1. UNIVERSITEIBN ZOHR
ECOLENATIONALEDE COMMERCE DE GESTION
ET
AGADIR
:
ANNEEUNIVERSITAIRE 200s-2006
POLYCOPIE : INTRODUCTION L'ECONOMIE
I A
(MISEANMAU)
RESPONSABLE COURS MR SADIKABDALLAH
DU :
2. P l :r rt c In M:rti èrc:
rl
Âxc rrol Irr(rotluctiort
génér'a lcDé lî n it io rl t c o n c c p (s lé sd c l: r s c ic n c c
: c c lic o lo rr r i r ; r r c :
Âxc rtn2 Lcs p.incil)âttxco't-:llrt s c llr p c ' s é c é c o lro llrirl' c
d ;
Âxc no3 Lcs :rgcrrt.s lcs fonctio rrs c o n o n riq t lc s
ct é I
Axc rr04 Irrtroduction I rx arr:r11,5ç.5 ct Ma cr'-éc, rronr
lH ic'o iq, c.s.
x c n o l : In tro d u cti o n érr ô r n lq I ) é f ir r it io nc t c o t t c c t lt s c lirs d e ln
: crelrcc
I l c o n o rn i q u e :
A - Otlclouc.s
dôlÏllitigtrssç t'a n p o r' lrrrtir la n o lio n rlc l' é c o , n o rn ic
,
Etymologiquement ternre<<
le Econot
(nraison) < nomos> (lois ou règles), qu
et ce
offaires tle la mai.ron.En cffct, zîl'épôqrreik
prcsquc fin du nroycn âg.), la ccllulcfanr
la -
dcs règlcspréciscs(par cxcrnplc,lc partagcr
n'étaientconsidérés qu'en son scin. Il a fali
Morrtchlcstierr ajoute le nrot trpoli(ique> pot
(écortomïe politique..gestiondesaffaircsdc la cité).
IJc nos jotrs, oll utilise alternativctrtcnt tcrnrcs: la .çcierrce
lcs éconotrtique, I,écortorrtic,
l-'éc,otrctntie
po[itiquc,l'analy';sécortontique, ...Cesappcllatiorrs,
ploposées,lans contextes
cles
cliflférerit.s, rclativctrtent mêtuesctrs.
ont le Nou.s préscnteru,rr,cin,l, clrrisuit, cer.tai'cs
ce clc
cesdéIinition.s plLrs
les utilisées,
4 .1 - Notion rle lt< étorronric polit iq u c> :
On peut cornlllcncerpar définir t I'éconontiepotitique/) conrlc
la scieircer4e
I'adnrinistratiotrdcs (( rcssourcel rdres )t. de l'<orgoni,ràrion âc,r e.ffor.ts))
en nrcttre cn
( valeur Ie ntonde >. '1re
Lcs besoitts I'ltonltlte
cle étarrt sans limitc, il s'agitd'utiliscrIesrcssourccs l?rçon
c.le acléqrrate,
ratiolrnellcpottr satislitit'cccs ltcsoirts.Miris ccs rcssor.llccs r-avoirlr.t lcr.t.a,
ii lt: cttltilctl
(machine)el le lravail (romnrc), .sont à I'originc clc toutc procluctiop(lgricole ou
.qui
industriellc), sont rorcs. Il faut dotrc bicn gérer cettc larcté porrr évitcr tout évcntucl
gaspillage. C'cst ce qtri justific le calcttl, i"r anticipations, prévisigpsdes
lcs agcrrts
éconolniqucs (producteurs, consonunateurs,...) avan[cl affcctcl lcur blclgct à u'e dipe'se
quclconque .
Ccttcdéfirlitionmet att prcnticr planlc caraclàre rare desres.tortrces pt-odrtctive.r; la rar.eté
car
a dc tout tcrtrps joué trn rôlc irnportartt dntrs vic écononriquc. pJlvoir a toujours lié à
la Lc été
la maîLrisc lactcur
du rarc.Danscc sens:
' S c ic t t c c c n s c rtt[l ld c c o ttttl ti s s l rtclc s
: c o rtrli cs l ' ûtutl c. rrscrrrbl r: corrrl ri ss:rrrcr:s i vcs trrt
srrr Ij rl c rcl rrl ii obj ct:
s c ic t t c cllnlu rc l l c ss c i c trc cls
s , trtn ta i rtes c i c ttces ^orrl
s, qrri porrrotrj ct corrl aîtrcestl i tTércrrts
dc l aspccts
dc
l' hor nr nc t d c l a s o c i é ti , o n l n rcI' h i s (o i rcl,i r soci ol ogi c,
c c ...
3. - lessociétés prénéolithicytesavaient pour principalespréoccupations ttounitttrc et la
/a
perpétttatiotn I'espèce,
de Elles avaicnt adoptéccrtaines règlespour éviterde détruire
la nature. Danscessociétés, pouvoir est lié à I'accès Ia suntie;
le à
- Dans les sociétésnéolithiqrres, qui sont sédentaires,I'homme se fxe et conquiert
I'environnement. surplusse fornreet il est lié à la <<
Un renter, (La terre e*' devenue
ainsi le facteurrare danscessociétés) ;
- Dans les sociétés industrielles, c'est à dire les sociétés des ternps modernes,
I'accumulation acquiert ur nivcau très élcvé, Dans ce nouveau contexte, lc facteur'
n'est plus la terre mais /e capital.
