseph R. Sanromà, CEO of Institut Català de Finances (Barcelona)
Rapport sur le financement des PME-PMI et ETI en France
Avril 2011
Par l’Observatoire du financement des entreprises
L’Observatoire regroupe des représentants des entreprises, des banques, des assureurs, des sociétés financières ainsi que des acteurs publics du financement et notamment les principaux pourvoyeurs de statistiques publiques.
La présidence de l’Observatoire revient à la Médiation du Crédit et la Direction générale du Trésor est rapporteur des travaux.
Les principales sources ont été fournies par la Banque de France et par l’INSEE.
L’Observatoire a adopté une méthode de travail fondée sur le recensement, la sélection puis l’examen des données afin d’en tirer les principaux enseignements comme de mesurer leurs limites.
Les analyses de l’Observatoire se focalisent ainsi sur les PME-PMI et sur les ETI qui dépassent certains seuils statistiques (crédits > à 25 000 euros par banque et par entreprise et structures bilancielles > à 750 000 euros).
http://www.mediateurducredit.fr/site/Actualites/Remise-du-rapport-2010-de-l-Observatoire-du-financement-des-entreprises-a-Madame-Christine-LAGARDE-Ministre-de-l-Economie-des-Finances-et-de-l-Industrie#
L’Intelligence Stratégique dans le contexte général de l’économie wallonneVINCIT SPRL - STRATEGY
Petit topo, destiné entre autres à nos amis français, expliquant brièvement quelle place devrait occuper l'Intelligence Stratégique (IS) au sein du monde économique wallon.
ALTARES, spécialiste de l'information sur les entreprises, publie chaque trimestre son étude sur les défaillances d'entreprises en France.
#ALTARESDEFA
Diaporama utilisé par Olivier de Wasseige, administrateur-délégué de l'Union wallonne des entreprises, lors du webinaire qu'il a animé pour le Forum financier, le 30 octobre 2020.
Depuis 1994, l'État et la Caisse des Dépôts ont lancé une dizaine de plans, de programmes, de structures destinés à soutenir la création et la croissance des entreprises françaises, et notamment des petites. Et en y consacrant toujours plus de capitaux. Mais sans jamais vraiment évaluer les résultats.
Veille économique. Covid-19 : impacts sur l'économie du nouveau pays de Lorie...AudéLor
Inscrite au programme de travail d’AudéLor, la fonction de veille économique stratégique est menée dans le cadre d’un partenariat entre les directions Veille et études économiques et Appui aux entreprises et Innovation.
Cette veille est basée sur les connaissances d’AudéLor sur le tissu économique du territoire, sur un traitement de données statistiques ainsi que sur une revue de presse (nationale, régionale, spécialisée…).
La 9e édition des Assises nationales des délais de paiement et des financements s'est tenue le 10 novembre 2022 pour aborder l'enjeu national que constitue les délais de paiement et les financements pour l'ensemble des acteurs économiques.
Un constat est tiré de l'impact géopolitique, énergétique, de l'inflation et de la LME sur la situation nationale des délais de paiement.
Elle est devenue conjoncturelle et/ou structurelle selon la taille des entreprises.
Exonérations fiscales : La face cachée des conventions d’établissements aux C...KAMARDINE SOULE ALI
Exonérations fiscales : La face cachée des conventions d’établissements aux Comores
Alors que d’autres affaires (Conventions d’établissement Telma, Lafarge etc.) viennent récemment confirmer la regèle de la culture d’exonérations fiscales qui s’est installée aux Comores, nous publions un premier article d’une série d’articles sur les flux financiers illicites et l’évasion fiscale écrits par Kamardine Soulé dans le cadre du programme «La Richesse des Nations » de la Fondation Thomson Reuters en collaboration avec Al-watwan Presse Edition et l’Initiative Comores 4.0.
La deuxième et dernière partie de cette enquête (« Exonérations : Un manque-à-gagner pour le financement des secteurs vitaux» paraitra également dans Watwan’Eco vendredi prochain.
