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1  sur  16
UNIVERSITEIBN ZOHR
 ECOLENATIONALEDE COMMERCE DE GESTION
                            ET
                AGADIR




                        :
       ANNEEUNIVERSITAIRE 200s-2006




   POLYCOPIE : INTRODUCTION L'ECONOMIE
            I              A
                  (MISEANMAU)



RESPONSABLE COURS MR SADIKABDALLAH
          DU     :
P l :r rt c In M:rti èrc:
             rl

     Âxc rrol        Irr(rotluctiort
                                  génér'a lcDé lî n it io rl t c o n c c p (s lé sd c l: r s c ic n c c
                                            :              c                c                          lic o lo rr r i r ; r r c :
    Âxc rtn2 Lcs p.incil)âttxco't-:llrt s c llr p c ' s é c é c o lro llrirl' c
                                        d                                                            ;
    Âxc no3 Lcs :rgcrrt.s lcs fonctio rrs c o n o n riq t lc s
                       ct               é                                           I
    Axc rr04 Irrtroduction I rx arr:r11,5ç.5 ct Ma cr'-éc, rronr
                                        lH ic'o                 iq, c.s.



       x c n o l : In tro d u cti o n              érr ô r n lq I ) é f ir r it io nc t c o t t c c t lt s c lirs d e ln
                                                              :                                                                          crelrcc
   I l c o n o rn i q u e :

   A - Otlclouc.s
                dôlÏllitigtrssç t'a n p o r' lrrrtir la n o lio n rlc l' é c o , n o rn ic
                                                                                         ,

          Etymologiquement ternre<<
                                 le         Econot
   (nraison) < nomos> (lois ou règles), qu
              et                             ce
   offaires tle la mai.ron.En cffct, zîl'épôqrreik
   prcsquc fin du nroycn âg.), la ccllulcfanr
            la                -
   dcs règlcspréciscs(par cxcrnplc,lc partagcr
  n'étaientconsidérés    qu'en son scin. Il a fali
  Morrtchlcstierr   ajoute le nrot trpoli(ique> pot
  (écortomïe   politique..gestiondesaffaircsdc la cité).
  IJc nos jotrs, oll utilise alternativctrtcnt tcrnrcs: la .çcierrce
                                               lcs                    éconotrtique,   I,écortorrtic,
  l-'éc,otrctntie
               po[itiquc,l'analy';sécortontique, ...Cesappcllatiorrs,
                                                                   ploposées,lans contextes
                                                                                   cles
  cliflférerit.s, rclativctrtent mêtuesctrs.
               ont               le            Nou.s  préscnteru,rr,cin,l, clrrisuit, cer.tai'cs
                                                                       ce                      clc
  cesdéIinition.s plLrs
                   les     utilisées,

  4 .1 - Notion rle lt< étorronric  polit iq u c> :
          On   peut cornlllcncerpar définir t I'éconontiepotitique/) conrlc
                                                                                      la scieircer4e
 I'adnrinistratiotrdcs (( rcssourcel rdres )t. de l'<orgoni,ràrion   âc,r e.ffor.ts))
                                                                                    en      nrcttre cn
 ( valeur Ie ntonde >.                                                                 '1re
 Lcs besoitts I'ltonltlte
               cle          étarrt sans limitc, il s'agitd'utiliscrIesrcssourccs l?rçon
                                                                                  c.le      acléqrrate,
 ratiolrnellcpottr satislitit'cccs ltcsoirts.Miris ccs rcssor.llccs r-avoirlr.t lcr.t.a,
                                                                       ii                  lt: cttltilctl
 (machine)el le lravail (romnrc),              .sont à I'originc clc toutc procluctiop(lgricole ou
                                        .qui
 industriellc), sont rorcs. Il faut dotrc bicn gérer cettc larcté porrr évitcr tout évcntucl
gaspillage.    C'cst ce qtri justific le calcttl, i"r anticipations, prévisigpsdes
                                                                          lcs                  agcrrts
éconolniqucs    (producteurs,   consonunateurs,...)    avan[cl affcctcl lcur blclgct à u'e dipe'se
quclconque   .
Ccttcdéfirlitionmet att prcnticr planlc caraclàre      rare desres.tortrces pt-odrtctive.r; la rar.eté
                                                                                         car
a dc tout tcrtrps joué trn rôlc irnportartt dntrs vic écononriquc. pJlvoir a toujours lié à
                                                  la                  Lc                      été
la maîLrisc lactcur
            du          rarc.Danscc sens:




' S c ic t t c c c n s c rtt[l ld c c o ttttl ti s s l rtclc s
                :                c                         o rtrli cs l ' ûtutl c. rrscrrrbl r: corrrl ri ss:rrrcr:s i vcs trrt
                                                                       srrr          Ij       rl c               rcl rrl   ii  obj ct:
s c ic t t c cllnlu rc l l c ss c i c trc cls
              s                ,            trtn ta i rtes c i c ttces ^orrl
                                                            s,          qrri    porrrotrj ct corrl aîtrcestl i tTércrrts
                                                                                           dc           l                aspccts
                                                                                                                               dc
l' hor nr nc t d c l a s o c i é ti , o n l n rcI' h i s (o i rcl,i r soci ol ogi c,
               c                       c                                           ...
-   lessociétés prénéolithicytesavaient  pour principalespréoccupations ttounitttrc et la
                                                                             /a
      perpétttatiotn I'espèce,
                      de            Elles avaicnt adoptéccrtaines règlespour éviterde détruire
       la nature. Danscessociétés, pouvoir est lié à I'accès Ia suntie;
                                      le                       à
   -    Dans les sociétésnéolithiqrres,    qui sont sédentaires,I'homme se fxe et conquiert
       I'environnement. surplusse fornreet il est lié à la <<
                           Un                                     renter, (La terre e*' devenue
       ainsi le facteurrare danscessociétés)    ;
   -    Dans les sociétés industrielles,     c'est à dire les sociétés des ternps modernes,
       I'accumulation acquiert ur nivcau très élcvé, Dans ce nouveau contexte, lc facteur'
       n'est plus la terre mais /e capital.
Cependant   cettedéfinitionqui insistesur le caractèrc  rare des ressources productives fait
                                                                                         ne
pai réfererrce choix que doivent opérer les agents économiques.
                au                                                          D'où la deuxième
définition:
- L'économie politique est la sciencequi étudie Ie r contporlemenl       humainI en tant que
relntionentre les fins ct les moycnsÀ usogcsaltcrnnlifb.    Cettc définitionntct I'accentsur le
comportement I'homrne
                cle           qui choisit parmi lcs facteursrares qui peuventêtre affectésà
diveis emplois,à clifferentes productions,  ceux qui ltri paraissent plus appropriés, plus
                                                                   tes                 les
rentables, moins
           les         cotteux potrr réaliserunc production satisfaire bcsoin.Ainsi, /a
                                                              ou           un
rareté desres.çottrces inrposecl'cffeclucrdes r clutix tt.
Néannroinscette clélurition polarise I'attention sur /es rapports de I'ltomnrc avcc les
 ressoLtrcesproduclivcs sans évoquer les rapports dcs honnnesentre eux. D'oùr la nécessité
d'une troisième définition:
- L'économie   politiquc est l'étLrde des ralsportssociaux qui s'établissent entre hotnmesou
cntre les sociétés  elles-mômes I'occasiorr
                                 à             de la lutte pour Ia productiondes moyensde
substance quiest au centrede la vic écononiquc.
Cette définition ajoute une dimensionnouvelle: Io dimensiottsociale. En effet, I'activité
économique   impliqueunc doublerelation:

* [Jne relatiott de I'homnte svec Ia nnture qui s'inscrit dans le cadre du t<processttsde
produclion > ,'

* IJne relatiott des homntes enlre errx qui déterniine la répartition du prodttit enlre les
membresrJela sociéty'.D'oir I'importancede la pri.seen cornpte des rapports dc forces qui
prévalent seind'une société
         au                  donnée'

       De ces différentes            nous tirons ttne qualrièmedéfinilionplus synthétique
                          définitions,                                                     :
L'économie politiquc estl'éturJcclesntécanisntesde production, d'éclnnge, dc cottsotrtnraliott
dans  une stntcture sociale donnéc, et des interdépendances  enlre ces mécanisnrcs cetle
                                                                                   el
structure.

A.2 * L a no ti onde < la S cicncc
                                 éconolniq u > > c:         r. t --
        La scielce éconontirluenaît de la confrontation à,ii'ntlrîti;e*otn$ illitnirés éprowés
par les êtres huntains et la quantité linûtée de bien.çdisponiblespour les satisfaire. CeLIe
icience s'attache clonc dans un premier temps à décrire, mesurer, comprendre les choix
ffictués par lesqgentséconomiques.     Dans un seconde     temps,elle chercheà bâtir des lois et
des modèles  pouvanl seruir à guider I'aclitttt politiquc.
D'une,nranière plus simple, in di.* què la icience économique est l'ensentbledes
çonnaissances rapporlant ats activilés de l'homme, ayant pour finalité la satidaction de
                se
 ses         Elle s'intéresse
     hesoitts.                donc aux Jrommes, Ia natureet aux institutions lois créespar
                                                   à                           et
les hommes.
A.3 - L:t ntéthode la scietice
                    dc            économique       :
         La mêthode.danstoutes les branches la comraissance
                                                 cle                   hutnaine.est I'art d'organiser
                                                                          inconnueou à prrtuver Ia
les iaeesd" t.tl.1noniAp qu'on arriveraà découvrirune vérilé
                                                                          l'ensernbledes démarches
validité d,une idée déjà ,orirrun. Autrement clit, la méthodec'cst
                                                        et.démontrcr ce qui cxiste' Cette r1émarche
logiquesqu,"^p*nrJ l'esprit pour ccimprenclre
met en causecleuxconrpor*t"t       : la réalité(naturelleet sociale)et I'esprit qui observecette
réalité.
                                                                       à travcrs trois tuouventcuts
il.rpiit et la réalité agissentnrutuellcmentI'un sur I'autrc
                          :           '.
            et
successifs Permanents                                                           '      ' -
     - L'observation faits naturèls
                       de                 et sociauxI
     - Le   traitcment I'informationobservée
                      de                              ;
     - L'applicationde mesures     tiréesde I'analyse'
                                                                              ))pour mieux I'observer
     L,économiecomme toute sciencesocialedécomposele < réel
                                                    ônratiquc réalité(sillrulatiort),
                                                               la                       sottsformc cle
                                                    ues. Cc processus de < clécontposiliort
                                                     et des Iois écortotttirlttcs.
                                                    ;ervatioutout d'abord dc Ia réalité. Ensuite
                                                     limiter le chanrp des variablcs. A partir des
 hyp*t1ès:,; une synthèse    peut ôtre faitc sous forme dc liens réguliels ct chiflrés eutre les
                                                                      sont en suitetestées  grâceà la
                 sousformeàe théories de lois. Ces deniières
 var.ia,bl=:l"oit,                        et
 Iirr.rulationclcsrnodèles. moclèle
                            Le           peut êtreune représentation    < concrète clcla réalité(un
                                                                                     >
 échantillon), unereprésentation
               ou                     <abstraite de la réalité(un systèmcmathématique). les
                                                  >                                             Si
                                                           politiques écononriques.    ces politiques
 teJs sont tositirs, o,i purr. à la réalisationde
                                                                         comme I'indiqttele schéma
 modifientla réalitéqui cst à nouveauobservée, airxi de suite,
                                                        et
 suivant:

