OPTIMISATION DU CHOIX DE PLACEMENTS ET D'INVESTISSEMENT.pptx
1. OPTIMISATION DU
CHOIX DE PLACEMENT
ET D’INVESTISSEMENT
DU PATRIMOINE
Présenté par :
• AZDINE Bilal
• JIJI IBRAHIM
Aboubacar
• BOUALAM Azzedine
2. INTRODUCTION
Pour pouvoir exercer son activité, une entreprise doit tout d'abord se doter d'un certain nombre d'actifs qui vont
être utilisés sur une longue période tel qu'un terrain pour construire une usine, des locaux ou seront
entreposées les machines utilisées dans le processus de production... En comptabilité, ces éléments particuliers
de l'actif d'une entreprise sont appelés actifs immobilisés.
Une fois que l'entreprise a acquis les immobilisations qui lui sont indispensables, elle va devoir financer son
activité quotidienne c'est à dire, entre autres, financer la constitution de ces stocks de matières premières qui
seront utilisés tout au long d'une période donnée pour être intégrées dans le processus de production.
De plus, tout au long de l'année, l'entreprise peut être amenée à accorder des délais de paiement à ses clients.
Ces créances clients sont considérées d'un point de vue comptable comme une sorte de prêt accordé par
l'entreprise à ses clients. Celle-ci doit donc être en mesure de les financer ou en tout cas être dans la capacité de
financer ses activités courantes sans avoir un besoin impérieux des sommes non encore encaissées. Ces
dépenses constituent ce que l'on appelle en comptabilité l'actif circulant. Généralement, la durée de détention
de ce type d'actifs par l'entreprise ne dépasse pas quelques semaines. Elle doit donc pouvoir trouver des
financements à court terme capables de satisfaire ces besoins de financement à court terme.
En conséquence, le financement de l'actif circulant par une entreprise suppose qu’elle dispose des ressources
financières suffisantes pour en assurer le financement pendant une période relativement courte.
En outre, elle doit pouvoir disposer à tout moment de ressources financières mobilisables immédiatement pour
combler les dépenses de fonctionnement quotidiennes. Ces besoins de financement à très court terme
représentent des besoins de trésorerie. En ce sens, la trésorerie correspond à la part des ressources financières
dont dispose l'entreprise qui n'a été utilisée ni à l'acquisition d'immobilisations, ni au financement de l'actif
circulant.
En conséquence, l'entreprise, pour faire face à ses dépenses quotidiennes, doit disposer d'un certain montant
financier mobilisable immédiatement qui est comptabilisé à l'actif du bilan.
3. INTRODUCTION
Intérêt du sujet:
En premier lieu la sécurité de l’entreprise, c'est-à-dire non seulement la solvabilité, la capacité de faire
face aux échéances, mais aussi la flexibilité, c'est-à-dire une structure financière laissant suffisamment de
souplesse à la gestion, en fournissant les fonds nécessaires à l’exploitation courante, avec ses aléas, et à
l’acquisition d’équipements.
D’un autre côté, la rentabilité de l’entreprise par réduction des intérêts et autres frais bancaires, et par
optimisation de l’emploi des capitaux propres
5. PLAN
INTRODUCTION
CHAPITRE I : MODALITES DU CHOX DE PLACEMENT
1. Définitions
2. Les types de revenus de placement
3. Les catégories de placement
4. Les stratégies de placement
CHAPITRE II : MODALITES DU CHOIX DES
INVESTISSEMENTS
1. Nature et typologie des investissements
2.Les critères de choix d’investissement en univers certain
3.Les critères de choix d’investissement en avenir aléatoire
4. Choix d’investissement en avenir incertain
CONCLUSION
6. FR
6
CHAPITRE I : MODALITES DU CHOX DE PLACEMENT
1. Définition
Un placement financier s’assimile à un investissement dont la finalité est de
rémunérer les liquidités dont dispose l’entreprise. Ces placements
financiers figurent à l’actif du bilan de la société et constituent, en
partie, le patrimoine de l’entreprise. Ainsi, gérer les actifs financiers de
l’entreprise s’assimile à une forme de gestion de patrimoine.. En effet,
lorsque les différents ratios financiers de l'entreprise sont au vert (bonne
capacité d’autofinancement, besoin en fond de roulement (BFR) négatif, fond
de roulement positif…), les disponibilités de l’entreprise peuvent permettre de
générer des produits supplémentaires (intérêts, produits de participations
etc.…) au moyen de placements financiers.