Cependant cettedéfinitionqui insistesur le caractèrc rare des ressources productives fait
ne
pai réfererrce choix que doivent opérer les agents économiques.
au D'où la deuxième
définition:
- L'économie politique est la sciencequi étudie Ie r contporlemenl humainI en tant que
relntionentre les fins ct les moycnsÀ usogcsaltcrnnlifb. Cettc définitionntct I'accentsur le
comportement I'homrne
cle qui choisit parmi lcs facteursrares qui peuventêtre affectésà
diveis emplois,à clifferentes productions, ceux qui ltri paraissent plus appropriés, plus
tes les
rentables, moins
les cotteux potrr réaliserunc production satisfaire bcsoin.Ainsi, /a
ou un
rareté desres.çottrces inrposecl'cffeclucrdes r clutix tt.
Néannroinscette clélurition polarise I'attention sur /es rapports de I'ltomnrc avcc les
ressoLtrcesproduclivcs sans évoquer les rapports dcs honnnesentre eux. D'oùr la nécessité
d'une troisième définition:
- L'économie politiquc est l'étLrde des ralsportssociaux qui s'établissent entre hotnmesou
cntre les sociétés elles-mômes I'occasiorr
à de la lutte pour Ia productiondes moyensde
substance quiest au centrede la vic écononiquc.
Cette définition ajoute une dimensionnouvelle: Io dimensiottsociale. En effet, I'activité
économique impliqueunc doublerelation:
* [Jne relatiott de I'homnte svec Ia nnture qui s'inscrit dans le cadre du t<processttsde
produclion > ,'
* IJne relatiott des homntes enlre errx qui déterniine la répartition du prodttit enlre les
membresrJela sociéty'.D'oir I'importancede la pri.seen cornpte des rapports dc forces qui
prévalent seind'une société
au donnée'
De ces différentes nous tirons ttne qualrièmedéfinilionplus synthétique
définitions, :
L'économie politiquc estl'éturJcclesntécanisntesde production, d'éclnnge, dc cottsotrtnraliott
dans une stntcture sociale donnéc, et des interdépendances enlre ces mécanisnrcs cetle
el
structure.
A.2 * L a no ti onde < la S cicncc
éconolniq u > > c: r. t --
La scielce éconontirluenaît de la confrontation à,ii'ntlrîti;e*otn$ illitnirés éprowés
par les êtres huntains et la quantité linûtée de bien.çdisponiblespour les satisfaire. CeLIe
icience s'attache clonc dans un premier temps à décrire, mesurer, comprendre les choix
ffictués par lesqgentséconomiques. Dans un seconde temps,elle chercheà bâtir des lois et
des modèles pouvanl seruir à guider I'aclitttt politiquc.
D'une,nranière plus simple, in di.* què la icience économique est l'ensentbledes
çonnaissances rapporlant ats activilés de l'homme, ayant pour finalité la satidaction de
se
ses Elle s'intéresse
hesoitts. donc aux Jrommes, Ia natureet aux institutions lois créespar
à et
les hommes.
4. A.3 - L:t ntéthode la scietice
dc économique :
La mêthode.danstoutes les branches la comraissance
cle hutnaine.est I'art d'organiser
inconnueou à prrtuver Ia
les iaeesd" t.tl.1noniAp qu'on arriveraà découvrirune vérilé
l'ensernbledes démarches
validité d,une idée déjà ,orirrun. Autrement clit, la méthodec'cst
et.démontrcr ce qui cxiste' Cette r1émarche
logiquesqu,"^p*nrJ l'esprit pour ccimprenclre
met en causecleuxconrpor*t"t : la réalité(naturelleet sociale)et I'esprit qui observecette
réalité.
à travcrs trois tuouventcuts
il.rpiit et la réalité agissentnrutuellcmentI'un sur I'autrc
: '.
et
successifs Permanents ' ' -
- L'observation faits naturèls
de et sociauxI
- Le traitcment I'informationobservée
de ;
- L'applicationde mesures tiréesde I'analyse'
))pour mieux I'observer
L,économiecomme toute sciencesocialedécomposele < réel
ônratiquc réalité(sillrulatiort),
la sottsformc cle
ues. Cc processus de < clécontposiliort
et des Iois écortotttirlttcs.
;ervatioutout d'abord dc Ia réalité. Ensuite
limiter le chanrp des variablcs. A partir des
hyp*t1ès:,; une synthèse peut ôtre faitc sous forme dc liens réguliels ct chiflrés eutre les
sont en suitetestées grâceà la
sousformeàe théories de lois. Ces deniières
var.ia,bl=:l"oit, et
Iirr.rulationclcsrnodèles. moclèle
Le peut êtreune représentation < concrète clcla réalité(un
>
échantillon), unereprésentation
ou <abstraite de la réalité(un systèmcmathématique). les
> Si
politiques écononriques. ces politiques
teJs sont tositirs, o,i purr. à la réalisationde
comme I'indiqttele schéma
modifientla réalitéqui cst à nouveauobservée, airxi de suite,
et
suivant:
PIIIiNOMDNtrS NAT'UIUILS
(ol.rserv:rtiort)
Théorics Lois
et
t . ' . , . . . -. , . . . . . . . . . V é r' ilic a t io rt
'1"
"""
Y
POLTTIQ ECONOMIQUES
iT
Deux méthocles sotrtcoqjointementutilisées < la mëtlrctleinductivc I qtri se basesur
qui procèdepar
l,observationclesfaits réers(Approcheempirique)et la < méthodedéductiver,,
uneffort I'esprit dcs
de ù logiqucs
conclusious (Approche tfuCgrique)'
d'hypothèse, tliéoric
ile ou que
de loi selonlc dcgLé confiance I'on
clc
On parlË
à tellcoutelle
accorde génétale'
idée
5. Lrltypothèsa proposition
est aclnriseprovisoirenrent avanL d'ôtre souniseau contrôle
deI'expériànce. I'hypbthèse vérifiée
Si êst avccsuccès mêmes'il subsidc
et quelques doutes,
ele deïiendra une tliiorie, c'est à dire , un ensemble d'idéesliéesentreclles,capables
d'expliquer avecprécision phénomène de le prévoir.