                            PIIIiNOMDNtrS  NAT'UIUILS
                                  (ol.rserv:rtiort)




                                   Théorics Lois
                                          et
                                         t       . ' . , . . . -. , . . . . . . . . . V é r' ilic a t io rt
                                        '1"
                                          """
                                        Y


                            POLTTIQ          ECONOMIQUES
                                                                                                              iT




       Deux méthocles   sotrtcoqjointementutilisées < la mëtlrctleinductivc I qtri se basesur
                                                                              qui procèdepar
l,observationclesfaits réers(Approcheempirique)et la < méthodedéductiver,,
uneffort I'esprit dcs
       de        ù             logiqucs
                      conclusious      (Approche tfuCgrique)'
               d'hypothèse, tliéoric
                          ile       ou                              que
                                       de loi selonlc dcgLé confiance I'on
                                                          clc
      On parlË
      à tellcoutelle
accorde                génétale'
                    idée
Lrltypothèsa proposition
                    est             aclnriseprovisoirenrent avanL d'ôtre souniseau contrôle
deI'expériànce. I'hypbthèse vérifiée
                Si             êst         avccsuccès mêmes'il subsidc
                                                       et                   quelques doutes,
ele deïiendra  une tliiorie, c'est à dire , un ensemble   d'idéesliéesentreclles,capables
d'expliquer avecprécision phénomène de le prévoir.
                           un             ou               Enfin,lorsque  I'application la
                                                                                      de
théoiieàonlirme jansaucutr   doutesavalidité,elle peuts'élever rangsuprême loi.
                                                               au              de
   .                     il sedéfinitcomfl1e représentation, le langage
                                             une                par            matltématique
       euant att ntolèle,
                          d'un ensemble  cohérent  de relationséconouriques. chiffrement
                                                                              Le
çunsysémed'équations)
desrelations fait à
             se       partirclesdonnées  observées le passé.
                                                    dans          L'intérêtestde pouvoil,à
partir de certain., uâlrurr accordées des variables
                                        à                 (dites cxogèncs),  calculerpar la
iésolution Système
          du         d'équations  d'autres variables(ditesendogènes)'
On distingue diversité modèles
             urtc         de          :
      pls            sclol lc clranrpd'applicatiorl:ur.lnrodèlcpourt'zrit  avoit' tttr cltatttp
   -
           'rodèlcs
      d'application microou macroéconomique,    globalou sectoricl,. ;
                                                                   '.
                                        : on fencontrera,                       dcs
                                                         plus génér^aletttctrt, modèles
   - Des modèlesselon lcur linalité
      d'optimisation pennettant calculerla meilleurecombinaison
                                 de                                    en vue rl'atteindre  un
      ou plusi"ursobjectifs; des rnodèles prévision,donttatrtlcs ttroyeuspour prévoir
                                            de
      l'évolution futuie d'une situationdonnéeet des modèlcsclc sirnulation    qui scrventzi
      découwir les conséquences   d'une démarche éconotnique lrypothétique.
                                                                                         ,r- J.
                                                                                           'r*
                                                                                             +"
A.4 -Lcs diffél.cntsaspccts méthotlcs ln scicncc
                            tlcs           tlc                       :
                                                       écortotttitlttc

.DLes mëthodesdëductiveet inductive :
         La nréthocle   inductive (statistique)est fondée sur I'obscrvalion dcs faits réels et
chercheà dégagerdes principesgénéraux.         C'est le passugedu pat'ticttIierau générul (dcs
faits à la théorie).
euant àla méth,ocle    déductive(théorique), elle se basestu'des lupotltèscs(abstraction) vue
                                                                                        en
                                logiques.Cettenréthode (abstraitc) caractérise la
                                                                  sc           par  volontéde
cl'aboutir cles
            à    conclusions
sespartisans < conceptualiser la réalité'
               de                    >
On s'accorde    à clire quô      deux méthodes  sont cornplémentaires, on ne peut pas parler
                                                                       car
                            ""r                économiouesans faile aopel à la déductionet
d,une science.en I'occurrence- sciencela
inversement.

È Lcs différents niveaux de I'analyse écottonùque  :
       La science économiclue  utilise,en général,
                                                 troi,çmétlrcdesclffirenlss dansscsanalyses
et sesexplications phénomènes
                   rles              économiqucs. Nous  lcs préscntons^succittctctnent le
                                                                                    dans
schéma  ci-après:

                           r esrnéthodes la science
                                      de          économique




                                                                    La nréso-économie,   écltelon
       La rnicro-économie, à
                           c'est    La rnacro-économie,             intcrnrédiairc la trticro la
                                                                                 ctrtrc         ct
       dirc         dcs
            I'analysc               c'cst dircI'rnalysc
                                          à            dcs          rnncroécortorrric
                                                                                   ; la tttûso-      
       comportctncnts viducls
                      indi          conrpof tcrncnts lcct[s
                                                   col i            écononricanalysc  Ics groupcs qui,
       (exemplesconsomtilateur,
                 :                  et globaux (commc la            quellc soitlcurtaille,
                                                                           quc
       productcur)                  productionl'échelle
                                               à         dc         détienncntsufFtsamtnent  de
                                    la nation)                      pouvoir pourpeser la destinée
                                                                                       sur
                                                                    dc l'éconouricnationale.
) La comp.dsantelcntpsclsns l'analyse éconotnique ,,
                                                  "
                                   lbndamentalc I'analysc
                                                 daru                     Considérons
                                                               éconorniquc.
       Le'temps unecomposantc
               est
deuxmome'tscleI'analyseie ternps
                          :         (T0) et le tcmps(Tl). Si nousanalysons situation
                                                                           la
                                       cleT0, notreanalysc danscc cas,s/a/l4tte'
                                                          cst,                     Par
Cconomique Tl n paitir clcsclonnées
            ep
       ,inou, aralysàns situation à partirdestlonnées T0 et plus
                       la          Tl                    de           (c'està diretous
contre,
lcs clrangements t. sont déroulés
                qui                    entre Tl et T0), dans ce cas, notre onolyseesl
dynomique.
                     prcnd, donc,en cons ration les d ifferentesévolut ions intermédiaires
[,'analyseécottomiqtrc                  idé
que comaissentlcs variablespendanfle cléroulcnrent phénomèneéconomique(exemple:
                                                 du
                 gique).
évolution technolo

r.5- Econontic positive ct écononricnornrativc ;
               <       >>          <<            >
       La scienceùconornique       dcuxvolets
                            comporte            essentiels. plemiervolet collcerne
                                                         Le
                                      iénomènes    économiques'  Ctest ce que nous
                                      voletest relatif aux rnesures prendre à la
                                                                   à        et
                                      ésultatet satisfaire mieux les besoins
                                                           au                   de
                                      :onomie   nonnalive.Ainsi lorsquton limiteà
                                                                         se
                                      riques, peplacedansls domaîne potitf-
                                              on                         du
                                      eursstr I'attitudeà prendrepoqr réaliser  un
                                      re à lq démarche nonna(ive'              ,;
                                                                             ."1.

                                              danrentau

       Comme toute scicnce,l'économie fait usage d'un certain notnbre clc ternreset de
                                                                 quclqttcsuns lcs plus
conceptsqui lui sont proprcs. f)ans ce qui suit, nous préscntcroqs
inrportants.

8 . 1- La no ti on de besoin:
        L'homme assure     son existence sa reproduction la satisfaction sesbesoins.
                                          et                 par               de             Ie
besoirtcolstilue donc I'élénrcnîcatalysar de l'activité éconontique'
Dans le senscourant clu tcrme, Ie besoirt esldéjirti conmrcune nécessité    duc à la nalw'e où à
la vie sociale.
Le terme besoina un contenuohiectif et un contenvsubjectif.
L'aspectobjectifse subdivise clcuxéléments
                                  eu
                                                                          '
     - L'élémentphysiologique le besoinde se nourrir par exemple;
                                     :
                                                                         ttne civilisation,à urle
     - L'élément crilturel: le besoin de s'iclentifierpar rapport à
        religion,à une langue,..,
                                                                                    toutefoisaux
Le contenrisubjectif n'eit pas totalementindépendant premi.l. Il est lié
                                                             du
                                                                                         (facteur
éclelles individirellesdc piéfét*r''... Âirïsi, tout inclividu a besoin dc sc nourrir
objectif). Mais, c6acun choisira sa nourritureen fonction de scs goûts (facterrr       subjectif).
Cùte distinctiol n'est plus nécessaire     lorsqu'on utilise un terme plus généralque le terme
r besoiypr, celui < tl'uriiité n, quiintègretousles besofurs,mêmesles plus subjectifs.
D'une manière générale,les besoinsprésententtrois caractéristiqucs           principalcscomme
I'irxliquele schéma   suivant:
Les cnractéristiques besoirts
                                             dcs




     Ln nrultiplicité                   L:l stabilité                      L'intcrdépendnnce




                                                                             Lesbesoins    sontsouvcnt
   A côtédesbesoitrs                    L'intcnsi d'unbcsoin
                                                 të                          substiluables, mêlne
   vitaux (manger, vêtii,
                   se                            au filr et à mesurc
                                        diirtintre                           imparf,aitement, uns
                                                                                               les
   sc loger,...aPparaissent
              )                         qu'il est'satisfait dclà
                                                           ; au              auxautrcs   (parcxcmple
   sârlsccssc trouveaux
              dc                        d'uncccrtaine            dc
                                                        intellsité           lc besoin d'allerau
   besoins tantau
           liés                         sàtisfactiott, besoin
                                                     le         sc           cinérna le besoin
                                                                                      et           de
   caractère proPreà                    trouve saturé.                       lirc ou rcgardcr la
   chaque  individuqu'à                                                      télévision) cerlairu
                                                                                         ;          sont
   I'environnement                                                           mêmecomplënentaires
   économique,   socialct                                                    ftesoind'automobile     et
   culturel.                                                                 bcsoin  d'essencc).
                                                                             D'unemanière    généralc,
                                                                             ils sontindépendants.