Pour le cas des Comores, l’enquête est orientée sur l’impact des exonérations fiscales. Ces exonérations se sont étendues à presque tous les secteurs d’activité et sont accordées de façon discrétionnaire dans le cadre de conventions d’établissements signées entre l’État et les entreprises étrangères ou à travers des agréments donnés aux sociétés locales.
Quand certaines multinationales auraient fait appel à des cabinets spécialisés pour cacher leurs magots dans les paradis fiscaux, d’autres sociétés présentes dans les pays en développement abusent de l’incrédulité ou profitent de la complicité de certains politiques pour signer des conventions opaques, toujours dans le but de faire de l’optimisation fiscale en échappant aux lois locales en vigueur.
A ce jour, il est impossible de connaitre le nombre de conventions signées. Selon l’aveu même d’un rapport du Fonds monétaire international (Fmi) intitulé «Réforme du système fiscal : Les étapes à franchir», en date de mai 2015. L’opacité qui règne au niveau des gros investissements étrangers régis par les lois spéciales reste le principal défi à relever.
Pour ce qui est des agréments prévus par le code des investissements, selon le directeur général de l’Agence nationale pour la promotion des investissements affirme que mille entreprises auraient été enregistrées et deux cent quatre-vingt projets auraient bénéficié de ces fameux agréments neuf ans après la mise en application, en 2007, du nouveau code, censé booster les investissements dans le pays. A l’en croire, «le code a permis seulement la multiplication des hôtels-restaurants, des boulangeries, des fabriques des vedettes de pêche et des entreprises de bâtiments et de travaux publics, surtout à Anjouan». En un mot comme en mille, l’exonération fiscale est à l’investissement «la maladie dont elle prétend être le traitement».
suivre ces liens : https://goo.gl/maVTTV
https://goo.gl/Hs5Nm4
Barographe du pays de Lorient n°29. AudéLor, février 2019AudéLor
Outil de connaissance du pays de Lorient, le Barographe propose chaque semestre des synthèses d'études réalisées par AudéLor, ainsi que des éléments de conjoncture économique et une revue de presse.
Au sommaire de ce numéro :
ÉCONOMIE / Sphère productive
Zoom sur l'économie productive du Nouveau pays de Lorient, qui s'avère plurielle et riche de diversité
ÉCONOMIE / Centralités
État des lieux du tissu commercial des centres-villes et centres-bourgs en 2018
SOCIO-DÉMOGRAPHIE / Revenus
Le niveau de revenus du Nouveau pays de Lorient est bon relativement à la province
ÉCONOMIE / Zones d'activités
Gros plan sur les 5 zones d'activités maritimes et portuaires de Lorient Agglomération
ÉCONOMIE / Impact UBS
Démonstration par les chiffres : l'Université Bretagne Sud est un atout pour le Morbihan
HABITAT / Bilan du PLH
Le Programme local de l'habitat de Lorient Agglomération atteint ses objectifs en première année
Altares et AlphaValue ont associé leurs savoir-faire pour créer AltaValue, un socle de connaissance unique sur les PME et les ETI françaises. Les perspectives, valorisations et notations sont construites de sorte à produire une information neutre, offrant ainsi un nouveau repère aux professionnels du financement des PME-ETI.
Bpifrance Le Lab 69e enquete PME - juillet 2019Bpifrance
Les perspectives d’emploi et d’investissement des PME restent solides malgré l’anticipation d’une activité moins dynamique en 2019, confirmant l’inflexion observée lors de la précédente enquête. Les PME sont confiantes pour 2020, mais les exportatrices et les innovantes semblent davantage craindre les risques liés au contexte international incertain.
Semper Gestion : Confidentialité assurée pour ses clients. Le gérant de fortune genevois Semper obtient en 2011 la certification ISO 27001 qui garantit ses bonnes pratiques en matière de sécurité de l’information. Cette même année, la société indépendante ouvre une antenne à Shanghai et engage une gérante chinoise à Genève. «L’objectif n’est pas d’élargir notre clientèle sur ce marché, mais de saisir des opportunités d’investissement», souligne le directeur général Grégoire Vaucher. Avec environ 2 milliards de masse sous gestion, Semper a annoncé l’ouverture d’un bureau à Londres dans les douze prochains mois.
