L'étude réalisée par CM Economics et AltaValue fait le point sur les PME françaises pouvant prétendre dès aujourd'hui à une cotation en Bourse. 60% d'entre-elles sont situées en région.
Recréer des places de cotation en pleine désintermédiation du financement des entreprises est un enjeu de taille. Notre analyse révèle que 671 PME et ETI non cotées ont un profil financier et actionnarial idéal pour être candidates à une cotation. Cela représente une capitalisation totale de 52Md€, ce qui augmenterait la capitalisation boursière des PME et ETI françaises de 50%. Ceci permettrait d’offrir en France un marché de la cotation des PME et ETI équivalent au marché anglais.
Le financement participatif des entreprisesPME Finance
14/02/2014. A Bercy, lors d'une conférence intitulée "Faire de la France le pays pionnier du financement participatif", la Ministre Fleur Pellerin a présenté l'assouplissement du cadre réglementaire du "crowdfunding" en France. Ce fut l'occasion de présenter la pré-étude de PME Finance sur le sujet.
L’Observatoire des Entrepreneurs – PME Finance présente l’édition 2015 de son étude annuelle « Le financement des PME, vers la désintermédiation ? ».
Conçu cette année sur un support allégé, ce document a principalement pour but de rassembler de façon opérationnelle les chiffrages de nombreux autres observatoires ou organisations de PME. En 2015, l’étude annuelle de PME Finance est organisée en trois parties :
- les sources des financements : l’épargne des ménages et les fonds publics nationaux et européens alimentent-ils mieux les PME ?
- les canaux des financements : comment évoluent les financements des PME en fonds propres, en quasi fonds propres, et en dette ?
- les emplois des financements : comment les PME utilisent-elles leurs financements (trésorerie, investissements, etc.) et quelle est leur situation financière ?
Le Financement des PME (étude PME Finance)PME Finance
Découvrez les premières pages de l'étude de l'Observatoire des Entrepreneurs de PME Finance sur Le Financement des PME, à paraître au mois d'octobre chez Les Echos Etudes
Constituant une part essentielle du fond de commerce des banques, et n’ayant pas accès facile à d’autres sources de financement (le marché boursier, le marché de capital risque), les Petites et Moyennes Entreprises (PME) se trouvent en face de la banque en tant que seule source de financement de leurs projets. Pourtant l’accès au crédit semble difficile pour celles ci.
Recréer des places de cotation en pleine désintermédiation du financement des entreprises est un enjeu de taille. Notre analyse révèle que 671 PME et ETI non cotées ont un profil financier et actionnarial idéal pour être candidates à une cotation. Cela représente une capitalisation totale de 52Md€, ce qui augmenterait la capitalisation boursière des PME et ETI françaises de 50%. Ceci permettrait d’offrir en France un marché de la cotation des PME et ETI équivalent au marché anglais.
Le financement participatif des entreprisesPME Finance
14/02/2014. A Bercy, lors d'une conférence intitulée "Faire de la France le pays pionnier du financement participatif", la Ministre Fleur Pellerin a présenté l'assouplissement du cadre réglementaire du "crowdfunding" en France. Ce fut l'occasion de présenter la pré-étude de PME Finance sur le sujet.
L’Observatoire des Entrepreneurs – PME Finance présente l’édition 2015 de son étude annuelle « Le financement des PME, vers la désintermédiation ? ».
Conçu cette année sur un support allégé, ce document a principalement pour but de rassembler de façon opérationnelle les chiffrages de nombreux autres observatoires ou organisations de PME. En 2015, l’étude annuelle de PME Finance est organisée en trois parties :
- les sources des financements : l’épargne des ménages et les fonds publics nationaux et européens alimentent-ils mieux les PME ?
- les canaux des financements : comment évoluent les financements des PME en fonds propres, en quasi fonds propres, et en dette ?
- les emplois des financements : comment les PME utilisent-elles leurs financements (trésorerie, investissements, etc.) et quelle est leur situation financière ?
Le Financement des PME (étude PME Finance)PME Finance
Découvrez les premières pages de l'étude de l'Observatoire des Entrepreneurs de PME Finance sur Le Financement des PME, à paraître au mois d'octobre chez Les Echos Etudes
Constituant une part essentielle du fond de commerce des banques, et n’ayant pas accès facile à d’autres sources de financement (le marché boursier, le marché de capital risque), les Petites et Moyennes Entreprises (PME) se trouvent en face de la banque en tant que seule source de financement de leurs projets. Pourtant l’accès au crédit semble difficile pour celles ci.
Synthèse Rapport sur l'évolution des PME 2013 Bpifrance
Le « Rapport sur l'évolution des PME » est une publication annuelle de l'Observatoire des PME, piloté par Bpifrance.
Pour en savoir plus : http://www.bpifrance.fr/actualites/publications_etudes/observatoire_des_pme/rapport_sur_l_evolution_des_pme
Rapport de l'Observatoire des Entrepreneurs de PME Finance, en partenariat avec CM Economics et AltaValue.