8.2 - Lc conccptdc < rareté > :
        Les besoinsde I'homme sont multiples,alors qtreles moycnspour les satisfairerestent
                                                                                      par sa
relativementlirnités, d'où le pliénomènede c rareté..u.L'honune est en eflet limité
                                                                                point que la
force physique, son savoir, par les conditions naturelleset par lc temps, à tel
sciencèiconornique a étédéflnie commeune stratégie lutte
                                                     de      contre la rareté.
Ainsi I'utilité d'in bien conjuguéeà Ia raretë des moyens,ou la rareté de l'e/fort consenti
pour le produire, lui donnentilne certainevaleur'

8.3 - Lr notion tle < valeur > :
       La valeur d'un bien résulted'une double considération celle de besoittet celle de
                                                                   :
rareté. La notion de valeur précèdetout      acte d'échange.Elle est au départ une voleur
d,ttsoge,c'està dire, une consldération accordée un bien en fonctionde son ulilitë- Elle est
                                                   à
en suiteune valeur d'échange,     puisque,étant utile, le bien peut être échangé sur le marché
contreune quantitéd'trn autre bien (argentou marclmndise).
L'évaluation d. ln valeur est différemmentinterprétée    selonles différentscourantsthéoriques'
Decesévaluations, notions
                  deux          dotninent:
  - Unenotionobjective      : Ia valeurtravail,à laquelleadltèrcnt couantsislamique,
                                                                 les
     classique marxiste. valettr
               et            La       d'urt bienéquivaut  au tempsde travail nécessaire
    .,pourproduire bien;
                   ce
                  subjecfivela valetu'
                              :                             par
                                          utilité,développée le courant             :
                                                                          néoclassique
  - tJne notiort
     I'or.igine la valeur
              de           n'est plusseulementtenrps travail
                                                 le    de       nécessaire produire
                                                                           pour
     un bisn nrais /'utilitéd'usàge procure travdil.
                                    que           ce       Cetteutilité      s'exprinte
                                                                       d'usage
par i'intensité désird'acquérir bien.Ellc est fonctiondc la valeurcl'usage ce
                      du                    un                                          de
        bien-de sa rarcté et de I'effort consentipour sa production-
Le prix esl I'expressiotrmorchonde de Ia vqleur. Il n'existe donc que lorscltt'onest dansune
relationcl'échzurge, à dire, lorsqu'il y représente élémentconcretqui est Ia valeur.
                    c'est                              un
                     ces
on pourraitrésunrer notions        commol'indique le schéma   suivant:




*ï>             varcur
                   <.i:,":-" <ï;ïï                                 2-",i*
It.4 - Notion dc <<bicns>>écottorttiqllcs:
        Les bicns éconoruiqucs sont lcs moycnsqui perrncttcnt satisfaire besoins.
                                                                clc         lcs          Face
aux bcsoinsillimités, lcs biens sont relativement   rares,car eux nrêmesproduits à partir de
facteursde procluctionrares (capital,travail,...).Les bienspeuventfaire I'objet de dilferentes
classifications typologiesqrt'on pounait les résumer
               ou                                       dansle schéntasuivant:


        Lcs critèr'csdc classific:ttiondcs llicns




                                                     Biensmatéricls: ce sonldcsproduits
                                                                                      physiques

              Naturc
           p hysi q u e cs
                       d
               b i cn s

                                                    Service: produits ne seconcrétisent par
                                                                    qui              pas
                                                    I'apparition biennatériel(exemplcseryicc
                                                               d'un                  :
                                                    bnncnlrc),




                                                    Diens consommrtionils perrncttcnt
                                                          de               :            de
                                                             directemcnt besoins
                                                    satisfairc         les        des        .
                                                    consomr-nateurs,
                                                                   égalcmen t appclés
                                                                                    biens nals.
                                                                                         fi
            Utilisationdes
           biens issus la
                      de
             production                             Bicnsde protluction ils permcttent
                                                                       :            d'obtcnir
                                                    d'autres
                                                           bicns,nrais sorrt détruits premier
                                                                      ns     pas       au
                                                    usage.



                                                    Biensintermédiaire produits
                                                                       :      brutsdont
                                                                                      la
                                                    tralsformation la combinaison
                                                                 et             donncront à un
                                                                                        licu
                                                    biendeproduction à un bicndeconsommation.
                                                                     ou
'lrfà,,:5 gr
                                            '#)ç'1r't#




                                                      :
                                           écononlicluc
      Ji- Les principauxcourantsde la nensée
Scction
                          jalorurent
                   courants          I'histoirede la penséeéconomiquc cltacunciomine
                                                                      :
       Trois grands
                               roison la justesse répouscs
                                     de            des        qu'il apporte gtandes
                                                                          aux
intellectuellemcnt apoqu"-"n
                 ron
                            emps.
                            It a; 1gè..siècle                 industrielle; tnarxisme
                                              avecla révolution           le
                            le avecI'apparition               contradictions seindu
                                                 cl'importantes            au
                            ant Keynésien    cleui"ntâominatrtà I'occasion d'une crise
économique  rnoncliale frappe monde
                     qui       le       développé' ,

A- L c c o u r an tl i b é ra l :      i i    ,   i : ,,             apparaît la frn du
                                                                            à
        Le courant      libffie compose detx branchesI'une,clossiqtte,
                                       de
                                                   siècle.
lgèr"siècle    ;l,autren,i,O-classique,fin du 19ème
                                     àla

                             :
              lib6ralclassique
4.1- Le courunt
* Le contexte globarlj                ,         . -rme       caractérisé une évolution
                                                                       par
       Le courant.iassiqu. appâraîtdans un 18è" siècle
                                                                 économiques; s'agitde
                                                   et desprocessus          il
raclicale inentalitd;JàvrËrirr,'d.*ttechtriques
         des
.. qu. l'on appelle la < tévolution
                  :                          >'
                                  indtrstrielle
La puissan.*e.oni-rquu ie*ia, désonnais       dans ra déte.tio' de bien de production,
                capâblei' provoqger enrichissetlent
                          d.         un                  important'
,onride,grseuls
* Lo petrséelibéraleclassÏque:
                                                                               sttr
                                                         cn 1716< La reclrcrclte
       C,esten Ar;ù;;;'avec AdantSMITH,qui avaitpublié                 (r<
                                                     et DavidRICARDO Principes
ra,atrtreet rescauiisde Ia richesse ,tations Multhur
'à,é"o,rorrin                     des       i,
                                                                      Say (1767-
                                                   avecJean- Baptiste
                                      puis en France
           polrtiquitt, publiéen 1871),
 1832) s'èstdéveloppée pensée
      que                 la      économique'

                                                       < ntaTttittvisible :
                                                                         n)
D ÀdarrtSMITII (La divîsÏon travailet Ie principedeIn
                           du
                                                                            classique.A.
   - La <rdivi.yiott travaill est un coticept
                   ;u                         fondamcntal la pcnséc
                                                            dc
                                                      d'unetnanufacture   fabriquant des
     SMITH(1723 l7g0)montre, partirde I'exemple
                   -               à
     épingles, la productivité
              quc                perÂctd'acuoîtrcla ricli,;sedcsnations du bienêtre
                                                                          et
     éconornique.
                                                         chacuîr. recherche   son intérêt
   - selon le principe de la t<nrain cl'ceuvre lorsque
                                             >,
                                                                    de l'économie,  dans
                                        générale. lois naturelles
     p"iro*"1,'il coËtribue la prospérité
                          à -oir                 Les
                  concuffentiel i.r pri* joucnt un rôle cle régulatettr,    orientent les
      ùn systèrne
              individuelles l' oplirnwtt
      décisions           vers           collectif'

      Baptiste Sny@r loi desdébouchôs)
) Je:rn       -                            :
                                                                    l'offre crée sa
      Selonla n loi" àesdébouchds de Jearr-Baptiste (1767-1823),
                                   >                Say
propredemande.D;après  cettelo,i,touteproduction biensentraîne distribution cott
                                               de.           la             du
           clonc moy.nsnécessaiiesleur acquisition'
                .l*s                    à             Selonlesclassiques, crises
                                                                          les
desfacteurs,
globales surproduction doucimpossibles'
        de             sont

 F D:rvidRICARDO (Le libér:rlisrnc  économiquc)    :
                       écononùque.rr prônepu, les économistes
                                      est                          classiquescommela
       Le n libéralisnte
         attitude
 meilleure       possibl"pour l;Etat,illusirépar la fameuse               faire' laisser
                                                                  : [aisser
                                                          pcnséc <<
                                                            de l'< Etat-cendarme Lar>'
 Dasse,. L,intervention i'Etot doitêtrelimitée sesfonctions
                      de                       à
*



circulationclcsmnrchancliscs ôtre facilitéepar I'ottvertttre
                              cloit                         des frontièrcs'D' RICARDO
                                                                              pays et un
(1772- lB23) nrontre que le comlnerceinternational faYorableà tous les
                                                    est
facteurpottr letrr eruichissement'

                                                                                  dc Ia richcssc  )>'
F Excmplc d'annlyscctrczlcs classique << problèrncdc Ia répartition
                                               : le
                                                                               chez les classiques   :
        Là répartitiona" la richesse to." sur trois catégories revcnus
                                      ,"                           de
                                                                 propriétairesfonciers et Ie profit
Ie salaire rémunérarrtle travail, Ia rente récupéréepar les
allant au,xcapitalistes'
                pour Ricarclo.Ies .çalaires   nominaux évoluent dans la même proportion que le
- Le salaire ..
c coiit de lavie ll maislcs salaircs réclsdemeurent    constants.
Le travail est glc rnnrcfianclisc conuï]elcs au(rcs,i! a trn prix naturclqtri est cloncson cott de
                                                                                  et de sa famille'
production, corresponcl minimum nécessaire I'entretien I'ouvricr
             qui              au                        à            de
                                    était considérée  par A. Srnitlr et Malthus corume le < don
- La retie.. La rentË fcrncière
                                                                                      tlu lirit dc sa
gratuitr clc la nuturc. Ricarclocléfinit lc principc rlc la rcntc dil'fércnticllc
variationd'une propriété utreautre.
                            à
La progression   ilcs besoins  alin'rentair-cs augnrentcr
                                              fait            continuellement prix des récoltes.
                                                                               le
                     doit couwir les lrais croissants  de production, résultent la baisse
                                                                       qui          cle           dcs
i" p.iiou marcSé
rendements tencs moins fertiles-
             des
                                                                                       rl partir dc la
Sous l,effct dc l,accroisscmcnt la clcr-narrctc, prix clu nrarcltésc forntcttt
                                   clc               lcs
                                                                              des propriétaires   des
tcrre Ia moins fcrtilc. Ailsi va apparaître situationde renteau prolit
                                              unc
terreslesplus fertiles'
La rente        pas un élénrent  constitutifdu prix du !_lé,  celui-ci se détcrmine niveaude la
                                                                                     au
          ''est fcrtile. Elle est, plutôt, r,,r r"venu différentielqui se déterrnine la terre la
te*c la moins
                                                                                      sur

                                              teprofit (ou intérêt) est la part de la richesse
                                              les,
                                              rduit de Ia temeune fois sontpayésles salaires
et les rentes.On peut I'exprimersousformc de taux, c'est la masse desprofitspar rapportaux
montants  clescapitaux engagés(travaildirect et indirect).


                                   Lc taux de prolit = Prolit / Cnpitrl engagé


Rcvenu brut = Salairc-l-Profit f Rente.
RevenuNet : Profit-l- Rente.
                                                                                    agraires
Ricardo, reconnaît que la partic non consonrmée profit par les capitalistes
                                                        du
constituejl'épargnequi r"ru investi ultérieurement. reconnaîtau profit le rôle de dynamique'
                                                    Il
du syslème  capitalistepar le biais de I'accwnulaliott'
    -vision
La           classique-constitue ainsi la première théorie du capitalisme' Le cycle
                                                                              propulseur du
< Acumtilation - profit - Acaunulation n apparaît ainsi comme le motetrr
systèmecapitaliste.
 '                                                           par de grands principes
      Maigré Ia diversité{es auteurs,le cotrant se caractérise
                                  dansle scfiéma
col1nuns qu'Oupotrrraitlcs résttmcr             suivant.