POINT FORT: «DES CONTACTS PRIVILÉGIÉS NATIONAUX ET INTERNATIONAUX POUR TOUS NOS MANDATS.»
Similaire à Synthèse Rapport sur l'évolution des PME 2013 (20)
Une année marquée par une forte croissance de l’activité innovation, de l'accompagnement des entreprises dans leur décarbonation et les financements liés à la réindustrialisation.
CREATION_INFOGRAPHIE_LEVEE DE FONDS_A4_V2_Plan de travail 1.pdfBpifrance
Un pacte d'associés est un document indispensable en cas de levée de fonds. Cette infographie vous explique les points de vigilance à adopter dans un pacte d'associés et détaille les clauses qui intéressent les investisseurs et les fondateurs.
CREATION_INFOGRAPHIE_LEVEE DE FONDS_A4_V2_Plan de travail 1.pdfBpifrance
Un pacte d'associés est un document indispensable en cas de levée de fonds. Cette infographie vous explique les points de vigilance à adopter dans un pacte d'associés et détaille les clauses qui intéressent les investisseurs et les fondateurs.
Le guide méthodologique du pitch comprend :
- des conseils pratiques sur : l'art de savoir pitcher efficacement, le pouvoir du storytelling, les messages à délivrer, les questions de l'auditoire, les 5 postures clés à adopter, etc.,
- 3 plans types de pitch : court, intermédiaire, long,
- les étapes de conception pour chaque type de pitch,
- des exemples illustrés de diaporamas.
Les modèles de pitch decks
Nous avons conçu 3 formats de pitch decks qui correspondent à 3 contextes de présentation de projet :
- un pitch deck format court de 5 minutes pour pitcher auprès des jurys d’un concours de pitch, marathon pitch, elevator pitch, etc.,
- un pitch deck format intermédiaire de 7 à 12 minutes pour pitcher auprès des jurys des comités de sélection d’un incubateur, des programmes d’accompagnement spécifiques (accélérateurs, appels à projet, l’Institut du mentorat entrepreneurial, etc).
- un pitch deck format long de 15 à 20 minutes pour pitcher lors d’un entretien avec un comité d’agrément de prêt d’honneur, d’un rendez-vous bancaire, d’une session de levée de fonds (business angel, fonds d’investissement, etc.).
Vous pouvez modifier et personnaliser nos modèles de pitch decks à votre guise.
Le guide méthodologique du pitch comprend :
- des conseils pratiques sur : l'art de savoir pitcher efficacement, le pouvoir du storytelling, les messages à délivrer, les questions de l'auditoire, les 5 postures clés à adopter, etc.,
- 3 plans types de pitch : court, intermédiaire, long,
- les étapes de conception pour chaque type de pitch,
- des exemples illustrés de diaporamas.
Les modèles de pitch decks correspondent à 3 contextes de présentation de projet :
- un pitch deck format court de 5 minutes pour pitcher auprès des jurys d’un concours de pitch, marathon pitch, elevator pitch, etc.,
- un pitch deck format intermédiaire de 7 à 12 minutes pour pitcher auprès des jurys des comités de sélection d’un incubateur, des programmes d’accompagnement spécifiques (accélérateurs, appels à projet, l’Institut du mentorat entrepreneurial, etc).
- un pitch deck format long de 15 à 20 minutes pour pitcher lors d’un entretien avec un comité d’agrément de prêt d’honneur, d’un rendez-vous bancaire, d’une session de levée de fonds (business angel, fonds d’investissement, etc.).
Vous pouvez modifier et personnaliser nos modèles de pitch decks à votre guise.
Chaque année, Bpifrance agit auprès des entreprises, à chaque étape de leur développement. En 2022, Bpifrance a déployé 34,9 Md€ de soutiens financiers et 31,9 Md€ de garanties export auprès des TPE-PME et ETI françaises.
Un livre pour retracer les 10 ans de Bpifrance en réponse aux grands défis de transformation de l'économie française, et de mettre en évidence ses effets mesurables.