Jamais les petites et moyennes valeurs de la Bourse de Paris n’ont bénéficié de tant d’attentions. Très immédiatement, lesquelles sont éligibles au PEA-PME ? A terme, lesquelles présentent le meilleur potentiel ? Le PEA-PME, que PME Finance avait présenté en 2011, présente ainsi déjà un premier effet positif : il a mobilisé l’attention des investisseurs et des financiers sur un segment jusque-là délaissé de la Bourse de Paris. L’Observatoire des Entrepreneurs - PME Finance, en partenariat avec Altavalue, a déterminé une liste de quelque 900 sociétés, moitié cotées (que nous publions ici) et moitié non cotées, qui devraient bénéficier en priorité des nouveaux apports de fonds. Si son succès se confirme, et que 5 à 9 milliards d’euros viennent à s’investir sur Euronext B, C et Alternext d’ici à fin 2017, le PEA-PME commencera à redresser le principal déséquilibre du financement des PME : une Bourse deux fois plus petite que le capital-investissement, et pourtant chargée d’offrir des « sorties » aux investisseurs en capital. Peu étonnant, dès lors, que les start-up au plus grand potentiel, comme Critéo, aillent se coter outre-Atlantique.
Le PEA-PME peut faire de la place de Paris la Bourse la plus liquide d’Europe pour les PME-ETI. Ce faisant, il posera les fondements d’un nouvel outil de financement du Mittelstand européen. Il deviendra alors une place de marché d’une profondeur sans égale, pour offrir aux start-up et PME à potentiel une réelle alternative de cotation face aux grandes places américaines. Ce « Nasdaq européen » pourra financer des PME avec des levées de plusieurs dizaines, voire centaines, de millions d’euros, plutôt que quelques millions d’euros comme aujourd’hui. Dans cet esprit, PME Finance propose trois actions :
- Remédier à la fragmentation des marchés, qui nuit à la visibilité et l’attractivité des PME-ETI.
- Relancer la constitution d’une Bourse européenne des entrepreneurs. La fusion des places générales en Europe est un sujet difficile et sensible, pour des raisons de souveraineté nationale, de contrôle et de gouvernance.
- Filtrer les sociétés pour renforcer la base des investisseurs. Le PEA-PME favorisera la multiplication des introductions en Bourse et attirera de nouveaux investisseurs vers les PME-ETI.
Baromètre de l'attractivité de la France 2013 France : Dernier appelChristophe Robinet
Résultats de l'étude Ernst and Young 2013
Alors que l’Europe n’enregistre, dans un contexte économique et financier pourtant mouvementé, qu’un léger fléchissement des implantations internationales, la France accuse un net recul, non seulement en termes d’implantations (471 projets d’implantation en 2012, en diminution de 13%), mais aussi, et surtout, en termes d’emplois créés (-20%).
Les facteurs susceptibles d’expliquer cette perte de vitesse sont connus : faible compétitivité, inquiétudes des investisseurs quant aux perspectives de croissance ou à l’instabilité fiscale, posture attentiste doublée d'un effet retard de la crise…
Synthèse Rapport sur l'évolution des PME 2013 Bpifrance
Le « Rapport sur l'évolution des PME » est une publication annuelle de l'Observatoire des PME, piloté par Bpifrance.
Pour en savoir plus : http://www.bpifrance.fr/actualites/publications_etudes/observatoire_des_pme/rapport_sur_l_evolution_des_pme
Rapport de l'Observatoire des Entrepreneurs de PME Finance, en partenariat avec CM Economics et AltaValue.
Jamais les petites et moyennes valeurs de la Bourse de Paris n’ont bénéficié de tant d’attentions. Très immédiatement, lesquelles sont éligibles au PEA-PME ? A terme, lesquelles présentent le meilleur potentiel ? Le PEA-PME, que PME Finance avait présenté en 2011, présente ainsi déjà un premier effet positif : il a mobilisé l’attention des investisseurs et des financiers sur un segment jusque-là délaissé de la Bourse de Paris. L’Observatoire des Entrepreneurs - PME Finance, en partenariat avec Altavalue, a déterminé une liste de quelque 900 sociétés, moitié cotées (que nous publions ici) et moitié non cotées, qui devraient bénéficier en priorité des nouveaux apports de fonds. Si son succès se confirme, et que 5 à 9 milliards d’euros viennent à s’investir sur Euronext B, C et Alternext d’ici à fin 2017, le PEA-PME commencera à redresser le principal déséquilibre du financement des PME : une Bourse deux fois plus petite que le capital-investissement, et pourtant chargée d’offrir des « sorties » aux investisseurs en capital. Peu étonnant, dès lors, que les start-up au plus grand potentiel, comme Critéo, aillent se coter outre-Atlantique.
Le PEA-PME peut faire de la place de Paris la Bourse la plus liquide d’Europe pour les PME-ETI. Ce faisant, il posera les fondements d’un nouvel outil de financement du Mittelstand européen. Il deviendra alors une place de marché d’une profondeur sans égale, pour offrir aux start-up et PME à potentiel une réelle alternative de cotation face aux grandes places américaines. Ce « Nasdaq européen » pourra financer des PME avec des levées de plusieurs dizaines, voire centaines, de millions d’euros, plutôt que quelques millions d’euros comme aujourd’hui. Dans cet esprit, PME Finance propose trois actions :
- Remédier à la fragmentation des marchés, qui nuit à la visibilité et l’attractivité des PME-ETI.
- Relancer la constitution d’une Bourse européenne des entrepreneurs. La fusion des places générales en Europe est un sujet difficile et sensible, pour des raisons de souveraineté nationale, de contrôle et de gouvernance.