un ou Enfin,lorsque I'application la
de
théoiieàonlirme jansaucutr doutesavalidité,elle peuts'élever rangsuprême loi.
au de
. il sedéfinitcomfl1e représentation, le langage
une par matltématique
euant att ntolèle,
d'un ensemble cohérent de relationséconouriques. chiffrement
Le
çunsysémed'équations)
desrelations fait à
se partirclesdonnées observées le passé.
dans L'intérêtestde pouvoil,à
partir de certain., uâlrurr accordées des variables
à (dites cxogèncs), calculerpar la
iésolution Système
du d'équations d'autres variables(ditesendogènes)'
On distingue diversité modèles
urtc de :
pls sclol lc clranrpd'applicatiorl:ur.lnrodèlcpourt'zrit avoit' tttr cltatttp
-
'rodèlcs
d'application microou macroéconomique, globalou sectoricl,. ;
'.
: on fencontrera, dcs
plus génér^aletttctrt, modèles
- Des modèlesselon lcur linalité
d'optimisation pennettant calculerla meilleurecombinaison
de en vue rl'atteindre un
ou plusi"ursobjectifs; des rnodèles prévision,donttatrtlcs ttroyeuspour prévoir
de
l'évolution futuie d'une situationdonnéeet des modèlcsclc sirnulation qui scrventzi
découwir les conséquences d'une démarche éconotnique lrypothétique.
,r- J.
'r*
+"
A.4 -Lcs diffél.cntsaspccts méthotlcs ln scicncc
tlcs tlc :
écortotttitlttc
.DLes mëthodesdëductiveet inductive :
La nréthocle inductive (statistique)est fondée sur I'obscrvalion dcs faits réels et
chercheà dégagerdes principesgénéraux. C'est le passugedu pat'ticttIierau générul (dcs
faits à la théorie).
euant àla méth,ocle déductive(théorique), elle se basestu'des lupotltèscs(abstraction) vue
en
logiques.Cettenréthode (abstraitc) caractérise la
sc par volontéde
cl'aboutir cles
à conclusions
sespartisans < conceptualiser la réalité'
de >
On s'accorde à clire quô deux méthodes sont cornplémentaires, on ne peut pas parler
car
""r économiouesans faile aopel à la déductionet
d,une science.en I'occurrence- sciencela
inversement.
È Lcs différents niveaux de I'analyse écottonùque :
La science économiclue utilise,en général,
troi,çmétlrcdesclffirenlss dansscsanalyses
et sesexplications phénomènes
rles économiqucs. Nous lcs préscntons^succittctctnent le
dans
schéma ci-après:
r esrnéthodes la science
de économique
La nréso-économie, écltelon
La rnicro-économie, à
c'est La rnacro-économie, intcrnrédiairc la trticro la
ctrtrc ct
dirc dcs
I'analysc c'cst dircI'rnalysc
à dcs rnncroécortorrric
; la tttûso-
comportctncnts viducls
indi conrpof tcrncnts lcct[s
col i écononricanalysc Ics groupcs qui,
(exemplesconsomtilateur,
: et globaux (commc la quellc soitlcurtaille,
quc
productcur) productionl'échelle
à dc détienncntsufFtsamtnent de
la nation) pouvoir pourpeser la destinée
sur
dc l'éconouricnationale.
6. ) La comp.dsantelcntpsclsns l'analyse éconotnique ,,
"
lbndamentalc I'analysc
daru Considérons
éconorniquc.
Le'temps unecomposantc
est
deuxmome'tscleI'analyseie ternps
: (T0) et le tcmps(Tl). Si nousanalysons situation
la
cleT0, notreanalysc danscc cas,s/a/l4tte'
cst, Par
Cconomique Tl n paitir clcsclonnées
ep
,inou, aralysàns situation à partirdestlonnées T0 et plus
la Tl de (c'està diretous
contre,
lcs clrangements t. sont déroulés
qui entre Tl et T0), dans ce cas, notre onolyseesl
dynomique.
prcnd, donc,en cons ration les d ifferentesévolut ions intermédiaires
[,'analyseécottomiqtrc idé
que comaissentlcs variablespendanfle cléroulcnrent phénomèneéconomique(exemple:
du
gique).