Le guide méthodologique du pitch comprend :
- des conseils pratiques sur : l'art de savoir pitcher efficacement, le pouvoir du storytelling, les messages à délivrer, les questions de l'auditoire, les 5 postures clés à adopter, etc.,
- 3 plans types de pitch : court, intermédiaire, long,
- les étapes de conception pour chaque type de pitch,
- des exemples illustrés de diaporamas.
L’impact des 10 premières années de l’action Bpifrance sur l’économie françai...Bpifrance
Ce rapport propose une rétrospective de l’action de Bpifrance depuis sa création en 2013 en s’attachant à discuter de ses effets mesurables sur l’économie française. Il revient sur les grandes lignes d’action et la façon dont elles se sont adaptées aux grands défis de transformation de l’économie française. Il discute enfin de leurs résultats sur le tissu des entreprises, de la TPE-PME à l’ETI et grande entreprise.
Ce rapport propose une rétrospective de l’action de Bpifrance depuis sa création en 2013 en s’attachant à discuter de ses effets mesurables sur l’économie française. Il revient sur les grandes lignes d’action et la façon dont elles se sont adaptées aux grands défis de transformation de l’économie française. Il discute enfin de leurs résultats sur le tissu des entreprises, de la TPE-PME à l’ETI et grande entreprise.
Rédigé par Bpifrance Création, ce guide pratique décrit une à une les étapes de la création d’entreprise, de la naissance de l'idée au démarrage de l’activité. Vous y trouverez les informations essentielles à connaître pour élaborer votre projet dans de bonnes conditions.
Au sommaire :
- La naissance de l'idée : où trouver l'idée ? De l'idée au projet
- L'élaboration du projet : l'étude commerciale, l'étude financière, l'étude juridique
- Le lancement des opérations : sur le plan financier, sur le plan juridique, sur le plan organisationnel, sur le plan commercial
- Le démarrage de l'activité : s'organiser, suivre l'évolution de votre entreprise, les principes de gestion de base à observer
Cybermalveillance.gouv.fr, groupement d’intérêt public qui assiste les victimes de cyberattaques et Bpifrance partenaire des entreprises, puiblient un guide pratique adapté aux entrepreneurs afin de leur donner les clefs pour se prémunir du risque de cyberattaques et les aider à savoir y faire face.
Une performance financière remarquable : le résultat net 2022 estimé est de 1,5 Md€, avec une contribution remarquable des portefeuilles de Bpifrance Participations de 1,3 Md€ dans un environnement macroéconomique difficile.
Infographie : quel statut juridique choisir pour mon entreprise ?Bpifrance
Bpifrance Création met à votre disposition cette infographie qui présente les principales formes juridiques et leurs incidences aux niveaux social et fiscal.
Elle se décompose en deux parties : créer seul ou à plusieurs.
Principales mesures de la LFSS pour 2023.pdfBpifrance
La loi de financement de la sécurité sociale (LFSS) pour 2023 a été publiée au Journal officiel du 23 décembre dernier. Le Conseil constitutionnel a validé son parcours parlementaire dans une décision en date du 20 décembre 2022.
La loi de finances pour 2023 a introduit, modifié ou aménagé un certain nombre de mesures fiscales. Créateurs et repreneurs d'entreprise, retrouvez dans votre boîte à outils la synthèse des principales mesures de la loi de finances.
1. PME2013RAPPORTSUR
L’ÉVOLUTIONDESPME
DEPUIS 2005, À LA DEMANDE DES POUVOIRS PUBLICS, L’OBSERVATOIRE DES PME PUBLIE UN
RAPPORT ANNUEL SUR L’ÉVOLUTION DES PME, AUJOURD’HUI ÉLARGI AUX ETI. CONÇU DE
FAÇON COLLABORATIVE AVEC DES CONTRIBUTEURS PUBLICS ET PRIVÉS DE HAUT NIVEAU,
CET OUVRAGE DE RÉFÉRENCE RASSEMBLE DE MULTIPLES DONNÉES POUR DÉCRIRE
L’ACTIVITÉ DE CES ENTREPRISES. EN LES INSCRIVANT DANS LA DURÉE, IL PERMET D’EN
COMPARER, ANNÉE APRÈS ANNÉE, LES ÉVOLUTIONS.