                                                                                                         : .,i
                                                                                                         rt!
                                                                                                         !14

                                                                                                         il..:!:
                                                 i0                                                      l: i-
                                                                                                         l i';
                                                                                                         | :lt:


                                                                          * "- ,4 æ ,- .,.- .æ w
1'
                                                         'r's {
                                                         ,i$r."',t.




                                  Lestraitsessentiels h pcnsée
                                                    de
                                                clnssique'
                                        libér ale




                                   L'afiirmntion dc ln                              Ln permancncc  de
  L'individunlismc
                                   libert6 économiqub                             L'équilibre économique



  L'être hunr,ain mt Parla
                 est
                                              constitueIe                      Selon classiques,
                                                                                      les            un
                                  læ marché
  rccltcrclte sonintérêt
             dc                                              dc                systèrne  écortornique conduit
                                  régulateur Pluseflicacc
                                             le
  personnel Parle désir
             et                                           à                    par le principedc la Liberté
                         dc       I'activitéécononrique;
  d'obtcnir le maxirnum                                    de                  économique   tant
                                  I' inverse, inlervention
                                            I'
  satisfaction. Cette                                sauf                      rntuellement   vers
                                  I'Etatest {ilcheusc
  recherclte s'aPPuie des
                      sur                                                      I'equilibre.Lorsque   celui-ci
                                  lorsqu'elle Pournissionde
                                               a
  droitsde proPriété                                      au                   n'est passpontanémcnt
                                  supprilner entravcs
                                             les
              et
  individuels Privés'                                                          atteilt, lesprix s'ajoutcnt la
                                                                                                          â
                                  librejeu dcsmécamismcs
                                  économiqucs                                  hlusscou à la baisse   Poutle
                                                                               réaliscr.




                                 :
A,2 -Lecourâtltlibérainéo-clnssique
                                                  de croissance, apparaît
                                                               il        que les outils de
                                                3r les comportcntcnl'i grands
                                                                   tlcs      actcurs la
                                                                                     de
                                                le rerrouvcllement aussi
                                                                  mâis     de cotrtestation
                                                rique.
* La pensée                    :.
           lÏbërale,réoclassÏque. ,
                                                              fondéepar Walras'
                 pr"f.nJeÀ""t libéraie,la pensée,.néo-classique,
       D,essehce
                                                            :
                                            pâr deuxélérnents
Marshall Pareto, distingue l'écoleclassique
        et       se         dç

                                        Lcs pnrticularités la
                                                          de
                                                                                           Ln notioti tlc l'équilibrc
     Ltapprothc hicro-                   pcnsée libéralc néo-
                                                                                                  gérréral
        écononnique                           clrssiquc




                                                                      Comnrc  chezlesauteurs  classiqucs,l'équilibre
   La valeurd'un biendépend desott
                             non
                                                                                      maisaveclesnéo-classiques,
                     maisde I'utilitéqu'un                            estici postulé;
   coûtdeproduction                                                                                 nivcau  ;
                                       va                             cctéquilibrc cxistc un double
                                                                                        à
   consommateur accordc cc dcnrier
                 lui       ;                         I
                                                                                           itrdividuquellequesoit
                            l'utilité                                 - ou,riu.audechaque
   donccherchet maximiser
                à
                                                                                 éconornique  (consommateur   ou
                                                                      safonction
   retirée saconsommation'
         de
                                                                                                                1
                                                                      productcur) ;
                                                                      I ct aunivcau chaquc
                                                                                     de       nrarclté.       I
                                                                      C'cstcctéouilihrc s!n[ra[ quifait dc I'artalyse
                                                                      néoclassique véritable
                                                                                    une         tnécanique'




                                                il
* <r
    l-Iomo-oeconomicus : est un être < fictif >. absolument
                         D                                  rstiontrcl, dont toutesles actions
sont  guidéespal le sorrci dc maximiser sa satisfaction.Le raisonnementnéo-classique       est
avant tout miclo-économique:lc marginalismeconduit chaqueagentù        gomparerIe gain et Ie
coût d'une unité supplémentaire pour clnque décisiottéconomique.
* tr L'ëquïlibre général l est obtenu par la juxtaposition des préférencesindividuelles des
agents, donneune courbed'offre croissante une courbede la demande
        qui                                     et                             décroissante.A
I'intersection deux courbes,
               des              l'équilibreestobtenuet représente ( Optirnum Pareto t
                                                                  un              de
Bu sensoù aucunc                dc
                   amélioration la situation   d'un agentnc peutêtreobtenuc     sansque cellc
d'au moins un autre ne soit détérioréc. réajustenrent les prix permet de revenir à
                                          Le               par
                             ce qtrirend impossible crisesdurables.
l'équilibreen toute situation,                      les


                                               J*"*L
                                                                 d-

                ptt-X                 . r
        '      t         2     .ll     I
                    d                   l't"
                           )
                        "rPtÀ




                                                       f^ "Àk' ,l,"qr; t t "

B - L a c r i t i q u ed c l 'é co n o rn i s ,tssiqueIe cour nntm ar xistc-
                                            cl       :

8.1 - Le colttcxtc global du cottrant :
       Le 19c"'o  siècle voit lc capitalismcindustricl pcu à pcu clonrincrlcs structures
économiques nrais clansle mônretemps, la condition ouvrière se détériore,avec des bas
              ;
salaircs, conditions travailprécaires une dépendance
        dcs             clc                   et           économique   accnle.
Lcs excèsde ce capitalisnre (sauvage) fait naître à la fois un mouvement contestation
                                          ont                               de
politique et synclical socialisme) une réflexion d'ensemble
                     (lc               et                      sur la réalitéet I'avenir du
mode de productioncapitaliste  .' /e Jtfiarxisnrc.

                       caractéristiqucd e la p c n s é e n a rx is t e :
R.2 - L cs pr irrcipalcs               s               t
        Karl Marx, clansson ouvrageinrportants< le Capital >, construitune critique raclicale
du système             Trois idéesconstituent fonclements
            capitaliste.                     les                   économiques marxisme.
                                                                             du




                                                            l2
I-esfonclcnrents Ia pcnsécmarxistedansle domaine
                                         cle
                                              éconontique




                                                   du
                                   Lescontradictions                                             des
                                                                            Ln propriétécollective
     La notion de
      plus-valuc                       capitalismc                            moycns production
                                                                                     de




    PourManr,la sculcsourcc         En cherchant  toujoursPlus
                         est
    de prohtdu caPiialismc          de < plus-valrte>r,
                 des
    I'exploitation  ouvricrs'       nolammcntPar lc mainLien
    La diflérenceentrele            de salaircs bas,lcs
   'salùe vcrsé I'ouvrier
                 à        ct                    provoquent Ia
                                    capitalistes
             qucsonlravail
    la valcrtr                      paupérisation la classc
                                                  de
                   au
    pcnnctd'ajorr(cr Produit
                                    ouvrièrc bloqucrtt
                                             ct         le
               <
    estappelé: Plus-valuc  >.
                                    systôrncéconomiquc.
                                    C'cstccttccontradiction ,
                                    latalepour lc caPitalismc,
                                    cluiassure I'avènement du
                                    socialisnle.



                                                   p                                â                  >
                          sur lcs notionst le la < < lu s - v a lu c > c t d e l' < < c c u mu la t io n
8 . 3 - Àutr cs pl'écisions
soulcYécs I( MARX :
           Par
* Source de la < pltrs-value n (I''L) :
                                                                                physiqueset
       La force de travail (F.T) est définie comme I'ensembledes facultés
                                                                  une marchandise, a la
                                                                                      elle
intellectuelles existentdans le corps de I'homme' La F'T est
              qui
                                                                (V.E)'
spécificité creerde la valeursupériettre sa valeurd'échange
           de                             à
i-a plus-ualue                  comne l'écartentrele travail fournieet la valeurde la forcede
              (I'.L) est cléfinie
travail.
                               dépencl la valeur du capitalconstant
                                       de                            (C), du capitalvariable
La valeur d'une marcltanclise
(V) et de la plus-value(P.L).                                                                1
Voleur produite   = C4'V+PI^
                                                                   première'
C : le câpitalconstant. est constitué c4pitalfixe e.t.de matière
                       Il              clu               la
                                                                  partie du capital qui est à
v , r. càpital variabt. (valeur de la force du travail). C'est la
I'origine de la créationde la valettr'

* Notiorrrle t I'Accumulaliort > clrczK' IvIAMi :
                                                                            d'abordde la
       L'accumulationest un processtts formation du capital,qui dépend
                                          de
                                                              partie de celle-ci en capital
réalisation la plus value; et en suite de la conversiond'une
           de
(moyende prodtrction)"
                                                                         suivant:
                                                  sottsla forme du schénia
La circulation I'argentcomnlecapitalse présente
               de

                                         A _M- A'

                                                   la
fr o-,'7,
                                                    '
                                             i*.t



L'argetttengagé ddpartse compose : A - C-l-V,avec:
                au                 de
                                                                          prctuièrcs(travail
                                                                 ttratiètcs
   - { C ) corrcsponcl I'utilisation<lcsru:rchincs dc:;
                        à                               ct
      indirect) ;
   - ( v ) conespondau salairede la force du travail (travail direct) ;
                                                  : Cl-V-l-P.I-, constituéed'une valeur
                                                                  est
   - Lavaleur totale obtenueà la fitr du cycle A'
      supplémentaireappeléeplus value' ;
                    àigouirlrrc du capital, exprinrc lc dcgré clc cottcctittationdu capital :
   - La conrpositicsn
       (cA/);                     :
                              :                                         d'exploitation)
     - i," taux de plus value P.LN (il exprirneI'intensitédesrapports                 ;
     - Le taux de profrt: P-L / C+V ' mesure gain Ôbtenu'
                                                le
                                           de la plus vahle,ceJle-cis'accroîten allongeantle
Le taux de prolit iCp.nd de I'importance
L,n;; Je travail lla plus value abiolue).ou dirniuuantle
                                           cn              tcnrpsnéccssaire la reproduction
                                                                           à
cle la forcc de travail (plus-value                                            orgalique du
                                   rclative); il dépendaussiclc la corrryositiotr
capital(C / V).

* La llaïsscTendancÏelledu Taui de Profit @'T'T'P') :
       Selon I( Marx, la crisc du systènrccapitali.sterésultc dc la lenclaucccontinue à
                                                                                        le taux
substituer capitalfx! ç C ) au capitalvariable( V ), sousI'hypothèsc maintenir
          le                                                             de
clep.L constant.  Da:rsces conclition^s, systènre
                                      le          sc trouvera,datrsle tetnps,en situationde
crise éconOmiqUe    (B.T.T.P) comme cottséquence      directe d'une montée marquante du
chômage  (crisesocialc).
'faux de Profit: P.L / C+V.
                augmenter C ) au détrimentdu factcur(V) et avecune P.L cotrstante,
                          (                                                               alors
Si, on suppose
                                         = (PL / v ) / (c/v) -l-1: taux de profit va diminuer.
,lons."s côn,litions, rapportipr tc+v
                     le

             KcYtt6sicil:
C - Lc courant
                 globaldu cournnt :
C.l - Lc cotttextc
                                                                                  et de Ia
       L'æuwe nruîtr.rs. de Keynes, n Théoric g,ënéralede l'entploi, de I'intérêt
rnonnaie>, a étéécritedans le cou-râht années30 à une époqueou les gffets de la crise de
                                     des
                                          ;sedesprlx, chôrnage  très élevé,contractionde
                                          ,èdeslibéraux (équililtre budgétaire,politique
                                          r,.../ particulièretncnt Etats* Uttis et elt
                                                                 aux
                                          :mentla probléntatirlue économiquc.