BFR est la somme nécessaire que
l'entreprise doit posséder pour
payer ses charges courantes en
attendant de percevoir le paiement
dû par ses clients.
7. FR
7
1. Définition
Les caractéristiques principales d’un investissement ou placement en instruments financiers sont les liées au :
Rendement espéré ;
Risque ;
Liquidité.
A. Rendement espéré :
Représente le gain que vous prévoyez retirer de votre investissement sous forme de revenus d’intérêts, de dividendes ou de gain en capital.
Règle générale : plus le rendement espéré sur l’investissement est élevé, plus le risque est élevé.
Le rendement obtenu peut différer considérablement du rendement espéré qui, en règle générale, n’est pas garanti.
B. Le risque :
Le risque désigne le degré d’incertitude lié au rendement espéré d’un placement. Il représente la possibilité d’obtenir un rendement plus bas
que prévu ou encore de perdre une partie ou la totalité des sommes placées.
Chaque placement comporte un certain degré de risque souvent qualifié de faible, moyen ou élevé.
Les facteurs de risque sont multiples, les plus connus sont liés au marché, taux et liquidité.
C. La liquidité :
La liquidité d’un placement correspond à sa capacité d’être transformé en espèces rapidement et à un cout peu élevé. La monnaie est l’actif le
plus liquide.
La liquidité correspond aussi à la disponibilité de son épargne investie à tout moment.
8. FR
8
2. Les types de revenus de placement:
Intérêt : Montant que doit verser un emprunteur à un investisseur en retour de la somme qui a été prêtée.
Dividendes : Partie du bénéfice qu’une société distribue à ses actionnaires au prorata des actions qu’ils
détiennent.
Gain (ou perte) en capital : Gain (ou perte) résultant de la liquidation d’un investissement à un cout supérieur
(ou inférieur) à celui de son acquisition
9. FR
3. Les catégories de placement:
9
Type d’Instrument Rendement
espéré
Liquidité Risque
Action ordinaire :
Titre de propriété
représentatif d’une
fraction de capital
d’une entreprise
donnant droit à des
dividendes et à
d’autres droits.
Sous forme de
dividendes et de
gain (perte) en
capital.
Se négocient
Normalement en
Bourse ou sur les
marchés hors
cote.
Moyen à élever.
La valeur peut
augmenter ou
diminuer
considérablement.
Obligation :
Titre de créance
représentatif d’une
fraction de dette
d’une entreprise
donnant droit à des
intérêts.
Taux : Fixe ou
révisable
Intérêt (coupon).
Remboursement du
principal selon des
modalités de
l’émission (à
l’échéance ou par
amortissement).
Aussi, les obligations
peuvent être
convertibles ou
remboursables en
actions.
Peuvent être
cotées ou non
Moins liquides
que les actions
Faible à élever.
Une hausse des taux
d’intérêt ou des
difficultés financières
de l’émetteur
entraînera une baisse
de la valeur des
obligations.
Droit à une part de
l’actif restant de la
société si elle est
dissoute (priorité sur
les détenteurs
d’actions).
10. FR
10
Type d’Instrument Rendement espéré Liquidité Risque
Part OPCVM :
Un OPCVM, ou Organisme de
Placement Collectif en Valeurs
Mobilières, est un organisme financier dont les fonds
investis sont placés en valeurs mobilières et en liquidités.
La SICAV est une société anonyme à capital variable qui a
pour objet exclusif la gestion d'un portefeuille de valeurs
mobilières et de liquidités.
Le FCP est une copropriété de valeurs mobilières et de
liquidités.
Pour les OPCVM de
distribution
(dividendes et intérêt)
Gain ou perte en
capital (valeur
liquidative du fonds
peut varier à la hausse
comme à la baisse)
Les investisseurs
peuvent généralement
demander le rachat de
leurs titres auprès de
l’OPCVM
Faible à élever, le risque
dépend des placements
dans lesquels l’OPCVM
a investi (actions,
obligations etc.)
Certificat de dépôt :
Le certificat de dépôt est un Titre de créance négociable
dématérialisé, sous la forme d'un billet au porteur ou à
ordre émis par un établissement financier autorisé,
représentant un Dépôt à terme.