SYNTHÈSE
DE L’ÉDITION 2013
Quatre temps forts structurent
cette édition
L’édition 2013 se caractérise par quatre temps forts. Le
premier, consacré aux principales évolutions, revient
sur la démographie des PME et des ETI et leur poids
économique. Le second concerne les problématiques
financières propres à ces catégories d’entreprise.
Nouveauté 2013, un chapitre est ensuite intégralement
dédié à la recherche et à l’innovation. Enfin, le « Point
de vue » aborde, cette fois-ci, les dynamiques écono-
miques territoriales et présente les nouvelles straté-
gies régionales en cours d’élaboration.
Une version numérique enrichie en ligne
Pour la deuxième année consécutive, l’Observatoire a
souhaité donner une dimension supplémentaire à cet
ouvrage avec un format numérique, non seulement
enrichi de nombreuses analyses et données complé-
mentaires, mais aussi interactif.
Les évolutions générales des pme et des eti
en france
La légère récession observée fin 2012, qui s’étend dé-
but 2013, est ressentie par la plupart des entreprises.
Les TPE et les PME, en particulier, s’attendent à une
érosion de leur activité, ce qui les conduit à anticiper un
recul des effectifs, conséquence d’une situation finan-
cière qui se dégrade.
Le ralentissement d’activité est moins marqué chez les
PME et les ETI internationalisées, soutenues par des
perspectives positives de croissance externe qu’auto-
rise une capacité d’investissement dans l’ensemble
préservée.
Un nombre de création d’entreprises stable
du fait des auto-entrepreneurs
En raison du grand nombre d’auto-entrepreneurs, la
majorité des créations (95 %) n’accueille aucun salarié.
“En moyenne
les entreprises
emploient
2,9 salariés,
l’Industrie affichant le
niveau le plus élevé
avec 4 salariés.
2. 02
OSEO•PME 2012
La moyenne des entreprises employeuses s’établit à
2,9 salariés, l’Industrie affichant le niveau le plus élevé
avec 4 salariés.
Stabilisé à 550 000 en 2012, le nombre de créations
d’entreprise ne se maintient qu’en raison de l’attrait
toujours vif pour le statut d’auto-entrepreneur (+ 5 %).
Les Activités immobilières accusent une baisse sen-
sible des créations (- 11 %), tandis que l’Information et
la communication figurent parmi les secteurs les plus
dynamiques (+ 7 %).
Progressivement, la part des femmes créatrices d’en-
treprise individuelle augmente pour s’établir à hauteur
de 38 %, soit 4 points de plus qu’il y a dix ans.
92 000 emplois salariés supprimés en 2012
Les TPE et PME représentent près de la moitié des
effectifs salariés et les ETI près du quart.
En 2012, les unes et les autres ont accusé un recul
de l’emploi et, si l’Industrie préserve ses effectifs, la
Construction, où les PME sont fortement représentées,
souffre. Globalement, l’emploi se replie de 0,6 %. Ce
n’est probablement pas étranger au fait que ces PME
et ETI, qui portent l’essentiel des emplois, obtiennent,
à 57 %, l’ouverture d’une procédure de redressement
judiciaire, soit 26 points de pourcentage de plus que la
moyenne des entreprises.
Les PME toujours majoritairement bénéficiaires
des marchés publics
Avec près de 100 Md€, les marchés publics constituent
en 2011 un attrait pour un segment de PME et d’ETI so-
lides, avec une valeur ajoutée et des effectifs nettement
supérieurs à la moyenne de leur secteur.
Elles emportent 43 % du montant des marchés de l’État
et 63 % de celui des collectivités territoriales. Ces der-
nières attribuent toutefois près de deux tiers de leurs
marchés en nombre aux PME, dont 41 % à des PME
locales, qui profitent ainsi de l’effet de proximité.
Les défaillances demeurent élevées
La sinistralité a été revue à la hausse en 2012, sans
toutefois revenir au niveau de crise de 2009. Les PME
et les ETI demeurent très exposées à la défaillance
dans presque toutes les régions, sauf en Bretagne et
en Franche-Comté où elle est en recul par rapport à
2011. Le secteur de la Construction est le plus affecté
avec 29 % des défaillances.