                                                             :
                                                 ré s ic n n c
                                                 ificnt de < révolutionnaire tant elle prend lg '
                                                                             n
                                                 ordonneautour   de trois principaux axesqu'ori




                                               14
, *p* p "l&to
                                          #'. 't



                    Les principàuiries de la pcnsée l(eyhcs
                                                  de




           mâcro-                  L'existence iiossible tlrtc
                                                       d'             Une irttervention
  UnennalYse
                                            dur{blc d'équilibre
                                  sitiratiott                        nécessaire ItEtat
                                                                               de
    êconontique
                                          de sous-ernploi



                                     Une économie   peut            En cas de dépressiorr
A la différcnccdcs àutcurs           ûvolucrdurablcrncnt  dans      éconotnique   durable,
libéraux qui analYsaicnt             une sitrration équilibre
                                                   d'               I'Etat doit se substituer
lcs conrportcmcnls                   avccun sous-cmploi   dcs       arrxcntrcpriscs
individuels,KeYncs                            dc
                                     facteurs Prodtrction.    Cct   défbillzurtes matière
                                                                                 en
 s'intëres aux décisioris
          së                         équilibrc,irtsatisfaisantsur   d'invcstissctnent   ct
collectivcs dcs grouPcs              lc pian social,n'cn cst pas    d'cmbauchc.    ll  cst dotrc
d'agents.La théorie                  moinsà priori probablc.        conduità menerdes
Keynésienne   détermine                                             r politiques
ainsi le niveau global du                                           éconon,tiques   tt.
revcnuet de I'emPloi,
c'est à dtrades agrégals
nationaux.




                                         l5
C on clu sio n
              (scclionlrol et rroé):
         D'unc nranièrcgénéralc,on pcut clirc quc la scicnce Ccotronrirlrrc une cloublc
                                                                             a
vo ca ti on :
    - la premièrc,concrèle, d'étudierl'homrnedansson rniliett;
                               e^st
    - la seconde, plu.s abslraite, esl d'anall,ssy la manière rlont il ntaîtrise son
         environncntenl s'organisanlau seinde Iq société.
                        en
Ccs deux approchcs dc l'économie sont cornplémentaircs;ainsi montre-t-on que les
principauxcourantsdc pensée      économiquequi, corlrmeon I'a vu, ont chcrchéà expliquerla
réalité du moment à partir cl'instiumcnts  appropriés, ont égalementconstruitles giandes
ligncs de modèles   d'ensemblc   cl'organisation la société, cle ce que I'on nomrnedes
                                               de            ou
( $tstèmes   économiques t.
Ces sysl.èntes  préserttcnl.
                           plusicurscaractéristiques
                                                   originalesqu'on pourrait lcs syntSétiser
dans le tableausuivant :

   Principauxcouraulsdc pcnséc                    L,ibéral             Marxistc            Kcynésien
            économiquc
  Mode tl'organisation la société
                      dc                        capitaliste            socia
                                                                           liste        Economiemixte
          correspondalrtc
                Iléginrcdc propriété              Prtvee            Collectiveou             mix t e
                                                                      IJtatique
                       S yslèmc
                              rlc                 nrarclré                lltn t         Marclré Etat
                                                                                               et
                      'éruI{nl
                   Instrrrnrcnts ln
                              dc           Prix:                   Plan, ou prix Ilevenu:
                      régulation           surun nrarché, imposés             :            les variationsdu
                                           les variations la   de               fixationrevenu national
Caractéristiq
           ues                             prix pernrettent autoritail
                                                               de             e        des contribuent    à
                                           ré ra b lir é q u ilib re
                                                    l'             prix,       ou       la rapproclrer une
                                           Iors q rre c c lu i-c ip la n if ic a t io n    écono i e
                                                                                                nt
                                           c st pcrtul bé.      i nrpéra vc
                                                                         ti             déstabilisée
                                                                                                   d'une
                                                                pc)rnl ottcnI           situa(iondc plcin
                                                                d' attei ndrc       Ltn ernploi.
                                                                ni veau d' équi l i bre
                                                                s lo b a l.




                       no3 ct no4you ss c ro n tp r' é s e n t é c s n s I c d o c u mc n n " 2 .
     N.B : Lcs S cctions                                         da                     t