- Filtrer les sociétés pour renforcer la base des investisseurs. Le PEA-PME favorisera la multiplication des introductions en Bourse et attirera de nouveaux investisseurs vers les PME-ETI.
Baromètre de l'attractivité de la France 2013 France : Dernier appelChristophe Robinet
Résultats de l'étude Ernst and Young 2013
Alors que l’Europe n’enregistre, dans un contexte économique et financier pourtant mouvementé, qu’un léger fléchissement des implantations internationales, la France accuse un net recul, non seulement en termes d’implantations (471 projets d’implantation en 2012, en diminution de 13%), mais aussi, et surtout, en termes d’emplois créés (-20%).
Les facteurs susceptibles d’expliquer cette perte de vitesse sont connus : faible compétitivité, inquiétudes des investisseurs quant aux perspectives de croissance ou à l’instabilité fiscale, posture attentiste doublée d'un effet retard de la crise…
2ème Livre Blanc de l'innovation dans l'Assurance : Des secteurs porteurs identifiés pour les 10 prochaines années
Créé et labellisé par le ministre de l'Économie, de l'Industrie et de l'Emploi en juillet 2007, le Pôle de compétitivité mondial FINANCE INNOVATION a pour principale mission de faire émerger et de soutenir les projets innovants et/ou de recherche à forte valeur ajoutée, contribuant au développement de l'emploi et de la compétitivité de l'industrie financière française.
Dans le cadre de cette mission, le pôle FINANCE INNOVATION et les membres de sa filière Assurance publie le 2ème livre blanc de « L'INNOVATION DANS L'ASSURANCE », dont l'objectif est de sensibiliser les chefs d'entreprise, les professionnels et les académiques aux domaines d'innovation jugés prioritaires.
Depuis 1994, l'État et la Caisse des Dépôts ont lancé une dizaine de plans, de programmes, de structures destinés à soutenir la création et la croissance des entreprises françaises, et notamment des petites. Et en y consacrant toujours plus de capitaux. Mais sans jamais vraiment évaluer les résultats.
« Levées de fonds, mode d’emploi », pour tout savoir sur comment mener à bien un tour de table. Vous pourrez y retrouver notamment des témoignages de chefs d’entreprise qui vous livrent leurs précieux conseils …
France Digitale x EY French Tech Barometer 2023sjcobrien
France Digitale, Europe's largest association of startups and investors, and EY have published their 2023 edition of the barometer on the economic and social performance of startups, carried out by interviewing over 500 French startups in the summer of 2023. In a period of economic uncertainty, these figures are all the more important for objectifying and making visible the performance and resilience of French startups.
Ce livret propose un panorama de l'édition 2015 des Perspectives de l'OCDE sur l'entreprise et la finance.
Pour plus d'informations sur le rapport :
http://www.oecd.org/daf/oecd-business-finance-outlook.htm
La Fédération luxembourgeoise des start-up a envoyé une lettre ouverte au ministre de l'Economie, Franz Fayot, pour se plaindre des aides, dans le cadre de la crise du Covid-19.
Pour visionner le replay du webinar en vidéo, rendez vous ici : https://youtu.be/0sIXnjbbMvA
Depuis plusieurs mois, Anaxago s'emploie à élargir sa gamme d'opportunités d'investissement mises en ligne. Il nous paraissait impossible de ne pas proposer de SCPI, un des placements préférés des français !
Nous avions initialement choisi une offre réduite à trois SCPI correspondant à nos critères de sélection (strictes, vous commencez à nous connaître), vos nombreuses demandes pour des investissements rémunérateurs mais avec plus d'impact sociétal nous a conduit à ajouter deux SCPI à notre sélection :
L'une, Kyaneos Pierre, est résolument tournée vers la transition écologique avec une politique de réhabilitation énergétique d'immeubles de logement, et met le bien-être du locataire au coeur de ses engagements, sans pour autant négliger le rendement grâce à une stratégie qui se concentre sur des actifs de taille modeste généralement peu adressés par les SCPI.
La seconde, Primovie, a choisi de consacrer ses investissements à la santé et l'éducation dans une stratégie d'alignement avec le besoin croissant de soins médicaux spécialisés et la diversification géographique des infrastructures étudiantes. Une thèse en accord avec nos convictions sur les fondamentaux du marché de l'immobilier et la résilience de ces deux verticales d'investissement.
Nous avons le plaisir de recevoir les dirigeants de ces deux SCPI : Antoine Depigny (Directeur du développement de PREIM) et Jérémie Rouzaud (Fondateur Kyaneos) pour ce premier webinar dédié au sujet.
Au programme :
Notre méthode de sourcing pour les SCPI chez Anaxago Patrimoine ( Nous avons retenu 5 SCPI sur 180 SCPI )
Notre conviction, et les thématiques que nous préconisons ( Santé / éducation / résidentiel )
Interventions de Kyanéos ( résidentiel ) et de PREIM ( Primovie ) pour présenter leurs convictions de marché
Exemples et cas pratiques
Session de Questions Réponses
Le webinar était animé par Étienne Rouvière, Directeur de la Relation Investisseur chez Anaxago.