Maturité comprise entre 10 jours et 7 ans
Taux : Fixe ou révisable.
Intérêts : Précomptés ou post comptés pour les Titres à
court terme, et post-comptés pour les Titres à moyen et
long terme.
Amortissement : In-fine.
Taux de rendement
avantageux sur une
durée pouvant aller
jusqu’à 7 ans
Les certificats de
dépôt peuvent
généralement être
vendus rapidement
avant l’échéance
Faible : dépend de la
situation financière de
la banque émettrice,
généralement solvable.
11. FR
11
Type d’Instrument Rendement espéré Liquidité Risque
Les bons de sociétés de financement (BSF) :
Sont des titres de créances émis par les sociétés
de financement sous contrainte de ne pas
dépasser un taux de
40% entre l'encours des bons émis et celui de leur
emploi sous forme de crédit à la clientèle. Les BSF
sont émis pour une durée allant de 2 à 7ans.
Taux de rendement
moyen
L’entremise
d’intermédiaire.
Il peut n’exister aucun
marché si l’émetteur
éprouve des difficultés
financières.
Se négocient
normalement sur les
marchés hors cote.
Faible : le risque de
défaut est rare
Billets de trésorerie :
Titre de créance négociable à court terme
représentatif d’un dépôt à terme constitué par
une entreprise au profit d’une autre entreprise.
Taux de rendement
moyen
Ils sont remboursables
intérêts compris, au
terme d'une période
de 10 jours à un an
maximum.
Risque de défaillance de
l’émetteur
12. FR
1. Détermination de la tolérance au risque :
• Avant d’investir vous devez vous interroger sur le degré de risque que vous
êtes en mesure d’assumer.
• Trois facteurs sont déterminants dans l’évaluation de votre tolérance au risque
:
• _ L’horizon de placement.
• _ Les besoins en liquidités.
• _ Le facteur émotionnel.
•
L’horizon de placement : Période pendant laquelle un investisseur prévoit de
ne pas avoir besoin de son épargne placée. C’est la durée d’investissement
prévue.
• Ceux qui choisissent un horizon éloigné auront plus de temps pour compenser
les pertes causées par les fluctuations périodiques de la valeur de leurs
placements.
Les besoins en liquidités : Il s’agit de votre degré de dépendance envers vos
placements pour combler vos besoins financiers courants. Les investisseurs
qui comptent sur leurs placements pour régler leurs frais de subsistance
auront nettement plus de difficultés à assumer des pertes éventuelles.
Le facteur émotionnel : Votre réaction par rapport au risque et aux
fluctuations de la valeur de vos placements est un facteur important à
considérer. Certaines personnes ne s’inquiètent guère des hauts et des bas
du marché, alors que d’autres en perdent littéralement le sommeil. 12
4. Les stratégies de placement
13. FR
13
4. Les stratégies de placement
2. Etablir les objectifs de placement :
Quelle est l’épargne disponible à l’investissement ?
A quel moment vous prévoyez avoir besoin de votre épargne ?
Assurez-vous que votre épargne est gérée par des professionnels
Quelles sont les raisons de votre placement ? (Scolarité des enfants, l’achat d’un bien, renforcer
la retraite etc.)
Est-ce que vous visez la croissance à long terme ?
Est-ce que vous voulez compter sur un revenu stable et régulier ?
La réponse à ces questions permettra de vous aider à choisir le type de placement qui vous
correspond le mieux.
3. Choisir les placements :
Diversifier vos placements
La diversification consiste à regrouper des types de placements possédant des caractéristiques
différentes.
Parmi ces caractéristiques, on trouve :
_ Le type de placement (action ou obligation)
_ L’échéance (court terme, long terme)
_ L’émetteur du placement (privé, Etat)
_ La liquidité du placement (moins liquide, plus liquidité)
Il est recommandé de combiner plusieurs types de placements (titre de créance, titre de capital,
parts d’OPCVM) et choisir la répartition qui vous convient.
15. FR
15
Toute décision de dépense qui conduit à l'acquisition d'un actif en vue de l'obtention d'un flux de
liquidités ultérieur et ayant pour but d'accroître la richesse des propriétaires de l'entreprise,
constitue un investissement.
