2. La politique financière d’une entreprise s’articule
principalement autour de trois grades décisions :
La décision d’investissement
La décision de financement
La décision de rémunération des actionnaires
Ces trois décisions sont indépendantes les unes des
autres. La politique de financement ne peut se
concevoir sans investissement à réaliser.la politique
de dividendes suppose que la société ait réalisé des
bénéfices et donc qu’elle ait investi dans des projets
rentables. La politique d’investissement est donc
centrale dans la vie d’une entreprise.
3. Section 1: le cycle d’investissement
Définition :
L’investissement est toute dépense dont on
espère un avantage économique sur plusieurs
périodes successives. Il se traduit généralement
par l’acquisition des immobilisations.
La réalisation de l’investissement nécessite des
moyens de financement adaptés.
4. Nature des investissements :
Immobilisations incorporelles et corporelles
Immobilisations financières
Les titres de participation sont enregistrés pour leur prix d’achat payé au vendeur. Toutefois,
les honoraires d’étude et de conseil engagés à l’occasion de l’acquisition de placements à
long terme peuvent être inclus dans le coût.
Les autres frais d’acquisition tels que les
commissions d’intermédiaire, les honoraires, les droits et frais de banque sont exclus.ils
doivent être portés au débit du compte « 62 autres services extérieurs ».
Les immobilisations incorporelles et corporelles sont enregistrées, lors de leur acquisition,
pour valeur coût réel d’acquisition, qui comprend :
Prix d’achat net de réductions commerciales.
Les droits et taxes non récupérables (TVA non récupérables droit de consommation, droits
de douane…)
Les frais directs (frais d’actes ; les commissions &les courtages ; les honoraires
d’architectes, d’ingénieurs, des avocats… ; les frais de démolition et de viabilisation ; frais de
préparation du site ; frais de livraison et de manutention initiaux ; frais d’installation et de
montage, d’aménagement de port, d’assurance…
Les immobilisations sont des éléments destinés à servir d’une façon durable à l’activité de
l’entreprise.
5. A/ les sources de financement internes :
1- L’autofinancement :
La capacité d’autofinancement (C.A.F) : la capacité d’autofinancement (CAF) d’une entreprise
appelée aussi Cash-flow, représente l’ensemble des ressources dégagées par une
entreprise au cours d’un exercice du fait de ses opérations d’exploitation. En ce sens, elle
donne à l’entreprise une marge financière lui permettant de faire face à ses besoins de
financement (autofinancement) et rémunération les apporteurs des capitaux (dividendes).
C.A.F= Produits encaissables + Charges décaissables
La C.A.F représente donc le surplus monétaire généré par l’activité d’exploitation à la fin de
l’année. La CAF diffère donc du Résultat net de l’entreprise du fait qu’elle ne tient pas
compte des produits non
encaissables et des charges non décaissables calculées mais ne comptabilise que les flux
financières réel ayant affecté la trésorerie de l’entreprise.
On sait que :
Résultat= Produits – Charges
Résultat= (Produits encaissables+ Produits non encaissables) – (charges décaissables+
Charges non décaissables).
Donc pour déterminer la CAF à partir du résultat, il faut déduire (retrancher) les produits non
encaissable et réintégrer (ajouter) les charges non décaissables pour les annuler, ce qui
veut dire que :
C.A.F= Résultat- Produits non encaissables + Charges non décaissables
6. La CAF représente le résultat « dépollué » de
tous les produits et charges calculés (produits
non
encaissables et charges non décaissables).
Remarque : Le CAF est l’un des indicateurs les
plus regardés par les banques lorsqu’elles
instruisent un dossier de demande d’emprunt par
l’entreprise : La CAF devra être supérieure au
montant des remboursements d’emprunt (sur une
année).