Similaire à Les PME, les régions et la Bourse (20)
1. Les PME, les régions, la Bourse
Analyse des données entre le 23 et le 28 février 2015
www.altavalue.fr
@altavalue
www.cm-economics.com
@cmeconomics
2. L’amendement Fromentin adopté par la loi Macron a remis au gout du jour la problématique des places de
cotations régionales, mortes de leur belle mort il y a une vingtaine d’année au profit d’une architecture
électronique centralisée. Alors que la mobilité est à l’œuvre dans tous les secteurs économiques, jouer la carte
de la proximité a tout d’un pari ambitieux… Constituer un tel réseau ne peut se faire qu’en minimisant le risque
d’exécution et en optimisant le coût d’accès pour l’investisseur. En pleine désintermédiation du financement des
entreprises, l’enjeu est colossal. Notre analyse révèle que 671 PME et ETI aujourd’hui non cotées ont un profil
financier et actionnarial idéal être candidates à une introduction en bourse, ce qui représente au total une
capitalisation totale de 52Md€. Cela augmenterait la capitalisation boursière totale des PME et ETI françaises
de 50%.
Les PME, les régions, la bourse
Un potentiel de 52md€ de capitalisation,
quelle organisation ?
Un potentiel de 52 Md€ de capitalisation
A partir des différents critères posés sur les fondamentaux économiques et financiers des PME
et ETI françaises, les résultats de notre étude retiennent 671 entreprises (294 PME et 377 ETI)
pouvant prétendre aujourd’hui à une cotation en bourse. Ceci représente un potentiel de
financement en capital par le marché de plus de 50 md€ :
- 2/3 de ces entreprises sont basées en Région (hors Ile de France), en tête desquelles : les
régions Rhône-Alpes (106 PME ou ETI pour une capitalisation de 8,9md€), Alsace-Lorraine &
Champagne-Ardenne (60 PME ou ETI pour 4,3 md€), et Nord-Pas-de-Calais-Picardie (45
PME ou ETI pour 3,15 md€);
- Ces entreprises offrent un potentiel de développement important. Leur taux
d’investissement de 24% par rapport à l’Ebidta est largement supérieur à la moyenne
nationale tandis qu’elles sont très nettement orientées à l’international : 58% sont présentes
à l’export, 20% réalisent plus de 50% de leur chiffre d’affaires hors de France;
- 95% de ces entreprises sont notées « Investment Grade » et présentent ainsi des profils
de risque tout à fait acceptables et potentiellement supportables par des investisseurs
particuliers.
294
PME
377
ETI
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2
LES PME, LES RÉGIONS, LA BOURSE
MARS 2015
3. 50Md€ de potentiel de financement par le marché boursier, c’est essentiellement :
- Un moyen de répondre aux besoins récurrents de financement en Fonds propres des PME et
ETI françaises. Réalisées sur 5 ans, ces nouvelles cotations impliqueraient un flux annuel
supplémentaire de financement par le marché de 10 md€. A titre de comparaison, c’est
l’équivalent des investissements réalisés aujourd’hui en moyenne chaque année par le capital
investissement en fonds propres non cotés;
- Un moyen de dynamiser et de rendre concurrentiel le marché de fonds propres cotés en
France. Amener à plus de 130 mds € la capitalisation boursière totale d’environ 1 millier de
PME et ETI françaises (80 md€ aujourd’hui pour 331 entreprises), c’est offrir ainsi :
- un marché de la cotation équivalent à celui du marché anglais (617 entreprises et
154 md€) et largement devant le marché allemand (316 entreprises et 70 md€);
- Un intérêt plus grand pour le PEA-PME qui fête ses 1 an d’existence avec moins de
400M€ de collecte, bien en deçà des attentes.
Les conditions de succès
Depuis la crise financière de 2008, orienter l’épargne des ménages vers le financement des PME
et des ETI, est une option appréciée de tous, sauf des ménages… De multiples initiatives
gouvernementales sont allées dans ce sens (EnterNext, PEA PME, Crowdfunding…).
Agir en région, à l’image des CCI, c’est miser sur la multiplication des structures et ainsi
embarquer un risque opérationel ce qui n’est jamais opportun de faire supporter à un
investisseur. Cependant, la nouvelle carte des régions doit permettre de faire émerger des zones
économiques de taille critique et ainsi réduire un différentiel entre région qui pour le moment
tirerait l’ensemble du procédé vers le bas.
Néanmoins, ancrage régional ou pas, certaines questions demeurent :
• Les épargnants sont-il prêts ?
• Les entreprises y verront-elles un intérêt ?
• Quel degré d’indépendance pour chaque place de cotation ?
Transformer l’épargnant en investisseur
L’épargnant français n’aime pas le risque, il n’est pas un investisseur. Opérer une telle
transformation soulève plusieurs interrogations :
- Quel est le profil de l’épargnant susceptible de pouvoir augmenter son appétit pour le risque ?
- Quel programme pédagogique lui faut-il pour maîtriser le concept d’investissement en capital ,
notamment coté, dans une entreprises locale ?
- Le cadre fiscal français est-il définitivement nocif pour la prise de risque chez l’épargnant ?
Finalement, transformer l’épargnant en investisseur, relève d’avantage de l’accompagnement
que de la seule mise en place de bourses régionales. Par conséquent, le rôle des acteurs
financiers locaux (banques, assurances, CGPI …) est crucial.