L'investissement s'oppose ainsi à la consommation qui implique une destruction de richesse et une
perte de valeur. Il est réalisé en vue d'accroître la richesse des propriétaires de l'entreprise et, par
conséquent, la valeur de l'entreprise. L'accroissement de valeur signifie que la rentabilité de
l'investissement est positive.
une définition financière plus large s’impose. « Investir c’est mettre en œuvre aujourd’hui des
moyens financiers pour, au travers des activités de production et de vente, générer des ressources
financières sur plusieurs périodes ultérieures. L’investissement est constitué non seulement par les
actifs immobilisés mais aussi par les besoins en fonds de roulement d’exploitation qui représentent
en fait des besoins permanents.
1. Nature et typologie des investissements:
16. FR
16
1. Nature et typologie des investissements:
Le plan comptable classe les investissements en fonction de leur destination dans les immobilisations. Trois classes sont
définies : investissements incorporels, corporels et financiers.
Bien que cette classification n’apporte aucune information à propos de la nature de la politique d’investissement de
l’entreprise, elle permet, toutefois de bien saisir la diversité des projets.
Différentes catégories peuvent être distinguées en fonction de la nature ou l’objet lié à la nature de l’entreprise.
Selon l’objet, on peut distinguer quelques catégories :
•Les investissements de remplacement : sont destinés à renouveler les actifs productifs usés ou obsolètes afin de
maintenir le potentiel productif de l’entreprise.
•Les investissements d’expansion (croissance) : qui permettent à l’entreprise d’accroître la capacité de production et de
commercialisation des produits existants.
•L’investissement de productivité : les investissements de productivité visent à réduire les coûts unitaires ou à
augmenter les niveaux de production, ils se combinent généralement avec l’investissement de remplacement.
•L’investissement stratégique : à caractère défensif ou offensif.
Selon la nature, on distingue :
•L’investissement commercial : il comprend tout ce qui concoure au positionnement de produit ainsi que dans le
développement de ses ventes.
•L’investissement financier : concerne l’acquisition des titres financiers afin d’obtenir un revenu.
•L’investissement immatériel : comprend essentiellement les dépenses en capital humain et les dépenses liées à la
recherche et au développement.
18. FR
18
2. Les critères de choix d’investissement en univers certain
Ces méthodes considèrent que le cadre de décision est reconnu et que l’avenir est
prévisible. Elles comparent la dépense initiale aux recettes attendues dans les années à
venir.Mais cette comparaison doit se faire à la même date, en général, la date 0. La
technique d’actualisation (traduction économique de la valorisation du présent par rapport
au futur) permettra notamment de comparer des projets d’investissement à durée de vie
différente. Toutefois, il convient de choisir un taux d’actualisation qui est lié à des facteurs
subjectifs (attentes et exigences de l’investisseur) et objectifs (coût de capital, rentabilité
des actifs ...)
19. 2. Les critères de choix d’investissement en univers certain
La valeur actuelle
nette (VAN)
Elle est égale à la
différence entre les
flux nets de trésorerie
actualisés sur la durée
de vie de
l’investissement et le
montant du capital.
VAN= cash-flows
actualisés –
Investissement initial
VAN= -I+ ∑ CF (1+t)-i
VAN
Le taux interne de rentab
ilité (TIR )
Le taux interne de
rentabilité TIR est le taux
pour lequel la valeur
actuelle nette est nulle.
Autrement dit, c’est le
taux qui rend égaux le
montant de
l’investissement et les
cash- flows induits par ce
même investissement.
I= ∑ CF (1+t)-i
.
• TIR < t : Le projet ne doit
pas entrepris
TIR
L’Indice de
profitabilité (IP)
Il mesure le profit induit par
un dirham du capital investi.
Il mesure l’avantage relatif
susceptible d’être retiré d’un
projet d’investissement. Il
constitue un critère de rejet
pour tout projet dont l’indice
est inférieur à 1. Pour deux
ou plusieurs projets, sera
celui dont l’indice de
profitabilité est le plus élevé.
IP
Le Délai de Récupération
(DRC)
Le Délai de Récupération du
capital investi (DRC)
Il correspond au délai au bout
duquel le montant cumulé des
cash-flows actualisés est égal au
montant du capital investi ; c’est
le délai le plus court possible. Il
constitue un critère de rejet pour
tout projet dont le DRC est
supérieur à la norme fixée par
l’entreprise. Au niveau de la
comparaison entre deux projets,
sera retenu celui dont le DRC est
le plus court. L’utilisation du DRC
en tant que critère de sélection
n’est valable que pour des projets
à durée de vie identique.