évolution technolo
r.5- Econontic positive ct écononricnornrativc ;
< >> << >
La scienceùconornique dcuxvolets
comporte essentiels. plemiervolet collcerne
Le
iénomènes économiques' Ctest ce que nous
voletest relatif aux rnesures prendre à la
à et
ésultatet satisfaire mieux les besoins
au de
:onomie nonnalive.Ainsi lorsquton limiteà
se
riques, peplacedansls domaîne potitf-
on du
eursstr I'attitudeà prendrepoqr réaliser un
re à lq démarche nonna(ive' ,;
."1.
danrentau
Comme toute scicnce,l'économie fait usage d'un certain notnbre clc ternreset de
quclqttcsuns lcs plus
conceptsqui lui sont proprcs. f)ans ce qui suit, nous préscntcroqs
inrportants.
8 . 1- La no ti on de besoin:
L'homme assure son existence sa reproduction la satisfaction sesbesoins.
et par de Ie
besoirtcolstilue donc I'élénrcnîcatalysar de l'activité éconontique'
Dans le senscourant clu tcrme, Ie besoirt esldéjirti conmrcune nécessité duc à la nalw'e où à
la vie sociale.
Le terme besoina un contenuohiectif et un contenvsubjectif.
L'aspectobjectifse subdivise clcuxéléments
eu
'
- L'élémentphysiologique le besoinde se nourrir par exemple;
:
ttne civilisation,à urle
- L'élément crilturel: le besoin de s'iclentifierpar rapport à
religion,à une langue,..,
toutefoisaux
Le contenrisubjectif n'eit pas totalementindépendant premi.l. Il est lié
du
(facteur
éclelles individirellesdc piéfét*r''... Âirïsi, tout inclividu a besoin dc sc nourrir
objectif). Mais, c6acun choisira sa nourritureen fonction de scs goûts (facterrr subjectif).
Cùte distinctiol n'est plus nécessaire lorsqu'on utilise un terme plus généralque le terme
r besoiypr, celui < tl'uriiité n, quiintègretousles besofurs,mêmesles plus subjectifs.
D'une manière générale,les besoinsprésententtrois caractéristiqucs principalcscomme
I'irxliquele schéma suivant:
7. Les cnractéristiques besoirts
dcs
Ln nrultiplicité L:l stabilité L'intcrdépendnnce
Lesbesoins sontsouvcnt
A côtédesbesoitrs L'intcnsi d'unbcsoin
të substiluables, mêlne
vitaux (manger, vêtii,
se au filr et à mesurc
diirtintre imparf,aitement, uns
les
sc loger,...aPparaissent
) qu'il est'satisfait dclà
; au auxautrcs (parcxcmple
sârlsccssc trouveaux
dc d'uncccrtaine dc
intellsité lc besoin d'allerau
besoins tantau
liés sàtisfactiott, besoin
le sc cinérna le besoin
et de
caractère proPreà trouve saturé. lirc ou rcgardcr la
chaque individuqu'à télévision) cerlairu
; sont
I'environnement mêmecomplënentaires
économique, socialct ftesoind'automobile et
culturel. bcsoin d'essencc).
D'unemanière généralc,
ils sontindépendants.
8.2 - Lc conccptdc < rareté > :
Les besoinsde I'homme sont multiples,alors qtreles moycnspour les satisfairerestent
par sa
relativementlirnités, d'où le pliénomènede c rareté..u.L'honune est en eflet limité
point que la
force physique, son savoir, par les conditions naturelleset par lc temps, à tel
sciencèiconornique a étédéflnie commeune stratégie lutte
de contre la rareté.
Ainsi I'utilité d'in bien conjuguéeà Ia raretë des moyens,ou la rareté de l'e/fort consenti
pour le produire, lui donnentilne certainevaleur'
8.3 - Lr notion tle < valeur > :
La valeur d'un bien résulted'une double considération celle de besoittet celle de
:
rareté. La notion de valeur précèdetout acte d'échange.Elle est au départ une voleur
d,ttsoge,c'està dire, une consldération accordée un bien en fonctionde son ulilitë- Elle est
à
en suiteune valeur d'échange, puisque,étant utile, le bien peut être échangé sur le marché
contreune quantitéd'trn autre bien (argentou marclmndise).
L'évaluation d. ln valeur est différemmentinterprétée selonles différentscourantsthéoriques'
Decesévaluations, notions
deux dotninent:
- Unenotionobjective : Ia valeurtravail,à laquelleadltèrcnt couantsislamique,
les
classique marxiste. valettr
et La d'urt bienéquivaut au tempsde travail nécessaire
.,pourproduire bien;
ce
subjecfivela valetu'
: par
utilité,développée le courant :
néoclassique
- tJne notiort
I'or.igine la valeur
de n'est plusseulementtenrps travail
le de nécessaire produire
pour
un bisn nrais /'utilitéd'usàge procure travdil.
que ce Cetteutilité s'exprinte
d'usage
8. par i'intensité désird'acquérir bien.Ellc est fonctiondc la valeurcl'usage ce
du un de
bien-de sa rarcté et de I'effort consentipour sa production-
Le prix esl I'expressiotrmorchonde de Ia vqleur. Il n'existe donc que lorscltt'onest dansune
relationcl'échzurge, à dire, lorsqu'il y représente élémentconcretqui est Ia valeur.
c'est un
ces
on pourraitrésunrer notions commol'indique le schéma suivant:
*ï> varcur
<.i:,":-" <ï;ïï 2-",i*
It.4 - Notion dc <<bicns>>écottorttiqllcs:
Les bicns éconoruiqucs sont lcs moycnsqui perrncttcnt satisfaire besoins.