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LES PME, LES RÉGIONS, LA BOURSE
MARS 2015
4. Réconcilier les entreprises avec la bourse
Il pourrait paraitre surprenant de vouloir créer des places de cotation à l’échelon régional, alors
que la tendance est, pour un certain nombre d’entreprises, de sortir de la cote compte tenu :
- des coûts qu’une cotation engendre et des obligations réglementaires qu’elle impose en
terme de communication et de publications des comptes, dont on sait que la plupart des PME
surtout, ne sont pas outillées pour.. Se faire coter en bourse implique pour beaucoup
d’entreprises de recruter un « Investor Relation Officer », ne agence de communication
financière, de prévoir des « roadshows » tout en ayant au préalable construit une « equity
story », …
- de la faible liquidité actuelle du marché des valeurs PME qui les pousserait à se corneriser si
elles n’ont pas de stratégie claire de communication à destination du marché;
Réconcilier les entreprises avec le marché, c’est poser la question de l’accompagnement des
PME et ETI vers la cotation et après la cotation. Confier une telle mission à chaque place
financière exigera un cahier des charges précis et homogène pour chaque partie prenante si l’on
souhaite ne pas désavantager tel ou tel.
Enfin cela suppose également de faire évoluer la réglementation vers une simplification des
obligations nécessaires pour l’accès à une cotation.
Ressusciter l’écosystème et l’analyse financière des PME et ETI
Assurer le succès de bourses régionales, c’est disposer d’un écosystème local complet,
fonctionnant de concert : listing sponsor, analystes, relations investisseurs, agence de
communication et média financier spécialisé.
Les enjeux liés à la couverture des valeurs cotées par les analystes financiers sont désormais
connus mais ne sont toujours pas adressés :
- Les expertises en terme de notation et de valorisation sont aujourd’hui quasi-inexistantes, or
drainer de l’épargne exige un accès simplifié à ce type d’information qualitatives et
quantitatives.
- La couverture actuelle par les analystes des valeurs PME est déjà bien insuffisante. A ce jour,
55% des valeurs cotées sur le périmètre d’EnterNext ne sont suivies par aucun analyste;
12 places financières mais un seul opérateur
« Mettre en place un outil de circuit courts de financement régional » n’implique pas
nécessairement des places de cotations dissociées au niveau de chaque région qui pourraient
s’avérer contre-productives sachant :
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LES PME, LES RÉGIONS, LA BOURSE
MARS 2015
5. - Qu’il faut limiter le risque d’exécution, problématique à laquelle la centralisation des ordres
sur une même place paraît être la meilleure réponse.
- Que pour financer localement de l’expansion à l’international (plus de la moitié des
entreprises candidates exporte), cela implique que l’entité qui va gérer la bourse locale ait une
capacité de promotion active de la côte, alignée avec le besoin principal des émetteurs
(« chasser en meute à l’international »).
- Que multiplier les opérateurs, conduirait à perdre en visibilité pour les émetteurs et
probablement à offrir un service inégal aux entreprises et aux investisseurs selon les régions;
- Qu’il ne faut pas fermer la porte aux investisseurs non régionaux, voir aux investisseurs
internationaux en multipliant des places régionales dissociées qui empêchent d’accéder au
même endroit à l’ensemble de l’univers investissable.
Segmenter les rôles
Reste enfin la question délicate du/des opérateurs qui vont faire émerger ces nouvelles bourses
régionales. L’exposé des motifs de l’amendement Fromentin évoque les acteurs régionaux
(régions et métropoles) avec l’aide de la CDC et la BPI qui pourrait assurer l’animation, en
partenariat avec un acteur professionnel, avec régulation AMF :
- La création d’un écosystème viable passe par la segmentation des rôles où chaque acteur
assure les missions pour lesquelles il dispose d’un avantage comparatif. L’ensemble des
associations, places financières ou autres, oeuvrant pour un meilleur financement des PME et
ETI doit pouvoir être partie prenante au projet.
- Surtout, le projet qui semble devoir être porté par les autorités publiques soulève la question
de la prise de contrôle publique qui peut paraitre surprenante alors que la majorité des places
boursières significatives sont privées, avec un savoir faire établi. Confier la gestion des
bourses régionales à l’Etat, au sens large, implique par ailleurs des dépenses publiques
supplémentaires alors que le débat porte sur la réduction des déficits.
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LES PME, LES RÉGIONS, LA BOURSE
MARS 2015
Conclusion
Rapprocher les investisseurs des entreprises, à travers la création de « places de cotation régionales », pourrait
donc contribuer aux besoin de financement des entreprises à hauteur d’environ 50md€.
Comme toujours lorsqu’il s’agit de projets nationaux à forte coordination, le risque opérationnel est élevé. Par
conséquent, multiplier les intervenants et les architectures n’est sans doute pas la meilleure option ; sachant que
gagner la confiance des épargnant/investisseurs ne peut se faire qu’avec l’apport de professionnels aux
références solides, c’est-à-dire internationales.
C’est également à l’Etat d’investir en s’impliquant pour créer les règles nécessaires au bon fonctionnement d’un
écosystème regroupant les acteurs privés compétents. Ecouter les professionnels reste comme toujours le
meilleur point de départ.
Miser sur la proximité alors que la mobilité devient le maître mot, est certes ambitieux mais les vertus d’une
présence locale restent incontestables, à condition que les interlocuteurs soient à la hauteur.