La suppression du code 040 dans le fichier Fiben de la
Banque de France (signalant un dirigeant ayant connu
une défaillance d’entreprise depuis trois ans) participe
d’une volonté générale de ne pas stigmatiser l’échec ;
la remontée du nombre de redressements judiciaires
aux dépens des liquidations va dans le même sens.
Une situation financière qui s’érode
Le taux de marge chute et les investissements
fléchissent
Toutes les PME sont affectées par la réduction de l’acti-
vité qui pèse sur leur rentabilité et réduit sensiblement
leur taux d’épargne. Les efforts et gains de producti-
vité ne permettent pas de couvrir l’alourdissement
des charges et la valeur ajoutée s’en ressent. Même si
l’exportation tire encore certaines PME, elle se stabilise
à un peu moins de 10 % de leur chiffre d’affaires, soit 2
fois moins que la moyenne des entreprises.
Conséquence d’une forte prudence quant aux pers-
pectives d’activité, les chefs d’entreprise freinent leurs
investissements dans tous les secteurs. Le niveau des
dettes s’en trouve stabilisé. Globalement, les dispari-
tés intersectorielles se creusent : la Construction, le
Transport et le Commerce accusent les plus lourdes
baisses d’activité, l’Industrie manufacturière, quant à
elle, fléchit à l’exportation.
Les trésoreries, au mieux, se stabilisent
Sous l’effet conjugué de la progression des stocks et
de la contraction du crédit interentreprises, les besoins
en fonds de roulement augmentent. Les trésoreries se
stabilisent, en niveau moyen, mais la large dispersion
des données fait ressortir des situations très contras-
tées. Les PME les moins solvables se fragilisent encore
et le nombre de PME dont la capacité nette d’autofinan-
cement est négative croît, après deux années de baisse.
Ainsi, alors que l’endettement bancaire tend à se re-
plier, moins semble-t-il, par un défaut d’offre de crédit
que par une demande faible, les crédits de trésorerie
sont quant à eux en croissance, malgré un taux de refus
plus important.
Des levées de fonds qui portent la marque
de l’action publique
Les capitaux propres des PME se renforcent modéré-
ment, essentiellement par intégration des résultats.
L’ouverture de leur capital reste marginale, alors que
l’offre est tonique pour des tickets moyens.
Le capital-investissement français, leader européen en
nombre d’entreprises, demeure toutefois faible en vo-
lume investi : les 6,1 Md€ injectés dans les entreprises
en 2012 ne représentent que les deux tiers des inves-
tissements de 2011.
La collecte de fonds est elle aussi en recul de 22 %,
conséquence du très sensible retrait (– 78 % depuis
2008) des levées de fonds en provenance des banques
et compagnies d’assurance. Ce retrait est compensé
en partie seulement par les particuliers (environ 25 %
du total) et par le secteur public qui joue ici pleinement
02
Bpifrance•PME 2013
63 %
du montant des
marchés publics
des collectivités
territoriales ont été
passés avec des PME.
3. son rôle contracyclique : Bpifrance atteint ainsi, sur la
dernière décennie, un record historique en 2012 avec
2,2 Md€ levés. La France garde de ce fait une dyna-
mique de levée de fonds supérieure à la moyenne euro-
péenne, notamment sur les fonds de moins de 200 M€.
Quant à la collecte des fonds communs de placement
dans l’innovation (FCPI), elle se réduit régulièrement
depuis 2007, alors que le niveau d’investissement se
poursuit à un bon niveau, très supérieur à l’exigence
fiscale de 60 % de valeurs mobilières d’entreprises in-
novantes. Les réinvestissements représentent plus des
deux tiers des montants en jeu, illustrant la volonté des
FCPI d’accompagner les PME dans la durée.