clc lcs Face
aux bcsoinsillimités, lcs biens sont relativement rares,car eux nrêmesproduits à partir de
facteursde procluctionrares (capital,travail,...).Les bienspeuventfaire I'objet de dilferentes
classifications typologiesqrt'on pounait les résumer
ou dansle schéntasuivant:
Lcs critèr'csdc classific:ttiondcs llicns
Biensmatéricls: ce sonldcsproduits
physiques
Naturc
p hysi q u e cs
d
b i cn s
Service: produits ne seconcrétisent par
qui pas
I'apparition biennatériel(exemplcseryicc
d'un :
bnncnlrc),
Diens consommrtionils perrncttcnt
de : de
directemcnt besoins
satisfairc les des .
consomr-nateurs,
égalcmen t appclés
biens nals.
fi
Utilisationdes
biens issus la
de
production Bicnsde protluction ils permcttent
: d'obtcnir
d'autres
bicns,nrais sorrt détruits premier
ns pas au
usage.
Biensintermédiaire produits
: brutsdont
la
tralsformation la combinaison
et donncront à un
licu
biendeproduction à un bicndeconsommation.
ou
9. 'lrfà,,:5 gr
'#)ç'1r't#
:
écononlicluc
Ji- Les principauxcourantsde la nensée
Scction
jalorurent
courants I'histoirede la penséeéconomiquc cltacunciomine
:
Trois grands
roison la justesse répouscs
de des qu'il apporte gtandes
aux
intellectuellemcnt apoqu"-"n
ron
emps.
It a; 1gè..siècle industrielle; tnarxisme
avecla révolution le
le avecI'apparition contradictions seindu
cl'importantes au
ant Keynésien cleui"ntâominatrtà I'occasion d'une crise
économique rnoncliale frappe monde
qui le développé' ,
A- L c c o u r an tl i b é ra l : i i , i : ,, apparaît la frn du
à
Le courant libffie compose detx branchesI'une,clossiqtte,
de
siècle.
lgèr"siècle ;l,autren,i,O-classique,fin du 19ème
àla
:
lib6ralclassique
4.1- Le courunt
* Le contexte globarlj , . -rme caractérisé une évolution
par
Le courant.iassiqu. appâraîtdans un 18è" siècle
économiques; s'agitde
et desprocessus il
raclicale inentalitd;JàvrËrirr,'d.*ttechtriques
des
.. qu. l'on appelle la < tévolution
: >'
indtrstrielle
La puissan.*e.oni-rquu ie*ia, désonnais dans ra déte.tio' de bien de production,
capâblei' provoqger enrichissetlent
d. un important'
,onride,grseuls
* Lo petrséelibéraleclassÏque:
sttr
cn 1716< La reclrcrclte
C,esten Ar;ù;;;'avec AdantSMITH,qui avaitpublié (r<
et DavidRICARDO Principes
ra,atrtreet rescauiisde Ia richesse ,tations Multhur
'à,é"o,rorrin des i,
Say (1767-
avecJean- Baptiste
puis en France
polrtiquitt, publiéen 1871),
1832) s'èstdéveloppée pensée
que la économique'
< ntaTttittvisible :
n)
D ÀdarrtSMITII (La divîsÏon travailet Ie principedeIn
du
classique.A.
- La <rdivi.yiott travaill est un coticept
;u fondamcntal la pcnséc
dc
d'unetnanufacture fabriquant des
SMITH(1723 l7g0)montre, partirde I'exemple
- à
épingles, la productivité
quc perÂctd'acuoîtrcla ricli,;sedcsnations du bienêtre
et
éconornique.
chacuîr. recherche son intérêt
- selon le principe de la t<nrain cl'ceuvre lorsque
>,
de l'économie, dans
générale. lois naturelles
p"iro*"1,'il coËtribue la prospérité
à -oir Les
concuffentiel i.r pri* joucnt un rôle cle régulatettr, orientent les
ùn systèrne
individuelles l' oplirnwtt
décisions vers collectif'
Baptiste Sny@r loi desdébouchôs)
) Je:rn - :
l'offre crée sa
Selonla n loi" àesdébouchds de Jearr-Baptiste (1767-1823),
> Say
propredemande.D;après cettelo,i,touteproduction biensentraîne distribution cott
de. la du
clonc moy.nsnécessaiiesleur acquisition'
.l*s à Selonlesclassiques, crises
les
desfacteurs,
globales surproduction doucimpossibles'
de sont
F D:rvidRICARDO (Le libér:rlisrnc économiquc) :
écononùque.rr prônepu, les économistes
est classiquescommela
Le n libéralisnte
attitude
meilleure possibl"pour l;Etat,illusirépar la fameuse faire' laisser
: [aisser
pcnséc <<
de l'< Etat-cendarme Lar>'
Dasse,. L,intervention i'Etot doitêtrelimitée sesfonctions
de à
10. *
circulationclcsmnrchancliscs ôtre facilitéepar I'ottvertttre
cloit des frontièrcs'D' RICARDO
pays et un
(1772- lB23) nrontre que le comlnerceinternational faYorableà tous les
est
facteurpottr letrr eruichissement'
dc Ia richcssc )>'
F Excmplc d'annlyscctrczlcs classique << problèrncdc Ia répartition
: le
chez les classiques :
Là répartitiona" la richesse to." sur trois catégories revcnus
," de
propriétairesfonciers et Ie profit
Ie salaire rémunérarrtle travail, Ia rente récupéréepar les
allant au,xcapitalistes'
pour Ricarclo.Ies .çalaires nominaux évoluent dans la même proportion que le
- Le salaire ..
c coiit de lavie ll maislcs salaircs réclsdemeurent constants.