6. Toulouse
2.26
Marseille
2.71
Bordeaux
2.88
Lyon
8.86
Dijon
1.32
Strasbourg
4.3
Paris
20.38
Lille
3.15
Caen/Rouen
1.26
Rennes
1.76
Nantes
1.33
Orléans
2.45
PME ETI Candidates EnterNext Classement Instances
Région / Capi en Md € Nb Capi nb Capi Nb Capi Nb Capi nb Capi locales
Alsace-Lorraine-Champagne-Ardenne 29 1,96 31 2,34 60 4,3 11 3,15 3 3 *
Auvergne-Rhône-Alpes 41 2,91 65 5,95 106 8,86 43 8,28 2 2 *
Bourgogne-Franche-Comté 7 0,36 10 0,96 17 1,32 6 1,1 12 11
Bretagne 8 0,4 20 1,36 28 1,76 3 1,52 8 9
Centre 11 0,88 16 1,57 27 2,45 9 7
Ile de France 105 7,91 131 12,47 236 20,38 1 1 *
Midi-Pyrénées-Languedoc-Roussillon 15 0,84 16 1,42 31 2,26 13 2,01 7 8
Nord-Pas de Calais-Picardie 16 0,85 29 2,3 45 3,15 5 1,1 4 4 *
Normandie 13 0,81 7 0,45 20 1,26 2 0,92 11 12
PACA 13 1 22 1,71 35 2,71 21 5,6 6 6 *
Pays de Loire 10 0,53 14 0,8 24 1,33 12 3,11 10 10 *
Poitou-Charentes-Aquitaine-Limousin 26 1,71 16 1,17 42 2,88 42 2,88 5 5 *
TOTAL 294 20,16 377 32,5 671 52,66 158 29,67
TOTAL (hors Ile-de-France) 189 12,25 246 20,03 435 32,28
2/3 du potentiel est en région
64% des entreprises potentiellement
candidates à une cotation ont leur siège
social en région. Elles représentant 61% de la
capitalisation totale potentielle. Quasiment
autant de PME que d’ETI
Hors Ile de France, les régions, Auvergne-
Rhône-Alpes, Alsace-Lorraine & Champagne-
Ardenne, et la région nord, offrent le plus fort
potentiel en nombre et capitalisation et
disposent déjà d’infrastructures locales sur
lesquelles s’appuyer (Lyon Place
Financière,…)
Une taille critique qui pose question pour les
régions, Bretagne, Pays de la Loire,
Normandie et Bourgogne- Franche-Comté,
en l’absence de structure centralisée
permettant de réduire les coûts.. Des régions
à fort potentielle en revanche dans le cadre
d’un rapprochement avec les régions
adjacentes.
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LES PME, LES RÉGIONS, LA BOURSE
MARS 2015
Capitalisation totale par région (en Md€)
7. Age des entreprises étudiées
Près de 75% des entreprises potentiellement
candidates à une cotation ont plus de 20 ans. Des
entreprises qui historiquement ne semblent ainsi
n’avoir jamais été séduites par les vertus de la
cotation et vers lesquelles l’effort de pédagogie et
d’accompagnement devra être particulièrement
important.
Les entreprises de moins de 10 ans, représentent
moins de 5% du total, (L’univers Altavalue exclu de
facto les entreprises de moins de 5 ans). Une
proportion logique alors que la cotation boursière
s’inscrit le plus souvent en France à la fin de la
chaine de financement en capital (love-money,
business Angels, capital-investissement) si bien que
le délai moyen de la création à la cotation est
largement supérieur à 10 ans
1%
3,20%
21%
43,30%
31,50%
de 5 à 8 ans 9 - 10 ans 11 - 20 ans 21- 40 ans + de 40 ans
84% des entreprises pouvant être candidates à
une cotation présentent une capitalisation
potentielle inférieure à 100M€. De quoi élargir très
nettement l’univers des PME cotées alors
qu’aujourd’hui 64% des PME et ETI cotées en
France (hors capitalisation inférieure à 40M€) ont
une capitalisation supérieure à 100M€.
Répartition des capitalisations
52%
19%
12% 14%
4%
15%
12%
8%
22%
42%
40-59M€ 60-79M€ 80-99M€ 100-199M€ 200M€ et +
Candidates Cotation (671 entreprises)
Cotées sur EnterNext (331 entreprises)
Des entreprises candidates essentiellement industrielles puis familiales
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Répartition des actionnaires des entreprises éligibles à une cotation
Note : Une même entreprise peut avoir plusieurs actionnaires de type différents55%
20%
8% 7% 7%
2% 1%
Entreprises
industrielles
Entreprises
financières
Capital
investissement
Investisseurs
Institutionnels
Personnes
physiques
Entités
publiques
Employés,
administrateurs…
8. 28% 30% 30% 28% 27%
24%
2010 2011 2012 2013 2014 2015
Taux d’investissement (en % de l’Ebitda)
Un taux d’investissement en baisse depuis 2012 mais
avec 24% de l’Ebitda, c’est 11% de plus que celui de
l’ensemble des entreprises françaises de la base
Altavalue.
20,50%
21,30%
21,70%
20,50%
2010 2011 2012 2013
Evolution moyen du taux moyen d’export (% du C.A.)
Des entreprises fortement exportatrices : 58% sont
présentes à l’export contre seulement 33% pour
l’ensemble des entreprises de l’univers. Près de 20%
réalisent plus de 50% de leur CA à l’export et près de
10% réalisent entre 25% et 50% de leur CA à l’export.