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  • 1. UNIVERSITEIBN ZOHR ECOLENATIONALEDE COMMERCE DE GESTION ET AGADIR : ANNEEUNIVERSITAIRE 200s-2006 POLYCOPIE : INTRODUCTION L'ECONOMIE I A (MISEANMAU) RESPONSABLE COURS MR SADIKABDALLAH DU :
  • 2. P l :r rt c In M:rti èrc: rl Âxc rrol Irr(rotluctiort génér'a lcDé lî n it io rl t c o n c c p (s lé sd c l: r s c ic n c c : c c lic o lo rr r i r ; r r c : Âxc rtn2 Lcs p.incil)âttxco't-:llrt s c llr p c ' s é c é c o lro llrirl' c d ; Âxc no3 Lcs :rgcrrt.s lcs fonctio rrs c o n o n riq t lc s ct é I Axc rr04 Irrtroduction I rx arr:r11,5ç.5 ct Ma cr'-éc, rronr lH ic'o iq, c.s. x c n o l : In tro d u cti o n érr ô r n lq I ) é f ir r it io nc t c o t t c c t lt s c lirs d e ln : crelrcc I l c o n o rn i q u e : A - Otlclouc.s dôlÏllitigtrssç t'a n p o r' lrrrtir la n o lio n rlc l' é c o , n o rn ic , Etymologiquement ternre<< le Econot (nraison) < nomos> (lois ou règles), qu et ce offaires tle la mai.ron.En cffct, zîl'épôqrreik prcsquc fin du nroycn âg.), la ccllulcfanr la - dcs règlcspréciscs(par cxcrnplc,lc partagcr n'étaientconsidérés qu'en son scin. Il a fali Morrtchlcstierr ajoute le nrot trpoli(ique> pot (écortomïe politique..gestiondesaffaircsdc la cité). IJc nos jotrs, oll utilise alternativctrtcnt tcrnrcs: la .çcierrce lcs éconotrtique, I,écortorrtic, l-'éc,otrctntie po[itiquc,l'analy';sécortontique, ...Cesappcllatiorrs, ploposées,lans contextes cles cliflférerit.s, rclativctrtent mêtuesctrs. ont le Nou.s préscnteru,rr,cin,l, clrrisuit, cer.tai'cs ce clc cesdéIinition.s plLrs les utilisées, 4 .1 - Notion rle lt< étorronric polit iq u c> : On peut cornlllcncerpar définir t I'éconontiepotitique/) conrlc la scieircer4e I'adnrinistratiotrdcs (( rcssourcel rdres )t. de l'<orgoni,ràrion âc,r e.ffor.ts)) en nrcttre cn ( valeur Ie ntonde >. '1re Lcs besoitts I'ltonltlte cle étarrt sans limitc, il s'agitd'utiliscrIesrcssourccs l?rçon c.le acléqrrate, ratiolrnellcpottr satislitit'cccs ltcsoirts.Miris ccs rcssor.llccs r-avoirlr.t lcr.t.a, ii lt: cttltilctl (machine)el le lravail (romnrc), .sont à I'originc clc toutc procluctiop(lgricole ou .qui industriellc), sont rorcs. Il faut dotrc bicn gérer cettc larcté porrr évitcr tout évcntucl gaspillage. C'cst ce qtri justific le calcttl, i"r anticipations, prévisigpsdes lcs agcrrts éconolniqucs (producteurs, consonunateurs,...) avan[cl affcctcl lcur blclgct à u'e dipe'se quclconque . Ccttcdéfirlitionmet att prcnticr planlc caraclàre rare desres.tortrces pt-odrtctive.r; la rar.eté car a dc tout tcrtrps joué trn rôlc irnportartt dntrs vic écononriquc. pJlvoir a toujours lié à la Lc été la maîLrisc lactcur du rarc.Danscc sens: ' S c ic t t c c c n s c rtt[l ld c c o ttttl ti s s l rtclc s : c o rtrli cs l ' ûtutl c. rrscrrrbl r: corrrl ri ss:rrrcr:s i vcs trrt srrr Ij rl c rcl rrl ii obj ct: s c ic t t c cllnlu rc l l c ss c i c trc cls s , trtn ta i rtes c i c ttces ^orrl s, qrri porrrotrj ct corrl aîtrcestl i tTércrrts dc l aspccts dc l' hor nr nc t d c l a s o c i é ti , o n l n rcI' h i s (o i rcl,i r soci ol ogi c, c c ...
  • 3. - lessociétés prénéolithicytesavaient pour principalespréoccupations ttounitttrc et la /a perpétttatiotn I'espèce, de Elles avaicnt adoptéccrtaines règlespour éviterde détruire la nature. Danscessociétés, pouvoir est lié à I'accès Ia suntie; le à - Dans les sociétésnéolithiqrres, qui sont sédentaires,I'homme se fxe et conquiert I'environnement. surplusse fornreet il est lié à la << Un renter, (La terre e*' devenue ainsi le facteurrare danscessociétés) ; - Dans les sociétés industrielles, c'est à dire les sociétés des ternps modernes, I'accumulation acquiert ur nivcau très élcvé, Dans ce nouveau contexte, lc facteur' n'est plus la terre mais /e capital. Cependant cettedéfinitionqui insistesur le caractèrc rare des ressources productives fait ne pai réfererrce choix que doivent opérer les agents économiques. au D'où la deuxième définition: - L'économie politique est la sciencequi étudie Ie r contporlemenl humainI en tant que relntionentre les fins ct les moycnsÀ usogcsaltcrnnlifb. Cettc définitionntct I'accentsur le comportement I'homrne cle qui choisit parmi lcs facteursrares qui peuventêtre affectésà diveis emplois,à clifferentes productions, ceux qui ltri paraissent plus appropriés, plus tes les rentables, moins les cotteux potrr réaliserunc production satisfaire bcsoin.Ainsi, /a ou un rareté desres.çottrces inrposecl'cffeclucrdes r clutix tt. Néannroinscette clélurition polarise I'attention sur /es rapports de I'ltomnrc avcc les ressoLtrcesproduclivcs sans évoquer les rapports dcs honnnesentre eux. D'oùr la nécessité d'une troisième définition: - L'économie politiquc est l'étLrde des ralsportssociaux qui s'établissent entre hotnmesou cntre les sociétés elles-mômes I'occasiorr à de la lutte pour Ia productiondes moyensde substance quiest au centrede la vic écononiquc. Cette définition ajoute une dimensionnouvelle: Io dimensiottsociale. En effet, I'activité économique impliqueunc doublerelation: * [Jne relatiott de I'homnte svec Ia nnture qui s'inscrit dans le cadre du t<processttsde produclion > ,' * IJne relatiott des homntes enlre errx qui déterniine la répartition du prodttit enlre les membresrJela sociéty'.D'oir I'importancede la pri.seen cornpte des rapports dc forces qui prévalent seind'une société au donnée' De ces différentes nous tirons ttne qualrièmedéfinilionplus synthétique définitions, : L'économie politiquc estl'éturJcclesntécanisntesde production, d'éclnnge, dc cottsotrtnraliott dans une stntcture sociale donnéc, et des interdépendances enlre ces mécanisnrcs cetle el structure. A.2 * L a no ti onde < la S cicncc éconolniq u > > c: r. t -- La scielce éconontirluenaît de la confrontation à,ii'ntlrîti;e*otn$ illitnirés éprowés par les êtres huntains et la quantité linûtée de bien.çdisponiblespour les satisfaire. CeLIe icience s'attache clonc dans un premier temps à décrire, mesurer, comprendre les choix ffictués par lesqgentséconomiques. Dans un seconde temps,elle chercheà bâtir des lois et des modèles pouvanl seruir à guider I'aclitttt politiquc. D'une,nranière plus simple, in di.* què la icience économique est l'ensentbledes çonnaissances rapporlant ats activilés de l'homme, ayant pour finalité la satidaction de se ses Elle s'intéresse hesoitts. donc aux Jrommes, Ia natureet aux institutions lois créespar à et les hommes.
  • 4. A.3 - L:t ntéthode la scietice dc économique : La mêthode.danstoutes les branches la comraissance cle hutnaine.est I'art d'organiser inconnueou à prrtuver Ia les iaeesd" t.tl.1noniAp qu'on arriveraà découvrirune vérilé l'ensernbledes démarches validité d,une idée déjà ,orirrun. Autrement clit, la méthodec'cst et.démontrcr ce qui cxiste' Cette r1émarche logiquesqu,"^p*nrJ l'esprit pour ccimprenclre met en causecleuxconrpor*t"t : la réalité(naturelleet sociale)et I'esprit qui observecette réalité. à travcrs trois tuouventcuts il.rpiit et la réalité agissentnrutuellcmentI'un sur I'autrc : '. et successifs Permanents ' ' - - L'observation faits naturèls de et sociauxI - Le traitcment I'informationobservée de ; - L'applicationde mesures tiréesde I'analyse' ))pour mieux I'observer L,économiecomme toute sciencesocialedécomposele < réel ônratiquc réalité(sillrulatiort), la sottsformc cle ues. Cc processus de < clécontposiliort et des Iois écortotttirlttcs. ;ervatioutout d'abord dc Ia réalité. Ensuite limiter le chanrp des variablcs. A partir des hyp*t1ès:,; une synthèse peut ôtre faitc sous forme dc liens réguliels ct chiflrés eutre les sont en suitetestées grâceà la sousformeàe théories de lois. Ces deniières var.ia,bl=:l"oit, et Iirr.rulationclcsrnodèles. moclèle Le peut êtreune représentation < concrète clcla réalité(un > échantillon), unereprésentation ou <abstraite de la réalité(un systèmcmathématique). les > Si politiques écononriques. ces politiques teJs sont tositirs, o,i purr. à la réalisationde comme I'indiqttele schéma modifientla réalitéqui cst à nouveauobservée, airxi de suite, et suivant: PIIIiNOMDNtrS NAT'UIUILS (ol.rserv:rtiort) Théorics Lois et t . ' . , . . . -. , . . . . . . . . . V é r' ilic a t io rt '1" """ Y POLTTIQ ECONOMIQUES iT Deux méthocles sotrtcoqjointementutilisées < la mëtlrctleinductivc I qtri se basesur qui procèdepar l,observationclesfaits réers(Approcheempirique)et la < méthodedéductiver,, uneffort I'esprit dcs de ù logiqucs conclusious (Approche tfuCgrique)' d'hypothèse, tliéoric ile ou que de loi selonlc dcgLé confiance I'on clc On parlË à tellcoutelle accorde génétale' idée
  • 5. Lrltypothèsa proposition est aclnriseprovisoirenrent avanL d'ôtre souniseau contrôle deI'expériànce. I'hypbthèse vérifiée Si êst avccsuccès mêmes'il subsidc et quelques doutes, ele deïiendra une tliiorie, c'est à dire , un ensemble d'idéesliéesentreclles,capables d'expliquer avecprécision phénomène de le prévoir. un ou Enfin,lorsque I'application la de théoiieàonlirme jansaucutr doutesavalidité,elle peuts'élever rangsuprême loi. au de . il sedéfinitcomfl1e représentation, le langage une par matltématique euant att ntolèle, d'un ensemble cohérent de relationséconouriques. chiffrement Le çunsysémed'équations) desrelations fait à se partirclesdonnées observées le passé. dans L'intérêtestde pouvoil,à partir de certain., uâlrurr accordées des variables à (dites cxogèncs), calculerpar la iésolution Système du d'équations d'autres variables(ditesendogènes)' On distingue diversité modèles urtc de : pls sclol lc clranrpd'applicatiorl:ur.lnrodèlcpourt'zrit avoit' tttr cltatttp - 'rodèlcs d'application microou macroéconomique, globalou sectoricl,. ; '. : on fencontrera, dcs plus génér^aletttctrt, modèles - Des modèlesselon lcur linalité d'optimisation pennettant calculerla meilleurecombinaison de en vue rl'atteindre un ou plusi"ursobjectifs; des rnodèles prévision,donttatrtlcs ttroyeuspour prévoir de l'évolution futuie d'une situationdonnéeet des modèlcsclc sirnulation qui scrventzi découwir les conséquences d'une démarche éconotnique lrypothétique. ,r- J. 'r* +" A.4 -Lcs diffél.cntsaspccts méthotlcs ln scicncc tlcs tlc : écortotttitlttc .DLes mëthodesdëductiveet inductive : La nréthocle inductive (statistique)est fondée sur I'obscrvalion dcs faits réels et chercheà dégagerdes principesgénéraux. C'est le passugedu pat'ticttIierau générul (dcs faits à la théorie). euant àla méth,ocle déductive(théorique), elle se basestu'des lupotltèscs(abstraction) vue en logiques.Cettenréthode (abstraitc) caractérise la sc par volontéde cl'aboutir cles à conclusions sespartisans < conceptualiser la réalité' de > On s'accorde à clire quô deux méthodes sont cornplémentaires, on ne peut pas parler car ""r économiouesans faile aopel à la déductionet d,une science.en I'occurrence- sciencela inversement. È Lcs différents niveaux de I'analyse écottonùque : La science économiclue utilise,en général, troi,çmétlrcdesclffirenlss dansscsanalyses et sesexplications phénomènes rles économiqucs. Nous lcs préscntons^succittctctnent le dans schéma ci-après: r esrnéthodes la science de économique La nréso-économie, écltelon La rnicro-économie, à c'est La rnacro-économie, intcrnrédiairc la trticro la ctrtrc ct dirc dcs I'analysc c'cst dircI'rnalysc à dcs rnncroécortorrric ; la tttûso- comportctncnts viducls indi conrpof tcrncnts lcct[s col i écononricanalysc Ics groupcs qui, (exemplesconsomtilateur, : et globaux (commc la quellc soitlcurtaille, quc productcur) productionl'échelle à dc détienncntsufFtsamtnent de la nation) pouvoir pourpeser la destinée sur dc l'éconouricnationale.