Le travail est glc rnnrcfianclisc conuï]elcs au(rcs,i! a trn prix naturclqtri est cloncson cott de
et de sa famille'
production, corresponcl minimum nécessaire I'entretien I'ouvricr
qui au à de
était considérée par A. Srnitlr et Malthus corume le < don
- La retie.. La rentË fcrncière
tlu lirit dc sa
gratuitr clc la nuturc. Ricarclocléfinit lc principc rlc la rcntc dil'fércnticllc
variationd'une propriété utreautre.
à
La progression ilcs besoins alin'rentair-cs augnrentcr
fait continuellement prix des récoltes.
le
doit couwir les lrais croissants de production, résultent la baisse
qui cle dcs
i" p.iiou marcSé
rendements tencs moins fertiles-
des
rl partir dc la
Sous l,effct dc l,accroisscmcnt la clcr-narrctc, prix clu nrarcltésc forntcttt
clc lcs
des propriétaires des
tcrre Ia moins fcrtilc. Ailsi va apparaître situationde renteau prolit
unc
terreslesplus fertiles'
La rente pas un élénrent constitutifdu prix du !_lé, celui-ci se détcrmine niveaude la
au
''est fcrtile. Elle est, plutôt, r,,r r"venu différentielqui se déterrnine la terre la
te*c la moins
sur
teprofit (ou intérêt) est la part de la richesse
les,
rduit de Ia temeune fois sontpayésles salaires
et les rentes.On peut I'exprimersousformc de taux, c'est la masse desprofitspar rapportaux
montants clescapitaux engagés(travaildirect et indirect).
Lc taux de prolit = Prolit / Cnpitrl engagé
Rcvenu brut = Salairc-l-Profit f Rente.
RevenuNet : Profit-l- Rente.
agraires
Ricardo, reconnaît que la partic non consonrmée profit par les capitalistes
du
constituejl'épargnequi r"ru investi ultérieurement. reconnaîtau profit le rôle de dynamique'
Il
du syslème capitalistepar le biais de I'accwnulaliott'
-vision
La classique-constitue ainsi la première théorie du capitalisme' Le cycle
propulseur du
< Acumtilation - profit - Acaunulation n apparaît ainsi comme le motetrr
systèmecapitaliste.
' par de grands principes
Maigré Ia diversité{es auteurs,le cotrant se caractérise
dansle scfiéma
col1nuns qu'Oupotrrraitlcs résttmcr suivant.
: .,i
rt!
!14
il..:!:
i0 l: i-
l i';
| :lt:
* "- ,4 æ ,- .,.- .æ w
11. 1'
'r's {
,i$r."',t.
Lestraitsessentiels h pcnsée
de
clnssique'
libér ale
L'afiirmntion dc ln Ln permancncc de
L'individunlismc
libert6 économiqub L'équilibre économique
L'être hunr,ain mt Parla
est
constitueIe Selon classiques,
les un
læ marché
rccltcrclte sonintérêt
dc dc systèrne écortornique conduit
régulateur Pluseflicacc
le
personnel Parle désir
et à par le principedc la Liberté
dc I'activitéécononrique;
d'obtcnir le maxirnum de économique tant
I' inverse, inlervention
I'
satisfaction. Cette sauf rntuellement vers
I'Etatest {ilcheusc
recherclte s'aPPuie des
sur I'equilibre.Lorsque celui-ci
lorsqu'elle Pournissionde
a
droitsde proPriété au n'est passpontanémcnt
supprilner entravcs
les
et
individuels Privés' atteilt, lesprix s'ajoutcnt la
â
librejeu dcsmécamismcs
économiqucs hlusscou à la baisse Poutle
réaliscr.
:
A,2 -Lecourâtltlibérainéo-clnssique
de croissance, apparaît
il que les outils de
3r les comportcntcnl'i grands
tlcs actcurs la
de
le rerrouvcllement aussi
mâis de cotrtestation
rique.
* La pensée :.
lÏbërale,réoclassÏque. ,
fondéepar Walras'
pr"f.nJeÀ""t libéraie,la pensée,.néo-classique,
D,essehce
:
pâr deuxélérnents
Marshall Pareto, distingue l'écoleclassique
et se dç
Lcs pnrticularités la
de
Ln notioti tlc l'équilibrc
Ltapprothc hicro- pcnsée libéralc néo-
gérréral
écononnique clrssiquc
Comnrc chezlesauteurs classiqucs,l'équilibre
La valeurd'un biendépend desott
non
maisaveclesnéo-classiques,
maisde I'utilitéqu'un estici postulé;
coûtdeproduction nivcau ;
va cctéquilibrc cxistc un double
à
consommateur accordc cc dcnrier
lui ; I
itrdividuquellequesoit
l'utilité - ou,riu.audechaque
donccherchet maximiser
à
éconornique (consommateur ou
safonction
retirée saconsommation'
de
1
productcur) ;
I ct aunivcau chaquc
de nrarclté. I
C'cstcctéouilihrc s!n[ra[ quifait dc I'artalyse
néoclassique véritable
une tnécanique'
il
12. * <r
l-Iomo-oeconomicus : est un être < fictif >. absolument
D rstiontrcl, dont toutesles actions
sont guidéespal le sorrci dc maximiser sa satisfaction.Le raisonnementnéo-classique est
avant tout miclo-économique:lc marginalismeconduit chaqueagentù gomparerIe gain et Ie
coût d'une unité supplémentaire pour clnque décisiottéconomique.