81% 79% 80% 88% 95% 95%
2010 2011 2012 2013 2014 2015
Evolution du taux d'investment grade (>= à BB)
2,4%
31,1%
42,8%
18,8%
2,8% 0,9% 0,9% 0,3%
AA A BBB BB B CCC CC C
Répartition des Rating 2015 des entreprises potentiellement
candidates à une cotation
Un taux d’investissement et un taux d’export très supérieurs à la moyenne nationale
95% des entreprises étudiées sont Investment Grade, +14% depuis 2010
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A la faveur du mouvement de reconstitution des
fonds propres et de réduction des dettes
financières, les entreprises potentiellement
candidates à une cotation, ont vu leur notation
moyenne très fortement progressé depuis 2011.
Cette progression est plus marquée que pour
l’ensemble des entreprises de la base AltaValue
(+10% depuis 2010 du nombre d’entreprises en
catégorie Investment Grade).
AltaValue applique aux PME et ETI les notations
indépendantes développées par AlphaValue.
Les PME & ETI sont jugées selon les mêmes critères
financiers que les entreprises cotées., modulo l’effet
taille qui est pris en compte dans l’analyse ; à la fois
pour l’analyse quantitative et qualitative de chaque
entreprise.
9. Répartition par secteur PME ETI
Activités de support aux entreprises 20 38
Activités immobilières 47 40
Activités informatiques 3 3
Automobile 1 9
Autres 6 9
B to B Alimentaire 2 3
B to B Biens de conso 14 9
B to B Equipt & Industrie 8 24
Biens d'équipement 2 14
Chimie 32 33
Commerce de détail 5 8
Commerce de détail non alimentaire 9 12
Construction 24 30
Hardware 6 9
Hébergement, restauration et loisirs 13 5
Industrie du papier et du carton 0 2
Industrie manufacturière 1 7
Industrie Pharmaceutique 10 16
Industries alimentaires et boissons 16 21
Industries extractives et métallurgie 15 16
Media 10 17
Santé 18 39
Software 5 2
Telecoms 2 1
Transport et entreposage 15 20
Utilities 10 16
Total général 294 377
Répartition sectorielle : Prépondérance de l’immobilier et la chimie
0,11
0,18
0,32
0,32
0,52
0,66
0,72
0,75
1,11
1,25
1,26
1,41
1,72
1,87
1,92
2,25
2,28
2,37
2,98
3,20
3,26
3,37
3,46
4,30
5,22
5,87
Industrie du papier et du carton
Telecoms
Activités informatiques
B to B Alimentaire
Software
Industrie manufacturière
Commerce de détail
Automobile
Biens d'équipement
Hébergement, restauration et loisirs
Hardware
Autres
Commerce de détail non alimentaire
B to B Biens de conso
Utilities
B to B Equipt & Industrie
Media
Industries extractives et métallurgie
Industries alimentaires et boissons
Industrie Pharmaceutique
Transport et entreposage
Construction
Santé
Activités de support aux entreprises
Chimie
Activités immobilières
Répartition par capitalisation totale (en md€)
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10. Compléter la chaîne de financement en région
On compte lus de 4000 entreprises
(capitalisation de 40 M€ à 1Md€)
dans le portefeuille des seuls fonds
de capital développement et
transmission
Un peu plus de 1000 sorties des
fonds de capital investissement en
2013 mais seulement 6 par
introduction en bourse
126 entreprises potentiellement
candidates à une cotation comptent
un fonds d’investissement et/ou une
ou plusieurs institutions financières) à
leur capital
Toulouse
0,94 md€ (284) Marseille
0,77 md€ (212)
Bordeaux
0,93 md€ (284)
Lyon
2,04 md€ (544)
Dijon
0,17 md€ (106)
Strasbourg
0,57 md€ (195)
Paris
10,76 md€ (1.500)
Lille
0,81 md€ (251)
Caen/Rouen
0,37 md€ (133)
Rennes
0,58 md€ (184)
Nantes
0,64 md€ (299)
Orléans
0,14 md€ (119)
Répartition régionale des entreprises accompagnées
par le capital développement et le capital transmission français
(en nombre et en montants investis, stocks en md€*)
Note : 56 grandes entreprises sont inclues dans les chiffres
Source : AFIC et *estimations CM Economics pour les stocks
Type d’actionnaires financiers des entreprises potentiellement candidates à une cotation
Note : Une même entreprise peut avoir plusieurs actionnaires de type différents
98
88
38
26
19
Mutuelles & Fonds de
pensions
Entreprises financières Banques Entreprises de capital
investissement
Assurances
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11. Un potentiel pour concurrencer la place de Londres
Aujourd’hui, le marché de la cotation anglaise est
près de 2 fois supérieur aux marchés allemand et
Français pris séparément tant en nombre de PME
et ETI cotées que de capitalisation. Les
capitalisations moyennes sont logiquement
équivalentes sur les 3 marchés.