DRC
n
∑ CF (1+t)-i
i=1
IP=
I
20. FR
20
2. Les critères de choix d’investissement en univers certain
⚫Détermination des paramètres: durée de vie, cash- flows, taux
d’actualisation, coût de l’investissement
⚫Appréciation du risque
⚫Non comparabilité des projets
⚫Conflit des critères.
⚫…
Plusieurs difficultés de la méthode classique
en avenir certain
21. FR
Investissement
en avenir
aléatoire:
Le modèle espérance-
variance: La décision n’est
pas toujours unique, elle
peut apparaître sous la
forme de choix successifs
alternant avec une série de
conséquences possibles.
L’arbre de décision : si
l’investissement prévu
pourra se réaliser en
différentes séquences dans
le temps. Il y a un lien entre
les différentes décisions
prises.
21
3.Les critères de choix d’investissement en avenir aléatoire
22. FR
22
3.Les critères de choix d’investissement en avenir aléatoire
⚫ Utilisé lorsque l’investissement peut être réalisé en plusieurs
étapes
⚫ Selon les réactions de l’environnement, nous construisons plusieurs scenarios.
⚫ Les flux de trésorerie générés par les différentes étapes du projet vont évoluer
en fonction des réactions de l’environnement à l’investissement.
⚫ L’objectif de cette méthode est d’introduire de la flexibilité au projet (comme avec les
options réelles) afin de se conformer à la réalité, dans laquelle le futur n’est pas
certain.
Arbre de décision:
Options réelles: procurent une image plus
étendue du projet en capturant la capacité
des managers à modifier ou optimiser les
activités et opérations au fur et à mesure que
l'information devient disponible ou que les
incertitudes sont levées
24. FR
24
3.Les critères de choix d’investissement en avenir aléatoire
Modèle espérance-variance
Espérance de VAN: la différence entre l’investissement de départ et la somme des
espérances de cash flows actualisés.
Variance: différence entre l’espérance mathématique du carré de la
variable (E(R²)) et le carré de l’espérance mathématique de la variable
(E(R)²)
25. FR
25
3.Les critères de choix d’investissement en avenir aléatoire
Modèle espérance-variance
Exemple :
⚫ Soit 2 projets A et A’ et leurs caractéristiques suivantes:
⚫ Les valeurs résiduelles sont nulles,
⚫ les cash flows sont indépendants,
⚫ Le coût du capital est 10%.
⚫ Quel est le meilleur projet?
26. FR
26
3.Les critères de choix d’investissement en avenir aléatoire
Modèle espérance-variance
⚫ PROJET A:
E(FNL1)= 40*0,1 + 50*0,6 + 60*0,3 = 52
E(FNL2)= 60*0,2 + 70*0,7 + 80*0,1 = 69
E(FNL3)= 70*0,5 + 80*0,3 + 90*0,2 = 77
⚫ PROJET A’ :
E(FNL1)= 20*0,2 + 40*0,5 + 60*0,3 = 42
E(FNL2)= 40*0,3 + 60*0,5 + 80*0,2 = 58
E(FNL3)= 70*0,4 + 90*0,4 + 110*0,2 = 86
Le projet A est plus rentable et moins risqué que le projet A’.
27. FR
27
3.Les critères de choix d’investissement en avenir aléatoire
Modèle espérance-variance
1. Calculer la variance de chaque flux
2. Calculer la variance du projet
Variance :
⚫ Projet A:
28. FR
28
3.Les critères de choix d’investissement en avenir aléatoire
Modèle espérance-variance
1. Calculer la variance de chaque flux
2. Calculer la variance du projet
Variance :
⚫ Projet A':
Le projet A est plus rentable et moins risqué que le projet A’.
29. FR
29
⚫L’entreprise dispose rarement des
distributions de probabilités des
variables
⚫Utilisations de méthodes empiriques pour
les évaluer
⚫Une alternative existe: simulations
grâce à des programmations
informatiques.