* tr L'ëquïlibre général l est obtenu par la juxtaposition des préférencesindividuelles des
agents, donneune courbed'offre croissante une courbede la demande
qui et décroissante.A
I'intersection deux courbes,
des l'équilibreestobtenuet représente ( Optirnum Pareto t
un de
Bu sensoù aucunc dc
amélioration la situation d'un agentnc peutêtreobtenuc sansque cellc
d'au moins un autre ne soit détérioréc. réajustenrent les prix permet de revenir à
Le par
ce qtrirend impossible crisesdurables.
l'équilibreen toute situation, les
J*"*L
d-
ptt-X . r
' t 2 .ll I
d l't"
)
"rPtÀ
f^ "Àk' ,l,"qr; t t "
B - L a c r i t i q u ed c l 'é co n o rn i s ,tssiqueIe cour nntm ar xistc-
cl :
8.1 - Le colttcxtc global du cottrant :
Le 19c"'o siècle voit lc capitalismcindustricl pcu à pcu clonrincrlcs structures
économiques nrais clansle mônretemps, la condition ouvrière se détériore,avec des bas
;
salaircs, conditions travailprécaires une dépendance
dcs clc et économique accnle.
Lcs excèsde ce capitalisnre (sauvage) fait naître à la fois un mouvement contestation
ont de
politique et synclical socialisme) une réflexion d'ensemble
(lc et sur la réalitéet I'avenir du
mode de productioncapitaliste .' /e Jtfiarxisnrc.
caractéristiqucd e la p c n s é e n a rx is t e :
R.2 - L cs pr irrcipalcs s t
Karl Marx, clansson ouvrageinrportants< le Capital >, construitune critique raclicale
du système Trois idéesconstituent fonclements
capitaliste. les économiques marxisme.
du
l2
13. I-esfonclcnrents Ia pcnsécmarxistedansle domaine
cle
éconontique
du
Lescontradictions des
Ln propriétécollective
La notion de
plus-valuc capitalismc moycns production
de
PourManr,la sculcsourcc En cherchant toujoursPlus
est
de prohtdu caPiialismc de < plus-valrte>r,
des
I'exploitation ouvricrs' nolammcntPar lc mainLien
La diflérenceentrele de salaircs bas,lcs
'salùe vcrsé I'ouvrier
à ct provoquent Ia
capitalistes
qucsonlravail
la valcrtr paupérisation la classc
de
au
pcnnctd'ajorr(cr Produit
ouvrièrc bloqucrtt
ct le
<
estappelé: Plus-valuc >.
systôrncéconomiquc.
C'cstccttccontradiction ,
latalepour lc caPitalismc,
cluiassure I'avènement du
socialisnle.
p â >
sur lcs notionst le la < < lu s - v a lu c > c t d e l' < < c c u mu la t io n
8 . 3 - Àutr cs pl'écisions
soulcYécs I( MARX :
Par
* Source de la < pltrs-value n (I''L) :
physiqueset
La force de travail (F.T) est définie comme I'ensembledes facultés
une marchandise, a la
elle
intellectuelles existentdans le corps de I'homme' La F'T est
qui
(V.E)'
spécificité creerde la valeursupériettre sa valeurd'échange
de à
i-a plus-ualue comne l'écartentrele travail fournieet la valeurde la forcede
(I'.L) est cléfinie
travail.
dépencl la valeur du capitalconstant
de (C), du capitalvariable
La valeur d'une marcltanclise
(V) et de la plus-value(P.L). 1
Voleur produite = C4'V+PI^
première'
C : le câpitalconstant. est constitué c4pitalfixe e.t.de matière
Il clu la
partie du capital qui est à
v , r. càpital variabt. (valeur de la force du travail). C'est la
I'origine de la créationde la valettr'
* Notiorrrle t I'Accumulaliort > clrczK' IvIAMi :
d'abordde la
L'accumulationest un processtts formation du capital,qui dépend
de
partie de celle-ci en capital
réalisation la plus value; et en suite de la conversiond'une
de
(moyende prodtrction)"
suivant:
sottsla forme du schénia
La circulation I'argentcomnlecapitalse présente
de
A _M- A'
la
14. fr o-,'7,
'
i*.t
L'argetttengagé ddpartse compose : A - C-l-V,avec:
au de
prctuièrcs(travail
ttratiètcs
- { C ) corrcsponcl I'utilisation<lcsru:rchincs dc:;
à ct
indirect) ;
- ( v ) conespondau salairede la force du travail (travail direct) ;
: Cl-V-l-P.I-, constituéed'une valeur
est
- Lavaleur totale obtenueà la fitr du cycle A'
supplémentaireappeléeplus value' ;
àigouirlrrc du capital, exprinrc lc dcgré clc cottcctittationdu capital :
- La conrpositicsn
(cA/); :
: d'exploitation)
- i," taux de plus value P.LN (il exprirneI'intensitédesrapports ;
- Le taux de profrt: P-L / C+V ' mesure gain Ôbtenu'
le
de la plus vahle,ceJle-cis'accroîten allongeantle
Le taux de prolit iCp.nd de I'importance
L,n;; Je travail lla plus value abiolue).ou dirniuuantle
cn tcnrpsnéccssaire la reproduction
à
cle la forcc de travail (plus-value orgalique du
rclative); il dépendaussiclc la corrryositiotr
capital(C / V).