Mutation du financement de l’économie
et foisonnement des initiatives
Alors que les introductions de PME et d’ETI sur
Alternext et les compartiments B et C d’Euronext ont
chuté de près de 50 %, les sources alternatives de
financement, telles que les crédits obligataires, ont
connu un développement inédit. Les fonds d’investis-
sement, par exemple Micado, suivis d’autres initiatives
issues des banques et des compagnies d’assurance,
ont financé 22 « grosses » PME et ETI grâce à des titres
obligataires.
Le lancement d’EnterNext, Bourse dédiée aux PME et
aux ETI, l’annonce du PEA-PME ou encore la mise en
place d’un cadre législatif autour du financement parti-
cipatif (crowdfunding), autant d’initiatives qui attestent
que les Pouvoirs publics ont compris la nécessité de
proposer aux PME un financement fluide et diversifié
tout au long de leur cycle de vie.
Comparaison internationale du financement
des PME
Avec la seconde édition de son tableau de bord de
l’accès des PME au financement, désormais élargi à
25 pays, l’OCDE a complété son analyse qui s’attache à
la période 2007/2011, très marquée par la dégradation
économique.
Malgré l’assouplissement des conditions monétaires,
les conditions d’accès au crédit, dont les PME sont for-
tement tributaires, se sont durcies. Le financement en
fonds propres a, lui aussi, été touché, bien que les taux
de croissance du capital-risque soient très contrastés
(par exemple, + 80 % au Danemark contre – 80 % au
Portugal).
Les défaillances d’entreprises ont été enregistrées à
la hausse dans la plupart des pays, entraînant le ren-
forcement des mesures conjoncturelles de soutien aux
entreprises les plus fragiles, les systèmes de garantie
de crédit étant généralement les outils les plus massi-
vement mobilisés.
La reprise amorcée en 2010 a été stoppée par la crise
des dettes souveraines de l’été 2011, qui a affecté les
taux d’intérêt de sorte que le tableau d’ensemble ap-
paraît très morose et que le resserrement du crédit
comme la mise en œuvre des exigences de Bâle III ne
devraient guère être favorables aux PME, ni au finance-
ment de l’innovation.
C’est précisément pour contrer ce risque que les
programmes Horizon 2020 et COSME ont été mis en
place par l’Union européenne. Ils rassemblent une
série de mesures en faveur de l’accompagnement
des PME de croissance ou innovantes, complétant
les subventions par de nouveaux instruments de
financement à risque, notamment le Risk-Sharing
Instrument (RSI). Ce système de garantie, auquel
Bpifrance et d’autres établissements financiers
ont accès sur ressources de la Banque européenne
d’investissement (BEI) permet de fournir des prêts
aux PME de moins de 499 salariés. Grâce à cette
mesure pilote, de nombreux projets de RDI trouve-
ront plus aisément des financements.
L’innovation coopérative et l’international,
sources incontournables de croissance
Les PME portent la progression des dépenses
de R&D…
Les travaux de R&D des PME et des ETI représentent,
avec 18 Md€ en 2011, les deux tiers des dépenses in-
ternes de R&D des entreprises. Les PME sont détermi-
nantes dans leur progression : elles contribuent à elles
seules aux deux tiers de leur croissance sur 2008-2010
(3,2 % sur 4,5 % au total).
Depuis sa réforme de 2008, le crédit d’impôt recherche
(CIR) est devenu le premier dispositif de financement
public de R&D. Les PME en sont les principales béné-
ficiaires en nombre (88 %), mais ne comptent que pour
31 % dans les 5,2 Md€ attribués à ce titre en 2011.
Les pôles de compétitivité jouent toujours un rôle at-
tractif vis-à-vis des PME : 8 nouveaux membres sur
10 sont en effet des PME. Elles y trouvent les plates-
formes favorables au développement de leurs partena-
riats et de leur internationalisation.
En 2012, les ETI se distinguent par un fort dynamisme
en matière de propriété intellectuelle, alors que le
nombre de brevets déposé par les PME stagne. Elles
sont aussi les plus nombreuses à demander des exten-
sions à l’étranger, posture cohérente avec leur stratégie
internationale affirmée.