  • 6. ) La comp.dsantelcntpsclsns l'analyse éconotnique ,, " lbndamentalc I'analysc daru Considérons éconorniquc. Le'temps unecomposantc est deuxmome'tscleI'analyseie ternps : (T0) et le tcmps(Tl). Si nousanalysons situation la cleT0, notreanalysc danscc cas,s/a/l4tte' cst, Par Cconomique Tl n paitir clcsclonnées ep ,inou, aralysàns situation à partirdestlonnées T0 et plus la Tl de (c'està diretous contre, lcs clrangements t. sont déroulés qui entre Tl et T0), dans ce cas, notre onolyseesl dynomique. prcnd, donc,en cons ration les d ifferentesévolut ions intermédiaires [,'analyseécottomiqtrc idé que comaissentlcs variablespendanfle cléroulcnrent phénomèneéconomique(exemple: du gique). évolution technolo r.5- Econontic positive ct écononricnornrativc ; < >> << > La scienceùconornique dcuxvolets comporte essentiels. plemiervolet collcerne Le iénomènes économiques' Ctest ce que nous voletest relatif aux rnesures prendre à la à et ésultatet satisfaire mieux les besoins au de :onomie nonnalive.Ainsi lorsquton limiteà se riques, peplacedansls domaîne potitf- on du eursstr I'attitudeà prendrepoqr réaliser un re à lq démarche nonna(ive' ,; ."1. danrentau Comme toute scicnce,l'économie fait usage d'un certain notnbre clc ternreset de quclqttcsuns lcs plus conceptsqui lui sont proprcs. f)ans ce qui suit, nous préscntcroqs inrportants. 8 . 1- La no ti on de besoin: L'homme assure son existence sa reproduction la satisfaction sesbesoins. et par de Ie besoirtcolstilue donc I'élénrcnîcatalysar de l'activité éconontique' Dans le senscourant clu tcrme, Ie besoirt esldéjirti conmrcune nécessité duc à la nalw'e où à la vie sociale. Le terme besoina un contenuohiectif et un contenvsubjectif. L'aspectobjectifse subdivise clcuxéléments eu ' - L'élémentphysiologique le besoinde se nourrir par exemple; : ttne civilisation,à urle - L'élément crilturel: le besoin de s'iclentifierpar rapport à religion,à une langue,.., toutefoisaux Le contenrisubjectif n'eit pas totalementindépendant premi.l. Il est lié du (facteur éclelles individirellesdc piéfét*r''... Âirïsi, tout inclividu a besoin dc sc nourrir objectif). Mais, c6acun choisira sa nourritureen fonction de scs goûts (facterrr subjectif). Cùte distinctiol n'est plus nécessaire lorsqu'on utilise un terme plus généralque le terme r besoiypr, celui < tl'uriiité n, quiintègretousles besofurs,mêmesles plus subjectifs. D'une manière générale,les besoinsprésententtrois caractéristiqucs principalcscomme I'irxliquele schéma suivant:
  • 7. Les cnractéristiques besoirts dcs Ln nrultiplicité L:l stabilité L'intcrdépendnnce Lesbesoins sontsouvcnt A côtédesbesoitrs L'intcnsi d'unbcsoin të substiluables, mêlne vitaux (manger, vêtii, se au filr et à mesurc diirtintre imparf,aitement, uns les sc loger,...aPparaissent ) qu'il est'satisfait dclà ; au auxautrcs (parcxcmple sârlsccssc trouveaux dc d'uncccrtaine dc intellsité lc besoin d'allerau besoins tantau liés sàtisfactiott, besoin le sc cinérna le besoin et de caractère proPreà trouve saturé. lirc ou rcgardcr la chaque individuqu'à télévision) cerlairu ; sont I'environnement mêmecomplënentaires économique, socialct ftesoind'automobile et culturel. bcsoin d'essencc). D'unemanière généralc, ils sontindépendants. 8.2 - Lc conccptdc < rareté > : Les besoinsde I'homme sont multiples,alors qtreles moycnspour les satisfairerestent par sa relativementlirnités, d'où le pliénomènede c rareté..u.L'honune est en eflet limité point que la force physique, son savoir, par les conditions naturelleset par lc temps, à tel sciencèiconornique a étédéflnie commeune stratégie lutte de contre la rareté. Ainsi I'utilité d'in bien conjuguéeà Ia raretë des moyens,ou la rareté de l'e/fort consenti pour le produire, lui donnentilne certainevaleur' 8.3 - Lr notion tle < valeur > : La valeur d'un bien résulted'une double considération celle de besoittet celle de : rareté. La notion de valeur précèdetout acte d'échange.Elle est au départ une voleur d,ttsoge,c'està dire, une consldération accordée un bien en fonctionde son ulilitë- Elle est à en suiteune valeur d'échange, puisque,étant utile, le bien peut être échangé sur le marché contreune quantitéd'trn autre bien (argentou marclmndise). L'évaluation d. ln valeur est différemmentinterprétée selonles différentscourantsthéoriques' Decesévaluations, notions deux dotninent: - Unenotionobjective : Ia valeurtravail,à laquelleadltèrcnt couantsislamique, les classique marxiste. valettr et La d'urt bienéquivaut au tempsde travail nécessaire .,pourproduire bien; ce subjecfivela valetu' : par utilité,développée le courant : néoclassique - tJne notiort I'or.igine la valeur de n'est plusseulementtenrps travail le de nécessaire produire pour un bisn nrais /'utilitéd'usàge procure travdil. que ce Cetteutilité s'exprinte d'usage
  • 8. par i'intensité désird'acquérir bien.Ellc est fonctiondc la valeurcl'usage ce du un de bien-de sa rarcté et de I'effort consentipour sa production- Le prix esl I'expressiotrmorchonde de Ia vqleur. Il n'existe donc que lorscltt'onest dansune relationcl'échzurge, à dire, lorsqu'il y représente élémentconcretqui est Ia valeur. c'est un ces on pourraitrésunrer notions commol'indique le schéma suivant: *ï> varcur <.i:,":-" <ï;ïï 2-",i* It.4 - Notion dc <<bicns>>écottorttiqllcs: Les bicns éconoruiqucs sont lcs moycnsqui perrncttcnt satisfaire besoins. clc lcs Face aux bcsoinsillimités, lcs biens sont relativement rares,car eux nrêmesproduits à partir de facteursde procluctionrares (capital,travail,...).Les bienspeuventfaire I'objet de dilferentes classifications typologiesqrt'on pounait les résumer ou dansle schéntasuivant: Lcs critèr'csdc classific:ttiondcs llicns Biensmatéricls: ce sonldcsproduits physiques Naturc p hysi q u e cs d b i cn s Service: produits ne seconcrétisent par qui pas I'apparition biennatériel(exemplcseryicc d'un : bnncnlrc), Diens consommrtionils perrncttcnt de : de directemcnt besoins satisfairc les des . consomr-nateurs, égalcmen t appclés biens nals. fi Utilisationdes biens issus la de production Bicnsde protluction ils permcttent : d'obtcnir d'autres bicns,nrais sorrt détruits premier ns pas au usage. Biensintermédiaire produits : brutsdont la tralsformation la combinaison et donncront à un licu biendeproduction à un bicndeconsommation. ou
  • 9. 'lrfà,,:5 gr '#)ç'1r't# : écononlicluc Ji- Les principauxcourantsde la nensée Scction jalorurent courants I'histoirede la penséeéconomiquc cltacunciomine : Trois grands roison la justesse répouscs de des qu'il apporte gtandes aux intellectuellemcnt apoqu"-"n ron emps. It a; 1gè..siècle industrielle; tnarxisme avecla révolution le le avecI'apparition contradictions seindu cl'importantes au ant Keynésien cleui"ntâominatrtà I'occasion d'une crise économique rnoncliale frappe monde qui le développé' , A- L c c o u r an tl i b é ra l : i i , i : ,, apparaît la frn du à Le courant libffie compose detx branchesI'une,clossiqtte, de siècle. lgèr"siècle ;l,autren,i,O-classique,fin du 19ème àla : lib6ralclassique 4.1- Le courunt * Le contexte globarlj , . -rme caractérisé une évolution par Le courant.iassiqu. appâraîtdans un 18è" siècle économiques; s'agitde et desprocessus il raclicale inentalitd;JàvrËrirr,'d.*ttechtriques des .. qu. l'on appelle la < tévolution : >' indtrstrielle La puissan.*e.oni-rquu ie*ia, désonnais dans ra déte.tio' de bien de production, capâblei' provoqger enrichissetlent d. un important' ,onride,grseuls * Lo petrséelibéraleclassÏque: sttr cn 1716< La reclrcrclte C,esten Ar;ù;;;'avec AdantSMITH,qui avaitpublié (r< et DavidRICARDO Principes ra,atrtreet rescauiisde Ia richesse ,tations Multhur 'à,é"o,rorrin des i, Say (1767- avecJean- Baptiste puis en France polrtiquitt, publiéen 1871), 1832) s'èstdéveloppée pensée que la économique' < ntaTttittvisible : n) D ÀdarrtSMITII (La divîsÏon travailet Ie principedeIn du classique.A. - La <rdivi.yiott travaill est un coticept ;u fondamcntal la pcnséc dc d'unetnanufacture fabriquant des SMITH(1723 l7g0)montre, partirde I'exemple - à épingles, la productivité quc perÂctd'acuoîtrcla ricli,;sedcsnations du bienêtre et éconornique. chacuîr. recherche son intérêt - selon le principe de la t<nrain cl'ceuvre lorsque >, de l'économie, dans générale. lois naturelles p"iro*"1,'il coËtribue la prospérité à -oir Les concuffentiel i.r pri* joucnt un rôle cle régulatettr, orientent les ùn systèrne individuelles l' oplirnwtt décisions vers collectif' Baptiste Sny@r loi desdébouchôs) ) Je:rn - : l'offre crée sa Selonla n loi" àesdébouchds de Jearr-Baptiste (1767-1823), > Say propredemande.D;après cettelo,i,touteproduction biensentraîne distribution cott de. la du clonc moy.nsnécessaiiesleur acquisition' .l*s à Selonlesclassiques, crises les desfacteurs, globales surproduction doucimpossibles' de sont F D:rvidRICARDO (Le libér:rlisrnc économiquc) : écononùque.rr prônepu, les économistes est classiquescommela Le n libéralisnte attitude meilleure possibl"pour l;Etat,illusirépar la fameuse faire' laisser : [aisser pcnséc << de l'< Etat-cendarme Lar>' Dasse,. L,intervention i'Etot doitêtrelimitée sesfonctions de à
  • 10. * circulationclcsmnrchancliscs ôtre facilitéepar I'ottvertttre cloit des frontièrcs'D' RICARDO pays et un (1772- lB23) nrontre que le comlnerceinternational faYorableà tous les est facteurpottr letrr eruichissement' dc Ia richcssc )>' F Excmplc d'annlyscctrczlcs classique << problèrncdc Ia répartition : le chez les classiques : Là répartitiona" la richesse to." sur trois catégories revcnus ," de propriétairesfonciers et Ie profit Ie salaire rémunérarrtle travail, Ia rente récupéréepar les allant au,xcapitalistes' pour Ricarclo.Ies .çalaires nominaux évoluent dans la même proportion que le - Le salaire .. c coiit de lavie ll maislcs salaircs réclsdemeurent constants. Le travail est glc rnnrcfianclisc conuï]elcs au(rcs,i! a trn prix naturclqtri est cloncson cott de et de sa famille' production, corresponcl minimum nécessaire I'entretien I'ouvricr qui au à de était considérée par A. Srnitlr et Malthus corume le < don - La retie.. La rentË fcrncière tlu lirit dc sa gratuitr clc la nuturc. Ricarclocléfinit lc principc rlc la rcntc dil'fércnticllc variationd'une propriété utreautre. à La progression ilcs besoins alin'rentair-cs augnrentcr fait continuellement prix des récoltes. le doit couwir les lrais croissants de production, résultent la baisse qui cle dcs i" p.iiou marcSé rendements tencs moins fertiles- des rl partir dc la Sous l,effct dc l,accroisscmcnt la clcr-narrctc, prix clu nrarcltésc forntcttt clc lcs des propriétaires des tcrre Ia moins fcrtilc. Ailsi va apparaître situationde renteau prolit unc terreslesplus fertiles' La rente pas un élénrent constitutifdu prix du !_lé, celui-ci se détcrmine niveaude la au ''est fcrtile. Elle est, plutôt, r,,r r"venu différentielqui se déterrnine la terre la te*c la moins sur teprofit (ou intérêt) est la part de la richesse les, rduit de Ia temeune fois sontpayésles salaires et les rentes.On peut I'exprimersousformc de taux, c'est la masse desprofitspar rapportaux montants clescapitaux engagés(travaildirect et indirect). Lc taux de prolit = Prolit / Cnpitrl engagé Rcvenu brut = Salairc-l-Profit f Rente. RevenuNet : Profit-l- Rente. agraires Ricardo, reconnaît que la partic non consonrmée profit par les capitalistes du constituejl'épargnequi r"ru investi ultérieurement. reconnaîtau profit le rôle de dynamique' Il du syslème capitalistepar le biais de I'accwnulaliott' -vision La classique-constitue ainsi la première théorie du capitalisme' Le cycle propulseur du < Acumtilation - profit - Acaunulation n apparaît ainsi comme le motetrr systèmecapitaliste. ' par de grands principes Maigré Ia diversité{es auteurs,le cotrant se caractérise dansle scfiéma col1nuns qu'Oupotrrraitlcs résttmcr suivant. : .,i rt! !14 il..:!: i0 l: i- l i'; | :lt: * "- ,4 æ ,- .,.- .æ w