* La llaïsscTendancÏelledu Taui de Profit @'T'T'P') :
Selon I( Marx, la crisc du systènrccapitali.sterésultc dc la lenclaucccontinue à
le taux
substituer capitalfx! ç C ) au capitalvariable( V ), sousI'hypothèsc maintenir
le de
clep.L constant. Da:rsces conclition^s, systènre
le sc trouvera,datrsle tetnps,en situationde
crise éconOmiqUe (B.T.T.P) comme cottséquence directe d'une montée marquante du
chômage (crisesocialc).
'faux de Profit: P.L / C+V.
augmenter C ) au détrimentdu factcur(V) et avecune P.L cotrstante,
( alors
Si, on suppose
= (PL / v ) / (c/v) -l-1: taux de profit va diminuer.
,lons."s côn,litions, rapportipr tc+v
le
KcYtt6sicil:
C - Lc courant
globaldu cournnt :
C.l - Lc cotttextc
et de Ia
L'æuwe nruîtr.rs. de Keynes, n Théoric g,ënéralede l'entploi, de I'intérêt
rnonnaie>, a étéécritedans le cou-râht années30 à une époqueou les gffets de la crise de
des
;sedesprlx, chôrnage très élevé,contractionde
,èdeslibéraux (équililtre budgétaire,politique
r,.../ particulièretncnt Etats* Uttis et elt
aux
:mentla probléntatirlue économiquc.
:
ré s ic n n c
ificnt de < révolutionnaire tant elle prend lg '
n
ordonneautour de trois principaux axesqu'ori
14
15. , *p* p "l&to
#'. 't
Les principàuiries de la pcnsée l(eyhcs
de
mâcro- L'existence iiossible tlrtc
d' Une irttervention
UnennalYse
dur{blc d'équilibre
sitiratiott nécessaire ItEtat
de
êconontique
de sous-ernploi
Une économie peut En cas de dépressiorr
A la différcnccdcs àutcurs ûvolucrdurablcrncnt dans éconotnique durable,
libéraux qui analYsaicnt une sitrration équilibre
d' I'Etat doit se substituer
lcs conrportcmcnls avccun sous-cmploi dcs arrxcntrcpriscs
individuels,KeYncs dc
facteurs Prodtrction. Cct défbillzurtes matière
en
s'intëres aux décisioris
së équilibrc,irtsatisfaisantsur d'invcstissctnent ct
collectivcs dcs grouPcs lc pian social,n'cn cst pas d'cmbauchc. ll cst dotrc
d'agents.La théorie moinsà priori probablc. conduità menerdes
Keynésienne détermine r politiques
ainsi le niveau global du éconon,tiques tt.
revcnuet de I'emPloi,
c'est à dtrades agrégals
nationaux.
l5
16. C on clu sio n
(scclionlrol et rroé):
D'unc nranièrcgénéralc,on pcut clirc quc la scicnce Ccotronrirlrrc une cloublc
a
vo ca ti on :
- la premièrc,concrèle, d'étudierl'homrnedansson rniliett;
e^st
- la seconde, plu.s abslraite, esl d'anall,ssy la manière rlont il ntaîtrise son
environncntenl s'organisanlau seinde Iq société.
en
Ccs deux approchcs dc l'économie sont cornplémentaircs;ainsi montre-t-on que les
principauxcourantsdc pensée économiquequi, corlrmeon I'a vu, ont chcrchéà expliquerla
réalité du moment à partir cl'instiumcnts appropriés, ont égalementconstruitles giandes
ligncs de modèles d'ensemblc cl'organisation la société, cle ce que I'on nomrnedes
de ou
( $tstèmes économiques t.
Ces sysl.èntes préserttcnl.
plusicurscaractéristiques
originalesqu'on pourrait lcs syntSétiser
dans le tableausuivant :
Principauxcouraulsdc pcnséc L,ibéral Marxistc Kcynésien
économiquc
Mode tl'organisation la société
dc capitaliste socia
liste Economiemixte
correspondalrtc
Iléginrcdc propriété Prtvee Collectiveou mix t e
IJtatique
S yslèmc
rlc nrarclré lltn t Marclré Etat
et
'éruI{nl
Instrrrnrcnts ln
dc Prix: Plan, ou prix Ilevenu:
régulation surun nrarché, imposés : les variationsdu
les variations la de fixationrevenu national
Caractéristiq
ues prix pernrettent autoritail
de e des contribuent à
ré ra b lir é q u ilib re
l' prix, ou la rapproclrer une
Iors q rre c c lu i-c ip la n if ic a t io n écono i e
nt
c st pcrtul bé. i nrpéra vc
ti déstabilisée
d'une
pc)rnl ottcnI situa(iondc plcin
d' attei ndrc Ltn ernploi.
ni veau d' équi l i bre
s lo b a l.
no3 ct no4you ss c ro n tp r' é s e n t é c s n s I c d o c u mc n n " 2 .
N.B : Lcs S cctions da t
16