Selon un flux stabilisé, 550 nouvelles entreprises béné-
ficient chaque année du statut fiscal de jeune entre-
prise innovante (JEI), qui permet notamment de réduire
le coût des personnels de R&D et innovation, générale-
ment très qualifiés.
03
Bpifrance•PME 2013
“Les systèmes de
garantie de crédits
ont été largement
utilisés par les États
de l’OCDE pour
soutenir leurs PME.
4. … mais sont dans la moYenne eUropéenne
poUr leUr capacité d’innovation
Si elles restent timides pour leurs investissements ma-
tériels, les PME françaises conservent une dynamique
d’innovation soutenue, comparable à la moyenne euro-
péenne. Elles se démarquent par un attrait pour les
innovations organisationnelles et la coopération active
avec leurs fournisseurs, plus qu’avec les clients.
Dopées, comme ailleurs en Europe, par un soutien
public très présent, les PME françaises introduisent
plus de produits nouveaux que leurs homologues
européennes, grâce à des activités de R&D conduites
d’abord en interne.
Pour autant, le principe d’écosystème de l’innovation,
fondé sur les échanges, la coopération entre acteurs et
la qualité de l’accompagnement à la fois professionnel
et personnalisé, est reconnu comme un facteur déter-
minant dans les trajectoires de croissance des TPE,
PME et ETI.
le nombre de pme exportatrices s’accroÎt
Les entreprises de moins de 20 salariés contribuent
de façon significative à la croissance du nombre
de PME exportatrices en 2012, alors même que le
nombre d’exportateurs de plus de 250 salariés est
stable. Caractérisé par un fort renouvellement (un
quart chaque année), le vivier des PME exportatrices
s’oriente en 2012 vers les zones hors Europe, notam-
ment les marchés américains et asiatiques, principa-
lement grâce aux produits pharmaceutiques et aux
livraisons aéronautiques.
des dYnamiQues territoriaLes en évoLution
La crise a accentué les disparités régionales. Elle a
également été l’occasion de confirmer que l’économie
réelle, largement déterminée par des facteurs micro-
économiques liés à la localisation territoriale, était
décisive pour la compétitivité des entreprises. En ce qui
concerne les PME, elle est également venue confirmer
le clivage Nord-Sud habituellement constaté et son
recoupement avec la localisation de l’Industrie.
Dans ce contexte, l’avantage concurrentiel des terri-
toires peut et doit donc être influencé positivement par
des politiques publiques proactives.
C’est ainsi que le concept de spécialisation intelligente
est progressivement apparu comme pertinent et adap-
té pour élaborer, avec tous les acteurs concernés, un
cadre stratégique régional à haute valeur ajoutée pour
une croissance fondée sur l’innovation.
Ce cadre européen sera obligatoire à partir de 2014
pour les États membres et les régions qui prévoient
d’investir des fonds structurels dans des actions focali-
sées sur la recherche, l’innovation et l’adoption des TIC.
L’Observatoire des PME remercie l’ensemble
des contributeurs de ce Rapport 2013:
RAPPORT PUBLIÉ PAR BPIFRANCE,
JANVIER 2014, 272 PAGES.
PRIX: 30€
ISBN: 978-2-11-009611-1
Diffusion: La Documentation française
Pour acheter le Rapport PME 2013
• www.ladocumentationfrancaise.fr
Pour consulter sa version numérique
enrichie
• www.bpifrance.fr/rpme2013
RAPPORT PUBLIÉ PAR BPIFRANCE,
JANVIER 2014, 272 PAGES.
PRIX: 30€
ISBN: 978-2-11-009611-1
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COMMERCE
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• MINISTÈRE DE
L’ENSEIGNEMENT
SUPÉRIEUR ET DE LA
RECHERCHE (DGRI)
• MINISTÈRE DU
REDRESSEMENT
PRODUCTIF (DGCIS)
• OCDE (CENTRE POUR
L’ENTREPRENEURIAT,
LES PME ET LE
DÉVELOPPEMENT
LOCAL)
Bpifrance694002S/janvier2014
04
Bpifrance•PME 2013
“Les PME
exportatrices
s’orientent davantage
en 2012 vers des
zones hors Europe,
notamment les
marchés américains
et asiatiques.