  • 11. 1' 'r's { ,i$r."',t. Lestraitsessentiels h pcnsée de clnssique' libér ale L'afiirmntion dc ln Ln permancncc de L'individunlismc libert6 économiqub L'équilibre économique L'être hunr,ain mt Parla est constitueIe Selon classiques, les un læ marché rccltcrclte sonintérêt dc dc systèrne écortornique conduit régulateur Pluseflicacc le personnel Parle désir et à par le principedc la Liberté dc I'activitéécononrique; d'obtcnir le maxirnum de économique tant I' inverse, inlervention I' satisfaction. Cette sauf rntuellement vers I'Etatest {ilcheusc recherclte s'aPPuie des sur I'equilibre.Lorsque celui-ci lorsqu'elle Pournissionde a droitsde proPriété au n'est passpontanémcnt supprilner entravcs les et individuels Privés' atteilt, lesprix s'ajoutcnt la â librejeu dcsmécamismcs économiqucs hlusscou à la baisse Poutle réaliscr. : A,2 -Lecourâtltlibérainéo-clnssique de croissance, apparaît il que les outils de 3r les comportcntcnl'i grands tlcs actcurs la de le rerrouvcllement aussi mâis de cotrtestation rique. * La pensée :. lÏbërale,réoclassÏque. , fondéepar Walras' pr"f.nJeÀ""t libéraie,la pensée,.néo-classique, D,essehce : pâr deuxélérnents Marshall Pareto, distingue l'écoleclassique et se dç Lcs pnrticularités la de Ln notioti tlc l'équilibrc Ltapprothc hicro- pcnsée libéralc néo- gérréral écononnique clrssiquc Comnrc chezlesauteurs classiqucs,l'équilibre La valeurd'un biendépend desott non maisaveclesnéo-classiques, maisde I'utilitéqu'un estici postulé; coûtdeproduction nivcau ; va cctéquilibrc cxistc un double à consommateur accordc cc dcnrier lui ; I itrdividuquellequesoit l'utilité - ou,riu.audechaque donccherchet maximiser à éconornique (consommateur ou safonction retirée saconsommation' de 1 productcur) ; I ct aunivcau chaquc de nrarclté. I C'cstcctéouilihrc s!n[ra[ quifait dc I'artalyse néoclassique véritable une tnécanique' il
  • 12. * <r l-Iomo-oeconomicus : est un être < fictif >. absolument D rstiontrcl, dont toutesles actions sont guidéespal le sorrci dc maximiser sa satisfaction.Le raisonnementnéo-classique est avant tout miclo-économique:lc marginalismeconduit chaqueagentù gomparerIe gain et Ie coût d'une unité supplémentaire pour clnque décisiottéconomique. * tr L'ëquïlibre général l est obtenu par la juxtaposition des préférencesindividuelles des agents, donneune courbed'offre croissante une courbede la demande qui et décroissante.A I'intersection deux courbes, des l'équilibreestobtenuet représente ( Optirnum Pareto t un de Bu sensoù aucunc dc amélioration la situation d'un agentnc peutêtreobtenuc sansque cellc d'au moins un autre ne soit détérioréc. réajustenrent les prix permet de revenir à Le par ce qtrirend impossible crisesdurables. l'équilibreen toute situation, les J*"*L d- ptt-X . r ' t 2 .ll I d l't" ) "rPtÀ f^ "Àk' ,l,"qr; t t " B - L a c r i t i q u ed c l 'é co n o rn i s ,tssiqueIe cour nntm ar xistc- cl : 8.1 - Le colttcxtc global du cottrant : Le 19c"'o siècle voit lc capitalismcindustricl pcu à pcu clonrincrlcs structures économiques nrais clansle mônretemps, la condition ouvrière se détériore,avec des bas ; salaircs, conditions travailprécaires une dépendance dcs clc et économique accnle. Lcs excèsde ce capitalisnre (sauvage) fait naître à la fois un mouvement contestation ont de politique et synclical socialisme) une réflexion d'ensemble (lc et sur la réalitéet I'avenir du mode de productioncapitaliste .' /e Jtfiarxisnrc. caractéristiqucd e la p c n s é e n a rx is t e : R.2 - L cs pr irrcipalcs s t Karl Marx, clansson ouvrageinrportants< le Capital >, construitune critique raclicale du système Trois idéesconstituent fonclements capitaliste. les économiques marxisme. du l2
  • 13. I-esfonclcnrents Ia pcnsécmarxistedansle domaine cle éconontique du Lescontradictions des Ln propriétécollective La notion de plus-valuc capitalismc moycns production de PourManr,la sculcsourcc En cherchant toujoursPlus est de prohtdu caPiialismc de < plus-valrte>r, des I'exploitation ouvricrs' nolammcntPar lc mainLien La diflérenceentrele de salaircs bas,lcs 'salùe vcrsé I'ouvrier à ct provoquent Ia capitalistes qucsonlravail la valcrtr paupérisation la classc de au pcnnctd'ajorr(cr Produit ouvrièrc bloqucrtt ct le < estappelé: Plus-valuc >. systôrncéconomiquc. C'cstccttccontradiction , latalepour lc caPitalismc, cluiassure I'avènement du socialisnle. p â > sur lcs notionst le la < < lu s - v a lu c > c t d e l' < < c c u mu la t io n 8 . 3 - Àutr cs pl'écisions soulcYécs I( MARX : Par * Source de la < pltrs-value n (I''L) : physiqueset La force de travail (F.T) est définie comme I'ensembledes facultés une marchandise, a la elle intellectuelles existentdans le corps de I'homme' La F'T est qui (V.E)' spécificité creerde la valeursupériettre sa valeurd'échange de à i-a plus-ualue comne l'écartentrele travail fournieet la valeurde la forcede (I'.L) est cléfinie travail. dépencl la valeur du capitalconstant de (C), du capitalvariable La valeur d'une marcltanclise (V) et de la plus-value(P.L). 1 Voleur produite = C4'V+PI^ première' C : le câpitalconstant. est constitué c4pitalfixe e.t.de matière Il clu la partie du capital qui est à v , r. càpital variabt. (valeur de la force du travail). C'est la I'origine de la créationde la valettr' * Notiorrrle t I'Accumulaliort > clrczK' IvIAMi : d'abordde la L'accumulationest un processtts formation du capital,qui dépend de partie de celle-ci en capital réalisation la plus value; et en suite de la conversiond'une de (moyende prodtrction)" suivant: sottsla forme du schénia La circulation I'argentcomnlecapitalse présente de A _M- A' la
  • 14. fr o-,'7, ' i*.t L'argetttengagé ddpartse compose : A - C-l-V,avec: au de prctuièrcs(travail ttratiètcs - { C ) corrcsponcl I'utilisation<lcsru:rchincs dc:; à ct indirect) ; - ( v ) conespondau salairede la force du travail (travail direct) ; : Cl-V-l-P.I-, constituéed'une valeur est - Lavaleur totale obtenueà la fitr du cycle A' supplémentaireappeléeplus value' ; àigouirlrrc du capital, exprinrc lc dcgré clc cottcctittationdu capital : - La conrpositicsn (cA/); : : d'exploitation) - i," taux de plus value P.LN (il exprirneI'intensitédesrapports ; - Le taux de profrt: P-L / C+V ' mesure gain Ôbtenu' le de la plus vahle,ceJle-cis'accroîten allongeantle Le taux de prolit iCp.nd de I'importance L,n;; Je travail lla plus value abiolue).ou dirniuuantle cn tcnrpsnéccssaire la reproduction à cle la forcc de travail (plus-value orgalique du rclative); il dépendaussiclc la corrryositiotr capital(C / V). * La llaïsscTendancÏelledu Taui de Profit @'T'T'P') : Selon I( Marx, la crisc du systènrccapitali.sterésultc dc la lenclaucccontinue à le taux substituer capitalfx! ç C ) au capitalvariable( V ), sousI'hypothèsc maintenir le de clep.L constant. Da:rsces conclition^s, systènre le sc trouvera,datrsle tetnps,en situationde crise éconOmiqUe (B.T.T.P) comme cottséquence directe d'une montée marquante du chômage (crisesocialc). 'faux de Profit: P.L / C+V. augmenter C ) au détrimentdu factcur(V) et avecune P.L cotrstante, ( alors Si, on suppose = (PL / v ) / (c/v) -l-1: taux de profit va diminuer. ,lons."s côn,litions, rapportipr tc+v le KcYtt6sicil: C - Lc courant globaldu cournnt : C.l - Lc cotttextc et de Ia L'æuwe nruîtr.rs. de Keynes, n Théoric g,ënéralede l'entploi, de I'intérêt rnonnaie>, a étéécritedans le cou-râht années30 à une époqueou les gffets de la crise de des ;sedesprlx, chôrnage très élevé,contractionde ,èdeslibéraux (équililtre budgétaire,politique r,.../ particulièretncnt Etats* Uttis et elt aux :mentla probléntatirlue économiquc. : ré s ic n n c ificnt de < révolutionnaire tant elle prend lg ' n ordonneautour de trois principaux axesqu'ori 14
  • 15. , *p* p "l&to #'. 't Les principàuiries de la pcnsée l(eyhcs de mâcro- L'existence iiossible tlrtc d' Une irttervention UnennalYse dur{blc d'équilibre sitiratiott nécessaire ItEtat de êconontique de sous-ernploi Une économie peut En cas de dépressiorr A la différcnccdcs àutcurs ûvolucrdurablcrncnt dans éconotnique durable, libéraux qui analYsaicnt une sitrration équilibre d' I'Etat doit se substituer lcs conrportcmcnls avccun sous-cmploi dcs arrxcntrcpriscs individuels,KeYncs dc facteurs Prodtrction. Cct défbillzurtes matière en s'intëres aux décisioris së équilibrc,irtsatisfaisantsur d'invcstissctnent ct collectivcs dcs grouPcs lc pian social,n'cn cst pas d'cmbauchc. ll cst dotrc d'agents.La théorie moinsà priori probablc. conduità menerdes Keynésienne détermine r politiques ainsi le niveau global du éconon,tiques tt. revcnuet de I'emPloi, c'est à dtrades agrégals nationaux. l5
  • 16. C on clu sio n (scclionlrol et rroé): D'unc nranièrcgénéralc,on pcut clirc quc la scicnce Ccotronrirlrrc une cloublc a vo ca ti on : - la premièrc,concrèle, d'étudierl'homrnedansson rniliett; e^st - la seconde, plu.s abslraite, esl d'anall,ssy la manière rlont il ntaîtrise son environncntenl s'organisanlau seinde Iq société. en Ccs deux approchcs dc l'économie sont cornplémentaircs;ainsi montre-t-on que les principauxcourantsdc pensée économiquequi, corlrmeon I'a vu, ont chcrchéà expliquerla réalité du moment à partir cl'instiumcnts appropriés, ont égalementconstruitles giandes ligncs de modèles d'ensemblc cl'organisation la société, cle ce que I'on nomrnedes de ou ( $tstèmes économiques t. Ces sysl.èntes préserttcnl. plusicurscaractéristiques originalesqu'on pourrait lcs syntSétiser dans le tableausuivant : Principauxcouraulsdc pcnséc L,ibéral Marxistc Kcynésien économiquc Mode tl'organisation la société dc capitaliste socia liste Economiemixte correspondalrtc Iléginrcdc propriété Prtvee Collectiveou mix t e IJtatique S yslèmc rlc nrarclré lltn t Marclré Etat et 'éruI{nl Instrrrnrcnts ln dc Prix: Plan, ou prix Ilevenu: régulation surun nrarché, imposés : les variationsdu les variations la de fixationrevenu national Caractéristiq ues prix pernrettent autoritail de e des contribuent à ré ra b lir é q u ilib re l' prix, ou la rapproclrer une Iors q rre c c lu i-c ip la n if ic a t io n écono i e nt c st pcrtul bé. i nrpéra vc ti déstabilisée d'une pc)rnl ottcnI situa(iondc plcin d' attei ndrc Ltn ernploi. ni veau d' équi l i bre s lo b a l. no3 ct no4you ss c ro n tp r' é s e n t é c s n s I c d o c u mc n n " 2 . N.B : Lcs S cctions da t 16