3.Les critères de choix d’investissement en avenir aléatoire
LES LIMITES:
30. FR
30
4.Les critères de choix d’investissement en avenir incertain
Lorsque l’investisseur ne peut attribuer des probabilités objectives aux différentes issues possibles pour ses
projets, il n’a comme recours que les critères subjectifs. En se basant sur son expérience et sur son intuition,
l’investisseur peut attribuer une probabilité subjective aux différentes situations et à leurs conséquences.
Notamment, le projet peut provoquer des réactions de la part des entreprises concurrentes. Sa décision
dépendra ensuite de son attitude face au risque.
Ce cadre de décision prenant en compte le risque et les réactions des autres acteurs est précisément celui
étudié dans la théorie des jeux. Plusieurs critères peuvent alors s’appliquer au choix d’investissement.
Soit le cas d’une entreprise placée en situation d’oligopole et assurant 20% de la production du marché, le
reste se partageant entre les autres concurrents de taille équivalente. Pour accroître sa part de marché, elle
doit choisir entre trois stratégies d’investissement :
1. Lancement d’un produit nouveau,
2. Lancement d’une campagne de publicité agressive,
3. Politique de réduction des coûts.
31. FR
31
4.Les critères de choix d’investissement en avenir incertain
Laplace Wald Savage Maximax
Principe Équiprobabilité des
événements
Maximin: stratégie
pour laquelle le
résultat minimum
est le plus élevé.
Minimax: stratégie
pour laquelle le
regret maximal est le
plus faible.
Maximax: Stratégie
pour laquelle la VAN
maximale est la plus
élevée
Comportement Neutre au risque Pessimiste Prudent Optimiste
Investissement
choisi
La meilleure décision est
celle pour laquelle la
moyenne arithmétique
des résultats
prévisionnels est la plus
élevée
On sélectionne le projet
qui procure le plus petit
des résultats les plus
élevés
On choisit la
décision où le
regret maximum est
le plus faible.
On choisit le résultat
maximum le plus élevé.
32. FR
32
4.Les critères de choix d’investissement en avenir incertain
EXEMPLE:
Réaction
Stratégies
R1 R2 R 3
S1 -800 700 1500
S2 -200 500 1300
S3 -100 500 1100
Critère du WALD
C’est un critère de prudence qui tente de minimiser les pertes éventuelles en prenant le résultat minimum le plus élevé.
Si S1=-800, S2=-200 et S3=-100, on choisit la troisième stratégie.
Critère du MAXIMAX
On sélectionne les gains les plus élevés de chacune des stratégies. On choisit le résultat maximum le plus élevé.
Si S1=1500, S2=1300 et S3=1100, on choisit la première stratégie qui est la plus audacieuse.
Critère de Laplace
La meilleure décision est celle pour laquelle la moyenne arithmétique des résultats prévisionnels est la plus élevée (toutes les situations étant équiprobables).
Pour S1 : (-800+700+1500)/ 3=466,66 Pour S2 : (-200+500+1300)/3=533, 33
Pour S3 : (-100+500+1100)/3=500
On choisit donc la deuxième stratégie.
Critère de Savage:
Rgert Max (S1)=700
Rgert Max (S1)=200
Rgert Max (S1)=400
On choisit donc la deuxième stratégie
33. FR
33
4.Les critères de choix d’investissement en avenir incertain
⚫Ces critères sont très subjectifs et difficilement
opérationnalisables.
⚫Le Minimax ou critère de Savage semble toutefois davantage
utilisé et opérationnel lorsque l’on doit choisir entre: réaliser,
différer ou abandonner un projet.
LIMITES:
34. Conclusion
Tous les investissements susceptibles d’être réalisés par une entreprise ne
peuvent faire l’objetd’une évaluation quantitative, les calculs de
rentabilité financière ne concernent donc que l’investissement dit
productifs (techniques et financiers) pour lesquels il est possible d’estimer
les gains attendus. Les autres investissements sociaux (cantines, crèches,
dispositifs anti- pollution…) ou intellectuels (recherche, formation
…) sont décidés sur la base d’autres considérations comme la satisfaction
du personnel, lerespect de la législation ou la préoccupation stratégique…
La mise en œuvre d’une politique efficace d’investissement suppose que
l’entreprise soit enmesure de traiter correctement un certain nombre de
problèmes communément rencontrés comme à titre d’exemple, la
comparaison des projets ayant des durées de vie différentes (alternative,
incomplète…)