Univers coté dont la capitalisation est comprise entre 40m€ et 1md€
Royaume-Uni* Allemagne** France***
France
Candidates AltaValue
Nb de boîtes 617 316 331 671
Capitalisation 154 Md€ 70 Md€ 80 Md€ 52md€
Capitalisation moyenne 250 M€ 225 M€ 242 M€ 78m€
4
Répartition
500m€ et 1md€ 95 (15.4%) 36 (11.4%) 48 (14.5%) 1
200m€ et 500m€ 168 (27.2%) 80 25.3%) 87 (26.3%) 24 (3.5%)
100m€ et 200m€ 143 (23.2%) 85 (26.9%) 70 (3%) 94 (14%)
Entre 40m€ et 100m€ 340 (34,2%) 115 (36,4%) 126 (56,2%) 552 (82,5%)
Couverture analyste
Aucun analyste 38.4% 59.7% 54.7%
1 analyste 25.1% 14% 13.3%
A partir de 2 analystes 36.5% 26.3% 32%
Taux de couverture par plusieurs analystes
500m€ et 1md€ 59.3% 36.1% 28.7%
200m€ et 500m€ 52.9% 39.5% 44.3%
100m€ et 200m€ 34.2% 25% 32.4%
Entre 40m€ et 100m€ 14.2% 14.6% 16.8%
Sources : Bloomberg
* AIM + LES
** Deutsche Böerse + bourses régionales
*** Enternext France uniquement
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671 entreprises éligibles à la cotation et 52 mds €
de capitalisation supplémentaire, placerait la
France devant le Royaume-Uni en nombre de
PME et d’ETI cotées pour une capitalisation
équivalente.
12. < 1.5M€ (89%) > 1.5M€
1 million d’entreprises françaises publient leurs comptes
Nous ne retenons que celles ayant un C.A. > 1.5M€
140.000 PME-ETI
12.486
PME-ETI
VALORISATION
NEGATIVE
75.000 PME-ETI
Entreprises avec des comparables
Dernière date de clôture inférieure à 18 mois
Publication de l’ensemble des comptes depuis 5 ans
Elimination des valorisations négatives
Elimination des variations de résultats trop importantes
Univers Altavalue
Univers de référence utilisé pour l’étude
44.464
PME-ETI
VALORISATION
POSITIVE
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Répartition régionale de l’univers AltaValue Critères retenus pour déterminer
l’éligibilité à une cotation
Entreprises non filiale d’un grand groupe
Entreprise non filiale d’un groupe coté
Dette Nette / Ebitda < 6
Marge Ebidta > 2%
Chiffre d’affaires >5M€
Capex/Editda > 10%
Valorisation comprise entre 40 et 800M€
Sociétés ETI CA en Md€
Alsace Lorraine Champagne-Ardenne 3 064 114 7,74
Aquitaine – Poitou-Charentes - Limousin 4 765 131 6,07
Auvergne-Rhône-Alpes 9 089 309 14,88
Bourgogne – Franche-Comté 2 436 119 3,94
Bretagne 1 952 81 3,94
Centre 1 936 72 4,41
Ile de France 14 964 863 47,50
Midi-Pyrénées Languedoc-Roussillon 4 628 166 7,14
Nord-Pas de Calais - Picardie 3 913 137 7,79
Normandie 2 333 87 3,93
PACA 4 663 158 6,86
Pays de Loire 2 849 138 6,55
Total général 56 592 2 375 120,8
13. Outre sa capacité d’exportation, le tissu des PME et ETI se structure en filières à la tête desquelles se trouvent
des donneurs d’ordres dont l’activité est largement mondialisée. AltaValue permet de prendre en compte ces
signaux (taux, change, matières premières, énergie ….) afin d’observer les PME-ETI au rythme d’économies
ouvertes.
Parce que l’investissement se porte aussi sur les entreprises non cotées, Altares, acteur majeur de l’information sur les
entreprises, et AlphaValue, leader européen en recherche indépendante sur les actions, ont associé leurs savoir-faire pour
créer AltaValue, un socle de connaissance unique sur les PME et les ETI françaises.
AltaValue dispose de plusieurs dizaines de milliers de valorisations d’entreprises, actualisées mensuellement, fondées sur
des méthodes directement issues de l’univers des entreprises cotées (comparables, actualisation des cash-flows futurs), et
d’une connaissance très fine de l’ensemble des secteurs d’activité (500 codes d’activité suivis) et des régions françaises.
Les perspectives et valorisations sont construites de sorte à rendre accessible un prix de marché, neutre, offrant ainsi un
repère utile à l’ensemble des parties prenantes (Chef d’entreprise, expert-évaluateur, investisseur, conseiller financier,
banquier, partenaire sociaux, actionnaire …).
Grâce à l’apport du cabinet d’études CM Economics, les conclusions des différentes études AltaValue sont enrichies
d’une expertise macro-économique. Cette analyse d’un ensemble d’éléments économiques, permet de restituer les
résultats issus d’AltaValue, dans le contexte macro et conjoncturel.
A propos
Maxime Mathon
T. : 01 70 61 10 52
maxime.mathon@altavalue.fr
Contact Kristell Le Nadan
T. : 06 59 18 61 11
k.lenadan@cm-economics.com
Détails des informations financières
et légales (comptes, paiement,
défaillance …) sur les 100.000
entreprises dont le C.A. > 2M€
www.altares.fr
Construction de ratios sectoriels à
partir de la recherche réalisée par
25 analystes sur les 500
principales firmes cotées en
Europe
www.alphavalue.com
Etudes, analyses et recherches
économiques et prospectives.
www.cm-economics.com
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